| (Mabel&Rosalie) People who say they sleep like a baby usually don’t have one |
| ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Lun 3 Jan 2022 - 1:02 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Mabel ne trouvait pas particulièrement attirante l'idée de rejoindre un groupe de First time mums. Elle n'était pas particulièrement sociable, même si elle savait faire des efforts quand elle le voulait. Elle était capable de parler à des inconnus et de passer un relativement bon moment, mais c'était quelque chose qu'elle couplait plutôt à un rendez-vous professionnel ou une soirée dans laquelle il y aurait de l'alcool. Pas vraiment quelque chose ayant à voir avec la maternité.
Et en même temps, elle était perdue dans sa maternité. Elle n'avait pas de modèles sur lesquels se reposer, pas de personne dont elle pouvait écouter les conseils. La seule mère de son entourage était la sienne, et elle avait déléguer l'éducation de ses filles à des nourrices, ce que Mabel refusait de faire.
C'était donc plutôt à contrecœur que Mabel avait rejoint le groupe dont lui avait parlé sa sage-femme, avec la promesse de pouvoir partir dès qu'elle le voudrait. L'avantage d'être une jeune mère, c'était aussi qu'on ait un petit bébé demandeur avec soi, et qu'elle pouvait toujours s'éclipser en prétextant que Rosalie avait besoin d'elle.
Elle avait quand même fait l'effort d'aller jusqu'au lieu de rendez-vous, une salle de la maternité joliment décorée. Elle regarda à peine les photographies de bébé ornant les murs, les yeux rivés sur les chaises installées en rond, lui rappelant plus un groupe d'alcooliques anonymes, comme on en voyait dans les films, qu'une réunion de jeunes mères. Peut-être justement parce qu'elle regardait trop de films...
Elle alla s'installer sur une chaise au hasard, regardant discrètement les mères déjà arrivées. L'une d'elle lui semblait très jeune, sans doute à peine sortie de l'adolescence, et Mabel dut étouffer un soupire - à cet âge, elle n'aurait pas été capable d'assumer un bébé, alors qu'elle n'arrivait même pas à savoir quelle personne elle était...
Le seul point positif qu'elle voyait à ces réunions pour le moment était qu'elles semblaient toutes au bord du burn out, déjà mortes de fatigue après ces quelques nuits sans dormir. Personne ne devait avoir assez les yeux en face de trous pour reconnaître en elle Mabel Griffiths, la mannequin connue - et ça lui permettrait peut-être de poser les mêmes questions idiotes que les autres, sans avoir trop peur qu'on ne la juge.
« Hey, Rosie chérie, promets-moi que si maman a besoin de partir, tu sauras crier très fort. Tu sais très bien le faire à la maison, quand tu as faim » chuchota-t-elle à sa fille.
Pour l'instant, Rosalie semblait loin de pleurer, calée tranquillement dans son écharpe de portage, à bailler, prête à s'endormir. Mabel l'avait nourrie juste avant de partir, ce qui lui laissait encore une bonne heure de répit avant que la faim ne la réveille à nouveau.
« Je ne sais pas qui est l'imbécile qui a dit qu'on devait dormir en même temps que son bébé, mais il devait avoir oublié qu'on avait une vie à mener en dehors » reprit-elle.
En toute honnêteté, elle était un peu jalouse de la capacité de Rosalie à se rendormir dès qu'elle était propre et avait mangé. Parce qu'elle, il lui fallait du temps pour retrouver le sommeil, si bien qu'elle avait l'impression de ne pas dormir plus de cinq minutes entre deux tétées, et le manque de sommeil lui donnait déjà l'impression de devenir folle.
©️crack in time |
| | | | (#)Mer 12 Jan 2022 - 4:47 | |
| Tu avais vérifié au moins une dizaine de fois que tu n’oubliais rien dans le sac à couche avant de te convaincre enfin de franchir le pas de la porte. Il y avait évidemment les couches, les lingettes, les habits de rechange en cas d’accident (et dieu qu’ils sont nombreux, les accidents avec un petit homme d’un mois et demi), les suces en cas de crise difficile à gérer et puis à contre-cœur, le lait en poudre, l’eau chaude et les biberons. Si ton plan de base était d’allaiter exclusivement ton garçon, les circonstances autour de sa naissance et les complications qui ont suivi ont rendu le tout bien plus compliqué que ce que tu avais imaginé. Tu n’as toujours pas abandonné l’idée, malgré les nombreuses protestations de Wyatt qui pense que tu t’acharnes à tort vu à quel point c’est difficile, autant pour toi que pour votre fils, mais têtue comme tu es, tu refuses de simplement lâcher le projet. Tu fais tout ce qu’il faut pour augmenter ta production et Gabriel s’habitue de plus en plus à prendre le sein, même s’il ne semble jamais pleinement satisfait avec seulement ça. C’était toujours aussi difficile et tu craignais d’autant plus de devoir lui donner un biberon en public, comme si tu avais peur (à tort) que l’on te juge pour simplement nourrir ton fils comme tu le peux. Tu avais d’ailleurs tenté de toutes tes forces de trouver mille et une excuses pour ne pas te rendre à ce groupe de first time mums, mais tu avais fini par céder aux nombreuses demandes de Rory et d’Haley, qui s’inquiétaient pour toi et qui jugeaient tous les deux que tu pourrais bénéficier de voir d’autres mamans vivant ses premiers mois souvent difficiles de la maternité. Même Wyatt, l’éternel anti-social, avait jugé que ce serait bon pour toi, de sortir un peu des quatre murs de son appartement.
Tes nombreuses hésitations t’auront finalement mises en retard et c’est en plein milieu des présentations que tu arrives dans la petite salle joliment décorée. Tu viens prendre place à côté d’une jeune femme blonde au visage familier, mais tu es bien trop fatiguée pour avoir ne serait-ce que l’envie de te poser davantage de questions à son sujet. C’est une infirmière qui a la charge du groupe et qui anime la discussion et pour une rare fois dans ta vie, tu écoutes bien plus que tu ne parles, en partie rassurée de voir que la transition à la maternité est difficile même pour celles qui ont eu des accouchements relativement normaux, à la limite du facile. Une femme partage sa césarienne d’urgence et les déceptions qu’elle éprouve toujours face à ça, et si c’était sans doute là ta chance de parler de toi, tu restes silencieuse, n’ayant pas la moindre envie de relater à tout un tas d’inconnues l’une des pires journées de ta vie. C’est à peine si tu suis réellement le train de conversation, ton regard posé sur Gabriel toujours profondément endormi contre toi dans son écharpe. C’est l’entente de ton surnom qui te fait relever la tête, même si tu comprends rapidement que ce n’est pas à toi que ta voisine s’adresse. « Hey Rosie chérie, promets-moi que si maman a besoin de partir, tu sauras crier très fort. Tu sais très bien le faire à la maison quand tu as faim. » Son commentaire t’arrache un léger sourire et tu reposes les yeux sur ton fils qui lui aussi, à prouver que malgré quelques problèmes de respiration à la naissance, il possède une très bonne paire de poumons et il sait comment s’en servir. « Je ne sais pas qui est l’imbécile qui a dit qu’on devait dormir en même temps que son bébé, mais il devait avoir oublier qu’on avait une vie à mener en dehors. » « Vous êtes une abonnée aux nuits blanches, vous aussi? » que tu lui demandes à voix basse, une discussion autour des sortes de couches à utiliser étant toujours en cours entre les autres mères du groupe. « Je pense que Gabriel déteste dormir, surtout la nuit. » C’est toujours lors de ces dernières que tout devient plus lourd et bien plus difficile à gérer. « Elle s’appelle Rosie? » que tu lui demandes ensuite en pointant du menton la petite fille à moitié assoupie contre elle. « C’est un joli prénom et je ne dis pas ça seulement parce que c’est mon surnom. » Un autre sourire vient étirer tes lèvres. Ils sont rares et distants entre eux, tes sourires, mais peut-être que ce n’était pas une si mauvaise idée que ça de sortir un peu, tout compte fait. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Lun 17 Jan 2022 - 0:17 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Mabel sursauta quand sa voisine commença à lui parler. Elle avait presque oublié qu'elle était au milieu d'un groupe, et pendant un court instant, elle eut peur que la nouvelle venue ne lui fasse la morale sur l'importance d'écouter et de partager ses premières semaines de maternité. (Et honnêtement, elle n'était pas sûre d'être capable de parler de son accouchement rapide bien que douloureux, après avoir entendu des femmes parler de césarienne en urgences et de bébés ayant un peu de mal à atterrir. Ce serait sans doute un peu trop vantard de sa part.)
Heureusement, l'autre mère semblait aussi motivée qu'elle par la perspective de se retrouver dans ce groupe de first time mums, et Mabel pouvait le comprendre. Se retrouver avec un enfant ne rendait pas par magie plus sociable ou capable de s'entendre avec tout le monde juste parce qu'on partageait une toute nouvelle maternité, pleine d'angoisses et de nuits hachurées.
