| finché c'è vita c'è speranza. (auden) |
| | (#)Mar 18 Jan 2022 - 10:44 | |
| w/ @Auden Williams
Assise dans sa voiture depuis presque une heure, Adelia contemplait la maison de son cousin tantôt en silence, tantôt en essayant de se convaincre à haute voix que ce qu'elle faisait était la bonne décision. À croire que la petite italienne se préparait à un match de boxe. Depuis son arrivée en Australie, il y avait eu beaucoup de nouveautés pour la jeune femme et la situation familiale n'était pas spécialement la plus sympathique. C'était simple, de toute la famille présente en ville, sa cousine était la seule qui était sincèrement heureuse de la revoir et de son emménagement. On ne pouvait pas vraiment dire la même chose de la part d'Auden. Les deux cousins ne s'étaient jamais vraiment liés d'une amitié débordante et n'avaient jamais cherchés à être plus proches que ce qui été demandé par leur famille. Adelia n'avait jamais eu de problème avec ça, du moins jusqu'à présent. Si elle s'était toujours enfouie sous une quantité de travail astronomique - que ce soit dans sa vie étudiante comme professionnelle -, il y avait vraiment eu un déclic très récemment. Peut être passait-elle à côté d'une vie qui pouvait la rendre plus heureuse. Peut-être pouvait-elle avoir une relation tout à fait différente avec sa famille même si cela était - de prime abord - plutôt compliqué. Toujours est-il qu'elle ne voulait pas sortir de cette voiture. Pas encore. La jeune femme tentait de se concentrer sur qu'elle allait bien pouvoir dire à ce cousin si éloigné. Seulement voilà, Auden s'était fait tiré dessus il y a plusieurs semaines et Adelia avait vu, petit à petit, ce changement dans le regard de son cousin. Il n'était - à raison - plus le même mais quelque chose d'autre avait disparu depuis cet incident. Ce n'était pas nécessairement la place de la jeune femme de pointer tout cela du doigt, mais elle en ressentait le besoin. Parce que la flamme qui avait toujours animé cet enfant prodige n'était plus présente. Parce qu'elle était inquiète, chose qu'elle n'aurait jamais avoué auparavant.
Prenant une énième profonde inspiration, Adelia prit son courage a deux mains et sorti enfin de sa voiture. Son sac dans une main et des lasagnes sortis du four avant son arrivée dans l'autre, elle savait qu'elle prenait un gros risque de venir sans avoir été invitée. Ceci étant dit, ses cousins se plaignaient sans cesse de sa désinvolture face à la famille, il était temps de changer cette dynamique. « Si tu n'y vas pas maintenant, ça n'arrivera jamais. » Marmonna-t-elle dans sa barbe tout en montant les marches de la maison. Appuyant sur la sonnette, son coeur se mit à battre si fort qu'elle aurait pu faire volte face et disparaitre dans les buissons aux alentours. La jeune femme ne comprenait pas cette nervosité qui n'était pas censé être naturelle. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait tout ça. Appuyant une nouvelle fois sur la sonnette, Adelia s'apprêtait à partir lorsque son cousin apparu soudainement sur le pas de la porte. Son premier réflexe fut de lui planter ses lasagnes sous le nez, très italien tout ça, tout en lui lançant un sourire timide. « Je me suis dit que tu ne devais pas manger autant que tu le devrais en ce moment, alors je t'ai fait des lasagnes. » Son cousin allait sans doute se demander d'où cette soudaine envie de cuisiner sortait, mais le principal était qu'il avait ouvert la porte. « Et je voulais être sûre que tu étais toujours vivant, Saül ne m'a pas vraiment donné de nouvelles, je commençais à m'inquiéter. » Le regard d'Auden ne pouvait tromper personne. Il devait se demander si elle ne s'était pas trompé d'adresse ou si elle n'était pas tombée sur la tête. Après tout, elle avait choisi d'accepter ce poste dans la compagnie familiale pour ça aussi : renouer avec ces cousins qu'elle n'avait plus vu depuis si longtemps. Dans une situation aussi critique que celle de son cousin, elle se devait de ne pas rester passive. Si quelque chose d'autre lui arrivait sans qu'ils n'aient eu une conversation normale, elle s'en serait beaucoup voulu.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 25 Jan 2022 - 12:01 | |
| A chaque fois que la sonnette se fait entendre, je maudis tous ces gens qui pensent me faire une fleur en me rendant visite après mon hospitalisation. Je les maudis presque autant que je maudis Otto en lui-même, l’homme qui m’a tiré dessus et forcé à rester alité de nombreuses semaines. Sans lui, j’aurais pu continuer à vivre la vie que j’entends, terré au fond de ma maison et occupé par mes tableaux, eux et eux seuls. Or, je n’ai jamais reçu autant de visite que dernièrement, ce que la présence quotidienne de Léo dans ces lieux n’arrange généralement. Il parle trop, est étouffant, et je ne suis toujours pas physiquement apte à m’occuper d’un gamin en son genre - je peine déjà à m’occuper de moi seul. A la première sonnerie, je râle, à la seconde, je gronde. Pied dans le plâtre, mes mouvements sont encore bien trop lents alors que je rêverais d’arriver rapidement à la porte pour renvoyer manu militari l’énième personne pensant sincèrement que j’ai besoin d’aide pour exister en ce monde.
