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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyMer 5 Jan 2022 - 23:54

 


MUIREDACH & ANTONE





2022. C'est écrit partout : sur la porte d'entrée, derrière le bar, dans les ballons suspendus aux quatre coins de la pièce ... Le pub Irlandais du coin, s'il reste un lieu avant tout de bières renversées au son des cornemuses et de bagarres d'ivrognes déclenchées pour un rien, a investi plus que l'année précédente dans son habituelle contre-soirée de nouvel an. Nous sommes le premier janvier et Sisco observe en silence le fond de son verre qu'il se tâte à finir d'une traite, commençant a désespérer de voir MacLeod pointer le bout de son nez.

L'inspecteur lui avait pourtant confirmé qu'il le rejoindrait après son service mais le Corse ne serait pas surpris de se faire poser un lapin. Il faut dire qu'en ce temps des fêtes, le moral des parents divorcés et privés de leurs enfants en prend forcément un coup. Antone est bien placé pour le savoir, il est resté des années sans avoir ne serait-ce qu'une once de nouvelles de Bianca, sa première fille, avant que cette dernière ne refasse surface à Noël, comme un cadeau qu'il n'attendait plus. C'était avant tout parce qu'il s'inquiétait pour son ex voisin qu'il l'avait appelé un peu plus tôt dans la journée, prétextant lui souhaiter ses meilleurs vœux pour prendre de ses nouvelles au passage. Lorsqu'il avait appris que l'écossais avait passé ses deux réveillons au poste, probablement le nez fourré dans des photos de scènes de crime bien loin de la magie de Noël, Sisco avait usé de tous ses talents de persuasion afin de le convaincre de faire un break et de le rejoindre autour d'un verre.

Mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient et le voilà seul dans son déguisement depuis suffisamment longtemps pour en être à la fin de son deuxième whisky. Quarante années de pratique ont affiné son radar : Antone sait que le prochain verre le rendra pompette et que celui d'après risque de l'amener à se lever pour rejoindre le groupe de jeunes femmes déguisées en indiennes lui tournant le dos, à la grande table du fond de la salle. Pour le moment, Sisco se contente de discuter avec le barman qu'il connait bien. Ce pub, c'est le premier dans lequel il est venu se poser après avoir emménagé à Brisbane il y a de ça ... '' Dix ans ! '' S'exclame-t-il au beau milieu de la conversation, réalisant à quel point le temps passe vite. '' Resserre-moi un verre Tom, je viens de prendre un coup de vieux. '' Son sourire est auto-dérisoire, Antone ne s'identifie pas à son âge. La preuve, il n'y a qu'un gamin de 20 ans d'âge mental pour arborer fièrement son chapeau de cowboy tout en ayant déjà sous le coude sa phrase d'approche si d'aventure l'une des indiennes venait à lui passer devant en sortant fumer. '' On partage un calumet de la paix ? ''

Indien - CowBoy, vous saisissez ?


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Dernière édition par Antone Sisco le Lun 31 Jan 2022 - 19:42, édité 1 fois
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyLun 10 Jan 2022 - 12:38

Les fêtes de fin d’années tiraient sur leur fin et je ne pouvais m’empêcher d’être en quelque sorte satisfait d’y avoir survécu. Dans mon bureau, je m’étais quand même surpris à regarder avec espoir l’afficheur de mon vieux cellulaire quand il avait vibré. La déception qui avait suivi était celle qui était routinière et habituelle : j’aurais dû y être immunisé avec le temps et pourtant, je ressentais un pincement au cœur à l’allure un peu trop habituel en y voyant le Sisco sur mon afficheur.

Au détour de la conversation des meilleurs vœux, j’avais grogné parce qu’il ne restait plus de décaf dans la petite cuisine du poste. Il n’avait pas eu à user de torture pour me faire avouer que j’étais au boulot (volontairement). Il fallait bien que le poste tourne. Être enfermé chez moi pour festoyer la fin d’année, ça ne me semblait pas particulièrement festif. Et puis, pourquoi c’était si important que l’on ait accompli une autre rotation complète autour du soleil. Félicitation la planète. Sauf que bon, pour être honnête, j’avais un peu envie de me changer les idées. J’avais donc accepté de le rejoindre au pub McTavish, notamment parce cet établissement discret et généralement moins festifs que les autres avait une carte de whiskey qui rivalisait un peu avec celles des distilleries de mon vieux pays. À peine raccroché, je doutais déjà de mon choix. L’endroit y serait sans doute passablement plus occupé que ce qu’il était autrement. Je n’avais pas nécessairement le cœur aux réjouissances en cette année puisque l’enquête sur laquelle je bossais actuellement était dur et j’aurais encore en tête les images de ce crime.

