SPENCER#2 › ain't no party in the usa for the wicked
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je reste assise en tailleur sur ton lit, jouant avec mes mains alors que je t'observe te préparer pour sortir. Tu resplendis, t'as sorti les belles fringues et t'as souligné tes yeux de teintes foncées alors que moi, je suis toujours en pyjama ; je me demande qui tu veux impressionner, là bas, à qui tu veux plaire et je m'en veux de sauter sur ces conclusions au lieu d'être contente que t'aies trouvé ta foule, tes potes, ton aise après des années à te voir te renfermer sans que je puisse rien y faire. Ils ont l'air sympa, en plus, j'ai regardé leur tronche sur tous leurs Instagram, ils sont tout ce que je hais typiquement chez l'humain mais c'est mes insecurités qui parlent, comme toujours. En tout cas tu rayonnes, tu me parles d'eux souvent, chacun a sa petite anecdote que tu manques pas de me répéter et moi je réagis à peine. Je m'en veux de ne pas faire l'effort. Pourtant ce soir on prend les mêmes et on recommence : je dois les rencontrer, le plan c'est de faire un barathon avant de se poser sur la plage avec des joints et je ne déteste même pas l'idée, c'est les gens que je ne veux pas voir. Alors je râle et je traîne et je m'affale sur ton lit, entre tes coussins où je cale toute ma tête, inspirant ton odeur familière et me cachant du reste du monde par la même occasion. T'essaies de me bouger et je grogne dans le tissu : « Fleeeeeeeeeeemme. » Je rechigne comme une gamine qui veut pas aller faire les courses parce qu'elle a pas ses paquets de céréales à acheter en soudoyant ses parents. « Tu te rappelles quand on avait des CD et des jeux dans les boîtes de céréales ? C'était dément, quand même. » Et je parle de tout et de rien pour te distraire de tes occupations, je me dis qu'avec un peu de chance tu vas finir par abandonner le plan et accepter de partir rien qu'avec moi en quête d'une boîte de céréales qui contient des goodies. « J'suis fatiguéééée, Spence », que je gueule dans l'oreiller, c'est la huitième fois ce soir et je comprends pas comment tu fais pour pas en avoir marre de moi, « y en a qui bossent par-ici. » Mon job étudiant à la librairie d'à côté est la tâche la moins fatigante que j'ai jamais eue à accomplir, mais l'occasion de sortir cette carte est trop belle. Je te sonde alors que t'es dos à moi, mes yeux détaillent ton corps et apprécient l'attention que t'as apporté à ton apparence pour ce soir : t'es déterminée, je leur en veux de te voler à moi, je me sens minuscule dans ma propre tête où ils prennent toute la place. « Hé », j'appelle, j'attends que tu te retournes vers moi et je me lève du matelas, non sans peine. Y a des étoiles dans mes yeux parce que je me suis levée trop vite. « Tu veux pas qu'on fasse un truc rien que nous deux ? » je demande, sait-on jamais, alors que je plaque mes paumes contre mes paupières histoire d'effacer les constellations. « Ça fait longtemps. » Mes mains retombent contre mes flancs et mes yeux resurgissent après dix minutes dans le noir de l'oreiller. Cue mon air de chiot battu que je maîtrise à la perfection. La touche finale, la touche du maître, c'est que je prends ta main dans la mienne et entrelace nos doigts, ce geste si naturel qu'on a perdu avec l'âge mais qui t'a toujours incontestablement ralliée à moi. « S'te plaît… »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain’t no party in the usa for the wicked Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
T'es presque prête, mais une certaine tête de mule semble refuser de coopérer. C’est pourtant pas comme si vous alliez voir de parfaits inconnus, ce sont des gens à peu près fréquentables avec qui t'apprécies parfois passer un peu de temps. « Allez Mac, on va être en retard. » tu la presse un peu alors que l’autre s’est affalée comme une loque sur ton lit, à moitié cachée sous les oreillers. Vraiment, t'as l’impression de faire face à une enfant. N’importe qui d’autre se comportant de la sorte userait ta patience en à peine cinq minutes, mais pas elle. Au pire, ça te fait soupirer, mais tu ne t’en formalise pas vraiment. Tu sais même pas combien de fois t'essaies de la bouger. Mais visiblement, Sutherland a décidé que ce soir, elle resterait là. En vrai tu t’en fous de l’heure à laquelle vous vous pointez là-bas. Sûrement que les autres auront quelques verres d’avance et seront trop éméchés pour le remarquer, de toute façon. « J’vais te pousser du lit j’te préviens. » la fausse menace se résulte en énième échec, et tu ricanes brièvement. « J’étais rarement la première à ouvrir le paquet de céréales, tu sais. Si j’avais seulement la poudre du fond c’était un miracle. » tu ris doucement en secouant la tête. C’est un bête constat qui t’amuses maintenant, mais pas tellement quand ça t'arrivais à l’époque. C’est un peu le souci en grandissant dans des familles d’accueil pleines de gamins trop rudes et trop pressés pour partager quoi que ce soit. Quand t'avais l’âge de s’intéresser à ces trucs-là, t'étais trop petite pour lutter contre les grands qui n’hésitaient pas à user de leur force. Et, sûrement par habitude, t'as finalement abandonné l’idée d’avoir un quelconque jouet provenant d’une boîte de céréales. Elle se plaint et trouve des pseudo-excuses à son manque d’envie de bouger. « Pfff, comme si bosser t’avait empêchée de sortir avant. » quelle mauvaise foi, j’vous jure. Et puis si elle veut jouer cette carte là, tu peux sortir celle des deux jobs merdiques que t'occupes juste pour pouvoir payer ce qu’il te faut et garder un toit au-dessus de la tronche. Au lieu de ça, tu secoues la tête et te tournes pour apercevoir que ton amie est toujours en vie et en état de fonctionner. La carte de la sensibilité marche déjà mieux que celle de la fatigue due au boulot. Le regard exagérément triste, vos doigts qui s’entrelacent, c’est de la triche et elle le sait très bien. T'affiches une moue bien peu convaincante pour tenter de l'amadouer. « Ils vont nous attendre… » que tu dis d’un ton plaintif, presque résolue à finalement ne pas rejoindre les autres ce soir. Parce que, même si t'as très envie d’y aller et de boire jusqu’à ne te souvenir de rien, il est hors de question que t'y foutes les pieds sans Mac. « Tu m’énerves. » que tu bougonnes sans jamais le penser, et c’est à ce moment là que la brune peut savoir qu’elle a gagné. « Tu veux vraiment pas y aller… ? » une dernière tentative histoire de s’assurer qu’elle ne change pas d’avis. Un léger soupir t'échappe et, de ta main libre, tu replaces quelques mèches en pagaille qui cachent son visage. « Tu veux faire quoi… ? » tu marques une légère pause en cherchant à capter son regard. « T’es trop fatiguée pour qu’on aille à la plage quand même ou tu veux rester là ? » ne pas sortir, ça implique de potentiellement croiser tes colocs et Dieu sait qu’ils peuvent être lourds.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Lun 22 Aoû 2022 - 19:59, édité 1 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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ain’t no party in the usa for the wicked @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Je me retiens de hausser les épaules : je m'en fous, que tes potes nous attendent, je te veux rien que pour moi. L'impression nouvelle, mais tenace, que tu me files peu à peu entre les doigts sans que je n'ai de contrôle dessus continue de me tenailler si je n'y prends pas garde, et toute opportunité de te garder près de moi pour lutter contre, je la prends. Toi, l'air déçu, tu me demandes si vraiment, je veux pas y aller, et je me morigène intérieurement parce que c'est sûrement important pour toi, de m'insérer un peu plus dans ton monde. T'avais l'air si enjouée en me le proposant, autant que t'as l'air déçue maintenant. Je me mords l'intérieur de la joue pour éviter les relents de culpabilité et rappuie mon propos avec une moue suppliante dont j'ai le secret. T'écartes quelques mèches de mon visage, délicatement, avec un air déjà radouci et implicitement, je comprends que j'ai gagné. « Yessss », je m'exalte discrètement avant d'embrasser brièvement ta joue ; le fait que tu aies cédé à ma demande est bien plus important qu'une simple guerre d'ego. Tu me choisis moi, peut-être seulement pour ce soir, mais ça me suffit. « On va où tu veux. » D’un coup je sors de ma coquille, de mon sommeil latent ; je te laisse carte blanche et je te suivrai où tu veux, oubliée, la fatigue qui n’était qu’une excuse, c’est ma manière à moi de m’excuser en te laissant dicter la soirée. « Ok pour la plage. Un pote m’a refilé des trucs aux petits oignons, tu m’en diras des nouvelles. » Je sautille à présent comme une soccer mom prête à te faire goûter les derniers anxiolytiques prescrits par son médecin traitant pendant que les gamins jouent aux pompiers dans le jardin. Et très franchement, j’ai zéro envie de voir tes colocataires, même s’ils sont au minimum huit fois plus gérables que tes potes. On est rapidement dans la rue, et on marche avec un entrain tel qu’on pourrait croire qu’on se rend au lieu original de rendez-vous, mais non. Je flâne, je t’entraîne avec moi en liant mon bras au tien, j’exulte parce que la promesse d’une soirée comme avant, rien qu’avec toi me file des papillons au ventre et dans la tête et je ne contrôle plus rien. Avec un geste d’habituée, je prélève le paquet de clopes dans ta poche et en porte une à mes lèvres, de seconde en seconde tu peux voir que je me démens, que je suis ni fatiguée ni flemmarde ni ambiancée pour rester sobre. La preuve, j’ai récupéré un nombre incalculable de bouteilles chez moi avant de partir et elles s’entrechoquent dans mon sac à dos comme si elles trinquaient d’avance. « Sur une échelle de 1 à 10 tu m’en veux à combien ? » Je te jette un regard en coin, sourire malicieux plaqué sur les lèvres, parce que je connais déjà la réponse. T’es incapable de m’en vouloir, pas pour plus de dix minutes, et même si tu me réponds deux ou trois ou quatre j’ai l’arme parfaite pour redescendre à un zéro pointé ; je sors le joint déjà préparé de la poche avant du sac et te le tends, en pleine rue parce que je me sens toujours protégée, avec toi, à l’abri de tout, peut-être un peu trop. Je n’ai pas tes habitudes et je ne suis pas rodée comme tu l’es, mais ce soir j’ai juste envie de te faire plaisir et d'écarter le reste.