Sans même avoir le temps d’apercevoir le visage de ma cousine, je me retrouve avec son plat de lasagnes sous le nez comme seule explication. Borné au point de n’accepter de me traîner qu’avec une seule béquille, j’attrape le plat de ma main libre, sans trouver le temps d’effacer la surprise de mon visage. « Je me suis dit que tu ne devais pas manger autant que tu le devrais en ce moment, alors je t'ai fait des lasagnes. » Le sourire est timide, les mots sont dosés avec soin. Je comprends sans le moindre mal qu’elle craint une réaction négative de ma part ce qui, pour être honnête, n’aurait rien d’anormal venant de moi. Ce n’est pas parce qu’elle m’amène à manger que je mangerai davantage mais j’imagine qu’au moins cela fera plaisir à Léo que de trouver des lasagnes au fond du frigo: elle a toujours su réussir les siennes. “C’est pas avec Saül que tu devrais travailler mais au restaurant.” J’avance donc avec ironie, soulignant une fois de plus que je ne trouve aucun intérêt à leur compagnie de bijoux et toutes ces conneries: elle serait sans doute bien plus heureuse à travailler dans le restaurant fondé entre Saül et moi et où Giovanni a aussi mis un peu de lui. Pour cela, il faudrait pourtant qu’elle accepte de ne pas chercher à obtenir une image de girlboss à tout prix - la connaissant, cela n’arrivera donc jamais. Pourtant, je n’aurai pas cette discussion avec elle ce soir. Pour le moment encore, je me contente d’ajouter beaucoup de mots pour ne pas avoir à simplement lui dire ‘merci’ ; et cela a beaucoup à voir avec le fait que je doute qu’elle ait fait tout le trajet pour simplement me donner un plat cuisiné.
« Et je voulais être sûre que tu étais toujours vivant, Saül ne m'a pas vraiment donné de nouvelles, je commençais à m'inquiéter. » La voilà, la raison. Le monde entier qui s’inquiète pour moi, comme si je n’avais pas mis assez d’efforts pour avoir un caractère de merde et me faire détester d’eux. Ils s’accrochent à moi comme des ventouses, paniquent si je mets plus de trois minutes à répondre aux sms. Ils m’emmerdent, en somme, et chaque attention de leur part ne fait que me rappeler à quel point je ne suis bon à rien en ce moment, réduit à néant par une simple balle ayant traversé mon abdomen. “C’est parce qu’il n’en a pas plus que qui que ce soit.” J’annonce donc, retournant dans la maison pour poser le plat cuisiné et ainsi lui laisser le loisir de rentrer (parce que si je lui dis déjà au revoir, je sens déjà les reproches arriver et la journée est bien trop jeune pour de tels problèmes). “Mais comme tu le vois, je suis toujours en vie.” L’ironie est pesante tant être en vie ressemble bien plus à un fardeau qu’autre chose à mes yeux: je suis en vie et c’est tout. Je ne peux pas peindre comme je l’entends, mon fils est retourné vivre avec sa mère parce que je ne peux pas m’occuper de lui et c’est à peine si le chien se plaît encore dans cette maison. Léo traîne, il m’observe de ses grands yeux empathiques, et je le déteste pour ça. “T’aurais pu te contenter d’appeler, j’aurais peut-être répondu au bout du dixième essai.” Sûrement que non, mais si le lui faire croire peut m’éviter de prochaines visites de sa part, alors le jeu en vaut sans aucun doute la chandelle. “Je peux recommencer à peindre, ça veut bien dire que ça va mieux, non ?” Question rhétorique: bien sûr que ça va mieux. Les choses s’améliorent d’autant plus qu’Adelia ignore que je n’ai pas été capable de peindre depuis près de six mois, blocage purement mental suite à ma rupture (divorce ? ouch) avec Ginny. Aujourd’hui, seuls mes muscles m’en veulent d’autant les solliciter, mais eux aussi je les emmerde. “Je t’en enverrai un avec écrit ‘grazie meilleure cousine, super lasagnes’ et on sera quittes, hm ?” Non, bien sûr que je n’abaisserai pas mon talent à ce genre de conneries, mais puisque je me suis montré docile et presque gentil avec elle pendant trois minutes, mon véritable caractère a tendance à rapidement reprendre le dessus. “Je sais pas ce que tu attends de plus Adelia, mais au cas où ça t’aurait échappé on a jamais eu grand chose à se dire.” |
| | | | (#)Ven 28 Jan 2022 - 9:49 | |
| w/ @Auden Williams
Son propre frère lui avait rigolé au nez lorsqu'elle avait parlé d'aller voir Modesto. Le cynisme de Gio n'était plus à prouver et il semblait même avoir raison. La froideur de son cousin était telle qu'Adelia se laissa à faire quelques pas en arrière. Si la jeune femme savait pertinemment qu'ils n'allaient pas tomber dans les bras l'un de l'autre, elle ne s'attendait pas à se sentir autant impopulaire auprès du fils prodige. Si ils ne s'étaient jamais liés d'un amour extraordinaire, la petite italienne ne pensait pas qu'il y avait une telle animosité présente. Il fallait avouer qu'elle se rendait compte de plus en plus de choses qui n'étaient particulièrement sympathiques à gérer. “C’est pas avec Saül que tu devrais travailler mais au restaurant.” Lâcha-t-il alors froidement, un sourire en coin. Elle aurait sans doute répondu à l'affirmative si ce commentaire avait été bienveillant. Seulement, elle savait parfaitement que monsieur ne trouvait aucun intérêt dans la compagnie de son frère et qu'il n'en avait strictement rien à faire d'elle. « Un "merci" aurait suffit. Il est un peu tôt pour que ton sarcasme fasse son apparition, non ? » Dit alors Adelia en plantant son regard dans celui de son cousin. Il était temps que les choses changent, autant dans sa vie professionnelle que familiale. Ce n'était donc pas une légende, Auden était bel et bien un emmerdeur de première qui se targuait d'être tout bonnement imbuvable. La jeune femme ne savait pas réellement si il avait toujours été comme ça ou si cela été arrivé en même temps que son talent grandissait. Ou peut-être appréciait-il être irrécupérable. C'était une question à laquelle il n'y aurait jamais de réponse. Son cousin se contenta de confirmer qu'il ne daignait pas donner de nouvelles à son frère non plus. Charmant, donc.
