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 (trent #6) baby, you were the love of my life

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(trent #6) baby, you were the love of my life Empty
Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyMar 14 Juin 2022 - 19:00

Bonsoir.” Aaron annonce, l’air grave, ses grands yeux déjà ancrés dans ceux de Damon alors qu’ils se présentent sur le perron de la porte de l’immeuble. Charlie a prévenu son ami il y a seulement quelques minutes de ça, trop peu pour qu’il argumente, assez pour qu’il arrive pile au bon moment et leur ouvre la porte sans qu’ils n’aient à attendre davantage. Dans la voiture dont elle n’a pas pris le temps d’arrêter le moteur, c’est sur la longue chevelure blonde de Siobhan qu’elle veille, agitée sur son siège auto. Pourtant, d’un geste rapide mais précautionneux, elle vient s’agenouiller au niveau de son fils un instant pour l’embrasser contre la joue et lui murmurer d’être sage, qu’elle reviendra le chercher avant qu’il fasse de nouveau jour et que Damon s’occupera bien d’elle. “Maman revient vite.” Comme Aaron avant elle, elle relève ses yeux en direction du jeune homme pour lui parler. “Il a pas encore mangé, je t’ai amené des affaires de rechange et un pyjama au cas où.” Une main sert à faire passer les doigts de son garçon entre ceux de Damon pour qu’il lui tienne la main, de l’autre elle lui passe le sac en question. “Je reviens dès que je peux, je te tiens au courant.” Et elle lui expliquera la situation plus tard, c’est promis. Pour l’heure, elle souhaite conduire Siobhan à l’hôpital sans tarder davantage encore. Sur la pointe d’un seul pied et dans un équilibre instable, elle embrasse le jeune homme contre la joue. “J’ai faim.” Ses doigts resserrés contre l’index de Damon, le garçon commente, tout en regardant s’observer sa mère avec de grands yeux tristes.

Charlie
Urgent

Charlie
C’est Siobhan


Encore. C’est encore Siobhan dont la fièvre grimpe sans prévenir, c’est encore Siobhan qui se tourne et retourne dans son sommeil sans réellement le trouver, c’est encore elle qui pleure sans sembler pouvoir désigner la source d’une quelconque douleur. C’est elle que sa mère observe se refermer sur elle et se déperir à petit feu, sans même être capable de savoir pourquoi, ni comment l’aider. C’est un quotidien qui la rend malade, qui l’inquiète au possible aussi bien sûr, surtout alors qu’aucun mal ne semble jamais être trouvé malgré leurs visites chez les différents spécialistes. Ce soir pourtant, le problème est tout autre, tout est plus violent, tout est pire.

Elle a besoin d’aide, ne serait-ce qu’un peu. Quelqu’un pour prendre soin d’Aaron, au moins, et puisque Trent ne retourne pas le moindre de ses appels, y répond encore moins, et semble parfaitement ignorer ses messages alors c’est vers Damon qu’elle s’est tournée, lui qu’elle sait assez de confiance pour qu’il prenne soin de la prunelle de ses yeux sans qu’elle ait à s’inquiéter outre mesure. Elle n’en a que pour quelques heures ; c’est ce qu’elle espère de tout son cœur. De son côté, elle promet de tuer le père de ses enfants, purement et simplement - et elle jure que ce n’est en rien une blague tant elle est excédée, outrée et en colère envers lui qui bafoue si aisément tous ses principes. Il le sait, pourtant, que le temps où elle l’appelait pour parler de la pluie, du beau temps et des paquerêttes du champ d’en face est depuis longtemps révolu. Elle le déteste d’autant plus qu’elle attend désormais seule, caressant les cheveux de sa fille avec soin, tentant de la calmer et de la rassurer sans l’être elle-même, bien plus à deux doigts d’exploser plutôt que tout autre chose.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyMer 22 Juin 2022 - 20:29

baby, you were the love of my life

TRENT HIGGINS & @CHARLIE VILLANELLE

L’approche que tu avais prise vis-à-vis des appels et des messages textes envoyés par Charlie en était une certainement des plus enfantines et des plus immatures qui soit. Tu en étais conscient, et pourtant, tu ne pouvais tout simplement pas t’emmener à écouter les messages vocaux qu’elle t’avait laissé dans les dernières vingt-quatre heures, ni même de lire les messages textes qui s’accumulaient sous son nom. Depuis ce qui s’était passé quelques mois plus tôt, à Noël, tu étais plus décidé que jamais de ne plus laisser la blonde exercer la moindre influence sur ta vie. Si vous aviez tout de même réussi à implanter une nouvelle garde plus ou moins partagée, tes contacts avec elle se limitaient à l’essentiel, au strict minimum et tu n’avais certainement pas l’intention d’en changer de sitôt. Tu avais besoin de cet espace et de ce temps surtout, pour enfin te la sortir de la peau et de la tête, pour enfin comprendre que peu importe ce qui se passait entre vous, peu importe quel jeu finissait par être jouer entre vous, la conclusion serait éternellement la même et tu ne pourrais jamais la forcer à vouloir la même vie que celle que tu avais trop longtemps espéré pour votre famille. C’était son week-end avec les jumeaux, tu en avais plein les bras au boulot, peu importe ce qu’elle pouvait bien vouloir te dire, ça pouvait attendre. Elle savait gérer les enfants. Ou du moins, c’est ce que tu te répétais constamment chaque fois que son visage apparaissait sur ton écran, pour t’empêcher de si facilement céder, comme tu l’avais fait trop de fois par le passé.

