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 throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1

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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyLun 3 Jan 2022 - 16:19

« Juuuuuuleeeees. » La main du petit neveu d'Hassan haut comme trois pommes attrape la tienne pour te tirer jusqu'au premier stand de jeux qu'il voit. Visiblement, il a repéré un truc qui lui plaisait. « C'est Marcuuuuus!!! » Qui a dit que les petits garçons n'avaient pas de voix aiguës ? Sous l'excitation, tu peux leur jurer que ça fait aussi mal aux oreilles que les cris d'une petite fille. Bon, Marcus. Qui c'est Marcus ? Il te pointe avec insistance un espèce de dalmatien pompier en peluche accroché sur le mur. Ah, oui, tu vois, cette espèce de série avec des chiens qui sauve le monde. Anabel les a tous demandés à ses anniversaires lorsqu'elle avait le même âge que lui ou presque. Disons que c'est un peu loin dans tes souvenirs, mais il faut croire que ça fait encore autant fureur que cinq années auparavant. « Hmmmm. » Tu fouilles dans ton porte-monnaie pour voir à quel point tu peux te ruiner pour tenter de gagner cette peluche. Tu doutes un peu en tes capacités. C'est toi qui perds toujours dans les jeux de dards, informations que tu vas garder pour toi. Parce que, oh oui, bien sûr, il a choisi la plus énorme, celle qui demande une partie parfaite pour l'avoir. Paraît que c'est truqué ces jeux là. Tu peux pas dire, mais ce ne serait pas si surprenant. Ils sont là pour gagner leur croûte comme tout le monde. Tu risques donc de te ruiner sans jamais réussir. Enfin, il n'aura qu'à choisir un autre prix selon tes talents. Il y a sûrement un Marcus plus petit hm ? « Dis-oui, dis-oui, dis-oui. » Il saute sur place d'excitation. Difficile de lui dire non. De toute façon, c'est à ça que servent les oncles et les tantes : à dire oui à tous leurs caprices. Ce n'est pas ton neveu, mais c'est tout comme pour la journée - quoi qu'il a plus l'air de vouloir que tu sois son amoureuse que sa tante.

« Tu sais que je suis venue que pour la barbe à papa. Pas pour me faire humilier à un jeu de fléchettes. » que tu plaisantes lorsque Hassan arrive à votre hauteur, les deux autres ne doivent pas être très loin. Ils ont la chance de pouvoir faire tous les manèges sans la présence d'un adulte - ou c'est vous qui avez de la chance ? Franchement après le premier qu'ils t'ont vendu comme super chill et que tu te demandes encore comment tu as fait pour garder ton déjeuner dedans et non dehors, tu préfères nettement les regarder que participer. Ces petits jeux, c'est assez de sensation forte pour toi. Tu sors finalement un billet de vingt dollars que tu poses sur la table. C'est dix dollars la partie. Une pour toi et une pour Hassan donc. C'est sûrement moins cher de payer directement la peluche, mais bon, c'est pas comme ça que ça fonctionne malheureusement. « Tu crois que c'est moi ou Hassan qui va gagner ? » que tu demandes au garçon. Oh le dilemme se lit dans ses yeux qui se promènent de nombreuses fois entre vous deux. « C'est tonton! » qu'il s'exclame en désignant son oncle du doigt. Bon, quand vient le temps de remporter une peluche, tu n'es déjà plus sa préférée. C'est qu'il y tient vraiment à l'avoir son chien pompier. C'est qu'il est pas fou le gamin. Les chances que tu fasses une partie parfaite sont très minces. « Wow! Vraiment aucune confiance, je suis blessée. » que tu ajoutes en riant doucement. Tu ramasses tes cinq fléchettes, en pousse cinq autres vers Hassan. « T'es prêt ? » que tu demandes à ton ami en lui adressant un clin d'œil complice. Et un, deux, trois….

que le meilleur gagne:

@hassan jaafari throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 2523491165
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throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 HlIQNBi Présent
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyLun 3 Jan 2022 - 16:19

Le membre 'Juliet Rhodes' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé action' :
throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 AAO1L5H
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyVen 28 Jan 2022 - 1:39

Cela durerait le temps que cela durerait, l’adolescence était en cela toujours une période où les cartes se redistribuaient pour lancer une nouvelle partie (basculant au passage du niveau difficile au niveau extrême), mais pour l’heure Ava et Mehdi suivaient les traces de leur père et de leur oncle en ce qu’ils n’avaient aucun mal à s’entendre. Ils se chamaillaient bien de temps en temps, comme tous les frères et sœurs, mais si la naissance du petit dernier avait d’abord été un peu difficile à digérer pour le désormais second de la fratrie, cette arrivée avait paradoxalement resserré les liens entre le petit garçon et son aînée. C’était aussi assurément un plaisir pour leur oncle de ne pas perdre cinquante pour cent du temps qu’il passait avec eux à les empêcher de se chiffonner, comme il le voyait si souvent dans les fratries qui passaient par le club de rugby de Logan City, et lorsqu’il s’était agi pour les deux enfants de se mettre d’accord pour le traîner jusqu’au “Shockwave” il n’avait pas eu d’autre choix que celui de l’abdication, laissant momentanément le petit dernier aux bons soins de Juliet. Entre baby-sitter Reda ou faire faire des cabrioles à son estomac, la jeune femme semblait avoir une préférence pour la première option ; Et en fan de sensations fortes, Hassan était quant à lui bien trop heureux qu’Ava et Medhi aient désormais atteint la taille réglementaire pour tester ce genre d’attractions qui pullulaient à Dreamworld.