Adelia ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait là. Elle n'était évidemment pas la bienvenue. Son cousin pouvait faire tout les efforts du monde, elle n'était pas stupide. “Mais comme tu le vois, je suis toujours en vie.” La petite italienne ne put s'empêcher de pouffer de rire devant l'ironie de cette phrase. Elle l'avait vu plusieurs fois depuis cet incident, son corps reprenait des forces - certes - mais pour le reste, ce n'était pas encore ça. Elle avait bien remarqué qu'il n'était plus le même, c'était plus que logique d'ailleurs. Mais quelque chose d'autre était différent. Il n'avait plus cette aura qui était présente auparavant. Cette étincelle dans ses grand yeux bruns avait tout bonnement disparue. Si seulement son caractère de cochon avait pu se faire la malle, cela aurait grandement aidé. « En vie, en vie, c'est vite dit. » Lança-t-elle en rentrant dans la maison. Restant dans le hall d'entrée, elle haussa les épaules avant de lancer un regarda désabusé à son cousin. « Tu fais bien semblant en tout cas. » Les cousins Williams avaient toujours jugé la petite italienne comme inconnue au bataillon. Pour eux, elle en faisait toujours trop, travaillait bien trop souvent et ne s'intéressait pas assez à la famille. Si il y avait du vrai dans cette histoire, ils allaient un peu vite en besogne. Adelia n'avait jamais ressenti leur envie de la connaitre plus depuis qu'elle était devenue adulte, il n'y avait aucun effort fait ni de sa part, ni de la leur. Ils s'étaient simplement éloignés par la force des choses. Pour la jeune femme, il n'était pourtant pas trop tard pour que cette grande famille se retrouve enfin. Il fallait croire que ce sentiment n'allait qu'à sens unique. “T’aurais pu te contenter d’appeler, j’aurais peut-être répondu au bout du dixième essai.” Ben voyons. Un autre éclat de rire, mais cette fois-ci bien moins enjoué. La petite italienne n'y croyait pas une seule seconde. L'envie de se débarrasser de cette invitée non désirée était telle, qu'il était prêt à dire tout un tas d'inepties. “Je peux recommencer à peindre, ça veut bien dire que ça va mieux, non ?” Le regard d'Adelia s'ancra presque immédiatement dans celui d'Auden. Haussa un sourcil, elle s'approcha de lui tout en secouant la tête. « Peindre c'est bien. Ne pas peindre des conneries, c'est mieux. » Il ne semblait pas vouloir être nécessairement sympathique, elle n'allait pas faire d'effort non plus. Elle s'était rendu chez lui pour prendre des nouvelles, pas pour se faire lyncher en toute douceur par ce cher monsieur Williams.
Elle ne savait pas vraiment si il était comme ça avec ses proches, mais si c'était le cas, il ne fallait pas s'étonner que cette maison soit vide. Venir vivre en Australie n'avait pas été simplement été une histoire de changer de cadre. C'était aussi pour pouvoir se rapprocher de sa famille. Officieusement tout du moins. “Je t’en enverrai un avec écrit ‘grazie meilleure cousine, super lasagnes’ et on sera quittes, hm ?” Voilà donc. Soyons passifs agressifs, pourquoi pas. Ça ne pouvait qu'égayer cette magnifique journée. Qu'ils ne soient pas du genre à se taper dans le dos en regardant Harry Potter tout les soirs était une chose, mais qu'il soit tellement inapprochable en était une autre. « Et je t'enverrai des panna cotta avec un 'come sta la tua moglie ?'. Nous serons vraiment quittes, pour le coup. » Rétorqua-t-elle immédiatement, la voix bien plus forte que prévu. Elle n'allait pas le laisser se comporter ainsi sans lui rendre la monnaie de sa pièce. Le caractère bien trempé d'Adelia n'était pas une légende, elle pouvait démarrer au quart de tour sans crier gare et elle n'allait pas se contenir devant un tel comportement. “Je sais pas ce que tu attends de plus Adelia, mais au cas où ça t’aurait échappé on a jamais eu grand chose à se dire.” Le souffle de la jeune femme se coupa presque immédiatement. Un sentiment de dégoût l'envahit subitement. Elle avait eu tord de venir lui rendre visite. Cela n'allait servir à rien. Il était bien trop heureux de ne pas avoir une personne de plus dans sa vie. Imaginez l'angoisse de devoir faire la conversation à quelqu'un. « Tu sais quoi ? Tu as totalement raison, Modesto. » Dit-elle en marquant chaque mot prononcé. Le moment était arrivé, elle était en colère. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il choix charmant, mais qu'il fasse au moins le choix d'être légèrement sympathique. « J'aurais dû te laisser dans ton misérabilisme du jour, continues de te complaire dans tes conneries et ne laisse surtout pas ta famille te contacter. C'est sûr que ça ferait tâche dans le monde du grand Modesto Williams d'essayer de connecter avec sa cousine. Reste seul avec tes emmerdes, continues à peindre des choses qui ne te plaisent pas. C'est sûr que tu vas vraiment avancer comme ça. » Débita-t-elle tout en serrant les poings. Elle n'avait définitivement pas prévu ça. Pas du tout. Seulement voilà, ces petits commentaires lui avait vraiment fait mal au coeur. Cependant, cela marquait la fin des efforts d'Adelia. Il ne fallait non plus pousser mémé.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 29 Jan 2022 - 17:17 | |
| « Un "merci" aurait suffit. Il est un peu tôt pour que ton sarcasme fasse son apparition, non ? » “Non, pas vraiment.”