« Je ne sais pas si c'est parce qu'ils dorment plus mal la nuit, ou parce que nous, en tant qu'adultes ayant besoin de nos heures de sommeil, on tolère moins les réveils la nuit » avoua-t-elle, souriant faiblement.
La journée, elle râlait toujours un peu quand Rosie la réveillait pendant une sieste ou réclamait alors qu'elle n'avait pas fini une tâche - que ce soit la cuisine, le ménage ou plier le linge. Mais la nuit... Mabel avait longtemps été une grosse dormeuse et devoir se lever une fois qu'elle était au chaud dans son lit était toujours un cauchemar pour elle.
« Rosie, Rosalie oui » répondit-elle ensuite, avant de sourire quand elle apprit que c'était également le prénom de l'autre maman. « Ravie que ça vous plaise ! C'est compliqué de trouver un nom pour quelqu'un qu'on a pas encore rencontré... »
Quoi que jusqu'à l'accouchement, ils hésitaient encore entre plusieurs. Rosalie avait été acté quand la sage-femme avait posé son bébé encore tout couvert de vernix sur son ventre. Ils avaient regardé son petit visage tout fripé et ses yeux clairs qui peinaient à s'ouvrir, et ils avaient choisi son prénom.
« Et je m'appelle Mabel » rajouta-t-elle, un sourire pour l'autre mère.
L'infirmière qui s'occupait du groupe lança un regard noir vers elles, ne semblant pas apprécié qu'elles soient dissipées. Mais le but du groupe était de faire connaissance avec d'autres mères pour partager ses joies et ses angoisses, et c'était exactement ce qu'elles étaient en train de faire, du point de vue de Mabel.
« J'ai l'impression de retourner à l'école, et de devoir écouter gentiment le prof sans rien pouvoir dire » soupira-t-elle.
Elle n'était déjà pas complètement convaincue du concert - pourquoi les mères devaient rejoindre ce genre de groupe alors que les pères étaient juste attendus au travail ? Son mari aussi avait droit aux changements de couche et à l'épuisement, même si c'était elle qui se levait parce qu'elle allaitait. Peut-être qu'un first time dads pourraient les aider à être plus impliqués et à avoir de nouvelles astuces pour aider les mères de leur tout nouvel enfant.
©️crack in time |
| | | | (#)Dim 30 Jan 2022 - 14:09 | |
| Ce groupe n’était peut-être pas une mauvaise idée en soi, mais tu n’avais pas l’impression que tu y trouverais ton compte. Tu avais beau avoir au moins une chose en commun avec les autres femmes dans cette pièce, tu étais persuadée que la liste des points vous reliant les unes aux autres s’arrêtait là, à ces petits humains attachés à vous qui étaient nés dans les deux derniers mois. Rien de plus. Pourtant, tu étais assise là, faisant ton possible pour ne pas t’endormir alors que tu peinais à suivre le discours de l’infirmière en charge, ton attention soudainement portée sur ta voisine qui murmurait à sa petite fille. Tu ne pus t’empêcher de sourire et d’intervenir, prise d’une soudaine envie de socialisation avec pour seule raison le fait que le bébé contre elle s’appelle Rosie. Eh, c’est une raison comme une autre après tout et puis, elle semble être aussi enthousiaste que toi à l’idée d’être ici alors pourquoi pas? C’est bien pour cette raison que tu es venue après tout, pour tenter de socialiser même si franchement, tu n’as jamais été la meilleure à te faire des amies. Oh tu es très douée pour les relations qui te seront bénéfiques, surtout dans le cadre de ta carrière, mais former des connexions pour le simple but de te faire des amies? Oui, non, ça ne te vient pas naturellement, tout ça. Pas depuis plusieurs années du moins, comme si de fréquenter principalement les cercles sociaux de ton ex-fiancé t’avaient en quelque sorte forcé à te cacher davantage derrière une carapace de complaisance que tu peinais à perdre dans cette vague de changements. « Je ne sais pas si c’est parce qu’ils dorment plus mal la nuit, ou parce que nous, en tant qu’adultes ayant besoin de nos heures de sommeil, on tolère moins les réveils la nuit. » Tu échappes un léger rire. Ni toi ni Wyatt ne semblaient bien gérer le manque de sommeil qui s’accumulait depuis la naissance de Gabriel et cela avait directement un impact sur l’ambiance environnante. Ça et les millions de non-dits entre vous, bien que ces derniers étaient loin d’avoir la priorité dans les dernières semaines. « Pour se réveiller, faudrait déjà s’endormir. Les heures éveillées sont bien plus nombreuses que les heures endormies. » que tu répliques d’une voix qui se veut légère, même si les propos sont tout ce qu’il y a de plus véridique. Partout on disait que ce n’était qu’une phase, que les six premières semaines étaient les plus difficiles et tout autre parole se voulant réconfortante, mais la vérité, c’est que tu ne trouvais pas de réconfort dans ces mots, l’impression que les nuits sans sommeil ne connaîtraient jamais de fin.
« Rosie, Rosalie oui. » Ton sourire s’élargit encore un peu plus à l’entendre. C’est la première fois que tu croises une autre Rosalie, tu n’aurais pas imaginé que ce serait une toute minuscule Rosalie non plus. « Ravie que ça vous plaise! C’est compliqué de trouver un nom pour quelqu’un qu’on a pas encore rencontré. » Tu acquiesces d’un mouvement de la tête. « C’est tout aussi difficile de s’accorder avec quelqu’un d’autre pour le dit nom. » que tu ajoutes. Pourtant, dès que tu avais pu poser les yeux sur ton fils, après ce qui te semblait à ce jour avoir été la plus longue et la plus difficile journée de ta vie, tu n’avais pas eu le moindre doute quant au fait qu’il était bel et bien ton Gabriel. « Et je m’appelle Mabel. » « Rosalie, mais tu l’avais déjà compris. » Tu secoues la tête, te sentant un peu idiote de le redire alors que tu venais tout juste de le sous-entendre en complimentant sa fille. « J’ai l’impression de retourner à l’école, et de devoir écouter gentiment le prof sans rien pouvoir dire. » « Je comprends. En fait, je suis tellement fatiguée que j’ai du mal à suivre ce qu’elle raconte. » que tu lui avoues en pouffant de rire. Valait mieux en rire maintenant, alors que tu te sentais assez légère pour le faire, tu savais que reviendrait bien vite ce sentiment lourd de vide et d’épuisement et tu n’arriverais plus à en rire. « J’avais pas vraiment envie de venir, mais tout le monde semble dire que je dois me construire un village ou je sais pas trop. » Avoir un village. Demander de l’aide. C’est ce que les médecins, les sage-femmes et les infirmières disaient, quand tu étais encore à l’hôpital, ou lors de tes suivis post-natals. Ton village, il était éparpillé, un peu brisé. Ta sœur en pleine crise d’adolescence sur le tard, ton frère en voyage, tes parents aux abonnés absents, tu ne savais même pas s’ils avaient vu une photo de leur petit-fils encore à ce jour. Mais tu ne te voyais pas non plus demander de l’aide à qui que ce soit dans cette pièce. Alors que faisais-tu vraiment là? Même toi, tu n’étais pas certaine de le savoir. « T’as l’impression de bien t’en sortir, toi? » Et peut-être que t’avais seulement besoin que quelqu’un te regarde droit dans les yeux et te disent que ce n’était pas juste toi, que de devenir mère, c’était le truc le plus éreintant et difficile qui soit. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Jeu 3 Fév 2022 - 18:42 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Mabel n'avait pas prévu de se trouver une camarade dans le groupe de soutien des mères. Honnêtement, elle s'attendait à tomber sur une petite bande de mamans considérant que leurs enfants étaient la huitième merveille du monde et la plus belle chose qui était arrivé dans leur vie. Elle était contente que Rosalie lui ressemble sur ce point, et sache pointer les désagréments de la maternité.
« Je suis jalouse quand je la repose après l'avoir allaitée, et qu'elle dort déjà... Alors que moi je vais encore tourner deux heures dans le lit et commencer à m'endormir pile quand elle voudra manger de nouveau ! »
La fatigue ne suffisait pas à la faire tomber dès que sa tête se posait sur l'oreiller. Elle restait à tourner, à se redresser dès qu'elle entendait un bruit venant du lit de Rosie, même si la majorité du temps, le bébé bougeait juste dans son sommeil... Elle était juste trop sur le qui vive pour lâcher prise.
Et apparemment, elle n'était pas la seule dans ce cas-là. La Rosalie adulte semblait avoir les mêmes soucis avec son fils, et avoir le même manque de famille et d'entourage aidant que Mabel. Et c'était rassurant de se rendre compte qu'elle n'était pas seule, surtout parce qu'elle commençait à paniquer et se dire qu'elle n'y arriverait jamais...
« Cette notion du village, ça me laisse toujours perplexe... Parce que c'est bien pour celles qui ont déjà du monde autour d'elles. Mais quand tu as personne, tu peux pas les forcer à te soutenir pendant ta grossesse ? » murmura-t-elle à Rosalie.
