| (Mabel&James) Fashion is the armor to survive the reality of everyday life |
| ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Sam 8 Jan 2022 - 21:56 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
C'était fou comme la présence d'un bébé pouvait changer l'attitude des gens autour d'elle ! Rosalie n'avait pourtant que quelques semaines, mais déjà, Mabel pouvait voir les visages s'adoucir quand les gens l'apercevaient dans ses bras, généralement endormie - elle n'était réveillée que pour manger et prendre son bain.
Elle s'en rendait compte une fois de plus, en décidant de venir à Weatherton. Elle était encore loin de reprendre le travail - autant physiquement, parce qu'elle affichait toujours quelques kilos pris pendant sa grossesse, que psychologiquement, les hormones tournoyant toujours et la rendant incapable de s'éloigner de sa fille. Mais elle avait promis de passer une fois que le bébé serait né, et elle n'allait pas faillir à sa promesse.
Si ses relations avec les autres employés de la boîte étaient polies habituellement, parce que Mabel n'avait pas un caractère à se faire facilement accepter, même si elle restait professionnelle, elle ne s'attendait pas à de si grands sourires de la secrétaire quand elle avait passée la porte d'entrée.
« C'est une petite fille, c'est ça ? Oh, quelle adorable bouille ! »
Mabel dut s'empêcher de réagir. Elle trouvait elle aussi que sa petite fille était la plus jolie, avec ses joues rondes et son petit nez - mais il y avait une forte chance que ce soit psychologique. Parce qu'elle se souvenait distinctement avoir déjà vu des femmes s'extasier devant des bébés qu'elle-même trouvait plutôt laids ou communs. Elle avait toujours un peu l'impression qu'on lui mentait quand on complimentait sa fille.
« Une petite fille oui. Elle s'appelle Rosalie » répondit-elle quand la secrétaire commença à la regarder avec insistance.
Elle n'était pas encore très douée pour parler avec excitation des moindres faits et gestes de son enfant. Et pourtant, entre les consultations chez le pédiatre et les rencontres entre jeunes parents auxquels elle avait assisté, elle avait vu plus d'une mère s'extasier devant le moindre mouvement de son enfant.
Elle continua de présenter son bébé - toujours endormi malgré le bruit autour d'elles - au reste de l'équipe, les joues un peu rouges sous l'attention soudaine. Elle qui s'était toujours dit qu'elle garderait Rosie le plus loin possible des médias, elle n'avait plus qu'à espérer que les employés de Weatherton ne parleraient pas trop de son passage dans les locaux.
Son petit périple pour voir toute le monde - et leur annoncer qu'elle ne savait pas encore quand elle reprenait, et que oui, elle allait prendre du temps pour s'occuper de sa fille - avait fini par l'amener non loin du bureau de James Weatherton. Avec une pointe d'angoisse, parce qu'elle savait qu'il aimait les enfants autant qu'elle en temps normal, et de soulagement parce qu'au moins elle pouvait compter sur lui pour être totalement honnête.
Après quelques instants d'hésitation, elle finit par frapper à sa porte, attendant qu'il l'autorise à entrer pour pousser doucement le battant. Elle fit quelques pas dans le bureau, savourant un peu d'être loin de l’effervescence du reste du bâtiment.
« Je voulais vous présenter la petite personne qui va me tenir éloignée des défilés » commença-t-elle en lui souriant.
©️crack in time |
| | | | (#)Dim 30 Jan 2022 - 21:37 | |
| fashion is the armor to survive the reality of everyday life. S'il y a bien une chose que savaient tous ceux qui travaillaient avec James, c'était que rien ne lui échappait. Aucun détail, de la plus petite imperfection sur la soie d'un costume à la plus microscopique tâche de ketchup sur le gilet d'un de ses collaborateurs. Il voyait tout, savait tout, entendait tout aussi. C'est comme ça qu'aucune querelle et aucune coucherie entre ses employés n'avait jamais échappé à son radar, le blond ayant toujours eu comme un sixième sens pour déceler les sources de problèmes. Certains diraient que ce dernier ne lui avait pas été très utile lorsqu'il s'était amouraché de l'actionnaire de Weatherton puis qu'il avait essuyé plusieurs rejets de la part d'Archie, mais sa vie amoureuse avait toujours été la seule chose à systématiquement échapper à son contrôle. C'était déjà le cas quelques années plus tôt lorsqu'Alessandro avait bousculé toutes ses certitudes au moment même où James était pourtant loin d'imaginer faire sa vie avec qui que ce soit, et l'histoire semblait s'être répétée sans qu'il n'ait là encore été assez lucide pour se protéger de ses répercussions. Il y avait toujours une exception à chaque règle, après tout.
Aujourd'hui, c'est un vacarme inhabituel qui poussa James à relever le nez de son bureau et à jeter un coup d’œil dubitatif en direction de la porte. Les couloirs de Weatherton étaient normalement toujours silencieux à cette heure, et chacun savait que le créateur aimait travailler dans le plus parfait silence lorsqu'il s'enfermait entre ces quatre murs. Autant de détails qui indiquaient à ses yeux quelque chose d'anormal, à en juger par les exclamations enthousiastes qu'il entendait résonner depuis l'autre coté de la porte. Son premier réflexion fut bien sûr de maudire ceux qui jugeaient bon de troubler son confort, mais James n'eut pas même le temps d'aller vérifier par lui-même la source de ce bruit. Quelqu'un frappa bientôt à la porte et le créateur laissa son dos retomber grossièrement contre le dossier de sa chaise : il ne manquait plus qu'on vienne en plus le déranger dans ses quartiers. Si quelqu'un comptait passer le pas de cette porte avec un faire-part de mariage ou quoi que ce soit d'aussi grotesque, il ne serait pas déçu du voyage.
Lorsqu'il somma enfin son visiteur d'entrer et que la silhouette de Mabel Griffiths apparut dans l'encadrement de la porte, c'est un James légèrement dérouté qui accueillit dans un premier temps cette visite. Jusqu'à ce qu'il comprenne, à en juger par le nouveau né que tenait la jeune femme, que la suite pourrait lui plaire encore moins que cette histoire de vacarme. « Je voulais vous présenter la petite personne qui va me tenir éloignée des défilés » Bingo, Mabel profitait visiblement de son escale à Weatherton pour présenter l'enfant à qui elle venait de donner naissance et James venait lui aussi de gagner le droit de rencontrer sa progéniture. Problème : les enfants et plus particulièrement les bébés avaient toujours eu le don de le mettre mal à l'aise. Il eut ainsi un peu de mal à réprimer la grimace qui crispa une partie de son visage. « Alors c'était ça, le brouhaha dans le couloir. » Pendant une seconde il s'était dit que son père avait peut être noué une alliance avec la mauvaise personne ou détourné une partie de l'argent de l'entreprise, ce qui aurait pu pousser la police à mettre son nez dans leurs affaires. Mais ils n'auraient sûrement pas pris autant de gants au moment de frapper à la porte de son bureau. « J'espère que vous allez pas donner la baby fever à toutes nos employées, ce sera déjà compliqué de nous passer de vous pendant plusieurs mois. » James était aussi pragmatique qu'il était au fond profondément égoïste. N'importe quelle femme en dehors de ces murs pouvait tomber enceinte sans que ça ne lui fasse ni chaud ni froid, mais il se sentait personnellement persécuté chaque fois qu'une de ses collaboratrices s'absentait pour congé maternité. L'idée de devoir se passer des talents qu'il avait scrupuleusement sélectionné avait le don de l'irriter et c'était pire encore lorsqu'il songeait que cette planète n'avait vraiment pas besoin qu'on la peuple davantage. Faire des enfants dans le monde d'aujourd'hui était ni plus ni moins un acte irresponsable. Et oui, personne ne lui avait demandé son avis.
« Il a un nom ? » Ou elle. Et si n'importe qui aurait sauté sur l'occasion pour présenter ses chaleureuses félicitations à la jeune maman, James avait bien d'autres préoccupations à l'esprit et son regard peinait à se détacher de l'enfant qu'elle portait. « Au fait, vous êtes sûre que c'est une bonne idée de l'amener ici ? Il risque pas de régurgiter son déjeuner ou quelque chose dans le genre ? » Il ne savait pas grand chose des besoins d'un bébé de cet âge mais il croyait au moins avoir retenu qu'il fallait constamment le nourrir et lui changer sa couche. Et parce que c'était un cercle sans fin, il redoutait que son bureau puisse se retrouver parfumé d'un instant à l'autre. « Parce qu'à cet âge-là généralement quand ça sort pas d'un coté, ça sort par un autre. » C'est qu'il devenait subitement expert dans ce domaine, oui. Et il y avait plein de patrons de vêtements étalés sur son bureau qui ne sauraient en aucun cas être tâchés par de la bave ou du vomis de bébé – dans le meilleur des cas. James était peut être trop consciencieux mais c'était plus fort que lui : il avait appris à se méfier de tout humain qui n'avait pas encore atteint sa taille adulte, estimant qu'ils représentaient plus de problèmes qu'autre chose.
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| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Ven 4 Fév 2022 - 20:18 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
L'air bourru de James la rassurait. C'était peut-être un peu bête, mais Mabel venait d'affronter des mois de changements intenses - la grossesse qui avait mis à mal son corps et son esprit, la chambre d'enfant qui avait remplacé l'une des chambres d'amis de sa maison, le bébé dans ses bras qui avait fait passer son statut de femme mariée à mère de famille... Des changements plus ou moins acceptés, certains qu'elle avait encore du mal à parfaitement intégré, des habitudes qu'elle n'avait pas encore quand elle s'occupait tant bien que mal de Rosalie.
Et au milieu de tout ça, James Weatherton restait James Weatherton. Gêné face à un bébé baveux, irrité d'être dérangé au travail, et lui en voulant un peu d'être la cause de tout ce brouhaha de l'autre côté de la porte. Rien d'étonnant venant de lui, et c'était agréable de retrouver cette constante dans sa vie, même pour quelques brefs instants.
« Je suis toujours celle qui dérange tout, vous devriez le savoir » répondit-elle avec humour.
Elle n'avait pas peur de James. Il était égoïste et exigeant, ce qu'elle estimait être deux qualités pour travailler à ce niveau-là et continuer de briller dans le monde de la mode. Et pour avoir travaillé pour plusieurs maisons, elle savait aussi que c'était ce genre de caractère qui l'aidait elle à rester focalisée sur ses tâches. Il était le patron idéal pour elle, même si elle se garderait bien de le lui avouer.
