Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk. Every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself. I don't want it even though I do. –  @Joy Petterson     

OCTOBRE 2021.
« Aiden, t’as pas vu ton interne. Le petit blond aux lunettes rouges ? » lui demande l’infirmière, tout en posant la main sur son bras pour l’arrêter dans sa course. Technique qui fonctionne toujours quand il a la tête plongée dans ses pensées et cette fois-ci, il s’agit d’un cas médical. « Andersen ? Je pensais l’avoir envoyé aux urgences pour donner un coup de main » dit-il en haussant les épaules, un peu désabusé par l’idée qu’il puisse connaître la position géographique de chacun de ces internes. Non, il n’en a pas la capacité et à bien y réfléchir, ces derniers sont assez doués pour se planquer loin de lui. « Si tu le trouves, dis-lui qu’il vient de se mettre à dos une infirmière des urgences et que c’est un peu comme signé son arrêt de mort. » Le sourire de sa collègue ne correspond pas avec les mots qui s’échappent de ses lèvres ; et c’est sans doute la raison pour laquelle il lui décoche un clin d’oeil tout en acquiesçant d’un signe de tête. « J’ferais passer le mot. » qu’il ajoute tout en continuant son chemin. Voilà quelques mois que Joy a disparu de Brisbane. Un road trip selon les rumeurs, les on-dit des hôpitaux qu’il surprend toujours en cours de chemin. Et à son image, il a décidé de lui-aussi aller de l’avant. Passer à autre chose. Accepter le fait que leur histoire soit terminée, que Joy y ai mis une fin. Un point final qu’il a dû mal à accepter mais on finit toujours par accepter l’inacceptable, non ? Tôt ou tard. Ou alors on se réveille en sursaut en se disant qu’on a été le roi des crétins. A nous de découvrir ce qui se passera pour notre chirurgien préféré. La disparition de Joy lui permet de se promener dans les couloirs de l’hôpital sans avoir peur de lui tomber dessus, de sombrer dans cet univers où l’atmosphère est si pesante que l’on se croirait dans un Marvel. Il n’a plus rien à craindre (?).

La vie continue. C’est ce qu’on lui a dit alors il vit, Aiden.
Les visites continuent et il a même l’occasion de tomber sur Andersen à qui il fait passer le message. Comme prévu. La dernière visite, c’est une gamine dont le genou ressemble désormais à celui de Terminator. L’adolescente semble plutôt bien vivre la situation ; à sa grande surprise. Par contre, la morphine, c’est moyen. Et elle a juste le temps de tourner la tête vers Aiden pour vomir. La main aussitôt posée sur ses lèvres tremblantes, elle le regarde les yeux mouillés, plus que gênée. Les collègues s’activent pour s’occuper de l’adolescente alors qu’Aiden laisse échapper un petit rire amusé. « A ce point heureuse de me voir ? » Son regard se baisse sur les dégâts ; il va devoir se trouver une nouvelle tenue pour ne pas empester chaque lieu dans lequel il se trouvera. « Désolée docteur Iaro. » La main du chirurgien se pose alors sur son épaule tout en conservant son sourire rassuré et rassurant. « C’est dingue, je sais, mais tu n’es pas la première et sans doute pas la dernière. » Non, ils allaient être nombreux les patients qui lui vomiront dessus. Il y a encore pas mal d’années de carrière devant lui.

Quelques minutes plus tard, il est dans le vestiaire dans lequel se trouvent le matériel et des vêtements propres. Il optera pour la tenue de chirurgien en bleue marine et pas celle du médecin en visite. Génial : quoi de mieux pour se faire repérer plus rapidement par les internes. Quelques pas supplémentaire, il se rend alors compte qu’il n’est pas seul. Tendant le bras vers une étagère, il ajoute : « hi, désolé, question d’urgence … est-ce-que je peux prendre … » L’inconnue sur son chemin, il peut désormais apercevoir son visage. Son profil. Et son coeur fait un bond dans sa poitrine. Les sourcils se froncent. Les lèvres s’entrouvrent. Le temps s’arrête. « Joy ? » parvient-il à souffler. Un éclat de rire. Nerveux, aucun doute là-dessus. « Woh !? » Il ne la quitte pas des yeux, toujours sous le choc. Elle. Ici. Et entre eux le vomi.

retour à la case  départ-- @AIDEN IAROSLAVTSEV  

☽ début octobre 2021. Après plusieurs semaines à vagabonder, on aurait pu croire que le retour à la réalité faisait mal pour Joy. Ce n'était pourtant pas le cas - pour la simple et bonne raison que Joy avait enfin réussi à faire le deuil de tous ses échecs. Elle avait passé une année 2021 très difficile, remplie de hauts et de bas qui lui avaient donné le tournis. Aujourd'hui, elle revenait avec un stock de souvenirs en tête qui la rendait heureuse. La brune avait fait des rencontres qui lui avaient permis de faire le point sur sa vie, sur ses choix. Elle revenait totalement ressourcer de ce roadtrip improvisé, et pouvait compter parmi ses amis, de nouvelles têtes qu'elle se promettait de revoir un jour ou l'autre.