Elle pensait à ses parents, qui étaient toujours là quand tout était parfait mais fuyaient au moindre problème, à Maddy avec qui elle ne parlait jamais alors qu'elles avaient grandi ensemble. A Paula, qui aurait pu être là mais vivait en Europe, et à la famille de son mari qui était aussi sur un autre continent. Ils étaient censés faire quoi ? Recruter des inconnus pour être leur soutien pendant cette période si intime ?
(La réponse était surtout d'accepter de se rapprocher de son entourage. De Maddy avec qui la relation était maladroite, de Penny qui allait elle-même accueillir un bébé d'ici quelques mois, de Rhett qui faisait des efforts pour elle alors qu'il n'aimait pas les enfants... Mais Mabel était têtue, et pas toujours très douée socialement.)
« Y a des moments où ça va... » commença-t-elle avant de lever les yeux pour regarder Rosalie. « Mais la majorité du temps... Je suis en retard sur tout, la maison est dans un sale état et j'ai l'impression d'être une mère en carton. »
Pourquoi les mères, dans les films, elles savaient toujours ce que signifiaient les pleurs de leurs rejetons ? Mabel, elle était obligée de tout vérifier, un par un - la couche, l'envie de manger, les vêtements trop chauds ou trop froid, le besoin d'un câlin... Tout se ressemblait à ses oreilles, et elle semblait manquer cruellement de cet instinct maternel dont on lui parlait tout le temps. Peut-être que c'était familial, et que c'était pour ça que sa mère n'avait eu aucun mal à les confier à des nourrices pour continuer sa carrière.
« Et toi ? »
Si Rosalie répondait que tout se passait bien et était merveilleux, Mabel prenait sa fille et rentrait chez elle. Elle serait une mère nulle, mais au moins elle n'aurait personne autour d'elle pour la juger ou la faire se sentir une impostrice, pas capable de s'occuper de son propre enfant...
©️crack in time |
| | | | (#)Dim 13 Fév 2022 - 23:31 | |
| « Je suis jalouse quand je la repose après l’avoir allaité et qu’elle dort déjà… Alors que moi je vais encore tourner deux heures dans le lit et commencer à m’endormir pile quand elle voudra manger de nouveau! » Tu hoches la tête doucement, comprenant parfaitement ce à quoi la jeune mère faisait référence, même si Gabriel n’était malheureusement pas le genre de bébés à s’endormir dès qu’il avait terminé de boire la plupart du temps. « Gabriel dort mieux lorsqu’il est en contact avec son père ou moi, ça fait pas pour des nuits très reposantes. » Non, certainement pas, quand l’un ou l’autre devait tenir ou bercer le petit garçon des heures durant pour espérer un bloc de sommeil quelconque de sa part, ou simplement un peu de repos entre deux boires. Vous faisiez possible pour vous relayer la tâche au maximum pour ne pas que ce soit toujours la même personne qui passe des nuits blanches, mais même quand tu n’avais pas ton fils dans les bras, tu peinais à dormir confortablement, tes songes perturbés par les cauchemars de ton accouchement, ce que tu taisais jusqu’à maintenant, n’étant pas certaine d’être en mesure de partager un évènement si traumatisant avec une pure inconnue. « Cette notion de village, ça me laisse toujours perplexe… Parce que c’est bien pour celles qui ont déjà du monde autour d’elles. Mais quand tu as personne, tu peux pas les forcer à te soutenir pendant ta grossesse? » Tu échappes un léger rire, même si vraiment, ça n’a rien de drôle parce que tu comprends exactement, une fois encore, à quoi elle fait référence. Ce n’est pas que tu n’avais personne, des années durant, tu avais toujours été bien socialement entourés, mais tu réalisais depuis quelques mois que la grande majorité de tes relations étaient amèrement superficielles et toutes liées à ton ex-fiancé. Tu avais quelques amies, qui se comptaient sur les doigts d’une main (et encore) et ta famille était plus éparpillée, dessoudée qu’elle ne l’avait jamais été par le passé, bien qu’éternellement dysfonctionnelle. « J’imagine qu’on a pas le choix d’apprendre à se débrouiller avec le minimum dans ce cas-là. » Tu étais jalouse de toutes celles qui avaient de grands clans, toujours bien entourée d’amies prêtes à prendre le relais à la moindre complication. Ce n’était définitivement pas ton cas, quand bien même tu étais reconnaissante pour les quelques personnes autour de toi que tu savais présentes et fiables. « Y’à personne qui te prépare à quel point ça peut être isolant, la maternité. » que tu lui avoues dans un demi-souffle, une vérité que tu n’es pas particulièrement fière de partager, mais une pensée qui t’obsède depuis plusieurs semaines. Quelque chose te dit que Mabel, elle, semble comprendre comment tu te sens.
C’est sans doute pour cette raison que tu oses un peu plus lui demander comment elle vit ce grand changement. Un simple coup d’œil au travers de la salle te donnait l’impression que toutes les autres femmes étaient en plein contrôle de la situation alors que toi, tu avais l’impression de tout faire les yeux fermés, sans la moindre connaissance ou capacité en tant que parent, quand bien même tu ne voulais qu’une chose : le bien-être de ce petit garçon toujours profondément endormi contre ta poitrine. « Y’à des moments où ça va… Mais la majorité du temps… Je suis en retard sur tout, la maison est dans un sale état et j’ai l’impression d’être une mère en carton. » Tu ne devrais pas être soulagée de l’entendre et pourtant, c’est exactement le sentiment qui t’envahit alors que tu croises le regard sincère de la jeune femme à tes côtés. Soulagée de ne pas être toute seule avec ces impressions, soulagée de savoir que ce n’est pas juste toi qui se sent incapable dans ce nouveau rôle. « Et toi? » Tu soupires légèrement, baissant le regard sur le dessus de la tête de ton fils. Tu viens flatter son dos au-dessus de l’écharpe qui le garde contre toi. Oh comme tu aimerais dire que c’est la plus belle expérience qui soit, exactement comme tu te l’étais si longtemps imaginée, mais ce n’est pas le cas et tu n’as pas la foi de lui mentir, à Mabel. « J’ai pas la moindre idée de ce que je fais. » que tu souffles finalement, avant d’échapper un petit rire légèrement défaitiste. « Il y a vraiment longtemps que je rêvais du jour où je serais maman et absolument rien ne s’est passé comme je l’imaginais. » Le contexte, la manière dont tu étais tombée enceinte, la situation dans laquelle tu étais, le déroulé de ta grossesse, ton accouchement, rien n’avait eu le goût de tous tes rêves de petite fille et tu avais l’impression qu’on t’avait volé une expérience que tu n’avais pourtant qu’imaginer, qui ne t’avait jamais réellement été dû d’une quelconque manière. « Ça à l’air tellement facile pour les autres que je me demande souvent si je fais quelque chose de pas correct. » Tu ne sais pas pourquoi tu t’ouvrais ainsi à la blonde, mais tu ne perdais rien à le faire et comme tu n’étais pas certaine d’avoir envie de revenir à ce groupe, peut-être que cette rencontre serait votre première et votre dernière, alors à quoi bon tenter de retenir tout ce qui te pèse pourtant si lourdement sur les épaules au quotidien? @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Jeu 17 Fév 2022 - 23:40 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Mabel écarquilla les yeux, avant de secouer doucement la tête. La perspective de laisser dormir Rosalie contre elle était trop terrifiante. Et pourtant, elle n'était pas vraiment du genre à beaucoup bouger dans son sommeil. Mais elle avait tendance à s'enrouler dans les couettes - ce qui restait un point de brouille entre elle et son mari. Au moins, à l'idée de Rose sur son petit matelas, elle avait la certitude que la petite était installée confortablement pour dormir...
Peut-être que c'était pour ça, l'importance du village tant vanté par les sages-femmes et professionnelles de la maternité auxquelles Mabel avait fait face. Avoir autour de soi des gens qui savaient ce qu'était une maternité et pouvaient donner des conseils ou des astuces. Mais elle n'avait pas ça autour d'elle, et les personnes à qui elle faisait le plus confiance n'avaient pas encore d'enfants.
« C'est fou le nombre de personnes qui nous tournent le dos quand on dit qu'on va avoir un enfant... A croire que c'est contagieux ! »
Quoi que Mabel n'avait jamais été très entourée. Un sale caractère trop affirmée, et le fait que les gens lui préfèrent généralement sa sœur, plus douce et compréhensive. Sans compter ses déménagements entre Londres et Brisbane, et le fait que ses plus proches amis vivaient littéralement sur d'autres continents.
Un village, c'était quelques personnes proches, à qui on pouvait faire confiance. Mabel avait bien quelques personnes, mais niveau géographique, c'était pas tout à fait ça. Et l'insistance des sages-femmes sur l'importance u maillage de l'entourage ne l'aidait pas à se sentir à l'aise, elle qui n'avait pas ça.