(Tout comme elle ne réagirait pas à la baby fever qu'elle risquait de provoquer. S'il suffisait aux gens de voir un bébé mignon pour se mettre à essayer activement d'en avoir un... Elle n'était pas responsable de la bêtise des autres !)
« Elle s'appelle Rosalie » reprit-elle.
Par réflexe, ses doigts vinrent se poser sur le crâne de sa fille, caressant les petits cheveux du bébé. Rosie était solidement attachée dans son porte-bébé, le corps contre celui de sa mère, son visage curieux tourné vers l'homme inconnu qui parlait à côté d'elle. Elle ne tarderait sans doute pas à se rendormir, encore trop petite pour garder les yeux ouverts très longtemps, mais elle avait déjà offert un beau moment d'éveil aux collègues de Mabel.
« Je ne compte pas la poser sur les tissus et la laisser vadrouiller dessus et les abîmer. »
Elle portait de vieux t-shirts depuis qu'elle s'occupait de sa fille, justement pour éviter de tâcher ses précieux habits, ce n'était pas pour ruiner les créations en cours de la maison Weatherton. Elle était un peu gaga de sa fille chérie, mais pas au point d'en perdre la tête !
« Et pas de changement de couches dans l'enceinte de ces murs. Compris ! Mais vraiment, on ne s'approchera pas des vêtements. Je venais la présenter, pas lui faire découvrir les coulisses d'une maison de couture. »
Si ça ne tenait qu'à Mabel, sa fille ne ferait jamais de mannequinat. Ce métier la faisait vivre depuis ses dix-huit ans, mais elle n'oubliait pas pour autant les remarques sur son corps, les troubles alimentaires, les commentaires grossiers des hommes... Elle l'avait subi assez longtemps pour savoir qu'elle n'accepterait jamais de voir sa fille à sa place.
« Je suis impressionnée par la nouvelle collection, ceci étant dit ! Les couleurs, les matières... J'ai hâte de revenir travailler ici. »
Elle n'avait pas encore choisi sa date officielle de retour. Parce qu'il faudrait qu'elle soit prête mentalement à reprendre le travail, mais surtout parce qu'il fallait que son corps soit prêt. Et elle était incapable de prédire quand sa silhouette aurait absorbé le poids laissé par la grossesse et lui permettrait de reprendre les défilés comme si rien ne s'était passé. Pour le moment, elle n'avait même pas encore le droit de reprendre une activité sportive - autre que celle de prendre bébé des centaines de fois par jours, et elle sentait bien les trois petits kilogrammes de Rosie lui peser dans les bras en fin de journée.
« Toujours concentré sur le travail à ce que je vois ? »
Et pourtant, même en ayant déserté la maison depuis des mois, Mabel avait entendu parler du fait que James n'était plus aussi concentré. Ou du moins que quelqu'un réussissait à attirer son attention. Il essayait d'être discret, et dupait peut-être les nouvelles recrues, mais les plus anciens, ceux qui s'abîmaient les doigts depuis des années sur les machines à coudre, avaient bien senti que les choses changeaient. Et chacun observait, attendant de voir si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle - si James allait s'adoucir ou au contraire devenir encore plus exigeant.
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| | | | (#)Dim 13 Fév 2022 - 21:30 | |
| fashion is the armor to survive the reality of everyday life. Mabel Griffiths était donc de retour et cette apparition n'était pas déplaisante, loin de là. Lui qui avait regretté que la grossesse de la jeune femme l'éloigne de Weatherton accueillait ce retour avec un certain contentement, quand bien même il faudrait probablement encore plusieurs mois avant qu'elle puisse y retrouver officiellement sa place. Parce qu'un détail était venu enrayer la machine et que James aurait beau faire tous les efforts du monde pour ravaler sa gêne face à l'enfant que la blonde tenait entre ses bras, il n'en était pas moins réel et demandeur d'attention. S'il lui avait suffi de tendre l'oreille pour entendre leurs collègues s'extasier à la vue du nouveau né, de ses joues rondes et de ses mains minuscules, le créateur quant à lui regrettait de ne pas avoir pu se préparer psychologiquement à cette visite. Mais puisque Mabel était là et qu'elle n'était pas venue seule, il allait prendre sur lui. Essayer, tout du moins. « Je suis toujours celle qui dérange tout, vous devriez le savoir. » La remarque tira un bref sourire à James. « Visiblement la maternité ne vous a pas trop changé. J'en suis soulagé. » Mabel avait peut être un peu changé d'un point de vue strictement physique, mais qu'elle soit venue jusqu'ici tendait à prouver que Weatherton était toujours dans un coin de sa tête, même après plusieurs mois. « Vous avez bonne mine, d'ailleurs. » Une histoire d’œstrogènes, il paraît. James n'était pas vraiment spécialiste en la matière. Peut être s'attendait-il à la retrouver avec des cernes jusqu'au milieu des joues, creusées par des nuits trop courtes passées à veiller sur sa progéniture. A la voir si rayonnante, Mabel passerait presque pour une publicité ambulante pour la maternité – une raison de plus pour James de redouter qu'elle fasse germer quelques idées dans l'esprit de ses collègues. « Elle s'appelle Rosalie. » Et il pouvait voir aux gestes tendres et protecteurs de la jeune maman que Mabel portait déjà à sa fille un amour inconditionnel. Était-ce donc ça, devenir parent ? Découvrir qu'il était possible d'aimer quelqu'un plus que sa propre personne, plus que n'importe quel être au monde ? James ne comptait pas en faire un jour l'expérience, mais pour un peu ce constat le fascinerait presque. Pour un peu, seulement.
L'heure était toutefois d'abord à l'inquiétude, et pour cause : ce bébé, aussi petit soit-il, pourrait décider que ces croquis et ces rouleaux de tissus hors de prix n'étaient pas à son goût. Et il suffirait d'un filet de bave pour ruiner des centaines d'heures de travail, raison pour laquelle James était rien qu'un peu sur ses gardes, oui. « Je ne compte pas la poser sur les tissus et la laisser vadrouiller dessus et les abîmer. » La conscience professionnelle de Mabel ne devrait pas le surprendre, elle avait toujours été un atout de taille pour Weatherton et jamais James n'avait même eu à douter de sa loyauté à son égard. « Tant mieux. Quand elle sera grande, nous pourrons envisager de lui ouvrir les portes de l'atelier mais pour l'heure, elle est une vingtaine d'années trop jeune. » Une fois adulte, Rosalie pourrait bien arpenter cet endroit autant qu'elle le voudrait qu'il n'y verrait aucun inconvénient mais à l'âge qui était aujourd'hui le sien, les risques étaient trop grands que ses doigts, même encore si petits, fassent de gros dégâts. « Et pas de changement de couches dans l'enceinte de ces murs. Compris ! Mais vraiment, on ne s'approchera pas des vêtements. Je venais la présenter, pas lui faire découvrir les coulisses d'une maison de couture. » Comment, ce pourrait-il que James ait légèrement dramatisé la situation en voyant apparaître cet enfant dans les bras de sa mère ? Voilà qui serait très surprenant venant de lui, n'est-ce pas. « Vous m'en voyez rassuré. Cela dit rien ne vous obligeait à vous arrêter à mon bureau. Je veux dire, j'apprécie que vous ayez pris cette peine... » C'est faux, bien sûr, il aurait probablement préféré qu'elle se trompe de porte ou considère, à juste titre, qu'il ne voudrait pas être dérangé. « Mais vous auriez sans doute été mieux accueillie dans les bureaux à l'étage. Ils ont sûrement plein de gadgets très cool et des bonbons, pour... enfin... » Non, James, on ne donnait pas des bonbons à un bébé tout juste en âge de tenir assis. En aucun cas. « Des trucs qu'un bébé de cet âge peut sans doute mâchouiller... ? » Malgré ses efforts relatifs pour avoir l'air un peu moins largué avec les enfants qu'il ne l'était en réalité, James peinait à faire illusion et désormais Mabel savait probablement à qui il vaudrait mieux qu'elle évite de confier sa fille entre deux rendez-vous. Non pas qu'il se soit probablement un seul instant illustré comme un choix potentiel : il n'y avait qu'à voir ce bureau pour deviner que son propriétaire était l'égoïsme et la froideur incarnées, rien que Mabel tienne probablement à savoir au contact de son bébé. Non, vraiment, il n'était pas fait pour être père. « Je suis impressionnée par la nouvelle collection, ceci étant dit ! Les couleurs, les matières... J'ai hâte de revenir travailler ici. » Ah, voilà un sujet de conversation que le créateur était beaucoup plus à l'aise d'évoquer, et pas simplement par égocentrisme pour son propre travail. « Je suis ravi qu'elle vous ait plu. Je ne vous mentirais pas si je vous disais que j'ai travaillé certains modèles en vous imaginant les porter. » Parce que Mabel faisait partie de ces figures incontournables de la Maison Weatherton depuis assez longtemps pour être devenue l'une de ses muses, sans que ça n'ait rien de surprenant. James avait toujours admiré son bagout, son élégance naturelle et son tempérament incendiaire. « Alors Weatherton aussi a hâte que vous soyez de retour. Mais j'imagine que vous prévoyez d'abord de profiter de votre fille. » James avait beau avoir les congés maternité en horreur, il n'en était pas moins capable de concevoir que Mabel ait d'autres priorités que de retourner au travail. Son quotidien avait du être bouleversé par l'arrivée de cet enfant et il ne la presserait pas à reprendre le chemin du boulot avant qu'elle n'ait pu prendre ses dispositions. Ils n'étaient plus à quelques mois près, désormais.
