ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Heureusement que Milo était là pour l'apaiser, ronronnant contre elle, pendant qu'elle tentait d'avancer sa lecture, parce que sinon, Leto se serait retrouvée à faire les cent pas dans le salon, prête à exploser de nervosité. Elle n'aimait pas être tendue à ce point, une attitude très inhabituelle chez elle. Mais c'était l'effet qu'Holden avait sur elle. Enfin pas lui, mais la façon dont il semblait vivre ailleurs, en permanence, sans plus vraiment la voir...
Alors elle lui avait demandé de venir, pour essayer de lui en parler. Sans savoir si cette fois il l'écouterait. Elle avait l'impression que ça faisait des mois qu'elle évoquait un possible emménagement ensemble, ou de se voir plus régulièrement juste eux deux. Sans leurs amis, sans les colocataires d'Holden, qu'elle commençait à détester juste à cause de leur présence...
« Tu crois qu'il va venir, ou qu'il va encore oublier ? » demanda-t-elle à Milo.
Le chat se contenta de se retourner sur le dos, avec des yeux plein d'espoir, attendant qu'elle vienne lui grattouiller le ventre. Elle vint doucement glisser ses doigts dans ses poils tout doux, attentive à ne pas aller trop vite, au risque de se prendre un coup de griffe.
Le livre qu'elle tentait vainement de livre était oublié sur le canapé, et elle se forçait à ne pas regarder son téléphone pour ne pas voir l'heure défiler. Elle était de mauvaise foi, parce qu'il restait cinq minutes avant l'heure dont ils avaient convenus, et qu'il n'était donc pas en retard. C'était juste qu'elle attendait cette conversation, et craignait les tournures qu'elle pourrait prendre, et qu'elle était incapable de penser à autre chose. Il y avait pourtant sa thèse de master qui attendait, ouverte sur son ordinateur, et les trois plantes qu'elle était sensée rempoter posées devant la baie vitrée du salon, et les jeux de Milo étalés dans tout l'appartement...
Elle allait envoyer un sms de fille stressée pour demander à Holden s'il était parti de chez lui, quand la sonnette résonna, la poussant à se lever du canapé, accompagnée d'un feulement frustré de la part de Milo. Elle sautilla presque jusqu'à la porte, impatiente, pour se retrouver face à Meryl, l'une de ses voisines.
« Je crois pas que tu t'attendais à moi, hein ? » releva-t-elle. « Désolée mais j'ai promis aux filles qu'on ferait des cookies, et il nous manque du sucre ! »
La petite bouille d'Hannah, sa cadette, se fit voir derrière les gens de sa mère, une moue suppliante sur son visage. Leto ne pouvait que craquer - elle avait beau connaître Hannah depuis sa naissance et être sa baby-sitter, elle ne résistait pas à ses grands yeux de bambin !
« Je vous laisse mon paquet. Mais j'espère avoir un bon cookie à dévorer ! » négocia-t-elle tout en tendant à Meryl le demi-paquet de sucre qu'elle avait dans son placard.
Attiré par la porte ouverte, Milo était déjà en train de les rejoindre, prêt à glisser son museau curieux sur le palier. Comme mère et fille retournaient déjà vers leur appartement, Leto s'empressa de refermer la porte, avant de devoir dévaler les escaliers pour récupérer son chat.
code by belle âme
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Holden n’avait pas oublié le rendez-vous, comme on pourrait le croire. Abandonné à sa thèse, il n’avait pas vu l’heure s’approchait dangereusement, comme à chaque fois. Le peu de calme qu’il pouvait avoir au sein de l’appartement parfois, il les consacrait à travailler un peu. Seulement comme à chaque fois qu’il entreprenait quelque chose, Holden était ce genre de personne à avoir du mal à s’arrêter. On ne pouvait rien prévoir avec lui, la preuve était là, encore ce soir. Un regard sur l’horloge, triomphant juste sur le mur d’en face, lui indiquait clairement qu’il allait pouvoir rajouter les remontrances de Leto, celle qui allaient rejoindre la liste qui commençait à être longue. Et rien que d'y penser, il n'avait aucune envie d'affronter ça aujourd'hui... « Et m***de ! » Parce qu’il n’y avait pas d’autres mots, pour qualifier son manque d’attention ou trop, ça dépend de quelques côtés, on se place. Il se relève dans la précipitation, manquant d’emporter la table avec lui. « Alcyone ! » Les pattes s’agitaient sur le parquet, il devait l’avoir réveillé. « Tu m’attends là, je dois partir, mais dès que quelqu’un revient, tu auras le droit à ta promenade » En tout cas, il laissa un mot pour que ça soit le cas, avant de caresser la tête de sa chienne. Refermant la porte derrière lui, sa petite tête, pencher sur le côté et des yeux suppliant.
Heureusement que Leto et Holden, l’habitait pas à l’opposé de la ville. Le transport en commun… Les horaires ne coïncidaient pas, il n’arrivera jamais à temps. Il lui restait plus que ses jambes, en pressant un peu le pas. Et avec ces calculs encore et toujours, mais elles ne prenaient pas en compte, les potentielles interventions extérieures, comme une grand-mère sur le chemin. Le pas tranquille dans une marche lente. Sur cinq minutes, à peine, 500 mètres étaient franchis, c’est sûr, il allait jamais arriver. Holden décida d’employer une autre manière, douce, quand même, il avait un certain respect. « Excusez-moi madame, une jeune femme m’attend, je suis sûr que vous comprenez… On doit vous attendre aussi » Dit-il sous un clin d’œil, charmant. ça passait toujours. Et c’était le cas, puisqu’elle lui laissa la place, avec sa voix amusée, glissa un amusez vous bien. Rien n’était moins sûr, toutefois.
Holden se mit à courir sur la petite distance qui lui restait, la porte à peine franchie, il entendait des voix. Donc une qui reconnaissait pour être celle de Leto. Ça lui laissait le temps de reprendre son souffle, main sur les genoux. Quand une boule de poil venait frotter contre ses jambes. « Milo… Salut la boule ». La silhouette de Leto se dessinait en face de lui, peut-être aussi surprise que lui de la trouver là ou de se faire face. « Salut... » D’un pas, il s’approcha embrassant furtivement ses lèvres. Le chat dans les bras. « Tu vois, je suis à l’heure ! Tu m'attendais ? Je suis sûr que tu pensais déjà que j’avais oublié ou que je ne viendrais pas » Ce n’était pas loin de la vérité cependant. « J’ai entendu le cookie, non ? » Oui parce que quand c’était pour des pâtisseries et de la nourriture, il ne perdait pas une miette.
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Milo avait quand même réussir à sortir, mais sans courir, sans doute parce qu'il avait reconnu la silhouette d'Holden. Au moins, elle n'aurait pas à aller le chercher, puisqu'il était dans les bras de son copain, en sécurité. Elle les laissa approcher, regrettant la rapidité du baiser d'Holden avant qu'ils n'entrent tous dans son appartement. Elle referma la porte rapidement, que le chat n'ait pas l'idée de s'enfuir de nouveau dès que ses pattes toucheraient le sol.