Comme s’il existait réellement un moment de la journée où je pourrais avoir le droit de me montrer imbuvable: il ne manquerait plus que ça, tiens, de nouvelles règles de conduite qu’on pourrait m’imposer et que, par conséquent, je m’efforcerais de transgresser à chaque seconde. Adelia est idéaliste, je suis réaliste, et cela fait de nous deux personnes ne pouvant donc avoir en commun que quelques liens du sang. J’estime qu’après lui avoir annoncé une fois de plus que j’étais effectivement toujours en vie et qu’une réunion de famille autour d’un autre testament n’allait pas avoir lieu, alors cela aurait dû lui suffire pour être rassurée et s’en aller. Malheureusement, Adelia est devenue bien plus têtue au fil des années, et bien moins malléable aussi. « En vie, en vie, c'est vite dit. » A son rire répond mon sourire sincèrement amusé par sa répartie. Elle est sûrement la seule à ne pas me prendre avec des pincettes, et je l’en remercie au moins pour ça. « Tu fais bien semblant en tout cas. » Je ne suis généralement pas doué pour jouer la comédie mais dès qu’il est question de sauver les apparences, il y a de fortes chances que vous puissiez admirer l’entièreté de mes talents.
Adelia dans l’appartement, je sais que je ne serai pas capable de m’en défaire, alors autant lui tenir la conversation et la rassurer autant que possible dans l’espoir qu’elle ne se décide pas de revenir avant bien, bien longtemps. Si la peinture ne signifie rien à ses yeux, elle sait qu’elle a de l’importance pour moi et que je ne mentirai jamais à son sujet, raison pour laquelle je décide rapidement de mettre cet argument en avant: si je peins à nouveau, c’est que je me porte bien. Et, malheureusement, cela a tout de la vérité. Je me contente simplement de ne pas lui préciser que je n’ai pas peint depuis des mois, et pas seulement lors de mon séjour à l’hôpital. « Peindre c'est bien. Ne pas peindre des conneries, c'est mieux. » Voilà ce à quoi je faisais référence lorsque je disais qu’elle n’y connaissait rien en peinture. “J’ai toujours peint des conneries à tes yeux, je suis consistant.” Ce n’est pas dû à cause d’un coup à la tête, malheureusement ou heureusement je n’en sais trop rien. Elle ne sait pas reconnaître ce qui est issu d’un pure talent mais, encore une fois et puisqu’elle travaille auprès de mon frère, je n’en suis en rien étonné. Ce n’est pas son approbation que j’ai un jour recherché, de toute façon, et j’ai déjà tôt fait de changer de sujet pour lui tenir un reproche supplémentaire d’en l’espoir que ce soit la goutte d’eau laissant le vase déborder, de sorte à ce qu’elle décide que je suis un connard et s’en aille. [color=#ff3366]« Et je t'enverrai des panna cotta avec un 'come sta la tua moglie ?' Cette fois-ci, mon regard vrille aussitôt dans le sien, plus noir que jamais. Elle sait ce dans quoi elle met les pieds mais n’a aucune idée de la profondeur de la merde noire dans laquelle elle s’enfonce. “Va te faire foutre.” En anglais, en italien, ce n’est plus mon problème à ce niveau.
« Tu sais quoi ? Tu as totalement raison, Modesto. » Je suis vexé, elle est vexée, et voilà qu’après quelques secondes de discussion à peine nous en sommes venus à toutes les conclusions que les autres ont connu jusque là: finalement, nous sommes bien plus fracturés qu’au moment de débuter les choses et tenter de les arranger. Ils devraient comprendre, eux aussi, que tout est peine perdue dès lors qu’il s’agit de recréer des liens familiaux. Ce n’est pas parce que nous sommes italiens que nous devons leur donner autant d’importance. « J'aurais dû te laisser dans ton misérabilisme du jour, continues de te complaire dans tes conneries et ne laisse surtout pas ta famille te contacter. C'est sûr que ça ferait tâche dans le monde du grand Modesto Williams d'essayer de connecter avec sa cousine. Reste seul avec tes emmerdes, continues à peindre des choses qui ne te plaisent pas. C'est sûr que tu vas vraiment avancer comme ça. » Elle est énervée, la petite chose au teint de porcelaine et aux traits fins. Je roule des yeux, souffle longuement, bien plus fatigué qu’agacé. A quoi pouvait-elle s’attendre en venant toquer jusque chez toi ? Un grand sourire, des remerciements, une accolade ? C’aurait été bien naïf de me croire capable de la moindre de ces choses. “Ton métier se résume à un bureau et à des horaires de travail à la con, alors ne t’avise pas de penser que tu peux me donner des conseils à propos du mien.” Parce qu’à sa différence, j’aime mon travail et je l’aime au point d’en avoir fait ma raison de vivre depuis plus de vingt ans. Il me donne réputation, joie, argent (c’est important de le préciser, pour Saül) et occupation à temps plein, bien assez d’occupation pour que je n’ai pas le temps de me soucier de savoir si une personne ou une autre est toujours en vie, moi. “Ce n’est pas comme si j’avais changé d’un iota, Adelia, ne fais pas l’offusquée.” Je n’ai jamais cherché l’approbation de ma famille, pas même leur amour, encore moins le soutien de ces derniers. Elle n’a pas le droit de s’étonner ne recevoir rien de tout ceci aujourd’hui. “Ça te va mal au teint, tu as trop pris l’habitude du rôle de la petite parfaite pour ça.” Je termine, dans un sourire plus faux que jamais. |