« Toujours concentré sur le travail à ce que je vois ? » Oh, Mabel n'avait pas non plus perdu son sens de l'observation, et il est vrai qu'il aurait été étonnant qu'elle le trouve ailleurs qu'entre les murs de son bureau. Ainsi James hocha la tête, forcé d'admettre qu'il apparaissait bien plus prévisible qu'elle depuis le début de cet échange. « Certaines choses ne changent pas. Et je n'ai pas un petit être pour me tenir éloigné du boulot de mon coté, alors j'en profite. » Comme si ce n'était pas aussi un choix et lui un bourreau de travail épanoui uniquement lorsqu'il dédiait le plus clair de son temps à se démener toujours plus. James pourrait citer son chat comme ce qui se rapprochait le plus d'un enfant dans sa vie, mais nul doute que la comparaison paraîtrait sordide maintenant que Mabel avait donné naissance à un vrai petit être humain. « Ça doit vous manquer, j'imagine. De travailler sans compter vos heures. » Mabel avait toujours été une femme d'action à ses yeux, quelqu'un dont la force de caractère faisait souvent parler mais qui s'était toujours assurée de se surpasser pour ne jamais rester sur le banc de touche. Elle s'était très vite démarquée, parmi les autres filles. Elle était même rapidement devenue l'une de ses mannequins préférées, sans qu'il le lui ait clairement dit. « Enfin, je suppose que ce nouveau rôle vous comble également. » Le rôle de mère, qui semblait lui aller à la perfection et n'était pas sans surprendre légèrement le créateur, qui découvrait chez la jeune femme une facette qu'il n'aurait peut être pas soupçonnée en premier lieu. « Ne le prenez pas mal, mais vous n'êtes pas celle à qui j'aurais pensé en premier lieu si on m'avait dit qu'une de mes mannequins finirait le nez dans les couches et les petits pots. » Ce n'était qu'une réflexion qu'il avait mûri au contact de la jeune femme, chez qui il ne lui avait jamais semblé percevoir de désir particulier de devenir mère, quand bien même il était peut être simplement enfoui. James était loin d'être le mieux placé pour le savoir, après tout, aussi attentif soit-il souvent à tout ce qui concernait ses mannequins.
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| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Mer 16 Fév 2022 - 11:38 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
Mabel étouffa un sourire derrière la tête de Rosalie, profitant de la présence du bébé pour cacher son amusement. Mais c'était un fait : la naissance de son bébé n'avait pas changé son caractère. Ses priorités avaient changé, Rosie devenant l'une des choses importantes et nécessaires à son équilibre, mais elle restait la même Mabel, au fort caractère et pas toujours capable de se taire quand il le fallait.
Peut-être que c'était pour ça qu'elle était venue à Weatherton sans prévenir. Une façon de concilier la mannequin au caractère affirmé, et qui appréciait pouvoir donner son avis sur les vêtements qu'on lui demandait de porter, et la mère un peu perdue et avide de conseils, parce qu'elle ne savait pas toujours comment gérer un enfant, et n'avait pas vraiment de modèles auxquels se référer.
Si elle paniquait parfois un peu seule, face à Rosalie, c'était peut-être plus simple en sortie. Son bébé était fasciné par les nouvelles personnes, les couleurs, les sons, et était donc calme, à regarder partout autour d'elles. Et Mabel pouvait retrouver un peu de la personnalité de Mabel, de cette assurance à toute épreuve qui lui manquait un peu dans sa vie personnelle.
« Je ne l'aurai pas laissée arpenter les couloirs seule, sans votre autorisation » rassura-t-elle, espérant que James n'ose pas penser le contraire. « Mais elle est à l'âge parfait où elle n'a pas encore les capacités de se déplacer et donc de mettre le bazar ou d'abîmer tout ce qui passe à sa portée. »
Rosalie essayait déjà de relever la tête et d'attraper les choses lumineuses ou colorées qu'elle pouvait voir. Mais d'ici quelques semaines, elle chercherait à s'agripper ou à se retourner, et dans quelques mois, elle ramperait partout et surtout là où sa mère ne voudrait pas qu'elle aille... Alors autant profiter d'avoir un bébé qui avait encore besoin d'être dans ses bras pour observer le monde ! C'était plus sûr, surtout vu comme James était protecteur de ses dessins - et à juste titre d'ailleurs.
« Je sais que venir vous voir n'était pas un passage obligé » reprit-elle avec un sourire toujours amusé. « Les mineurs, ce n'est pas votre tasse de thé, et y a pas de jugement. Le seul bébé que je supporte, c'est le mien. Je voulais juste voir si vous alliez bien. »
Elle avait un sale caractère et il était réputé froid et peu avenant. Ça n'empêchait pas Mabel d'estimer son travail et d'être attachée au personnage. James ne ferait sans doute jamais parti de son cercle d'amis, mais il était un pilier de sa vie, et elle aurait été triste s'il lui était arrivé quoi que ce soit.
Et visiblement, il avait continué de penser à elle malgré son absence de longue durée. Elle était légèrement émue de avoir qu'il avait imaginé des modèles pour elle - elle pouvait toujours mettre cette émotion subite sous le coup des hormones qui continuaient de faire leur vie dans son cerveau.
« Profiter de ma fille, et me laisser le temps de récupérer mon corps. La grossesse, ça change beaucoup de choses. »
Autant physiques que mentales, d'ailleurs. Elle savait que son corps ne serait plus exactement le même, parce qu'il s'était étendu pour faire grandir une petite vie, mais elle avait besoin d'un peu de temps pour perdre sereinement les kilos qu'elle avait pris et se remuscler un peu. Elle ne voulait pas se presser, au risque de tomber dans les troubles alimentaires qui lui avaient longtemps empoisonné la vie... Un détail qu'elle ne voulait pas partager avec James, ou avec qui que ce soit, mais qu'elle devait garder en tête pour pouvoir reprendre son poste en toute tranquillité.
Une réalité qu'il ne devait qu'à peine comprendre, parce qu'il était un homme et parce qu'il faisait clairement comprendre qu'il ne plongerait pas dans la paternité. Une réaction qu'elle acceptait et comprenait, elle qui avait toujours pensé qu'elle n'aurait jamais d'enfants.
« Disons que je ne compte pas mes heures non plus en tant que mère. Juste que le travail est différent, et qu'au lieu de défiler dans de jolies tenues, je passe beaucoup d'heures à marcher en pyjama tout en la berçant. »
Elle ne pouvait plus dire que le rôle de mère était reposant, ou que les femmes au foyer avaient la belle vie. Devoir gérer les besoins d'un enfant - d'un bébé, si dépendant pour tout - était une gymnastique continue, surtout qu'elle devait quand même continuer de caler ses propres besoins dans le programme de la journée. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'est que c'était différent, mais pas plus reposant - ça s'équivalait, de faire des nuits blanches pour calmer sa fille ou de passer ses nuits et ses jours debout à défiler ou à vanter la marque pour laquelle elle travaillait à de potentiels clients ou à des journalistes.
« Et en toute honnêteté, je n'aurai pas parier sur moi non plus » avoua-t-elle en souriant. « C'était une surprise, et pas quelque chose de prévu. Mais on a décidé de faire avec et de se laisser guider. Une décision qui me surprend moi-même mais que je ne regrette pas. »
Elle avait besoin de ce changement de direction dans sa vie. Elle aimait sa vie d'avant, cette carrière florissante de mannequin et l'argent qu'elle en tirait et qui lui permettait de vivre plus que confortablement. Pour autant, et elle l'avait compris après la naissance de Rose, il lui manquait un but, et une raison de se lever le matin. Peut-être que James, lui, avait l'avenir de sa maison de couture, de ses employés et de ses collections. Mais il manquait quelque chose à Mabel, et elle ne s'en était aperçu que quand elle l'avait eu dans les bras, blotti contre elle pour une sieste, alors qu'elle était assise sur le brancard inconfortable de la salle de naissance.
« Et puis, ça me permet de me renouveller et de ne pas rester dans la même routine. Se remettre en question, sur les plans professionnels ou personnels, c'est toujours une bonne opportunité je trouve ! »
©️crack in time |
| | | | (#)Ven 11 Mar 2022 - 21:44 | |
| fashion is the armor to survive the reality of everyday life. Il n'y avait véritablement que James pour s'imaginer qu'un bébé d'à peine quelques semaines avait le pouvoir de transformer son bureau en champ de bataille. La fille de Mabel n'était même pas en âge de compter sur ses doigts, il y avait bien peu de risques pour qu'elle détériore consciemment son travail ou échappe à la surveillance de sa mère plus d'une demi-seconde. « Je ne l'aurai pas laissée arpenter les couloirs seule, sans votre autorisation » Au moins une chose dont le créateur n'avait aucune raison de douter. « Je le sais, j'ai confiance en vous pour ça. » Il la connaissait depuis assez longtemps pour savoir que Mabel n'avait pas fait le déplacement jusqu'à Weatherton pour créer le moindre remous sur son passage, quand bien même la venue d'un bébé avait toujours le don d'attendrir tout le monde – pour le plus grand désespoir du créateur. « Mais elle est à l'âge parfait où elle n'a pas encore les capacités de se déplacer et donc de mettre le bazar ou d'abîmer tout ce qui passe à sa portée. » James était forcé d'admettre que l'enfant ne paraissait pas particulièrement menaçant ainsi endormi dans son berceau, et qu'il y avait bien plus de chances que son chat Shady s'attaque un jour à ses croquis. « C'est vrai qu'elle semble très sage. Je me demande si elle a hérité d'un peu de votre tempérament et s'il se manifestera dans quelques années. » Ce qui ne serait pas une mauvaise chose de son point de vue, en témoignait le fin sourire accroché à ses lèvres. Après tout s'il devait lui-même se reproduire il souhaiterait probablement que son enfant hérite de ses meilleurs cotés. Et on n'avait décidément jamais trop de caractère à ses yeux, dans une société où seules les fortes personnalités se démarquaient. « Je sais que venir vous voir n'était pas un passage obligé. Les mineurs, ce n'est pas votre tasse de thé, et y a pas de jugement. Le seul bébé que je supporte, c'est le mien. Je voulais juste voir si vous alliez bien. » L'esquisse d'un rictus étira cette fois le coin de ses lèvres. Il est certain qu'il ne parviendrait pas à cacher sa gêne même s'il le voulait. « Disons que babysitter est la dernière carrière que j'aurais envisagé si la mode n'avait pas toujours été une évidence pour moi. » Et pas uniquement parce qu'il serait capable de laisser le gosse sur le parking d'un centre commercial et de ne s'en apercevoir qu'au bout d'une heure. James n'était déjà pas fin psychologue avec des adultes capables d'exprimer clairement leurs besoins, il risquerait de faire pire que mieux face à un enfant en pleurs ou en manque d'attention. Non, vraiment, personne ne voulait découvrir à quel point il pourrait être dépassé par la situation. « Et je dirais que les choses n'ont pas vraiment changé ici en votre absence. Je suis revenu de Paris il y a quelques semaines et j'ai pensé à vous. J'espère que vous pourrez être de la partie lors d'un de nos prochains voyages. » Sans pression, bien sûr. Mabel avait d'autres choses auxquelles penser qu'un voyage à Paris. Il n'était simplement pas sans savoir qu'elle y avait toujours eu autant d'admirateurs qu'ici en Australie.