Le téléphone oublié dans le fond de tes poches, les urgences s’accumulant sans cesse pendant ta soirée de service, ce sera finalement l’intervention de l’un de tes collègues qui te fera réaliser à quel point tu avais merdé, en ignorant ainsi les messages qui s’accumulaient sur ton appareil. « Tu devrais regarder tes messages. Ma copine m’a dit que ta fille était à la clinique avec ton ex. » Ce n’est pas une surprise que tout le monde connaisse tout le monde dans le monde médical, mais à l’entente des mots fille et clinique, c’est ton cœur qui descend d’un coup dans le fond de ton estomac, créant une sensation de malaise sans pareille. C’est à toute vitesse que tu ressors finalement ton téléphone de tes poches, lis les quelques messages envoyés par Charlie pour en comprendre un peu plus l’état d’urgence et tu ne t’attardes même pas sur les messages vocaux que déjà, tu disparais, excusant à peine ton absence auprès de ton chef avant d’embarquer derrière le volant de ta voiture, direction la clinique mentionnée à quelques reprises dans les messages de la Villanelle. Pendant les quelques minutes qui distancent la station de la clinique, tu te maudits d’avoir agi comme tu l’as fait. Tu te maudits de l’avoir ignoré si bêtement, de ne pas avoir mis le bien-être des jumeaux en priorité, comme tu l’as pourtant toujours fait. Tu t’en veux d’avoir laissé les choses avec Charlie devenir si compliquées encore une fois que tu es passé complètement à côté de l’essentiel, le bien-être de ta fille. Tu tentes de te souvenir si elle exhibait le moindre signe ou symptôme inquiétant chez toi, il y a quelques jours à peine, mais rien ne te vient en tête. Ce qui ultimement, t’inquiète encore plus puisque ça veut dire que peu importe ce qu’elle a, son état a dégradé de manière assez rapide pour justifier une visite à la clinique. Tu te consoles moindrement en te disant qu’au moins, ce n’est pas l’urgence, même si rien ne garantissait que ce n’est pas là que votre soirée allait se terminer.

C’est en trombe que tu stationnes maladroitement ta voiture, avant de courir jusqu’à la porte d’entrée de la clinique. Un simple coup d’œil rapide te permet de poser les yeux sur Charlie qui tient Siobhan contre elle, la petite fille encore plus pâle qu’à l’ordinaire, les traits tirés par une fatigue qui semble bien trop importante pour un si petit humain. Tu accoures auprès d’elle, ton attention complètement portée sur ta fille, sans doute pour t’aider à ignorer ce que tu devines être un sombre regard lancé par ton ex. « Papa est là mon amour. » que tu souffles alors que la petite tête blonde se lève et son regard vient croiser le tien et ça ne prend que quelques secondes avant qu’elle ne réclame à ce que tu ne la prennes dans tes bras, chose à laquelle tu réponds instantanément. « Je suis désolé, je viens juste de voir tes messages. » Ce qui n’est pas faux en soit, mais une très piètre version de la vérité. « Qu’est-ce qui s’est passé? Tu as vu un médecin? » Elle aurait amplement le temps de t'engueuler plus tard, dans l'immédiat, la priorité se devait d'être votre fille et son bien-être.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyJeu 23 Juin 2022 - 18:48

« Papa est là mon amour. » Elle l’entend bien avant de le voir, toute son attention tournée vers sa fille maintenant qu’elle a totalement abandonné l’idée de joindre Trent au téléphone. Plus que jamais, elle fulmine contre cet homme qui arrive comme si de rien n’était, contre cet homme qui ose l’appeler mon amour, elle, cette enfant pour lequel il n’a jusque là pas daigné le petit doigt, perdu dans son petit ego à qui quelqu’un a osé dire qu’elle ne l’aimait pas. Siobhan le regarde de ses grands yeux intrigués mais toujours ô combien fatigués, elle qui semble aussi peiner à réaliser qu’il s’agit bel et bien de son père face à elle. Et si déjà elle semble quémander son attention et surtout sa proximité, Charlie a un avis bien différent sur la chose et la situation. “Ne la touche pas.” Elle statue donc sans la moindre ambiguïté, le ton de sa voix plus froid et ferme que jamais. Elle ne veut pas qu’il la touche, elle ne veut pas qu’il lui donne de l’espoir, elle ne veut pas qu’il l’aime autant pour mieux l’abandonner juste ensuite. C’est elle qui a déjà passé des heures à se soucier de son état et elle peut très bien continuer à le faire seule ; maintenant, elle ne sait même plus pourquoi elle a tant cherché à le joindre. Elle n’a pas besoin de lui, c’est évident. « Je suis désolé, je viens juste de voir tes messages. » Oui, bien sûr. Les dizaines de messages en absence et autant d’appels, le tout espacé sur plusieurs heures. Il ne demande même pas où se trouve son fils, il ne fait que lui mentir éhontément pour garder son image de parfait garçon qui sauve des vies mais n’est pas foutu d’être simplement présent pour son enfant.

