ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
@AMAYA SPELLMAN & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ All the good girls go to hell 'cause even God herself has enemies And once the water starts to rise, And heaven's out of sight, She'll want the devil on her team.
J’allonge mon majeur en direction de l’idiot ayant bien dix ans de plus que moi et qui n’a rien trouvé de mieux que de me siffler après une blague graveleuse quant à la boutique devant laquelle je me trouve. Je détaille cette vitrine depuis une bonne dizaine de minutes, m’en fichant bien de l’impression que je dois donner ou des moqueries que je dois provoquer. Je ne suis ni embarrassée par mon intérêt, ni gênée par les quelques regards que je sens sur ma silhouette. Je suis une adulte qui fait du shopping et je ne vois pas le problème là-dedans. La boutique en question est un sex-shop, soit, nous sommes en 2022 et ce serait appréciable que le commun des mortels se mette à jour quant au fait que du moment que les pratiques sont légales et consentantes, il n’y a aucun jugement à avoir. Le sexe est tabou dans une société qui pourtant ne cesse de prôner l’anormalité de ceux qui ne le pratiquent pas – ou trop tard, pas assez souvent, de manière trop banale, avec le même partenaire depuis quinze ans, etc. Dans tous les cas, il y aura toujours quelque chose à redire ; que je sois à l’extérieur ou à l’intérieur de cette boutique ; autant prendre mon temps pour étudier la gamme de prix qu’ils pratiquent. Je pose mon regard sur le corset parmi les quelques affaires mises discrètement en avant, je le détaille jusqu’à m’avancer légèrement et tendre le cou en direction de la vitrine. Les coutures sont invisibles et le tissu de qualité ; un rouge soyeux qui invite à la passion sans donner l’impression d’avoir été découpé dans les nappes de grand-maman. Mon regard dérive vers la petite étiquette indiquant le prix et j’esquisse une moue de surprise. Je commence à m’y connaître en sous-vêtements, et j’aurais parié qu’il coûtait bien trente dollars de plus ; c’est le dernier élément qui me convainc de franchir le seuil de la boutique. Le rapport qualité-prix me semble convenable, et, après tout, je peux toujours quitter les lieux si je me rends compte que je vais vider mes poches plus que je ne vais les remplir en revendant ces sous-vêtements bien plus chers sous prétexte qu’ils ont été porté plusieurs jours de suite. Business is business, aussi dégueulasse qu’il puisse paraître.
En vérité, ça va bien au-delà des clichés sur les culottes sales, les odeurs dégoûtantes et les vieux pervers qui les reniflent à pleins poumons. J’ignore beaucoup de choses de mes acheteurs et, dans le fond, je m’en fiche bien : ce n’est pas eux qui m’intéressent, ni même leur argent, mais tout ce que cela m’apporte. Certains diraient que c’est dégradant, que je ne me respecte pas et qu’en plus de tout, je suis dégueulasse et écœurante. Moi, je vois mon compte OnlyFans comme une thérapie et mon psychiatre serait fier de moi, s’il savait à quel point j’ai pris au pied de la lettre le fait de m’investir dans une activité qui me plaît. Ce ne sont pas les échanges qui me vivifient, mais bien la confiance que je gagne à me sentir désirée de la sorte, même si c’est pour une histoire de règles ou d’odeurs – oh, je suis trop directe ? De la même manière que les passants n’ont pas à juger de ma présence devant la boutique, je n’ai pas à me sentir gênée de mener ma vie de la sorte et de de recomposer mon amour à mon corps en m’emparant de quelques bribes où je le peux. Le virtuel m’en donne quelques pièces à chaque fois qui, misent ensemble, peuvent devenir un trésor. J’ai besoin d’y croire, du moins.
Je fais l’impasse sur les rayons qui ne concernent pas mon business et qui ont peu de chance de le concerner un jour pour me rendre vers les dessous, observant et fouillant parmi ceux-ci avec concentration. Il y a des culottes fendues qui pourraient assurément rajouter un zéro aux versements que l’on me fait et j’hésite un instant, n’étant pas sûre d’être prête à franchir cette étape, mais gardant néanmoins l’idée dans un coin de ma tête. J’ai besoin d’argent, autant que j’ai besoin de retrouver ma confiance ; et du moment que je suis à l’aise avec ce que j’offre, je n’ai pas à ressentir la moindre honte – et ça n’a jamais été le cas depuis que j’ai créé mon compte. J’écume les rayons, avant d’apercevoir une vendeuse à quelques mètres, vers laquelle je m’approche avec un sourire sur les lèvres. « Bonjour, excusez-moi, je peux vous poser une question ? » Je débute, avant de glisser mon regard sur l’étalage de culottes en tout genre. « C’est lesquelles, vos bestsellers ? » Je l’interroge en désignant du doigt les sous-vêtements, avant de me retourner vers elle. « Et c’est encore mieux si vous pouvez me dire celles qui sont les plus achetées pour être offertes. » J’ajouterais bien « et par vos clients fétichistes qui les gardent pour eux », mais je ne suis pas certaine que ce soit une information qu’elle puisse partager, hm. Peut-être plus tard.
Amaya était tranquillement en train de regarder les rayons pour voir s’il y’avait des endroits où il fallait rajouter des produits ou s’il fallait qu’elle en commande des nouveaux. La matinée et le début d’après-midi était toujours des moments tranquilles de la journée. A part les habitués, il était un peu plus rare d’avoir de nouveaux clients sur ses horaires là. Souvent les gens venaient plus en fin d’après-midi ou en soirée surement par peur d’être trop observée à la lumière du jour. Il y’avait toujours ce petit secret honteux de venir ici ou la peur de passer pour un gros pervers. Amaya mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas eu ce sentiment là au début et cette honte. Honte qu’elle avait toujours un peu car elle était incapable de dire à son entourage proche, le genre de magasin qu’elle tenait et encore moins à sa famille qui pensait qu’elle l’avait fermé pour ouvrir un magasin de jeux vidéo. Mais avec le temps elle n’avait plus honte quand elle était dans le magasin, ses yeux s’étaient habitués aux objets qu’elle vendait, ce qui la faisait énormément rougir au début, commençaient à être normal pour elle. Sa mentalité avait beaucoup évolué, si à l’époque elle se sentait ouverte d’esprit, elle s’était rendue compte qu’elle avait encore un long chemin à faire. Reprendre ce magasin lui avait permis de s’enlever beaucoup de clichés de sa tête et elle prenait beaucoup plus ce magasin comme un magasin normal mais qui vendait des produits plus osés. La blonde trouvait qu’elle s’en sortait de mieux en mieux pour ne plus rougir dès qu’une question un peu pointue sur certains sujets et certaines pratiques lui était demandée. Elle sentait qu’elle avait changé et elle aimait ça, c’était surement la meilleure décision qu’elle ait prise pour elle au lieu de le transformer en magasin de jeu vidéo. Il ne restait plus qu’à l’avouer à sa famille et prendre le risque de se faire renier. Mais ça ce n’était pas une étape qu’elle était encore prête à franchir. Concentrée dans sa tâche, Amaya n’entendit pas qu’une nouvelle cliente venait de rentrer dans son magasin. Alors quand elle entendit quelqu’un lui demander des conseils, elle sursauta avant de se remettre les lunettes en place et de sourire.
