| when each day feels like your last (lendy) |
| ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500 TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
RPs TERMINÉS : liste à jour ici.
AVATAR : angèle van laeken. CRÉDITS : vesna (avatar) harley, ssoveia (gifs) heroïne (illustration) DC : mateo alvarez & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 12/06/2020 | (#)Lun 10 Jan - 11:16 | |
| when each day feels like your last @Rudy Gutiérrez & Lena EdwardsAu fil des années à organiser des évènements, Lena était de plus en plus agacée par ces riches hommes blanc qui n'en avaient que faire de l'environnement organiser des collectes de fond pour diverses causes écologiques. Ils faisaient ça pour leur image de marque, elle ne le savait que trop bien et aurait adoré pouvoir les dénoncer au monde entier s'ils n'étaient pas ceux qui remplissaient son compte tous les mois de leur argent. De toute manière, elle était persuadée que le monde entier connaissait la réelle valeur de ce genre de personnes, mais qu'une espèce d'accord tacite promettait qu'ils pourraient toujours réussir leurs coups sans que personne ne parle jamais. Heureusement que son métier n'était pas fait que de ce genre de soirées là, que d'autres avaient réellement pour but d'aider du monde ou juste de réunir les gens, sinon Lena l'aurait probablement abandonné au profit d'un autre emploi plus éthique. Elle était rentrée tard ce soir et elle devait bien admettre avoir toujours du mal à se remettre de sa soirée du nouvel an. Si elle avait passé un excellent moment elle avait aussi passé vingt quatre heures complètes sans dormir, et son cycle de sommeil était complètement décalé depuis. Lena n'avait qu'une seule hâte : se jeter dans son lit jusqu'au lendemain. Après avoir passé quelques minutes sur ses réseaux pour vérifier que le monde ne s'était pas écroulé lors de ces quelques heures d'absence, elle s'apprêtait à partir sous la douche pour enfin terminer cette journée épuisante. Elle fut interrompue dans son élan par des coups donnés à la porte. Qui pouvait bien venir à cette heure tardive au beau milieu de la semaine ? De mémoire, elle n'avait donné rendez vous à personne ce soir. Elle regardait par le judas pour reconnaître un visage qui lui était bien trop familier et depuis des années. La dernière fois que Rudy était venu là c'était pour lui briser le cœur une fois de plus. Trop de fois déjà ils avaient eu des conversations déplaisantes dans cet appartement, trop de fois elle y avait pleuré pour lui, trop de fois ils avaient rompu pour qu'il puisse juste revenir quelques temps après la faire retomber dans ses bras. Cette fois ci tout serait différent. Rudy avait dépassé des limites innommables, il était impardonnable et il le savait parfaitement. Peu importe ce qu'il pourrait dire ou faire, elle ne changerait pas d'avis sur lui. Peu importe à quel point il avait besoin de son aide ou s'il venait juste pour lui faire un peu plus mal, rien qui venait de lui de saurait la toucher. La blonde s'était convaincue qu'elle était totalement imperméable à ses charmes comme au mal qu'il pourrait vouloir lui faire. Va t'en, j'veux pas te voir. Elle criait à travers la porte pour qu'il s'en aille, refusant de le laisser entrer. Si juste avant les fêtes elle avait accepté de passer un peu de temps avec lui, c'était pour les beaux yeux de Maria et rien d'autre. Il avait eu assez de chances d'être dans sa vie, amicalement ou amoureusement, il les avait toutes gâchées et elle n'en avait plus en stock à lui donner. Mais il toquait encore une fois. Calée derrière sa porte, la blonde prit une grande inspiration. Ouvrir serait une erreur, ne pas le faire signifierait que selon son humeur, Rudy soit capable de l'attendre en bas de l'immeuble jusqu'à ce qu'elle se décide à sortir. Elle lui laisserait dix minutes, pas plus. D'un geste décidé, elle ouvrait la porte pour le laisser entrer. Qu'est-ce que tu.. Elle fut interrompue par le corps de Rudy qui manquait de s'écraser lourdement au sol, juste devant elle. ..fous là ? Bon, il lui faudrait peut-être un peu plus de temps que ça. | | i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ? |
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| | | | (#)Jeu 13 Jan - 17:59 | |