Pour autant l'absence de la jeune femme se faisait ressentir lorsque tout un chacun était occupé à préparer les prochains défilés. Il y avait des visages qu'on était habitués à voir depuis des années qui constituaient comme des repères, dans un milieu qui laissait pourtant peu de place au sentimentalisme. « Profiter de ma fille, et me laisser le temps de récupérer mon corps. La grossesse, ça change beaucoup de choses. » James secoua la tête. Oh ils pourraient faire comme si ce genre de détails n'avaient aucune importance dans un milieu comme le leur, mais Mabel tout autant que lui savait que c'était faux. Qu'évoluer dans la mode présentait de très bons cotés mais aussi son lot d'inconvénients : parmi eux, celui d'être scrutée en permanence lorsque vous étiez à la place de Mabel et que votre silhouette devenait votre principal outil de travail. Sa personnalité avait elle aussi toujours fait des ravages et beaucoup dans le milieu appréciaient sincèrement la personne qu'ils avaient appris à connaître, mais même après toutes ces années c'était encore sa plastique qui la démarquait. « Je ne vous cache pas que la question en rend certains un peu... nerveux, par ici. Mais c'est le milieu qui veut ça, vous savez ce que c'est. » Elle le savait pour être mannequin depuis assez d'années et connaître tous les rouages de ce milieu. Mabel savait bien qu'un kilogramme pouvait suffire à faire la différence, quand vous aviez des centaines de jeunes femmes motivées et prêtes à vous remplacer à la moindre occasion. Et elle s'en était toujours accommodée, voilà pourquoi James n'était pas inquiet. « Et je sais que vous ferez ce qu'il faut pour faire taire les sceptiques. Vous l'avez toujours fait jusque là. » Il était le premier à s'assurer que chacune de leurs mannequins cultive une parfaite hygiène de vie mais dans le cas de la jeune femme, même lui était capable de comprendre que son corps ait connu un certain nombre de changements et qu'il ne se re-transformerait pas en quelques jours. Il le lui avait dit, ils n'étaient plus à quelques mois près. James ne manquait jamais de volontaires pour participer aux défilés et ça ne signifiait pas pour autant qu'il ne serait pas heureux de compter de nouveau Mabel à leurs cotés lorsqu'elle pourrait reprendre le travail. « Disons que je ne compte pas mes heures non plus en tant que mère. Juste que le travail est différent, et qu'au lieu de défiler dans de jolies tenues, je passe beaucoup d'heures à marcher en pyjama tout en la berçant. » Son regard remonta jusqu'au visage de Mabel, scrutant ses traits non sans s'étonner de ne pas y voir naître la moindre grimace. La Mabel qui il y a quelques années se consacrait exclusivement à sa carrière aurait sans doute eu en horreur l'idée même de traîner chez elle en pyjama pendant qu'un bébé lui braillait dans les oreilles, mais n'en déplaise à James, cette Mabel-là avait évolué. « Mon dieu, ça doit être... » Absolument horrible, oui, tout du moins aux yeux d'un homme qui n'avait pas le recul pour comprendre que la maternité puisse vous transformer au point que ce genre de choses soient précisément ce qui devait rendre Mabel heureuse aujourd'hui. « Très... stimulant, comme nouvelle expérience. » Un peu plus et les mots lui brûleraient la langue, pourtant James était capable de voir que la jeune femme semblait bien vivre cette transition et son tout nouveau rôle. Alors il n'y avait sans doute rien d'étonnant au fait qu'elle y voit de nombreux bons cotés, malgré la fatigue de nuits probablement longues et épuisantes.
« Et en toute honnêteté, je n'aurai pas parier sur moi non plus » Au moins, il n'avait pas vexé la jeune femme en se montrant simplement d'une franchise à toute épreuve, comme à son habitude, et c'était définitivement la preuve que tous les deux avaient toujours été capables de se comprendre. Si James se considérait lui-même comme quelqu'un de facilement susceptible selon les circonstances, il était aussi capable d'une étonnante autodérision lorsqu'on le connaissait un peu. « C'était une surprise, et pas quelque chose de prévu. Mais on a décidé de faire avec et de se laisser guider. Une décision qui me surprend moi-même mais que je ne regrette pas. » Il le voyait au regard rempli d'amour qu'elle posait sur sa fille autant qu'il l'entendait à sa façon d'en parler : Mabel ne voudrait probablement rien réécrire des derniers mois, aussi étonnant puisse être la vision que James avait à cet instant sous les yeux en ayant connu Mabel au début de sa carrière. Et c'était une bonne chose, de son point de vue, de ne pas nourrir de regrets quelles que soient les décisions que l'on était amené à prendre. Se morfondre n'avait jamais rien arrangé, il en savait quelque chose pour s'être toujours refusé à le faire. « Si ça peut vous rassurer, vous êtes parfaitement crédible dans votre nouveau rôle. » Il souffla sincèrement. Il n'aurait pas hésité à lui faire remarquer le contraire s'il en avait estimé le besoin, quand bien même il aurait peut être pris le risque de recevoir un coupe-papier dans l’œil. Mabel le connaissait assez pour savoir qu'il disait le plus souvent ce qu'il pensait, qu'ainsi il ne lui disait pas ça pour se montrer un peu plus sympathique que d'ordinaire. « Non pas que l'avis des autres ait la moindre importance, mais personne ne pourrait croire en vous voyant que vous ne vous imaginiez pas mère vous-même, il y a encore quelques temps. » Et c'était peut être bien un compliment de la part d'un homme qui savait comment la Mabel qui avait foulé les podiums pour la première fois était sans doute loin de s'attendre à mener cette vie-là quelques années plus tard. Ça avait à vrai dire quelque chose de troublant, de se dire qu'il l'avait vu grandir et évoluer avec les années, alors même qu'ils avaient exactement le même âge. « J'ai grandi auprès d'une mère qui a probablement déjà essayé de me vendre sur internet. J'ai aucun doute que votre fille grandira avec l'impression d'avoir été désirée par ses deux parents. » Et quand bien même cette confession-là était peut être de trop, il n'en était pas moins convaincu que sa fille ne manquerait de rien. Sa propre mère étant loin d'être un exemple aux yeux d'un James résigné à ce qu'elle ne fasse plus partie de sa vie, et les contre-exemples n'avaient pas été nombreux au cours de sa vie. Mais Mabel pourrait bien devenir l'un d'entre eux. Elle avait tout pour, en tout cas. « Et puis, ça me permet de me renouveller et de ne pas rester dans la même routine. Se remettre en question, sur les plans professionnels ou personnels, c'est toujours une bonne opportunité je trouve ! » « Sur ce point je suis d'accord. » Il aimait les challenges, lui aussi, et avait souvent besoin de s'en créer de nouveaux pour ne pas se complaire éternellement dans la même zone de confort. Ils s'étaient toujours beaucoup ressemblés sur ce point, James n'en était pas surpris. Finalement, il osa une question. « Vous pensez reprendre votre carrière là où vous l'avez laissé, lorsque l'occasion sera venue ? Ou prévoir quelques changements pour aménager vos journées et être plus disponible pour votre fille ? » Ils n'en étaient pas encore là et Mabel ferait une priorité de s'occuper de sa fille avant de reprendre le travail, mais ils savaient tous les deux que la question finirait par se poser. « C'est pas une question piège. » Et ce n'était pas de sa réponse que dépendrait la suite, évidemment. C'était peut être simplement une façon pour le créateur de se montrer flexible, sous-entendant qu'ils pourraient envisager quelques aménagements pour lui permettre de concilier au mieux sa nouvelle situation et sa carrière. Une façon de montrer que lui aussi pouvait surprendre, parfois.
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| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Lun 14 Mar 2022 - 19:29 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
Mabel était amusée des questions et réactions de James. Parce que quelques mois plus tôt, elle aurait eu tout à fait les mêmes. Quand on ne s'intéressait pas aux enfants, on ne voyait pas vraiment quelle était la différence dans les dégâts que pouvaient causer un bébé de deux semaines ou un bambin de deux ans. Après tout, ça restait des humains minuscules et plein de bave, avec une logique bien à eux et avec qui la communication était difficile.
Elle n'en voulait donc pas à James de s'inquiéter pour ses croquis, même si Rosalie était loin de pouvoir faire des dégâts. Avec ses deux petites semaines, elle n'avait même pas encore la capacité de lever la tête plus de quelques minutes et était incapable de mettre sa main dans sa bouche. Et Mabel ne comptait pas venir la poser sur la table où James avait posé tout son travail - d'une part, ce serait extrêmement irrespectueux, et d'autre part, ce serait inconfortable pour son enfant.
« Oh, je pense qu'elle a la chance d'avoir hérité de mon caractère » confirma-t-elle en souriant. « Disons que pour l'instant, il suffit qu'elle soit confortable et bien nourrie pour rester calme, mais ça ne devrait pas tarder à changer ! »
James Weatherton était probablement la seule personne de son entourage à apprécier son caractère affirmé. Il fallait dire qu'ils étaient tellement semblables sur ce point, ils ne pouvaient que se comprendre. Heureusement, leurs visions du monde étaient assez proches pour qu'ils sachent s'affirmer l'un face à l'autre, mais sans que ça ne vire au cauchemar et à la bataille rangée.
« Paris me manque ! » avoua-t-elle quand James parla du séjour qu'il venait d'y passer. « J'espère retrouver bien vite l'opportunité d'y aller. »
Si elle ne savait pas encore exactement quand elle serait capable de retourner travailler, elle mesurait la chance qu'elle avait de pouvoir choisir sa date de retour. Elle avait un travail assez souple pour lui permettre ce genre de privilèges. L'énorme désavantage étant que son corps était son outil de travail, et qu'elle ne savait pas quand il serait de nouveau opérationnel pour reprendre le mannequinat. Il fallait aussi qu'elle soit prête mentalement, elle qui avait déjà eu de gros troubles alimentaires pendant une bonne partie de son début de carrière, et ne voulait pas retomber dans ses anciens travers à cause des critiques qu'elle pourrait recevoir avec sa nouvelle silhouette.