Pas impressionnés pour deux sous, quoique Mehdi avait semblé un peu pâle en redescendant de l’attraction malgré sa volonté de bomber le torse pour faire croire que tout allait bien, les deux garnements s’étaient enthousiasmés en repassant devant l’attraction Puss in Boots « On peut refaire un tour ici, dis ? » Le tirant par la main comme pour tenter de le faire céder, le frère avait cherché l’approbation de sa soeur pour qu’elle appuie sa proposition, et l’oncle finalement avait cédé en riant « Et si vous alliez faire un tour pendant que je rejoins Reda et Jules là-bas ? Deux même, si vous voulez. » Joignant le geste à la parole, Hassan avait fait un signe de la main à son amie pour indiquer qu’il arrivait, et s’enthousiasmant d’un « Trop cool ! » Ava avait attrapé son frère sous le bras et tous les deux avaient joyeusement trottiné jusqu’à l’attraction, suffisamment proche pour qu’Hassan puisse les garder sous les yeux mais suffisamment éloignée pour leur donner cette impression de semi-liberté dont ils semblaient si friands. « Tu sais que je suis venue que pour la barbe à papa. Pas pour me faire humilier à un jeu de fléchettes. » avait de son côté indiqué Juliet lorsqu’il l’avait enfin rejointe, le sourire aux lèvres et le billet déjà sorti pour tenter de faire mentir sa prédiction « Et si je t’offre la barbe à papa en récompense pour t’être mesurée aux fléchettes ? » Récompense ou consolation, d’ailleurs, l’avenir leur dirait.

Le billet couvrait juste assez pour qu’elle ait besoin d’un adversaire, et le brun évidemment ne disait jamais non à un peu de compétition, quelle qu’elle soit. « Ok, I’m in. Et pour quoi est-ce qu’on joue, exactement ? » L’esprit de compétition, oui … Mais la récompense, ça ne faisait jamais de mal non plus. « C’est pour Marcus, tonton ! » Sautillant d’un pied sur l’autre, Reda pointait du doigt la peluche obnubilant son intérêt. Dire que Qasim et Olivia avaient mis si longtemps à sortir de la phase Paw Patrol avec Mehdi. « Oh je vois, alors si c’est pour Marcus je suppose qu’on n’a pas le droit à l’erreur. » But no pressure intended. « Tu crois que c'est moi ou Hassan qui va gagner ? » Pris au dépourvu par la question, le bambin avait plissé les yeux de toutes ses forces et semblait réfléchir à la question avec autant de sérieux que s’il s’était agi de rétablir la paix dans le monde (ou au moins dans son royaume de peluches). « C’est tonton ! » Il aurait pu avoir l’air désolé, le brun, mais la confiance aveugle de son neveu l’attendrissait bien trop pour empêcher le sourire de fendre son visage. « Wow ! Vraiment aucune confiance, je suis blessée. »« Il joue son héritage, que veux-tu. » Pas trop certain d’avoir compris, Reda se contentait de regarder en direction de l’un et de l’autre, n’ayant pas encore l’audace de s’impatienter mais la peluche du dalmatien pompier toujours dans son champ de vision. « T'es prêt ? » Un peu, qu’il était prêt.

Prêt, mais tout de même un peu rouillé de n’avoir pas joué à ce petit jeu-là depuis une éternité … Et mieux valait cela que de se dire que c’était sa vue qui commençait à lui faire défaut. Il n’était tout de même pas si vieux que ça. Jules et lui, néanmoins, étaient tous les deux parvenus à sauver l’honneur – une maigre consolation pour Reda, qui devrait s’en tenir à une peluche un peu plus petite qu’escomptée. « De toute façon, l’autre était un peu grande pour qu’on rentre tous dans la voiture. Il aurait fallu mettre ton frère ou ta sœur dans le coffre … » Vraiment ? L’argument semblait néanmoins suffire à satisfaire le bambin, que son oncle avait fait grimper sur le comptoir afin qu’il puisse tout de même en choisir une autre parmi celles proposées par le gérant du stand.  « Lui. »« Très bon choix. Et comment il s’appelle ? »« Rex. Il parle avec les dinosaures ! Il est trop trop fort. » Rex l’amateur de dinosaures ce serait, donc. « Parfait. Est-ce qu’il ne serait pas l’heure de la barbe à papa de la victoire, maintenant ? » La question désormais s’adressait autant à Reda qu’à Juliet, et au cas où il viendrait à cette dernière l’idée de faire remarquer que la victoire était à relativiser le brun avait précisé « L’honneur est sauf, c’est une victoire. Et il est l’heure du goûter, accessoirement. » Un rendez-vous incontournable pour les estomacs des plus petits aux plus grands, il allait sans dire. Le stand de barbe à papa n’était de toute façon qu’à quelques mètres, la bonne excuse, d’autant plus qu’ils devaient rester dans le secteur pour récupérer les deux plus grands à la sortie de leur manège. « C’est vraiment gentil d’avoir accepté de m’accompagner aujourd’hui. » avait finalement indiqué Hassan, tandis que Reda gambadait à peine un mètre devant eux, sa peluche à la main. Avait-il un peu survendu la chose à Jules en prétendant qu’il ne pourrait pas s’en sortir seul avec les trois enfants dans un parc d’attraction, dans le simple but de la faire céder ? Oui. En était-il désolé ? Non, puisque cela avait fonctionné.