« J'avoue que je me suis demandée si tu allais t'en souvenir. Mais je peux t'accorder des bons points pour être venu et être à l'heure ! »
Elle lui sourit, un peu taquine. Elle savait que Holden se perdait facilement dans ses pensées et ne prêtait pas attention aux jours ou aux heures. Que ce n'était pas contre elle qu'il oublie leurs rendez-vous ou les anniversaires importants de leur couple. Même si c'était toujours un peu douloureux pour elle, qui y tenait tant...
« Espère pas trop les cookies, je suis pas sûre qu'Hannah et ses sœurs nous en laissent beaucoup. On peut toujours en faire, faut juste que je vérifie s'il me reste bien un paquet de sucre neuf dans le placard. »
Parce que c'était plus simple de parler pâtisserie que de parler du sujet pour lequel elle l'avait fait venir... Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet, avec suffisamment de clarté mais sans pour autant blesser Holden. Elle n'était pas très douée pour avoir du tact, elle était plutôt du genre à balancer tout ce qu'elle avait en tête et laisser les autres tout démêler derrière elle.
« Tu veux boire un truc ? »
Avant qu'elle ne commence à parler, et à poser les questions qui fâchent... Ou pas. Peut-être que ce serait une bonne chose pour eux ? Parce que quel que soit le problème actuel, elle était sûre d'une chose, elle aimait Holden et voulait rester avec lui. Malgré ses défauts à lui - et les siens à elle, qui devait parfois énerver son copain même s'il ne le lui disait pas.
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Holden connaissait le chemin de l’appartement, mais il se laissa quand même diriger. Une habitude, ou seulement l’impression qu’il n’avait pas vraiment sa place. Ce qui était nul, l’impression que ce n’était pas chez lui, était quelque chose de tenace. Comme prendre une place bien définie à un endroit, sans devoir gêner. Alors que Leto vivait seule. Que ça faisait presque huit ans qu’ils se connaissaient… Il passait quelques jours ici, jamais plus d’une semaine. Alors que Leto espérait beaucoup plus… C’était un sujet sensible, une discussion qui pour l’instant, Holden avait réussi à fuir, mais pour combien de temps ? Il hocha doucement la tête, sans perdre le sourire. Il l’avoue pour le coup, il était assez fier de lui. « Merci, je ne suis pas irrécupérable. Et les bons points, ça rapporte quoi ? Parce que bon, j’aimerais savoir quand les utiliser et pourquoi ? J’aime bien jouer et si je l’avais su, j’aurais pu m’y intéresser depuis bien longtemps... » Holden était un véritable gamin parfois. Il faisait beaucoup de faux pas, Il savais que Leto n’était pas des plus épanouies, mais quand il faisait un pas en avant, irrémédiable, il en faisait deux en arrière. S'il existait un guide pour les nusl, pour lui expliquer comment marchait un couple, il serait certainement le premier à l’acheter. Parce qu’il ne savait pas mettre des mots sur ce qu’il ressentait, parce que c’était toujours plus facile de créer des liens sociaux que réellement être entiers dans une relation, s’investir . Il lâcha le chat au sol, ce dernier se frottant à ses jambes. « Dommage, j’en aurais bien voulu aux chocolats… Je me contenterais d’en acheter avant de rentrer… » Dit-il assez résigner, presque avec une moue boudeuse. « Je ne pense pas que tu m’es fait venir pour faire des cookies ? Bien que j’aime bien l’idée. ça fera passer un peu de temps, ensemble. Mais je préviens, je goûte la pâte avec qu’elle aille au four. C’est une règle, juste pour savoir si elle passe au contrôle de l’acceptable. » Il savait qu’elle gagnait du temps, inconsciemment. Il savait qu’elle avait quelque chose à lui dire. Son instinct lui criait et il préférait y être aveugle aux avertissements. Depuis quelque temps, quelque chose s’était rompu entre eux. Est-ce que c’était seulement depuis quelque temps ? Ils ne se comportaient pas exactement comme un couple, mais plutôt comme des bons potes, ravis de se voir. Enfin surtout Holden, parce que c’était plus simple, que le sérieux. « Non ça va merci... » Il s’approcha d’elle, avant s’appuyer au bar de la cuisine, les bras croisés, l’observant le temps d’une poignée de secondes. Le silence, leur second mode de communication. Il n’était plus vraiment le temps des rires, comme celui d’être léger. « Le saladier est toujours à la même place ? Et la farine ? » Super subterfuge. Il aurait pu fouiller lui-même dans les placards, mais encore, il ne se donnait pas ce droit. Il aurait pu ça aurait éviter ce blanc entre eux, insupportable. En contre partie, il se leva les mains, passant les mains sous l’eau, avec un peu de savon. À vrai dire, même si il n’y avait pas de sucre, il tenterait autre chose que des cookies. Ils avaient un sérieux problème de communications... « On est vraiment nulle... » dit-il dans un soupir.
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« Les bons points, ça me donne l'impression que je compte pour toi, au moins un peu ! »
C'était dit sur le ton de l'humour, avec un léger sourire aux lèvres. Pour autant, Leto en pensait chaque mot. Parce que chaque rendez-vous oublié ou repoussé lui faisait se demander ce qu'il y avait encore entre eux. Comme cet appartement où elle vivait seule alors que Holden était encore en colocation... Mais le sujet était toujours compliqué à aborder, finissant en dispute parce qu'il refusait de parler.
Alors elle restait entre deux eaux, voulant lui parler mais ne sachant pas comment s'y prendre avec lui. Et se réfugiant dans des sujets moins complexes, comme la préparation de cookies. Parce que la cuisine, c'était moins tendu que de parler de leur relation.
« Les gens qui ne goûtent pas la pâte des gâteaux avant de les faire cuire sont des monstres » jugea-t-elle.
Elle alla voir dans le placard servant de réserve, fouillant un peu au milieu des paquets de pâtes, avant d'extraire triomphalement le sucre qu'il lui restait. Il lui faudrait penser à en racheter aux prochaines courses, mais ça, c'était un problème pour une autre fois.
« Tu sais, les choses ici changent rarement de place » lui rappela-t-elle alors qu'il cherchait farine et saladier.
Ses parents et elle avaient tenté de réfléchir au rangement quand ils avaient emménagés là, mais depuis, Leto s'était contentée de toujours remettre les choses au même endroit, histoire de ne pas s'y perdre. Et Holden était venu plusieurs fois, avait passé des nuits chez elle, et avait le droit d'ouvrir les placards pour chercher. Ce n'était pas comme si elle avait des choses à lui cacher...