| Une fois de plus, le plan de Rudy était clair et il l’a suivi à la lettre. Une fois de plus, Erika a réussi à le contourner et à le retourner contre lui. La première fois, il devait faire un chantage et elle devait céder : il a fini en prison et elle a gardé son argent. La seconde fois, il devait charger une arme et lui tirer dessus : elle est enceinte de lui. Il n’a évidemment pas réussi à le faire et regrette qu’elle n’ait pas saisi l’occasion quand il lui a donné l’arme, à son tour, pour qu’elle l’achève. Il aurait préféré être en train de gire dans une flaque de sang dans son appartement plutôt qu’être devant celui de son ex petite amie qui, une fois de plus, n’a rien demandé dans toute cette histoire. Il en revient toujours à Lena, sans trop savoir comment, sans trop savoir pourquoi. Elle est le premier nom qui s’installe dans son cerveau quand il se sent misérable. Peut-être parce qu’il a déjà trop de fois dépassé les limites avec elle, ou peut-être alors parce qu’elle a toujours été la seule à savoir le calmer et à le voir différemment. Il ne sait pas, mais il est là, une fois encore : il toque quelques coups à sa porte, pas trop certain de ce que ça va donner. Il a pris quelques heures pour accepter cette nouvelle – dans un bar, avec beaucoup trop d’alcool. « Va t’en, j’veux pas t’voir. » Il entend sa voix à travers la porte et se penche vers le judas pour essayer d’y voir quelque chose. Dans ce sens-là, ça ne marche jamais très bien. Il soupire et toque une fois de plus, toujours rien. Il appuie son front contre la porte, puis un bras, puis finalement tout son corps. Est-ce que quelqu’un lui en voudra s’il fait une petite sieste de cinq minutes avant de repartir ? Non, sûrement pas. La porte s’ouvre d’un coup sec et Rudy subit la force de son propre poids en avant : il manque de s’écrouler mais se rattrape à la dernière seconde, devant Lena qui a l’air de ne pas trop savoir quoi en dire, quoi en faire. « …fous là ? » Il n’a pas entendu le début de sa phrase, trop occupé à tomber. « J’suis pas fou. » Il secoue son visage et se redresse. Epaules droites, tête haute, il regarde Lena et pose ses deux mains sur ses épaules. « Lena. » Il dit, en la regardant droit dans les yeux, avant de la relâcher et d’avancer dans son appartement. « J’sais pas ce que j’vais faire de ma vie. » C’est sa première vraie crise existentielle. Il s’écroule sur le canapé et porte son regard dans la direction de la blonde qui, visiblement, a déjà envie de le tuer. « J’viens d’apprendre quelque chose qui change absolument tout. » Qui change tout à quoi, ça, lui-même ne le sait pas. « Tu sais, la meuf avec qui j’t’ai trompée ? » Comment l’oublier. « Hé ben… Elle est enceinte. » Il hoche son visage vivement, comme si ça allait l’aider à accepter la nouvelle. Elle n’est plus avec lui et n’en a rien à faire, c’est ce qu’il devrait être en train de se dire. « De moi. » C’était déjà suffisamment évident mais il faut qu’il le précise. « De presque neuf mois. » Il soupire et prend son visage entre ses mains. « Tuez-moi. » C’est un ordre pour elle et pour qui voudra l’entendre : qu’on l’achève, il n’en peut plus. Il ne sait plus ce qu’il est supposé faire ou non. |
| | | ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500 TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
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AVATAR : angèle van laeken. CRÉDITS : vesna (avatar) harley, ssoveia (gifs) heroïne (illustration) DC : mateo alvarez & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 12/06/2020 | (#)Dim 16 Jan - 19:56 | |
| when each day feels like your last @Rudy Gutiérrez & Lena EdwardsJ’suis pas fou. Et pourtant il en avait l'air, ses cheveux en bataille, son équilibre visiblement perdu. Rudy était sou, et pas qu'un peu. A vu de nez, il avait dépassé les six verres et elle se demandait même s'il n'était pas reparti dans des travers plus sérieux. En même temps, il valait mieux que ce soit le cas ou elle l'aurait clairement renvoyé d'où il venait - quoi qu'elle se moquait du monde en pensant de cette façon, elle qui n'avait pas la moitié de sa force physique. Lena reculait d'un pas, méfiante, alors que Rudy s'approchait d'elle. Il posait ses deux mains sur ses épaules et prit l'air le plus sérieux qu'il n'avait jamais eu. Lena. Elle s'attendait à une suite qui n'arriva jamais. Oui oui, c'est moi. Elle ne cachait pas son agacement mais voyait bien qu'il n'en aurait rien à