Dernière édition par Hassan Jaafari le Sam 11 Nov 2023 - 1:49, édité 2 fois
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyDim 6 Fév 2022 - 23:01

« Et si je t’offre la barbe à papa en récompense pour t’être mesurée aux fléchettes ? » Tu fais mine de réfléchir, alors que juste à côté, il y a un gamin qui sautille d'impatience à ce que les grands arrêtent de discuter et qu'ils s'occupent plutôt de remporter l'objet qu'il convoite depuis trente secondes, mais qui semble être une vie entière selon lui. « J'crois que c'est le minimum. » que tu lui réponds avec un sourire en coin, alors que tu t'occupes de sortir de la monnaie pour payer la tentative d'une victoire parfaite pour remporter la peluche. « Ok, I’m in. Et pour quoi est-ce qu’on joue, exactement ? » Le contraire t'aurait étonné qu'il ne soit pas partant. Et que Hassan soit de la partie augmente de beaucoup les chances d'une victoire. « C’est pour Marcus, tonton ! » « Oh je vois, alors si c’est pour Marcus je suppose qu’on n’a pas le droit à l’erreur. » Ah ouais le coup de pression hen. En espérant que Reda ne soit pas du genre à faire une fameuse crise de bacon au sol s'il n'a pas exactement ce qu'il désire. Trois ans et ils ont le don de penser qu'ils sont les rois du monde. Ah les gosses ! « Il joue son héritage, que veux-tu. » La phrase te fait automatiquement rire. Y'a bien que toi que ça fait rire. Reda, lui, commence à s'impatienter. Il sautille de plus en plus sur place - impatient ou trop excité ? Sûrement un peu des deux. « Seulement trois ans et déjà si intelligent. Je me demande de qui il retient ça. » que tu réponds en adressant un clin d'œil complice avec Hassan.

On peut facilement entendre en bruit de fond les cris d'encouragement du gamin alors que la partie débute. Tu ne peux t'empêcher de rigoler sous l'air beaucoup trop sérieux de Hassan. C'est qu'il est vraiment concentré l'iranien. C'est sûrement la raison pour laquelle il réussit mieux que toi. Mais ça va, c'est quand même pas un désastre, hm ? Par contre, sans dire c'est de la faute de qui, le nombre de ballons éclatés ne suffit pas pour avoir le fameux Marcus. Reda devra trouver une autre peluche. Ce n'est pas le choix qui manque. « De toute façon, l’autre était un peu grande pour qu’on rentre tous dans la voiture. Il aurait fallu mettre ton frère ou ta sœur dans le coffre … » Le petit a une mine un peu déçu, mais la phrase (les mensonges) d'Hassan semble suffire pour éviter la crise. Hassan le fait d'ailleurs monter sur le comptoir pour le laisser choisir. « Lui. » Son petit sourire s'émerveille devant la nouvelle peluche qu'il prend dans ses mains. Marcus semble déjà oublié. « Très bon choix. Et comment il s’appelle ? » « Rex. Il parle avec les dinosaures ! Il est trop trop fort. » Un chien en fauteuil qui parle avec les dinosaures ? Et bien, on peut dire que l'émission a bien changé depuis les quatre ou cinq dernières années. « Parfait. Est-ce qu’il ne serait pas l’heure de la barbe à papa de la victoire, maintenant ? » Comment faire pour exciter un enfant encore plus ? Exactement avec une phrase comme celle-là. Tu mêles tes cris d'excitation à ceux de Reda. Un bon yeahh qui vient du coeur. Va savoir qui est vraiment plus ravie de la barbe à papa entre toi et le petit. Rapidement, Reda prend les devants alors que vous le suivez pas trop loin derrière. « L’honneur est sauf, c’est une victoire. Et il est l’heure du goûter, accessoirement. » « Une promesse est une promesse. » que tu ajoutes. Hassan ne pouvait plus s'en désister. Surtout pas depuis qu'il l'a évoqué avec un enfant comme témoin. On ne peut jamais revenir sur une promesse de friandises. Tout le monde sait ça.

« C’est vraiment gentil d’avoir accepté de m’accompagner aujourd’hui. » Tu tournes la tête vers Hassan alors que vos pas suivent doucement Reda quelques mètres devant vous. Aucune chance qu'il perde sa peluche tellement il la sert fort dans sa petite main. « C'est vraiment gentil à toi de m'avoir proposé. » que tu reprends en lui souriant. Il n'aurait même pas été nécessaire de sortir tous ses meilleurs arguments pour te convaincre de venir avec lui. À peine avait-il formulé son invitation que c'était déjà un oui dans ta tête. « Ça me fait très plaisir d'être ici avec vous. Ils sont adorables tes neveux. » C'est peut-être pas le cas lorsqu'on passe un mois entier avec eux, mais pour le temps d'une journée, dans un parc d'attraction en plus, tu les vois sûrement sous leurs meilleurs jours. D'ailleurs, les deux autres sont rendus où ? Tu jettes rapidement un coup d'oeil autour pour les apercevoir alors qu'ils sont les prochaines dans la file d'attente pour refaire le manège. « Leurs trucs c'est de le refaire jusqu'à ce qu'ils vomissent c'est ça ? » Tu ne vois aucune autre raison pour refaire un manège à répétition. Ça fait combien de fois qu'ils le refont d'ailleurs ? Les fléchettes et la barbe à papa, c'est bien mieux.
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyMer 20 Avr 2022 - 19:04