Elle posa ce dont ils avaient besoin sur le comptoir, observant Holden qui se lavait les mains. Elle avait envie de crier de frustration, et en même temps de le prendre dans ses bras pour s'assurer qu'il ne s’enfuirait pas. Elle opta pour plutôt agripper le bord du meuble, les yeux fixés sur le paquet de pépites de chocolat, essayant de calmer la tension qui montait en elle.
« On était moins nuls avant... Il nous est arrivé quoi ? » demanda-t-elle, en relevant les yeux vers lui.
Ils riaient ensemble, se retrouvaient sur des coups de tête et... S'amusaient. Plus qu'ils ne le faisaient aujourd'hui. Peut-être parce qu'au début, c'était normal d'être juste bêtement heureux, et de profiter de chaque instant. Mais leur relation avait duré, et ils étaient ensemble depuis presque huit ans maintenant. Tout était plus sérieux, et c'était là que ça bloquait pour leur couple...
Elle vint doucement enlacer Holden, presque inquiète qu'il puisse vouloir fuir. A une époque, elle aurait su décrypter ce qu'il pensait, mais là, elle s'en sentait incapable, et cette réalisation lui faisait mal.
« Je ne veux pas te perdre... »
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Penser qu’ils avaient besoin de bon point pour faire vivre leur couple, avoir l’intention l’un de l’autre, étant en soi quelque chose d’horrible, quand on y pense. Holden ne se sentait pas vraiment fière en cet instant même si c’était sur le ton de la plaisanterie. Il avait une part de vérité dans ces paroles. Il ne préférait pas en rajouter, même si, dans le fond, la tristesse qui dominait à cette constatation. Il comptait pour elle, vraiment, sauf qu’il ne savait pas le montrer, ni même le dire. Il préférait éviter son regard comme toujours, faire comme s'il n’avait pas entendu ce bout de phrase. Ils ne leur restaient plus que les points en communs, la pâte à gâteau, à manger crue. Enfant, il avait le droit au saladier ou à la cuillère, d’ailleurs s’était toujours un sujet de discorde quand on est trois enfants. De la jalousie, à qui en aurait le plus. Un sourire illuminait son visage. « Tu vois qu’on n'est pas si différent…. J’inventais même une histoire souvent, je mettais ma sœur en cause, pour faire partir ma mère de la cuisine et piocher dans le plat... » Ça n’avait duré qu’un temps, elle avait vite découvert le subterfuge bien sûr.
Holden s’était résigné à chercher ce qu’il avait besoin un frigo juste derrière lui, le beurre, sous l’autorisation qui sonnait un peu comme un reproche aux lèvres de Leto. Rien n’avait changé, il le savait. Exposer ces trouvailles sur le plan de travail. Son attention portait sur ces gestes, comme si sa vie en dépendait. C'était un vil subterfuge pour oublier la conversation qui tournait en sa défaveur. « Ce n’est pas chez moi... » Sa phrase était sortie comme une évidence, parce qu’il y croyait lui-même.
C’était certainement blessant, et il avait mesuré ces paroles qu’une fois qu’ils avaient franchi ses lèvres. S’excuser, Holden avait l’impression de le faire trop souvent ces derniers temps. Qu’il en abusait, il avait des doutes sur sa sincérité. Elle ne lui en laissa pas le temps cependant, ces bras venaient l’entourer. Qu’est-ce qui s’était passée… ? « On a grandi ? On s’est perdu de vue, même si on est ensemble… On a loupé quelque chose... Je en sais pas ... On n'a de toute évidence plus les même attentes. » C’était une évidence. Ils s’étaient éloigné sans s’en rendre compte. Holden se retourna pour enlacer à son tour ; « Je suis toujours là Leto... Je n’ai pas envie de te perdre non plus » Il embrassa son front, quand son regard rencontra le sien. Il cherchait à lui prouver ces dires. « On traverse juste une mauvaise passe…. » Une passe qui durait. « On revient à nos cookies ou…. » Une idée frappait la petite blonde de Holden. Il attrapa une poignée de farine tout en se détachant de Leto. Pour venir se souffler dans sa main un nuage de farine entre eux, diriger droit sur Leto. C’était intentionnel, la conversation trop lourde, qu’il préférait comme à chaque fois, l’éviter. « Ce n'est pas toi, il y a quelques minutes qui se plaignaient de ne plus rire ensemble…. Le blanc te va à ravir » . Même s'il était en train rire à se tordre, il était temps de prendre de la distance.
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Leto leva les yeux vers le plafond, un sourire quand même amusé sur les lèvres, en entendant les déclarations d'Holden. Elle le voyait trop bien, avec ses joues plus rondes et son petit air innocent, à faire les yeux doux à sa mère pour en avoir plus que le reste de sa fratrie.
« Tu vois, c'est pour ce genre de choses que je suis contente d'être fille unique ! Personne pour me piquer ma pâte à gâteau crue ! »
La plupart des enfants uniques qu'elle connaissaient se plaignaient d'avoir été seuls dans leur enfance. Elle, elle avait toujours apprécié de l'être. Peut-être parce qu'elle partageait déjà ses parents avec leurs sujets d'études et les étudiants qui les suivaient partout. Ou parce qu'elle avait toujours été relativement indépendante sur les sites de fouilles, tant qu'elle restait à distance des endroits protégés et attendait qu'on ne l'y invite. Elle n'avait pas eu une enfance ordinaire, elle le savait bien.
Une enfance faite de tentes à monter et démonter, de voyages internationaux et centaines de connaissances sur tous les continents. Quand ils s'étaient installés à Brisbane au début de ses études, elle avait trouvé étrange d'être dans un vrai appartement, pour plus longs que quelques mois ou semaines. Elle avait mis du temps avant de s'y sentir chez-elle, tellement elle était habituée à vite refaire ses bagages pour repartir - sa valise était restée faite pendant des semaines, et elle n'avait commencé à vraiment décorer sa chambre qu'au bout de deux ou trois ans. Alors entendre Holden dire qu'il ne s'y sentait pas chez lui...
Ça réveillait des émotions chez Leto. Elle pouvait comprendre que cet appartement lui paraisse étranger, puisqu'il n'y venait que de temps en temps et n'y passait pas le plus clair de ses nuits. Mais ça ne tenait aussi qu'à lui que la situation devienne plus pérenne. Elle ne pouvait pas lui dire ça, au risque de le voir s'enfuir. Elle savait que le sujet était tendu, et qu'il y avait une raison là-dessous même s'il refusait de la lui dire.
Elle refusait de le perdre. Tout aurait sans doute été plus simple si elle rompait juste, comme la plupart des gens le lui conseillaient. Mais elle l'aimait. Même si ce n'était plus la passion dévorante du début, et même si parfois c'était plus douloureux que réconfortant, elle était toujours aussi amoureuse de lui. (Et au fond d'elle, elle espérait qu'il en était de même pour lui.)