- Bonjour, excusez-moi je ne vous avais pas entendu rentrer. Bien sûr dites-moi en quoi je peux vous aider.
Elle suivi son regard pour voir qu’elle était intéressée pour des sous-vêtements. Une petite partie d’elle fut soulagée, elle se dit que ça allait être une vente tranquille pour elle et qu’elle n’allait pas à avoir à se faire trop de soucis. Elle prit quelques produits qui se vendaient le mieux, il y’avait plusieurs style, des résilles, de la dentelle, une qui faisait effet satin. Son magasin n’était pas spécialisé comme un magasin de lingerie, le choix était beaucoup plus réduit mais elle trouvait qu’ils avaient quand même quelques modèles sympas qui avaient souvent l’air de plaire.
- On a celles-là qui sont celles qui ont le plus de succès. Surtout le modèle en dentelles rouges, je sais que beaucoup l’apprécie. Après les ensembles une pièce comme le violet et noir se vendent bien, je le trouve très jolie aussi personnellement.
Amaya réfléchit un petit peu sur quels modèles lui proposer car cela dépendait vraiment des goûts à ses yeux. Elle voulait la renseigner les mieux possible mais après rien que le meilleur de ses ventes cela restaient un peu vague.
- C’est pour offrir à quelqu’un ? Vous savez ce que cette personne préfère ? Je pourrais vous aider à trouver ce qui pourrait lui plaire le plus ! Mais déjà rien que l’ensemble rouge pour commencer, je pense que c’est un début.
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Theo dirait que je prends les choses trop à cœur, que je devrais me rendre dans une friperie pour acheter mes culottes à un dollar (qui achète des culottes d’occasion ? bweh), que les acheteurs n’y verraient que du feu. Et si j’avais bien essayé d’économiser sur le « matériel » quand j’ai lancé mon compte OnlyFans, je me suis vite rendue compte que c’est pourtant ce qui faisait la différence. C’est logique, dans le fond, puisque la majorité de mes clients plongent leurs nez dans mes sous-vêtements sales ; le tissu frotte leur peau comme il a frotté la mienne auparavant et en ce sens je peux témoigner du fait qu’on remarque la différence entre du cheap et de la qualité. Or, ce second détail amène une rentrée d’argent supplémentaire puisque le prix de vente peut logiquement être augmenté ; business is business. Et, à de rares occasions, quand je conçois à envoyer une ou deux photos, c’est là-aussi un élément important pour fidéliser certains clients. Mon carnet d’adresse n’est pas aussi fourni que Theo pourrait le croire ; mais j’ai quelques habitués maintenant, de ceux que je ne peux pas décevoir pour toujours en tirer un meilleur profit. Mon amie se moquerait de ma dévotion pour quelque chose d’aussi improbable qu’un compte qui m’oblige à baigner dans ma crasse pendant quelques jours, mais j’ai toujours pris les choses à cœur et ça n’en fait pas exception. Ça peut sembler ridicule pour certains, mais je me suis prise au jeu avec le temps et j’aime faire les choses correctement. Je n’ai pas honte de franchir les portes de ce magasin en ce sens, ni de ne pas perdre de temps pour m’adresser à la vendeuse et lui demander des conseils – de toute évidence, elle doit probablement voir bien pire que ce que je lui demande à cet instant.
C’est peut-être cliché de m’intéresser à ses ventes les plus populaires, néanmoins d’expérience je ne peux qu’admettre que c’est ce qui marche le mieux ; il y a bien une raison pour que ce soit en tête des ventes, justement. L’ensemble rouge m’a fait de l’œil et je suis sûre que je pourrai en tirer un bon prix, mais quitte à avoir fait le déplacement, autant remplir ma penderie. - On a celles-là qui sont celles qui ont le plus de succès. Surtout le modèle en dentelles rouges, je sais que beaucoup l’apprécie. Après les ensembles une pièce comme le violet et noir se vendent bien, je le trouve très jolie aussi personnellement. Mon regard suit ses indications et je reconnais que l’ensemble qu’elle désigne est beau – mais c’est un body une pièce et ça, de mon côté, ce n’est pas ce qui fait partie de mes ventes les plus populaires. À méditer, hm. « Vous avez pas, genre, une offre ? Je vous en prends plusieurs et vous me faites un prix ? » Je demande avec un léger sourire, bien que je sois parfaitement sérieuse. Ouais, je sais, on est pas au marché, mais eh, ça se tente. Si j’étais plus libérée – et je le suis déjà pas mal – je serais presque tentée de lui proposer une sorte de partenariat. Vous savez, je fais « maladroitement » apparaître l’étiquette de sa boutique et hop, elle me fait une réduction car j’aurai potentiellement envoyé un fétichiste faire ses emplettes ici – oui bon, je résume la situation, ça a une chance sur cent de se produire, mais c’est déjà mieux que rien, non ? - C’est pour offrir à quelqu’un ? Vous savez ce que cette personne préfère ? Je pourrais vous aider à trouver ce qui pourrait lui plaire le plus ! Mais déjà rien que l’ensemble rouge pour commencer, je pense que c’est un début. J’hésite un instant quant à la réponse à donner, avant de sourire en acquiescer. « C’est pour offrir, exactement ! » Bah quoi ? C’est le cas. Moyennant finances, mais ça reste une offrande, dans un sens. « Le truc, c’est que je sais pas vraiment ce qu’ils aiment. » Ouais, j’aurais pu jouer le politiquement correct et prétendre que je veux offrir un joli ensemble à ma copine, à une amie, à ma mère, tiens allez (oui, bon, on s’éloigne du politiquement correct dans ce cas), mais je ne me fatigue pas à inventer un mensonge que j’aurai oublié dans dix secondes. Elle n’a qu’à déterminer elle-même qui sont ces « ils », peu importe, c’est même amusant d’observer son visage afin de savoir si cela la fait tiquer d’une manière ou d’une autre. « J’y vais un peu à l’aveugle. » Que j’ajoute en haussant les épaules. « C’est pour ça que je pensais juste suivre les tendances. » Je justifie en affichant un sourire. « Oh, d’ailleurs, vous avez des huiles, des parfums ou ce genre de trucs ? » J’enchaîne, soudainement prise d’une illumination. Ouais, ouais, le but c’est de salir les sous-vêtements, mais eh, le mélange des odeurs, c’est important pour une clientèle ravie. De la même manière qu’on sent les divers arômes d’un bon vin, j’y vois une manière de satisfaire mes clients, hm, la bonne odeur de rose avant celle de cyprine, délicieux.