| | | | (#)Mar 1 Fév 2022 - 0:54 | |
| w/ @Auden Williams
Il n'y avait rien de plus répugnant que les commentaires d'Auden. Il avait toujours été ainsi. Aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, il avait toujours été arrogant voir même dédaigneux. La différence d'âge entre les deux cousins n'avait pas aidé le fossé qui s'était créé au fil des années. Ceci étant dit, elle n'avait jamais compris cette haine qu'il pouvait avoir à son égard. Qu'il ne l'aime pas spécialement, c'est une chose, mais qu'il se comporte comme un sombre con à chaque réunion familiale en était une autre. Adelia n'aurait jamais dû se rendre dans cette maison. Elle commençait même à se dire qu'elle n'aurait jamais dû venir en Australie. Outre le nouveau travail qui n'était pas négligeable, rien d'autre ne valait vraiment le coup. Sa relation avec Saül était sur le point d'exploser, son frère était trop occupé et bien trop sur les nerfs, ce cousin se tenant devant elle ne pouvait pas la voir. Elle avait tout laissé tomber sur un véritable coup de tête, sur un besoin de voir autre chose, un besoin d'air. Pourtant, depuis son emménagement, elle avait l'impression de se noyer sous toute cette nouvelle pression. La petite italienne avait ses torts, c'était un fait, mais elle ne méritait pas de se faire traiter ainsi par tout ceux qui ne daignaient même pas lui demander comment elle allait.
“J’ai toujours peint des conneries à tes yeux, je suis consistant.” Adelia ne put s'empêcher de lâcher un soupir tout en roulant des yeux. Bah voyons. Caliméro est de retour. Il ne savait rien de ce qu'elle pouvait bien penser. Pour la bonne raison qu'il n'en avait rien à foutre. La jeune femme avait toujours suivi avec grande attention les oeuvres d'Auden. Toujours à demander, l'air de rien, si Gio pouvait lui montrer les nouveautés. La petite italienne avait toujours eu une carapace gigantesque. Elle s'était toujours noyée sous les études, pensant que cela allait lui rendre la vie plus facile. Il ne fallait pas s'y méprendre, elle avait eu une facilité pour l'apprentissage, un goût pour la nouveauté, l'amour pour l'art et la science. Mais elle n'avait pas su comment se comporter vis à vis de sa famille. Les remords de ne pas avoir géré les choses autrement étaient bien présent. “Va te faire foutre.” Lâcha-t-il alors soudainement, les yeux remplis de haine. C'était triste de devoir toucher une corde sensible pour avoir une véritable réaction de sa part. La petite italienne était au courant de toute cette histoire avec sa femme - ex, femme ? - toute la famille devait l'être. Si elle ne connaissait pas chaque détail, elle commençait à se dire qu'il était sans doute mieux seul. Si c'était pour être aussi chiant.
“Ton métier se résume à un bureau et à des horaires de travail à la con, alors ne t’avise pas de penser que tu peux me donner des conseils à propos du mien.” Ça, c'était fait. Il n'était vraiment que gentillesse, tendresse, bienveillance et amour. Rien de moins. Adelia était tout simplement désabusée. Sans voix. Blessée. « Ce n'est pas étonnant que ta femme soit partie. Vu le connard que tu peux être. » Dit-elle alors platement. Évidemment, elle n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça. Il était hors de question qu'il pense pouvoir lui faire mal sans aucun problème. S'en était trop pour la petite italienne. Elle n'était pas venu pour sans prendre plein la tronche sous prétexte, qu'après tout, il avait toujours été ce genre de personne. Elle voulait vraiment pouvoir se rapprocher de ce côté de la famille, qu'ils puissent enfin la voir pour qui elle était vraiment. Pas comme la gamine qui les faisait chier durant leur adolescence. N'ayant jamais prit le temps de se poser les bonnes questions, elle n'avait eu aucune idée du trou béant se trouvant entre elle et ses cousins. “Ce n’est pas comme si j’avais changé d’un iota, Adelia, ne fais pas l’offusquée.” Le problème, c'est qu'il avait plus que raison. Seulement, aujourd'hui, il y avait quelque chose de différent. La jeune femme ne le voyait plus comme le cousin prodige. À cet instant, le regard posé sur Auden, elle ne ressentait que du pur dégoût. À croire que le côté mâle des Williams était maudis. Qu'ils étaient simplement voué à être des enfoirés. « Déçue, serait plus approprié. Que tu continues de te comporter comme ça, à ton grand âge, c'est tout de même quelque chose. T'as failli crever et tu en es encore là, à essayer d'être le grand Modesto. Mieux que tout le monde, qui sait tout, qui voit tout. Alors que tu es dans cette maison, seul, à souffrir dans ton lit. Le pire c'est que c'est ton choix. » Dit-elle alors, la gorge nouée. Elle ne voulait pas perdre la face. Pas devant lui. Il était hors de question qu'il gagne ce petit jeu. Finalement, elle n'avait pas la force de continuer ces conneries. Elle avait clairement d'autres choses à faire. Comme rester coincée dans son boulot de merde, sur lequel son merveilleux cousin voulait tout simplement cracher. Adelia prit alors son sac en main, il avait été plus que clair, il ne voulait pas qu'elle soit là. Partir était donc la seule option. La voix de son cousin résonna alors dans son cerveau. “Ça te