Alors elle l'enlaça, se laissant aller contre lui pour se rassurer. Pour se dire qu'il était encore là, à passer du temps avec elle, même quand elle avait l'impression que leur relation devenait tellement fragile qu'il suffirait d'un rien pour la briser. Et il semblait d'accord avec elle, arguant qu'ils n'avaient plus les mêmes attentes... Elle ne pouvait pas dire le contraire, quand ils étaient incapables de se mettre d'accord sur ce qu'ils voulaient pour l'avenir à court terme de leur couple.
Malgré tout, il se retourna pour l'enlacer plus facilement, et embrasser son front. Et ça suffit à ramener un peu d'espoir en elle. Ce qui était ridicule, elle en était persuadée. Mais c'était pour ça qu'elle s'accrochait tant à lui et à eux : ces petits gestes tendres, qu'il savait lui donner quand elle en avait le plus besoin, même quand elle ne disait rien. L'étreinte s'arrêta cependant trop rapidement à son goût, avant qu'elle ne se retrouve couverte de farine.
Elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle espère trop de discussions intenses avec lui, mais son cœur se serra quand elle se rendit compte qu'elle n'en aurait pas plus. Heureusement que le nuage de farine sur son visage cachait facilement son trouble et les larmes qu'elle retenait.
« Oh, bientôt je vais avoir de vrais cheveux blancs à cause de toi ! » reprit-elle, forçant son ton à être amusé et léger.
Elle attrapa un verre d'eau qui traînait sur le comptoir à côté de l'évier, le vidant sur les cheveux de son petit-ami, emprisonnant la poussière de farine qu'il avait sur lui en quelques amas collants.
« Tu avais avoir l'air intelligent comme ça, quand tu rentreras chez toi ! »
Leto ne savait pas s'il lui restait de quoi se changer parmi les quelques vêtements qu'il laissait chez elle - mais c'était trop tard pour s'en inquiéter.
« Chez moi, on dit que c'est celui qui commence une bataille de nourriture qui doit tout nettoyer ! »
Elle attrapa à son tour de la farine, la soufflant sur Holden pour parfaire son œuvre. Il manquait un peu de sucre et d’œuf pour faire un gâteau parfait - il faudrait qu'elle tente, surtout que le jaune d'œuf était réputé pour la santé des cheveux, surtout blonds !
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Malgré les conflits qu’il avait avec sa jumelle, le manque de complicité qu’ils avaient ensemble, malgré qu’ils soient jumeaux. Holden n’avait jamais regretté d'avoir une sœur, même deux. Cela mettait une certaine animation dans la maison. Et il y avait pas, un jour, ou une dispute éclatait. En y repensant, il n’y avait rien de méchant. De la rivalité, le besoin de se démarquer des uns des autres, de faire sa place. Simplement de s’identifier, sans qu’on leur colle l’étiquette de jumeau, fusionnel dans le dos. Car c’était loin d’être le cas. Un sourire s’affichait sur ses lèvres, arquant légèrement un sourcil. Pourquoi, il n’avait pas de mal à imaginer une Leto qui défendait sa pâte à cookie. « J’imagine assez bien trop froncement de sourcil et ta petite mine boudeuse... » A cette phrase, l’un de ses doigts venait caresser la zone entre ses deux sourcils, glissant sur l’une de ces joues avec tendresse. « Tu le fais à chaque fois, qu’il y a quelque chose qui te tienne à cœur ou que tu es contrarié... » Ce qui arrivait souvent ces derniers temps. La cœur de Holden se serra un peu plus. Parce qu’il savait qu’elle en était la cause. Même si, il évitait le sujet, il n’en restait pas moins qu’il était conscient de ce qu’il faisait. De ces erreurs.
Pourquoi il ne réagissait pas alors ? Si il en était conscient… Les choses n’étaient pas si simples. Réagir comme si tout allait bien, quand tout autour de toi, allait droit dans le mur vers le chaos. Rester aveugle était bien plus facile que de se conforter à ces démons. Et ça s’était une réalité dont il faisait preuve depuis bien longtemps. Leto était la personne à qui il avait osé construire quelque chose avec elle. Il l’avait fait rentrer dans sa vie, quand il n’attendait rien à faire sa petite vie tranquille. Elle l’avait secoué, donner cet élan de liberté, qu’ils avaient perdu avec le temps. Comment on retrouvait ce qu’on avait perdu ? Il ne voulait pas mettre un point final, il voulait s’accrocher à ces souvenirs . Avec ce « peut-être qu’un jour »...
Posez des mots sur des sentiments, il ne savait pas faire, c’est pourtant ce qu’attendait Leto. Il le voyait dans ces yeux. Des explications, de la douleur, ça ne l’avait pas échappé quand il avait dit que ce n’était pas chez lui. Est-ce que ça rimait à ça leur relation ? Se faire du mal ? Il ne l’espérait pas. Il était plus facile, de rire, que se perdre dans des explications conflictuelles et pourtant au bout d’un moment, il allait falloir y faire face. Holden le savait. C’était bien plus drôle d’avoir leur moment souvenir, sans prise de tête. La farine volait et ça allait quelque chose d’apaisant d’entendre les rires. « J’ai un avant-goût du futur. Avec moi ? Avoues tu t’ennuierais sans moi ? » Dit-il avec une certaine malice. Il avait envie d’en rajouter un peu plus. Mais c’était déjà faire des promesses sur un futur dont il en avait déjà trop dit. « Non pas…. » Mettre ces mains devant lui, ne servait à rien. L’eau, trop tard. Il voyait déjà la farine coller contre ces vêtements. Sur ses doigts, quand il tentait de le retirer. Lui arrachant une grimace. « Hors de question, je ne nettoie pas. Je n’ai joué qu’avec la farine... En fait mademoiselle Sinclair vous êtes une sale gamine » Jusque-là, il était innocent en fait presque. « Attends tu vas voir... » La menace était déguisée sous un sourire. Les gens allaient le regarder de travers, c’est sûr, il allait coller au siège du bus, mais il s’en fout. Pour l’instant, il rigolait bien et c’était tout ce qui était important. Il attrapa le manche du frigo, glissant un peu sur une flaque d’eau, l’ouvrit à la recherche de son trésor. Qu’il acquit sans difficulté. Le faisant sauté un l’air, entre ses doigts. Un œuf, oui. Il s’approcha telle un animal en chasse. « Tu disais ? Je n’ai pas envie d’être seul dans cette mésaventure. Ton jolie va en souffrir » Doucement, pas par pas, il l’observait sans perdre son sourire, de courir vers elle. Courir un bien grand mot, dans les grandes lignes, parce qu’il avait glissé une nouvelle fois, s’étalant sur elle, écrasant le projectif entre eux.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Son cœur manqua un battement devant la facilité d'Holden a savoir ce que signifiaient ses sourcils froncés. C'était fou, comme ils arrivaient parfois à se rater totalement quand ils essayaient de communiquer, mais qu'ils arrivaient à retenir certains détails. Leto ne s'attendait pas à ce qu'il sache ça. Elle avait toujours eu un visage assez expressif et était incapable de mentir, toujours trahie par ses mimiques. Mais pour que Holden sache ce que signifiaient ses sourcils froncés, c'était sans doute qu'elle passait beaucoup trop de temps à le faire quand ils étaient ensemble...