Amaya avait en tête que cela serait une vente facile et sans prise de tête. Lorsqu’elle vendait des sous-vêtements elle était toujours beaucoup plus à l’aise. Cela ne nécessitait pas une énorme expertise et il n’y avait pas vraiment de kink particulier la faisant rougir qui était lié à ça. Enfin c’est ce qu’elle se disait en toute innocence, c’était le plus souvent des couples qui cherchaient à se faire un petit plaisir ou un cadeau ou encore quelqu’un qui voulait se faire plaisir ou faire plaisir à son partenaire en mettant des beaux morceaux de tissu sur son corps. Alors elle ne s’imaginait pas du tout les raisons des achats de sa nouvelle cliente et à part pour l’aider dans sa recherche, elle ne chercherait pas vraiment à savoir. Plus elle pouvait rester à l’aise et donner l’impression d’être un minimum crédible dans son métier plus Amaya en était reconnaissante. Elle la guida vers le bon rayon et commença à lui montrer les modèles qui se vendaient le mieux. La blonde regarda la brune pour voir si elle avait l’air convaincue mais elle pouvait voir la réflexion sur le visage de la demoiselle. Elle commença à en chercher d’autres espérant qu’elle puisse trouver son bonheur. Un petit sourire amusé se dessina sur son visage en voyant la brune marchander, peut-être qu’au final elle n’arrivait pas à faire son choix. Elle secoua la tête et lui fit un sourire désolé.
- Non pas en ce moment, ça nous arrive pendant les soldes ou quand on n’arrive vraiment pas à vendre certains modèles et que l’on veut renouveler les propositions mais non en ce moment il n’y en a pas, désolée.
Elle espérait que cela n’empêcherait pas la jeune femme d’acheter quelque chose sinon elle lui proposerait de lui de suivre leur page instagram pour savoir les dates des promotions. D’ailleurs elle n’en revenait toujours pas d’avoir lancer une page pareil, elle était habituée à le faire pour ses cosplays mais là c’était toujours différent et cela l’embarrassait un peu. Elle essaya d’en savoir un peu plus pour l’aider et la regarder de manière un peu intriguée sur le fait que la demoiselle avait l’air un peu hésitante avant d’acquiescer et qu’elle rajouta « ce qu’ils aiment ». Ça sentait mauvais l’histoire (sans mauvais jeu de mot), finalement ça n’était pas une vente habituelle. Mais elle décida de ne pas chercher plus loin après tout chacun avait son jardin secret et qui était-elle pour juger. Elle se racla la gorge pour faire comme si de rien n’était et enchaina en sortant des modèles cette fois-ci qui n’était pas des une pièce mais deux. Elle essaya de s’imaginer qu’elle voulait peut-être offrir ça à un couple d’amis, la blonde avait toujours le chic de se trouver des explications tout à fait innocente et garder le peu de pureté qu’il lui restait encore.
- Hum vous voulez en acheter combien ? Car je peux vous proposer les meilleurs ventes dans chaque tissu différent comme ça vous pourrez être certaine de leur en offrir au moins un qui plaise. Puis elle hocha la tête lorsqu’elle lui demanda d’autre type de produit. Vraiment l’association semblait un peu étrange et elle ne comprenait pas tout. Une partie d’elle avait vraiment envie d’en savoir plus et une autre lui disait qu’elle allait encore se retrouver dans une situation qu’elle allait avoir du mal à gérer.
- J’ai des huiles de massages, du parfum aussi, des paillettes pour le corps si jamais. Je suis certaine qu’on va réussir à trouver quelque chose qui plaira à vos amis.
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Mes yeux défilent sur les modèles devant lesquelles la jeune femme m’a amenée et j’essaie de jauger du succès que je pourrais en tirer. La tâche s’avère parfois plus difficile que prévue, car même si j’ai conscience de la beauté de la plupart des ensembles qui s’offrent à moi, je suis plus mitigée quand il s’agit de les revêtir, bien peu à l’aise dans des ensembles qui me transforment en rôti de porc ficelé, mais néanmoins très professionnelle (on s’accroche à ce qu’on peut). On peut juger de ma petite activité exercée sous le manteau, toujours est-il que je tiens à considérer celle-ci avec sérieux, même si elle se prête évidemment à rire (c’est peut-être la raison pour laquelle je m’abstiens d’en parler). L’ensemble rouge est celui qui m’a appâté dans cette boutique en premier lieu et la situation d’avoir à acheter de nouveaux sous-vêtements s’est présentée de nombreuses fois pour que je sois consciente que le premier avis est le bon ; je repartirai avec lui, mais aussi avec d’autres – tant qu’à faire, hein. Il faut juste que je trouve les bons modèles, ceux qui ne vont pas rester dans ma penderie parce qu’ils sont trop difficiles à vendre. Vous allez me dire, le modèle ne devrait pas importer tant que ça dans un tel business, mais si. Les culottes seules fonctionnent bien mieux que les ensembles, parce qu’elles sont plus discrètes, plus faciles à ranger, cacher, emporter, j’en sais foutrement rien de la manière dont elles sont utilisées après leur envoi (et je préfère ne pas savoir). Je pense pouvoir tirer un certain bénéfice de l’ensemble rouge, mais même si son prix est avantageux par rapport à la qualité que je perçois, ça reste un certain investissement et je reste une jeune adulte fauchée la plupart du temps – autant essayer de joindre l’utile à l’agréable en demander un geste. Bon, évidemment que ça marche pas, j’ai jamais essayé de marchander comme ils le font dans les films et à vrai dire, ce n’est pas aujourd’hui que je compte commencer. C’est pas mon domaine et je crois que cette femme s’en rendrait compte bien avant moi si je me lançais – autant dire qu’il faudra jamais me mettre sur un marché à Marrakech, je repars avec deux chameaux pour le prix de huit, hein. - Non pas en ce moment, ça nous arrive pendant les soldes ou quand on n’arrive vraiment pas à