Elle se sentait juste nulle, à manger des plats tout prêts ou à vivre avec uber eats, au milieu de montagnes de linges sales et d'un ménage non fait. Et c'était rassurant d'entendre Rosalie partager le même genre de ressenti. Cette impression de pédaler dans la semoule et de n'arriver à rien, quand toutes les autres affichaient des sourires ravis et épanouis. Au moins, elles étaient deux à avoir des difficultés, et ça consolait un peu Mabel. Si elle s'était retrouvée au milieu d'un groupe de mères heureuses et pour qui tout se passait bien, elle n'aurait sans doute pas eu le courage de rester à les écouter.
« Après, je travaille dans le monde de l'influence, et je me dis que... La plupart du temps, les gens ne montrent que les jolies images de leur journée. Le joli maquillage après mille essais et démaquillages, le joli rayon de lumière dans l'appartement mais sans montrer le bazar regroupé sur le canapé et pas rangé... »
Le mannequinat comme les réseaux sociaux étaient des mondes de faux semblants, et elle faisait elle aussi partie de ceux qui postaient les plus belles images pour faire croire que sa vie était parfaite. Parce que c'était plus simple de faire une jolie photographie avec un message donnant du courage, que de parler disputes de couple et problèmes ménagers.
« Peut-être que ces filles sont pareilles. Elles disent tout ce qui va bien, et taisent ce qui ne va pas ? »
A part quelques anecdotes négatives sur la grossesse - qui restait quand même un moment épanouissant pour la plupart d'entre elles -, toutes avaient vanté cette maternité tant attendue et si parfaite. Mabel avait déjà du mal à trouver sa grossesse épanouissante, et pourtant, elle n'avait pas eu beaucoup de symptômes, et n'avait pas du passé des mois en repos strict sur son canapé. Elle s'était juste sentie grosse, et avait détesté mettre autant de temps qu'une petite grand-mère arthritique pour s'asseoir puis se relever.
« Ça se trouve, elles savent plus comment nettoyer les régurgitations de bébé sur leur t-shirt préféré, ou ne supportent plus les conseils intempestifs de leur belle-mère ! »
Parce que les grands discours sur la parentalité, ça allait bien, mais Mabel trouvait que ça manquait de tranches de vie, de petits détails du quotidien. Des régurgitations de Rosie qui l'avaient inquiétée, avant qu'elle ne repère les signes indiquant que sa fille avait assez bu, et du fait qu'elle regardait suspicieusement toute personne avec le nez bouché, parce qu'elle avait peur de devoir gérer un rhume et des mouchages de nez au sérum physiologique chez son tout petit bébé qui lui paraissait trop fragile pour qu'on lui lave le nez à grandes eaux.
©️crack in time |
| | | | (#)Dim 6 Mar 2022 - 11:11 | |
| Ce n’était pas dans tes plans de faire du cododo avec Gabriel et il suffisait de voir la réaction de Mabel à cette mention pour que tu comprennes que ce n’est pas quelque chose qu’elle pratiquait de son côté, chose que tu pouvais parfaitement comprendre. Ce n’était pas toutes les nuits que Gabriel trouvait le chemin du lit, le but premier étant toujours de le poser dans sa couchette une fois qu’il dormait à poings fermés, mais il y avait certaines nuits où c’était tout simplement impossible et pour grappiller quelques heures de sommeil, c’était la seule solution possible. Gabriel aimait aussi beaucoup la proximité et était un adepte des siestes dans les bras ou dans le porte-bébé, il devenait de plus en plus rare et difficile de le déposer pendant la journée. Tu espérais que ce ne soit qu’une étape de son développement, que bientôt il en viendrait à vouloir plus de temps au sol, qu’il finirait à dormir de manière indépendante, mais tu tentais de voir ce temps comme étant des moments privilégiés, aidant à construire ce lien entre vous qui mettait du temps à fleurir pleinement. « C’est fou le nombre de personnes qui nous tournent le dos quand on dit qu’on va avoir un enfant… À croire que c’est contagieux. » La remarque te fait sourire, tu te retiens bien de lui dire que c’est pire encore quand on annonce que l’on va avoir un enfant avec son amant et non pas avec son ex-fiancé., ta famille n’ayant évidemment pas été impressionnée le moins du monde par ce revirement de situation. « Je viens d’une famille nombreuse et j’ai toujours cru que j’aurais leur soutien au moment venu, mais c’est pas exactement comme ça que ça s’est passé… » Et si tu leur en voulais, à tes parents et à ton grand frère surtout, tu ne pouvais t’empêcher de porter le blâme du bordel autour de toi.
« Après je travaille dans le monde de l’influence, et je me dis que… La plupart du temps, les gens ne montrent que les jolies images de leur journée. Le joli maquillage après milles essais et démaquillages, le joli rayon de lumière de l’appartement mais sans montrer le bazar regroupé sur le canapé et pas rangé… » Tu approuves d’un hochement de la tête. Tu étais bien trop familière avec les faux-semblants, les apparences qui se doivent d’être parfaites quand la réalité est loin de l’être. « J’ai grandi dans ce monde-là. C’est épuisant. » que tu commentes, comme si la vie en tant que nouvelle mère ne l’était pas déjà sans toute cette pression supplémentaire qui venait de part et d’autre. « Qu’est-ce que tu fais, comme boulot? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, l’impression que son visage t’était familier plus présente que jamais. « Peut-être que ces filles sont pareilles. Elles disent tout ce qui va bien, et taisent ce qui ne va pas? » « Peut-être. » Tu aimerais croire que oui, tout comme tu ne pouvais empêcher une certaine partie de toi d’être amer quant au fait que tu n’arrivais plus à jouer parfaitement la comédie, toi qui l’avais si longtemps manié à la perfection. Continuellement prisonnière entre cette envie de paraître meilleure que tout le monde et le besoin d’être enfin vraie, tout particulièrement envers toi-même. « Ça se trouve, elles savent plus comment nettoyer les régurgitations de bébé sur leur t-shirt préféré, ou ne supportent plus les conseils intempestifs de leur belle-mère. » « C’est juste moi ou il y a plus un morceau de tissu qui est à l’abri dès qu’il y a un bébé dans les environs? » que tu demandes avec un léger rire dans la voix, tes vêtements constamment tâchés de bave, de vomi ou d’un savant mélange des deux dans les grosses journées. « Ta famille toi, elle est présente ou bien t’as une belle-mère ennuyante toi aussi? » que tu lui demandes, faisant référence à son commentaire un peu plus tôt. De ton côté, on ne pouvait pas vraiment dire que tu avais une belle-mère, ni qu’elle était particulièrement présente ou ennuyante puisque tu l’avais à peine croisé depuis la naissance de Gabriel. Et encore, on ne parlait pas de l’absence totale de ta propre mère, un poids que tu portais de moins en moins bien avec chaque semaine qui passait. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Jeu 10 Mar 2022 - 18:43 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Rosalie avoua que sa famille lui avait tourné le dos après l'annonce de sa grossesse, et Mabel crispa ses doigts dans les pans de l'écharpe de portage de bébé Rosie. Elle ne pouvait pas dire que les Griffiths lui avaient tourné le dos - mais Maddy était partie sans lui parler, et ses parents avaient juste insisté pour qu'elle prenne une nourrice qui gère tous les aspects de la vie de son enfant pour elle. Pas vraiment ce qu'elle pourrait qualifié d'entourage soutenant ou de village.
« C'est dommage pour eux, mais ça te laisse aussi le temps de profiter de ton bébé sans leurs critiques ? »
C'était maladroit, mais Mabel ne savait pas vraiment comment réconforter sa camarade d'infortune. Elle-même ne s'était pas vraiment attendu à avoir un entourage présent et utile, et si elle savait que c'était plutôt rare d'avoir une telle relation avec sa famille, elle ne savait pas trop quoi dire à ceux qui se faisaient abandonner par les leurs. Ce n'était pas facile à accepter, surtout quand c'était soudain et que ça arrivait si tard dans la vie.
Elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça étrange que Rosalie et elle soient les seules à avoir de telles difficultés dans leur maternité. Tout le monde semblait avoir son village si soutenant, avec leurs jolis bébés, leurs petites galères de grossesse ou d'accouchement. Un tableau que Mabel trouvait trop propret. Mais elle-même n'avait pas l'intention de prendre la parole pour dénoncer l'absence de sa famille, et elle imaginait donc que les autres mères taisaient aussi leurs véritables problèmes.
Elle ne pouvait que faire la comparaison avec le monde de l'influence et des faux-semblants, dont elle faisait partie de son enfance. Elle avait appris très tôt à sourire pour montrer que tout allait bien, même quand la séance photo était le seul moment où elle passait du temps avec ses parents de toute la semaine.
« Je suis mannequin » répondit-elle à Rosalie - étonnée mais soulagée que cette dernière ne l'ait pas reconnue. Peu étonnant entre son vieux t-shirt et son visage non maquillé et très cerné. « Et j'ai plusieurs réseaux sociaux. »
Elle savait donc bien comment montrer le joli côté des choses - elle l'avait fait toute sa grossesse, à s'extasier sur ce bébé à venir quand intérieurement elle n'était qu'une boule d'angoisse et avait l'impression qu'elle allait tout rater avec son enfant.
