| first impression last long || owen #1 |
| | (#)Mar 4 Jan 2022 - 21:28 | |
| Tu étais de passage dans Logan City quand tu as envoyé un message à Hassan. C'est que la dernière fois que tu es allé chez lui, tu as oublié un de tes bouquins et que c'est plutôt primordial que tu l'aies avant demain. La petite fille à l'hôpital ne s'en remettra jamais si tu ne peux pas lui lire le petit prince pour la cinquième fois. Tu pourrais presque lui réciter l'histoire par coeur tellement tu lui as lu souvent. Mais sans le livre et les images ce n'est pas pareil. Qui a envie de briser le coeur d'une petite fille de sept ans qui combat une leucémie ? Certainement pas toi. Et puis, c'est une raison comme une autre de prendre quelques minutes pour voir ton ami, et lui donner par la même occasion une bouffée d'air avec ses neveux qui doivent lui gruger toute son énergie. La réponse que tu reçois de Hassan n'est toutefois pas celle que tu attendais - ou espérait plutôt. Il n'est pas chez lui. Dommage, tu n'es qu'à quelques minutes de sa maison. Ah, mais son ami Owen est probablement là, donc tu pourras facilement reprendre ton livre. Parfait. Au moins, tu aurais ton livre à temps pour demain sans avoir à venir refaire un détour par ici. C'était ça le but principal de ta visite après tout.
Tu toques une fois, puis une deuxième à la porte. Aucune réponse. Il n'y a personne ? Son ami a dû partir de la maison. Tu as fait tout ce chemin pour rien. Comme par réflexe, tu tentes de faire tourner la poignée… c'est ouvert. Juste deux minutes. Tu entres, prends ton livre et tu peux repartir en verrouillant derrière toi - c'est sûrement un oublie. Bon allez, tu entres dans la maison. Tu n'as que le temps de faire quelques pas que tu t'arrêtes d'un coup sec. Finalement, il était bien là son ami. Il n'a pas répondu parce qu'il était sous la douche et qu'il vient tout juste d'en sortir. En témoigne la simple serviette qu'il porte autour de la taille et ses cheveux détrempés. « Oh- » Tu figes d'un coup alors que tes yeux s'arrondissent sous la surprise. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il ait quelqu'un à l'intérieur… et tu pourrais jurer que lui non plus ne s'attendait pas à tomber sur une inconnue en sortant de sa douche. Le rouge te monte rapidement aux joues quand tu réalises que tu es encore planté là devant lui sans bouger, trop déboussolé pour arriver à réfléchir convenablement. Tu te retournes tout d'un coup pour lui laisser un minimum d'intimité. Encore heureux qu'il soit pas à poil. En se croyant seul, ça aurait pu arriver. « Pardon, je… j'ai frappé. J'ai cru que… » Respire Jules, tu peux encore faire une phrase complète. Qu'on lui apporte un complément de phrase s'il vous plaît. Le malaise est sauvé (non pas vraiment) par les deux énormes chiens qui viennent à ta rencontre. Au moins, à voir leurs excitations, Owen pourra comprendre que tu n'es pas une voleuse - juste une voyeuse, c'est vraiment mieux. Qu'il aille enfiler un pantalon que tu puisses te présenter. S'il reste ici longtemps, vous risquez de vous croiser souvent.
@owen galloway
|
| | | | (#)Ven 14 Jan 2022 - 9:46 | |
| L’avantage de ne pas vivre sous son propre toit : quand on se lève, y a pas grand-chose à faire. Ou alors, c’est plutôt l’avantage de vivre chez Hassan qui gère sa maison comme un parfait maitre d’hôtel. On dirait à peine qu’il y a deux chiens et trois gosses qui partagent la maison en ce moment. Enfin, si, peut être que sous le canapé, on peut y trouver une ou deux paires de chaussette taille 10 ans, des Lego qui ont glissés sous la table de la cuisine mais qui au moins, ont le mérite de pas vous surprise à la sortir du lit. Oui, marcher sur un Lego est surement la pire douleur connu dans ce monde. Jésus, crucifié sur sa croix, à côté, c’est rien du tout – le dites pas à Owen. Le meilleur avantage, finalement, c’est qu’il a pas grand-chose à faire Owen, si ce n’est, essayer de penser à lui et rien d’autre. Penser à ce qu’il pourrait faire de ses journées, penser à ce qu’il pourrait faire de sa vie tout court, penser à qui il doit rendre visite, penser à ce qu’il est autoriser de faire à présent. Un sentiment partagé entre un retour dans sa ville de cœur qui lui fait réellement plaisir, cette ville dont il était presque devenu un paria, où il avait l’impression de devoir se rendre en enfer s’il y mettait un orteil et qui aurait pu s’en rendre compte en réalité ? Personne. Personne jusqu’à ce qu’il s’était décidé d’aller faire un tour dans son ancienne paroisse où des fidèles l’avaient reconnus et avaient pris de ses nouvelles. Il avait osé discuter avec des croyants à qui il n’avait rien à reprocher. Etaient-ce eux qui avaient témoignés de son passage à Redcliff ? Avaient-ils reporté leur rencontre de manière totalement innocente ou était-ce en pleine conscience de ce qu’ils faisaient ? Surement la première hypothèse. Il ne leur en voulait pas, de toutes façons, il n’aurait jamais réponse à ses questions, il n’aurait jamais le fin mot de cette histoire et il devait faire avec. Owen devait raser les murs, rester dans l’ombre, il avait fini par prendre un peu de lumière et il s’était fait grillé, simplement. Fin de l’histoire, fin d’une aventure, son aventure.