C'était ce genre de gestes et de remarques qui ravivaient son espoir. Chaque fois qu'elle était fatiguée, ou à bout, il savait lui montrer combien il pouvait être attentionné envers elle. Elle était sûre qu'il le faisait involontairement, mais ça rendait ces petits moments encore plus beaux. Parce qu'il le veuille ou non, il avait passé assez de temps avec elle pour savoir ces mille petits riens sur elle - comme elle savait reconnaître rapidement quand il était dans ses pensées plutôt que dans la conversation, ou ses froncements de sourcils à lui quand elle approchait d'un sujet dont il n'était pas prêt à parler.
« C'est sûr qu'on ne s'ennuie pas avec toi » répondit-elle en souriant. « Mais ça veut dire que je vais continuer à devoir partager ma pâte à cookies crue ? »
Mais ça veut dire que tu envisages un avenir pour nous deux ?
Leto ne posa pas la question à voix haute. Parce qu'elle ne savait pas quelle serait sa réponse - même si son subconscient semblait être pour un avenir à deux, où il continuerait de la taquiner et de rendre leurs journées distrayantes, que ce soit de la farine ou autre chose.
Plutôt que d'épiloguer sur ce sujet, au risque de s'en rendre de nouveau triste, elle préféra contre-attaquer avec de l'eau, riant en voyant les grumeaux de farine s'accrocher à son haut. Une bien mauvaise idée, puisque ça ne fit que le pousser à s'impliquer un peu plus dans la bataille de nourriture, au lieu de s'arrêter comme elle l'avait prédit. Quelle idée elle avait de conserver autant de nourriture chez elle, plutôt que de se nourrir de plats préparés ou commandés, comme la plupart de ses amis en thèse !
Elle recula comme elle put, ses yeux trop concentrés sur l’œuf que tenait Holden pour prêter attention à où elle allait. Elle n'aurait de toute façon pas le temps d'aller bien loin - surtout qu'entre la farine et le reste des ingrédients, elle n'envisageait pas de sortir de la cuisine ! Autant ne pas avoir à récurer tout l'appartement.
Elle n'aurait par contre pas prévu que Holden glisse dans l'eau qu'elle avait fait couler un peu partout quand elle lui en avait lancé. Et en quelques secondes, elle se retrouva à terre - sa tête cognant légèrement contre le sol, la douleur sourde allant sans doute rester quelques jours -, Holden sur elle et l’œuf écrasé entre eux.
Là, Leto ne pouvait voir que le ridicule de la situation, elle ne put qu'éclater de rire, à peine gênée par le poids d'Holden, toujours écrasé sur elle. Il lui fallut quelques minutes pour que son fou rire passe, et qu'elle n'arrive à se calmer malgré l'état de leurs vêtements pleins de nourriture et la tête surprise d'Holden.
« On va devoir se doucher, de toute façon, non ? » demanda-t-elle innocemment.
Avant de récupérer un peu d’œuf pour l'étaler dans les cheveux d'Holden. C'était ce qu'il voulait faire de base, non ? Et la meilleure défense restait l'attaque, alors elle préférait prendre l'initiative avant de se retrouver, elle, encore plus sale qu'elle ne l'était déjà.
« Te plains pas, tu vas avoir les cheveux plus doux ! »
Maigre argumentaire pour convaincre Holden du bien fondé de son geste. Surtout qu'il n'était pas du genre à prêter attention à ce genre de choses. Mais il fallait bien qu'elle tente de s'en sortir, non ? Et à ses yeux, tous les moyens étaient bons.
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En sept ans, même si le mutisme prenait le plus souvent Holden, il avait su observer. Ces expressions, ces mimiques… Cette volonté qu’elle avait des fois, une conviction pour la vérité, pour l’action qu’elle menait. Si lui avait cette volonté d’avoir toujours raison. Leto l’était également, à sa manière. Il l’enviait presque d’être aussi sûr de ces convictions, quand lui était toujours tiraillé par des doutes. Ils étaient différents, tout en se complétant. Déstabilisant, intéressant.
Il essayait de se montrer un peu plus attentif, montrer l’attention que parfois, il lui manquait. Holden était mitigé à prendre cette remarque plutôt du côté positif que négatif. Tendre , il n’avait pas vraiment été ces derniers temps. Il n’avait rien de ces personnes qui fonçaient tête baissé dans l’aventure, à la cherche d’adrénaline. Cette remarque ne le qualifiait pas vraiment. Il n’était pas quelqu’un d’influent, le mec banal. « C’est un reproche ou ... » Il n’en était pas moins vexé, au contraire, un sourire se dissimula sur ses lèvres, bien qu'un peu faux. Même si, dans le fond, ça lui faisait un petit quelque chose. Sensation désagréable, resserrer la poitrine. Pensif dans un premier temps, il s’évertua à garder un certain suspense avant de répondre. « C’est la vie ! Mais si vraiment ça te gêne… De partager…. On peut toujours faire le chacun pour soi. Dommage, je me voyais déjà te harceler pour un petit morceau. Tant pis… » Une moue boudeuse collait sur le visage, en haussant les épaules, résigner. Bizarrement, il avait cette impression, que ces paroles pouvaient être pris à double sens.
S'il se rendait compte de ces paroles trop tard, il y pensait bêtement que maintenant après l’avoir mis sur le tapis. L’occasion était trop bonne pour se l’approprier. Non, il avait tort. Leto n’a même pas réagi. Par peur ou elle n’a pas fait attention ? En tout cas, il était les rois pour se voiler la face. Comme pour arranger la cuisine, en l’espace de cinq minutes. Les pro de la déco n’avaient qu’à bien se tenir ! Une chose était sûr, ce n’était pas la peine qu’ils se présentent pour les master chef. Ou alors si, il avait une compétence, destruction de cuisine. La farine formait un nuage qui faisait légèrement tousser Holden. En s’insinuant, dans sa gorge, ses poumons. Ça n’avait pas vraiment d’importance, son attention était plus portée sur son action et éviter les attaques de Leto. Un peu trop, qu’il en perdait l’équilibre avec son œuf, pour se retrouver sur Leto. « Touché ! » dit-il avec tendresse et amusement. Un vrai gosse. Ils auraient pu se faire mal, dans leurs chutes et pourtant… Les rires régnaient dans la pièce, ça faisait du bien, ça faisait si longtemps, autre chose que les cris qui résonnaient ces derniers temps. « Attends … Je dois être lourd. » Il n’avait pas attendu qu’elle lui réponde pour basculer sur le côté. Une main posait sur son torse encore empreint aux rires.