Il y avait toujours la théorie et la pratique, la chose était également valable pour les enfants, et il n’y avait même pas strictement besoin d’en être les parents pour l’expérimenter. Dans la théorie Hassan devait veiller à ce que les enfants ne se couchent jamais trop tard, à ne pas céder à tout bout de champ à leur envie d’un second dessert, et à ce qu’ils se lavent bien les dents après chaque repas. Dans la pratique, il s’agissait des trois seules semaines dans l’année où il profitait de ses neveux du matin jusqu’au soir, et bien souvent il n’avait pas le cœur à leur refuser grand-chose – il le savait, les enfants le savaient, son frère le savait. Bref, il s’agissait d’un secret de polichinelle dont le brun estimait ne pas avoir à rougir, trop heureux de pouvoir être le “tonton cool” à défaut de pouvoir être le papa de qui que ce soit. Est-ce qu’il s’en contentait ? Pas encore, mais il faisait de son mieux, et continuait de se persuader qu’un jour il ferait la paix avec cette idée … Il avait une nièce et deux neveux adorables, d’autres n’avaient même pas cette chance, il le savait. « C'est vraiment gentil à toi de m'avoir proposé. » lui avait quant à elle assuré Jules lorsqu’il l’avait remerciée de s’être jointe à eux pour la journée. Il s’en serait probablement sorti seul, là n’était pas la question, mais il n’était pas non plus contre l’idée d’un autre adulte avec qui pouvoir converser, et surtout la jeune femme et lui ne s’étaient pas vus depuis un moment ; Autrement dit, le prétexte était parfait. « Ça me fait très plaisir d'être ici avec vous. Ils sont adorables tes neveux. » Répondant d’un sourire franc, il s’était immobilisé à proximité du stand de barbe à papa, où Reda était déjà planté comme un piquet depuis plusieurs secondes, sa peluche dans les bras et les pieds qui trépignaient devant ces adultes qui prenaient leur temps. « Et très utiles pour avoir une bonne excuse de venir ici, on peut prétendre qu’on fait ça entièrement ça pour eux et pas du tout parce qu’on aime presque autant les manèges. » s’en était amusé Hassan en tournant la tête vers Juliet, avant de saluer le vendeur de barbe à papa et d’en commander trois ; Les deux manquantes viendraient lorsque Mehdi et Ava se seraient lassés de leur manège. « Leurs trucs c'est de le refaire jusqu'à ce qu'ils vomissent c'est ça ? » La grimace du brun indiquait que oui, probablement, et tendant à la brune l’une des barbes à papa il avait indiqué « Tu sous-estimes grandement la capacité de leur estomac à rester bien accroché, tho. » avant d’ajouter sur le ton de la fausse confidence : « Mon truc à moi c’est de les fatiguer tellement qu’on pourra profiter de quelque chose d’extrêmement rare sur le chemin du retour : du silence. » Et après une journée entière au milieu de l’effervescence et du brouhaha ambiant ? Cela ressemblait à une bénédiction. « Je ne donne pas cinq minutes à celui-là pour s’endormir comme une souche à peine le moteur démarré. » avait-il finalement indiqué en désignant Reda, lui échangeant sa peluche contre la barbe à papa miniature pour éviter à ce pauvre Rex de terminer couvert de sucre. Tout cela n’empêcherait probablement pas le garnement de débouler à l’aube dans sa chambre ou dans celle d’Owen pour sauter sur le lit et réclamer son petit déjeuner, mais pour avoir lui-même été ce genre d’enfant, Hassan ne recevait probablement que la monnaie de sa propre pièce. « Tu as des nouvelles d’Anabel, de temps en temps ? » Le ton subitement plus sérieux, le brun donnait l’air de marcher sur des œufs. Deux étés en arrière, la fillette et Alfie complétaient la troupe actuelle pour une sortie similaire – aujourd’hui Hassan n’avait guère plus de nouvelles de l’anthropologue, alors de la petite dont Jules et lui avaient un temps hérité ? Encore moins. Avait-elle seulement des nouvelles d’Alfie, d’ailleurs ? Personne ne semblait avoir pris sa place depuis, ou si tel était le cas la brune avait su en faire un secret bien gardé.

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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyMar 3 Mai 2022 - 3:00

« Et très utiles pour avoir une bonne excuse de venir ici, on peut prétendre qu’on fait ça entièrement ça pour eux et pas du tout parce qu’on aime presque autant les manèges. » Évidemment. À voir aller les deux plus vieux, tu peux confirmer ne pas aimer autant les manèges qu'eux. Tu as l'estomac bien trop fragile pour ça. C'est sûrement un truc qui vient avec la trentaine - ou pas si on se fie à Hassan qui les a suivis dans presque chacun d'eux, alors que c'était trop dommage que Reda n'atteigne pas les limites de hauteurs et que tu te sacrifies pour l'équipe en restant avec lui. Tu préfères les manèges du côté des tout-petits, les stands de fête foraine et…. la barbe à papa que Hassan vient poser dans ta main. Sucré et collant à souhait. Bonjour les petits doigts collants tout à l'heure. « Tu sous-estimes grandement la capacité de leur estomac à rester bien accroché, tho. » Pas faux qu'à plus ou moins dix ans, ils n'ont pas encore besoin de prendre des anti-acides pour arriver à dormir après un repas trop copieux. « Mon truc à moi c’est de les fatiguer tellement qu’on pourra profiter de quelque chose d’extrêmement rare sur le chemin du retour : du silence. » qu'il ajoute sur le ton d'une confidence très très sérieuse. Tu échappes un rire avant de jouer l'air faussement étonné. « Du silence ?? Noooon impossible. » Pour n'avoir passé que quelques heures avec eux, ce sont de vrais moulins à paroles. Ils n'arrêtent pas une seule seconde. Pour toi qui ne les entends que pendant une seule journée, ce n'est rien. Pour Hassan qui les entends jacasser pendant toutes les vacances des fêtes, c'est autre chose. Disons que leurs parents doivent sans doute apprécier ces quelques semaines de silence. « Je ne donne pas cinq minutes à celui-là pour s’endormir comme une souche à peine le moteur démarré. » Reda qui commence déjà à se frotter les yeux. Pas facile de passer une journée entière sous le soleil avec le brouhaha de toutes les personnes qui se trouvent ici. « Et là, c'est toi qui sous-estime le high de sucre qu'il va avoir après ça. » Aucun doute sur le fait que ses petits yeux fatigués seront du passé lorsque le taux de sucre dans son corps atteindra le plafond. C'est là qu'arrive le deuxième souffle d'énergie qui surprend tout le monde. Celui qui nous donne l'impression que rien ne peut les fatiguer, qu'on arrivera jamais à les faire dormir un coup la nuit tombée.