Pourtant, je me retrouvais sur le pas de la porte à fixer les décorations à la fin de mon quart de travail. Les décorations avec la nouvelle année indiquait déjà cet esprit un peu plus festif que ce qu’il avait en temps normal. Je pris une grande inspiration avant de pousser la porte. Oh ! Pour l’amour de Dieu. Je me retrouvais vraiment aspiré dans une soirée à l’inspiration du grand exode vers l’ouest ? Je n’étais définitivement pas d’humeur à ça. Et puis quoi encore ? Manquerait plus qu’on se tape une soirée à la Crocodile Dundee. J’envisageais de me retourner déjà. Si je n’avais pas vu Sisco, lui avait peut-être une distraction. Poser un lapin semblait une option. Je n’avais pas plus envie de retourner chez moi. Je déglutis lentement pour croiser un mec au chapeau de cowboy qui s’adresse à une des femmes déguisée.

Un seul coup d’œil suffit pour reconnaître mon ancien voisin. Dans ma chemise et mon complet, je ne collerais définitivement pas dans la fête. Tant qu’à avoir ma soirée ruinée par des costumes et une ambiance trop bruyante pour mon corps fatigué de ces deux longues gardes au postes, autant le faire comme il le faut. Je me rapproche donc du Corse. « Sisco, t’es pas un peu trop vieux pour elle? » Pour tout ça… au fond? C’est peut-être juste moi qui est trop vieux pour tout ça. Parce que si l’idée c’était de tenter de conquérir des belles femmes pour les ramener à la maison, disons que j’allais clairement opérer un demi-tour parce que je n’étais pas d’humeur pour ça. Mais bon, si je retrouvais ainsi accolé au pied du mur, je pourrais peut-être faire un effort (ou prétendre un gros mal de tête pour m’en tirer).

Coup d’œil vers le barman et vers la carte pour confirmer qu’ils ont encore cette bouteille importée dans leur cave : « Ça va être un Lagavulin de 16 ans pour moi. » Pas de la piquette. Si j’étais chanceux, un verre (ou deux) ne devrait pas trop interagir avec mes bétabloquants. Trop vieux pour boire. Trop vieux pour baiser. Que c’est beau de vieillir non ? « T’es à ton combienième ? » demandais-je avec un semblant de sourire.

@Antone Sisco :l:
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyMer 12 Jan 2022 - 23:56

 


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A peine y a-t-il songé que l'une d'entre elle se détache du groupe, une clope à la main, le regard tourné, si ce n'est vers lui, tout du moins dans sa direction ! Antone sourit, persuadé qu'il s'agit là d'un bon augure. 2022 s'annonce-t-elle sous le signe de la chance ? Il prend la sienne et interpelle l'indienne au moment ou elle s'apprête à le dépasser, ratant par la même occasion l'entrée de MacLeod dans le bar. Faux espoir : si son approche arrache un sourire à la jeune femme, la question de l'écossais dans son dos finit de la faire fuir. Dépité, Sisco se tourne vers Muiredach. Son visage affiche un air de je-t'en-foutrai-de-la-vieillesse jusqu'à ce qu'il ne réalise à quelle point la gueule que tire l'inspecteur est blafarde.  « Bordel*, Muire, faut que tu dormes vieux ! » Vue la taille des cernes kilométriques qu'il se traine, Antone préfère ne pas entrer dans des chamailleries de vieillards qui leur donneraient des allures de Muppets Show, l'un ridé avant l'âge, l'autre refusant d'admettre le sien.

Tandis que son acolyte commande, le corse, lui, récupère son verre à nouveau plein. « T’es à ton combienième ? » Il attend que le barman ait servi l'écossais pour l'inviter à trinquer. « J'attaque mon troisième. Bonne année ! » Le bruit des verres qui s'entrechoquent précède sa levée de coude. Antone y va molo, décide de savourer ce verre là car les suivants auront tous le même goût d'ivresse et qu'il ne compte pas rentrer complétement bourré ce soir. Un, Soo ne le lui pardonnerait pas. Deux, il ne se remet plus suffisamment bien des gueules de bois pour encore oser s'en coller une au beau milieu de la semaine, alors qu'il a cours le lendemain matin.