À ce souvenir, ils n’avaient encore jamais fait une bataille. Ils s’étaient lancé toute sorte de défis, au début, ils ne manquaient pas d’imagination. Le sol devenait un peu trop dur à son goût, il était de se lever. Il accorda sa main pour apporter son aide. Un sourire espiègle sur le visage. « Alors tu ne vas pas me laisser sortir comme ça, débrailler et sale. Tu penses à moi et la honte que je pourrais apporter ou aux gens et leurs biens être ? En même temps… Je suis sûr qu’ils ont déjà vu pire dans le domaine et senti... » ce qui lui arracha une grimace. Holden devait bien l’avouer, il voyait quelqu’un comme lui, dans la rue. Il se poserait beaucoup de questions. Et surtout, l’existence des douches. Donc sa proposition était la bienvenue… « Rendez-vous à la douche ! » Holden ne se laissa pas pris, et il n’allait pas attendre Leto. Encourager par le jeu, mais aussi pour se débarrasser de cette matière gluante. Donc l’invitation était la bienvenue. Pourquoi la salle de bain, lui semblait à des mètres de là ? Elle n’avait pas un aussi grand appartement. Peut-être que l’équilibre était précaire, et que la substance qu’il avait sur lui commençait légèrement à sécher. Le parcours était plus compliqué. Holden n’aurait pas été bon du tout dans l’armée, le parcours du combattant n’était pas pour lui. Autant se débarrasser des affaires maintenant. Le tee Shirt n’avait pas mis longtemps à voler au-dessus de sa tête. D’ailleurs, ses cheveux étaient poisseux. « Ouai ouai et tu vas me sortir que c’est parfait pour les blonds ? J'ai un blond impeccable, tout le monde me l'envie ma chère ! Qu’est-ce que vous avez toutes avec ces remèdes de mamie. En plus, ça colle, ça pue et c’est désagréable ! » On sentait la mauvaise fois, Holden là ? Oui, parce qu’il avait une sœur hein, et tout ces trucs de cosmétique, il se l’était coltiné depuis son enfance. Surtout, à la période d’ado, quand l’image de sa sœur était le plus important… La porte de la salle de bain, ne résista pas longtemps à leur arrivée.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
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Une simple phrase, mais dite avec toute l'assurance du monde. Parce que Holden était celui qu'elle aimait, et avec qui elle voyait un avenir. Même si lui n'était pas encore à se projeter dans un futur à deux. Si le fait qu'ils n'étaient que rarement sur la même page du livre de leur relation était frustrant, la certitude qu'elle avait que les choses finiraient par s'arranger restait quand même là.
(Elle espérait si fort ne pas se tromper. Ne pas souffrir à cause de lui, ou parce qu'elle l'aimait plus qu'il ne l'aimait.)
Il y avait les discussions qui n'aboutissaient pas, et les demandes de Leto qui ne recevaient pas de réponses. Mais il y avait encore et toujours leur complicité et leurs bêtises. Comme ce moment de jeu avec la nourriture, et le fait qu'ils se retrouvent par terre et couverts de farine, à rire comme des enfants. Il était beau quand il riait, Holden, ses yeux plissés mais le reste de son visage soudainement plus détendu.
« Si tu sors comme ça, ils vont juste penser que tu es un étudiant ivre qui a eu une très mauvaise soirée » lui dit-elle en riant.
Il avait fière allure, c'était vrai, avec l’œuf dans les cheveux et la farine gluante sur son visage et ses vêtements. Leto devait être dans le même état, mais elle n'avait pas à sortir de chez elle. Quoi qu'Holden semblait décider à prendre une douche avant de partir - et vu l'odeur bizarre qui s'échappait du mélange qui lui était tombé dessus, elle ne pouvait que comprendre.
Il se dirigea rapidement vers la salle de bain, la laissant se relever seule, en faisant attention de ne pas glisser sur l'eau qui avait déjà provoqué leur première chute. Elle le suivit ensuite, ramassant les affaires qu'il laissait tomber, jusqu'à le rejoindre dans la pièce d'eaux. Elle mit tous leurs vêtements dans la machine, histoire de les laver avant que les ingrédients des cookies ne soient trop imprégnés dedans.
« Il paraît que c'est parfait pour vous, mais je ne peux pas vraiment dire, je suis trop brune pour ça ! »
Elle s'engouffra ensuite dans la grande douche à l'italienne, allumant l'eau et la laissant tiédir avant de commencer à se rincer, frottant ses cheveux avec le shampooing et grimaçant en sentant les dreads de farine qui avaient déjà commencés à sécher.
« Tu me rejoins, ou tu restes à prendre froid en dehors de la douche ? » demanda-t-elle en souriant.
Un léger ton de défi, juste assez pour l'empêche de reculer ou d'attendre, alors qu'elle l'observait du coin de l’œil, faisant mine d'être trop occupée à se récurer le cuir chevelu. (Elle reconnaissait que ça avait été drôle sur le moment, mais à laver, c'était beaucoup moins agréable, surtout bien pris dans ses boucles.
Elle lui tendit un gel douche sans rien dire. A priori, ils n'arrivaient pas à se parler, si elle se fiait au fait que la journée discussion qu'elle avait prévue se terminaient avec eux nus dans une douche. Et ce n'était pas ça qui allait faire changer Holden d'avis sur son problème d'avenir. Mais si elle pouvait juste lui montrer qu'elle était là pour lui, et le convaincre de s'ouvrir un peu...