« Avant, je trouvais ça étrange les photoshoot de maternité avec maman et bébé nus ou en culotte et couche. Surtout avec tous les beaux vêtements qui existent, pour parent comme pour enfant, surtout les tenues assorties. Depuis que Rosie est née, je comprends mieux pourquoi... La régurgitation sur la jolie chemise de la maman, c'est pas très photogénique ! »
Depuis la naissance de sa fille, Mabel avait échangé ses vêtements de créateurs contre des t-shits en coton qu'elle ne repassait même pas entre deux lavages. Totalement différent de la femme qu'elle était, mais ça lui permettait de sauver ses pièces préférées tout en ayant quelque chose à se mettre sur le dos !
Enfin, de toute façon, elle ne recevait personne, et n'avait donc pas à entendre de critique sur ses vêtements en sale état. Et sur les photos ou stories qu'elle publiait sur instagram, elle savait comment couper de manière à ce que personne ne voit le carnage.
« Mes parents sont pas très fans des bébés, donc ils sont pas du genre à vouloir passer chaque instant avec leur petite-fille. »
Délicate façon de dire que les enfants ne les intéressaient quand quand ils pouvaient faire gagner en popularité, et que Mabel avait fait clairement comprendre qu'il n'y aurait pas d'images de sa fille en dehors de celles qu'elle publiait elle-même. Pour le coup, ils ne lui demandaient donc même pas de photos de leur petite-fille, de ses premiers sourires ou de sa bouille adorable, et quelque part, ça arrangeait bien la mannequin.
« Et ma belle-mère est décédée d'un cancer il y a quelques mois. Elle n'a pas eu la chance de rencontrer sa petite-fille. »
Et sa belle-mère était une femme adorable, mais trop maternelle aux yeux de Mabel, qui n'avait jamais connu ça. Depuis toute petite, elle avait appris à être indépendante et vivre de son côté, au sein même de sa famille. Se retrouver avec les Livingstone, trop plein d'amour les uns pour les autres, la rendait nerveuse.
« C'est bien d'avoir un entourage présent, mais parfois, ils sont trop présents et ce n'est pas forcément mieux » reprit-elle, dans un murmure.
La mère d'Andrew aurait sans aucun doute été une excellente grand-mère, Mabel n'en doutait pas. C'était ses limites à elle qui étaient plus restreintes que celles de la majorité des gens, et qui l'empêchait souvent d'apprécier à leur juste valeur les gestes des gens autour d'elle.
« Tu as quelqu'un qui t'aide à t'occuper de Gabriel ? » demanda-t-elle à Rosalie.
Jusqu'ici, elles n'avaient pas évoqué les pères de leurs enfants. La question était donc un peu compliquée, parce que pour ce que Mabel en savait, Rosalie pouvait être mère célibataire ou avoir des relations compliquées avec son conjoint...
©️crack in time |
| | | | (#)Mar 22 Mar 2022 - 11:23 | |
| « C’est dommage pour eux, mais ça te laisse aussi le temps de profiter de ton bébé sans leurs critiques? » C’était une façon de voir les choses, bien sûr. Oui, tu pouvais profiter pleinement de Gabriel sans la pression constante que tes parents avaient l’habitude de mettre sur toi, mais le problème, c’est que tu étais tellement habituée que tu te la mettais toute seule sur tes épaules, cette pression. Tu aurais aimé être une mère parfaite dès les premiers instants et force était d’admettre que ce n’était pas le cas et que tu peinais à réajuster ta vision de ce que devait être la maternité, du rôle que tu devais tenir et de cette relation rêvée que tu n’avais toujours pas correctement établi avec ton fils. Le soutien de tes proches, même maladroit, te semblait mieux que leur absence, mais tu te contentas de rester silencieuse à la remarque de Mabel, te concentrant plutôt à essayer de comprendre pourquoi elle te semblait si familière tout en étant certaine de ne pas la connaître. « Je suis mannequin. Et j’ai plusieurs réseaux sociaux. » Tu hoches la tête doucement, des images plus précises de la jeune femme te revenant en tête. « Je me disais bien que ton visage me disait quelque chose. Je pensais que le manque de sommeil était en train de me faire oublier des choses. » que tu lui relates avec un léger rire. Tu ne doutais pas le moins du monde que le manque de sommeil était en train d’affecter tes capacités à penser clairement, mais au moins, tu n’étais pas complètement en train de perdre la tête à t’imaginer la connaître sans pouvoir te l’expliquer.
« Avant, je trouvais ça étrange les photoshoot de maternité avec maman et bébé nus ou en culotte et couche. Surtout avec tous les beaux vêtements qui existent, pour parent comme pour enfant, surtout les tenues assorties. Depuis que Rosie est née, je comprends mieux pourquoi… La régurgitation sur la jolie chemise de la maman, c’est pas très photogénique. » « Parfois je me demande même pourquoi je perds du temps à lui mettre pleins de jolis habits, ils se retrouvent tous tâchés en moins de 10 minutes, souvent c’est à peine si j’ai le temps de le prendre en photo. » La quantité de lavage qui s’accumulait à tous les jours était astronomique et la plupart du temps quand tu savais que vous n’alliez pas sortir de l’appartement, tu ne t’entêtais plus à lui mettre des petits ensembles fancy, surtout pas avec la chaleur de ce mois de janvier des plus étouffants. « On a pas fait de photoshoot de maternité, j’avoue que je me demande parfois si je suis pas passée à côté de quelque chose d’important… » Ton téléphone débordait de photos de Gabriel, mais tu apparaissais sur bien peu. Il faut dire que tout s’était tellement bousculé, de sa naissance prématurée jusqu’aux complications autant pour lui que pour toi, une fois que vous étiez rentrés à la maison, tu avais mis du temps à laisser quiconque s’approcher alors t’imaginer en plein photoshoot au milieu de cette tempête de vulnérabilité? Non, tu n’avais pas pu et pourtant, tu éprouvais un petit pincement à simplement y penser.
« Mes parents sont pas très fans des bébés, donc ils sont pas du genre à vouloir passer chaque instant avec leur petite-fille. » Tu fais une légère moue. Ta mère n’était pas particulièrement mauvaise avec les enfants, elle avait toujours fait preuve de beaucoup d’affection envers ton neveu et ta nièce, et tu te demandais comment elle serait avec Gabriel, si ce n’était pas de tout le reste. « Est-ce que Rosalie est leur première petite-fille? » Peut-être qu’ils ne savent pas faire. Ou peut-être qu’ils ne veulent pas faire, tout simplement. Tu es bien loin d’être dans une position optimale pour juger la famille de quiconque vu celle dans laquelle tu as grandi. « Et ma belle-mère est décédée d’un cancer il y a quelques mois. Elle n’a pas eu la chance de rencontrer sa petite-fille. » « Oh mon dieu, je suis désolée. » C’est toi qui se sentais bête désormais d’avoir fait un tel commentaire sans savoir de quoi il en retournait vraiment. « C’est bien d’avoir un entourage présent, mais parfois, ils sont trop présents et ce n’est pas forcément mieux. » Tu hoches doucement la tête. « J’imagine que la balance idéale n’est vraiment pas facile à atteindre. » Où se trouvait vraiment la limite entre le trop et le pas assez? Une chose était certaine, ta famille et celle de Wyatt étaient toutes deux dans le pas assez, et tu étais reconnaissante tous les jours de voir le Parker s’affirmer aussi fermement dans son rôle de père. Les choses auraient pu tourner de tellement de manières différentes entre vous, mais depuis la naissance de Gabriel, vous sembliez avoir de nouveau un terrain commun et surtout le même objectif : offrir à Gabriel un environnement plus stable que ceux dans lesquels vous aviez grandi. « Tu as quelqu’un qui t’aide à t’occuper de Gabriel? » « Oui, son père est très présent. » Cette vérité-là, elle est facile à dire. « On est pas ensemble, mais on vit ensemble. » C’est compliqué serait sans doute plus juste, mais bon. Ce n’est pas quelque chose que tu t’imagines vraiment relater à la première venue alors évidemment, tu préfères te contenter de ça et retourner la question à la blonde à tes côtés. « Et toi? Tu es mariée? » que tu lui demandes, pointant l’anneau ornant sa main gauche. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Dim 27 Mar 2022 - 18:50 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Pour la première fois de sa vie, Mabel était presque gênée d'avouer qu'elle était mannequin. Elle avait conscience qu'elle renvoyait une image, pas forcément compatible avec ce que la société attendait d'une mère. Des années à boire un peu trop, faire la fête et exposer sa vie quand elle n'aurait pas dû avaient donné un portrait d'elle pas très flatteur. Pas très maternant, comme elle avait pu le voir dans certains articles depuis qu'elle avait publiquement annoncé sa grossesse.
Par bonheur, Rosalie ne semblait pas trop avoir suivie sa carrière - ou en tout cas, ne montrait pas ce qu'elle pensait de son image publique. Mabel avait déjà un bon syndrome de l'imposteur en tant que mère, elle était donc soulagée que sa nouvelle amie ne l'attaque pas sur ce point. Elle se critiquait déjà assez toute seule.