vendre certains modèles et que l’on veut renouveler les propositions mais non en ce moment il n’y en a pas, désolée. Je pince les lèvres, l’important c’est d’essayer, comme on dit. « Et vous en prévoyez, prochainement ? » C’est pas parce que je n’ai pas un diplôme de commerce ou un truc dans le genre que je suis pas un minimum profiteuse, hm. Comme ma grand-mère disait, un centime c’est déjà le début de la fortune. La vendeuse m’interroge un peu plus sur mes intentions et je ne m’amuse pas à dissimuler la vérité (même si je m’abstiens de la crier sur tous les toits). C’est pour offrir, oui, le public est seulement différent de celui qu’elle s’imagine. À vrai dire, je ne sais même pas ce qu’elle imagine, je vois juste qu’elle a l’air soudainement un peu plus gênée, trahie par son raclement de gorge, et moi, ça me fait sourire de plus belle. - Hum vous voulez en acheter combien ? Car je peux vous proposer les meilleurs ventes dans chaque tissu différent comme ça vous pourrez être certaine de leur en offrir au moins un qui plaise. C’est le moment où je lui dis que j’achète le rayon complet juste pour voir sa réaction et la voir s’étouffer ? Oui, bon, non. « Je pensais à une petite dizaine. » Oui, une dizaine c’est bien, ça me permet d’avoir un peu d’avance en cas de commande inattendue, ça m’évite d’avoir à m’organiser pour repasser par une boutique alors que mon emploi du temps est de plus en plus serré entre le cinéma et la garde de mon petit frère. Mon regard se plante dans le sien, déjà amusée, alors que mes lèvres peinent à retenir un rictus. - J’ai des huiles de massages, du parfum aussi, des paillettes pour le corps si jamais. Je suis certaine qu’on va réussir à trouver quelque chose qui plaira à vos amis. J’étouffe un rire. « Ce sont pas vraiment des amis. » Ou disons que je n’ai pas vraiment envie d’être amie avec eux, oui, c’est mieux. Pour certains, la réciproque ne s’applique pas, c’est peut-être le seul truc qui peut me retenir à m’investir sérieusement pour ce job. « Mais je veux bien voir vos paillettes pour le corps, l’idée est géniale, j’suis sûre que ça leur plaira. » J’y avais même pas pensé et mes yeux s’illuminent. J’imagine déjà le pactole en proposant cette petite nouveauté ; à défaut d’avoir des paillettes dans ma vie, j’en aurai au moins dans ma culotte. « Et si vous avez d’autres trucs dans le genre, je prends. » J’ai aucune foutue idée de ce que sont ces « autres trucs dans le genre », parce que tout ça, à part les culottes, c’est pas mon truc, mais ça doit l’être pour la vendeuse (par obligation) alors autant profiter de la visite pour élargir mes horizons, hein. Certains diront les ouvrir, mais on est pas là pour faire ces blagues-là.
Amaya essayait autant qu’elle pouvait de répondre au mieux à la demande de sa nouvelle cliente mais elle avait un peu de mal à la cerner. Elle essayait de lui proposer des modèles assez populaires qui plaisaient à peu près à tout le monde, sans être trop osés non plus. Elle avait l’impression qu’elle voulait plus rester dans le classique sans trop d’ouverte mais malgré tout la brune n’avait pas l’air très convaincu. Alors qu’elle pensait que cela allait être une vente assez facile, elle allait se retrouver à être un peu plus ardue que prévue. Pour le moment au moins, elle n’avait aucune gêne pendant leurs échanges, elle ne comprenait juste pas vraiment pour qui c’était. Au début elle pensait que c’était pour un couple d’amis mais ses réponses remettaient un peu en doute sa pensée. Surtout qu’elle voulait déjà essayer de négocier des prix alors qu’elle n’avait rien choisi pour le moment. C’était vraiment confus pour Amaya.
- Hum non pas tout de suite. Mais si vous voulez je peux vous montrer les moins chers. Après si jamais vous ouvrez un compte client chez nous, vous serez prévenu si y’en a et il y’a même une réduction de 10% après un certain montant d’achat.
Elle lui fit un sourire, ça pouvait paraitre bizarre pour quelqu’un qui n’avait pas l’habitude de s’imaginer qu’il puisse y avoir un compte de fidélité dans ce genre de magasin. Enfin c’est ce qu’elle avait ressenti au début mais après il y’avait pas mal d’habitués et pas que des gens creepy. Après avoir pensé que c’était pour la jeune femme elle découvrit que c’était pour offrir. C’était original d’offrir ça à un couple d’amis mais bon elle avait vu pire. Alors qu’elle lui demandait combien elle en voulait en pensant qu’elle allait lui répondre un ou deux. Elle n’arriva pas à se retenir d’écarquiller les yeux quand elle lui dit une dizaine.
- Une dizaine ? Elle se reprit pour ne pas garder son ton surpris. Hum d’accord… Et bien j’espère qu’on va trouver tout ça.
Elle lui montra d’autres modèles en espérant trouver des sous-vêtements qui lui plairaient. Cette conversation devenait vraiment de plus en plus bizarre. Vraiment Amaya ne comprenait pas toute la situation et elle se disait qu’elle allait encore tomber sur une requête plus bizarre qu’elle ne le pensait. Ou peut-être même que c’était une caméra cachée et qu’elle se moquait d’elle. Amaya essayait de rester impassible car elle ne devait pas juger mais là elle ne comprenait plus rien. Surtout qu’elle lui avoua que ce n’était pas des amis. Mais pour qui elle voulait offrir ça ? Son esprit se faisait des nœuds dans la tête. Ce n’était pas pour sa famille au moins ? Car sinon ça serait encore pire, la blonde se faisait plein de scénarios dans sa tête et tenta de ne pas être horrifiée. Elle sourit de manière un peu gênée mais contente que l’idée des paillettes lui plaisent. Au moins elle arrivait à trouver des idées qui marchaient. Amaya était bien trop innocente pour deviner les vrais raisons de Maisie, son esprit n’allait vraiment jamais vers ce genre d’endroit. Elle alla chercher les paillettes pour le corps et revint avec d’autres produits.