Après quelques pas au travers des stands ici et là, tu viens finalement prendre place sur l'un des bancs, rapidement suivis de Hassan. L'endroit parfait pour voir Reda qui s'amuse un peu plus loin, mais d'avoir également un oeil sur Mehdi et Ava quelques mètres plus loin. « Tu as des nouvelles d’Anabel, de temps en temps ? » Tu hoches la tête de haut en bas. Oui, tu en as. Pas aussi souvent que tu voudrais, mais oui. Dans un sens, c'est une bonne chose que Alfie n'ait pas conservé la garde de Anabel, parce que tu ne l'aurais sûrement jamais revue. Elle aurait sûrement adoré venir ici avec les neveux de ton ami. « On se voit de temps en temps, oui. Je suis numéro un dans le choix de gardienne. » que tu ajoutes en pigeant une bouchée de la barbe à papa. Quand les grands-parents d'Anabel ont besoin de quelqu'un pour veiller sur elle, c'est souvent toi qu'ils appellent. C'était plus difficile au début. Anabel demandait sans cesse quand est-ce qu'elle allait pouvoir revenir à la maison. Elle a vieilli, bien trop vite pour une enfant de son âge, et elle a compris bien trop de choses. « Elle va bien, malgré tout ça. » Ou c'est ce qu'elle laisse croire à tout le monde. C'est perturbant pour une enfant d'avoir changé de foyer autant de fois en si peu d'années. Ton regard se perd quelques secondes vers l'horizon. Une mine songeuse passe sur ton visage, comme si tu n'étais pas certaine d'avoir envie de laisser aller la prochaine information. Mais qui de mieux que Hassan pour te remettre les idées en place ? « Alfie a fait une overdose. » Ton regard se tourne vers celui de Hassan alors qu'un sourire plus triste se pose sur tes lèvres. Ce n'est sûrement pas nécessaire de dire que lui ne va pas bien. Peut-être le savait-il déjà. Après tout, voilà un temps où ils étaient de bons amis eux aussi. « Les retrouvailles ne se sont pas très bien passées. » Étonnant, n'est-ce pas ? Ce n'est sûrement pas le bon endroit pour avoir une telle discussion. Loin de toi l'envie de casser l'ambiance festive d'aujourd'hui.
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyVen 22 Juil 2022 - 9:58

Hassan avait beau aimer ses neveux de tout son coeur et de toute son âme, trois semaines à les gérer tout seul (avec cette année l’aide bienvenue d’Owen, cela étant dit) le rendait on ne peut plus admiratif de ceux qui, par la force des choses ou les hasards de la vie, se retrouvaient à élever des enfants seuls. Plusieurs ou même parfois un seul, à vrai dire, et s’il évitait de trop y penser c’était pour ne pas laisser l’occasion au mauvais génie installé sur son épaule de lui rappeler qu’il y avait sans doute une raison au fait que son dossier d’adoption n’ait jamais abouti. Trois semaines avec ses remuants neveux suffisaient à le mettre sur les rotules, et il espérait sincèrement pouvoir gérer seul et de A à Z l’éducation de son propre enfant ? Il délirait, et le comité ayant étudié son cas avait sans doute su lire entre les lignes pour éviter une catastrophe. You’re doing it again, mate. Il laissait des pensées parasites lui gâcher l’instant présent, donc, et tâchant de les chasser d’un clignement d’yeux appuyé il avait arraché du bout des doigts un morceau de sa barbe à papa, et réagi au « Et là, c'est toi qui sous-estime le high de sucre qu'il va avoir après ça. » pointé par Juliet d’un soupir exagérément résigné. Ainsi serait-il peut-être condamné à subir l’ouragan Reda comme ses aînés avaient un temps subi l’ouragan Jaafari, dans un retour de karma on ne peut plus mérité. « Raison de plus de faire des réserves, dans ce cas. » Et levant sa sucrerie vers celle de la jeune femme pour faire mine de trinquer, il avait offert au garnement un clin d’oeil et retiré machinalement une poussière accrochée à l’un de ses cils, avant que tous trois n'aillant profiter d'un banc venant de se libérer pour s'y assoir à leur tour.

Un temps propulsée au statut de gardienne d’enfant de façon plus ou moins consentie, Jules s'en était retrouvée privée presque aussi brusquement que cela lui avait été imposé en premier lieu, et si Hassan marchait autant sur des oeufs à l'évoquer, c'était parce qu'il savait comme la brune en avait été peinée – sans doute même bien plus qu'elle ne l'aurait envisagé au départ. Au « On se voit de temps en temps, oui. Je suis numéro un dans le choix de gardienne. » obtenu à sa question, le brun avait donc offert un sourire aussi surpris que ravi, et accueilli d'un hochement de tête le « Elle va bien, malgré tout ça. » ajouté presque aussitôt. « Tant mieux. Les enfants sont bien plus adaptables que nous. » Cela ressemblait à une phrase toute faite, mais c'était quelque chose qu'ils avaient tous les deux largement eu le temps de constater en donnant de leur temps en pédiatrie. « Et je suis sûr que ça l'aide, de t'avoir comme constante supplémentaire. » Alfie en faisait-il autant ? Bien que la question lui ait brûlé les lèvres, Hassan avait préféré la garder pour lui ; Mais en réalité il était plutôt prêt à parier que non. Probablement parce qu’avant même leur séparation ou le retour d'Anabel à ses grands-parents, Jules avait dans les faits bien plus souvent géré le quotidien de la fillette que le parrain désigné, trop occupé qu'il était à brûler par les deux bouts la chandelle à laquelle son agression avait (re)mis le feu.