« J'espère que tu as laissé des vêtements les dernières fois que tu es venu, sinon tu es coincé ici jusqu'à ce que ceux d'aujourd'hui soient secs ! »
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L’avenir, c’était une grande question. L’avenir, ce mot, il arrivait à le détester. Quand tout le monde avait des projets. Leto en avait bien sûr, quoi de plus humain. Est-ce que Holden était si différent, s'il n’arrivait pas à se projeter ? Ce n’était pas que dans son couple, ça s’étendait dans sa vie de tous les jours, il préférait se projeter au jour le jour, planifier. Il en se voyait pas plus père, qu’une vie bien rangé. Alors que le trente ans, courait derrière lui, à toute vitesse. Il n’était sûr de rien. Leto était celle qui partageait sa vie, celle dont il pensait avant le jour et la nuit, et celle dont il avait envie de voir son sourire s’épanouir sur le visage. À qui il voulait faire plaisir, même sous ces maladresses. Il avait perdu un peu cette optique. Est-ce qu'il avait pris pour acquis leur relation...? Être adulte était si compliqué, c’est plus facile encaissait les moments d’innocence, même qu’ils avaient ensemble. Un étudiant ivre. Holden devait lâcher ce sourire, moqueur, à l’air d’innocence qu’il le caractérisait. Ces fêtes lui semblaient tellement loin, mais proches à la fois. « Ces conditions… Je ne connais pas… » Menteur, les soirées que tu faisais avec tes amis ou même il y a quelques années avec ta cousine. Elles n’étaient pas si loin. Ils ne ressemblaient plus à rien, à part être collant. Et rire comme des gosses. Ils n’avaient pas joué avec le sucre, ce qui était une bonne chose. Au moment de nettoyer, ça leur épargnera certaines galères. Quoique… L’œuf n’était la chose la plus agréable, matière aimant le sol, ça devenait plus un casse-tête qu’autre chose. Une brillante idée était discutable quand ils allaient devoir nettoyer, mais pour l’instant, ils pensaient d’abord à eux. Holden n’avait jamais été aussi pressé de prendre une douche, non pas qu’il faisait attention à son allure, mais il ne négligeait pas l’hygiène, et surtout parce que l’odeur ne lui plaisait pas. « Ça ne sent pas du tout le cookie... » Les pas se faisaient entendre derrière lui, signe que Leto l’avait suivi, qu’elle n’avait pas émis une certaine réserve. Elle l’avait même devancé. La vapeur d’eau commençait à prendre des droits dans la salle d’eau. Sa silhouette se dessinait à travers la vitre, Svelte, mystérieuse par cette brume. « Attend laisse moi réfléchir…. Le choix est difficile. » Dit-il amusé. Vraiment ? C’est lui qui avait lancé l’idée, pourtant. Il s’acquitta de ces derniers vêtements, coller après sa peau, de son portable sur la tablette devant l'évier. Pour la rejoindre, sous l’eau, qui le surprit par sa chaleur. Il fit un pas en arrière pour finalement se poster derrière elle. Sa main rejoignait les siennes, dans ses cheveux, qu’elle tentait de démêler de cette pâte infâme. Holden la regardait comme si c’était la première fois… « Pour répondre… Je ne t’imagine pas autrement qu’en brune.» Il ne la voyait pas autrement, blonde, ou rousse ? Elle était belle naturellement, par sa simplicité, c’est comme ça qu’elle l’avait intrigué. Ce sourire sans aucune inquiétude comme celui qu’elle affichait maintenant. Son regard au sien. « J’attendrais mes vêtements secs. Je crois que de toute façon, on a des choses à nettoyer et à ranger…. Je ne vais pas te laisser faire ça toute seule. »
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Leto afficha un air peu convaincu devant les mots d'Holden. Il avait beau avoir une bouille innocente, elle savait qu'il n'était pas si mignon que ça. Elle le connaissait depuis assez longtemps pour savoir quand il exagérait.
« Oui, c'est sûr que tu n'as jamais été en soirée, et que tu n'as jamais fini dans un sale état. Tu dois avoir un jumeau maléfique en ville ! »
L'avantage de Leto, c'était qu'elle était allergique aux sulfites et ne buvait donc pas d'alcool. Elle ne finissait donc jamais dans de sales états, mais était parfaitement consciente de ce que les autres pouvaient faire - et c'était très drôle dans ce sens.
Rester sobre ne l'empêchait pas de finir couverte de pâte à gâteau et de filer sous la douche avec Holden. Elle avait l'impression de retrouver un peu de la spontanéité et des bêtises de leurs débuts, et c'était plutôt réconfortant. Elle avait plus besoin qu'elle ne voulait le laisser paraître de ces petits moments complices à deux. Même si ça signifiait devoir galérer à retirer la farine séchée de ses cheveux.
« Ça tombe bien, parce que j'avais pas l'intention de me décolorer les cheveux ! Tu m'aurais gardé brune, même si tu avais préféré les blondes. »
Elle souriait, préférant ne pas imaginer l'état de ses cheveux si elle essayait d'obtenir la même couleur qu'Holden - sans compter combien ça trancherait avec ses sourcils. Enfin, elle pouvait toujours tester un jour, avec une perruque. Ça suffirait à intriguer son petit-ami, ou du moins elle l'espérait.
« J'espère que le nettoyage ira vite... Normalement, ça devrait partir plus vite des meubles que des cheveux ! »
Une fois ses cheveux propres, elle entreprit d'aider Holden à laver les siens. Il les avait assez courts pour que ça aille beaucoup plus vite, ce qui la rendit jalouse deux minutes, elle qui avait eu tant de mal à tout retirer.
Ils finirent tous les deux de se laver, avant que Leto ne se sèche rapidement et n'enfile de vieux vêtements qui lui servaient de pyjama pour traîner chez elle, et ne parte à la recherche d'un peignoir ou d'un sweat suffisamment grands pour Holden. (Il n'était pas très grand, mais toujours plus qu'elle et il ne rentrait clairement pas dans ses affaires.)
« Oh, t'as des messages, ton portable arrête pas de sonner » remarqua-t-elle en lui tendant un vieux pull qu'il avait dû laisser là l'hiver précédent.
Ji' si je t'avais déjà croisé, je l'aurai pas oublié (a)
« C'est qui Ji' ? »
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« Non j’ai une sœur jumelle » Chacun avait ces propres amis, ces propres soirées, rare on était les fois, ils avaient partagé la même. Peut-être au lycée. Étant dans le même établissement... Et peut-être pas maléfique non plus. Est-ce que sa sœur pouvait se faire passer pour lui et inversement ? D’un seul coup, il avait eu des frissons dans le dos. Ils avaient chacun leurs propre expériences. Holden n’était pas novice, il se souvenait à chaque fois, de ces fins de soirée, c’était déjà un bon point. Il n’avait encore jamais été malade, à cause, d’un verre de trop, à passer ces nuits dessus une cuvette. Par contre, laisser un message pour qu’on vienne le chercher ou passer trouver un toit parce qu’il ne pouvait pas rentrer… Oui, d’ailleurs Leto était bien souvent sur sa liste. Si elle avait fait cette remarque, ce n’était pas anodin. Holden aurait aimé prendre ce visage angélique, mais… C’était assez mal placé. Il préférait s’employer avec un grand sourire, espiègle aux coins des lèvres. « J’ai trouvé que venir me chercher à la piscine à boules était la meilleure idée que j’ai eu... » Une légère grimace à ce souvenir. Peut-être pas, il avait dû courir et la route n'était pas droite, et se cacher dans les boules colorées. Mais Leto avait mis du temps à le trouver. Il se souvient encore de l’agacement qui pointait sur son visage.
Holden regardait un moment les cheveux de Leto, une mèche dans sa main qu’il venait d’aider à nettoyer. Imaginer Blonde ? Il avait un peu de mal. Loin d’imaginer que ça ne lui irait pas, mais… Il l’avait connu brune aux yeux noisette. « Je n’aime pas vraiment les blondes, ça devient… Une couleur une peu trop normale et surfaite. Je préfère les brunes ». La plupart des femmes optaient pour la couleur blonde. Une mode peut-être, il ne s’était jamais posé la question. Ce qu'il savait en tout, c'est Leto avait les traits plus délicats et doux en brunes et qu'il la préférait comme ça. Elle l'avait charmé ainsi. Bien sûr, on ne commandait pas ces sentiments, mais jusqu’à maintenant, et on ne choisissait pas ces petites maies sur une couleur de cheveux, mais jusqu’à maintenant, rien ne lui avait indiqué le contraire.