« Je sais bien que mon retour sera difficile, et que je devrais prouver de nouveau ma valeur avant de remettre le pied sur un podium. J'en ai eu conscience dès que j'ai su pour ma grossesse. Je sais aussi que j'ai de l'expérience pour compenser mes mois d'absence. »
Au contraire d'une jeune mannequin débutante, Mabel n'avait pas à apprendre comment défiler ou comment mettre en valeur les pièces de Weatherton face aux photographes. C'était devenu naturel pour elle, et elle savait que c'était un argument de poids face aux petites jeunes qui arrivaient.
« Et puis j'ai dépassé les trente ans. Même sans enfants, j'approche de l'âge auquel on va commencer à me faire comprendre que je vais devoir trouver une autre voie. »
Elle travaillait depuis presque quinze ans, mais n'avait que rarement défilé avec des mannequins ayant quarante ou plus - à part des top models comme Kate Moss ou Naomi Campbell. Malgré toute sa prétention, Mabel savait bien qu'elle n'avait pas ce niveau.
Pour autant, elle n'aurait pas imaginé se diriger vers la maternité en prenant sa retraite de mannequin. Ce n'était pas un désir profond, chez elle, de devenir mère, et elle aurait pu vivre paisiblement sans enfants et sans se poser de questions. Et en même temps, depuis que Rosalie était arrivée dans sa vie, elle était incapable de se projeter dans une vie sans elle. Sa fille lui était devenue indispensable, ce qui l'étonnait et la soulageait en même temps. Malgré toutes les difficultés depuis que le test était revenu positif, Mabel se sentait doucement de plus en plus à l'aise dans ce nouveau rôle.
Bien sûr, ça restait difficile. Les nuits trop courtes, les pleurs qu'elle ne comprenait pas toujours, la perte de sa vie d'avant, de sa liberté de femme seule pouvant décider sur un coup de tête de partir à Milan ou de rester au travail pour aider sur une collection. Elle ne pouvait plus faire tout ça maintenant qu'un tout petit humain comptait sur elle en permanence. Pour autant, il y avait aussi de jolis moments de câlins, et la satisfaction d'avoir réussi à combler tous les besoins de Rosie quand celle-ci s'endormait contre elle, détendue et un sourire aux lèvres.
Le compliment de James sur sa crédibilité dans son nouveau rôle la surprit et l'émut en même temps. Pas qu'il soit parfaitement expert dans ce domaine, mais si quelque chose l'avait fait tiquer, il l'aurait dit sans prendre de pincettes. Il devait donc réellement être convaincu qu'elle s'en tirait pas trop mal - en tout cas durant les quelques minutes de leur entretien.
« Je ne sais que trop bien ce que c'est, les parents qui n'assument pas leurs rôles. Les miens se reposaient sur une armada de nourrices, et se contentaient de jouer la famille parfaite devant les caméras. »
Une enfance différence que celle que James, surprenamment, venait de laisser percevoir. Ils se connaissaient mal, le directeur de Weatherton n'étant pas du genre à se confier. Ou en tout cas pas à ceux qui travaillaient pour la maison de couture. Elle n'avait donc aucune idée de ce qu'avait été son enfance, même s'il lui laissait rapidement entrevoir une mère célibataire en quête d'argent, au mépris de son propre enfant. Elle qui avait toujours eu ses deux parents n'avait pas pour autant été plus heureuse, grandissant sous les yeux des nourrices avant d'être exhibée dans les grandes occasions. Enfant vendu ou enfant décoratif, ils n'avaient pas eu plus de chance que l'autre.
C'était pour ça que cette parentalité était autant un challenge à ses yeux. Elle n'avait pas de modèle fiable sur lequel s'appuyer, et il lui fallait découvrir comment tout ça fonctionnait sans pouvoir compter sur les astuces de ses parents. Ce qui compliquait les choses, et ça n'allait pas s'arranger à mesure que Rosalie grandirait.
« Je pense que quand je reprendrais le travail, je m'arrangerais pour être plus disponible pour Rosalie. Elle a besoin de moi, et je veux pouvoir être là pour elle. Ce sera un équilibre à trouver. »
Ce ne serait pas simple, et elle ne mentirait pas pour dire le contraire. Mais elle voulait tout faire pour reprendre sa carrière sans délaisser Rosalie. Elle avait besoin de l'un et de l'autre dans sa vie, et elle appréciait sincèrement que James lui en laisse la possibilité. Après tout, lui qui n'y connaissait rien en parentalité et n'avait aucun projet de ce type de prévu dans les années à venir, aurait pu rester strictement professionnel et juste vouloir savoir sa date de retour. Mais il était plus qu'accommodant, laissant à Mabel le temps de gérer cette nouvelle responsabilité, alors qu'elle avait conscience de la chance qu'elle avait de ne pas déjà devoir penser à sa reprise du travail.
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| | | | (#)Lun 4 Avr 2022 - 21:34 | |
| fashion is the armor to survive the reality of everyday life. Ses croquis a priori hors de portée de la fille de Mabel – définitivement trop jeune pour risquer de faire de vrais dégâts dans son bureau – James pouvait progressivement se détendre et occulter le malaise que provoquait chez lui cette situation. Nul doute qu'il finirait par se faire à l'idée que Mabel était aujourd'hui mère mais en l'état, la voir arpenter les couloirs de Weatherton avec son nourrisson restait une vision encore désarçonnante pour le créateur. Il n'avait pourtant eu que neuf mois pour s'y faire, ce n'était pas comme si la nouvelle lui était parvenue du jour au lendemain. « Oh, je pense qu'elle a la chance d'avoir hérité de mon caractère. » Une chose sur laquelle ils ne pouvaient que tomber d'accord, ayant toujours partagé un même tempérament incendiaire qui certainement avait aussi contribué à ce qu'ils sympathisent. « Disons que pour l'instant, il suffit qu'elle soit confortable et bien nourrie pour rester calme, mais ça ne devrait pas tarder à changer ! » Ne disait-on pas que les enfants grandissaient si vite qu'on avait à peine le temps de cligner des yeux qu'ils entraient déjà à l'université ? James n'avait aucune idée de si ce genre de choses se ressentaient bel et bien chez tous les parents, mais son père aurait probablement souhaité qu'il reste l'enfant effacé et discipliné qu'il était. « Je vous souhaite d'avoir encore un peu de répit avant que les choses sérieuses ne commencent. » Avant que la crise d'adolescence ne survienne, notamment, parce que si sa fille avait bel et bien hérité d'une partie du caractère de Mabel, il se pourrait que la mannequin s'en souvienne. « Je me suis toujours demandé s'il existait un manuel pour comprendre ce qu'ils veulent à l'âge où ils ne parlent pas encore. J'aurais aucune idée de ce qu'il faut faire s'ils se mettaient à pleurer. » Les enfants étaient décidément des créatures énigmatiques aux yeux de James. Pour sa défense, il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se familiariser avec ces êtres qui pleuraient dès qu'ils avaient faim, sommeil, ou que leur couche était pleine. Quand est-ce qu'ils ne pleuraient pas, en réalité ? « Paris me manque ! J'espère retrouver bien vite l'opportunité d'y aller. » Sans surprise, évoquer ses voyages en Europe était un exercice bien plus confortable pour le styliste, habitué depuis des années à regagner Paris à chaque Fashion Week. « Je suis sûr qu'on pourra organiser ça le moment venu. » Ainsi Mabel serait peut être du voyage, la prochaine fois.
Le retour de la jeune femme après son congé maternité n'était toutefois pas encore d'actualité et même un bourreau de travail tel que James était d'avis de ne pas forcer les choses. Tout le monde avait intérêt à ce que Mabel soit en pleine forme le jour où elle déciderait de reprendre le travail. « Je sais bien que mon retour sera difficile, et que je devrais prouver de nouveau ma valeur avant de remettre le pied sur un podium. J'en ai eu conscience dès que j'ai su pour ma grossesse. Je sais aussi que j'ai de l'expérience pour compenser mes mois d'absence. » C'était une chose acquise et que personne ne pouvait mettre en doute, ses années d'ancienneté au sein de Weatherton et plus généralement dans le milieu du mannequinat parlant mieux que n'importe quel curriculum vitae. Mabel était une valeur sûre depuis maintenant assez longtemps pour que son absence se fasse ressentir et son retour, forcément, beaucoup attendre. « C'est ce que je pense. Tout le monde ici sait que vous êtes une bosseuse hors pair et vous fait confiance pour faire oublier ces quelques mois d'absence à votre retour. » Elle avait toujours été faite pour ça et n'avait jamais eu besoin de faire beaucoup d'efforts pour convaincre même les plus sceptiques, dont James avait sans doute fait partie à une époque. Aujourd'hui il était l'un de ses plus fervents défenseurs à Weatherton, plus attaché qu'il n'aimait le prétendre à toutes celles qui donnaient corps et vie à ses collections depuis des années. « Et puis j'ai dépassé les trente ans. Même sans enfants, j'approche de l'âge auquel on va commencer à me faire comprendre que je vais devoir trouver une autre voie. » James secoua la tête, conscient que la question se poserait tôt ou tard tout comme pour chacun de leur mannequin une fois entré dans la trentaine. Un passage synonyme de compte à rebours dans un milieu où ce genre de carrières se voulaient toujours éphémères. La beauté se fanait après tout avec le temps, et personne n'était immunisé contre ça. « Je ne m'inquiète pas pour vous. Beaucoup de nos anciens mannequins ont parfaitement réussi leur reconversion à des postes souvent prestigieux. L'expérience des podiums est bien plus précieuse qu'on ne l'imagine. » Parce que l'expérience qui s'acquérait à ce poste était inestimable, en dehors même du nombre de contacts qu'on pouvait nouer tout au long d'une carrière de mannequin. « Vous connaissez ce milieu de l'intérieur, il vous serait facile d'envisager un jour une carrière de bookeuse en agence, ou de rédactrice mode pour un grand magazine. » Et son nom, à lui seul, suffirait à lui ouvrir des portes. Que Mabel envisage à terme de travailler au contact de futures mannequins, de se faire la critique des prochains défilés ou même de lancer sa propre marque, elle aurait un réseau suffisamment long pour l'y aider.