Y avait-il pensé trop fort ? Laissant le silence s'étirer un instant, et l'air soudainement soucieux, Jules avait relevé vers lui un regard hésitant, et admis dans un souffle : « Alfie a fait une overdose. » Pris au dépourvu, le brun avait ouvert la bouche sans trouver immédiatement quoi répondre. L'information le peinait, à défaut de véritablement le surprendre, et malgré son affection pour l'anthropologue il n'avait jamais perdu de vue ce statut de bombe à retardement qui lui collait à la peau et que son ex-moitié était bien la seule à ne pas (vouloir) voir. « Quand ça ? » Et depuis quand le gardait-elle sur le cœur, donc ? Comment allait-il, aussi, et comment l'avait-elle appris, enfin. Tant de questions aussitôt balayées par la confession suivante, et la pointe de culpabilité qui transparaissait dans la voix de la jeune femme en l'admettant « Les retrouvailles ne se sont pas très bien passées. » Évidemment. Et pas seulement à cause des circonstances ; À la manière abrupte dont s'étaient terminées les choses, les retrouvailles ne pouvaient que mal se passer. Pour elle, en tout cas, et pour lui aussi, à l'évidence. « Non, non non … Ne t'avise même pas de te sentir coupable. » Il les connaissait, ces yeux-là. Il les avait même déjà vus ailleurs, chez une autre, dans un contexte différent, et en même temps pas vraiment. « Je suis sérieux, Jules. Il a peut-être besoin d'aide, mais ce n'est plus à toi de porter sa croix. » Sans doute, qu'il avait besoin d'aide – mais au pays de ceux qui en avaient besoin, il n'y avait que ceux qui en avaient envie pour lesquels autrui pouvait réellement quelque chose. « Comment tu l'as su ? » Y était-elle allée de son propre chef, ou à mi-chemin entre les Regrets et le désespoir Alfie l'avait il appelée en faisant fi de la manière dont il l'avait laissée ?

@JULIET RHODES
pardon du retard
throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 893420793
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyVen 29 Juil 2022 - 18:03

« Tant mieux. Les enfants sont bien plus adaptables que nous. » Oui, sans doute. Après avoir passé trois foyers différents dans un court laps de temps, tu oses espérer pour elle que celui de ses grand-parents soit le dernier. Ils ne sont plus très jeunes. Pourvu que la maladie ne se mêle pas de leur quotidien avant que Anabel ne soit majeur et en capacité de s'occuper d'elle toute seule. Va savoir chez quel autre membre de la famille elle pourrait se retrouver dans le cas contraire. Rien ne dit qu'elle resterait dans la ville de Brisbane, mais c'est peut-être une pensée un peu égoïste que tu as là. L'important, c'est qu'elle soit bien dans la famille qu'elle est (ou sera peut-être un jour), pas qu'elle soit près de toi. « Et je suis sûr que ça l'aide, de t'avoir comme constante supplémentaire. » Est-ce que ça l'aide vraiment elle ou toi ? Difficile à dire. « Je sais pas. Parfois je me demande si c'est pas pire. » Voilà une confession que tu n'avais jamais vraiment voulu admettre à voix haute, parce que c'était, encore une fois, purement égoïste de ta part. « Elle demandait souvent quand est-ce qu'elle pourrait revenir. » Dans les premières semaines, les premiers mois. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi Alfie n'était plus là. Elle demandait aussi quand est-ce qu'il allait revenir lui aussi. Anabel a grandi depuis. Elle comprend sans doute mieux les choses - ou elle n'a eu d'autres choix que d'accepter la fatalité de son destin à vos côtés. « Elle le fait plus, mais… enfin, tu comprends. » Que ce n'est pas parce qu'elle le fait plus qu'elle n'y pense ou ne l'espère pas encore. Est-ce que c'est pire de partager son quotidien et de nourrir faussement un espoir ? Difficile à dire. Mais tu n'aurais jamais pu abandonner cet enfant. Pas après le lien que tu as su développer avec elle. Toutefois, le sujet d'Anabel ne peut exister sans celui d'Alfie. C'est après quelques hésitations que tu décides de confier ta dernière rencontre avec celui-ci à ton ami. La surprise qu'il affiche sur son visage te confirme au moins qu'il n'était au courant de rien. Est-ce qu'il t'aurait partagé cette information si ça aurait été le cas ? Une information qui te blesse plus qu'autres choses, tu en es bien consciente désormais. « Quand ça ? » Tu réfléchis un peu avant de répondre « Deux semaines. Trois peut-être. » Tu hausses légèrement les épaules, n'étant plus certaine de l'exactitude de la date à laquelle tu avais osé pénétrer dans la chambre d'hôpital de celui que tu as aimé. Les souvenirs douloureux y étant relié sont probablement la raison pour laquelle la date exacte reste aussi floue. Même si c'est un sourire qui orne ton visage, Hassan peut facilement y lire ta détresse. « Non, non non … Ne t'avise même pas de te sentir coupable. » Ça pique un peu plus dans ton coeur. Coupable, ce n'est pas forcément le mot que tu aurais choisi. Non, tu n'es en aucun cas responsable de la surdose de drogue qui l'a conduit jusqu'à ce lit d'hôpital. Mais tu te sens tout de même impuissante face à sa détresse à lui qu'il refuse de voir. « Je suis sérieux, Jules. Il a peut-être besoin d'aide, mais ce n'est plus à toi de porter sa croix. » Ce n'était définitivement pas le moment ni l'endroit pour aborder ce sujet. Tes yeux se clignent à plusieurs reprises pour les empêcher d'échapper ne serais-ce qu'une seule larme. Ta gorge se noue alors que tu te sens incapable de prononcer un seul mot. « Comment tu l'as su ? » Tu souffles un coup. Ton regard se baladant à droite puis à gauche avant de retrouver les iris d'Hassan. « C'était encore moi son contact d'urgence. » C'était, parce que ce ne l'est sûrement plus aujourd'hui. Il a dû faire les changements à la seconde où tu as quitté la chambre d'hôpital. « Je sais pas pourquoi j'y suis allée. C'était idiot. » Idiot de penser que tu étais là bienvenue à cet endroit. Idiot de penser que vous auriez pu simplement avoir une conversation normale comme deux adultes juste le temps de quelques minutes, juste le temps pour toi de vérifier qu'il allait bien et qu'il était tiré d'affaire. « Désolé, ça casse un peu l'ambiance. » Vous êtes bien loin de l'ambiance festive qui règne autour de vous deux. Heureusement, les enfants s'amusent quand même, ne se doutent pas une seule seconde du sujet bien trop sérieux que les adultes abordent. « T'as pas une bonne nouvelle de ton côté pour rattraper le coup ? » que tu lui demandes ensuite, puisque de ton côté, tu as l'impression que d'enchaîner les mauvaises nouvelles: Alfie, les soucis de santé, ton ventre vide, les finances, le boulot, rien ne va comme tu le souhaiterais. Un jour, le vent tournera en ta faveur. Pas vrai ?
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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyMar 23 Aoû 2022 - 17:54