Le plaisir était coupable, c’est à Brisbane qu’il se sentait mieux et pourtant, il lui manquait toujours cette partie de lui. Il s’était, au court des dix dernières années, construit une identité autour de sa nouvelle vocation, autour de cette figure d’autorité qu’il représentait. Un prêtre respecté, un prêtre qui détonnait, que tout le monde n’appréciait pas à sa juste valeur, mais il avait au moins cette casquette sur la tête. Il était prêtre. Aujourd’hui, il ne l’était plus. L’herbe coupée sous le pied, on sentait encore l’odeur du gazon, tellement les événements étaient encore récent. La conclusion était qu’il était encore perdue tant il n’avait aucune foutu idée du sens que prendrait sa vie à présent. Il se laissait tout de même du temps, parce qu’il pouvait se le permettre et qu’aussi, il voulait profiter de ses proches et de les retrouver un à un. S’il se sentait égaré, pour autant, il n’était pas inquiet, parce qu’il savait que tôt ou tard, il trouverait sa voie. Il avait juste besoin que les nuages présents sur sa route laissent place à quelques éclaircis et il savait que le ciel était toujours bleu derrière.
Comme chez lui, profitant d’être seul, le prêtre avait toujours pour manie, quand il en avait le temps, de se promener en serviette et de laisser son corps sécher à l’air libre. Il comptait bien essuyer derrière lui les traces d’eau qu’il laissait sur son passage. Son pêché mignon ? Mettre spotify et balancer de la musique sur l’enceinte pour quelques déhancher sur le carrelage. Alors qu’il cherche l’application sur son téléphone, il entend quelques chose ou plutôt quelqu’un dans son dos. « Oh- » il se retourne, surpris de voir qu’il n’était plus seul chez son ami, déstabilisé qu’il s’agisse d’une femme qui plus est. Son doigt qui glisse sur l’écran du téléphone et qui balance Pretty Woman sur l’enceinte. La musique est déjà bien trop forte. Qu’est-ce que cette musique fait dans les suggestions du jour ? Il remet aussitôt son application sur pause, pour retrouver le calme. « Désolé. » Le prêtre posa son téléphone et s’agrippa alors ensuite à sa serviette, on sait jamais, des fois que celle-ci s’envole. « Pardon, je… j'ai frappé. J'ai cru que… » Les chiens d’Hassan déboulent, sortant de leurs sieste. « Attention ! » Owen qui fait un pas en avant, fermant les yeux en imaginant les canidés s’en prendre à la jeune femme quand finalement, c’est tout en remuant la queue et cherchant des caresses qu’ils font la fête autour d’elle. Le prêtre – peut-on encore le désigner ainsi ? Surement pas. Allons-nous continuer ? Bien heureusement – compris rapidement qu’elle était sans doute une amie de la maison. Ayant déjà vu les chiens à l’œuvre, le Galloway savait qu’ils n’étaient pas si chaleureux en présence d’inconnus. « j’vous ai pas entendu… » qu’il se sent obligé de justifier. La porte semblait être dévérouillée en tout cas, si elle pouvait être dans cette même piece en l’absence du maitre de maison. « Hassan est pas là… » c’est sans doute pour lui qu’elle est là. Enfin, en même temps, peut être qu’elle a les clés, peut être qu’elle est … « Je savais pas qu’il attendait de la visite. Si non… j’aurai fais en sorte d’être plus présentable… » et si il allait s’habiller d’ailleurs, le grand blond qui attend d’être sec pour foutre des fringues sur le dos ? Surement quand il arrêtera de se demander où il aurait pu déjà l'avoir croiser, parce que ce visage lui semblait quelque peu familier, mais le prêtre connaissait tellement de monde à Brisbane, du moins, il en avait croisé des visages si différents, qu'elle pouvait être n'importe qui. |
| | | | (#)Sam 15 Jan 2022 - 15:34 | |