faire, si tant est qu'il était capable de déceler une telle émotion sur un visage, ce dont elle n'était clairement plus certaine. Lena le regardait tourner les talons, avancer de quelques pas dans l'appartement. Il semblait perdu, et ses mots le confirmaient. J’sais pas ce que j’vais faire de ma vie. Il aurait sans doute pu y réfléchir avant de la tromper, d'arnaquer une femme et de re-finir en prison ? Lui dire ça de face de but en blanc n'aiderait en rien à la situation, aussi elle le gardait pour elle. A la place elle se contentait de l'observer prendre ses aises et s'étaler sur son canapé, épuisée de son comportement. Tout ce qu'elle pouvait faire était attendre qu'il se décide à partir, elle ne voyait pas d'autre solution que celle là vu l'état dans lequel Rudy se trouvait. J’viens d’apprendre quelque chose qui change absolument tout. La dernière fois qu'il lui avait appris une nouvelle, dans cette même pièce, elle était vraiment mauvaise. Il ne pourrait pas faire pire cette fois ci, non ?Quoi ? Elle s'approchait de lui, s'installait à l'autre bout du canapé, croisait ses bras sur sa poitrine pour se préparer à entendre ce qu'il était venu lui dire. Tu sais, la meuf avec qui j’t’ai trompée ? Il était sérieux, là ? Bien sûr qu'il l'était, c'était d'autant plus énervant. Hé ben… Elle est enceinte. Sa mâchoire crispée, ses poings serrés sans qu'elle ne se rende compte de ces gestes, Lena eut immédiatement envie de hurler. De moi. Il se foutait d'elle, c'était certain. Pas sur la véracité de ses propos, simplement pour l'avoir choisie elle pour se laisser aller. Mais il ne venait pas se pavaner, ou c'est de son air arrogant qu'il se serait targué. Là il était perdu, le clamait haut et fort. De presque neuf mois. Rudy papa. Cette pensée la faisait grincer des dents. Si Lena s'était déjà laissé rêver à une vie de famille avec lui, quand ils étaient heureux ensembles, elle n'aurait jamais imaginé toute cette situation. Pardon ? Elle en pouvait cacher que son agacement s'était transformé en colère, comme s'il venait de raviver la douleur ressentie à leur dernière rupture. Et c'est à moi que tu viens raconter ça ? T'es sérieux ? Elle n'était clairement pas la bonne personne à venir voir. S'il lui avait promis ne pas avoir voulu la faire souffrir, son comportement accentuait encore le mal qu'il lui faisait subir. Tuez-moi. Mais lui semblait avoir tout aussi mal. Et en même temps, il le méritait. Ses choix l'avaient mené à des conséquences, à lui de les assumer. Lena n'en avait rien à faire, ça le regardait lui, ça la regardait elle. La blonde n'était qu'un dommage collatéral au milieu de tout ça. Personne va te tuer, ça va aller,. Elle n'a jamais été si peu convaincue de ses propres propos, mais qu'importe. Je suis là pour toi. C'est ce qu'elle aurait voulu pouvoir dire, mais non, elle ne le serait pas. Parce qu'elle n'avait clairement pas l'énergie nécessaire à prendre en charge Rudy avec la nouvelle famille surprise qu'il avait en cours de construction. Je vois pas ce que je peux faire pour toi Rudy. En dehors de lui mettre une bonne claque pour essayer de le réveiller un peu. Pour le reste, elle n'avait pas le cœur à s'intéresser à la façon dont il avait appris la nouvelle ou à quoi que ce soit concernant cette femme et ce futur enfant à naître. | | i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ? |
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| | | | (#)Sam 22 Jan - 18:27 | |
| Rudy n’est pas un homme qui aime les surprises. Il n’aime pas en faire, il n’aime pas qu’on lui en fasse. Il préfère quand les discussions ou les relations vont droit au but. Il ne voit pas l’intérêt de faire mijoter quelqu’un ou quelque chose pendant des jours, des semaines ou des mois simplement pour entretenir le mystère, ou toutes les conneries de ce genre. Il en fait à Noël, aux anniversaires : il emballe un cadeau sans se soucier de si ça va plaire ou non, seulement parce que c’est la norme. Mais c’est tout. Le reste du temps, il déteste ça. Alors la surprise d’Erika, non, il ne va pas dire qu’il en est content. Avoir un fils est une merveilleuse chose, il lui faut encore du temps pour l’assimiler. Il a déjà commencé à se battre pour ses droits, face à la mère de son enfant, mais n’a pas réussi à se le dire à lui-même. Il va avoir un enfant. On va lui confier un enfant. Il devra