Seul le temps pourrait vraiment dire si tous les chamboulements vécus par la petite fille auraient une incidence durable sur l’adulte qu’elle deviendrait – sans doute que oui – mais une chose était sûre, elle avait vécu plus de séparations et de désillusions que la grande majorité des enfants de son âge. Mère, oncle, parrain, Juliet par la force des choses, et les grands-parents finalement, bien plus soucieux d’éloigner Anabel des mauvais comportements d’Alfie que de ceux de son ancienne flamme, attachée à la fillette alors que rien ne l’y obligeait. « Je sais pas. Parfois je me demande si c'est pas pire. » avait pourtant commenté la principale intéressée, presque la mort dans l’âme. « Elle demandait souvent quand est-ce qu'elle pourrait revenir. Elle le fait plus, mais … enfin, tu comprends. » Il comprenait, oui, et s’était contenté de hocher la tête en guise de réponse. Et peut-être que Juliet avait raison : peut-être que de continuer à être dans les parages nourrissait chez la petite fille l’espoir un peu vain de retourner auprès d’elle un jour … Mais n’était-ce toujours pas mieux que de la voir totalement disparaître du paysage, et s’imaginer que Juliet l’avait oubliée ? « Mais tu es toujours là. C’est pas le cas de tous les adultes sur lesquels elle comptait … Je suis sûr qu’elle le sait. » Et qu’à terme elle saurait s’en souvenir, surtout. Il était sans doute un peu injuste de pointer ainsi du doigt Alfie et l’oncle de cette petite ; Tout le monde n’était pas taillé pour s’occuper d’enfants, d’autant plus lorsqu’il ne s’agissait pas des siens. Mais Hassan voyait la situation avec ses yeux, incapable qu’il était d’imaginer un instant laisser Reda, Mehdi et Ava sur le bord de la route s’il devait arriver malheur à son frère et à sa belle-sœur. Mais d’y penser seulement, il avait posé par superstition la main sur le dossier en bois du banc sur lequel ils s’étaient assis.

D’Anabel, la discussion avait inexorablement dévié vers Alfie, qu’Hassan n’avait plus vu depuis des mois. Au même titre que Juliet, croyait-il, jusqu’à ce que la jeune femme ne lui donne tort et surtout n’avoue les conditions peu engageantes dans lesquelles s’étaient déroulées leurs retrouvailles. Cela serait arrivé un jour ou l’autre – ça n’en restait pas moins un immense gâchis. « Deux semaines. Trois peut-être. » Au choix une éternité ou presque rien, tout dépendait. Suffisant pour qu’il n’y paraisse plus, pas assez pour que l’on puisse dire si cela servirait de leçon … Mais il s’agissait d’Alfie, alors non, probablement pas. Même la culpabilité, il préférait la laisser aux autres, de même que l’impression d’assister à un spectacle dont la fin était déjà écrite – et il ne s’agissait pas d’un happy end. « C'était encore moi son contact d'urgence. Je sais pas pourquoi j'y suis allée. C'était idiot. » C’était humain, surtout. Et à l’image de l’affection que l’on pouvait encore avoir pour quelqu’un que l’on avait aimé si longtemps, peu importe le mal qu’il avait pu faire ensuite. « Si on se défaisait des gens qu’on a aimé juste en le décidant, ça se saurait. » lui avait-il alors opposé avec un sourire compatissant. « Et depuis ? Vous vous êtes revus ? » Il aurait pu demander dans quel état était Alfie, à quel point c’était sérieux, à quel point la chandelle avait déjà brûlé – mais à quoi bon ? Il n’avait aucune prise là-dessus, le savoir n’y changerait rien.

La barbe à papa lui fondant entre les doigts, Juliet avait secoué la tête « Désolé, ça casse un peu l'ambiance. » La teneur de la conversation jurait un peu avec les cris environnants et l’ambiance de fête foraine dans laquelle ils étaient plongés depuis le début de la journée, c’est vrai. « T'as pas une bonne nouvelle de ton côté pour rattraper le coup ? » Rejetant sa tête en arrière en soupirant, Hassan avait fait mine de chercher un peu : mais non, rien de nouveau à l’horizon, ni dans le bon ni dans le mauvais. La routine en somme, avec ce qu’elle avait de bons et de mauvais côtés. « J’ai décidé d’embaucher une assistante. Je sais pas si on peut vraiment qualifier ça de bonne nouvelle, mais c’en est au moins une pour ma tension. Et pour toutes les futures personnes à qui j’aurais posé un lapin si j’avais géré mon planning moi-même une année de plus. » C’était d’ailleurs ce qui l’avait poussé à sauter le pas, après des semaines à tergiverser à ce sujet : il avait oublié une conférence à laquelle il était supposé assister à Sydney le mois dernier, et y avait perdu bêtement un aller-retour en avion. « Tonton ? Faut que je fasse pipi … » Du sucre rose plein les doigts et même jusque sur les cils, dans la plus grande tradition des enfants qui maniaient l’air et la manière de manger en s’en mettant partout, Reda s’était planté devant eux sa peluche sous le bras. « Alors en route. Tu laisses Marcus à Juliet en attendant ? » Hochant la tête, le petit avait pris son air le plus sérieux en s’adressant au chien en peluche « Il faut être sage comme une image, sinon Juliet elle va touuut me raconter ! » puis l’avait tendu à la jeune femme d’un air décidé, arrachant un rire à son oncle. « Et après, on pourra faire les vieilles voitures, dis ? C’est moi qui conduis, mais tu pourras monter avec moi devant … Dis oui, dis ouiiii ! » Les lèvres formant une moue suppliante, le garnement sautillait d’un pied sur l’autre, signe qu’il attendait la réponse de Juliet mais que sa vessie, elle, attendait surtout d’être vidangée. « Tiens, regardez qui nous revient. » Au bout de l’allée, Mehdi et Ava se dirigeaient en effet vers eux en gloussant, visiblement satisfaits de leur énième tour de manège. « Je propose un passage général aux toilettes, et après ça on verra pour les vieilles voitures … si tout le monde est sage comme une image, hm ? »