Au silence de la jeune femme s’ajoute un regard noir qu’elle n’arrive pas à garder pour elle ; qu’elle n’a pas non plus cherché à garder pour elle, à vrai dire. Il l’a mérité, celui-là, tout comme il a mérité tout le dédain qu’elle partage avec lui. Elle serre un peu plus sa fille contre elle, caressant ses cheveux clairs depuis leur base, en faisant de même avec ses tempes de temps à autres. « Qu’est-ce qui s’est passé? Tu as vu un médecin? » Une part d’elle voudrait le punir d’un nouveau silence mais elle se résout à agir en adulte, si ce n’est pour sauver ce qu’il leur reste de leur relation alors au moins pour leur fille qui semble éternellement souffrir d’un mal inconnu. “Un seul. Il a décrété que ce n’était pas une urgence absolue. Depuis, on attend.” Sa voix est toujours froide et à aucun moment ses yeux ne remontent en sa direction pour lui donner une once d’attention. Il ne la mérite pas. Plus. Il était absent au moment où elle a eu plus besoin de lui que jamais, et il ose encore jouer le rôle du parfait papa poule à qui personne ne peut jamais rien reprocher, oui, bien sûr. Foutaises, encore une fois. “Va-t-en Trent.” Enfin, elle annonce ce qui lui brûle les lèvres depuis qu’elle a entendu sa voix pour la première fois dans la salle d’attente. En plus de ne pas avoir besoin de lui, elle comprend finalement qu’elle n’a même aucune envie de l’avoir à ses côtés. Ses mots sont tranchants, ses yeux tournés en direction du sol pour ne pas qu’il les voit se remplir de larmes menaçant de couler à tout instant, pour un millier de raisons différentes. “T’étais pas là. T’étais pas là, va-t-en.” Elle retient ses larmes en se mordant les lèvres, sa voix plus chevrotante que jamais.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyDim 3 Juil 2022 - 3:26

baby, you were the love of my life

TRENT HIGGINS & @CHARLIE VILLANELLE

Il n’y aurait pas de deuxième chance, pas plus qu’il n’y aurait de marche-arrière possible. Que tu aies envie de l’admettre ou non, tu avais royalement merdé, en ignorant les multiples messages et appels de Charlie pendant si longtemps. Tu avais fait exactement ce que tu t’étais promis de ne jamais faire : laisser vos problèmes personnels prendre le dessus sur le bien-être de vos enfants. De ta fille qui semblait complètement misérable dans les bras de sa mère, pâle et moite, sans aucun doute fiévreuse sans que personne ne semble daigner qu’elle ne soit une priorité à la clinique, chose qui ne manquait jamais de te rendre fou. Ce qui risquait de te rendre fou aussi, c’est le refus de Charlie alors que tu tentais de prendre Siobhan dans tes bras, elle qui te réclamait désormais sans que sa mère n’abdique à la demande. « Ne la touche pas. » Tu ne peux retenir le soupir qui file trop rapidement et trop bruyamment entre tes lèvres. « Ne sois pas ridicule Charlie. » Le commentaire est de trop, tu le sais dès que tu le dis et pourtant, tu sais que la situation risque d’escalader rapidement si la petite n’obtient pas rapidement ce qu’elle veut, malgré les tentatives de réconfort de sa mère. À contre-cœur, te laissant tomber contre la chaise à côté d’elle sans insister davantage, bien que tes doigts viennent doucement caresser la chevelure blonde de ta fille, malgré l’interdiction de la toucher de sa mère. Tu n’as pas besoin qu’elle te réponde pour savoir qu’elle ne te croit pas, quand tu lui dis que tu viens juste de voir ses messages. Son regard dit tout pour elle, et jamais un silence entre vous n’a été aussi lourd et chargé alors que vous êtes pourtant les pros, des silences à double-tranchants.