être le modèle masculin de cet enfant. Non, rien ne va dans toute cette histoire. Encore moins lorsqu’on sait la raison de sa visite chez Erika, un peu plus tôt dans la soirée. Il s’est débarrassé de l’arme comme il a pu et est allé boire pour oublier – pour intensifier son côté paumé, plutôt. L’idée d’aller chez Lena s’est installé dans sa tête un peu plus tôt. Il voulait la voir et qu’elle le rassure. Parce que même si c’est la personne qui le déteste plus ou monde – sûrement – il n’en reste pas moins celle qui l’a le plus aimé, aussi. Alors si elle a su le porter dans son cœur, peut-être pourra-t-elle prendre sur elle et recommencer, le temps d’un instant, pour qu’il puisse se remettre de ses émotions. C’est extrêmement égoïste comme pensée : c’est celle de Rudy, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Il rentre chez elle, s’installe sur son canapé et lui déballe tout. Qu’elle est enceinte, qu’il n’en savait rien. « Pardon ? Et c’est à moi que tu viens raconter ça ? T’es sérieux ? » Il ne trouve à redire qu’une chose : qu’on le tue, vraiment. Que quelqu’un mette fin à ce calvaire parce que non, il n’est pas sûr d’assurer avec un nouveau-né. Le premier problème qui s’est imposé dans son esprit, c’est le fait qu’il soit un motard et qu’un bébé ne peut pas aller à l’arrière d’une moto. Il va être obligé d’acheter une voiture s’il veut pouvoir élever son fils sans être surveillé constamment par Erika. « Personne va te tuer, ça va aller. Je vois pas ce que je peux faire pour toi Rudy. » Il hausse ses épaules et s’installe un peu plus confortablement dans le canapé, avant de porter son regard sur elle. « J’sais pas. » Il ne sait vraiment pas, non, mais il va improviser. Comme toujours. « Tu pourrais essayer d’me comprendre cinq minutes. J’sais que j’ai déconné sur beaucoup de points mais j’ai toujours tout fait parce que j’croyais que c’était la chose à faire, sur le moment. » Il passe une main sur son visage, comme soudainement aveuglé par la lumière, puis poursuit. « Geeenre, j’sais qu’il y a des types qui vont escroquer j’sais pas qui et tromper leur meuf tous les soirs et c’est par plaisir, ou euh… Par envie ? Je sais pas. » Il détourne les yeux. Il a un discours peut-être un peu trop lucide pour son degré d’alcool car là, il fait sa plaidoirie. Ni plus ni moins. « J’ai déconné, oui. Et j’suis… » Désolé, oui. Mais non, elle ne lui arrachera pas ce mot aussi facilement. « J’suis p’t’être impardonnable à tes yeux et p’t’être que la prison était pas le seul châtiment nécessaire, genre tu vas m’ignorer tout ma vie ? J’sais pas ce que t’as décidé. » Et ça le fait chier. « Mais j’ai b’soin de toi là. » Parce qu’il va avoir un enfant et qu’il est paumé. Parce qu’elle a toujours été la seule capable de le rassurer, de le calmer et de croire en lui. Elle a été la seule à le pousser suffisamment pour qu’il fasse les choses correctement. Et même s’il a dérapé plusieurs fois, c’est vers elle qu’il a envie de revenir ce soir : parce que si elle ne l’aide pas, il ira probablement se foutre en l’air. Il n’est pas prêt à être père et, à l’heure actuelle, il est persuadé qu’il ne le sera jamais.
@Lena Edwards |
| | | ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500 TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
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AVATAR : angèle van laeken. CRÉDITS : vesna (avatar) harley, ssoveia (gifs) heroïne (illustration) DC : mateo alvarez & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 12/06/2020 | (#)Dim 6 Fév - 20:32 | |
| when each day feels like your last @Rudy Gutiérrez & Lena EdwardsLena aurait aimé avoir la force physique de prendre Rudy et de le jeter dehors de chez elle. Elle aurait aimé ne pas avoir à subir sa présence ce soir et plus aucun soir d'ailleurs. Elle aurait aimé un tas de choses concernant ses choix et sa relation avec le mexicain, mais elle avait dû se résigner en comprenant qu'elle n'était pas celle qui avait les cartes de ce jeu en main. Pour une fois, au moins, Rudy n'était pas celui qui tirait les ficelles non plus. J’sais pas. Tu pourrais essayer d’me comprendre cinq minutes. J’sais que j’ai déconné sur beaucoup de points mais j’ai toujours tout fait parce que j’croyais que c’était la chose à faire, sur le moment. Elle grinçait déjà des dents de l'entendre toujours et encore dire qu'il