je reprends ta mise en page, ça y est je craque (j'espère que c'est ok )
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain’t no party in the usa for the wicked Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
En règle générale, t'es pas trop du genre à te faire des amis. Trop hostile, trop difficile, il n’y a toujours eu que Mac et toi. Parfois quelques pièces rapportées, mais ils étaient là comme une troisième roue du carrosse et ne restaient jamais mieux longtemps. Tu ne sais pas tellement refuser quoi que ce soit à la brune, et l’inverse est également vraie. Aujourd’hui, c’est toi qui cède. Tout ce qu’il a fallu, c’est quelques suppliques et une technique bien rodée de regard de chiot perdu. Un soupir pas vraiment agacé plus tard, t'es récompensée d’un baiser sur la joue et ce simple geste te file des frissons et suffit à te faire rater un battement de cœur ou deux. « La plage alors. » que tu souffles avec un sourire alors qu'elle semble soudainement regagner son énergie soit-disant perdue. Sur la route en direction de la plage, Mac a l’air d’aller vachement mieux d’un coup. Il ne faut pas être un génie pour comprendre qu’elle ne voulait simplement pas rencontrer les autres. Peut-être une prochaine fois, peut-être jamais, tu ne la forcera pas si elle n’a pas envie. Tu les apprécie, mais tu préfères mille fois être là, bras dessus bras dessous avec Sutherland. Y a pas tellement de compétition entre elle et les autres à vrai dire. T'aimes juste bien l’idée d’enfin appartenir à un groupe, même si c’est temporaire. Mac rayonne et agit un peu à la manière d’une gamine un peu trop pressée de montrer sa dernière trouvaille. Merde, tu la suivrait jusqu’au bout du monde les yeux fermés, alors tu te laisses entraîner sans rechigner, oubliant déjà que les autres vont se demander où vous êtes passées. Si t'y penses, peut-être que t'enverras un message. Si non, tant pis. « J’vais finir par tenir des comptes de toutes les clopes que tu me dois. » tu plaisantes en la laissant pourtant faire, allant même jusqu’à lui tendre le briquet pour qu’elle puisse allumer l’objet du larcin. Qu’elle te vole toutes tes cigarettes, c’est pas bien grave. Tu passes ta vie à en taxer à tout le monde, tu dois bien être créancière de plusieurs centaines de dollars auprès de tellement de gens… Tu fais mine de réfléchir très sérieusement à la question posée, prenant exagérément trop de temps pour donner une réponse qui sera de toute façon une connerie. « Franchement ? J’dirai au moins 12. » jamais dans l’exagération, c’est bien ça. Bien sûr que non, tu ne lui en veux pas. Si t'es un peu déçue de ne pas voir les autres, tu te réjouis à l’idée de passer du temps en tête à tête avec ton amie. Le petit sourire en coin à peine dissimulé et le son amusé de ta voix son assez d’indices pour déjouer la supercherie déjà bien peu crédible. En riant légèrement, t'observes Sutherland sortir ce qui ressemble à un joint de son sac puis te le tendre. Surprise, tu la regardes un instant avant de prendre ce qu'elle te présente comme un trophée. « Qui êtes vous et qu’avez vous fait de Mackenzie ? » tu ricanes doucement, t’humectant les lèvres avant de faire rouler le bâton entre tes doigts pour l’inspecter sous tous les angles. Tu l'amènes devant son nez pour le sentir brièvement, acquiesçant ensuite d’un air convaincu. « Bon okay, peut-être seulement 11. » tu souffles en rangeant précieusement le joint dans ta poche de veste, le préservant pour votre arrivée à la plage. Un bref regard vers Mac et tu lui voles sa cigarette (votre cigarette, techniquement.), prenant une bouffée avant de la lui rendre et de ranger tes mains dans tes poches. « D’puis quand t’as des potes qui te filent des joints ? Je dois m'inquiéter ? » tu taquines gentiment, un sourire en coin accroché aux lèvres.