- J’ai aussi des huiles pour le corps et pour faire des massages, je sais que les gens aiment beaucoup. Sinon j’ai aussi un kit de peinture de peintures sensuelles que certains couples aiment bien. Il faut se mettre sur la toile blanche qui est fournie avec et il faut s’en mettre dessus comme ça ça fait une toile pendant que vous… enfin voilà quoi. Elle rougit un petit peu, ayant toujours du mal à dire certains mots. Mais pour les sous-vêtements si vous ne savez pas quoi choisir, je vous conseille vraiment les plus populaire, ils font vraiment leur effet.
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
- Hum non pas tout de suite. Mais si vous voulez je peux vous montrer les moins chers. Après si jamais vous ouvrez un compte client chez nous, vous serez prévenu si y’en a et il y’a même une réduction de 10% après un certain montant d’achat. Pas de soldes, bon, j’aurais pu m’en douter. Dans le cas contraire, j’ose imaginer qu’elle me l’aurait signalé à ma précédente demande. Et si je ne vais pas pouvoir alléger la facture aujourd’hui, l’idée d’ouvrir le fameux compte client pour que ce soit le cas la prochaine fois est séduisante. Je suis une consommatrice ; j’avoue tout, mais il faut bien ça pour ma clientèle, n’est-ce pas, hm. « C’est intéressant. On fera ça quand je passerai en caisse. » Je confirme avec un large sourire sur les lèvres. Oui, les affaires sont les affaires et puisque j’ai pour ambition de taper dans une clientèle plus snob et plus friquée, donc plus exigeante, autant que je me fournisse dans les bonnes boutiques. Et si je peux gratter des économies en passant, je vais pas me priver. Je ne me prive pas non plus de me jouer (gentiment, roh, ça va) de la jeune femme en soulignant que c’est pour offrir et que les heureux chanceux se comptent au pluriel. Je vois dans son regard qu’elle se pose des questions sans pour autant oser les verbaliser et je trouve ça savoureux. J’ose même pas imaginer ce qu’elle, elle a en tête. J’ai pas l’allure d’une mère maquerelle, mais, eh, pourquoi pas. Faut songer à toutes les perspectives et puisqu’on a une chambre de libre à la coloc’, je dis pourquoi pas. Oui, bon, peut-être pas, mais disons que dans la version que je sers à cette vendeuse pour la mettre mal à l’aise (parce qu’il y a quelque chose d’étonnamment surpris, prude ou choqué – j’arrive pas à définir – dans son regard qui contraste avec le métier qu’elle exerce), c’est une opportunité professionnelle que j’ai saisis. - Une dizaine ? - « Une dizaine. » Je confirme avec un sourire qui s’élargit. Hum d’accord… Et bien j’espère qu’on va trouver tout ça. J’ai presque envie d’ajouter que ce n’est pas grave si ce n’est pas le même modèle ou le même tissu, que de toute façon les enfants à qui le cadeau est destiné seront ravi quoi qu’il advienne – mais ce serait pousser le bouchon un peu trop loin du politiquement incorrect et j’ai pas l’intention de quitter cette boutique escortée par la police, alors je réprime ma réflexion pour moi. Je me contente de suivre la jeune femme et de faire glisser mon regard sur ce qu’elle me propose, regard qui s’illumine quand elle me parle de paillettes. Il y a forcément au moins un fétichiste des licornes dans ce monde et j’ai bon espoir qu’il soit pour moi. Si c’est pas encore le cas et bien, je créerai toute une armée de clients qui attendent leur culotte pailletée dans leur boîte aux lettres avec grande impatience – ouais, dans ma tête, le business est aussi facile que ça alors que je sais que ce n’est pas du tout le cas. - J’ai aussi des huiles pour le corps et pour faire des massages, je sais que les gens aiment beaucoup. Sinon j’ai aussi un kit de peinture de peintures sensuelles que certains couples aiment bien. Il faut se mettre sur la toile blanche qui est fournie avec et il faut s’en mettre dessus comme ça ça fait une toile pendant que vous… enfin voilà quoi. - « Mais c’est génial ! » Je m’exclame naturellement, parce qu’en vrai, je trouve l’idée incroyable. J’avais jamais entendu ça, je pensais même pas que ça existait et même si j’en ai pas l’utilité, bon sang, je trouve que l’être humain est formidable pour réussir à se dire que forniquer avec de la peinture dans les fesses est une idée grandiose. « Mais pas pour moi. Je vois pas les destinataires, donc j’ai personne avec qui l’utiliser, ce serait dommage. » Soit, je pourrais décider d’utiliser les peinture seule pendant que je me fais plaisir, mais on ne peut pas dire que ce soit le but de mon compte. Je note la gêne de la vendeuse est, définitivement, je crois que je me pose autant de questions sur elle que elle sur moi. Oui, parce que j’imagine que ça va encore plus l’interroger que mes amis soient devenus de simples « destinataires ». Mais pour les sous-vêtements si vous ne savez pas quoi choisir, je vous conseille vraiment les plus populaire, ils font vraiment leur effet. Elle doit néanmoins savoir de quoi elle parle en matière de vente. J’imagine que ceux qui les achètent sont ceux qui les portent, ce qui n’est pas totalement similaire à ma situation. « Allez, je vous fais confiance. Si vous me dites qu’ils marchent bien, je devrais pas avoir de peine à les revendre. » Elle commence à comprendre, sainte Marie ? « Puis toute façon, je vais en faire des photos, je jugerai bien de ce qui fonctionnent pour mes prochains achats en fonction de la demande. » Je souligne avec un haussement d’épaules. « Vous avez des emballages cadeau ? » J’enchaîne, le plus naturellement du monde. J'ai presque envie de lui demander si elle n'a pas des petits stickers vulves pour sceller l'emballage, mais eh, un choc à la fois.