« Le manque de sommeil te fait sans doute quand même oublié des choses » répondit-elle en tentant de plaisanter, malgré sa voix sans doute un peu trop émue. « L'autre matin, je suis restée figée deux minutes devant mon téléphone sans me souvenir de mon code de déverrouillage. Mais vraiment, le trou blanc. Alors que j'ai le même depuis quinze ans, je ne peux pas l'oublier d'un coup ! »
Elle avait eu peur ce matin-là, toute seule et incapable de passer son propre écran de verrouillage. Bien sûr, ça lui était revenu le temps qu'elle prépare son café et le boive, mais il y avait eu de longues minutes de trou noir qui l'avaient presque fait paniquer. Et en même temps, ça lui était déjà arrivé pendant sa grossesse, d'oublier un rendez-vous prévu pour s'en souvenir trois jours plus tard. Comme si la priorité de son cerveau était le bébé, et que tout le superflu disparaissait de sa mémoire.
Elle découvrait tous ses aspects de la maternité, elle qui n'avait pas eu de proches enceintes avant elle. C'était souvent amusant, parfois déconcertant. Elle trouvait rassurant de découvrir qu'elle n'était pas la seule à patiner dans la semoule en devenant mère. C'était triste, bien sûr, qu'elles se retrouvent toutes les deux seules à gérer cette nouvelle situation, à faire des erreurs, et parfois juste à ne pas savoir quoi faire ou comment réagir... Elles étaient abandonnées par leurs familles respectives, mais peut-être qu'elles pourraient se raccrocher l'une à l'autre ?
« Je voulais pas en faire, au début. C'est une amie qui m'a offert les séances. Et puis je suis tombée l'autre jour sur un article de quelqu'un qui venait de perdre sa mère. Et qui racontait qu'il avait cherché des photos de sa mère avec lui ou le reste de sa fratrie, et qu'à part quelques unes floues, surtout quand ils étaient petits, il n'avait rien trouvé. Pourtant, sa mère en avait pris plein d'eux avec leur père. Et je me suis dit que... C'était important de garder ce genre de souvenirs avec nos enfants, même si la plupart du temps j'ai une tête affreuse et juste l'impression de ne pas être jolie. »
Il fallait être honnête, les semaines post-accouchement, avec son ventre un peu tombant, ses cernes sous les yeux et l'impression de ne pas avoir pris une vraie douche depuis des semaines, Mabel était loin de se sentir à son avantage. Bébé Rosalie se réveillait dès qu'elle s'éloignait un peu, ce qui avait été contraignant quand elle avait besoin d'aller aux toilettes, mais limitait aussi et surtout les temps où elle voulait prendre soin d'elle-même.
Mais elle avait pris le temps de se pomponner un peu pour la séance offerte par Paula. Elle adorait les photographies qui en étaient ressorties, d'elle les yeux dans les yeux avec Rosie, comme si rien d'autre n'existait. Des images qu'elle gardait précieusement et n'avait pas partagé sur les réseaux malgré son envie de montrer au monde combien son bébé était adorable.
Et même si elle ne reprendrait pas forcément des rendez-vous pour des séances professionnelles, se doutant que ça risquait surtout de lui remettre en mémoire les photoshoots obligatoires avec ses parents - et les rares moments où ils s'intéressaient à Maddy et elle -, elle se disait qu'elle allait être vigilante à ce qu'on la prenne en photo avec sa fille, pour des anniversaires ou des Noël. Pour se voir grandir ou vieillir ensemble, et pouvoir regarder les images dans quelques années en faisant revivre les bons moments à voix haute.
Elle idéalisait peut-être un peu les choses, elle qui n'avait pas vécu ce genre de moments avec ses parents. Les photos étaient là pour montrer la famille Griffiths sous son jour idéal, mais pas de preuves de véritables moments en famille.
« Oui, Rosie est leur première petite fille. Il n'y a que ma sœur et moi, et elle n'a pas d'enfants. Juste un chat, je crois. »
Il lui semblait avoir entendu Maddy parler de sa bestiole poilue, mais Mabel n'étant pas une grande amoureuse des animaux, elle n'avait jamais vraiment cherché à en savoir plus. Ce n'était pas non plus comme si les deux sœurs se parlaient vraiment. L'annonce de sa grossesse les avait encore plus éloignées, sans que Mabel ne comprenne vraiment pourquoi.
Les organisations familiales étaient de toute façon toujours compliquées, de l'avis de la mannequin. Sans doute parce qu'elle avait grandi dans une famille dans laquelle personne ne se parlait. Et ce n'était pas l'explication rapide de Rosalie sur son "couple" qui allait la convaincre du contraire !
« L'important, c'est que ça fonctionne pour vous » dit-elle juste, essayant de compatir. « Je suis mariée, et je me dis que si on était pas deux, ce serait infiniment galère de s'occuper de Rosie. Je ne pense pas qu'elle soit particulièrement terrible pour un bébé, mais la fatigue est terrible... Il m'aide à pouvoir me reposer, en prenant le relais. »
Et ils étaient riches, donc n'avaient pas à s'inquiéter de comment finir le mois. Elle n'osait pas imaginer l'aventure de la maternité en étant mère célibataire et en devant s'assurer de garder un travail pour payer loyer et courses... Elle n'était pas sûre d'en être capable, alors qu'elle avait déjà l'impression de crouler sous les nouvelles tâches.
« Je pensais pas qu'avoir un enfant, ça changeait autant la vie, l'organisation de ses journées... Je me disais que c'était juste un truc à faire en plus dans la journée. Et j'étais pas du tout préparée à ce raz-de-marée... »
Elle était égoïste, avant. Elle ne s'attendait pas à réussir à prioriser autant Rosalie, à braver son propre inconfort pour s'assurer que sa fille allait bien, elle qui était habituée à surtout se privilégier elle-même.
« Tu regrettes ta vie avant d'avoir des enfants ? »
Si Rosalie vivait avec le père de son enfant sans qu'ils ne soient ensemble, ça devait compliquer les choses. Enfin, ça dépendait aussi de leurs relations avant l'arrivée de Gabriel - étaient-ils en couple, ou juste des amants occasionnels ? Elle n'osait pas poser la question, se disant que c'était trop intime.
©️crack in time |
| | | | (#)Jeu 14 Avr 2022 - 14:26 | |
| « Le manque de sommeil te fait sans doute quand même oublié des choses. L’autre matin, je suis restée figée devant mon téléphone sans me souvenir de mon code de déverrouillage. Alors que j’ai le même depuis quinze ans, je ne peux pas l’oublier d’un coup! » Tu échappes un rire face à l’anecdote de Mabel. Tu ne doutais pas un seul instant que le manque de sommeil était en train de jouer avec tes facultés cognitives. Même avant, quand tu étais encore enceinte de Gabriel, tu avais l’impression que ton cerveau était en train de se transformer en bouilli et cette sensation ne s’était qu’accentuée depuis, avec le sentiment que tu étais toujours en train d’oublier quelque chose ou bien les tâches les plus simples étant devenues bien plus compliquées à effectuer. Le simple fait de tenir une conversation qui fait du sens te semblait parfois être une tâche des plus ardues. « Je sais pas toi, mais j’ai l’impression que les connexions là-haut se font moins facilement depuis la grossesse. » que tu renchéris en pointant ta tête, un nouveau rire filant d’entre tes lèvres. Tu te reconnaissais dans les anecdotes de la blonde, peut-être était-ce pour cette raison que tu te sentais plus à l’aise de te confier à elle, même sur les points les insignifiants, ces petits changements depuis que tu étais devenue mère. Tu lui avoues des petits morceaux, triviaux à la base, et puis un peu plus personnel, t’ouvrant à cette idée que peut-être tu n’avais pas à craindre le jugement de tout un chacun. « Je voulais pas en faire, au début. C’est une amie qui m’a offert les séances. Et puis je suis tombée l’autre jour sur un article de quelqu’un qui venait de perdre sa mère. Et qui racontait qu’il avait cherché des photos de sa mère avec lui ou le reste de sa fratrie, et qu’à part quelques-unes floues, surtout quand ils étaient petits, il n’avait rien trouvé. Pourtant, sa mère en avait pris plein d’eux avec leur père. Et je me suis dit que… C’était important de garder ce genre de souvenirs avec nos enfants, même si la plupart du temps j’ai une tête affreuse et l’impression de ne pas être jolie. » « Je pense que c’est impossible pour toi de ne pas être jolie. » que tu répliques aussitôt, toi-même surprise par la candeur de ce compliment échappé sans aucune retenue. Mabel était une belle femme, même avec son air fatigué et sans tout le maquillage qu’elle devait normalement porter sur les couvertures des magazines. Tu entends toutefois que le temps est précieux et que tu ne devrais pas te poser autant de questions lorsqu’il est question de capturer les moments, autant ceux de toi avec ton fils, mais avec Wyatt aussi, cette image de votre famille, aussi atypique soit-elle. « Tu as les photos? » que tu lui demandes, curieuse de voir le résultat de cette fameuse séance, si elle se sent à l’aise évidemment de les partager avec toi.