Tu as besoin de savoir ce qui se passe, si Charlie a vu quelqu’un et tu espères que son traitement de silence ne sera pas éternel alors que tu poses de nombreux regards inquiets sur ta fille qui semble peu à peu se calmer dans les bras de sa mère. « Un seul. Il a décrété que ce n’était pas une urgence absolue. Depuis, on attend. » « Ça fait combien de temps? » Tu devrais déjà le savoir Trent, parce que tu aurais dû prendre le premier appel, le premier message. Tu aurais dû comprendre l’urgence de la situation dès les premières secondes. Mais te taper continuellement sur la tête ne mènera à rien, dans l’immédiat, tu as plus important à gérer. « Qu’est-ce qu’elle a? » En dehors de la fièvre et de la léthargie évidente. Est-ce ce même mal qui avait frappé plusieurs mois plus tôt, celui pour lequel personne ne semble être en mesure de trouver de réponse concrète? Qu’avais-tu fait pour être si à côté de la plaque soudainement, quand depuis deux ans et demi, tu t’assurais toujours d’être le parent responsable des deux. « Où est Aaron? » Tu as bien évidemment remarqué l’absence de ton fils, et tu te demandes qui s’occupe de lui alors qu’elle est ici, possiblement depuis de nombreuses heures. Ta dose d’inquiétude double d’un coup, la culpabilité elle monte en flèche alors que tu devrais au moins être celui en charge du petit bonhomme. « Va-t-en Trent. » Elle refuse de te regarder, mais son ton se veut non-équivoque, sans appel. Et pourtant, elle te connaît bien mal si elle croit qu’elle peut dicter les règles de la sorte, elle qui a bien trop l’habitude que tu te plies à toutes ses volontés. Pas cette fois, pas comme ça, pas alors que votre fille a si clairement besoin de vous deux. « T’étais pas là. T’étais pas là, va-t-en. » « Je vais nulle part. J’ai autant le droit d’être ici que toi. » Si ce n’est plus que tu retiens contre tes lèvres pincées, sachant trop bien que le moment n’est pas idéal pour lui rappeler qui possède légalement la garde des jumeaux. C’est que tu te défends trop violemment Trent, alors que ce n’est ni l’endroit, ni le moment. Alors que Charlie semble aussi fatiguée que fragile, ses yeux remplis de larmes qu’elle voudrait que tu ne vois pas mais qui ne passent pas inaperçues tant tu cherches son regard sans jamais le trouver. « Je sais que j’ai merdé, mais j’ai besoin d’être là. » Pour Siobhan. Et puis pour Charlie aussi, qui ne l’admettra jamais, mais qui semble en avoir besoin, elle aussi. « On pourra s’engueuler plus tard, mais là, elle a besoin de nous deux, ok? » Tu tentes de rationaliser. Tu ne veux pas que le ton monte, tu ne veux pas devenir le salaud de l’histoire, tu ne veux pas te laisser bouffer par cette culpabilité. C’est confrontant, quand les rôles se renversent si brusquement.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyMar 5 Juil 2022 - 17:06

Sur la défensive, tel un animal blessé, Charlie réagit avec violence en refusant catégoriquement que Trent prenne sa fille dans ses bras, comme si ce simple geste allait contribuer à accentuer encore un peu le chagrin de la mère et les problèmes de la petite, quels qu’ils soient. « Ne sois pas ridicule Charlie. » Elle lui jette un regard noir, se gardant uniquement par miracle de rajouter à cela un commentaire dont la situation n’a pas besoin et dont Siobhan a encore moins besoin. C’est lui, qui est ridicule à ne pas avoir répondu à ses appels. Elle aurait eu bien plus de chance de tomber sur lui si elle avait appelé les urgences et en plus de rendre Charlie malade, cela la rend en réalité totalement folle et enragée. Ils ne sont pas les meilleurs l’un pour l’autre, c’est un fait, mais jusqu’ici il avait toujours été le meilleur pour ses enfants et c’est tout ce qu’elle continuait de prendre en compte, encore et encore au fil des maigres années écoulées. Ce petit manège va continuer jusqu’à la fin de leur vie, elle ne peut pas se permettre de déjà briser leur équilibre si durement acquis. Sans un mot, Trent trouve place à ses côtés, ses doigts s’enroulant autour des fins cheveux de leur fille sans que Charlie l’en empêche ni n’en pense du mal. Elle a peur, voilà tout, mais elle est assez raisonnée pour savoir que ce simple contact peut faire du bien à leur fille. A son tour, sans demander quoi que ce soit, elle se laisse doucement tomber contre lui, sa tête près de son épaule. L’inspectrice enroule sa main autour du poignet de Trent, simplement pour qu’il place son bras au-dessus d’elle sans qu’elle ait à le demander verbalement. La vérité, c’est qu’elle a beau lui en vouloir terriblement, c’est aussi terriblement qu’elle a besoin de sa présence, maintenant plus que jamais.

« Ça fait combien de temps? »
Deux, trois heures. Je sais pas.

Les services sont surchargés, elle n’en veut à personne, bien plus résignée qu’autre chose désormais. Maintenant qu’il est là, tout ne peut que changer pour le meilleur, n’est-ce pas ? « Qu’est-ce qu’elle a? » - “J’arrive pas à savoir. Elle est agitée et je sens qu’elle va pas bien mais y’a aucun signe évident.” Elle n’est pas blessée, elle n’est pas malade au sens évident du terme non plus. Elle a de la fièvre, sans que ce soit un danger immédiat. Elle est patraque, mais rien qui ne laisse présager un mal particulier non plus. Et c’est sans doute le pire dans toute cette histoire, justement, de savoir que sa fille a besoin d’aide sans être capable de la lui apporter elle-même, ni même de savoir à qui la demander, doutant sincèrement que les médecins puissent aujourd’hui trouver la source du problème. « Où est Aaron? » D’un ton bas, sans vouloir s’attarder sur le sujet parce qu’il n’a pas vraiment d’importance à ses yeux, elle répond sans chercher à lui cacher la vérité. “Damon fait baby sitter.” Il le connaît de nom à peine mais ça devrait suffire pour rassurer Trent. Après tout, elle n’aurait pas confié la prunelle de ses yeux au premier venu et est certaine que l’italien est en train d’avoir une grande discussion avec son fils en cet instant même. Il est entre de bonnes mains, en somme. “Je pouvais pas m’occuper des deux maintenant.” Charlie confesse après quelques secondes, de façon assez évidente. Qui plus est, elle voulait éviter à son fils de se retrouver à l’hôpital sans que ce ne soit nécessaire pour lui.