(techniquement c'était déjà un vol éhonté de ma part, fais toi donc plaisir )
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Lun 22 Aoû 2022 - 20:10, édité 1 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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« Ha, au moins ? J'vais au moins devoir passer la nuit à me racheter, alors. » Je sais que tu ne m'en veux pas, t'as jamais été très douée pour la rancœur, beaucoup moins que moi ; je le sens au demi sourire qui étire toujours tes lèvres depuis qu'on est parties, mon entrain est communicatif, ma joie te contamine – à moins que ce ne soit la tienne qui m'envahit tout aussi rapidement. Je te montre ma trouvaille fièrement, en plein milieu de la rue, je vois que t'es impressionnée et secrètement je m'en réjouis : « Des quoi ? Des potes ? Commence à t'inquiéter quand j'en aurai, déjà. » Mark, le mec de ma promo qui m'en passe de temps en temps, porte des Vans, fume des Vogue et se trimballe un mac, comme tout typique étudiant en communication ou en commerce, je profite éhontément de sa gentillesse et de ce que l'argent de son père peut lui offrir. Il m'aime bien, je crois que je lui plaît, ça tient tellement du détail que ce n'est même plus secondaire. « Bof, non. Vois ça comme une tentative de te plaire, plutôt. » C'est pas entièrement vrai et c'est pas totalement faux ; j'aime bien l'idée de la défonce, la détente que ça entraîne et que j'ai jamais su atteindre par moi-même ; mais c'est à double tranchant, parce que si je ne stresse pas alors je sens que je ne contrôle rien, et si je ne contrôle rien je ne me sens plus tout à fait moi-même. Mon psy au lycée m'a dit que c'était normal, ce besoin d'avoir la main sur tout, ça résultait d'un traumatisme d'avoir été impuissante dans une situation de souffrance et donc d'une envie de ne plus me retrouver dans ce genre d'impasses. Je pensais surtout que le psy se pensait dans un Marvel et franchement, je ne voyais pas le problème avant d'essayer l'herbe : c'est vrai, j'ai besoin de tout contrôler, tout le temps, sinon ça me fout de l'urticaire. Mais avec toi, c'est différent ; avec toi j'ai pris l'habitude de rien comprendre et rien contrôler, d'être toujours larguée et sur le qui-vive face à des revirements de situation, et ça me plaît suffisamment pour que j'accepte de me laisser aller. On atteint la plage, je retire ma veste en jean pour la poser soigneusement au sol et m'asseoir dessus, éventrant rapidement le sac à dos devant nous pour en saisir le contenu : Doritos, mini bouteilles d'alcool fort que je ne vais pas digérer, clopes et mes sacro-saints chewing-gums, juste au cas où. « T'as commencé à fumer quand, même ? » Je finis par demander, songeuse en tirant une nouvelle clope de mon paquet pour la partager avec toi, en guise de remboursement pour les paquets que je t'ai chourés. « Ok, Maître Shifu, à toi l'honneur », j'embraye en désignant la poche qui contient le joint, j'ai aucune idée de ce dans quoi je m'embarque, mais je te suis volontairement et docilement. Puis je me rabats contre ma veste, caresse le sable du bout des doigts, dessine les nuages au-dessus de ma tête. « Ah, du coup, je déménage la semaine prochaine. » Je tire un peu la tronche ; un de mes colocs me chasse, différends trop importants, notamment visant une de ses exs qui, on s'en est rendus compte, était la mienne aussi. « Tu m'aides à trier les affaires et à tout déballer ? » J'aurais demandé à mon père, mais je préfère t'emmerder toi que lui et son dos capricieux. « Tu veux pas carrément vivre avec moi, en fait ? Moins de courses à faire, moins de ménage… puis t'façon, je viens toujours chez toi, ça changera rien. » C'est l'excuse parfaite pour un fantasme à la con des collégiennes qu'on était alors ; on aurait un appart en plein centre ville, un walk in closet et des soirées tout le temps, bla-bla-bla. « On peut même déménager direct à Honolulu, en fait, t'as des trucs qui te retiennent ici, toi ? » Honolulu ou n'importe où, ça fait longtemps que j'ai compris que ma maison n'avait pas un canapé et un frigo mais des cheveux blonds odeur moitié fruit de la passion moitié joint, et ça me va très bien comme ça.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain’t no party in the usa for the wicked Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Mac fait semblant de s’offusquer de la notation abusive attribuée et toi tu pinces les lèvres dans l’espoir de garder ton sérieux et hausse les épaules, continuant dans ta lancée théâtrale. D’ailleurs tu ne tardes pas à revoir ta note à la baisse lorsqu'elle te file un joint sorti de nul part. Et là, tu dois bien avouer être impressionnée par l’investissement. « Que t’es dramatique. Doit bien y en avoir quelques uns qui valent le coup à ta fac. » que tu glousses en enfonçant de nouveau les mains dans tes poches. Parce que s’il y en a bien une de vous deux qui saura trouver quelques potes de bonne fréquentation, ça sera clairement Sutherland. Les tiens clairement, t'en as rien à faire. Vous vous amusez bien le temps d’une soirée ou deux, mais tu sais parfaitement que c’est pas fait pour devenir autre chose que des camarades de beuverie. « Tu sais qu’t’as pas besoin de ça pour me plaire, t’es parfaite. » elle a déjà tout, Mac. Ton attention, tes petits secrets, ton coeur, tout. Il ne vous faut pas beaucoup plus longtemps pour arriver à la plage. L’emplacement de ton appart, c’est sans doute sa plus grande force. Il est proche de tout pour un loyer pas trop excessif, et si tu galères un peu, ça reste faisable. Vous ne perdez pas de temps à vous installer et à tout déballer, d'ailleurs tu lâches un sifflement admiratif en voyant tout ce qu’elle a ramené. Pour quelqu’un qui avait la flemme de sortir, elle était tout de même vachement bien préparée. « Hm… La première fois je devais avoir quatorze ans ? C'était à une soirée chez Dave, je crois. » un gars à qui t'as plus parlé depuis la fin du collège, sûrement. « J’ai failli m’étouffer sur le moment. » parce que t'as voulu faire la grande pour impressionner et que t'as un peu surestimé ta capacité à savoir fumer un joint. « C’était pas franchement incroyable comme expérience. » tu conclus dans un léger rire. Pendant que tu termines ta clope, tu sors le joint de ta poche et tu le gardes en main un instant. « Déjà ? Tu veux que j’embauche des gros bras pour nous aider à porter pendant qu’on fait semblant de bosser ? » comme si t'avais tant d’influence que ça. Non, au pire ça sera les fameux potes que Mac semble vouloir esquiver, au mieux ça sera une seule personne. « Genre t’as un mot à dire et j’vais chercher Kieran. » t'es même pas sûre qu’ils aient pu se croiser tant de fois que ça, avec Halstead. A la période où t'étais encore chez ta famille d’accueil il était souvent là (alors qu’il est tout de même bien plus vieux), mais t'évitais de trop traîner dans le coin ou de la ramener parce que tu trouvais ça bizarre un peu. « Bon c’est pas vraiment la définition d’un gros bras, mais il saura pas dire non. » tu ricanes doucement. C’est qu’il est sec comme une allumette, le garçon, un grand dadais un peu maladroit et pas méchant pour un sou. T'auras un peu trop profité de sa gentillesse et, s’il n’a aucune raison de vous aider, tu sais qu’il est quand même le genre de gars sur qui on peut compter pour filer un coup de main. Elle propose carrément de vivre ensemble et bon, l’idée est séduisante, faut être honnête. Tu supportes mal la présence de la plupart des gens et c’est à peine si tu parles à tes collocs actuels. Avec elle, c’est différent. Tout est différent. Malgré tout, dans un coin de ton crâne, y a cette petite voix qui te met en garde et qui te rabâche que c’est sans doute pas une bonne idée, qu’être ensemble H24 (quand vous l'êtes quasiment déjà, c’est d’autant plus idiot) ça va gâcher un truc et ça te fait un peu flipper. Néanmoins, t'acquiesces doucement en étendant ses jambes sur le sable, faisant mine de considérer l'idée. « Nan y a que toi. » c’est pas très sympa pour les Cornwells ou même ce pauvre Kieran, mais c’est pas faux non plus. Depuis que t'as quitté ta famille d’accueil pour aller vivre ta vie de ton côté, tu ne les vois plus tellement et ils sont sans doute contents de ne plus t'avoir sur le dos. « Tu préfères pas partir faire un road-trip ? » se la couler douce sous les cocotiers, c’est pas tellement comme ça que t'envisages ta future vie. Encore que si tu la fais avec Mac, ça se négocie. Tu portes le joint à tes lèvres et fais écran avec ta main pour protéger la flamme du briquet pendant que t'allumes. Tu tires une longue bouffée et garde la fumée quelques secondes avant d’inhaler en hochant la tête, puis tu lui tends ensuite le cône. « Genre on va en Europe pendant un an ou deux. On achète un van et on roule où on veut. » pour la plage et le soleil, vous avez tout ce qu’il faut ici. Quitte à partir, autant aller se salir les bottes et faire un vrai voyage. Découvrir le monde, dormir à la belle étoile, sûrement avoir plein de galères mais au moins vous ne serez que toutes les deux. « Sauf si tu préfères vraiment Honolulu. » c’est bien de rêver, quand on a pas un rond pour organiser un voyage pareil. « Tu lâcherais tes études pour partir à l’aventure ? » que tu demandes en allant piocher dans le paquet de Doritos, les yeux rivés sur elle.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Lun 22 Aoû 2022 - 20:24, édité 1 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