Après un petit temps de silence, Antone décide de la jouer cool. À la tronche que tire Muiredach, il devine que la fin d'année n'a pas été réjouissante et que ce dernier n'est pas d'humeur à plaisanter. Mais peut-il accepter l'idée de discuter simplement, ne serait-ce que pour se changer les idées ? C'est un pari à prendre et Sisco décide de s'y risquer : « Des anecdotes croustillantes à retenir en 2021 ? » Questionne-t-il, curieux, prenant le prétexte de l'arrivée de 2022 pour en savoir un peu plus sur la vie que mène son ex voisin désormais déménagé du quartier au sein duquel tous les deux ont vu grandir leurs gamins et ou Sisco habite encore, à côté de chez l'ex-femme de Muiredach.

* en corse.


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Dernière édition par Antone Sisco le Lun 31 Jan 2022 - 19:41, édité 1 fois
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyMer 26 Jan 2022 - 16:30

Les années qui tournaient au compteur me semblaient comme une irrémédiable réalité. Je n’avais jamais sincèrement craint la vieillesse. C’était la réalité même des choses. Pas de quoi en écorner un bœuf. C’était peut-être parce que gamin, j’étais déjà un petit vieux en devenir. Ce que je n’avais pas apprivoisé, c’était cette étrange solitude dans laquelle je m’étais presque volontairement enfermé. J’avais bossé fort pour repousser les autres. Sisco était dans les seuls qui avaient encore le droit à ce que je décroche quand ils appelaient : avec ma mère (à presque 84 balais passés, elle aurait fait bien pire que d’envoyer les flics si je n’avais pas décroché). Parce qu’il avait parfois des informations sur mes enfants. C’était toujours ça de gagner. Même si ça voulait dire m’écraser complètement éreinté d’une journée au boulot dans ce silence radio sur un tabouret d’un bar. Le Corse lui n’avait pas la vieillesse comme une réalité absorbée. J’avais mérité entièrement autant le regard glacial que la pique sur mes traits tirés.

J’aurais pu admettre que ma santé n’était pas top, que mon cœur qui s’emballait à la mieux-mieux m’avait encore une fois réveillé comme une immuable réalité elle aussi… Mais ça aurait été admettre que ma santé prenait le champ et que je risquais bien de rajouter une gravure de plus sur la pierre tombale des MacLeod avant longtemps. Non, c’était plus facile de sortir le train-train quotidien comme une excuse de merde. «  Ça t’étonne vraiment? Je sors d’une garde de douze heures au poste, merde.  » répondis-je en arquant un sourcil. Trop de travail pour étourdir ma tête. Pas assez de sommeil de peur de ne pas me réveiller le lendemain, parce qu’il avait peut-être raison le cardiologue.

Verre à la main, je rapprochais le mien de celui de mon partenaire. J’allais le savourer ce verre parce que je n’irais pas tenter le diable. Pas une question de gueule de bois. Ça ralentissait le rythme cardiaque et pas question de voir ce que ça ferait en grande quantité avec mon traitement. «  Bonne année, si elle peut être moins merdique. .  » déclarais-je.

Je saisis assez vite que la question visait à savoir comment j’allais et ce que j’avais fait de bien dans l’année. Je fis doucement tourner le verre dans mes mains en réfléchissant pendant un instant. J’étais bien forcé d’admettre que je me noyais dans le boulot pour oublier. Mais j’eux un petit sourire en pensant à cette petite maison que j’avais achetée dans Toowong quand j’étais revenu en ville. Petit, définitivement pas assez décoré et avec trop de bouquins dedans. Mais ça faisait déjà ça de gagner non? «  Pas tant. J’ai eu la chance de sortir du bled perdu où on m’avait envoyé donc ça fait toujours ça de gagner. Jamais j’aurais cru que je préférais une grande ville. Mais ici, j’ai des chances de voir Isla et Alistair, peut-être.  » La seule chose qui tait bien en fait dans toute cette histoire, c’étaient mes enfants dont seul le prénom réussit à faire briller mes yeux. J’avalais une gorgée du liquide ambré comme pour faire disparaître le nœud qu’il y avait au fond de ma gorge. «  Tu dois en avoir plus que moi, toi des anecdotes.  » Après tout de ce que j’avais compris entre les branches au poste, il semblait être intervenu une ou deux fois à la télé.
@Antone Sisco
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyLun 31 Jan 2022 - 19:31

 


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Isla et Alistair. A l'entente de leurs prénoms, le corse sent une pointe de compassion lui pincer le cœur. Avoir été le voisin de Muiredach durant toutes ces années lui a permis de tirer au moins une conclusion inaliénable le concernant : cet homme aime ses enfants plus que tout au monde et le savoir séparé d'eux depuis le divorce lui file le bourdon. Probablement parce qu'Antone sait ce que c'est que de perdre le contact avec sa progéniture mais aussi et surtout parce qu'il soupçonne le contexte de la séparation d'avoir été largement tourné en la défaveur de l'inspecteur et ce de manière pas forcément très juste. Sans jamais avoir posé de questions concernant ce sujet aussi personnel qu'épineux, Sisco a tiré de lui même certaines conclusions directement influencées par les allées venues de parfaits inconnus à des heures pas possibles de la nuit chez sa voisine ...