avait fait ce qu'il pensait juste. Dans l'équilibre du bien et du mal, Rudy était perdu et Lena regrettait qu'il n'ait toujours pas réussi à comprendre que ses actes, même motivés pour de bonnes raisons, étaient mauvais. De ses doigts elle se massait les tempes, déjà exaspérée de devoir l'entendre parler. Geeenre, j’sais qu’il y a des types qui vont escroquer j’sais pas qui et tromper leur meuf tous les soirs et c’est par plaisir, ou euh… Par envie ? Je sais pas. Se cherchait-il des excuses ou avait-il simplement envie de l'agacer ? En tout cas, il venait de réussir à l'énerver pour de bon. Mais tu te fous de moi ? Te fais pas passer pour une victime, t'es le seul fautif dans cette putain d'histoire. Qu'elle s'empressait de lui rappeler. J’ai déconné, oui. Et j’suis… Désolé ? J’suis p’t’être impardonnable à tes yeux et p’t’être que la prison était pas le seul châtiment nécessaire, genre tu vas m’ignorer tout ma vie ? J’sais pas ce que t’as décidé. Elle fut presque déçue de ne pas avoir eu droit à des excuses, mais au fond, elle ne s'y attendait plus de toute manière. Rudy n'était pas du genre à essayer de se faire pardonner, de toute manière. J'ai rien décidé, j'comptais sur le fait que j'allais pas te recroiser de si tôt. Même si sur le principe, ouais, t'ignorer ç'aurait été une bonne option. C'était même la meilleure à ses yeux. Mais j’ai b’soin de toi là. Ses supplications semblaient sincères mais elle tentait de ne pas en comprendre toute la profondeur, préférant se cacher derrière son regard glacial. Dis moi Rudy, comment je suis censée t'aider au juste ? Tu sais que t'as fait le con, c'est à toi de gérer. J'veux rien avoir à faire avec ça. Et surtout rien à voir à faire avec un bébé qui aurait pu être le sien, un jour, si les choses s'étaient passées différemment. T'as connu pire, - quoi que finir père sans le vouloir était sans doute encore un cran au dessus de finir en prison - tu t'en sortiras. Lena s'était rarement montrée aussi peu compatissante dans ses mots comme dans son comportement, encore moins face à Rudy. Elle qui lui a toujours tout donné refusait de se faire avoir une fois encore par ses sentiments pour lui. Et pourtant elle s'en voulait déjà de lui avoir parlé si froidement alors même qu'il était dans un état qu'elle ne lui avait que rarement connu. Elle culpabilisait déjà de ne pas savoir quoi faire pour l'aider, puis encore plus de se sentir tomber une nouvelle fois dans le piège qu'il était pour elle. T'es insupportable à toujours finir par revenir, j'espère que tu le sais. Pour une fois elle s'était sentie prête à passer à autre chose pour de bon. Pour une fois elle avait presque réussi à faire des projets en sachant qu'il n'en ferait jamais partie. Mais il était là, comme si ça l'amusait de venir remuer le couteau dans la plaie. Et malgré tout elle restait immobile, assise sur le canapé à le regarder fixement, perdue entre un dégoût certain et une peine dont elle avait du mal à comprendre l'origine. Lena aurait aimé avoir de quoi se détendre sous la main mais elle n'avait qu'un paquet de cigarettes à proximité, alors elle s'en allumait une dans l'espoir qu'elle l'aiderait à supporter ce qui allait se passer dans les minutes à venir. Après une longue bouffée, elle se lançait. Vas-y, raconte. T'as le temps de ma clope. Son récit lui ferait probablement du mal, elle le savait bien. Mais que ce soit physiquement ou mentalement, elle n'avait de toute façon pas la force de se débarrasser de lui. | | i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ? |
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| | | | (#)Ven 11 Fév - 15:55 | |
| « Mais tu te fous de moi ? Te fais pas passer pour une victime, t’es le seul fautif dans cette putain d’histoire. » Il n’essaie pas de se faire passer pour une victime. Ce n’est pas le genre de la maison. Il sait qu’il a déconné et il savait ce qu’il faisait à ce moment-là. Ce qu’il essaie de dire, c’est que ce n’était pas uniquement pour son plaisir personnel ou pour la faire souffrir. Il avait de réelles motivations derrière, il n’a juste pas pris en compte tous les dommages collatéraux que ça allait causer. Elle n’était pas dans l’équation, au départ, et n’aurait jamais dû être de nouveau dans sa vie à ce moment-là. S’il doit s’excuser pour une chose, c’est d’avoir accepté de venir chez elle quand elle l’a