Si Amaya n’a pas de réduction à proposer de suite à la jeune femme, elle peut toujours lui proposer la carte de fidélité qui lui en procurera dans le futur. Lorsqu’elle accepte, la blonde est contente de voir qu’elle a tout de même l’air intéressé pour acheter quelque chose maintenant il suffit de lui trouver son bonheur. Elle hoche la tête et commence à lui proposer des articles mais plus la conversation avance plus elle devient bizarre. Au début elle n’était pas trop perturbée, elle trouvait le cadeau un peu bizarre pour offrir à un couple d’amis mais elle avait vu pire. Travailler dans ce magasin avait déjà pu la mettre dans des situations plus qu’étrange et même si c’était parfois compliqué, elle s’en était toujours sorti. Elle était presque parfois en admiration devant l’imagination de l’humain pour varier ses plaisirs au lit même si certain elle ne comprenait pas du tout. Mais ce n’était pas son job de chercher à comprendre elle devait juste vendre. Et petit à petit la conversation commençait à prendre le chemin de l’étrangeté et la blonde se demandait si la brune ne lui avait pas caché la vérité depuis le début. Lorsqu’elle lui dit le nombre qu’elle voulait, la jeune femme écarquilla les yeux n’en revenant pas. Ce n’était pas une caméra cachée bizarre quand même ? Ou un coup de ses salariés peut-être, le genre de blague qu’ils seraient capable de lui faire. Elle regarda son sourire s’élargir et Amaya lui sourit en retour mais de manière un peu perturbé. La demoiselle finit même par se demandait si elle ne revendait pas les culottes. Genre un lot de gros à un prix un peu plus important, sur le net ça devait se faire. Avec son innocence la réalité de l’activité que pouvait avoir la brune lui passait totalement au-dessus, elle en était bien loin. Elle fut ravie de voir qu’elle arrivait à lui proposer d’autres produits qui semblaient l’intéresser. Elle allait vraiment faire une bonne vente elle le sentait, elle avait l’impression qu’après ça elle pourrait se mettre dans un coin et jouer. Oui Amaya oubliait parfois qu’elle était la patronne du lieu.
- Et bien je suis contente de voir que l’idée vous plaise.
Alors qu’elle pensait lui en vendre un aussi, elle lui dit que non et Amaya se mordit un peu la joue.
- Après on sait jamais ça peut toujours être utilisé dans le futur, ce n’est pas comme si ça allait périmer demain.
Amaya tiqua au mot « destinataires » ce n’était pas des amis finalement ? Elle se sentait de plus en plus confuse. Vraiment la jeune femme pouvait être naive jusqu’au bout et ne pas réaliser de quoi on pouvait lui parler jusqu’à l’entendre franchement. Elle finit par lui conseiller et elle fut ravie de l’entendre dire qu’elle allait lui faire confiance.
- Les revendre ? Elle eut un blanc. Vous voulez dire les photos ? Vous êtes une genre de mannequin ?
Les connexions se faisaient doucement dans la tête d’Amaya mais vraiment doucement car son innocence ne voulait qu’elle percute réellement l’information qu’elle venait de lui donner.
- Oui bien sûr j’ai du papier cadeau mais je ne pense pas que vous puissiez vendre des sous-vêtements déjà usagés. Elle lâcha un petit rire attrapant les culottes en questions. Je veux dire ce n’est pas vraiment le genre de trucs que les gens achètent vraiment à part peut-être les fétichi… Elle se stoppa dans ses paroles comme si elle venait comprenant enfin toute l’histoire et elle regarda la jeune femme avec un air indescriptible sur le visage. Oh… je vois…
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
Je suis à deux doigts de regretter n’avoir personne pour tester la peinture corporelle, parce que le concept me paraît incroyable. J’ai pas envie de savoir comment le génie à l’origine de cette pratique l’a découverte, mais réussir à érotiser quelque chose d’aussi peu sexy que des pots de peinture qui puent le solvant, chapeau. Juste pour la peine, j’ai presque envie d’acheter un tube pour saluer l’idée alors même que je n’ai pas de partenaire avec qui l’utiliser, c’est dire si je suis impressionnée. - Et bien je suis contente de voir que l’idée vous plaise. J’acquiesce poliment, alors qu’elle essaie néanmoins de me vendre la marchandise. - Après on sait jamais ça peut toujours être utilisé dans le futur, ce n’est pas comme si ça allait périmer demain. Je penche légèrement la tête, réfléchissant à la perspective de l’utiliser dans le futur. Avec qui ? Quoi que, je suis sûre qu’après une soirée arrosée dans un bar mon partenaire ne sera pas regardant sur les pratiques, or il s’agit de pratiques auxquelles je n’ai aucune envie de m’adonner. Je pourrais bien prendre un tube pour faire une blague à Angus vu qu’il est censé être ma moitié, mais c’est sur le papier et non en pratique. Je garde néanmoins l’idée au cas où, sait-on jamais, non pas pour l’utiliser dans un contexte intime, mais bien pour une plaisanterie – qui me reviendrait chère, soit. Pour l’heure, mes finances sont ce qu’elles sont et ce n’est pas un achat que je peux me permettre si je n’en ai pas l’utilité. « Elle aura le temps de périmer avec moi. » C’est mon vagin qui va finir par se périmer à ce rythme-là, mais ce n’est pas pour autant que je suis pressée de passer à l’acte. Le seul fait d’en parler ainsi prouve que ça relève d’une sale besogne plus que d’un désir, mais le jour où j’arriverai enfin à en ressentir, nul doute que l’idée ne sera pas oubliée tant elle m’éclate.
- Les revendre ? Le silence dont elle fait preuve me fait sourire même si j’essaie de rester le plus sérieuse possible afin de la déstabiliser un peu plus – j’y peux rien, j’imagine que c’est ma façon de prendre mon pied. Vous voulez dire les photos ? Vous êtes une genre de mannequin ? C’est une façon de voir les choses que j’aime bien. Je ne les avais jamais vues ainsi, à choisir « influenceuse » aurait été cohérente vu que le business se passe sur les réseaux sociaux, ou alors « indépendante » parce que le commerce l’est, mais mannequin... dans un sens, oui, j’affiche bien les modèles avant de les vendre et si on paie assez, je suis capable de faire une photo portée malgré la gêne que ça continue de me provoquer – mais moins qu’à une époque, alors j’imagine que j’arrive à mon but et à me réapproprier peu à peu mon corps). « Exactement ! » Que je m’enthousiasme, appréciant la dénomination. - Oui bien sûr j’ai du papier cadeau mais je ne pense pas que vous puissiez vendre des sous-vêtements déjà usagés. J’affiche une moue peu convaincue par cette affirmation. « Tout se vend à notre époque, vous savez. » Il y a bien des filles qui vendent leur virginité pour payer leurs études – je devrais peut-être y songer, tiens. Je veux dire ce n’est pas vraiment le genre de trucs que les gens achètent vraiment à part peut-être les fétichi… Ne pas éclater de rire, ne pas éclater de rire alors que son innocence me fait aussi rire qu’elle ne me surprend compte tenu de l’endroit où elle travaille. Oh… je vois… - « Ce ne sont pas toujours des fétichistes, c’est un peu réducteur. » Tout le monde ne prend pas son pied en sniffant les culottes des filles, pour certains il s’agit d’une blague, pour d’autres d’un motif de rupture qu’ils provoquent un peu, pour d’autres une forme de réconfort qui n’a rien à voir avec le plaisir d’avoir une culotte sale dans son armoire. Il y a tout type de clients et même si les fétichistes en sont une grande partie, ce n’est pas toujours le cas. Elle s’en fiche bien, mais la précision me paraît importante pour accentuer son malaise. « Et ça se vend très bien, si vous voulez tout savoir. » Que j’annonce, fière de moi. Oui, bon, je n’en suis pas encore au point d’en faire mon seul métier, mais ça me permet de payer quelques achats superficiels que je ne pourrais pas me permettre en temps normal. « Mais vous devez voir de tout ici, alors si vous avez des conseils pour que je développe le business, n’hésitez pas. » Qu’est-ce qui marche dans le milieu de l’érotisme ? Qu’est-ce qu’il faut éviter ? Elle doit bien savoir. « Si vous voulez, je peux glisser votre carte de visite dans quelques paquets quand on me complimentera sur mon choix de culottes au moment de l'achat. » Il n’y a pas de petit bénéfice, c’est bien ce que j’ai compris avec cet emploi.