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Message(#)throught the eyes of a child, eveything's magic || hassan #1 EmptyLun 5 Sep 2022 - 2:37

« Mais tu es toujours là. C’est pas le cas de tous les adultes sur lesquels elle comptait … Je suis sûr qu’elle le sait. » Tu hoches la tête alors qu'un mince sourire s'affiche sur ton visage. Oui, sans doute avait-il raison. Du moins, il valait sûrement mieux se concentrer sur ses pensées positives, puisque, quoiqu'il en soit, tu ne comptais pas faire partie des personnes qui finiront par la délaisser un jour. À moins que l'initiative vienne d'elle bien évidemment. Jamais tu ne lui imposerait ta présence, mais au vu du lien spécial que tu as développé avec elle depuis qu'elle a partagé ton toit - ainsi que celui de Alfie, ce serait plutôt étonnant qu'elle finisse par te chasser de sa vie. Mais évidemment, le sujet de Anabel ne vient pas sans le sujet de Alfie. Les fantômes du passé sont bien trop tenaces. « Si on se défaisait des gens qu’on a aimé juste en le décidant, ça se saurait. » Ce n'est pas très encourageant comme parole, mais ça a le mérite d'être honnête. Une mine défaitiste se glisse alors sur ton visage. Il n'existe pas de recette gagnante. Il en sait quelque chose. Tourner la page sur son histoire avec Joanne, ça n'a pas dû être facile. « Et depuis ? Vous vous êtes revus ? » Certainement pas. Alfie a été parfaitement claire que ta présence dans sa chambre d'hôpital n'était absolument pas désirée. Il a rejeté ta présence et tu ne comptes pas aller t'humilier devant lui une deuxième fois. « Non, je crois pas qu'il en a envie. » Et c'est ainsi que tu avoues que toi tu aurais aimé. Tu aurais aimé aussi que la première fois se passe mieux, mais tu accepterais ses excuses. Il venait tout juste de faire une overdose et ta présence l'a surpris c'est tout. Ah non, tu n'as pas fini de lui trouver toutes les excuses du monde pour son mauvais comportement. Choisissant de ne pas élaborer encore plus sur le sujet de ton ex - ou ne voulant pas imposer tes états d'âme à ton ami plutôt - tu détournes le sujet vers lui. « J’ai décidé d’embaucher une assistante. Je sais pas si on peut vraiment qualifier ça de bonne nouvelle, mais c’en est au moins une pour ma tension. Et pour toutes les futures personnes à qui j’aurais posé un lapin si j’avais géré mon planning moi-même une année de plus. » - « Tu réalises que ça veut dire que tu n'auras plus de défaite pour éviter les rendez-vous ennuyants ? » que tu lui fais remarquer alors que le sourire revient rapidement sur ton visage, comme s'il n'était jamais parti. Terminé pour Hassan les excuses faciles comme mince, j'ai oublié qu'on devait ce voir. Jamais agréable à entendre, mais tout de même assez passe-partout pour ne pas vexer personne. « Tonton ? Faut que je fasse pipi … » Ah, le revoilà, Reda et ses mains - et son visage - tout collant de barbe à papa. C'est plus fort que toi, tu laisses échapper un rire en le voyant. C'est tout de même un miracle que vous ayez eu le temps d'avoir un semblant de discussion d'adulte sans qu'aucun enfant n'intervienne avant. « Alors en route. Tu laisses Marcus à Juliet en attendant ? » Tu tends la main vers le petit qui semble confier la peluche à contrecœur dans ta main. « Il faut être sage comme une image, sinon Juliet elle va touuut me raconter ! » Les enfants sont beaucoup trop adorables. Reda en particulier. « Et après, on pourra faire les vieilles voitures, dis ? C’est moi qui conduis, mais tu pourras monter avec moi devant … Dis oui, dis ouiiii ! » qu'il ajoute alors qu'il se tortille d'une jambe à l'autre. Le classique de la danse du "j'ai envie de pipi et je dois me retenir le plus longtemps possible". Comment ne pas accepter sa demande ? C'est impossible. « Si c'est toi qui conduis, c'est sûûûre que j'y vais. » On a connu mieux pour comme conducteur qu'un enfant de trois ans, mais ça va. C'est adapté à leur âge, non ? À suivre. « Tiens, regardez qui nous revient. » que Hassan annonce alors que les deux plus vieux reviennent du manège après leur centième tours - minimum depuis le temps qu'ils sont partis. « Je propose un passage général aux toilettes, et après ça on verra pour les vieilles voitures … si tout le monde est sage comme une image, hm ? » Surtout Marcus parce qu'il aura les réprimandes de son maître sinon. Et après un détour aux vieilles voitures, où tu n'es pas morte malgré le conducteur faible en âge, c'est le temps de partir puisque le parc d'attraction ferme ses portes. En moins de cinq minutes, les enfants s'endorment sur le chemin du retour. Même les plus grands oui. Il faut croire que le sucre de la barbe à papa n'était pas suffisant pour contrer la fatigue de cette longue journée chaleureuse.
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