appelé et d’avoir voulu se remettre avec dans la même soirée. Il lui demande si elle compte l’ignorer jusqu’à la fin de ses jours – et qu’on se le dise, ce serait très dur à accepter pour le mexicain. Maintenant qu’il va être père, il est obligé de se ranger : il ne veut pas vivre dans la même ville qu’elle et ne pas avoir le droit de l’approcher. « J’ai rien décidé, j’comptais sur le fait que j’allais pas te recroiser de si tôt. Même si sur le principe, ouais, t’ignorer ç’aurait été la bonne option. » Qu’elle le fasse. Et on verra qui reviendra vers l’autre – elle, certainement. Ça a toujours été comme ça, non ? Est-ce qu’il a déconné au point de changer la nature de leur relation ? Est-ce qu’elle a enfin ouvert les yeux sur la toxicité des sentiments qu’ils ont l’un envers l’autre ? Se détester et s’aimer en même temps, ça n’a jamais donné quelque chose de sain. Est-ce qu’elle le déteste simplement, maintenant, ou est-ce qu’il y a encore des restes de l’amour qu’elle lui portait ? « Dis moi Rudy, comment je suis censée t’aider au juste ? Tu sais que t’as fait le con, c’est à toi de gérer. J’veux rien avoir à faire avec ça. T’as connu pire, tu t’en sortiras. » Elle a raison de lui dire ça. Elle en a le droit. Mais ça lui fait chier, à Rudy. Il a toujours eu l’habitude d’accourir vers elle quand il avait une difficulté. Elle est celle qui arrive à le calmer en quelques mots – tout comme celle qui arrive à l’énerver en un seul regard. Elle est à la fois sa plus grande faiblesse et sa plus grande force. Mais elle n’est pas obligée de s’impliquer dans cette histoire. Ce gosse, c’est le sien. Celui qu’il a fait avec la femme qui a brisé leur couple – si on peut résumer la situation aussi simplement. « T’es insupportable à toujours finir par revenir, j’espère que tu le sais. » Il le sait, oui. « Si j’savais où aller. » Il n’a qu’elle. C’est triste à dire mais pourtant vrai : il a plus confiance en elle qu’en ses frères et sœurs. Elle était son pilier, autrefois, il aimerait qu’elle le redevienne le temps d’une soirée. Elle sort une cigarette de son paquet, l’allume, et ouvre enfin la bouche pour parler une fois de plus. « Vas-y, raconte. T’as le temps de ma clope. » Raconter quoi ? La manière dont il a su pour la grossesse ? Elle risquerait de le traiter de fou et d’appeler la police. « J’suis allé chez Erika pour… comprendre pourquoi elle m’a fait ça. » Il y avait de véritables sentiments, entre eux. C’est du moins ce qu’il croyait. Il a peut-être poussé le bouchon trop loin, lui a peut-être balancé trop d’horreurs à la figure. Il ne sait pas à quel moment elle s’est dit que le mieux à faire était de le dénoncer. « J’l’avais pas vue depuis cet été, avant d’me faire enfermer. Juin, peut-être. » Elle était déjà enceinte à ce moment-là. C’est ça qu’il n’arrive pas à comprendre : pourquoi ne pas lui avoir annoncé ? Pourquoi avoir fait enfermer le père de son futur enfant ? « Et bref, elle est enceinte. Complètement enceinte. Genre dans deux semaines j’suis père. » Plus ou moins deux semaines. Il passe ses mains sur son visage et lâche un long soupir. « J’sais pas si c’est les remords ou quoi mais les charges ont été abandonnées donc j’ai été libéré. Elle veut pas d’moi dans la vie d’son fils mais c’est l’mien aussi. » Et Lena sait, contrairement aux autres, que Rudy aurait aimé avoir des enfants. Ils n’en ont parlé que très rarement et toujours sur le ton de la rigolade, mais il promettait toujours qu’il serait un bon père et qu’il ne ferait jamais à ses gosses ce que son propre père lui a fait. L’abandon, le rejet, ce n’est pas pour lui. « J’dois être présent, non ? » Qu’elle réponde non et il ira se jeter du haut d’un pont, ce sera plus simple comme ça. Les idées suicidaires n’ont jamais été très présentes chez le mexicain, lui qui voit la vie au jour le jour et qui ne panique pas face au futur. Mais là, il est bien obligé de le faire et n’arrive pas à se situer. Il ne rentre pas dans tous ces moules conçus par la société et tous ceux qui lui vont ne correspondent pas avec le rôle de père. Est-ce possible de changer du tout au tout en seulement deux semaines ? C’est la question à laquelle il va devoir répondre.
@Lena Edwards |
| | | ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500 TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
RPs TERMINÉS : liste à jour ici.