Encore sous le coup de l’émotion, la jeune femme avance pourtant des propos paradoxaux, soulignant qu’elle n’a pas besoin de lui et qu’elle peut très bien s’en sortir seule, la fassent mentir les dizaines de sms et d’appels en absence. Ce qu’elle lui reproche, justement, c’est de ne pas avoir répondu présent alors qu’elle voulait l’avoir à ses côtés sans équivoque, pour une fois dans sa vie. « Je vais nulle part. J’ai autant le droit d’être ici que toi. » Elle se mord la lèvre inférieure, ayant anticipé autant que souhaité cette réponse. Oui, bien sûr qu’elle le veut à ses côtés pendant cet instant difficile. Bien sûr que Siobhan, elle aussi, a besoin de lui. Sa mère a beau la bercer avec toujours plus de soin, elle est habituée à la présence de ses deux parents et cela ne saurait changer. « Je sais que j’ai merdé, mais j’ai besoin d’être là. On pourra s’engueuler plus tard, mais là, elle a besoin de nous deux, ok? » - “T’es en train de me dire qu’on devrait prendre un rendez-vous pour s’engueuler ?” Elle tente un peu d’humour, reniflant en même temps, enfouissant un peu plus sa tête dans le creux de son épaule. “J’ai l’impression qu’elle est malade à cause de nous. Que… je sais pas, peut-être qu’on aurait pu éviter ça en amont.” A deux, ils auraient pu anticiper, peut-être. Ils auraient pu voir le mal venir, ils auraient pu trouver une solution. Elle en sait rien, ne fait qu’imaginer ce qu’auraient pu être les choses, à défaut de vivre aussi simple et parfaite qu’elle le voudrait. “Elle te demandait. Je savais pas quoi lui répondre.” Elle avoue enfin, consciente que la figure rassurante de Siobhan réside bien plus dans la personne de Trent que de la sienne, défaite fatale.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyDim 24 Juil 2022 - 13:44

baby, you were the love of my life

TRENT HIGGINS & @CHARLIE VILLANELLE

Charlie est toujours sur la défensive, et si ses regards se veulent toujours aussi mauvais, il y a son corps qui se détend au contact du tien, quand sa tête trouve refuge dans le creux de ton épaule et que sans un mot, elle te demande de passer ton bras libre autour d’elle. Tu t’exécutes sans dire en mot, n’étant certainement pas dans une position de lui refuser quoique ce soit, bien trop conscient de son besoin autant que celui de ta fille, sans oublier que toi aussi, tu as terriblement besoin de ça. De cette proximité, de cette bulle durement acquise, simplement pour te faire croire encore quelques minutes, quelques heures que tout ira bien. La vérité, c’est que vous ne savez pas. Vous ne savez jamais, avec Siobhan. Il y a bel et bien quelque chose, il y a des signes et des symptômes qui partent et qui reviennent, mais jamais rien qui n’offre un diagnostic clair et précis et chaque heure passée dans cette clinique en est une de trop à attendre des réponses qui ne viendront peut-être jamais. « J’arrive pas à savoir. Elle est agitée et je sens qu’elle va pas bien mais y’a aucun signe évident. » Tu hoches la tête. Vous n’en êtes pas à votre première fois, malheureusement et tu deviens un peu plus frustré avec chaque nouvelle occurrence, te sentant complètement inutile alors que tu sais que ta fille souffre sans pouvoir en expliquer la source. « On va demander des tests plus poussés. » Peut-être pas ce soir, peut-être pas ici, mais il doit bien y avoir quelque chose que vous puissiez faire à quelque part, pas vrai? Tu avais besoin de te raccrocher à ça, au moins. « Damon fait baby sitter. » Si tu ne connais pas vraiment le Damon en question, tu sais que la situation demandait une paire de mains en extra et si ça aurait dû être les tiennes, c’est entièrement de ta faute si ce n’est pas le cas. « Je pouvais pas m’occuper des deux maintenant. » « Je sais, t’en fais pas. » Tu réponds aussi doucement que tu le peux, une main dans les cheveux de ta fille, l’autre dans les cheveux de ton ex, le mouvement en tandem se voulant à rassurer autant la petite que la grande blonde à tes côtés. « Il est chez toi? Tu veux que j’aille le chercher? » Il était sans doute mieux à la maison, possiblement endormi qu’à la clinique avec vous, mais tu voulais tout de même offrir cette option, au cas où ce serait aussi rassurant pour elle que ce ne le serait pour toi d’avoir votre fils près de vous.