| C'est à se demander qui est le plus surpris entre la fille qui entre dans une maison avec une demie-invitation où l'homme qui se retrouve à moitié à poil dans une maison qui est plus ou moins sienne pour les prochaines semaines ? mois ? Tu ne connais pas trop les détails de cette colocation si ce n'est qu'Hassan rend service à un ami. Le sursaut lui fait malencontreusement mettre une musique qui te fait grimacer par son volume trop élevé - à moins que tout ça était déjà prévu et que tu interfères dans ses plans ? Bien possible. « Désolé. » Il s'empresse de mettre la chanson sur pause. Tu arrives presque à oublier pendant une seconde le malaise de la situation alors qu'un sourire amusé se glisse sur tes lèvres au vue de la scène qui se dessine sous tes yeux. Juste quelques secondes, puis il vient resserrer la prise sur sa serviette pour être certain qu'elle est toujours là, qu'elle ne va pas s'envoler comme par magie. C'est juste le mouvement qui attire l'œil. Juste ça. Ton regard suit sa main, alors que tu as clairement l'air de lui regarder l'entrejambe. Et hop, le malaise est de retour. Tes yeux se lèvent vers le haut ne sachant plus où c'était possible ou non de regarder. Soudainement, au loin, on peut attendre le bruit des médailles qui annoncent l'arrivée des deux grosses bêtes qui habitent la maison. « Attention ! » Owen, tel un preu chevalier, fait un pas vers l'avant, tente de rattraper les chiens qui le contournent pour aller directement vers toi. « Oh, heum, ça va. J'ai l'habitude. » Tes paroles sont confirmées par les chiens qui semblent excités de ton arrivée, par toi qui s'accroupit pour mieux les caresser. Regarder les chiens. Pas regarder Owen. Un coup de langue en plein visage suffit à ce que tu te redresses debout.
« j’vous ai pas entendu… » Tu t'en doutes bien oui. Sinon, ça ferait de lui un exhibitionniste dont le fantasme est de se faire surprendre à moitié à poil. Tu doutes que ce serait le type de personnes dont Hassan laisserait habiter sa chambre d'ami. Enfin, ce que font les autres dans leur intimité. Ça ne te regarde absolument pas. Mais à voir la fermeté avec laquelle il tient la dite serviette, il n'a pas trop l'air de vouloir qu'elle tombe "accidentellement". Quoique pourquoi il est pas déjà parti se sauver pour enfiler des vêtements ? Ça faciliterait un peu plus la conversation, non ? « Hassan est pas là… Je savais pas qu’il attendait de la visite. Si non… j’aurai fais en sorte d’être plus présentable… » Ouais, tu aurais sûrement dû attendre que Hassan te confirme que son cher ami Owen était bien à la maison et qu'il n'y avait vraiment aucun problème pour que tu passes. Tu as préféré prendre une chance en te disant que s'il n'y avait pas de réponse, tu repasserais une autre fois c'est tout. « Oui, je sais. Il a dit que je pouvais passer quand même. Tu…euh... Vous devez avoir un appel manqué. » Pendant qu'il était sous la douche ou qu'il s'apprêtait à se trémousser sous Pretty Woman. Bon voilà que tu bégaies en plus. À croire que c'est la première fois que tu vois un homme torse nue. D'ailleurs, non ? Il a toujours pas envie d'aller s'habiller ? Ah, très bien. Un bref coup d'oeil vers lui te fait remarquer qu'il est en train de te dévisager. T'as quelque chose de pris entre les dents ? De la salive de chien dans le visage ? Sympa. Comme par automatisme, tu replaces tes cheveux derrière tes oreilles et passes tes mains sur ton visage pour enlever… tu ne sais absolument pas quoi. « J'ai quelque chose qui cloche ? » Dans le visage, les dents, les cheveux, ailleurs ? Tu as une tarentule sur l'épaule ? C'est le malaise ou l'idée de la tarentule qui te donne soudainement une chaleur. Les chiens, ça mange les tarentules ? Trop loin ? Bon d'accord. |
| | | | (#)Mar 18 Jan 2022 - 17:39 | |
| « Oh, heum, ça va. J'ai l'habitude. » Les paroles de la jeune brune confirment bien que les chiens aussi soient habitués et qu’elle-même connaisse la maison. L’ancien prêtre, lui, se remettait tout juste d’avoir lancé une musique dans l’enceinte, s’excusant alors auprès de la jeune femme de ne pas l’avoir entendu, si tant est qu’elle s’était annoncée avant d’entrer pour de bon. « Oui, je sais. Il a dit que je pouvais passer quand même. Tu…euh... Vous devez avoir un appel manqué. » Il jeta alors un coup d’œil rapide à son téléphone qu’il avait toujours en main, et remarqua alors bien l’icone en haut signifiant les appels en absence. Sous la douche, puis trop pressé d’aller mettre sa musique, il n’avait rien entendu et rien vu. Il en était presque désolé.