Maisie avait l’air intrigué par l’idée de la peinture, Amaya eut l’impression qu’il s’agissait du moment parfait pour essayer de lui revendre mais malheureusement pour elle cela ne fut pas concluant. A priori elle n’avait pas l’air d’avoir une vie sexuelle très active en ce moment. Ce n’était pas elle qui allait la juger à ce sujet, loin de là. Elle aussi la peinture aurait le temps de périmer si jamais elle achetait le produit ou qu’on lui offrait. La blonde allait tenter d’espérer que la brune trouverait son bonheur au niveau des petites culottes pour qu’elle ne reparte pas les mains vides.
- Et bien si jamais un jour, vous en avez besoin n’hésitez pas à revenir.
Elle lui sourit et en parlant de culottes, Maisie finit par lui avouer la raison de sa venue et surtout de sa recherche. Cela fit totalement buguer Amaya qui était encore bien trop innocente pour ce genre de chose et il lui fallait vraiment du temps avant qu’elle ne réalise ce qu’elle sous-entendait par là. Innocement elle lui demanda si elle était genre mannequin, dans sa tête elle imaginait la possibilité qu’elle soit influenceuse coquine ou qu’elle ait un onlyfans avec des photos osées. Des métiers dont elle avait appris l’existence en travaillant ici. La blonde se souvenait encore du jour où un de ses salariés lui en avait parlé pendant la pause déjeuner, étonné qu’elle ne connaisse pas. Alors il lui avait montré les photos d’un homme dont il avait un abonnement sur Onlyfan et il n’était pas difficile d’imaginer qu’Amaya soit devenue rouge homard après avoir regardé le téléphone.
- Ah oui pour les photos je suis au courant mais bon il n’y a rien de mal à ça.
Franchement cela ne dérangeait pas du tout Amaya, si c’était respectueux des deux côtés alors les gens faisaient ce qu’ils voulaient. Elle avait vu des choses étranges, des fétichismes qui l’étaient encore plus en presque 3 ans. Elle avait appris à ne pas juger et comprendre et si cela épanouissaient certaines personnes et bien tant mieux. Mais des photos c’était vraiment très léger à ses yeux. C’est lorsqu’elle lui demanda du papier cadeau, qu’Amaya comprit réellement ce qu’elle lui disait sans lui dire depuis le début. Non ce n’était pas seulement pour des photos c’était pour les vendre alors qu’elles étaient utilisées…. Mais ça existait vraiment ?! Elle était persuadée que c’était un truc qu’on ne voyait que dans les mangas et que c’était juste une légende urbaine. Maisie rigola ce qui fit rougir un petit eu Amaya, encore une fois son innocence avait frappé mais cette fois avec une cliente, ce n’était vraiment pas très professionnel. Elle se mordit la lèvre espérant ne pas avoir blessé l’égo de la jeune femme en parlant de fétichiste car elle avait l’air de lui dire que ce n’était pas que ça.
- Oh d’accord, je suis désolée, je ne pensais pas que ça existait.
Elle l’écoute un peu plus ensuite et la jeune femme lui dit que ça se vend très bien. Mais non ! Amaya avait totalement l’impression de débarquer sur une nouvelle planète. Il n’y avait pas à dire l’être humain était toujours plein de surprises.
- Ah oui vraiment ?
Pas qu’elle était intéressée pour commencer une activité annexe de ce style mais elle était vraiment curieuse. Elle se gratta un peu la tête quand elle lui demanda des conseils car vraiment elle n’y connaissait rien en vente de petites culottes sales.
- Je ne sais pas ce que je pourrais vous dire pour vous aider à ce sujet. Je n’y connais rien du tout. En tout cas l’idée de lui faire de la pub ne passa pas dans l’oreille d’une sourde. Vous avez beaucoup de monde qui vous achète ? Car j’ai déjà fait un partenariat avec une influenceuse sur Onlyfans. Si vous en avez un aussi, je pourrais regarder… Pas pour me rincer l’œil hein mais pour voir ce que vous faites et on pourrait voir un partenariat et peut-être que là vous auriez une réduction.