«  Tu dois en avoir plus que moi, toi des anecdotes.  »

Antone opine du chef, encore secoué par les derniers événements venus clôturer son année 2021. Cela ne remonte qu'à quelque jours, tant et si bien qu'il peine toujours à y croire, mais sa fille est revenue. Comme ça, sortie de nulle part, tel un cadeau laissé sur le paillasson par un destin facétieux la veille de Noël. Elle avait même un nœud dans les cheveux, maintenant qu'il y pense ! « Le passé me rattrape. » Commence-t-il en buvant une gorgée de son whisky, le regard tourné en direction de MacLeod comme pour mieux partager avec lui son sentiment de surprise. « Figure-toi que, 20 ans plus tard, ma fille a décidé de venir s'installer chez moi. » Il y voit un cadeau du ciel, évidemment, et choisit de partager cet événement spécifique car il espère que cela inspire à son compagnon un peu d'espoir. Isla, Alistair, tout aussi remontés qu'ils puissent être contre lui, finiront par revenir vers leur père. Antone en est persuadé parce que la famille, qu'on le veuille ou non, compte plus que les conflits. Le temps fane les rancœurs et les transforme en regrets mais ne réussira jamais à vaincre la génétique dans ce qu'elle a de plus vorace : le lien du sang. « Soo voit ça d'un mauvais œil, évidemment. Je sens venir les conflits. » Et il est plutôt doué pour ça, Antone, avec ses dizaines d'années d'expérience en tant qu'ex mari et père célibataire. Les femmes et leurs sautes d'humeur : le drame de sa vie.

PS:


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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyDim 6 Fév 2022 - 9:55

Sisco avait eu une vie sentimentale sensiblement plus complexe que la mienne : des divorces au pluriel et des enfants de mères différentes. Assez différent de ma vie sentimentale à saveur de glace à l’eau qui s’était contentée d’un seul mariage en blanc d’un classicisme désarmant quand on savait combien je ne croyais pas en Dieu.

Sa structure familiale complexe avec des enfants qui représentaient presque une mosaïque de culture avait de quoi me filer la migraine. Je savais qu’il s’était brouillé avec sa plus vieille, Bianca, depuis son divorce. Cependant, j’ignorais ce qui avait amené ce brouillage dans les cartes. L’explosion de ma propre vie familiale et sentimentale m’avait appris que la colère avait parfois des racines profondes et passablement incompréhensibles par beaucoup de personnes. Il fallait parfois beaucoup de temps pour que la poussière ne retombe et que les gens reviennent sur leurs positions.

Du sourcil levé lorsque Sisco avoua que le passé le rattrapait, je passais à un sourire avec un léger éclat de rire lorsqu’il rajouta que sa plus vieille avait fini par revenir sur sa position et atterrir chez lui. «  Oh que ça doit être une ravissante surprise.  » dis-je. J’aurais donné cher pour avoir la chance de vivre la même chose, pour que le vent tourne. Pour que mes enfants me donnent la chance de m’expliquer… même si pour être honnête, j’ignorais complètement ce que je pourrais dire sans briser le peu de cet orgueil personnel que je gardais bien devant moi.

J’étais quand même surpris que Soo ne vît pas nécessairement d’un bon œil l’arrivée de cette sœur de plus dans une famille. Elle m’avait toujours semblé si différente de mon fils qui était plus spontané et immature que sa grande fille. «  C’est plutôt étonnant ça. Il faut peut-être leur donner la chance d’apprendre à se connaître, non? Ou leurs tempéraments sont si différents que les flammèches sont inévitables?  » demandais-je.