Il reposa son téléphone sur la table basse à côté de lui et se redressa ensuite, pensant qu’il serait sans doute judicieux d’aller enfiler des vêtements, mais alors que son regard se posa à nouveau sur la demoiselle, un air de déjà vu l’empêchait de faire un geste de plus. Elle avait l’air bien embarrassée qu’il l’a fixe de la sorte, ne se rendant pas tellement compte que cela pouvait être gênant. Si, Owen était bien gênant, surtout dans cet accoutrement. C’est elle qui brisa le silence en premier. « J'ai quelque chose qui cloche ? » il ne compris pas tellement pourquoi elle posait cette question, puis, d’une secousse rapide du visage, il se remis les esprits en place. « Désolé, une douce impression de déjà vu, mais je suis pas physionomiste… et j’ai croisé beaucoup de monde dans… » dans sa carrière ? C’est vraiment ce qu’il allait dire ? Sa carrière de quoi au juste ? Pouvait-il prétendre avoir eu une quelconque carrière ? « J’vais aller m’habiller. » fit-il avant que l’échange ne devienne encore plus gênant. « faite comme chez vous. » il ignorait la raison de sa venue, ou alors, elle lui avait peut être dit en arrivant et il avait déjà oublié. Il fit un demi-tour droite avant de se stopper une nouvelle fois pour la regarda par-dessus son épaule. « Vous devez l’attendre ou ? vous avez besoin de quelques chose ? » et sans qu’il n’y fasse attention Bandit, le bouvier australien d’Hassan, court sur patte mais trapu, vint se faufiler dans les jambes d’Owen, manquant alors de perdre l’équilibre. Deux solutions se présentent à présent à lui. Ayant bien conscience qu’il était en présence d’une femme derrière lui, qu’il tenait dans une main très fermement une serviette nouée autour de la taille. Soit, il lâchait cette serviette et il se rattrapait, sans rien se casser. Soit il s’obstinait à tenir cette serviette fermement autour de son bassin et il risquait une chute brutale contre le carrelage. C’est alors, qu’en une fraction de seconde, la décision de se rattraper contre le fauteuil était choisi. L’homme religieux se retrouvait alors, fesses à l’air sous les yeux de l’invitée d’Hassan. Le Galloway lui, content de n’avoir rien de casse, se contenta de ramasser en une seconde la serviette et de la glisser sur son fessier pour cacher cette vision à la jeune femme. Virant au rouge, gêné de cette scène, il court presque jusqu’à sa chambre d’ami où il se réfugie, tel un fugitif en course poursuite.
Derrière sa porte, l’homme se plaque au mur et respire, la honte l’envahie. « Veuillez m’excuser ! » qu’il lance, espérant que sa voix perce la porte presque fermée. « Je m’habille ! » oui, c’était sans doute ça la meilleure chose à faire, s’habiller. Il soupira, sentant ses joues rougir et chauffer. Il pris une nouvelle inspiration et s’empressa d’enfiler un polo et un pantalon. Il n’osait presque plus mettre un pied dehors mais ne voulait pas paraitre encore plus impoli. « C’est maintenant que je lance une nouvelle musique, ni vu ni connu ? » qu’il dit, espérant qu’elle ne lui tienne pas rigueur de la scène qu’il lui avait offert. « Vous êtes plutôt quel genre? » est-ce une technique nulle de diversion? tout à fait. |
| | | | (#)Dim 6 Fév 2022 - 17:04 | |
| « Désolé, une douce impression de déjà vu, mais je suis pas physionomiste… et j’ai croisé beaucoup de monde dans… » Dans… ? Ça aiderait sûrement qu'il termine sa phrase. Parce que maintenant qu'il le souligne, c'est vrai que tu partages également cette impression de déjà vu. Tes sourcils se froncent doucement alors que tu cherches dans ta mémoire. Est-ce que c'était un événement par rapport à Hassan ? La logique voudrait que oui, mais… non, non, c'est pas ça. Où alors ? « J’vais aller m’habiller. » Excellent plan, il aurait dû commencer par là. Un coup le malaise mis de côté, ce sera sûrement plus facile pour poser des vrais questions qui auront de vraies réponses. Au lieu de ne pas savoir où regarder comme si à chaque place où tes yeux se posaient c'était interdit. « faite comme chez vous. » Facile à dire quand il n'est pas lui-même officiellement chez lui. Enfin de ce que tu as compris, la cohabitation entre Owen et Hassan n'était que temporaire, le temps que son ami retrouve une certaine stabilité. « Vous devez l’attendre ou ? vous avez besoin de quelques chose ? » qu'il demande alors qu'il se dirige vers la chambre d'ami d'Hassan. Tu allais lui répondre jusqu'à ce que le chien d'Hassan semble penser qu'il est minuscule et que se faufiler entre les jambes de Owen peut se faire facilement. Et bien, non, pas vraiment. La suite se passe extrêmement rapidement. Tu as l'impression de n'avoir eu le temps que de cligner des yeux et la seconde d'après le blond se retrouve les fesses à l'air pour arriver à se rattraper dans sa chute. Tes yeux s'arrondissent sous la surprise avant détourner automatiquement les yeux ailleurs - à deux doigts de cacher tes yeux des mains comme une enfant. Bonjour malaise. Owen rattrape la serviette et se sauve directement dans la chambre.