ain’t no party in the usa for the wicked @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Je t’imagine t’étouffer sur ton premier joint, et ça me fait rire, parce que t’as l’air tellement habituée maintenant que je me rappelle même plus de la dernière fois que je t’ai vue sans ; ça me fait rire aussi parce que ça apaise ma honte à moi, qui toussote sûrement toujours quand j’essaie parce que c’est quand même radicalement différent de la clope. Je me suis évanouie la première fois, baisse de tension spontanée ; de la soirée je me rappelle juste de toi en train de te foutre de ma gueule quand je me suis réveillée. On sort le nôtre et je te parle de mon déménagement à venir, le cinquième en deux ans, j’arrive jamais à rester en place quand je vis avec des gens que je connais pas. Trop sales, trop maniaques, trop désordonnés, j’ai jamais pu m’entendre avec. Au bout du troisième déménagement, j’ai fini par me dire que c’était justement moi qui étais Trop Chiante. « Nan, t’inquiète, j’ai quasi rien d’toute façon, et le reste il l’a foutu au feu. » Mais voilà, eux ça allait à peu près, on s’entendait bien, on avait un bon partage des tâches, mais pour le coup, le partage allait un peu trop loin. « Tu te rappelles Aspen ? La meuf super prétentieuse avec les dents du bonheur ? » Oui, elle, l’ex pas importante d’y a un an et quelques, qui m’a trompée et que j’ai revue une fois ou deux depuis, avant que j’apprenne par le plus heureux des hasards que Felipe, mon coloc, était son mec principal et que j’avais été la maîtresse. Cette conne d’Aspen arrivait toujours à niquer l’ambiance en soirée même sans y être invitée : « Ben, c’était son ex, aussi. The ex, même, donc j’étais pas folle, y avait bien quelqu’un d’autre dans sa vie. » L'Éternel Questionnement achève ainsi sa course : j'ai été cocue, et pas qu'un peu, ou en tout cas Fe l'a été. Je n'ai pas tenu à discuter des détails quand il a commencé à me balancer un cendrier à la gueule. « Dis-donc, si Kieran est le seul gros bras que tu connais, évite d’aller te foutre une mafia à dos », j'ironise, je suis pas super sportive mais je suis quasi sûre que je peux soulever ton frère tellement il est mince et fluet. Je l'imagine soulever mes fringues et s'écrouler dessous. « Mais ouais. Je vais prendre un truc seule, déjà, j'ai assez de fric avec le boulot, puis ça évitera les désagréments de type Felipe. » Je ne rajoute pas que même si je bossais pas, mon père aurait largement de quoi m'aider financièrement. T'as eu l'opposé de moi en grandissant et plus je m'en rends compte, plus j'ai peur de le faire remarquer dans mes propos ou mes gestes. L'important, c'est que je vais vivre seule, et tu vas pouvoir venir n'importe quand, je vais insister pour te faire mater Mean Girls ou But I'm a Cheerleader tous les soirs et tu vas gueuler mais jamais protester ou repartir. On change de sujet et je nous imagine faire ça au bout du monde, ou dans un van retapé dans une déchetterie avec deux couchettes minuscules et mon vieil ordi trois pouces un quart. Ça me plaît, l'idée de me déraciner pour me replanter quelque part, loin d'ici, loin de tout mais avec toi. Les études, cela dit… « J’sais pas », je lâche un peu songeuse, « c’est pas très important, si ? » J’ai jamais été très axée études comme nana, j’ai des facilités mais je me fous de les foutre dedans ou ailleurs, j’ai toujours donné mon strict minimum et c’est toujours passé. Mais derrière, et même si je veux me prétendre libre de toute influence, je sais qu’il y a la pression de mon père, le regard de ma famille, les espoirs qu’ils n’ont pas forcément eus ; même si j’avais été prodige du piano j’aurais tout misé sur mes études rien que pour les rendre fiers. Alors je te dis que ouais, j’en serais capable, sans savoir si c’est vrai, sans chercher à me le prouver non plus, parce que je sais très bien que c’est pas demain la veille qu’on va tout plaquer pour louer une caisse et sillonner le pays à deux, je sais même pas si on survivrait passé trois jours même, je suis jamais partie seule outre une fugue y a genre six ans avec toi pour aller en soirée hors de la ville. « J’me dis, je pourrai toujours reprendre en revenant, y a rien qui presse, tu vois. » L’adulescence à son paroxysme, je suis adulte et pourtant rien ne presse, rien n’est grave, les responsabilités sont encore assez lointaines pour que je m’autorise les idées folles. « Je sais même pas ce que j'veux faire après. » Je lâche ça comme ça mais tu le sais sûrement, rien ne me tente ni ne me plaît, je suis sûrement de ces gosses qui n'ont jamais eu à stresser sur leur futur et qui du coup n'y ont pas réfléchi outre mesure, je sais que je finirai quelque part sans trop savoir où et ça me suffit. J'ai la flemme de tout, en fait, flemme des efforts pour me trouver, flemme de l'introspection qu'il faudra pour savoir ce qu'il me faut vraiment. En attendant, je t'ai toi, ça me semble déjà suffisant. « Enfin, merde, tu te vois où toi dans cinq ans ? Ou dix, même ? Tu veux une famille, un mari, des gamins, une nounou pour quand ils font chier ? T'arrives à t'y imaginer ? Moi je vois que toi. » Nique le mari les enfants la nounou j’ai envie de rien, ni personne, dans dix vingt ans je te vois toi, ton joint entre les lèvres bien installée sur la plage et tu me souris, y a quelques rides qui se sont glissées mais c’est toujours aussi doux. « Tu serais quoi si tu pouvais être n'importe quoi ? » Et me réponds pas bounty hunter dans l'Amérique ancienne, je l'ai déjà marqué quand on était gosses et après renseignements, j'ai vite vu que c'était pas possible.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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D’une certaine façon, t’es contente de savoir qu’elle sera plus en coloc avec ce gars là. Reste à savoir si les prochains seront aussi chiants ou si ça sera plus chill. « Au feu carrément. » tu fronces les sourcils, pas vraiment ravie d’avoir ce genre d’information. Est-ce que c’est un connard au point d’avoir balancé ses affaires pour de vrai ? Si c’est le cas tu vas vouloir lui en toucher deux mots si jamais tu le croises pendant le déménagement. Et puis elle parle d’une de ses ex, t’écoutes et tu tires un peu la tronche parce que tu l’aimais pas cette fille là. Tu sais plus de quand date l’histoire, mais t’es juste contente de savoir que c’est terminé. Sauf que visiblement pas tout à fait. Mais du coup c’était aussi l’ex de son coloc et, merde. « C’est quel genre de malchance, ça ? » tu ricanes à défaut de pouvoir taper sur l’un ou l’autre en guise de représailles. « Quelle bande de cons. » elle sera mieux sans eux, ça c’est une certitude. « Si on rembourre ses vêtements pour faire genre qu’il est musclé et qu’il se tient un peu droit ça passe non ? Genre il fait au moins deux mètres. » bon plutôt pas loin du mètre quatre-vingt-dix, mais c’est pas mal déjà. Il est toujours plus grand que Mac ou toi. « Genre garde du corps en soirée. » tu l’imagines dans un costard trop grand, aussi