Charlie joue du chaud et du froid, comme elle a toujours su si bien le faire, quand un moment elle te ramène à elle seulement pour mieux te rejeter et te repousser ensuite. Tu ne te laisses pas faire toutefois, lui rappelant que tu es tout aussi en droit qu’elle d’être ici. Tes excuses ont besoin d’être un peu retravaillées, mais tu en conviens que même si elle veut t’engueuler, ce n’est pas la priorité dans l’immédiat. « T’es en train de me dire qu’on devrait prendre rendez-vous pour s’engueuler? » Elle rigole, la blonde, repassant au chaud sans que tu ne comprennes le moindrement ce qui se passe dans cette tête. Tu échappes néanmoins un rire nerveux alors que ta main serre légèrement son épaule, ton menton venant s’accoter contre le dessus de son crâne. « J’t’offre aussi longtemps que tu veux. » que tu ajoutes, toujours sur ce même ton d’humour, pourtant bel et bien conscient qu’une fois l’état d’urgence derrière vous, viendrait le jour où il vous faudrait rediscuter de ce manquement stupide dont tu as fait preuve aujourd’hui. « J’ai l’impression qu’elle est malade à cause de nous. Que… je sais pas, peut-être qu’on aurait pu éviter ça en amont. » « Charlie… » Tu te décolles légèrement d’elle, seulement pour mieux pouvoir croiser son regard. « On a toujours été super vigilant, ensemble ou séparés. Y’a rien qu’on aurait pu faire de plus. » Peu importe le mal qui s’emparait trop souvent de votre fille, ce n’est rien que vous auriez pu éviter seulement en étant ensemble, de ça tu étais intimement convaincu. « Elle te demandait. Je savais pas quoi répondre. » « T’as fait tout ce qu’il fallait. » Il y a ton cœur qui se serre à nouveau de l’entendre, toi qui n’étais pas là pour calmer les pleurs effrayés de ta fille. « Je suis tellement désolé. » Et ça, tu le souffles autant pour l’une que pour l’autre. « Est-ce que je peux la prendre, s’il-te-plaît? » que tu oses lui demander, alors que Siobhan somnole peu à peu contre l’épaule de sa mère. « On devrait peut-être aller à l’hôpital, j’connais des gens, y’a peut-être moyen… » De passer plus vite. D’obtenir des réponses à vos questions. L’état de ta fille t’inquiète, son teint qui semble se faire de plus en plus pâle seconde après seconde n’a rien pour te rassurer. « T’as remarqué si elle avait du mal à respirer? » que tu demandes à Charlie, le paramédic en toi de sortie, inquiet de voir son état détériorer sous vos yeux sans que rien ne se passe.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyVen 29 Juil 2022 - 15:11

« On va demander des tests plus poussés. »
On devrait peut-être aller à Sydney ou Melbourne.

Peut-être que là-bas, on leur donnera des réponses. Peut-être que là-bas, ils auront enfin à faire à du personnel qui en a quelque chose à faire et à des infrastructures plus spécialisées, pour ne pas dire meilleures. Ce n’est plus que la mère qui parle désormais, celle qui s’inquiète constamment pour sa fille sans arriver à trouver le moindre point positif à toute cette histoire. Et pour cause: elle est persuadée qu’il n’en existe aucun. « Je sais, t’en fais pas. » Tant mieux ; elle n’avait pas la force de se battre ce soir sur un tel sujet. Aaron est auprès de Damon qui s’occupe bien de lui, et c’est au moins un point sur lequel elle sait ne pas avoir à s’inquiéter, ce qui n’est pas négligeable. Elle s’accorde le droit de fermer les yeux une seconde sous les caresses de Trent entre ses mèches blondes. La trêve est actée pour ce soir. « Il est chez toi? Tu veux que j’aille le chercher? » - “Non, non.” Elle répond en hâte à toutes les questions, sans même y réfléchir à deux fois. Non, Aaron et Damon ne sont pas chez elle et non, elle ne veut pas qu’il aille chercher leur fils. Et pour une fois, ses raisons n’ont rien d’égoïste. “Je veux pas le stresser pour rien.” Il doit être en train de raconter toute sa vie à Damon, s’il ne dort pas déjà, et elle serait une mère profondément égoïste si elle voulait l’éloigner de cette calme soirée pour le précipiter dans le calvaire des couloirs d’hôpitaux.

La blonde ne sait pas retenir ses pensées bien longtemps, n’ayant besoin que de quelques minutes pour enfin avouer ce qu’elle a sur le bout de la langue depuis si longtemps: un terrible sentiment de culpabilité. « Charlie… » Son prénom, aussi doucement prononcé puisse-t-il être, ne changera rien à la situation. Elle relève ses yeux tristes sur Trent et l’observe se replacer tout en restant près d’elle, pourtant. « On a toujours été super vigilant, ensemble ou séparés. Y’a rien qu’on aurait pu faire de plus. » Elle hoche la tête doucement, en silence. Il n’a pas tort. Ils ont de nombreux défauts, elle sans doute bien plus que lui, mais jamais elle n’a relâché sa vigilance, jamais elle n’a pris le risque de faire du mal à sa fille chérie. “Sans doute, oui.” Elle répond mollement, peu convaincu. Ils auraient pu faire plus. Ils auraient pu, eux aussi, avoir cette famille dans laquelle les enfants vivent heureux même s’il les parents ne vivent plus ensemble depuis longtemps. L’un n’empêche pas l’autre, c’est une idée reçue à la con. « T’as fait tout ce qu’il fallait. Je suis tellement désolé. » - “Moi aussi.” Pour d’autres problèmes, d’autres sujets, mais Trent est bien placé pour le comprendre. Ils reviennent de loin et les problèmes sont sûrement bien loin d’être envolés, oubliés, annihilés.