« Veuillez m’excuser ! » « J'ai rien vu. » que tu mens automatiquement. Il y a des mensonges qui font du bien, non ? Non, il n'en croira pas un mot. « Je m’habille ! » qu'il poursuit au travers de la porte. Toujours une aussi bonne idée pourvu qu'il l'accomplisse cette fois. Quelque chose te dit que oui. Tu devrais peut-être juste attraper ton bouquin et t'en aller pendant qu'il s'habille. Tu en profites pour aller dans le salon, cherche ton livre parmi ceux de Hassan dans la bibliothèque. Et il est juste…. là! Tu montes sur la pointe des pieds, mais tes doigts ne font que le frôler. « C’est maintenant que je lance une nouvelle musique, ni vu ni connu ? » Tu sursautes sous la voix de Owen qui refait surface, à croire que tu avais déjà oublié que tu n'étais pas seule ici. C'est un petit sourire en coin qui se glisse sur ton visage mi-amusé, mi-timide. « Vous êtes plutôt quel genre? » Tu prends une pause le temps de réfléchir. C'est une question bien relative. Tu n'es pas particulièrement difficile. Il y a un genre pour chaque situation. Et c'est quoi le genre qu'on choisit quand on veut effacer un malaise ? Quelque chose de léger sans aucun doute. On oublie la musique suave et romantique. « Du genre à aimer les surprises. » que tu finis par répondre. De toute manière, tu seras bientôt partie. Tu as assez brisé son intimité comme ça. Qu'il ne se donne pas trop de mal pour toi.
« Vous voulez m'aider ? » Parce que le grand blond a les centimètres qui te manque pour atteindre ton objectif. « C'est celui là. » que tu ajoutes en le pointant du doigt lorsqu'il arrive à tes côtés. La proximité te permet de sentir les effluves de son gel de douche. Elle te permet aussi, sous cet angle, de te souvenir où et quand vous vous êtes déjà vu par le passé. Comme si ça te frappait tout d'un coup. Ce n'est pas un souvenir si glorieux pour toi en fait. Est-ce que c'est le moment où tu réalises que tu viens de voir les fesses d'un prêtre ? Tout-à-fait. « Je sais où on s'est déjà vu. À l'église. » Dans les jours qui avaient précédés l'agression d'Alfie plus précisément, alors que tu avais opté pour une autre église ce jour-là n'en pouvant plus de tous ses visages familiers qui te questionnaient sur l'état de santé de ton petit ami de l'époque. Tu avais choisi par hasard l'église de Redcliffe, et mise à part pleurer et marmonner des phrases à moitié compréhensible… m'ouais, t'étais pas au meilleur de ta forme. « C'est arrivé qu'une fois. C'est sûrement pour ça que vous ne vous souvenez pas vraiment. » que tu ajoutes par la suite. C'est qu'il doit en avoir vu défiler des personnes dans cette église et que tu ne dois pas vraiment l'avoir marqué plus que ça. « J'suis Jules au fait. » que tu ajoutes. Peut-être bien que c'est un prénom qu'il a déjà entendu de la bouche de votre ami commun qui sait. |
| | | | (#)Mer 23 Fév 2022 - 17:47 | |
| Le Galloway se sentait bien plus à l’aise avec ses vêtements sur le dos – ou sur les fesses – il ne pourrait sans doute pas supprimer de sa mémoire cet épisode et risquerait d’être rouge dès que son regard croisera à nouveau celui de la brune. Mais il ne pouvait pas rester cacher bien longtemps dans sa chambre. Sortie de là, il fit une tentative de détournement d’attention vers la musique. Après tout, son premier fail avait été d’enclencher Pretty Women et c’était dans doute moins gênant sur une échelle de 1 à 10 par rapport à la chute qu’il avait évité, mais à quel prix… « Du genre à aimer les surprises. » il hocha la tête, sans trop savoir s’il était déçu ou non de cette non prise de risque. Elle lui laissait la chance, à nouveau, de viser totalement à côté de la plaque. S’il commençait à trop réfléchir, il allait mettre trois heures à trouver une musique qui pourrait lui plaire et dont il ne devrait pas trop douter quant au plaisir partager. Puisqu’il n’avait aucune idée de ce qu’il avait envie de lancer, c’est sur une playliste suggérée par spotify qu’il lançait cette nouvelle ambiance sonore. Supertramp, it’s raining again, joyeux et à la fois si cynique dans ses paroles. « C’est surprenant, comme dans les années 80, ils avaient dons pour nous faire bouger sur n’importe quelles paroles affreusement tristes ! » et pourtant, Owen faisait déjà un petit déhanché incontrôlé, sur le rythme de cette musique entrainante. Il se surpris à sourire tout seul, puis secoua la tête pour se concentrer à nouveau. Il n’était pas là pour faire un pas de danse. « Vous voulez m'aider ? » tiens, voilà, peut être qu’il serait plus utile en s’approchant. Il hocha la tête à nouveau, son sourire