à l’aise qu’un poisson hors de l’eau et son air de chiot perdu et ça te fait beaucoup trop rire. « Et on lui fout des lunettes de soleil pour pas qu’il ait l’air d’être trop perdu. » tu ricanes de nouveau parce que l’image est vraiment drôle. Mais tu redescends vite sur terre en secouant la tête. « Putain nan ça passera pas. » même avec tous les artifices du monde, c’est pas le genre de gars qui va être crédible dans un rôle comme ça. Il se tasse sous le moindre de tes regards et ça te fait regretter certaines de tes explosions de colère à son égard. « Un truc seule c’bien, ouais. » au moins t’auras pas à t’inquiéter de savoir si ça se passe bien ou pas avec les autres habitants. Et puis tu sais que tu finiras basiquement par toujours être fourrée chez elle et ça sera bien mieux que de devoir gérer tes colocs à toi. Sûrement que tu devrais considérer son offre de vivre ensemble un peu plus sérieusement. Même si ça va finir par te faire chier de croiser ses copines et que tu finiras par carrément plus le supporter, même. Au moins si vous partez à l’aventure, ça sera sûrement moins un souci. Elle a l’air prête à laisser tomber ses études pour ça, et tu demandes pas mieux que de concrétiser ce projet un peu fou. « T’as le temps d’y réfléchir. » c’est pas comme si ça risquait d’arriver, de toute façon. Enfin qui sait où vous serez dans des années. Elle sait pas ce qu’elle veut faire plus tard, et toi non plus. Tu veux pas tellement livrer des pizzas toute ta vie, encore moins faire carrière comme barmaid alors c’est un peu complexe de se projeter. Sa question te fais rire et tu hausses les épaules. « Pfff non. J’arrive déjà pas à garder une relation stable, alors me marier et avoir des gamins… » qu’elle drôle d’idée. Une famille solide et unie, c’est un concept qui t’est presque complètement étranger. T’as eu un aperçu avec les Cornwells mais t’as pas tellement réussi à y trouver ta place. Et puis un mari et des gamins, c’est tout juste bon à se retrouver dans une situation où faudra choisir entre eux et Mac. Ta décision à toi, elle est vite prise. « J’suis pas sûre d’avoir la patience pour en élever, de toute façon. » à tous les coups tu seras une mère au moins aussi déplorable que Maureen. Autant que le carnage ne s’arrête avec toi, ça évitera de s’épuiser pour rien. Comme ça tu peux profiter de ta vie sans te soucier de personne d’autre que Mac. Pourrait y avoir toute la population mondiale qui disparaît demain que ça te ferait ni chaud ni froid tant qu’elle est toujours avec toi. « Tant que t’es là j’m’en fous. Peut-être que j’prendrai un chien, aussi. » tu sais pas si tu veux un gros ou un petit chien, par contre. Peut-être les deux. Ouais, les deux c’est bien. « N’importe quoi ? Hm… Genre rentière. Comme ça j’ai plein de thunes sans rien foutre. Genre j’aurai plein d’appart’ partout. » t’as pas tellement de métier fantasque que tu veux pouvoir exercer. Tu veux juste pouvoir faire ce qui te plaît quand t’en as envie, et paraît que quand t’es rentier c’est à peu près faisable. T’y connais rien, t’as jamais eu trop d’argent à dépenser mais les quelques témoignages que t’as pu lire en ligne t’ont paru plutôt convainquants. C’est sans doute naïf de ta part de les prendre au mot, mais au point où t’en est, ça fait pas de mal de rêver un peu. Tu te penches sur le côté, prenant appui sur ton coude qui s’enfonce dans le sable meuble, et tu récupères le joint d’entre ses lèvres pour tirer dessus. « Et j’peux t’emmener faire le tour du monde en vrai. » t’ajoutes avec un sourire en la regardant. Bien sûr qu’elle fait partie de tes plans pour le futur, même ceux qui se réaliseront jamais. « Et j’pourrai engager un tueur à gages pour s’occuper de ton coloc et venger tes affaires pendant qu’on profitera d’un penthouse à Vegas. » tu continues, l’air peut-être un peu trop sérieuse. Après il est pas obligé de mourir l’autre idiot, mais une bonne frousse ça lui fera pas de mal. « On pourra s’faire marier par un Elvis comme ça si le tueur à gages se retourne contre moi, tu pourras hériter de ma fortune. » parce que ça a l’air d’être un truc courant à Vegas, ça. Deux meilleures amies qui se marient en étant un peu bourrées sans que ça ne veuille vraiment rien dire. C’est juste pour le fun, y a rien de plus. Ton plan ne ressemble à rien, mais t’as vraiment aucune idée sérieuse à formuler. « C’est quoi toi, ton super projet ? » elle a quand même plus la tête sur les épaules que toi, ça sera sûrement quelque chose qui tient un peu plus la route.
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Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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« Nan, bon, pas au feu. Il les a jetés par la fenêtre. » Ce qui est déjà chiant mais quand même un peu moins grave. J’ai pu au moins récupérer mes fringues, même si les pots de fleur étaient foutus. Mais ouais, t’as raison : c’est une putain de malchance de chien, j’ai regardé The L Word y a trois ans et je me suis jamais sentie aussi lesbienne et hétéro tout à la fois qu’en vivant cette mésaventure avec mes colocs. En revanche, j’ai très peu envie de ramener Kieran dans le bordel pour qu’il m’aide à déménager, ou même toi, si tu devais être dans la même pièce que l’autre ahuri : « Ouais, nan… » je tranche avec une moue peu convaincue, même toi tu serais plus impressionnante que ton grand dadais de demi-frère, et c’est pas difficile : tout passe dans les expressions. Par exemple, j’aimerais pas me mettre toi à dos. Lui, en revanche, même avec le double de ta taille et la force apparente d’un buffle atrophié, je lui retaillerais un short sans hésitation aucune. Ainsi se conclut le débat : je préfère vivre seule, avoir mon chez-moi où je peux m’étaler sans craindre les représailles, sans risquer que des exs de mes exs ne viennent foutre mon bordel par-dessus bord. Aujourd’hui, la vie me semble simple, et je la suis comme un mouton : trouver un job, trouver un logement, vivre de KFC et d’eau fraîche, avec les conquêtes occasionnelles auxquelles je proposerai de monter chez moi en étant sûre que j’ai bien dégagé le vibro, les sacs de KFC et la collection DVD de Buffy. Je me projette pas, c’est qu’une lointaine idée à laquelle je suis parfois poussée à réfléchir ; et quand je te pose la question, je me la pose à moi aussi. Je me marre à l’idée de toi en mère de gosses insupportables et je me demande qui de toi ou eux aurait envie d’abandonner l’autre dans un rayon de supermarché : non, pas de gosses, pas avant très longtemps. Et tu le dis avant que je le pense, mais tant que t’es là, le reste est annexe. « Wow, je suis au même rang qu’un chien ? J’suis un peu partagée, là. » Je joue les connes mais j’espère vraiment que ce sera toujours comme ça. Toi, moi, peut-être un chien ou deux, et tant pis pour le reste. Je goûte à l’idée d’un tour du monde ensemble sans trop y croire, je souris discrètement à la mention d’une vengeance froidement exécutée et d’un mariage à la hâte au bout du monde : non, décidément, rien ni personne ne pourra me convaincre qu’il existe mieux pour moi que ce que tu me proposes. Et c’est peut-être ça, le fond du problème. « Tu peux pas juste le payer pour qu’il te tue pas, ton tueur à gages ? » je relance, dubitative, reprenant mon joint pour tirer dessus, soudain timide face à ta proximité. Y a ce truc que les psys appellent phobie d’impulsion, qui représente généralement la peur mais l’irrépressible envie de faire un truc absolument horrible auquel on ne penserait jamais en temps normal. Je suis à ça d’en faire un. « Ouais, nan, finalement femme de rentière et riche héritière de ta fortune, ça me plaît bien, maintenant que tu proposes. » Je me rabats dans le sable, le coeur qui bat à tout rompre et je te re-tends le joint, parce que manifestement, les vapeurs me foutent des vertiges. Je prends le temps de me calmer en faisant mine de réfléchir. « J’sais pas. J’y ai jamais trop pensé, non plus. » Quelle utilité ? On y a toujours pensé pour moi. Ça a l’air plus fatigant qu’autre chose, de dessiner tout un plan pour sa vie, d’ici vingt-cinq ans un job stable, d’ici trente ans un golden retriever et deux enfants, d’ici quarante ans un divorce. « J’aimerais trop être