Je savais fort bien que les enfants étaient souvent en mesure de nous surprendre. Mais ça faisait quand même un bon nombre de joyeux bouleversements dans la vie de mon ancien voisin qui pouvait fort bien rimer avec le bonheur. Moqueur, mais avec un fond d’amertume, je rajoutais un : «  Tu sais ce qui a amené le changement de position? Parce que sérieusement, je testerais avec les miens.  »
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyDim 13 Fév 2022 - 14:27

 


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« Une ravissante surprise. » Antone opine silencieusement du chef. Ravissante, c'est le mot. Belle comme un cœur, Bianca tient clairement plus de sa mère que de lui, tout du moins physiquement. Côté caractère, Sisco ne s'estime pas encore en mesure de se prononcer mais ce qu'il a vu suffit à lui faire pressentir vagues et remous dans la fratrie. Il lui semble évidant que sa plus grande arbore une personnalité imposante, du genre à parfaitement éclipser celle de sa plus jeune. Il n'y a qu'à s'attarder sur la manière dont elle avait refusé tout net de justifier les raisons de sa présence à Brisbane pour comprendre que Bianca imposerait sa loi à la maison. «  C’est plutôt étonnant ça. Il faut peut-être leur donner la chance d’apprendre à se connaître, non? Ou leurs tempéraments sont si différents que les flammèches sont inévitables?  » Le corse hausse les épaules. Il n'est pas assez imbu de lui-même pour jurer que son intuition est la bonne et espère sincèrement que les espoirs de Muiredach se verront fondés. «  Attendons de voir ...  » Répond-il évasivement. «  Ce que je réalise en la revoyant c'est que je ne la connais pas.  » Et c'est violent comme constat, pour un papa poule. Ses souvenirs de Bianca remontent à si loin qu'il ne l'aurait même pas reconnue si elle ne s'était pas présentée d'elle-même. Ou était passée sa petite fille toujours surexcitée à l'idée de sauter sur ses genoux en lui croquant le nez ? Le temps avait-il emporté avec lui les certitudes qu'Antone gardait concernant son enfant ? Seul l'avenir le lui dirait ...

«  Tu sais ce qui a amené le changement de position? Parce que sérieusement, je testerais avec les miens.  » Antone refait surface au ton grinçant de l'écossais. Reposant son verre sur le comptoir afin d'en préserver le contenu plus longtemps, il s'accoude et cale son menton dans la paume de sa main.«  J'en ai aucune idée.  » Admet-il finalement, quelque peu surpris de se trouver dans une situation ou il ne possède pas la réponse à la question. En tant que professeur, Sisco s'est habitué à avoir réponse à tout. Ce constat bouscule les contours bien nets et parfaitement dessinés de sa routine mentale. «  Ali est passé voir Soo, l'autre jour.  » Reprend-il, dans la foulée. Une histoire de bouquin de cours et de devoir à rendre à laquelle il n'avait prêté aucune attention jusqu'à entendre des éclats de rire en provenance de la chambre de sa fille. Suspicieux, il avait monté l'escalier à pas de loups pour venir espionner à la porte. No shame. «  Je crois que ton fils drague ma fille, Muire ! » Et ça le laisse aussi songeur que le retour de Bianca. Quelle réaction avoir ? Quelles mesures prendre ? Laisser faire ou couper court ? A cet instant précis, les papas parlent aux papas : il faut se serrer les coudes avant que cette situation ne devienne hors de contrôle. Jamais Sisco n'avait imaginé avoir à dealer avec ce genre de problématique en trempant son biscuit dans le café de ses ex-femme. Les enfants finissent par grandir et avec eux, le statut de père ne cesse d'évoluer. Serait-ce l'heure de parler de capotes et de MST ?



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Dernière édition par Antone Sisco le Mar 15 Fév 2022 - 22:48, édité 1 fois
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyMar 15 Fév 2022 - 21:45

Entre le bout de mes doigts, je fis tourner le verre au liquide ambré. J’étais heureux pour Sisco, mais quand même envieux de la chance qu’il avait. Il avait raison en un certain sens : il ne la connaissait pas nécessairement bien sa fille. J’avais eu la même impression quand je m’étais retrouvé, deux semaines avant Noël à frénétiquement faire les boutiques pour trouver un présent qui n’aurait pas crié à l’anonymat. Les quatre années (ou presque) depuis l’éclatement de ma famille avaient transformé mes enfants en étrangers. Je ne pouvais même pas imaginer combien la différence devait être frappante quand c’était plus de dix ans qui s’étaient écoulés. Mon fils avait treize ans (presque quatorze) la dernière fois que je l’avais vu et ma fille vingt et un. Les deux aujourd’hui étaient des adultes qui quitteraient un jour le nid familial pour aller voler de leurs propres ailes.