était moins visible mais toujours un peu perceptible. « C'est celui là. » il lève la tête, enfin, à peine à vrai dire, il n’avait presque pas besoin de lever son bras trop haut pour prendre le livre en question. Il le récupéra sur la bibliothèque et lui tendit dans la main qui levait déjà la paume vers le ciel. Pas de réaction. Cette fois ci, c’est elle qui le regardait étrangement. « Je sais où on s'est déjà vu. À l'église. » AH ? A l’église donc… rien d’étonnant, à vrai dire. « C'est arrivé qu'une fois. C'est sûrement pour ça que vous ne vous souvenez pas vraiment. » il hocha à nouveau la tête, lachant une bonne fois pour toute le bouquin dans sa main. « Il suffit d’une fois. » pour ne pas oublier ? Quelle était le sous entendu de cette phrase, Owen ? Oh, il en avait un bon paquet derrière. Il suffisait d’une seule fois… pour tout faire basculer, il en connaissait un rayon. « J'suis Jules au fait. » ses yeux devinrent ronds, c’était tout de suite plus clair. « Bien sûre ! j’aurai du savoir, pour le livre. Hassan m’avait prévenu… Faut dire que je m’attendais à voir un homme, en réalité… » C’est pas tous les jours qu’on croise une Jules, avec des boobs. « Moi, c’est Owen. » tout court, pas père Owen, pas Monsieur le curé. Fini tout ça. « Qu’est-ce que c’est ? » il montre le bouquin d’un coup de menton, s’intéressant à sa lecture. « C’est votre truc, alors, avec Hassan, d’échanger des livres ? » il sourit doucement, se remettant à rebouger le bassin quand la musique lui sonne à nouveau dans les oreilles.
|
| | | | (#)Dim 6 Mar 2022 - 21:12 | |
| « C’est surprenant, comme dans les années 80, ils avaient dons pour nous faire bouger sur n’importe quelles paroles affreusement tristes ! » qu'il annonce alors que la musique s'élève dans la maison. C'est un sourire amusé qui se glisse sur tes lèvres en le voyant avoir un léger déhanché au rythme de la musique. Il avait définitivement plus le sens du rythme que toi et tes deux pieds gauches. « Oh vous savez ce qu'on dit sur la mélancolie, c'est le bonheur d'être triste. » que tu lui réponds, sourire en coin, en regardant les livres un par un à la recherche du tiens. Drôle de manière de voir les âmes en peine ce cher Victor Hugo. N'y a-t-il pas meilleure manière d'appuyer ses paroles que par une chanson cynique au rythme égayant ? Absolument pas. Ah, tiens, le voilà ton très cher bouquin à un étage bien trop élevé pour toi. Bien à l'abri des enfants sans aucun doute. Hassan sait parfaitement à quel point ce livre est précieux à tes yeux. Ce n'est pas le temps que Reda vienne dessiner des voitures dedans. Owen n'hésite pas une seconde à te venir en aide. Il atteint facilement le livre qu'il remet entre tes mains. Et c'est à cet instant précis que tu arrives à dire où tu l'as déjà vu avant aujourd'hui; à l'église. « Il suffit d’une fois. » Tu fronces doucement les sourcils, pas trop certaine de comprendre le sens de sa phrase. Il suffit d'une fois pour marquer l'esprit de l'autre ? Visiblement pas puisque ni toi, ni lui ne s'est rappelé de l'autre au premier regard. « Parfois ça en prend une deuxième on dirait. » Parce qu'une deuxième rencontre où l'un a vu les fesses de l'autre, c'est particulièrement marquant. Mieux vaut lui que toi hein. « Bien sûre ! j’aurai du savoir, pour le livre. Hassan m’avait prévenu… Faut dire que je m’attendais à voir un homme, en réalité… » C'est un doux rire qui s'échappe d'entre tes lèvres. C'est pas faux que Jules est un prénom particulièrement masculin. On comprend mieux quand on sait, qu'en fait, ce n'est qu'un diminutif de ton prénom. « C'est Juliet en fait, mais je préfère Jules. » que tu ajoutes en haussant légèrement les épaules. Honnêtement, quand le prénom Juliet sort de la bouche de quelqu'un, c'est qu'une discussion bien trop sérieuse va s'en suivre - ou bien trop difficile. Juliet, ça n'apporte jamais rien de bon. Jules, c'est bien, c'est léger, c'est amical. « Moi, c’est Owen. » Oh oui, ça tu l'avais compris. Bien sûr que ton ami t'avait prévenu de la présence de son vieil ami dans sa maison. « Enchantée Owen, ça me fait plaisir de te rencontrer. » Malgré la rencontre désastreuse, mais tu es déjà rendu à l'étape où tu vas simplement faire comme si ce n'était jamais arrivé. C'est bien moins malaisant pour tout le monde, non ? « Qu’est-ce que c’est ? » qu'il te demande ensuite en pointant le livre entre tes mains. « C’est votre truc, alors, avec Hassan, d’échanger des livres ? » Tu souris en hochant la tête de gauche à droite. Non, pas vraiment. Enfin, ce n'est pas impossible que l'un fasse des suggestions à l'autre, mais on ne peut quand même pas dire que c'est votre truc. « Non, pas vraiment. Je l'ai oublié ici la dernière fois que je suis venue. » Avant que Owen arrive avec ses valises. Ou peut-être était-il simplement absent ? Tu ne saurais dire. « Le petit prince, vous connaissez ? » que tu demandes en tournant la page de couverture face à lui. Qui ne connaît pas l'histoire du petit prince ? C'est un classique. « On fait du bénévolat ensemble à l'étage de la pédiatrie et il y a une petite fille qui serait très triste si j'arrive sans ce livre demain. » que tu ajoutes pour expliquer ta présence à l'improviste ici. |