astronaute. Voir ce qu’il y a là-haut, tu vois. Peut-être qu’ils sont moins chiant que nous. » C’est dingue, je pense, d’avoir mon âge et d’être blasé à ce point ; je me demande si c’est générationnel ou si on est tous pareils, au fond, à rêver de mieux sans savoir exactement de quoi. « Parce qu’il y a forcément quelque chose, non ? Le mec là-haut, il a pas juste choisi la Terre au pif et hop, on met des dinosaures puis des blondes aux gros seins. La transition est trop forte, il a forcément eu des loupés entre deux. Genre des dinosaures aux gros seins sur… Saturne, par exemple. » J’imagine des coqs avec des dents et des chevaux avec un téléphone et ça suffit à me détendre un peu. Je sais même pas si j’y crois, à ce dieu dont on m’a si souvent parlé dans mon enfance. A ce stade, c’est presque de l’habitude. C’est presque de l’habitude, aussi, quand ma main rampe dans le sable pour attraper la tienne et nouer nos doigts. Mais cette fois, y a un truc en plus qui me fout le coeur au bord des lèvres. Je me redresse d’un coup. « Hé, pour combien tu nages jusqu’au bateau là-bas pour qu’on se tire avec ? » je lâche, en pointant la victime du doigt. Tout pour penser à autre chose, surtout pas à ça. « J’suis sûre que les gens qui ont les moyens d’avoir ce type de bateau laissent les clés dessus. » Mon regard décroche, interpellé par le groupe de mecs qui s’approche et va nous passer à côté d’une seconde à l’autre. Je suis à ça de me mettre à courir jusqu’au bateau juste pour les éviter.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain’t no party in the usa for the wicked Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
« Quoi ? Non ! » t’es presque même offusquée qu’elle pense ça, même si tu sais que c’est pour de faux. Les sourcils légèrement froncés, tu secoues la tête. T’es parfaitement au courant qu’elle a bien compris ce que tu voulais exprimer, mais tu ressens quand même le besoin de l’exprimer. « Ca a rien à voir. J’veux juste dire que j’me vois nulle part ailleurs qu’avec toi dans cinq ans. » t’accompagnes ton explication de gestes de main un peu approximatifs, un peu comme si tu traçais des points logiques dans l’espace devant toi. Personne peut les voir ou les deviner à part toi, mais tant pis. « Et que j’aurai un chien. » t’ajoutes en pointant un doigt en l’air, juste histoire de souligner le fait. C’est des trucs bien distincts et séparés quoi, y a pas de lien entre les deux. Peut-être que t’auras un chien avant les cinq prochaines années, peut-être que t’en auras après, peut-être que t’en auras pas. Au final, c’est pas tellement important non plus. « Mais vous êtes pas au même rang. » tu sais même pas pourquoi t’essaies autant de la convaincre dans la mesure où elle a parfaitement pigé ce que t’as dit du début. Mais toi, t’es toujours là à essayer de la rassurer pour des conneries, tu sais même pas pourquoi. « Tu sais quoi, tu m’énerves. Peut-être que j’te mettrai pas sur mon testament en fait, voilà. » tu râles en affichant une moue désabusée qui serait presque crédible si c’était n’importe qui d’autre face à toi. Forcément, faut qu’elle soulève un point très important sur ce type que tu veux engager pour faire la peau à son coloc relou. « Sûrement. J’sais pas comment ça marche un tueur à gages. J’pense pas qu’il se retourne contre moi, mais imagine quelqu’un l’engage, il sera bien obligé de faire son boulot. » et t’es à ça de continuer tes élucubrations, t’as encore mille théories sur la façon dont tu penses que tout ça fonctionne, t’en sais rien en vérité. Sûrement que tu devrais t’en occuper toi-même en fait, de ce type là. Mais tu dis rien parce qu’elle reprend le joint et que toi tu peux pas t’empêcher de le regarder se consumer entre ses lèvres. Tu t’en rends même pas compte et sans doute qu’elle non plus, ça vaut mieux, t’imagines. Et avant que tu ne puisses trop te focaliser là-dessus, elle retourne à sa position initiale dans le sable. Tu souffles un rire en récupérant ce qu’elle te tend, écoutant son ambitieux plan d’avenir. Ça te fait sourire tant rien ne fait sens, mais tu l’interrompts pas, la tête tournée dans sa direction et ton regard qui se perd sur ses traits. Tu l’aimes comme ça, Mac. Quand elle est bavarde pour deux, même si elle raconte des trucs sans queue ni tête ou quand elle enlace vos doigts sans même faire attention. C’est la seule personne au monde que t’autorises à avoir des gestes pareils à ton égard, et ça a été compliqué au début. Peu habituée à recevoir des marques d’affections pareilles, t’as doucement appris à apprécier ce genre d’attention de sa part. T’as mis encore plus de temps à initier les contacts et c’est encore la plupart du temps hésitant, mais t’es juste contente de pouvoir le faire. « Ouais mais genre si t’es là-haut, tu vas être super loin. » tu souffles après un moment, pas forcément enjouée à l’idée qu’elle se retrouve si éloignée de toi, même dans un monde hypothétique. Elle se redresse et pointe du doigt un bateau au large. Toi tu relèves à peine la tête pour regarder et tu plisses les yeux pour mieux le discerner. « C’est loin quand même. » tu marmonnes en te hissant sur un coude, refusant de lui lâcher la main dans le procédé. Pas aussi loin que Saturne, mais t’es pas sûre d’avoir envie de nager jusque là-bas. « T’en voudrais un de bateau ? » quand tu seras en mesure de lui en offrir un. Ca ou une fusée pour aller voir les dinosaures sur Saturne, même. Tout ce qu’elle veut. Y a des rires qui se rapprochent et forcément, tu jettes un oeil. Ils sont trois ou quatre gars, types surfeurs typiques du coin. L’air sûr d’eux et de leur physique, ils viennent clairement vers vous sans pour autant trop s’approcher. Ils s’installent à une bonne distance de votre spot, l’air de rien. Ils discutent un peu fort et jettent des œillades dans votre direction et toi t’es pas tranquille. Tu termines de te redresser, étouffant le joint dans le sable et serrant brièvement les doigts de Mac, un peu comme pour lui signifier de se tenir prête à bouger. L’un d’eux se lève et titube à moitié vers vous, visiblement poussé par ses potes pour vous aborder. « Salut, ça va ? Mes potes et moi on s’demandait si ça vous intéresserait de venir boire un coup avec nous ? On a quelques bouteilles et bon, ça serait cool quoi. » c’est exactement le genre de gars avec qui tu te retrouves à traîner quand t’es avec les autres. D’ailleurs c’est pas impossible que t’ai déjà fait une soirée avec eux, tu sais pas trop. Toujours est-il que t’as pas envie de partir à l’aventure, là. « Nan, merci. » tu bougonnes, sourcils froncés et épaules tendues. L’autre, pas tellement décidé à lâcher l’affaire regarde vers Mac avec un sourire en coin, l’air insistant. « Oh allez, j’suis sûr que ta copine elle veut s’amuser avec nous, elle. » et t’aimes pas du tout le regard qu’il lui adresse. « Ma copine et moi on est très bien là. » tu râles en espérant que ça suffise. T’es à deux doigts de te lever pour aller te planter devant lui et le faire partir, le problème étant que ses potes sont pas loin et que c’est clairement pas le truc à faire, surtout après avoir fumé.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
ain’t no party in the usa for the wicked @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