La preuve même de ce même passage du temps, c’était les phrases qui franchirent les lèvres du Corse et qui me donnèrent un coup au cœur. Mon fils qui faisait de la drague à sa fille? L’idée même m’en donnait le vertige. Je pris le verre et en avalais une longue gorgée. Elle était essentielle pour faire passer la nouvelle. « Tu en es certain? Merde, il n’avait pas six ans hier? Il me semble bien trop jeune pour s’intéresser aux filles. » J’aurais sincèrement aimé pouvoir prendre un deuxième verre alors que je n’avais même pas encore fini le premier verre. Mais bon, je n’avais jamais vraiment testé le mélange de mes médicaments et de l’alcool en grande quantité et hors de question de le tenter devant mon ancien voisin.

Nerveusement, je passais une main sur mon visage. Dix-neuf ans. C’était pourtant l’âge que mon fils allait avoir en mai. Un âge normal pour s’y intéresser non? Je ne sais pas. Personnellement, j’avais surpris mes parents en amenant Margaret à un souper de famille à vingt ans passés, elle qui avait été la première et la seule femme qui avait réussi à m’amener dans son lit. Et c’était plus parce que je ne voyais pas la pertinence de m’y rendre. Les lacunes de ma propre expérience me semblaient d’autant plus évidentes que je n’aurais pas su quoi dire du tout. « Tabarnack ! Je ne suis pas prêt pour ça. » lançais-je dans un soupir. Pour être honnête, je n’aurais jamais été prêt pour cette discussion. C’était Margaret qui s’en était chargé avec ma fille pour des raisons qui me semblaient d’autant plus évidentes. « Qu’est-ce qu’on est censé faire? Je ne laisserais clairement pas sur sa boîte de messagerie un avertissement sur l’importance de se protéger. » dis-je, en relevant vers l’autre père dans cette histoire un air hébété. Parce qu’il fallait aussi prendre pleinement conscience que ma relation avec mon fils se limitait à des appels à sens unique, sans réponse. Le médium que j’utilisais, alors que je peinais encore à m’adapter à mon téléphone (non-intelligent) pour envoyer de fort rare message texte, était fort peut approprié pour le sérieux nécessaire de cette discussion.
@Antone Sisco :l :
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyJeu 17 Fév 2022 - 18:18

 


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« Tu en es certain? Merde, il n’avait pas six ans hier? Il me semble bien trop jeune pour s’intéresser aux filles. » Antone opine du chef à l'ombre de son chapeau de cowboy. Sous sa gorge, le cordon assurant au chapeau de rester autour de son cou si le vent venait à le faire s'envoler balance mollement, au rythme de ses mouvements de tête. Tous deux se rejoignent sur le fait que leurs enfants sont encore trop jeunes, à leurs yeux de vieux gâteux, pour avoir ce genre de comportement sociaux mais il semblerait que la réalité soit là pour les mettre face au temps qui passe : Ali et Soo ne sont plus des bébés. « Tabarnack ! Je ne suis pas prêt pour ça. » Quand Muire soupire, Antone inspire profondément. Lui sait très bien à quoi pensent les jeunes hommes de dix-neuf ans et se revoit parfaitement courir les jupons à cet âge là, beau et fringuant, assoiffé de sexe et d'aventure. Il lui est en revanche difficile de se mettre dans la peau d'une jeune femme telle que Soo. Il pensait être le seul homme de sa vie, le seul capable de la faire rire aux éclats. Démuni, le corse réalise que ses mariages se sont toujours arrêtés avant la phase de puberté de ses enfants et qu'à sur-couver sa petite dernière, il avait complétement occulté le fait qu'elle deviendrait un jour une femme.

Que sont-ils sensés faire ? Antone observe l'écossais, l'écossais l'observe. A se regarder dans le blanc des yeux, ils passeraient presque pour un vieux couple en perdition. Enfin, Sisco tape du poing sur le comptoir, une idée brillante à l'esprit, l'ampoule allumée dans son regard témoignant de sa révélation :« Je vais lui mettre la pression ! » Insinuations sournoises ou tentatives d'intimidation subtiles, Sisco sait comment impressionner les jeunes gens, il fait face à leur insolence à longueur de journée durant ses cours. « Ca se fait encore le coup du good cop / bad cop ? » Enchaine-t-il, enjoué, convaincu qu'ils tiennent là une piste exploitable en plus d'une perspective de réconciliation entre Muiredach et son fils. « Je pourrai être le trou du cul qui l'éloigne de sa douce et toi le bon bougre qui lui donne des tuyaux.  » Ce qui ressemblerait fort à de la manipulation et du crime affectif organisé de la part de pères aux méthodes plus que discutables mais si personne ne pleure ni ne perd sa virginité à la fin de cette histoire, Antone s'estimera satisfait. Il est prêt à manigancer dans le dos de sa fille et de son courtisan pour s'assurer que les rapports de bon voisinage restent ce qu'ils ont toujours été jusqu'à présent : chastes et courtois.