| | | | (#)Sam 9 Avr 2022 - 9:41 | |
| « Oh vous savez ce qu'on dit sur la mélancolie, c'est le bonheur d'être triste. » Owen n’avait connu ce sentiment de tristesse que trop de fois pour en apprécier son bonheur. Il savait que les grands moments de sa vie étaient ponctués de larmes et de cœur qui saigne, que ceux-ci avaient été des éléments déclencheurs d’autres instants plus joyeux et prospères et pour autant, il pourrait tout faire pour qu’ils n’aient jamais eu lieux. Prenant le risque d’une vie toute autre, mais il préférait avoir son ami à ses côtés, être ce dentiste dont il était la promesse pour tous, plutôt que cet homme aujourd’hui qui se retrouvait sans plus rien. Enfin, ce n’était ni le moment ni le lieux pour rebondir et se lancer dans un débat philosophique qui mènerait sans doute à trop de confidence pour une inconnue. La demoiselle n’était pas venue là pour l’écouter geindre mais elle voudrait sans doute s’en aller très rapidement dès lors qu’elle aurait récupérer ce livre qui trône sur cette étagère trop haute pour l’atteindre sans risque. Le prêtre lui n’avait qu’à élancer son bras et le tour était joué. « C'est Juliet en fait, mais je préfère Jules. » Certains prénoms laissent le bénéfice du doute, pour Owen, il n’y en avait aucun avec celui de Jules. Comme si la possibilité qu’il appartienne à une femme lui était impossible et pourtant, quand elle était sous ses yeux, Jules lui collait parfaitement bien à la peau. « J’suis sûre que quand on vous appelle Juliet, c’est que plus rien ne va. » qu’il lance, amusé. Juliet, ça sonne tout de suite bien trop sérieux. C’est à chaque fois le cas, quand on a des surnoms. Le prénom porte une toute autre symbolique solennelle. Certains appelaient Owen, Reese, en réponse à son amour éternel aux friandises du même nom. Quand il était petit, il les dévorait sans laisser la chance aux autres de pouvoir y gouter. Il ne s’en rendait même pas compte. Les traces de chocolats sur son front en témoignaient à chaque fois, et il ne cherchait même pas à s’en excuser quand on l’accusait d’avoir dévoré des paquets entiers. La vérité était qu’ils étaient tous pour lui, personne d’autre ne les portait tant dans leur cœur. Pour en revenir à son prénom, dès lors que sa sœur l’appelait Owen, il savait qu’il passerait un sale quart d’heure. S’intéressant au bouquin – vraiment ? – le Galloway était curieux d’en savoir un peu plus sur cette amitié entre Hassan et Jules. Lui qui connaissait son ami par cœur et depuis de longues années, il était persuadé qu’il n’avait aucun secret pour lui. Les amis de mes amis sont mes amis, vous savez… alors pourquoi Jules… Juliet, n’avait jamais pris place dans l’une de leur ancienne conversation ? « Non, pas vraiment. Je l'ai oublié ici la dernière fois que je suis venue. » Oh, il hocha la tête. Jules étaient donc régulièrement de passage chez Hassan. Il se demandait si elle avait laissé traîner d’autres affaires personnelles dans le coin. « Le petit prince, vous connaissez ? » un classique, non ? Qui ne connaissait pas ce môme à la tête blonde. « Semblerait qu’on ait un air de famille, lui et moi. » qu’il lance, sourire en coin, facile à dire pour un blond aux yeux clairs. La comparaison était trop simple. « On fait du bénévolat ensemble à l'étage de la pédiatrie et il y a une petite fille qui serait très triste si j'arrive sans ce livre demain. » ah, les y voilà, le bénévolat, cause tout à fait louable. Hassan ne pouvait s’entourer que de bonnes personnes, de toutes façons. « Une chance que j’sois là alors, si non, tu serais encore en train d’essayer de l’attraper et qui sait comment cette histoire aurait pu finir. » une chute ? mal ? Nan, elle s’en serait sans doute très bien sortie quand même, mais il aimait se dire qu’il avait sa part de responsabilité dans la joie de cette petite fille à l’hopital. « Je t’offre à boire ? » ou était-elle pressée de partir à présent qu’elle avait récupéré son bien ?