va mal au teint, tu as trop pris l’habitude du rôle de la petite parfaite pour ça.” Le sourire collé sur son visage était à vomir. C'était donc ça. Le palpitant battant la chamade, serrant les poings si fort, elle fit volte face avant de lâcher son sac sur le canapé. « Tu ne sais pas qui je suis. » Tonna-t-elle en pointant son cousin du doigt. Les yeux embués de larmes, elle se faisait absolument violence pour ne pas lui en mettre une. « Tu ne sais pas qui je suis. » Adelia répéta cette phrase, la gorge nouée, le regard noir. « Tu n'en a jamais eu rien à taper, de qui ta cousine 'si parfaite' est. Tu penses tout savoir parce que ta vie est si extraordinaire ? Mais regarde toi, mon pauvre garçon. Qui est là, à tes côtés ? Hm ? Personne. Parce que ça t'amuse tellement d'envoyer chier tout le monde. » Secouant la tête avant de passer ses mains sur son visage, la jeune femme soupira simplement. Cette situation n'avait définitivement pas été au programme de sa journée. La confrontation allait loin, mais il semblait que cela amusait Auden. « Tu ne sais pas qui je suis, parce que tu n'as jamais cherché à le savoir. » Murmura-t-elle presque en haussant les épaules. Elle n'avait sans doute rien de plus à faire ici. Adelia aurait dû écouter son frère et rester chez elle, dans son cocon. Reprenant son sac, elle lança un regard désabusé à son cousin qui restait complètement stoïque. Tout ce qu'elle voulait, c'était créer une relation normale. Ils étaient bien loin de tout ça.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 5 Fév 2022 - 0:32 | |
| Je l’ai prévenue, pourtant, qu’il ne valait mieux pas pour elle aborder certains sujets, celui mentionnant Ginny étant évidemment en tête de liste, occupant la première, seconde et troisième place sur le podium. Qu’elle soit de mon sang ne pourra pas éternellement la sauver. J’imagine qu’elle ne se rend pas même compte du traitement de faveur auquel elle a le droit en cet instant, trop obnubilée à jouer les Caliméro avec ses grands yeux noisette et son visage de porcelaine. « Ce n'est pas étonnant que ta femme soit partie. Vu le connard que tu peux être. » Pourquoi n’a-t-elle pas la même idée, Adelia ? Contrairement à Ginny, nous n’avons même pas de liens du mariage pour éternellement nous lier, jusqu’au jour où l’un se décidera à envoyer les papiers du divorce au second. Pour une fois, être le premier de toutes choses ne m’intéresse plus autant. “Même en étant un connard, j’ai trouvé une femme. C’est ce que tu devrais remettre en perspective.” Parce qu’elle, elle est encore occupée à vivre la vie d’une adolescente qui n’a rien construit, qui n’a avancé dans aucun domaine non plus, si ce n’est peut-être professionnellement parlant: et encore, travailler pour Saül, bof. Je n’ai jamais eu pour but de me marier et fonder une famille, et pourtant même sur ce point-là je semble avoir mieux réussi que la petite fille prodige de la famille Medici-Williams. Ironique, n’est-ce pas ? Moi, je trouve cela plutôt amusant.
« Déçue, serait plus approprié. Que tu continues de te comporter comme ça, à ton grand âge, c'est tout de même quelque chose. T'as failli crever et tu en es encore là, à essayer d'être le grand Modesto. Mieux que tout le monde, qui sait tout, qui voit tout. Alors que tu es dans cette maison, seul, à souffrir dans ton lit. Le pire c'est que c'est ton choix. » Je souffle, agacé par ses paroles moralisatrices que je n’ai pas quémandées. Je ne lui ai pas demandé de venir, je ne lui ai pas dit que j’avais besoin de présence, de lasagne, de ma famille ou de Dieu sait quelle connerie encore. Elle aurait pu continuer sa petite vie tranquille, elle aurait dû. Ce n’est pas parce que notre sang est partiellement identique que nous nous devons de faire des problèmes des autres les nôtres. “C’est justement pour éviter des problèmes comme ça que je préfère rester seul.” Je n’argumente pas davantage: elle sait très bien que je ne suis pas en train de jouer un rôle en me montrant ainsi associable. Je ne veux réellement pas me mêler à la population, du moins pas de la façon dont semble le faire tout un chacun. Il y a des personnes auxquelles je tiens, c’est un fait, mais le fait qu’elles se comptent sur les doigts d’une main et ne connaissent pas leur statut pour la plupart m’évite bien des problèmes. Peu importe qu’Adelia joue toute une scène sous mes yeux, prenant et jetant son sac à main à tour de rôle, agitant ses grands yeux pour afficher toute une palette de sentiments. « Tu ne sais pas qui je suis. » Et les voilà, les larmes que j’avais su anticiper. Je roule des yeux, son index accusateur se pointe en ma direction. J’aurais voulu le lui briser comme je l’ai fait pour la mâchoire d’Anastasia mais je dois bien avouer que je n’ai pas la force que j’avais à l’époque. « Tu ne sais pas qui je suis. » J’avais entendu la première fois ; le regard noir n’y changera rien. J’ai le même. « Tu n'en a jamais eu rien à taper, de qui ta cousine 'si parfaite' est. Tu penses tout savoir parce que ta vie est si extraordinaire ? Mais regarde toi, mon pauvre garçon. Qui est là, à tes côtés ? Hm ? Personne. Parce que ça t'amuse tellement d'envoyer chier tout le monde. » Ses signes trahissent son agitation, les