Le retour à l'hôpital avait donc été plutôt easy. Tout le monde était venu la saluer, et avait remarqué son changement capillaire. Un nouveau départ pour l'interne qui voulait repartir sur de bonnes bases. Aux oubliettes les Adam, Nolan, Aiden, Maxence, et tous les hommes qui pensaient influencer sa vie d'une manière ou d'une autre. Non, Joy était la capitaine de son âme, et elle ferait maintenant toujours des choix pour elle, et non pour les autres. Avec cette nouvelle philosophie, la brune dégageait une belle aura, elle n'était plus la femme déprimée qui baissait la tête pour éviter le regard des autres. Au contraire - « Hey Lisa, comment  va ton père ? » lança-t-elle alors qu'elle venait de s'arrêter brusquement pour intercepter la jeune infirmière qui traversait une dure période à cause de la maladie de son père. Quelques échanges plus tard, la jeune femme se retrouvait dans le local pour récupérer des ustensiles. Elle ne faisait pas vraiment attention aux allers et venus des collègues. « hi, désolé, question d’urgence … est-ce-que je peux prendre … » Joy reconnut la voix d'Aiden, avant même qu'elle ne se retourne pour lui faire face. Elle ne pouvait pas cacher sa surprise de la voir même si elle s'y était mentalement préparée depuis des jours maintenant. « Joy ? » Contrairement à lui qui semblerait avoir croisé un fantôme. Elle acquiesça avec un simple sourire. « Woh! » Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille, un peu gênée de le voir mais plus aussi mal qu'auparavant.  « Salut Aiden. Comment tu vas ? Tu m'as l'air... mmh... en forme. » dit-elle, après avoir remarqué du vomi, elle fronçait les sourcils en l'interrogeant avec son regard.

Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk. Every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself. I don't want it even though I do. –  @Joy Petterson     

OCTOBRE 2021.
Aiden est surpris. C’est comme si la terre s’ouvrait sous ses pieds et qu’il tombait dans un long précipice. Un peu comme le lapin d’Alice au pays des merveilles. Sauf que la reine de coeur était dans ce scénario la reine de son coeur. Confronté aux surprenants effets que provoquait cette nouvelle rencontre - il ne s’était pas attendu à être aussi soulagé de la revoir - il secoue doucement la tête quand elle pose son regard sur sa tenue. A son tour, il baisse le regard sur sa propre tenue et cette tâche légèrement sombre dont l’odeur ne laisse aucun doute. « Salut Aiden. Comment tu vas ? Tu m’as l’air … mmh … en forme. » Il pointe alors du doigt cette tâche, la tête penchée sur le regard, un sourire idiot aux lèvres. « Oh, tu sais, moi, la routine … la journée banale avec l’accueil triomphant pendant les visites post-opératoires … le traditionnel vomi post-morphine. » Il laisse échapper un faible éclat de rire avant de finir par attraper ce qu’il est venu chercher dans la réserve. Une autre blouse bleue marine. « Ta coupe ? », qu’il finit par commencer à dire après avoir reculé de quelques pas pour se séparer de sa blouse tâchée et enfiler la nouvelle, sans penser au moindre mal. « Ca te va bien. Ca change. » qu’il ajoute alors en esquissant un sourire amical. Pas le moindre malentendu dans ses propos, il n’est pas en train de flirter. Il n’essaie pas de la séduire, ou de la reconquérir. Il agit de la même manière qu’avec n’importe quel autre collègue. Le nouvel Aiden fait face à la nouvelle Joy et les choses semblent plus pacifiques que prévues. Non ?  Du moins, c’est ce qu’il espère : la paix. Ayant fini sa thérapie il y a quelques mois de cela, Aiden est bel et bien décidé à ne plus vivre dans le passé, à ne plus vivre dans les regrets, les remords, les sentiments qui n’ont cessés de le tirer vers le bas. Les erreurs font partie de sa vie, de ce qu’il est aujourd’hui. Apparemment, il est bon de regarder devant soi. Il est bon de se relever pour réapprendre à vivre. Bel et bien décidé à ne plus sombrer dans ses ténèbres, Aiden enfile une autre casquette face à la brune. Il n’est plus l’ex-amant revenu de nouvelle Zélande pour reconquérir sa douce. Ne l’est-il vraiment plus ? Pourtant, quelque chose au fond de lui vacille encore quand elle pose son regard sur lui. Quelque chose vacille toujours en lui. Et bien qu’il essaie de l’ignorer - avec succès pour l’heure - nous savons tous que cela ne durera pas. Cela ne dure jamais. Tôt ou tard, la flamme se ravive. Tôt ou tard, le brasier reprend de plus belle.