J’aime bien quand tu te confonds comme ça, Spence, quand tu prends à coeur une remarque à la con que je lâche pour te taquiner et pour rien d’autre, parce que t’en deviens toute rouge et tu t’agites pour te justifier comme si ça avait de l’importance à tes yeux. Et je sais que quoi que t’en dises, c’est le cas. « Ouais, j’trouve ça suspect que t’essaies de te justifier à ce point, quand même. » Et moi je prends plaisir à en remettre une couche, puis mon cerveau dérive sur mon futur à moi, sur l’espace et tout ce qui s’y trouve, tout ce qui m’empêche de m’extraire d’un quotidien dont je veux plus. Presque plus. « Ben non, je t’emmènerai. » Je dis ça comme si c’était une évidence, comme si le concept farfelu était déjà tout tracé dans ma tête au point de t’inclure, parce qu’il me serait même pas venu à l’idée de ne pas te compter dans mes plans. « Toi et ton chien que tu préfères à moi, là. » Je te donne un coup dans l’épaule avec la mienne puis mon regard repart directement à l’horizon, y a ta main dans la mienne et les astres sont alignés. Manque plus que le bateau pour que tout soit complet. « Graaaaave, un yacht avec des binouzes dans le coffre et tout. » Et toi, surtout. Je le pense, mais je le dis pas. Je veux même un radeau pourri, si t’es là pour ramer avec. Je veux pas de ceux qui s’approchent et qui ruinent notre tranquillité, par contre ; t’es trop sociable pour moi, Spence, tu l’es toujours mais aujourd’hui t’es d’accord avec moi : tu les remballes, je te sens te tendre et t’opposer violemment mais silencieusement. Je lorgne en direction du petit groupe : ils ont l’air d’avoir bien commencé à boire, à fumer aussi, c’est le genre que je trouverais peut-être sympas si j’en avais quelque chose à foutre, mais que je trouverais extrêmement déplaisants si tu leur témoignais un quelconque intérêt. Le mélange des deux fait que j’ai encore moins envie de les voir. « Non ben ça ira, merci, on a de quoi faire », je réponds avec un sourire forcé, histoire de détendre l’ambiance : t’es assez sur les nerfs pour deux. Je te sens serrer davantage ma main et je choisis de faire fi du qualificatif. « Je confirme, sa copine est pas très intéressée. » Grimace faussement désolée. « T’es sûre ? Y a mon pote Jacob qui t’a aperçue et qui voulait t’offrir un verre. On a des brochettes au fromage aussi. » Je les considère eux, puis toi. « J’ai déjà quelqu’un », que je lâche avec aplomb, prête à en découdre, sans me faire de liste des conséquences potentielles ou avérées : sur le coup, je ne pense qu’à me détacher du groupe d’importuns, retrouver ma tranquillité avec toi, tant pis si ça implique de mentir ou de sortir des vérités fâcheuses. Alors je serre ta main un peu plus fort et je fais semblant de pas être gênée, nos épaules se collent et je m’arrête là, parce que je vais trop rougir et ils risquent de tout cramer. « Et on va passer la nuit sur un bateau, t’façon. » J’adresse un sourire malicieux à notre paquebot futur, qu’on va voler dans quelques heures, dans une réalité alternative. « Du coup, non, merci, c’est sympa. » Ils lâchent et font un peu la gueule, puis ça se détourne avec un air déconfit et je m’autorise enfin à souffler : « Putain, j’ai cru qu’ils allaient être du genre à proposer des plans à trois, j’ai dit des conneries. » Je lâche promptement ta main parce que la mienne est moite au possible, puis je me relève, l’air de rien : « Viens, ils vont revenir si on bouge pas, t’façon. » Et puis je commence à avancer jusqu’au port parce que si je marche pas, je vais avoir le coeur en vrac et après un joint, c’est jamais une bonne idée. « Pardon, hein. J’sais pas, si t’es toujours avec l’autre mec – » et je dis ça en pleine conscience que non, absolument pas, le mec est plus dans le paysage, j’en veux juste la confirmation. « Mais j’voulais pas te gêner. » C’est drôle, comme on est jamais aussi étrangères l’une pour l’autre que dans ce genre de discussions.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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Comme une gamine, tu fais la moue. Sourcils froncés et joues gonflées, tu peux prétendre qu’elle t’énerve quand elle est comme ça et pourtant, il n’y a rien de plus faux. Elle sait très bien qu’elle est la personne la plus importante dans ta vie, bien plus qu’un hypothétique chien que t’auras probablement jamais parce que t’es déjà pas foutue de t’occuper de toi. Tu l’exprimes jamais clairement, tu le dis pas non plus mais tu lui montres à ta façon et tu sais qu’elle comprend. Et malgré ton pseudo agacement envers elle, vous êtes là à faire des plans du futur sans queue ni tête, à base de Vegas, de fusée ou de yacht, mais toujours l’une avec l’autre et y a rien qui peut venir gâcher ce genre de moment. Sauf peut-être un groupe de mecs un peu lourds. L’un s’approche poussé par ses potes, tu dis non parce que t’es pas intéressée par autre chose que ta soirée avec Mac, et pourtant il trouve quand même le moyen d’insister. Son pote Jacob veut offrir un verre à la brune et il croit sûrement gagner des points avec la bouffe. Toi tu roules des yeux, sur le point de te relever complètement pour soit partir dans la direction opposée, soit aller rouler ses boulettes au fromage dans le sable. Le plus naturellement du monde, elle décline la proposition sous prétexte qu’elle a quelqu’un, et tu dois bien avouer être un peu prise de court par la nouvelle. Alors que tu tournes vivement la tête dans sa direction, t'as un peu de mal à cacher la surprise sur tes traits. Quoi ? Depuis quand ? Qui ? Tu la connais ? Pourquoi elle t’a rien dit ? Merde, ça devrait pas soulever autant d’interrogations pourtant. Elle serre ta main et, un peu déconfite, ton regard se pose sur vos doigts liés alors qu’elle vient se coller à toi. Tu sens tes oreilles chauffer et tu sais pas si c’est à cause du soleil ou de l’alcool ou du joint ou de la colère ou de complètement autre chose et ça t’agace un peu. Mâchoire serrée, tu reportes ton attention vers l’autre qui finit par abandonner et retourne retrouver ses potes qui l’accueillent en le huant. Elle te lâche et tu reviens un peu parmi les vivants avec l’absence de contact soudaine, acquiesçant quand elle propose de bouger. Un peu au radar, tu ramasses les affaires que tu fous dans le sac puis tu suis le mouvement, jetant un coup d’oeil méfiant aux gars qui vous regardent vous éloigner sans pour autant bouger. « Qui, Seth ? Ça a duré genre une semaine. » Tu ricanes en secouant la tête. Peut-être un peu plus en vérité, mais vraiment, y avait zéro atome crochu entre vous. C’était marrant au début, et puis finalement vous avez passé plus de temps à vous prendre la tête qu’autre chose. Le pire c’est qu’il l’a super mal pris quand tu l’as largué, mais tu sais que c’est plus lié à sa fierté de gros macho qu’à autre chose. « Nan, c’est rien. T’as bien fait, ils auraient sans doute pas lâché l’affaire sinon. » T’acquiesces en affichant un petit sourire et tu ressors tes clopes pour en prendre une avant de lui tendre le paquet. Tout pour faire comme si de rien n’était et que t’étais effectivement pas gênée par toute la situation. « Quand t’as dit que t’avais quelqu’un j’ai failli demander qui, ton plan aurait pas super bien marché du coup, haha. » Tu préfères en rire et surtout faire comme si c’était pas quelque chose qui te toucherait au plus haut point. Parce qu’elle te le dirait si elle voyait quelqu’un, hein ? Tu dois avoir l'air si peu naturelle en essayant de te justifier comme ça. Dans ta poche, ton téléphone se met à vibrer et un peu machinalement, tu jettes un oeil pour voir qui t’appelle à une heure pareille. D’un côté t’es contente pour la distraction occasionnée et de l’autre, t’as le déplaisir de lire le nom de Maureen sur l’écran. Un peu malgré toi, ton visage se ferme et ta mâchoire se serre alors que tu fixes l’écran, refusant finalement l’appel d’un geste un peu agacé. Au moins histoire de sauver les apparences, tu forces un nouveau sourire vers Mac en enfonçant les mains dans tes poches. « Les autres se demandent où on est. » Tu mens d’un air presque nonchalant pour pas parler de la vieille et de ses tentatives insistantes de te contacter. Puis techniquement c’est sans doute pas faux non plus, t’as prévenu personne que vous veniez pas. Mais à l’heure qu’il est, ils doivent sûrement tous être dans des états un peu lamentables et pas trop en capacité de s’inquiéter de votre absence. « Tu veux- » tu t’interromps en pinçant les lèvres. Non, elle ne veut sûrement pas les rejoindre, pas plus que tout à l’heure. Et puis juste vous deux pour ce soir c’est pas si mal, même si votre plan initial vient de tomber à l’eau à cause du fameux Jacob et ses copains. « Y a un nouveau ghost tour au cimetière, tu veux aller voir s’ils ont encore des places ? » Tu proposes à la place, et t’es à peu près sûre que c’est plus le genre de truc qui la branche. Et puis, suivre un guide et un groupe pendant près de deux heures en écoutant des histoires qui font peur, c’est parfait. Ca t’évitera de trop penser à votre proximité sur la plage ou à Maureen qui veut de l’argent. « Où tu veux aller manger un truc ? J'avoue j'ai un peu la dalle. » Tout pour éviter les sujets gênants.