miens mon agacement. Je pose deux doigts autour de mon nez, fronce un instant les sourcils et ferme les paupières pour tenter de trouver un brin de quiétude. Si elle était partie dès qu’elle en a eu l’idée, je l’aurais eue. “Je suis une grande personne, si je mène cette vie là c’est parce que je le veux.” J’ai un travail qui me passionne, deux fils qui me rendent fier. Je n’ai pas besoin de plus, peu importe ce qu’elle peut en penser à son tour. Pour une fois, au moins, je ne hausse pas le ton à mon tour, la laissant s’agiter à l’autre bout du salon sans aucune raison à tout cela. « Tu ne sais pas qui je suis, parce que tu n'as jamais cherché à le savoir. » - “Parce que tu n’as jamais été intéressante, Adelia. Tu veux une vie bien rangée sans jamais sortir des rangs. Belle, riche, intelligente, d’accord et ensuite ? Si je t’enlève ton travail, tu deviens quoi ? Tu fais des réunions tuperware avec tes amies les samedi soirs ; et après ? Tu fais des lasagnes pour ton cousin le dimanche pour te donner bonne conscience, juste après être revenue de l’église ? Ça ne m’intéresse pas.” Qu’elle parte donc, je ne la retiendrai pas. Et même ironiquement et si je le voulais, je ne pourrais pas non plus. |
| | | | (#)Jeu 10 Fév 2022 - 23:39 | |
| w/ @Auden Williams
“Même en étant un connard, j’ai trouvé une femme. C’est ce que tu devrais remettre en perspective.” Et allons-y gaiement, c'est reparti pour un tour. Parce que môsieur Modesto a tellement décroché le gros lot qu'elle a fini par se barrer. Fatiguée par ses conneries sans doute. Mais en effet, il vivait certainement dans le pays des bisounours. Une chose était sûre et certaine: la jeune femme allait finir par tout bonnement exploser. Peut être qu'il était temps, d'ailleurs. Histoire que cette famille finisse par comprendre que non, elle n'était pas une ingénue incapable de tout. Cela commençait à l'agacer au plus haut point. Entre les commentaires de Saül qui ne s'arrêtait pas, son frère et ses questions débiles et ce cousin qui se pensait au dessus de tout, elle n'en pouvait officiellement plus. À deux doigts de rentrer en Italie et qu'ils aillent tous se faire mettre. Au point où elle en était, qu'elle soit à Brisbane ou pas, il n'y avait littéralement aucune différence finalement. “C’est justement pour éviter des problèmes comme ça que je préfère rester seul.” Lâcha-t-il alors d'un air dépassé. Oui enfin, quand tu te comportes comme un trou du cul, les gens ne se bousculent pas au portillon. C'est d'une logique implacable. L'italienne préféra ne même pas répondre. Elle avait bien retenu sa leçon et voulait juste s'en aller. De toute façon, il y avait bien une raison pour que ces deux cousins ne soient pas liés. Il ne fallait pas tenter le diable, ça ne servait définitivement à rien.
“Parce que tu n’as jamais été intéressante, Adelia. Tu veux une vie bien rangée sans jamais sortir des rangs. Belle, riche, intelligente, d’accord et ensuite ? Si je t’enlève ton travail, tu deviens quoi ? Tu fais des réunions tuperware avec tes amies les samedi soirs ; et après ? Tu fais des lasagnes pour ton cousin le dimanche pour te donner bonne conscience, juste après être revenue de l’église ? Ça ne m’intéresse pas.” Adelia resta tout simplement ébaubie face à cette personne qu'elle haïssait du plus profond de son âme. Elle avait fait l'erreur d'espérer de pouvoir connecter avec Auden. Parce qu'après cet incident, elle avait vu le changement. Elle avait senti son cousin se perdre. Il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour remarquer ce genre de chose. Puis finalement, à quoi cela servait de s'inquiéter pour cet homme. « C'est impressionnant. » Commença-t-elle avec un sourire encore plus faux que le bonheur d'Auden. « Sous prétexte que tu es ce grand peintre, tu te prends pour le roi du monde. Qu'est ce que tu as pour toi? Mise à part ton amour pour la solitude et de traiter les gens comme des sous merdes? Tu te permets de juger, mais regarde toi, c'est pathétique. » Elle ne comprenait pas comment il pouvait être en accord avec lui même. Surtout lorsqu'il était viscéralement méchant et tout simplement invivable. Il y avait forcément une raison pour que même sa femme l'exècre. Le fait est qu'il avait tellement faux sur sa cousine, qu'elle se sentait fatiguée. Elle était esquintée de devoir faire face à ça. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre dans cette famille. Il la voyait comme une sombre caricature, c'était presque triste. Essayant de rester le plus calme possible, ne voulant pas faire de vagues, Adelia tentait tant bien que mal de ne pas le gifler pendant vingt minutes. Si vous vouliez son avis, il ne méritait que ça. Il ne méritait même pas qu'elle perde son temps pour une discussion aussi débile. Elle n'avait jamais été dupe, la jeune femme savait pertinemment qu'essayer de réparer cette relation n'allait pas être de tout repos. Puis finalement, elle jetait l'éponge. Ça ne valait pas le coup. Se prendre des remarques désobligeantes sans cesse, très peu pour elle. « Grand bien te fasse, si penser ce genre de conneries et agir comme un sombre con te fais plaisir. Crois moi qu'on ne m'y reprendra pas d'essayer de comprendre ce qu'il t'arrive. » Reprenant