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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyDim 20 Fév 2022 - 21:40

Le plan du Corse paraissait sans faille au tout premier coup d’œil. Une manière certaine de faire en sorte que la pousse de cheveux blancs et celle de rides ne prennent du gallon en voyant le plus un de la population de Brisbane dix mois après un malencontreux accident. Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en mon fils, mais il avait toujours été (un peu) tête brûlée. Alors de s’imaginer qu’il penserait à la protection? J’en doutais. « Tu sais quoi…? Tu as un peu raison de vouloir lui faire peur. Dans le livre que je lis en ce moment, il y a un proverbe chinois comme dédicace “Aimez votre voisin, mais ne supprimez pas votre clôture.” », rigolais-je doucement avant de le regarder. « Tu sais ce que j’en comprends moi? Je t’aime bien, Sisco. Mais l’idée qu’il n’y ait pas de haie qui sépare ta cour de celle de mes enfants, ça ne me tente pas vraiment. Pas vraiment plus qu’une soirée pour célébrer la naissance d’un enfant. On est tous les deux trop jeunes pour être grands-parents. Toi et moi… Même si je suis pas mal certain que je suis plus vieux en dedans que toi. Donc, je suis d’accord que d’essayer de mélanger nos affaires domestiques ensembles pour se faire une petite brassée de lavage de linge sale familial à saveur de larmes d’adolescente au cœur brisé ou pire encore…  » Je secouais la tête comme si j’étais terrorisé par l’option d’une addition. On s’entend que j’aurais aimé ça, en d’autres temps, en d’autres circonstances, plus tard que mes enfants deviennent à leur tour des parents. Mais ils étaient tous les deux trop jeunes à mon avis. Et c’était encore pire pour sa Soo. « Donc je vais faire tout ce qui est en mon possible pour qu’on puisse garder leur relation courtoise et définitivement fort loin de toute chambre à coucher. Ça s’en gardera mieux. », je finis par dire avec un petit sourire, rare et cette fois-ci bien réel.

Je finis la dernière gorgée de mon verre en détournant le regard. Il fallait revenir à ce plan sérieux qu’il fallait quand même mettre au point : « Ça ferait différent d’être le bon cop dans cette histoire. Je n’ai pas l’habitude de prendre ce beau rôle. Même au travail. Mais une petite partie de moi a peur qu’il se tourne vers le joujou du mois de mon ex. » Et ça serait peut-être mieux. S’il était capable d’endurer mon ex-femme, le pauvre type serait sans doute en mesure d’expliquer des choses sur la très longue liste d’affaires que je n’étais pas parvenu à comprendre entre les murs de la chambre à coucher. « Sauf que tu connais Al », si tu le prends de front, il y a des chances qu’il se braque. Il n’a jamais vraiment aimé l’autorité. Déjà tout petit, il me causait de ses maux de tête. Tu as pensé à la technique de lui foutre la honte en le sous-entendant ? » Technique que mon propre beau-père avait employée (avec un succès sans surprise sur ma propre personne.
@"Antone Sisco” :l:
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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptyVen 4 Mar 2022 - 18:56

 