Il espérait croire que la cuisine allait être aussi facile que leur propre état. Il préférait en rire avec elle. Mais Maintenant qu’ils s’étaient bien amusé, le nettoyage était la chose la plus désagréable en soi. Il se contenta de hocher la tête. La flemme devait bien se laisser se sentir à cet instant, qu’il aimait l’idée de prolonger les quelques minutes qu’il restait pour soit disant se nettoyer. Entre nous, il était tout à fait propre maintenant. « J’arrive... » Sa voix était beaucoup moins convaincante non ? Qu’est-ce qui leur avaient pris de jouer avec la nourriture. Sa voix était à peine audible sous le jet d’eau de la douche. Il a fallu à Holden après beaucoup d’effort, sortir son visage de la cascade d’eau. « Quoi ? » C’est un regard curieux, empreint l'innocence qu’il croisa le regarde de Leto. Il n’avait pas tout de suite remarqué que c’était son portable qu’elle tenait entre les mains. Ayant la moitié de la conversation, d’un seul coup, il sortit bien vite de la douche, à la recherche d’une serviette. Enfin… Dans un premier temps, parce que quand Holden se rendit compte que c’était son portable dans les mains de Leto. Il s’employa bien vite à le récupérer. « Qu’est-ce que tu fais avec mon portable ? » Il n’avait rien à se reprocher. Il n’était pas du genre matériel. Non plus. Son regard se porta sur l’objet qui vivrait dans sa main, en proie à la surprise. Les messages défilaient, et il comprenait la question de Leto sans même l’avoir vraiment entendu. « C'est une amie... Elle doit avoir des choses à me dire. On a quelques projets à voir ensemble.» Holden s’aventura dans un placard de la salle de bain, pour prendre une serviette, qu’il entoura autour de sa taille. Prenant le Sweat que Leto avait encore dans ses mains et l’enfiler. Il n’était pas classe, la serviette entourait autour de la taille et du sweat par-dessus, mais il n’était pas non plus à un défilé de mode. Et là tout ce qu’il avait envie, c'était de sortir de la pièce. « Le ménage nous attend... » C’est tout ce qu’il avait à dire, à cet instant, la laissant là.
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Leto avait tendance à oublier que Jean et Holden étaient jumeaux. Ils étaient tellement différents, au niveau du caractère, et puis, elle avait rencontré Holden à l'université, où il passait assez peu de temps avec sa sœur. Ils étaient dans des filières différentes, avaient leurs propres groupes d'amis et se comportaient certes comme une fratrie - ou du moins l'idée que Leto s'en faisait - mais n'étaient pas fusionnels comme pouvaient l'être les jumeaux dans les fictions.
Même si elle n'allait pas à toutes les soirées où allait Holden, elle croisait rarement Jean en dehors des repas de famille. Ce qui pouvait être un inconvénient, parce qu'elle adorait parler de son petit-copain avec la sœur de celui-ci, qui avait toujours des anecdotes d'enfance à raconter. Sans doute la raison pour laquelle Holden évitait de trop les mettre en contact ! Surtout que Leto avait elle aussi des histoires à raconter, comme le fameux soir de la piscine à boules, qu'elle avait encore en travers de la gorge.
En tant que personne qui ne buvait pas, elle avait parfois du mal à comprendre ceux qui enchaînaient les verres jusqu'à ne plus se contrôler, comme c'était parfois le cas de Holden. Et surtout, ce qui pouvait paraître drôle aux gens ivres, tard dans la nuit, lui apparaissaient souvent au mieux agaçant, au pire tellement énervant qu'elle avait juste envie de tourner les talons et de partir. Sauf qu'elle était trop attachée à lui pour le laisser faire l'andouille sans réagir, surtout après qu'il l'ait appelée parce qu'il avait besoin d'aide pour rentrer...
Mais si Holden pouvait être parfois agaçant, il était le plus souvent adorable, sans même s'en rendre compte. Comme là, avec ses sourcils froncés alors qu'il tentait de l'imaginer blonde, tout en avouant combien il l'aimait en brune. Elle n'aurait pas pensé qu'il mette dans de réflexion dans une simple couleur de cheveux alors qu'elle n'avait aucune envie de changer son brun habituel, mais elle le trouvait adorable.
Elle serait bien restée dans la douche à s'amuser avec lui, mais ils devaient en sortir avant que la cuisine ne reste un cauchemar, et Leto fut la première à sortir se sécher et chercher de quoi s'habiller pour eux deux. Elle réfléchissait déjà au nettoyage de la cuisine quand elle s'intéressa vaguement au portable d'Holden, surprise qu'il reçoive autant de messages. par habitude, elle l'attrapa pour le lui tendre, jetant un coup d’œil involontaire, avant de réagir, surprise du nom qu'elle ne connaissait pas.
« Une amie dont tu ne m'as jamais parlé et tu réagis vite pour que je ne vois pas vos messages ? »
Elle était pour le moins étonnée. Holden ne lui parlait pas de toute sa vie, mais ils se connaissaient depuis assez longtemps pour qu'elle sache le nom des membres de son entourage. Et aucune n'avait un nom pouvant être raccourci en Ji, ce qui signifiait une nouvelle venue ?
Et puis, il y avait le fait qu'il s'était empressé de récupérer son téléphone, alors que Leto avait à peine vu un message. Ce n'était pas comme si elle le lui avait volé et épiait des heures et des heures de conversation. Elle avait juste voulu lui donner son téléphone parce qu'elle pensait qu'au nombre de messages qu'il recevait, ça pouvait être important.
La façon dont il s'enfuit vers la cuisine en prenant à peine le temps de se rhabiller n'aidait pas non plus la jeune femme à ne pas imaginer le pire... Les quelques messages qu'elle avait aperçus montrait un léger flirt, auquel elle aurait presque pu ne pas réagir s'il ne s'était pas empressé de changer de sujet et de pièce, fuyant presque ce qu'elle pourrait dire.
« Pourquoi j'ai l'impression que tu veux me cacher quelque chose ? »
Malgré la douche chaude qu'elle venait de prendre, Leto avait l'impression d'avoir froid. Son cerveau était comme ralenti, alors qu'elle essayait de comprendre ce qu'il se passait sans imaginer le pire. Il ne pouvait pas la tromper, pas vrai ? Pas alors qu'ils venaient de rire ensemble et de s'amuser comme des gamins...
(Et cette Ji', elle était blonde ou brune ?)
code by belle âme
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)