« Tu es de retour ? J’avais cru entendre que tu étais partie . T’as l’air reposé en tout cas. » Il passe le plat de ses mains sur ses cotes puis sur son ventre comme pour défroisser la blouse qu’il vient d’enfiler. Il s’empare alors de sa blouse blanche et remet son badge en place avant de finalement reposer son regard sur Joy.

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☽ début octobre 2021. Joy avait repris le travail comme si de rien était. C’était fou, en l’espace de quelques heures, elle avait repris toutes ses habitudes, et tout le monde la traitait comme si elle n’était jamais partie. La jeune femme avait stressé jusqu’à pas d’heures cette nuit appréhendant la réaction des autres sur son retour. Tout le monde avait finalement été bienveillant, elle avait maintenant le cœur léger et sa matinée s’était plutôt bien passé. Joy revenait de son périple avec une âme apaisée et cela pouvait se ressentir sur les traits de son visage. Certains démons subsistaient dans son cœur mais l’interne avait maintenant la force mentale pour aller de l’avant.

On aurait pu croire que croiser Aiden à nouveau lui ferait prendre dix pas en arrière mais cela ne fut pas le cas. À la vue de la surprise qu’elle pouvait lire sur son visage, Joy comprit qu’Aiden n’avait pas été mis au courant de son retour. Elle décida de ne pas le faire remarquer, et répondit le plus naturellement possible. « Oh, tu sais, moi, la routine … la journée banale avec l’accueil triomphant pendant les visites post-opératoires … le traditionnel vomi post-morphine. » Elle grimaça. « Je vois » Ce n’était pas le genre de choses qui lui avait manqué, c’est vrai. Aiden se pencha pour attraper une nouvelle tenue, et en se reculant, il la fixa tout en ajoutant : « Ta coupe ? » Elle pencha la tête, levant les sourcils pour attendre une quelconque réaction de sa part : « Ca te va bien. Ca change. » Elle sourit en acquiesçant doucement. « Merci. J’avais besoin de changer. » approuva-t-elle avec un simple sourire, un peu timide mais c’était déjà un bel effort. « Tu es de retour ? J’avais cru entendre que tu étais partie . T’as l’air reposé en tout cas. » « Oh tu sais… les gens partent, reviennent, tu connais ça. » répondit-elle avec un sourire quelque peu narquois – ce n’était pas méchant mais elle se souvenait d’une période où Aiden était parti sans prévenir, et était revenu de la même manière. Faut croire que Joy pouvait maintenant comprendre pour quelles raisons Aiden avait pu faire ça dans le passé. En effet, maintenant, l’interne comprenait ce besoin viscéral de partir loin sans se retourner, ce besoin fou de couper les ponts avec son quotidien pour tenter de survivre. « Mais oui, je vais mieux en effet, et toi ? » finit-elle par dire, coinçant une boîte sous son bras et contre sa hanche, elle reposait ses noisettes dans ses yeux verts, et l’espace d’une seconde, elle avait l’impression de se retrouver à l’époque où ils étaient encore ensemble, c’était presque… paisible.

Took you like a shot. Thought that I could chase you with a cold evening. Let a couple years water down how I'm feeling about you. And every time we talk. Every single word builds up to this moment. And I gotta convince myself. I don't want it even though I do. –  @Joy Petterson     

OCTOBRE 2021.
« Merci. J’avais besoin de changer. » Il acquiesce d’un simple signe de tête sans ajouter le moindre commentaire. Pas besoin d’ajouter quoique ce soit. Il comprend ce besoin urgent de changer, de se transformer, de faire table rase. Détruire pour mieux reconstruire : il connait que trop bien. Il balance sa tenue vers la poubelle réservée à cet effet pour mieux se concentrer sur la jeune femme et son retour, qui pour lui était une surprise. « Oh tu sais … les gens partent, reviennent, tu connais ça. », qu’elle réplique avec ce sourire qu’il connaît mieux que quiconque sur cette planète. Oui, les gens viennent, partent et reviennent. Il connaît. Il a lui-même fait l’expérience du départ précipité. Il a lui-même fait l’expérience de ce pas gigantesque qui vous perd, qui peut vous perdre. Il aurait pu se perdre, il s’est d’ailleurs un peu perdu. Sa mère a été son phare au milieu de cette tempête. Qui a été le phare de la jeune femme au milieu de sa tempête ? Dans une autre vie, il aurait été curieux mais pour l’heure, il est simplement ravi et soulagé de la voir ici, ainsi. Radieuse et apaisée. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. « J’en ai entendu parler, oui. Paraît que ça aide à voir plus clair. » répondit-il sans perdre son sourire. Ils se seraient sans doute sautés à la gorge quelques mois plus tôt. Ils se seraient sautés à la gorge, se seraient sans doute hurlés dessus ou mal compris. Oh oui ! Nous pouvons d’ores et déjà voir la scène. Nous sommes dans un autre univers où ils peuvent se retrouver dans la même pièce sans vouloir la mort de l’autre. Hallelujah !