MUIREDACH & ANTONE





Il n'avait jamais entendu Muire s'étaler à ce point sur un sujet, preuve s'il en fallait que celui de ses enfants était et resterait celui qui le sortait le plus efficacement de sa coquille. Souriant de toutes ses dents (le genre de sourire de requin des affaires qu'il réservait jadis à ses proies du CAC 40), Antone écoute son voisin abonder dans son sens. L'idée de manigancer un mauvais coup le tient lucide et éveillé malgré les trois verres qu'il cumule au compteur au moment de baller sa dernière gorgée de whisky. C'est qu'il trouve ça excitant, tout à coup, de coller des bâtons dans les roues du petit con qui voudrait bien se farcir sa fille. Après tout, l'échec forge le caractère. Antone l'avait appris au contact de son père et, s'il avait trouvé ça rude, il l'en remerciait silencieusement chaque fois que la vie le mettait face à une épreuve qu'il se sentait en mesure d'affronter précisément parce que Sisco sénior lui avait appris qu'on ne meurt pas de se manger un mur dans la face. En y mettant ce qu'il faut de mauvaise foi, le corse pourrait presque se donner bonne conscience : S'il s'apprête à faire ce que Muire et lui planifient de faire, c'est pour aider Alistar à devenir un homme (mais pas en trempant son biscuit dans la tasse de Soo). « Les sous-entendus, rien de tel pour pimenter un repas. » Sisco s'y voit déjà, vil gredin, invitant le fils de Muiredach en toute hypocrisie pour mieux le tailler entre le plat et le dessert sous le regard médusé du reste de la famille. Moqueur mais bon enfant, il ricane et remet son chapeau en place. « J'ai toujours rêvé d'avoir un fils, ne serait-ce que pour lui transmettre tout ce que mon père m'a appris. » Une pointe de nostalgie fait son apparition dans la voix du corse. Des années que son pére est mort mais ses enseignements et son fantôme planent sur sa vie, tantôt tels des vautours malveillants, tantôt tels des anges gardiens. « Ce gars là ne manquait pas de ressources et crois bien que je l'ai haïs autant que je l'ai aimé. T'inquiète pas pour moi MacLeod, je vais trouver comment  déstabiliser ton garçon, t'auras plus qu'à arriver pour jouer l'Amérique. » Référence guerrière qu'il se permet parce qu'entre européens on comprend ce genre de blague qui échappe aux kangourous.

Voyant l'heure avancer et pensant aux cours qui l'attendent à la première heure le lendemain, Sisco se lève puis se tourne vers l'écossais. Son regard accroche celui de l'indienne retournée auprès de ses copines mais daddy décide que ce n'est plus l'heure d'aller draguer. Son attention est désormais focalisée sur leur plan d'action et cela commence par une synchronisation des montres - enfin, façon de parler : « Je te laisserai un message pour faire le point sur la situation la semaine prochaine, le temps de placer les pièces et de mettre en place le traquenard. » Ecoutez-le, le chasseur habitué à traquer les sangliers dans le maquis ! « Résolution pour 2022 : dormir. T'as plus de cernes que de rides, mon pote. » Partant d'un éclat de rire alcoolisé, l'énergumène tape dans la main du barman avant de disparaître, la veste sous le bras et le chapeau de travers.  



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Message(#)[MUIREDACH] ❝ Daddies jokes EmptySam 5 Mar 2022 - 21:12

Sisco avait sans le réaliser réussi un exploit pour cette nouvelle année. Je ne pensais pas quand je m’étais ramené ici que j’étais pour trouver la soirée agréable. Surtout en voyant les costumes des autres personnes qui nous entouraient et la douce ambiance de fête qui régnait dans l’endroit. J’avais même failli toujours les talons. Et pourtant je ne regrettais pas. Parce que la présence du Corse et son rocambolesque plan pour faire en sorte que nos enfants ne se retrouvent jamais à tomber l’un pour l’autre (d’accord… un peu mon plan aussi maintenant que je donnais quand même un angle d’attaque un peu différent compte tenu de la personnalité de mon fils – s’il n’avait pas changé depuis le temps) me faisait un peu sourire.

Je respectais beaucoup mon ancien voisin et je compris l’espèce de silence nostalgique qui avait suivi la mention de son père. Et je ne pus vraiment m’empêcher de penser au mien. Lui aussi parti un peu trop tôt. Comme mon frère au fond. Mais il réussit à chasser ce nuage noir en revenant sur mon fils qui allait sans doute finir par me revenir à la fin de toute cette histoire. Et j’éclatais d’un petit éclat de rire léger lorsqu’il me mentionna que j’aurais comme seule tâche de jouer les sauveurs. Je me gardais bien de rajouter mes doutes par rapport à toute cette information. Est-ce que je serais vraiment en mesure d’aiguiller mon fils. « On verra dans le temps comme dans le temps. » rigolais-je doucement en repoussant un peu plus loin cette pensée que je ne serais sans dote pas à la hauteur pour l’aiguiller.

J’étais donc satisfait de cette soirée et je répondis avec une presque gentillesse et une pointe de bonne humeur que « J’attendrais ton appel avec impatience. ». Ce qui était déjà quand même quelque chose mais qui fut légèrement terni par la pique qu’il me lança en ramassant ses dernières choses. Je ne répondis pas au tac au tac à la pique qu’il m’avait lancé. Son éclat de rire couvrit de toute façon toutes les choses que j’aurais pu affirmer à la place. Au fond, je savais qu’il avait raison. J’étais fatigué et j’avais l’air usé. Ça rajoutait une touche d’amertume alors que je saluais le barman et que je trainais mon corps jusqu’à ce qu’il se retrouve dans ma petite maison.

RP Fini
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