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Je ne sais pas si l’idée de nous faire passer pour un couple est la moins pire ou alors si c’est simplement qu’elle m’arrange bien, mais je me jette dessus comme une perdue pour faire partir les importuns et, aussi vite que je me rapproche de toi, je te sens te refermer un peu, te tendre jusqu’à la révulsion, comme si mes gestes étaient de trop. Ca me rappelle le début, quand t’avais encore du mal avec le toucher, quand le moindre frôlement contre ton bras pouvait presque relever d’une menace à tes yeux. Je m’en souviens, pas parce que mon côté tactile en a chié, mais surtout parce que tu t’écartais avec une telle pudeur et une telle normalité à la fois que je me demandais ce que t’avais vécu pour te retirer à ce point dans ta coquille. J’ai jamais vraiment demandé, ton comportement parlait pour toi, et je me suis contentée de te voir t’ouvrir petit à petit jusqu’à ce que ça ne te gêne plus. Je pourrais jouer les connes et prétendre que je ne comprends pas ce qui te dérange, ce soir, ou te demander au risque qu’on se prenne la tête pour la énième fois de la semaine, mais ce serait trop. Alors je fais mine de rien voir, de pas te sentir te raidir à la mention de quelqu’un, de pas voir tes gestes un peu secoués et tes mains fébriles quand on se relève et qu’on commence à partir. « Bah heureusement, sinon ils auraient appuyé encore plus fort ! » je renchéris alors à ta remarque, parce que j’ai décidé de faire semblant, moi aussi. Des fois, j’aimerais qu’on sache en parler sans se voiler la face, puis je me rappelle que les engueulades valent pas le coup ; encore moins ce soir. Tes potes non plus, en valent pas le coup, alors je fais plaisamment semblant de rien avoir entendu quand tu manques de suggérer qu’on les rejoigne : je te veux pour moi, ça a pas changé, ni avec le joint ni avec l’alcool. « Oh ouais, j’suis à fond pour un ghost tour », je déclare donc à la place, exagérant mon enthousiasme pour passer au-dessus de la vague de gêne plutôt que d’y surfer. « Tu penses qu’y aura des screamers ? » Puis au-dessus de la vague intitulée “sujets fâcheux”, aussi, comme tes potes, l’autre - Seth - qui n’a rien demandé mais contre lequel je rage quand même intérieurement, la nana que je vois depuis quelques semaines mais dont j’ai pas envie de te parler maintenant, au risque de briser un truc. Pour l’instant, t’es détendue ou presque, tu parles bouffe, t’as l’air normale. C’est assez rare pour m’empêcher de risquer d’en faire une. « T’sais quoi : on fait le ghost tour puis après je t'invite à bouffer un kumpir. » Ou n'importe quoi, est-ce que t'aimes les kumpir ? Je m'en fous, j'ai juste besoin de parler, que la conversation continue d'affluer aussi naturellement que possible pour qu'on puisse retomber sur nos pieds. C'est arrivé trop de fois, je ne tolérerai pas une de plus. Je me redresse avec difficulté, le joint commence à se faire sentir et je t'emboîte le pas, parce que rester à côté, c'est trop dangereux. Mes mains se perdraient encore et je n'aurais plus d'excuse, cette fois. « Pis tu peux venir dormir chez moi après. Y a personne, ils sont tous rentrés pour la semaine. » Même que si ça te dégoûte vraiment, tu peux prendre le canapé.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
ain’t no party in the usa for the wicked Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
C’est du déjà vu, tout ça. Vos gestes qui débordent un peu trop des cadres purement amicaux, tous les non-dits que t’oseras jamais formuler et qui flotteront toujours entre vous. Tu dis rien, tu te contentes de procéder toutes les informations qui arrivent jusqu’à ton cerveau et t’essaies de filtrer le vrai du faux. Y a ton cœur qui fait des bonds et ton cerveau qui fait au mieux pour le calmer. C’est rien, c’est nécessaire pour dissuader les types d’insister, c’est pas la première fois, ça sera sûrement pas la dernière. Une plaisanterie ou deux pour masquer ta confusion, elle rebondit dessus sans rien ajouter de plus et tout dans cette situation semble si peu naturel qu’il serait facile de revenir dessus pour tenter d’éclaircir les choses. Mais ni l’une ni l’autre, vous n’en avez envie. Alors tu forces un sourire, tu regardes ailleurs en proposant autre chose et vous faites comme d’habitude, semblant de rien. L’idée du ghost tour semble la brancher et tu souris en la voyant presque trop enthousiaste. « J’sais pas, j’ai jamais fait ce genre de truc. » tu sais même pas si c'est juste un gars qui se contente de raconter des histoires qui font flipper ou si y a un semblant de mise en scène avec des animations, t'as juste vu une pub sur insta et la seule chose à laquelle t'as pensé c'est que c'est le genre de truc qui lui plairait sûrement. Alors t'as gardé l'idée dans un coin de la tête, ne manquait plus qu'une occasion pour y aller. « Mais si t’as trop peur tu peux l’dire hein. » t’ajoutes avec un sourire amusé, prenant bien volontiers la perche tendue pour désamorcer un peu toute la situation. T'as horreur de ce genre de moments, quand y a cette espèce de tension que tu ne sais pas gérer et qui fait que t'as l'impression que vous vous éloignez sans que t'arrives à l'empêcher. Est-ce que c'est toi et ton groupe de potes ? Ou elle avec les siens ? Y a un monde entre vos fréquentations respectives, deux univers bien distincts qui ne peuvent cohabiter. Et au milieu, vous, votre relation toujours un peu floue mais qui tient bon malgré tout. Vous êtes devenues sacrément douées, depuis le temps, ça vient presque naturellement de changer de sujet en permanence pour ne pas évoquer ceux qui fâchent. Son plan te plaît bien, alors c’est acté. « Deal. » t’acquiesces, n’ayant même pas besoin de faire semblant d’être contente à l’idée de bouffer. « Ton appart est moins loin, de toute façon. » la bonne excuse pour esquiver tes colocs et passer encore un peu de temps en sa compagnie. Vous allez sûrement vous endormir serrées l’une contre l’autre sans que ça ne veuille dire quoi que ce soit, trop crevées pour discuter jusqu’à pas d’heure et demain matin rien n’aura changé mais vous serez ok. Tu sais pas si c'est à cause de ta réaction, du joint ou des boissons, mais tu la sens soudainement terriblement distante. Elle qui est d'ordinaire si prompte à te prendre la main ou à nouer vos bras pour marcher près de toi, se retrouve infiniment trop loin. Tu ralentis un peu le pas, faisant mine de fouiller le sac pour en sortir l'unique bouteille d'eau perdue au milieu des alcools. Elle est à moitié vide et y a à peine assez pour une personne, alors tu lui tends parce que tu préfères que ça soit elle qui l’ait. « Tu vas avoir mal à la tête, sinon. » comme si c'était nécessaire de préciser pourquoi il faut boire de l'eau après avoir consommé de l’alcool. Tu veux pas de cette distance un peu froide entre vous, de ce sentiment de malaise insidieux ou encore de ne pas savoir lui parler comme tu voudrais. Alors tu souris doucement, t’attends après elle et tu te contentes de reprendre sa main en silence parce que t’en as autant besoin qu’elle et tant pis si vous en parlez jamais. Tu peux mettre ça sous le coup du joint, faire comme si tu voulais pas la perdre dans la rue ou n’importe quelle excuse habituelle. Et puis sur le trajet jusqu’au cimetière, tu fais au mieux pour entretenir la conversation, aussi. Est-ce qu’elle veut aller à la soirée de Vicky la semaine prochaine ? Est-ce qu’elle compte fomenter une vengeance quelconque contre son connard de coloc ? Qui sait, peut-être même qu’un jour, t’arriveras à la regarder dans les yeux et à lui dire tout ce que tu préfères garder pour toi.