« Mais oui, je vais mieux en effet, et toi ? » Croisant les bras après avoir passé une main rapide dans sa crinière châtain, il repose son attention sur ce petit bout de femme. « Moi ? » Il pose une main sur son torse pendant une demi-seconde avant de recroiser les bras sans la perdre du regard. « Ca va, ouais. Oh tiens ! J’ai même suivi ta voie et me suis trouvé un meilleur pote à quatre pattes, Cooper. » qu’il ajoute en levant un index comme si l’image de son chien vient de lui sauter à l’esprit. Oui, il s’était trouvé un chien dans un chenil. Il avait déambulé dans ce couloir pendant de longues minutes avant de poser son regard sur ce chiot peureux et silencieux. Leurs regards s’étaient croisés et Aiden était persuadé que cette boule de poil allait lui sauver la vie, quelque chose du genre. Il était persuadé qu’ensemble, ils parviendraient à surmonter n’importe quel quotidien. Quelques heures plus tard, il était assis à même le sol avec ce Cooper à côté de lui. La décision avait été rapidement prise. « Je suis à deux doigts de vouloir te montrer une photo… » finit-il par dire en glissant une main dans la poche de sa blouse alors que son autre téléphone se met à biper. Et merde.

Il sort de sa poche son téléphone pour constater que son interne l’appelle pour une intervention aux urgences. Apparemment un accident sur un chantier. « Oh … mon interne m’appelle. On m’attend aux urgences. » dit-il avant de relever la tête vers Joy. « Désolé, faut que j’y aille … » Il se dirige vers la sortie avant de se tourner vers la jeune femme.

« Ca fait plaisir de te revoir Joy. » ajoute-t-il avec le plus sincère des sourires avant de disparaître dans les couloirs de l’hôpital.

retour à la case  départ-- @AIDEN IAROSLAVTSEV  

☽ début octobre 2021. Aiden ne pouvait juger Joy sur ces derniers choix. Elle le savait, il avait fait pareil quelques mois auparavant. Elle avait donc profité de ces quelques semaines loin d’ici pour tout changer, autant physiquement que mentalement. Elle n’était pas là pour se tourmenter, et elle avait décidé d’aller de l’avant. Pour elle, il était toujours compliqué de voir Aiden quotidiennement mais elle avait pris assez de recul pour enfermer toutes ses émotions dans une boîte et être assez mature pour le tolérer à nouveau dans sa vie professionnelle. Elle lui répondit alors le plus naturellement possible, sans aucune gêne détectable. Elle était apaisée mais tous ses démons n’étaient pas terminés, elle le savait. « J’en ai entendu parler, oui. Paraît que ça aide à voir plus clair. » Elle sourit à cette remarque, elle savait bien qu’il avait compris pourquoi elle avait répondu ça. Aucune animosité derrière ses mots, seulement deux adultes qui parlent pour combler le silence. « Il paraît oui. » confirma-t-elle sans en rajouter. Elle ne lui raconterait pas sa vie, elle ne lui raconterait pas tout le parcours qu’elle avait fait ces dernières semaines pour se retrouver elle-même.

« Moi ? » Joy avait retourné la question, en espérant qu’il ne lui déballe pas qu’il était le plus heureux du monde, qu’il avait rencontré l’amour et qu’il était sur le point de se marier ou de devenir papa. Elle pouvait tolérer de le voir mais n’avait pas forcément envie de connaître sa vie privée. C’était plus facile pour elle de faire semblant. « Ca va ouais. Oh tiens ! J’ai même suivi ta voie et me suis trouvé un meilleur pote à quatre pattes, Cooper. » En voilà une nouvelle tout à fait neutre, et qu’elle pouvait facilement digérer. « Je suis à deux doigts de vouloir te montrer une photo… » Joy émit un léger rire avant de répondre : « Hope m’a sauvée. Nick a eu la meilleure idée en m’offrant ce chien. C’est vraiment une thérapie. » dit-elle, tout sourire. Hope l’avait suivie durant tout son voyage et cela avait renforcé leur lien, sans aucun doute, Joy était heureuse de l’avoir ajoutée dans sa vie.

« Oh … mon interne m’appelle. On m’attend aux urgences. – Désolée, faut que j’y aille… » « T’excuses pas, c’est notre job. » dit-elle avec un sourire poli. « Ca fait plaisir de te revoir Joy. » Elle ne répondit pas, et le suivit de près pour sortir de cette pièce avec les ustensiles qu’elle était venue chercher.