son sac à main, l'italienne comptait s'en aller, plus rien ne la retenait par ici. Ceci étant dit, sa colère ne redescendait pas. Se dirigeant vers le comptoir où trônaient les lasagnes, elle reprit le plat en main avant de se retourner vers son cousin. « Comme visiblement l'ingratitude t'étouffes, tu n'en auras pas besoin. » Dit-elle avec un grand sourire. C'est Savannah et Gio qui allaient adorer le récit de cette journée. Elle se dirigea vers la porte d'entrée avant de faire volte face une nouvelle fois. Il ne lui fallu que deux petites secondes avant de se décider. Lançant de toutes ses forces le plat sur le mur à côté d'Auden, elle épousseta ses mains avant de planter son regard dans celui de son cousin. « Un minimum de respect, les soirées tupperware ne sont que pour les femmes dans le genre de ton ex. Et tu peux aller te faire foutre. » Elle n'arrivait pas à croire qu'elle venait de gâcher sa journée.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 12 Fév 2022 - 18:51 | |
| Elle vient toquer à la porte du loup et s’étonne ensuite de s’être fait mordre. Adelia continuera toujours de m’étonner, sans que ce ne soit nullement à connoter de façon méliorative. C’est sa bêtise qui m’étonne, jamais rien de plus. Ce n’est pas parce qu’elle se la joue innocente que le reste du monde l’est tout autant ; et justement, ce n’est que l’inverse qui est réalité. « C'est impressionnant. » Elle devrait peut-être devenir actrice, ma cousine. Je suis certain qu’elle serait en tête de liste aux Razzie awards, à en juger par le faux sourire qu’elle me tend, bien plus pathétique qu’autre chose. Je n’ai pas besoin de paraître, je peux accepter la réalité telle qu’elle est. Le problème, c’est que je suis bien le seul dans ce cas, apparemment. « Sous prétexte que tu es ce grand peintre, tu te prends pour le roi du monde. Qu'est ce que tu as pour toi? Mise à part ton amour pour la solitude et de traiter les gens comme des sous merdes? Tu te permets de juger, mais regarde toi, c'est pathétique. » L’éternel même discours, à quelques nuances près des gros mots que la parfaite Adelia insère ici et là, comme si cela allait lui permettre d’évoluer dans le même monde que moi. Elle ne fait que me faire perdre de mon précieux temps, lequel j’aurais plutôt pu le consacrer à la création d’un nouveau tableau ou peut-être d’une toute nouvelle idée de séries de photographies. Peu importe, ce ne sont pas les idées qui manquent, seulement le temps et ce uniquement à cause de personnes comme ma cousine qui pensent que leur présence m’est aussi nécessaire que leur soutien. Spoiler alert, je n’ai besoin d’aucun des deux, bien au contraire. J’ai toujours évolué sans et cela ne m’a a jamais empêché de devenir quelqu’un. Être seul est justement ce qui constitue ma force, parce que je n’ai besoin d’aucun soutien, d’aucun appui, d’aucun avis. Je n’ai besoin de personne, personne pour me ralentir ni me faire couler par le fond. “Epargne moi tes grands discours sur les valeurs de la vie.” Je souffle donc, passablement agacé et ne cherchant pas à le cacher le moins du monde. Je n’ai aucun sourire pour répondre au sien: comme je l’ai déjà dit, le paraître ne m’intéresse pas. Je suis fait d’une vérité brute, que cela plaise ou non - et généralement, oui, cela déplaît.
« Grand bien te fasse, si penser ce genre de conneries et agir comme un sombre con te fais plaisir. Crois moi qu'on ne m'y reprendra pas d'essayer de comprendre ce qu'il t'arrive. » Tant mieux, parce que je ne lui demande absolument rien d’autre: qu’elle m’oublie, qu’elle me foute la paix, qu’elle se décide enfin à faire quelque chose de sa vie plutôt que de se concentrer sur la mienne. Je suis quelqu’un, mais pas pour elle. Du sang en commun n’est parfois pas suffisant pour qu’elle puisse gagner mon attention, mon empathie, ou Dieu sait quoi encore. Et peu importe que l’inverse ne soit pas aussi vrai ; ça n’est pas mon foutu problème. Tout ce que je veux, c’est créer, et moi-même choisir mes relations plutôt que de me voir imposées celles de ma famille et leur pitié à deux balles. « Comme visiblement l'ingratitude t'étouffes, tu n'en auras pas besoin. » C’est dommage, le chien les aurait sûrement aimées. “Je me suis pris une balle, Adelia, alors il en faudra plus pour me faire cligner des yeux.” Et peut-être que finalement, maintenant les lasagnes étalés sur le sol, le chien se fera un plaisir de les goûter. Comme quoi, même en voulant prendre le rôle du bad cop, elle trouve encore le moyen de lamentablement échouer. Une fois de plus, ce n’est en rien mon problème. Mon pas est plus lent que le sien, mais il se rapproche inexorablement de la porte d’entrée à son tour. « Un minimum de respect, les soirées tupperware ne sont que pour les femmes dans le genre de ton ex. Et tu peux aller te faire foutre. » Très bien, très bien. Bla, bla, bla. “Au revoir Adelia.” que je réponds donc à son insulte, lui partageant par la même occasion mon premier véritable sourire, avant de refermer la porte sur son nez et la fermer à clé. La prochaine étape, ça sera de débrancher cette foutue sonnette. |
| | | | | | | | finché c'è vita c'è speranza. (auden) |
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