« Est-ce que je peux la prendre, s’il-te-plaît? » Elle a rangé griffes et crocs et se décale donc doucement de sa fille pour la tendre à Trent, dont les bras sont déjà prêts à l’accueillir. Charlie lui offre un sourire triste, avec l’éternel même réflexe de replacer les mèches blondes et éparses de la jeune fille. Elle est en sécurité avec Trent, et c’est tout ce qui compte. « On devrait peut-être aller à l’hôpital, j’connais des gens, y’a peut-être moyen… T’as remarqué si elle avait du mal à respirer? » Elle hoche la tête, une première fois pour accepter sans aucune concession l’idée qu’ils aillent à l’hôpital et profitent des relations de Trent. Une deuxième pour avancer qu’elle a l’impression qu’elle a effectivement du mal à respirer, parfois. “Elle garde la bouche ouverte pour respirer.” Et son torse se soulève rapidement, comme si elle n’arrivait pas à accéder à assez d’air pour subvenir à ses besoins. Comme si elle suffoquait à chaque seconde. “Je me moque que ce soit pas très éthique, je veux juste que ma fille aille bien.” Alors si les amis de Trent peuvent les aider, elle sera la première à se mettre en quatre pour eux, parce que la santé de son enfant n’a pas de prix. “Ça changerait quelque chose de demander un test sanguin ? J’en sais rien, ok, j’y connais rien, mais je sais juste que ça n’a rien de normal.” Et tant pis s’ils ne savent pas ce qu’ils cherchent, le hasard pourrait un jour aller en leur sens. Elle n’en sait rien, de toute façon, bordel.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyDim 4 Sep 2022 - 13:39

baby, you were the love of my life

TRENT HIGGINS & @CHARLIE VILLANELLE

« On devrait peut-être aller à Sydney ou Melbourne. » Tu acquiesces d’un hochement de la tête, même si tu n’es pas certain que les spécialistes à Sydney ou Melbourne soient plus qualifiés que ceux à Brisbane. Une chose est certaine toutefois: tu refuses de rester sans réponse plus longtemps, à attendre de voir si les symptômes de ta fille empirent ou si elle en développe de nouveau. L’inquiétude a pris une toute nouvelle ampleur ce soir et tu le vois dans les yeux de Charlie que c’est la même chose pour elle. Si tu aurais préféré pouvoir poser les yeux sur ton fils, ne serait-ce que pour te rassurer que ce dernier va bien, tu ne doutes pas un seul instant que Charlie a fait le bon choix en le laissant avec quelqu’un en qui elle a entièrement confiance, même si ce quelqu’un n’en est pas un pour qui tu peux dire la même chose. « Non, non. Je veux pas le stresser pour rien. » Et elle a raison la blonde, il n’y a rien de bon pour le petit garçon ici, comme cette attente est tout ce qu’il y a de plus terrible pour votre fille. Tu ne veux pas être ici, tu veux fermer les yeux et te réveiller seulement pour réaliser que tout ceci n’est qu’un bien mauvais rêve. Mais ce n’est pas ca, la réalité.

Maintenant que les reproches ont été mis de côté, tu fais ton possible pour rassurer Charlie, même si tu as l’impression de ne pas y arriver, tout comme tu as ce sentiment de ne pas être pleinement crédible. Ce n’est pas que tu crois que vous n’avez pas fait exactement tout ce qu’il fallait pour Siobhan, c’est seulement que tu aurais aimé pouvoir faire tellement plus, lui empêcher ce mal inconnu qui semble la ronger de l’intérieur, elle qui est bien trop petite, fragile et précieuse pour connaître quelconque douleur. « Moi aussi. » Un triste sourire apparaît sur ton portrait et tu déposes un baiser sur le dessus de sa tête, incapable de faire plus dans l’immédiat. Ce n’est pas assez, ça n’efface rien du tout, rien du mal de Siobhan, rien du mal que vous vous faites depuis trop longtemps, mais c’est tout ce qui te permet de tenir encore, pour le moment. Ça et Charlie qui te laisse enfin prendre la petite blonde dans tes bras, l’enfant qui s’accroche faiblement à toi. L’hôpital te semble être une meilleure option finalement, surtout que la clinique semble bondée et que les patients mettent une éternité avant d’être vu. « Elle garde la bouche ouverte pour respirer. » Tu les entends, les râles dans le fond de sa gorge, comme si quelque chose était coincé. « Je me moque que ce soit pas très éthique, je veux juste que ma fille aille bien. » Et sur ce point, vous êtes en parfait accord. « On y va alors. » Pas question de perdre une seconde de plus à attendre inutilement ici. « Ça changerait quelque chose de demander un test sanguin? J’en sais rien, ok, j’y connais rien, mais je sais juste que ça n’a rien de normal. » « Si elle se fait admettre à l’hôpital, ils pourront en faire un, oui. Peut-être que ça nous donnera une idée de ce qui se passe. » que tu la rassures alors que tu te lèves, Siobhan toujours aussi molle dans tes bras. Tu tends une main vers Charlie, ressentant plus que jamais le besoin de la sentir près de toi, tes doigts cherchant à se lier aux siens. Plus que jamais, vous devez être une équipe, pour votre fille.