« Oui, Rosie est leur première petite-fille. Il n’y a que ma sœur et moi, et elle n’a pas d’enfants. Juste un chat, je crois. » Tu avais toujours jalousé les petites familles, bien qu’attaché à chacun de tes frères et de tes sœurs, à ta manière, d’un amour qui ne transparaît pas toujours de la meilleure façon, de celui qui est clairement entaché présentement avec tout ce qui s’est passé, mais présent néanmoins. « Je suis la deuxième enfant de cinq, et Gabriel n’est pas le premier petit-enfant. » que tu lui relates à ton tour. « Mais mes parents ne l’ont toujours pas rencontré. C’est tendu avec eux depuis plusieurs mois maintenant. » Presque un an, vraiment, et tu ne réalisais toujours pas à quel point le temps semblait t’échapper depuis le jour où la vérité avait éclaté, que tu avais laissé Lachlan et que tu étais tombée enceinte de Wyatt. Une histoire des plus rocambolesques dans laquelle tu n’allais certainement pas plonger dès la première conversation avec Mabel, bien que tu ne pusses t’empêcher de laisser sous-entendre le degré de complexité existant entre le père de Gabriel et toi. « L’important, c’est que ça fonctionne pour vous. » « On essaye. » C’est encore un peu bancal, mais vous faites au mieux, pour votre fils. « Je suis mariée, et je me dis que si on était pas deux, ce serait infiniment galère pour s’occuper de Rosie. Je ne pense pas qu’elle soit particulièrement terrible pour un bébé, mais la fatigue est terrible… Il m’aide à pouvoir me reposer, en prenant le relais. » Tu hoches doucement la tête, bien d’accord avec elle que gérer un nouveau-né seul doit être une tâche des plus ardues. « Il n’a pas l’air comme ça, mais je dirais que Gabriel est plutôt terrible lui. » Si tu le dis avec une touche d’humour dans la voix, tu le penses sincèrement. Il pleure beaucoup, n’aime pas dormir seul, n’aime pas être déposer et demande de l’attention en permanence, chose que tu peines toujours à lui donner, surtout lors de ces journées où tout te paraît difficilement surmontable et que tu te sens complètement incompétente dans ton rôle de mère. « Je pensais pas qu’avoir un enfant, ça changeait autant la vie, l’organisation de ses journées… Je me disais que c’était juste un truc à faire en plus dans la journée. Et j’étais pas du tout préparée à ce raz-de-marée… » « Je pensais pas moi non plus qu’il deviendrait le seul truc que je fais dans ma journée. Et que j’aurais constamment l’impression de tout faire et de rien faire à la fois. » Tu baisses les yeux sur ton fils que tu sens bouger légèrement dans le porte-bébé, son petit visage tournant d’un côté et de l’autre alors qu’il semble être quelque part entre le sommeil et l’éveil. « Tu regrettes ta vie avant d’avoir des enfants? » Tu relèves les yeux vers Mabel, légèrement surprise par la question. Tu hésites pendant ce qui te semble être d’éternelles secondes, le doute persistant dans ton esprit, prisonnière de cette dépression post-partum que tu peines à combattre, encore plus à admettre venant mettre à mal cette envie qui date pourtant de devenir mère. « Pas vraiment, non. » que tu finis par répondre en te râclant la gorge. « Je vivais une vie complètement différente, avant de tomber enceinte. Je pensais que j’étais heureuse dans ce rôle que je me donnais, mais cette grossesse m’a permise de mettre les choses en perspective et de réaliser ce que je voulais vraiment. » Et ce n’était pas la vie que tu avais avec Lachlan, ce n’était pas la popularité ou une place de choix dans la grande société, non. « Je trouve ça très difficile, et pourtant je ne changerais rien. » De la présence de Wyatt et de Gabriel dans ta vie. L’accouchement chaotique et tout ce qui a suivi par contre, tu ferais bien sans, mais c’est un sujet dans lequel tu n’as pas envie de plonger. Pas tout de suite, du moins. « Et toi? » Tu lui retournes la question, te demandant à quel point elle peine à se faire à son nouveau rôle. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Mar 19 Avr 2022 - 16:33 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
C'était rassurant de ne pas être la seule à avoir l'impression de vivre dans un brouillard amnésiant ces derniers mois. Mabel avait même eu l'impression qu'elle devenait folle, à oublier des rendez-vous importants ou des détails qui n'avaient pas changé depuis des années mais qui d'un coup lui échappaient... Elle avait vu sur plusieurs forums que c'était assez normal, ce qui ne l'avait qu'à moitié rassuré. Parler à quelqu'un qui expérimentait la même chose rendait la situation plus acceptable.
« Clairement, je pense qu'on laisse une partie de nos neurones à nos enfants... Je suis pas totalement persuadée qu'elle ait pris la meilleure partie » assura-t-elle à Rosalie.
Sa mémoire était devenue floue depuis la naissance de son bébé, Mabel se rappelant de beaucoup de détails concernant sa fille - la façon dont elle plissait le nez en se réveillant, et ses petits poings qui s'ouvraient et se fermaient quand elle commençait à avoir faim -, mais les gens qui étaient venus la voir, ce qu'elle avait mangé ces dernières semaines ou les rendez-vous qu'elle devait prendre dans les semaines à venir lui passaient littéralement au-dessus.
Elle qui avait toujours été obsédée par le travail ne s'inquiétait même pas de rater des rendez-vous importants. Bien sûr, tous ses collaborateurs savaient pour la naissance de Rosie et son congé maternité. Et honnêtement, elle savait qu'elle reprendrait rapidement, parce qu'elle avait beau adorer passer chaque instant aux côtés de son bébé, elle n'était pas sûre d'apprécier à long terme d'être coupée du reste du monde. Mais pour le moment, ça lui allait. Il lui fallait de toute façon retrouver la ligne avant de reprendre le mannequinat, parce que comparée à sa silhouette habituelle, Mabel avait toujours du mal à accepter les changements de son corps. Et le compliment de Rosalie, venant pourtant du fond du cœur, ne suffisait pas vraiment à la rassurer - notamment parce que les troubles alimentaires dont elle avait souffert pendant des années n'étaient jamais loin, malgré tous ses efforts.
Elle avait quand même fait l'effort de prendre des photos de sa grossesse puis avec bébé Rosie, autant pour graver ces scènes dans sa mémoire que pour laisser des souvenirs à sa fille. Quand Rosalie posa donc la question, Mabel s'empressa de sortir son téléphone de sa poche, tapotant rapidement dessus jusqu'à retrouver les photos de la séance mère-fille.
« On n'en a fait qu'une depuis la naissance de Rose, mais la photographe est vraiment douée ! »
Elle tendit son écran vers sa camarade, montrant quelques photos d'elle et Rosalie, les yeux dans les yeux. La photographe avait réussi à se faire oublier et à capter des moments d'intimité entre mère et fille, donnant des images pleines d'émotions. Mabel, plutôt habituée aux shootings de mode, ne s'était pas attendue à paraître si expressive quand elle interagissait avec Rosie, mais voir les sourires qu'elle pouvait avoir quand elle parlait à son bébé lui avait donné les larmes aux yeux.
Revoir ces photos lui faisait aussi oublier les nuits hachées, la fatigue, les disputes, les couches sales. Il y avait ce petit bébé, qui avait grandi dans son ventre et dont elle devait dorénavant s'occuper. Un petit être qui serait rapidement indépendant mais qui pour l'instant avait besoin de toute l'attention de ses parents. Encore une fois, Rosalie et elle semblaient tomber d'accord sur le fait que devenir mères avait été un raz-de-marée dans leurs vies quotidiennes, leur faisant repenser leurs priorités. L'une comme l'autre ne s'y étaient pas attendu, sans doute parce qu'elles n'étaient pas proches de leurs familles respectives et étaient les premières de leur entourage à avoir un enfant.
Etonnament, Rosalie semblait avoir trouvé son rôle en devenant mère, pourtant. Elle semblait trouvé la maternité compliquée et pleine d'obstacle, mais y trouvait malgré tout sa place, une certitude que Mabel lui enviait un peu.
« J'adore rencontrer cette petite humaine et apprendre à la découvrir. Et c'est prenant, et intéressant mais... »
Elle se coupa, se mordillant la lèvre en réfléchissant à comment formuler au mieux son idée.
« J'ai toujours cette angoisse qui me dit que je vais tout rater. Que je vais être comme mes parents et qu'elle va finir avec plein de problèmes et en me détestant... »
Mabel inspira puis souffla doucement, essayant de lutter contre l'anxiété qui perçait déjà en elle, rien qu'à l'idée de toutes les manières dont elle pouvait, en tant que mère, gâcher le futur de sa fille.
« Je veux le meilleur pour elle, mais je ne suis pas ce qu'elle peut avoir de mieux » lâcha-t-elle dans un murmure, même pas sûre que Rosalie puisse l'entendre.