James quant à lui n'aurait jamais pensé lui faire part aussi naturellement de confessions qu'il gardait en général pour un public restreint. Son enfance, et plus particulièrement ses rapports compliqués avec une mère absente de sa vie depuis de nombreuses années, ne faisaient pas partie des sujets qu'il évoquait facilement. Mais parce qu'il paraissait évident que Mabel avait tout pour faire une mère dévouée et présente pour sa fille, faire ce parallèle avec sa propre expérience avait presque quelque chose de salvateur. Il avait fait la paix avec cette partie de sa vie depuis longtemps et ne ressentait pas même le besoin de prendre des nouvelles de sa mère aujourd'hui. Il en recevait parfois, sans vraiment le vouloir. « Je ne sais que trop bien ce que c'est, les parents qui n'assument pas leurs rôles. Les miens se reposaient sur une armada de nourrices, et se contentaient de jouer la famille parfaite devant les caméras. » De toute évidence leurs passifs avaient plus en commun que ce qu'ils suspectaient. Des nourrices, James en avait eu lui aussi lorsque son père était trop pris par le boulot pour pouvoir veiller sur lui en continu, ce qui n'avait jamais rien enlevé à son implication en tant que seul véritable parent qu'il ait réellement eu. « Dans ces cas-là, j'imagine qu'on cherche plus ou moins consciemment à ne pas reproduire le schéma avec lequel on a grandi. » Il ignorait si c'était effectivement le cas de Mabel aujourd'hui, ou peut être l'une des raisons pour lesquelles la jeune femme n'avait jamais caché avant ça que la maternité ne l'attirait pas particulièrement. On pourrait dès lors supposer la même chose pour James, pas tenté le moins du monde par l'idée de fonder une famille. Aurait-ce été différent, avec un autre modèle que sa mère ? Il prétendrait évidemment que non.
« Je pense que quand je reprendrais le travail, je m'arrangerais pour être plus disponible pour Rosalie. Elle a besoin de moi, et je veux pouvoir être là pour elle. Ce sera un équilibre à trouver. » Et même quelqu'un d'aussi peu sentimental que James comprenait que les priorités de Mabel soient amenées à changer une fois la jeune femme dans de bonnes conditions pour reprendre le travail. Sa vie et son quotidien avaient été bouleversés par l'arrivée de cet enfant et leur milieu avait l'avantage autant que l'inconvénient d'aller à cent-à-l'heure en permanence. Quiconque élevait une famille se devait d'aménager son temps de travail pour ne pas terminer comme lui, enfermé en permanence entre les murs de son atelier à peaufiner ses prochaines créations. « Nous en discuterons le moment venu, si vous désirez par exemple reprendre à mi-temps ou avancer l'heure à laquelle vous finissez vos journées. » C'était deux des possibilités qui s'offriraient à elle si elle désirait les étudier avec ses supérieurs, dont James n'était finalement que l'un des maillons. « La direction voudra aussi savoir si vous allaitez votre fille, pour prendre ses dispositions si c'est une chose que vous prévoyez de faire sur votre lieu de travail. » Il n'était sans doute jamais trop tôt pour effleurer le sujet, surtout alors qu'elle ne serait pas la première à demander à ce que ce détail soit pris en compte au moment de sa reprise de fonctions. « On a déjà rencontré ce cas de figure avec plusieurs de nos employées et il n'y a jamais eu de problème, à ma connaissance. Il y a un petit local prévu à cet effet et entièrement aux normes au deuxième étage. Je me disais que vous voudriez peut être le savoir. » Dans le cas où elle serait concernée et ferait le choix d'allaiter son enfant sur ses heures de travail, ce que James n'aurait pas même à commenter puisque cela se ferait ailleurs que dans son champ de vision. Et ça, c'est son père et sa tendance à le réprimander chaque fois qu'une de ses remarques les rapprochait un peu plus d'un procès aux Prud'hommes qui en serait ravi.
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| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Lun 11 Avr 2022 - 22:21 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
Mabel fronça légèrement le nez devant le vœu de James. Effectivement, elle aussi souhaitait que les choses difficiles soient le plus tard possibles, voire qu'on les évite, si possible. Vu son adolescence à elle, elle n'était pas sûre de supporter que Rosalie ne lui ressemble un peu trop de ce côté-là. Mais normalement, elle aurait moins de raison que sa mère d'être dans la rébellion et le refus de tout ! Il fallait juste que Mabel réussisse à élever sa fille différemment de ce que ses parents avaient fait avec elle.
« Disons qu'on ne comprend pas ce que les bébés veulent dire, mais que l'éventail de leurs demandes est assez réduit. Il faut juste s'assurer qu'ils aient mangé, soient propres, soient confortables ou s'ils veulent un câlin. Rosalie est encore assez petite pour que juste vérifier tout ça suffisse à comprendre le problème et à le résoudre. »
Les choses changeraient certainement d'ici quelques semaines, quand elle serait plus éveillée et voudrait sans doute plus d'interactions, mais pour l'instant, le bébé se contentait aisément de manger et dormir, et de câliner ses parents sur ses moments d'éveil. Mabel avait aussi la chance d'avoir un bébé qui ne pleurait pas beaucoup - peut-être parce qu'elle était aussi beaucoup présente à côté et prévenait donc les pleurs en agissant avant. Ou alors, Rosalie ressentait les tensions et hésitations de sa mère, et savait donc rester calme et facile à gérer. Dans tous les cas, la jeune mère était plutôt rassuré de ce bébé qu'elle arrivait à comprendre sans trop de difficultés, malgré les courtes nuits.
Même si Mabel ressentait le manque d'interactions avec des adultes, raison de son bref passage à Weatherton, elle ne regrettait pas pour autant son congé maternité. Bien sûr, c'était compliqué pour quelqu'un toujours en action comme elle de se retrouver chez elle à se caler sur le rythme irrégulier d'un bébé pour composer sa journée. Mais elle adorait voir grandir sa fille, et la voir acquérir de nouveaux talents tous les jours. Ce temps passé à ses côtés pendant ses premiers mois de vie étaient précieux, et elle voulait en profiter à fond avant de vraiment reprendre le travail.
Ce passage plus calme de sa vie lui permettait aussi de questionner sa carrière. Elle appréciait son travail de mannequin, surtout depuis qu'elle faisait partie de la famille Weatherton, mais elle avait l'âge de s'éclipser élégamment. Et si James ne lui en avait jamais fait la remarque, elle voyait déjà passer des articles se demandant si sa maternité ne serait pas l'occasion de stopper définitivement les défilés. Elle ferait peut-être quelques saisons encore, mais elle ne se voyait pas présenter Weatherton pour encore dix ans.
« Oh, je sais bien tout ce que ce travail peut nous apprendre et nous faire subir, sous les paillettes et les strass. Je sais que je saurai réutiliser mon expérience ailleurs, je veux juste choisir une voie qui me plaît tout autant. Je suis un peu trop habituée à choisir ce que je veux et à faire ce que j'aime pour me retrouver à un poste trop étriqué ou dans lequel je n'ai pas grande influence. »
C'était difficile d'avoir brillé sur les podiums puis de se retrouver sous les ordres de quelqu'un. Les mannequins n'avaient pas réellement de hiérarchie, ils devaient juste présenter au mieux les tenues qu'ils portaient, et se démarquer les uns des autres dans une ambiance compétitive parfois toxique - mais Mabel avait grandi dans ce genre d'atmosphère et avait toujours su tirer son épingle du jeu. Elle se voyait mal bookeuse en agence, à devoir à la fois mettre la pression à ses mannequins pour qu'ils réussissent tout en ayant à répondre aux exigences de marques ou d'agents de célébrités. Un poste de rédactrice de mode aurait pu mieux lui correspondre, mais elle avait peur de faire tâche, elle qui avait quitté l'école après le lycée et n'avait jamais été très scolaire. Choisir des tenues était dans ses capacités, mais la partie rédaction d'article la bloquait un peu...
Surtout, elle voulait un travail aux horaires assez souples pour pouvoir profiter de Rosalie. Elle avait grandi avec des nourrices, changeant bien trop souvent, et ne se voyait pas imposer ça à son enfant. Son enfance était un traumatisme pour elle, sans figure d'attachement autre que Maddy, qui n'avait que quatre ans de plus qu'elle et n'était pas armée pour gérer sa petite sœur trop envahissante. James semblait pouvoir compatir, apparemment pas mieux loti qu'elle - et au lieu de la soulager de savoir que quelqu'un pouvait comprendre, ça la rendait juste triste qu'ils aient été plusieurs à subir tout ça.
« Je veux proposer à Rosalie un autre schéma et une toute autre éducation. Le problème, c'est que je n'ai connu que ça, et c'est difficile de trouver un autre modèle. Parce que faire tout l'inverse et être tout le temps avec elle ne serait pas plus bénéfique. Il faut trouver le bon équilibre entre les extrêmes, et c'est un exercice compliqué. »
Il fallait aussi qu'elle fasse un travail sur elle-même. Elle avait tendance à rejeter en bloc tout ce qui avait fait l'éducation de ses parents, par pur esprit de contradiction, mais si elle voulait être honnête, tout n'avait pas été à jeter. Il y avait eu des choses qui avaient fonctionné, et elle devait aussi accepter de reproduire ça, en le faisant à sa manière.
Pour l'instant, Rosalie n'était qu'un bébé ayant besoin de sa mère en permanence, mais ça serait amené à changer dans les mois à venir, à mesure qu'elle grandirait. Assez pour permettre à Mabel de reprendre le travail, et James lui proposait déjà des aménagements possibles, ce qui faisait plaisir à la jeune mère. Le retour au travail se ferait de façon plus sereine, maintenant qu'elle était assurée que son patron soit prêt à lui accorder plus de souplesse et à aider à soutenir sa maternité.
« Je ne savais pas qu'il y avait une pièce de ce type, mais je suis heureuse de le savoir ! Honnêtement, pour l'instant, j'ai du mal à me projeter d'un jour à l'autre, parce qu'elle est encore trop petite pour avoir un rythme. Mais ça va s'arranger, et au moins, je sais qu'on aura ici de quoi continuer le modèle qu'on aura pu mettre en place d'ici là. »
Mabel était ordinairement plutôt prolixe, voire militante, sur les thèmes du féminisme, et du besoin de parler plus ouvertement de la maternité et des sujets qui en découlaient. Pour autant, elle n'avait jamais pensé un jour parler allaitement avec James Weatherton. La vie pouvait parfois se montrer surprenante !