|
| | | | (#)Sam 30 Avr 2022 - 8:34 | |
| « J’suis sûre que quand on vous appelle Juliet, c’est que plus rien ne va. » - « Exactement. » Il ne saurait mieux dire. Juliet, c'est celle qui aura droit à une mauvaise nouvelle ou celle qui aura droit à une discussion bien trop sérieuse. C'est celle qui doit aller aux rendez-vous bien trop sérieux. Juliet, c'est ce doux prénom qui a souvent été prononcé dans la dureté, la colère, la tristesse même. Jules, c'est le côté plus doux, plus amical. Celui qui vient avec les rires et les ambiances légères. Jules, c'est mieux. Juliet, c'est à éviter même. Le sujet dévie doucement vers le bouquin que tu tiens entre tes mains, l'objet qui est la raison de ta venue ici pour tout dire. Le petit prince, il connaît ? Tout le monde connaît le petit prince. Un classique qui perdure encore dans le temps. « Semblerait qu’on ait un air de famille, lui et moi. » Un blond aux yeux bleus. Avec toutefois quelques années de trop. Le commentaire te fait sourire. « Pas faux. Je penserais à vous pour l'adaptation théâtrale alors. » que tu plaisantes. Oh, les enfants de la pédiatrie seraient sûrement fous de joie d'avoir une pièce de théâtre juste pour eux. Mais non, ce n'est pas dans le programme. Owen peut dormir paisiblement sur ces deux oreilles. Il ne recevra pas d'appel lui confirmant qu'il a le rôle. Il n'a pas assez d'heure dans une journée pour combiner le boulot, le bénévolat, les aléas de la vie et l'organisation d'une pièce de théâtre. Plus on vieillit, plus le temps semble filer à toute allure. À croire qu'on perd une heure à chaque année gagnée. « Une chance que j’sois là alors, si non, tu serais encore en train d’essayer de l’attraper et qui sait comment cette histoire aurait pu finir. » Owen semble soudainement prendre ses aises. C'est sûrement pour cette raison que tu te sens également plus à l'aise. À croire que l'épisode de la serviette est déjà oublié - non, elle l'est pas, mais vous pouvez toujours faire semblant et ne plus jamais en reparler, très bonne tactique. « Une vilaine chute est si vite arriver. » que tu lui réponds avec un sourire en coin. On imagine tous la scène de toi qui grimpe sur une chaise à roulette pour attraper le livre, et paf, directe sur les fesses - c'est moins drastique qu'une commotion cérébrale. Mais non, tu aurais sans doute grimper sur une chaise sécuritaire (sans roulette) pour atteindre ton objectif avec succès. Sans oublier d'accuser Hassan d'avoir surestimé ta hauteur. À croire qu'il l'avait fait exprès. Même si la vérité était sûrement plus pour le protéger des enfants - de Reda surtout et de sa manière peu délicate à tourner les pages. « Je t’offre à boire ? » L'invitation te surprend. Ton visage doit sans doute trahir ta surprise. On lit en toi comme dans un livre ouvert à ce qui paraît. « J'crois que je t'ai assez dérangé comme ça. » Parce qu'il l'offre sûrement plus par politesse qu'autre chose. Il a sûrement d'autres choses de prévues au programme. Tu n'avais pas prévu toi non plus de croiser quelqu'un ici. A la base, tu passais en coup de vent, Hassan ou pas. « J'imagine qu'on risque de se recroiser bientôt si tu restes ici encore longtemps. » Tu avais cru comprendre que c'était temporaire, mais temporaire ne veut pas nécessairement dire de courte durée. Tu te doutes bien qu'il est dans une passe plus difficile pour squatter la chambre d'un ami. C'est parfois difficile de revoir la lumière du jour. « Merci pour le bouquin. » Ce n'est que partie remise pour ce verre. Quand ce sera prévue et que tu auras moins l'impression de déranger. |
| | | | | | | | first impression last long || owen #1 |
|
| |