AVATAR : angèle van laeken. CRÉDITS : vesna (avatar) harley, ssoveia (gifs) heroïne (illustration) DC : mateo alvarez & romeo stanford. PSEUDO : symphonie. INSCRIT LE : 12/06/2020 | (#)Lun 28 Fév - 21:01 | |
| when each day feels like your last @Rudy Gutiérrez & Lena EdwardsSi j’savais où aller. Rudy avait l'air perdu. Il avait l'air perdu et elle avait autant envie de le sortir de chez elle à coup de pieds pour le laisser se débrouiller que de le prendre dans ses bras pour essayer de le réconforter du mieux qu'elle le pouvait. Elle détestait cette sensation d'ambivalence constante, elle détestait ne pas savoir la meilleure façon de réagir face au mexicain qui n'était peut être qu'en train de faire un caprice. En tout cas, elle venait de lui donner environ 8 minutes pour s'expliquer avant de le mettre à la porte, pour de bon cette fois. J’suis allé chez Erika pour… comprendre pourquoi elle m’a fait ça. L'entendre prononcer ce prénom lui procurait un frisson qui parcourait toute son échine. Elle se rappelait alors l'instant où il était venu lui avouer sa tromperie et toute cette histoire d'arnaque, l'instant où il lui avait brisé le cœur - encore. Pourquoi elle l'avait envoyé en prison ? Du point de vu de Lena, la réponse était plutôt claire, nette, précise. Elle regrettait qu'il ne le voit pas de la même manière, preuve qu'encore une fois, il ne se rendait même pas compte de ses fautes. Et si elle aurait bien aimé lui faire comprendre certaines choses, ce n'était pas son rôle ce soir. Elle venait d'accepter de l'écouter, pas de lui donner des conseils pour gérer ses problèmes : rien de ce qu'il faisait ne la regardait plus. J’l’avais pas vue depuis cet été, avant d’me faire enfermer. Juin, peut-être. La précision sur la temporalité ne lui paru pas tout de suite nécessaire, le fait qu'il semblait tourner autour du pot non plus. Elle l'écoutait sans rien dire, pour autant, s'occupant à tirer sur sa cigarette pour que cet instant se termine au plus vite. Et bref, elle est enceinte. Complètement enceinte. Genre dans deux semaines j’suis père. Lena s'étouffait avec la fumée qu'elle venait d'inspirer. Elle se mit à tousser, frappait sur sa poitrine pour essayer d'atténuer la brûlure provoquée sur ses poumons. Oh putain. Elle n'avait pas les mots pour exprimer son incompréhension de la situation. Pas parce qu'elle le détestait, pas parce qu'elle voulait se montrer mauvaise avec lui, non : elle était vraiment perturbée par la situation. Rudy papa. Rudy papa d'un enfant qu'il ne voulait pas. D'un enfant fait à une femme qu'il voulait arnaqué. Une femme avec qui il avait couché, trompant clairement Lena. Ce bébé était le fruit de sa tromperie. A tout jamais, il existerait une preuve vivante de cet acte horrible. Et elle ne savait vraiment pas quoi en penser. Lui, visiblement, vivait bien mal la situation. J’sais pas si c’est les remords ou quoi mais les charges ont été abandonnées donc j’ai été libéré. Elle veut pas d’moi dans la vie d’son fils mais c’est l’mien aussi. Les hormones avaient donc probablement eu raison de sa peine de prison. Et toi, tu veux d'lui ? La question ne se posait pas, il était évident que Rudy n'était pas prêt à être père. Elle avait laissé échappé ses mots sans réfléchir, les regrettait déjà. J’dois être présent, non ? Elle tirait sur sa cigarette, inspirait la fumée profondément avant de se mettre à parler. C'est pas à moi de te dire quoi faire, j'ai rien à voir avec ça et franchement... j'sais pas quoi te dire. Elle ne pourrait s'empêcher de commenter la situation, pourtant. Tu sais que mon plus grand regret c'est d'avoir perdu le contact avec mes parents. Mon père, même si c'était qu'un gros con, il aurait peut-être voulu qu'on règle nos problèmes, j'en sais rien. J'ai grandi avec lui enfant, j'ai eu cette chance, mais j'ai plus de nouvelles depuis des années et franchement, tu sais à quel point je le vis mal. J'ai toujours rêvé d'avoir une famille, d'en être proche, de me sentir entourée... mais j'ai perdu mon père et ma mère pour des conneries d'histoires entre eux. J'aurais pu reprendre contact plus tôt, je l'ai pas fait et maintenant j'en ai plus la possibilité. Aujourd'hui c'est trop tard, je saurais jamais pourquoi mon père à fait tout ça, j'oserais jamais reprendre contact avec lui et puis ma mère est morte... bref, on s'en fou. T'as souffert dans ta famille aussi, alors je pense que tu sais très bien quoi faire. L'abandonner ne ferait probablement qu'empirer les choses. | | i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ? |