« Je suis ravie de voir que Weatherton est si en avance sur l'accompagnement à l'allaitement. Je sais que ce genre de locaux n'est pas toujours facile à avoir au sein d'entreprises plus conventionnelles, et la mode n'est pourtant pas connue pour être à l'écoute des mères. »
Elle se souvenait des infirmières de l'hôpital, qui l'avaient aidé à gérer le début de son allaitement, mais qu'elle avait entendu déplorer le fait qu'elles n'aient pas le temps, elles, d'allaiter ou de tirer leur lait pendant leur temps de travail. C'était ironique, que des personnes défendant l'allaitement ne puissent même pas en faire profiter leurs propres enfants.
« J'ai apprécié chaque minute passée à Weatherton depuis que j'ai intégré la compagnie, et je crois que j'aurai définitivement du mal à en partir quand je clôturerais ma carrière. Ici, on se sent soutenu même quand on ne s'y attend pas, et on est libre d'être qui on est. Félicitations pour le travail et le respect que vous impulsez dans votre entreprise. »
A bien des égards, Weatherton était une famille plus respectueuse que la sienne, et Mabel savait que c'était triste, et peut-être un peu pathétique, de penser ça. Mais elle avait trouvé une certaine sérénité en travaillant ici, apaisant une partie de ses propres conflits interne. Weatherton avait notamment été le lieu ou elle avait réussi à continuer sa carrière de mannequin tout en luttant contre son trouble du comportement alimentaire, et même si c'était un sujet personnel dont elle n'avait jamais parlé avec ses collègues, elle était consciente de l'aide qu'ils avaient pu lui apporter sans le savoir.
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| | | | (#)Mar 3 Mai 2022 - 20:04 | |
| fashion is the armor to survive the reality of everyday life. Ce serait mentir que de prétendre qu'il enviait la situation de Mabel et rêverait d'échanger le calme de son bureau contre un nourrisson en pleurs, pourtant James était forcé d'admettre que la jeune femme semblait s'épanouir dans son nouveau rôle de mère. Le constat était d'autant plus frappant qu'il l'avait connue bien avant que cette grossesse ne vienne bouleverser ses priorités. Il y en avait au moins une pour être taillée pour le rôle de parent. « Disons qu'on ne comprend pas ce que les bébés veulent dire, mais que l'éventail de leurs demandes est assez réduit. Il faut juste s'assurer qu'ils aient mangé, soient propres, soient confortables ou s'ils veulent un câlin. Rosalie est encore assez petite pour que juste vérifier tout ça suffisse à comprendre le problème et à le résoudre. » A l'entendre tout paraîtrait presque facile mais James, lui, regardait encore bien souvent les bébés comme des créatures maléfiques tout juste bonnes à réclamer votre attention et à pomper votre énergie. La fille de Mabel était certes silencieuse depuis leur entrée dans ce bureau, mais James n'était pas complètement dupe pour autant. « Je suppose que le plus compliqué, c'est quand il faut que vous vérifiez tout ça au beau milieu de la nuit et qu'elle vous fait vous relever plusieurs fois. » Les nuits devaient être courtes et bien souvent entrecoupées lorsqu'on s'occupait d'un nouveau né, James n'avait jamais été assez crédule pour se fier à ces publicités qui vous vendaient la maternité comme un pur enchantement. Quant à sa mère, le fait qu'elle soit sortie de sa vie dans son enfance n'avait fait que le conforter dans l'idée que pour certains, élever un enfant demandait plus de sacrifices qu'ils n'étaient parfois prêts à en faire. « C'est pas une manière de dire que vous avez l'air exténuée. On sait tous les deux que vous sauriez masquer les traces d'une insomnie en un temps record. » Mabel était dans ce milieu depuis assez longtemps pour savoir qu'on ne dormait jamais beaucoup à la veille d'un défilé, mais qu'il n'y avait rien qu'un peu de maquillage ne saurait masquer. A la voir rayonner ainsi, on peinerait presque à croire qu'elle s'occupait d'un nourrisson à plein temps et bien sûr, James n'en attendait pas moins d'elle.
Si le retour de Mabel à Weatherton se ferait en temps voulu et lorsque la jeune mère aurait pu prendre ses dispositions et organiser les choses vis à vis de sa fille, la question de l'avenir d'une femme dans la trentaine finissait tôt ou tard par se poser dans un milieu comme celui de la mode. Ils en étaient tous les deux conscients, la jeunesse des nouvelles recrues était particulièrement recherchée et beaucoup de mannequins en arrivaient à devoir considérer une reconversion lorsque les contrats se faisaient plus rares. « Oh, je sais bien tout ce que ce travail peut nous apprendre et nous faire subir, sous les paillettes et les strass. Je sais que je saurai réutiliser mon expérience ailleurs, je veux juste choisir une voie qui me plaît tout autant. Je suis un peu trop habituée à choisir ce que je veux et à faire ce que j'aime pour me retrouver à un poste trop étriqué ou dans lequel je n'ai pas grande influence. » Il y avait une chose dont James n'irait pas douter : Mabel avait assez d'expérience pour l'employer à son avantage quelle que soit la voie qu'elle choisirait d'emprunter. Pour autant, la plupart des anciennes mannequins n'étaient vraiment épanouies que lorsque leur reconversion leur permettait de maintenir un lien, aussi petit soit-il, avec le milieu. « Je comprends. Je ne vous imagine pas non plus assise derrière un bureau à répondre au téléphone toute la journée. » Il y avait cependant bien peu de risques qu'on le lui propose un jour, sa notoriété étant un avantage certain pour le jour où elle partirait en quête de renouveau, tout comme sa liste de contacts. « Mais vous avez encore largement le temps de vous poser la question. » Sa carrière avait encore plusieurs années devant elle et ce n'était pas comme si quelqu'un ici risquait de lui montrer la porte. Mabel était l'une de leurs mannequins les plus emblématiques, une figure très appréciée du milieu et quelqu'un qui avait participé à certaines des collections les plus légendaires de Weatherton. Ils avaient tous beaucoup de chance de la compter parmi eux. « Je veux proposer à Rosalie un autre schéma et une toute autre éducation. Le problème, c'est que je n'ai connu que ça, et c'est difficile de trouver un autre modèle. Parce que faire tout l'inverse et être tout le temps avec elle ne serait pas plus bénéfique. Il faut trouver le bon équilibre entre les extrêmes, et c'est un exercice compliqué. » Sur ce point-là, James ne pouvait que la comprendre et se ranger à son avis. « Je crois que je vois exactement où vous voulez en venir, oui. » Avoir été élevé presque exclusivement par son père avait créé certains manques dans son quotidien, peu importe à quel point il pouvait être doué pour se le cacher à lui-même. Les rares figures féminines durables sur qui il ait pu compter ne pouvaient pas compenser son absence de relation avec sa mère, et ça le pousserait sans doute à vouloir tout autant offrir de meilleurs modèles à ses enfants s'il aspirait à en avoir un jour. « Dites-vous qu'au moins vous serez deux à prendre les décisions qui concerneront votre fille. Vous n'aurez pas à vous poser ces questions-là toute seule ou à endosser tous les rôles en même temps. » Sa fille avait un père, deux parents sans doute aussi désireux l'un que l'autre de lui offrir la meilleure éducation qui soit. Mabel n'aurait pas à traverser tout ça toute seule, et pour avoir grandi dans une famille monoparentale James savait que ce n'était pas un petit détail.
Finalement, le moment était sans doute bien choisi pour lui préciser quelles options s'offriraient à elle lorsqu'elle serait prête à reprendre le travail. James n'était pas nécessairement le mieux informé sur ces choses-là mais par chance, il y avait des personnes à Weatherton pour avoir ce genre de questions très à cœur. Alors il s'en remettait à eux, supposant que tout ce qui pouvait servir les intérêts de ses employées pouvait aussi servir ceux de la Maison. « Je ne savais pas qu'il y avait une pièce de ce type, mais je suis heureuse de le savoir ! Honnêtement, pour l'instant, j'ai du mal à me projeter d'un jour à l'autre, parce qu'elle est encore trop petite pour avoir un rythme. Mais ça va s'arranger, et au moins, je sais qu'on aura ici de quoi continuer le modèle qu'on aura pu mettre en place d'ici là. » Qu'elle n'ait pas encore décidé de ce qu'elle ferait précisément à son retour n'avait rien d'étonnant si toute sa vie avait été bouleversée par l'arrivée de cet enfant. Même parfaitement préparée, James ne pouvait qu'imaginer combien l'organisation de ses journées se voulait chamboulée, parmi beaucoup d'autres choses. « Prenez le temps d'en décider, et la salle sera là si vous en avez besoin. » Sa proposition n'était pas limitée dans le temps et des personnes très compétentes sur la question s'occuperaient de toutes les formalités s'il s'avérait qu'elle considérait effectivement l'option d’allaiter sa fille sur ses heures de travail. « Je suis ravie de voir que Weatherton est si en avance sur l'accompagnement à l'allaitement. Je sais que ce genre de locaux n'est pas toujours facile à avoir au sein d'entreprises plus conventionnelles, et la mode n'est pourtant pas connue pour être à l'écoute des mères. » C'est vrai, ce milieu était connu pour ne pas faire de cadeaux à celles qui choisissaient de fonder une famille en dépit des nombreux dictas qui peuplaient l'univers de la mode. L'idée selon laquelle une femme ne retrouvait jamais pleinement le corps qu'elle avait avant de tomber enceinte. Celle selon laquelle une vie de famille n'était pas compatible avec les rushs et les voyages qui accompagnaient bien souvent ce genre de carrière. James ne nierait pas avoir lui-même déjà alimenté ces idées reçues, n'ayant jamais caché que la grossesse d'une de ses collaboratrices n'était jamais synonyme de bonne nouvelle pour lui. Pour autant, des femmes comme Mabel le forçaient de temps en temps à ouvrir les yeux : ils avaient modernisé l'image de Weatherton d'année en année, peut être qu'un vent de progrès méritait aussi de souffler en coulisses. « Je crois qu'on peut dire que mon père s'entoure de personnes qui ont à cœur de faire de Weatherton un environnement de travail sain pour tous ses employés. C'était très différent du temps de mon grand-père, où ce genre de questions ne se posaient jamais, mais je crois que c'est le rôle de toute entreprise de suivre le progrès. » De plus en plus, Weatherton était bien forcée de s'adapter à son époque et à ces nouvelles problématiques de plus en plus mises en lumière dans le monde du travail. Son grand-père aurait jugé tout ça saugrenu à son époque, et il n'était pourtant ni égoïste ni misogyne. Simplement, les temps changeaient.