©️crack in time |
| | | | (#)Jeu 5 Mai 2022 - 14:49 | |
| « Clairement, je pense qu’on laisse une partie de nos neurones à nos enfants… Je suis pas totalement persuadée qu’elle ait pris la meilleure partie. » Tu échappes un rire un peu plus bruyant cette fois, ce qui te vaut un regard noir de la part de l’infirmière qui est en charge du groupe puisque de toute évidence, Mabel et toi ne suivez plus la conversation principale depuis un moment déjà. Mais n’était-ce pas là le but premier de ces rencontres de toute façon? De trouver quelqu’un avec qui il est plus facile de discuter, se consoler autant que possible sur le fait que la maternité n’a rien d’aussi glamour ou valorisant que l’on peut se l’imaginer en grandissant? Peut-être que vous étiez en train de manquer des conseils essentiels sur l’endormissement de vos terreurs, ou peut-être bien que ce n’était que du blabla auquel tu n’étais pas capable d’accorder la moindre importance de toute façon alors qu’au contraire, la conversation avec la jeune mannequin te faisait du bien, même si certains aspects pouvaient être plus difficiles à aborder ou à admettre. Tu observes Mabel sortir son téléphone et aller chercher les photos de cette fameuse séance photo en question avant de tourner légèrement l’appareil dans ta direction. « On n’en a fait qu’une depuis la naissance de Rose, mais la photographe est vraiment douée! » Tu prends le temps d’observer les détails de la photo avant de te perdre dans la contemplation des visages de mère et fille, si près l’un de l’autre, un regard d’amour des plus évidents sur celui de Mabel. « Les photos sont vraiment magnifiques. » Et tu regrettes de ne pas t’être laissé convaincre quand Gabriel était plus petit, d’avoir ses souvenirs qui ne tariront jamais pour venir contrebalancer les horribles images qui te sont restées de ce jour pourtant spécial qu’est sa naissance. « Tu penses pouvoir me donner les contacts de ta photographe? » Peut-être n’était-il pas vraiment trop tard pour rectifier le tir, tout compte fait.
Tu ne pensais pas que tu serais en mesure de t’ouvrir aussi sincèrement sur tes vrais ressentis vis-à-vis de la maternité, mais tu penses chacun des mots que tu offres à Mabel, même si ces derniers sont teintés d’une réserve qu’elle saura lire, mais dont elle ne pourra pas vraiment comprendre les nuances. Peut-être bien que c’est là que repose toute la beauté de pouvoir parler à quelqu’un qui comprend, il n’est pas nécessaire de rentrer dans les moindres détails pour savoir exactement de quoi l’autre parle, pour pouvoir faire preuve d’empathie et de soutien. « J’adore rencontrer cette petite humaine et apprendre à la découvrir. Et c’est prenant et intéressant mais… J’ai toujours cette angoisse qui me dit que je vais tout rater. Que je vais être comme mes parents et qu’elle va finir avec plein de problèmes et en me détestant. » Tu restes figée quelques secondes, ayant l’impression de t’entendre parler tant le discours tenu par la jeune femme t’est familier. Ce sont les mêmes peurs que tu entretiens depuis le jour où tu as appris pour ta grossesse, parfaitement étalées dans des mots que tu n’aurais peut-être jamais osé émettre à voix haute. « Je veux le meilleur pour elle, mais je ne suis pas ce qu’elle peut avoir de mieux. » Tu secoues doucement la tête de gauche à droite. Tu ne connais pas assez la jeune femme à tes côtés pour pouvoir lui jurer sans l’ombre d’un doute que ce n’est pas le cas, et même avec quelqu’un que tu connais bien, ce ne sont sûrement pas des mots qui te viendrait naturellement. Mais tu espères quand même pouvoir lui offrir ne serait-ce que le réconfort d’être comprise au sein de cette crainte qui peut être des plus traîtres et des plus épuisantes. « J’ai lu quelque part que le simple fait de s’inquiéter d’être une mauvaise mère indiquait qu’on ne l’était pas. » Et peut-être qu’elle saura comprendre entre les lignes que toi aussi, tu le penses bien trop souvent. « Une mauvaise mère ne s’inquiète pas de ces choses-là. » Du moins, c’est ce dont tu essayes de te convaincre, quand tu te perds un peu trop loin dans tes pensées noires. « Le mieux qu’on puisse faire, c’est apprendre des erreurs de nos parents et faire de notre mieux pour ne pas suivre le même chemin qu’eux. » Et de pouvoir le dire comme ça à voix haute, même si c’est à quelqu’un qui ne connaît absolument rien à ton historique familial, ça te réconforte un peu sur les décisions que tu as prises jusqu’à maintenant, celle de vouloir protéger et te protéger aussi de l’environnement trop souvent toxique que peut être ta famille. Contre toi, tu sens Gabriel qui commence à bouger légèrement, t’indiquant qu’il est sur le point de se réveiller. Au même moment, tu réalises que l’infirmière est en train de conclure ce que tu devines être le dernier sujet de conversation de la session, rappelant les détails de la prochaine ainsi que l’heure du prochain rendez-vous. Ton regard croise une dernière fois celui de Mabel avant que toute ton attention ne soit tournée vers un Gabriel qui passe bien rapidement de profondément endormi à complètement réveillé et affamé, usant de sa voix nouvellement découverte pour laisser savoir à toutes les mamans encore présentes dans la pièce qu’il est bel et bien là. @Mabel Griffiths |
| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Dim 8 Mai 2022 - 22:51 | |
| People who say they sleep like a baby usually don’t have one ft @Rosalie Craine
I'll be there for you ; no matter what you do ; I will promise you that I'll love you ; I'll be there for you ; in times of worry ; sometimes the world may feel like it's falling down ; no need to worry I'll be there for you ∆ Led Apple, I'll be there for you
Le regard pesant de l'infirmière animant le groupe rappela à Mabel qu'elle n'était pas juste avec Rosalie. Le bénéfice du groupe de paroles était de se faire des connaissances parmi d'autres jeunes mères, mais aussi d'avoir des conseils sur la maternité, prodigués par une professionnelle. Mabel avait au moins l'impression d'avoir rempli la première part du contrat - elle n'aurait jamais pensé pouvoir rencontrer quelqu'un ayant la même vision qu'elle de la maternité. La seconde était compromise, puisqu'elle n'avait rien écouté des discours de l'infirmière. Mais les conseils globaux, elle avait appris à s'en méfier, quand elle pouvait lire tout et son contraire sur le net ou dans les livres de maternité...
C'était plus agréable de montrer à Rosalie son shooting de maternité, mère et fille parfaitement mises en valeur par Maxine. Mabel avait eu du mal à accepter de se laisser aller, elle qui était trop habituée au contrôle total qu'on lui demandait dans les shootings de mode. Mais Maxine avait su les mettre à l'aise, laissant de magnifiques photos en souvenir, Mabel ayant déjà du mal à se souvenir de combien sa fille était petite, à quelques jours de vie.
« La photographe est douée ! J'ai adorée passer derrière son objectif, et elle a su capturer les bouilles les plus mignonnes de Rosie » vanta-t-elle, tout en essayant de retrouver les coordonnées de la jeune femme en question.
Rosalie semblait elle aussi avoir du mal à vivre sa maternité. Ses raisons étaient sans doute différentes de celle de Mabel, mais le résultat était le même : elles avaient toutes les deux du mal à accepter ce nouveau statut, et à savoir quoi faire avec leurs bébés. Peut-être que cette séance pourrait faire du bien à Rosalie, lui permettre d'avoir une preuve de cette maternité, de ces regards complices ou plein d'amour qu'elle lançait à son fils, encore endormi.
Le fait d'être deux dans le même bateau aidait, aussi. A voix basse, dans un recoin de cette petite pièce de l'hôpital, assise à côté d'une presque inconnue, Mabel arrivait beaucoup mieux à exprimer ses angoisses, cette peur de ressembler à ses parents, que devant ses amis ou Maddy. Elle retrouvait un peu de cette vulnérabilité ressentie sur la table d'accouchement, dans la douleur et la sueur, avec beaucoup trop de soignants à regarder ce qu'il se passait entre ses jambes. Là, c'était son cœur qu'elle mettait à nu, et si Rosalie ne disait pas exactement qu'elle vivait la même chose, elle le lui montrait pourtant avec ses signes de tête, et ses réponses, qui pouvaient sembler vagues mais répondaient précisément aux inquiétudes soulevées par Mabel.
« Historiquement, je n'ai jamais été douée pour apprendre de mes erreurs » reprit-elle quand même, tout bas pour éviter que sa voix ne tremble trop.
Le bruit des au revoir autour d'elles et les pleurs de faim de Gabriel achevèrent de cacher son trouble, et Mabel s'empressa de noter la date et l'heure du prochain rendez-vous du groupe sur son téléphone, histoire d'être sûre de ne pas l'oublier.
©️crack in time |
| | | | | | | | (Mabel&Rosalie) People who say they sleep like a baby usually don’t have one |
|
| |