Les heures filent rapidement et lentement à la fois, une fois que vous arrivez aux urgences. Tu uses de tes connaissances sans gêne aucune pour faire admettre Siobhan en pédiatrie sans être obligée d’attendre pendant des heures dans la salle aux urgences. La soirée a laissé place à la nuit, Charlie s’est endormie avec Siobhan dans le minuscule lit de la chambre et toi, tu as somnolé comme tu pouvais dans le fauteuil qui reste tout de même plus confortable que les chaises de l’urgence. Mais ça, c’était avant que le médecin ne vienne enfin vous voir, au petit matin, avec les résultats de certains tests. Rien de définitif, mais des questions qui demandent davantage d’investigation. Tu devrais savoir de quoi il parle, en tant que paramédic, mais la vérité c’est que les mots du médecin te passent par dessus la tête tant tu peines à saisir ce qu’il sous-entend. Ça fait bien cinq minutes qu’il vous a quitté, mais ni Charlie ni toi avez osé dire quoique ce soit. « On va trouvé la meilleure équipe de génétique qui soit. » Parce que c’est de ça qu’il s’agit, maintenant. Les tests sanguins ont relevé des anomalies génétiques, mais incapable de dire de quoi il s’agit pour l’instant, sauf si ce n’est qu’il y a bel et bien quelque chose. « On va les avoir nos réponses, Charlie. Et on va faire tout ce qu’il faut pour qu’elle aille mieux. » Mais des gènes défectueux, ce n’est pas comme un virus qu’on peut éradiquer. Ça fait partie d’elle. Et sans doute de toi, et de Charlie aussi.

Peut-être que c’est de votre faute tout ça, finalement.
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Message(#)(trent #6) baby, you were the love of my life EmptyLun 5 Sep 2022 - 10:16

C’est Trent, qui y connaît quelque chose en médecine. C’est Trent, qui a étudié la chose. Trent, qui sauve des vies au point d’en faire son métier. Et puisqu’il est aussi le seul à ses côtés, c’est lui que Charlie interroge, tentant d’aller de l’avant uniquement pour ne pas céder à la panique. Elle a appris à gérer ses émotions au sein de la police, mais personne ne l’a préparée à ce que cela touche directement ses enfants, leur vie, leur santé. Siobhan va mal, c’est un fait, et elle veut trouver la solution à ce mal, coûte que coûte. « Si elle se fait admettre à l’hôpital, ils pourront en faire un, oui. Peut-être que ça nous donnera une idée de ce qui se passe. » Alors, ils demanderont à ce qu’ils fassent ces tests. Même sans rien chercher en particulier, ils pourraient être aiguillés. Peut-être, elle n’en sait rien. Bordel, cela ne coûte de toute façon rien, pas vrai ? Elle couve désormais Siobhan du regard, recroquevillée contre le torse de son père, juste avant de sceller sa paume contre celle de ce dernier et ses doigts avec, sans même y réfléchir. Ils en ont tous besoin.

La nuit est à la fois longue et courte, entrecoupée de nombreux réveils pour s’assurer que Siobhan est toujours à ses côtés, toujours assoupie. Pour s’assurer qu’elle n’a pas reçu de message ou d’appel de Damon non plus, lesquels voudraient signifier qu’il se passe quelque chose avec Aaron. Rien. Des deux côtés. Ce n’est finalement que lorsque le médecin toque à la porte de leur chambre, le soleil à peine levé, que Charlie se réveille en sursaut et pour de bon. Cette fois-ci, son regard se porte aussi sur Trent, aussi fatigué qu’elle mais tenant toujours bon. L’inconnu parle un langage inconnu, il tente de vulgariser le résultat de différents tests sans que cela ne soit limpide pour autant aux yeux de la jeune mère. Elle aurait préféré le contraire, elle aurait préféré savoir si l’anomalie génétique dont il est question n’est qu’une petite curiosité du corps humain ou s’ils doivent s’inquiéter qu’ils découvrent bien plus derrière, bien plus grave aussi. Son regarde fatigué passe du médecin à Trent, de Trent au médecin. Encore et toujours près de Siobhan, elle en profite pour passer une main dans ses cheveux, voulant la rassurer alors qu’elle ne comprend sûrement rien à toute la situation, elle.

Lorsque le silence se fait de nouveau, il n’a rien de rassurant. « On va trouver la meilleure équipe de génétique qui soit. » Peut-être. Peut-être pas. La meilleure équipe qui soit ne pourra pas trouver de réponse à leurs questions si eux non plus ne savent pas ce qu’ils cherchent. Et c’est tout ce que cette journée aura changé: ils savent qu’il y a définitivement un problème, ils savent plus ou moins où, mais ils ne savent toujours pas quoi. « On va les avoir nos réponses, Charlie. Et on va faire tout ce qu’il faut pour qu’elle aille mieux. » Elle dessine des lignes invisibles contre le front de sa fille, à nouveau assoupie déjà. Siobhan est bien trop jeune pour passer autant de son temps à l’hôpital, cela ne devrait pas exister, pas comme ça. “On peut la ramener à la maison ? Elle a besoin de se reposer.” Elle a besoin d’être dans un environnement qu’elle connaît, auprès de son frère. Le reste ne dépend plus d’eux depuis longtemps.
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