« J'ai apprécié chaque minute passée à Weatherton depuis que j'ai intégré la compagnie, et je crois que j'aurai définitivement du mal à en partir quand je clôturerais ma carrière. Ici, on se sent soutenu même quand on ne s'y attend pas, et on est libre d'être qui on est. Félicitations pour le travail et le respect que vous impulsez dans votre entreprise. » La ligne de ses lèvres s'étira subtilement. James ne nierait pas que de tels mots touchaient une corde sensible chez lui, quand bien même il ne le montrait pas facilement. Rares étaient ceux à l'avoir autant marqué que Mabel au cours des années et l'attachement de la jeune femme pour Weatherton, pour cette entreprise héritée de sa famille, valait forcément beaucoup à ses yeux. « Je ne suis qu'un des maillons qui font de Weatherton ce qu'elle est, mais je suis ravi que vous vous y sentiez chez vous. » Peu des décisions qui ne concernaient pas les collections venaient directement de lui, mais c'était cet ensemble d'intervenants qui faisaient que la Maison tenait debout après toutes ces années. « Vous êtes une de nos plus précieuses recrues et l'un des visages de Weatherton à mes yeux, j'espère qu'on pourra continuer à travailler ensemble encore un bout de temps. » Ils avaient déjà réalisé de grandes choses, tous les deux, et ce n'était probablement qu'un début. Beaucoup de collections verraient encore le jour, beaucoup de défilés seraient encore montés. Mabel, elle, aurait toujours une place de choix parmi les reines de beauté dont James appréciait particulièrement s'entourer. « Je suis attendu à une réunion dans quinze minutes, mais j'ai été ravi de vous revoir. Vous savez que vous pouvez me joindre au besoin, et sinon vous connaissez le chemin jusqu'à mon bureau. » Il ne lui préciserait pas qu'elle n'était pas forcée de revenir avec sa fille la prochaine fois qu'elle désirerait lui rendre visite, elle avait sans doute bien vu à son embarras que la situation n'était pas des plus évidentes pour lui. « Et encore félicitations pour... le bébé. » Il souffla dans ce qui fut une tentative un peu maladroite, bien qu'il lui souhaite sincèrement de relever les défis qu'impliquaient cette nouvelle maternité. Cette entrevue l'avait après tout conforté dans l'idée que Mabel était toujours la jeune femme avisée et déterminée qu'il connaissait.
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| | | ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240 TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicité CODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Marcel#12
Lucas ∆ If I was dying on my knees, you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Lucas#5
∆∆∆
Jesse#1 ∆ Russell#1 ∆ Angus#1 ∆ Alma#1 ∆ Aaron#1 RPs EN ATTENTE :
Rory Craine ∆ Gayle Danbury ∆ You ? RPs TERMINÉS :
≈ 2024 Jo#5 ∆ Lucas#3 ∆ Carmine#4 ∆ Wild#1 ∆ Abel#3 ∆ Jo#6 ∆ Marcel#9 ∆ Marcel#10 ∆ Lucas#4 ∆ Marcel#11 ∆ Jo#7 ∆ Jo#8
≈ 2023 Rosalie#2 ∆ Marley#2 ∆ Jiyeon#2 ∆ Isaac#3 ∆ Rhett#7 ∆ Lucas#1 ∆ Marcel#5 ∆ Marley#4 ∆ Rose#3 ∆ Marcel#6 ∆ Mur collaboratif (Sujet commun) ∆ Marley#5 ∆ Jiyeon#3 ∆ Marcel#7 ∆ Meryl#1 ∆ Jo#1 ∆ Abel#1 ∆ Jo#2 ∆ Carmine#3 ∆ Marley#6 ∆ Jo#3 ∆ Abel#2 ∆ Jo#4 ∆ Lucas#2 ∆ Marcel#8
≈ 2022 Rosalie#1 ∆ Penny#3 ∆ James#1 ∆ Maddy#4 ∆ Rhett#3 ∆ Deklan#1 ∆ Hassan#1 ∆ Deborah#1 ∆ Maddy#5 & Sergio#1 ∆ Marcel#2 ∆ Rhett#4 ∆ Andrew#1 ∆ Rose#2 ∆ Maddy#7 & Marcel#3 ∆ Penny#4 ∆ Jordan#2 ∆ Aiden#1 ∆ Carl#1 ∆ Millie#1 ∆ Jiyeon#1 ∆ Aiden#2 ∆ Marley#1 ∆ Maddy#8 ∆ Carmine#1 ∆ Rhett#6
≈ 2021 Jordan#1 ∆ Maddy#1 ∆ Rhett#1 ∆ Rose#1 ∆ Joy#1 ∆ Amaya#1 ∆ Isaac#1 ∆ Rhett#2 ∆ Thanksgiving (Isaac#2, Maddy#2 & Penny#2) ∆ Maxine#1 ∆ Maddy#3 & Marcel#1
≈ 2016 Penny#1
≈ 2015 Rhett#5 ∆ Marley#3
≈ 2008 Niamh#1
≈ 2006 Maddy#9 & Marcel#4
≈ 2004 Maddy#6
≈ UA Joy#2 ∆ NaNoWriMo 2021
- Spoiler:
≈ Abandonnés Inaya ∆ Serena ∆ Andrew ∆ Alyssa & James ∆ Eliana (FB) ∆ Novalee ∆ Maddy & Rosalie ∆ Malik ∆ Wendy ∆ Soraya ∆ Maddy & Marcel ∆ Maddy ∆ Rosalie ∆ Aiden ∆ Rhett ∆ Abel ∆ Aaron
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021 | (#)Sam 7 Mai 2022 - 16:31 | |
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I need some new stilettos ; can't walk down the street in those ; you are who you wear, it's true ; a girl's just as hot as the shoes she choose ∆ Lady Gaga, Fashion
« Les nuits sont difficiles, effectivement... »
En toute honnêteté, elles l'étaient déjà sur sa fin de grossesse, quand elle sentait le bébé bouger et n'arrivait pas à savoir comment se positionner dans le lit. Heureusement que des années de défilés lui avaient appris à fonctionner avec très peu d'heures de sommeil, même si c'était généralement sur des périodes assez courtes. Et qu'elle était un peu plus jeune, à l'époque où elle enchaînait défilés et nuits alcoolisées.
Elle avait au moins su cacher ses cernes et son visage un peu trop pâle, mettant du maquillage pour la première fois depuis des mois. Il fallait dire que son look quotidien était plutôt vêtements trop grands et visage au naturel, parce que ses journées tournaient autour de Rosalie. Pour aller jusque chez Weatherton, elle s'était forcée à mettre un peu de maquillage et à s'habiller de façon plus élégante, et ça lui avait fait du bien. Elle ne le ferait pas tous les jours, pas tant que Rosie était encore si demandeuse, mais de temps en temps, juste pour se sentir un peu plus femme que mère, elle savait que ça lui ferait du bien.
Savoir s'apprêter était pourtant la base de son métier, et elle avait aimé renouer avec ses pinceaux de maquillage, même pour juste quelques heures. Même si elle avait d'abord rêvé d'être actrice, les podiums l'avaient formée et elle y avait appris plus qu'elle ne l'aurait cru. Il fallait dire qu'elle y était arrivée en jeune adulte aux jours encore arrondies de l'enfance, avant de se marier et d'accueillir un enfant. Tant d'étapes de sa vie de femme, qui l'avaient transformée, et l'avaient fait grandir.
Et si désormais, à l'aube de la trentaine, elle ne savait plus quoi faire entre continuer sa carrière de mannequin ou chercher une alternative, elle était quand même soulagée de pouvoir vivre cette situation de transition au sein de la maison Weatherton. Elle y avait ses habitudes, appréciait James et son travail, et elle savait pouvoir y trouver le soutien dont elle avait besoin pendant ces mois un peu compliqués pour elle.
James la confortait d'ailleurs dans cette idée, en lui présentant les aménagements faits à l'intérieur du bâtiment. Elle n'imaginait pas que des salles d'allaitement soient disponibles, sachant combien elles étaient déjà difficiles à trouver dans une entreprise plus conventionnelle, mais en était agréablement surprise.
« C'est bien de voir les choses changer et s'adapter aux évolutions de la société. Pouvoir conjuguer son travail et son rôle de mère est un véritable soulagement, je ne vous le cache pas. »
Mabel n'aurait sans doute jamais pensé à tous ces points-là avant de tomber enceinte, même si elle se qualifiait de féministe. Mais elle n'avait jamais vraiment voulu réfléchir à la grossesse et à tout ce que ça pouvait impliquer, refusant farouchement de s'imaginer avec un enfant. C'était plus un déni intense que de l'ignorance finalement, puisqu'elle faisait comme si ces problématiques n'existaient pas et ne la toucheraient jamais. Heureusement que Weatherton avait réfléchi à tout ça bien avant qu'elle ne se retrouve impliquée, par accident.
Elle était si heureuse que ses pas aient fini par rencontrer ceux de la Maison australienne. Un peu par hasard, un peu guidée par le destin. Elle avait pourtant le sentiment d'être au bon endroit, au bon moment, ce qui était assez rare pour être noté.
« Merci d'avoir pris le temps de me recevoir. Je n'hésiterai pas à revenir vers vous quand j'en saurai un peu plus sur mes dates de retour » promit-elle, un léger sourire aux lèvres. « Et j'essaierai de faire en sorte de garder Rosalie loin de vous tant qu'elle ne sera pas assez grande pour savoir se tenir écartée de vos œuvres ! »
Quoi que si elle revenait travailler en allaitant encore, elle aurait sa fille dans son giron. Mais elle pouvait toujours s'efforcer de la tenir éloignée de James, si peu à l'aise devant les bébés - une attitude qu'elle comprenait entièrement, elle qui n'avait jamais été friande de bébés et n'était pas sûre de pouvoir en apprécier d'autres que la sienne.
Elle le salua une dernière fois, avant de quitter le bureau de James pour regagner sa voiture. Il allait bientôt être l'heure de nourrir sa fille, et elle préférait être retourner dans le confort de sa maison plutôt que de devoir essayer la pièce prévue chez Weatherton plus tôt que prévu !
©️crack in time |
| | | | | | | | (Mabel&James) Fashion is the armor to survive the reality of everyday life |
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