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| | | | (#)Dim 20 Mar - 15:29 | |
| « Oh putain. » La réaction est minime. Deux mots seulement. Pourtant c’est l’effet d’une déflagration dans le corps et dans l’esprit de Rudy. Oh putain, oui. Lui aussi il a envie de le dire, de le crier. Cette histoire n’a aucun sens. Il a l’impression que tous ses coups se retournent contre lui, toujours plus puissants. Il a l’habitude d’envoyer, d’envoyer et d’envoyer encore. Sans jamais recevoir. Parce que les autres ont peur, parce que Rudy sait montrer qu’il est au-dessus des autres. Erika lui a prouvé le contraire, ce soir encore, en lui montrant que c’est elle qui avait les cartes en mains. Et ce, depuis le début. C’est elle qui a toujours possédé son argent, c’est elle qui s’est incrustée dans son esprit et, maintenant, c’est elle qui essaie de gâcher sa vie. Elle aurait pu avorter ou faire comme s’il était de Ian. Mais non, elle veut bien lui montrer qu’elle est la patronne et qu’elle l’a toujours été. « Et toi, tu veux d’lui ? » Il répond par une autre question. Qu’elle le veuille ou non, il doit bien se montrer présent, n’est-ce pas ? Il a reproché à son père ses absences, constamment. Et avec beaucoup de recul – et en mettant toute sa fierté de côté – il arrive à comprendre que Sergio n’a jamais voulu d’enfants, à la base. Il faisait plaisir à Maritza aux débuts, il se faisait avoir à la fin. Il est pris dans le même piège que son géniteur et doit agir différemment. Mais toutes les bêtes blessées ont le même instinct de survie, paraît-il. Fuir, se cacher, ne plus montrer ses failles. Sergio a réussi à le faire et est devenu quelqu’un. Rudy le peut-il seulement ? « C’est pas à moi de te dire quoi faire, j’ai rien à voir avec ça et franchement… j’sais pas quoi te dire. Tu sais que mon plus grand regret c’est d’avoir perdu le contact avec mes parents. Mon père, même si c’était qu’un gros con, il aurait peut-être voulu qu’on règle nos problèmes, j’en sais rien. J’ai grandi avec lui enfant, j’ai eu cette chance, mais j’ai plus de nouvelles depuis des années et franchement, tu sais à quel point je le vis mal. J’ai toujours rêvé d’avoir une famille, d’en être proche, d’être entourée… mais j’ai perdu mon père et ma mère pour des conneries d’histoires entre eux. J’aurais pu reprendre contact plus tôt, je l’ai pas fait et maintenant j’en ai plus la possibilité. Aujourd’hui c’est trop tard, je saurais jamais pourquoi mon père a fait tout ça, j’oserais jamais reprendre contact avec lui et puis ma mère est morte… bref, on s’en fout. T’as souffert dans ta famille aussi, alors je pense que tu sais très bien quoi faire. » Elle se dévoile et le mexicain l’écoute, sans bouger. Il la fixe comme s’il la regardait pour la première fois. Ça fait longtemps qu’elle ne lui a pas parlé aussi franchement, tout simplement parce que ça fait longtemps qu’ils n’ont pas discuté réellement. Ça leur arrivait, à l’époque. Il y avait les bons et les mauvais moments, d’accord, mais il y avait aussi ceux où ils savaient être sérieux. La seule avec qui il ait eu de grandes discussions – en-dehors d’Erika lorsqu’il essayait de l’attirer – c’est Lena. Ils n’en sont pas là ce soir mais ça s’en rapproche énormément. Et, étrangement, ça fait du bien. « Par principe, déjà, j’peux pas. » L’abandonner. Ce serait donner raison à Sergio et saccager des années et des années de reconstruction. Comme shooter dans la première pierre d’une tour. « Mais c’est pas comme ça que j’voulais fonder une famille, moi. » Il soupire en regardant le plafond, maintenant. « J’voulais d’grandes choses et ça fait d’la merde, comme d’hab. J’sais pas pourquoi ça m’tombe toujours dessus. » Parce qu’il a tendance à provoquer les emmerdes, oui, il le sait. Mais il n’a pas besoin qu’elle lui rabâche, il a juste besoin de s’exprimer. Et peu importe si ça le rend encore plus insupportable lorsqu’il se glisse dans la peau de la victime. Ce soir, il a le droit. « J’ai rien à faire ici, pas vrai ? » Un éclair de lucidité qui le fait se lever du canapé, subitement. « On aurait eu de beaux gamins toi et moi. » Et ça aussi, il n’est pas supposé le dire. Mais c’est pourtant vrai, ils auraient été magnifiques. Tout d’elle, ses yeux à lui ; le mélange parfait.
@Lena Edwards
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