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
- Et bien si jamais un jour, vous en avez besoin n’hésitez pas à revenir. Je secoue la tête par l’affirmative, non pas pour être polie, mais parce que je suis sincère et que la proposition n’est pas entrée dans l’oreille d’une sourde ; j’ai réellement envie de tester la chose et j’en viens presque à regretter d’avoir une vie sexuelle aussi déserte pour ne pas avoir cette opportunité. Pour l’heure, la peinture ne m’intéresse plus vraiment alors qu’il est temps de passer aux choses sérieuses et, surtout, à la raison pour laquelle je suis venue ici en premier lieu : mon stock de culottes à renouveler. Et alors que je sens que sa curiosité est piquée quant aux raisons d’un tel stock, qu’elle suppose qu’il y a des photos dans l’affaire, je ne peux pas lui donner tort. Elle m’épate, cette femme. Elle a l’air totalement coincée, semble à peine savoir ce qu’elle vend – ou du moins, oser en parler à voix haute – et elle est à la tête de cette boutique. Vous allez me dire, c’est gratuit de me moquer comme je le fais, parce que je ne suis pas si éloignée qu’elle quand on y pense ; je vends mon corps sur internet alors que je suis dégoûtée à l’idée de le mettre au service de quelqu’un d’autre ou pour mon propre plaisir. - Ah oui pour les photos je suis au courant mais bon il n’y a rien de mal à ça. Je hausse un sourcil ; j’ai jamais dit le contraire. Désormais un peu plus sceptique face à cette femme qui s’est empressée d’émettre cette précision comme pour se dédouaner de son propre jugement, ce n’est pas pour autant que j’arrête de lui partager des détails dont elle ne veut vraisemblablement pas avoir connaissance. Le rouge qui monte aux joues de la vendeuse ne fait qu’accentuer mon sourire – je suis vile, je sais. Comme si elle ne savait désormais plus où se mettre – ce qui est probablement le cas – elle en vient même à s’excuser ; sérieusement, cette nana est une énigme. - Oh d’accord, je suis désolée, je ne pensais pas que ça existait. Je secoue légèrement la tête par la négative. « Il y a pas de mal, j’disais ça pour votre connaissance personnelle. » Comme si le sujet était susceptible de l’intéresser, à en croire le malaise qui s’exprime à travers chaque cellule de la jeune femme. - Ah oui vraiment ? Cette fois-ci, je secoue la tête de manière à lui confirmer mes propos, précisant : « Oui, je vous assure. C’est un peu comme tout business, j’imagine, faut trouver ses habitués et ça constitue une bonne base de revenus. » Une base, oui et seulement ça, alors loin de vouloir en faire mon activité principale, s’il était possible de compléter ces revenus-là, je ne dirais pas non. « Mais j’aspire à plus. » Que j’admets, avec un sourire amusé. Je lui laisse le soin d’interpréter ce qu’elle veut de ses paroles-là ; et de savourer les expressions de son visage. - Je ne sais pas ce que je pourrais vous dire pour vous aider à ce sujet. Je n’y connais rien du tout. J’avais pas remarqué, tiens. Vous avez beaucoup de monde qui vous achète ? Car j’ai déjà fait un partenariat avec une influenceuse sur Onlyfans. Si vous en avez un aussi, je pourrais regarder… Pas pour me rincer l’œil hein mais pour voir ce que vous faites et on pourrait voir un partenariat et peut-être que là vous auriez une réduction. Mon sourire se mue en rire quand elle se sent obligée de préciser qu’elle ne se rincerait pas l’œil ; comme si ça m’importait. « J’en ai un, oui. » Sauf que ce n’est pas comme si je me trimballais avec une carte de visite prête à être dégainée à la moindre occasion, alors je me contente de légèrement me pencher sur le comptoir pour lui piquer un post-it et un stylo près de la caisse – ça va, je vole pas dedans, qu’elle excuse mon aisance. Je lui gribouille mon nom d’utilisateur extrêmement recherché, @onlyfeet, avant de lui tendre le papier. « Mais si vous comptez pas vous rincez l’œil, vous trouverez pas grand-chose d’intéressant. Je m’amuse pas à éduquer les gens, j’vais droit au but : des photos, des culottes, des ventes. » Et un peu d’estime de moi au passage, même si ça peut sembler bizarre comme moyen d’en acquérir. « Je suis pas le compte le plus populaire et je compte pas le devenir. Mais je fais des ventes, oui, suffisamment pour penser que mettre en avant le nom de votre boutique vous ramènera quelques clients. » Que j’orienterai pour qu’ils m’achètent et m’envoient les sous-vêtements qu’ils veulent que je porte – mais dans leur tour du magasin, ils se laisseront probablement tenter par d’autres choses, ne serait-ce qu’un film ou un peu de lubrifiant pour faire leur affaire – ce qu’ils font de mes culottes, je m’en fiche. « Et c’est un budget, pour moi, vous savez, alors si tout le monde peut y trouver son compte, je vous soumets l’idée et vous en faites ce que vous voulez, que ce soit aujourd’hui ou un autre jour. » Je lui demande pas de prendre une décision dans la minute, juste d’y réfléchir – je peux comprendre que ce n’est pas vraiment la proposition à laquelle elle s’attendait en commençant sa journée de boulot ce matin.
Amaya n’aurait pas imaginé un seul instant qu’aujourd’hui, elle se retrouverait à vendre des petites culottes à une fille qui en faisait son business en les salissant. Vraiment chaque jour elle avait encore l’impression de découvrir des nouvelles choses au sujet de ce monde et des informations qu’elle n’aurait pas forcément aimé savoir. Mais elle allait faire avec comme les autres kinks un peu spéciaux dont on lui avait parlé et passer outre en se disant que les gens faisaient ce qu’ils voulaient. Vraiment reprendre ce magasin était un vrai challenge, plus qu’elle ne l’avait imaginé. Elle se sentait toujours mal quand elle était hors de sa zone de confort car elle ne voulait pas ternir la réputation du magasin. Pendant que Maisie parlait, elle essayait de son mieux de rester stoïque mais son visage était toujours bien trop expressif. Elle lui avoua qu’elle n’y connaissait pas grand-chose de peur de l’avoir froissé. Elle hocha la tête suite à la réponse de la jeune femme avec un petit sourire. La brune lui expliqua ensuite que c’était comme une entreprise normale. Amaya réfléchit à voir les choses de ce côté et c’est vrai que d’un certaine côté c’était le cas, le produit était assez… originale on pouvait dire. Ses yeux se plissèrent intrigués quand elle lui dit qu’elle aspirait à plus. Dans quel sens ? Faire autre chose ou s’élever dans ce monde-là. Elle n’était pas assez courageuse pour poser la question et garderait les suppositions qu’elle avait en tête dans sa tête. En tout cas l’idée de partenariat ne lui semblait pas si mauvaise que ça. Elle ne serait pas la première avec qui Amaya en faisait, il faudrait juste dans un premier temps qu’elle vérifie certaines choses avant d’être d’accord. Un petit rire s’échappa de ses lèvres quand elle lui expliqua qu’elle n’éduquait pas les gens.
- Ce n’était pas du tout pour ça. Mais si je dois mêler la réputation de mon magasin à quelqu’un je dois m’assurer que cette personne ne tient pas des propos ou à un contenu qui n’irait pas avec les valeurs de mon magasin. Genre raciste ou homophobe, si je dois faire mes recherches sur le sujet, je les ferais à côté.
Ce ne serait pas la première fois que son historique internet se retrouverait avec des recherches assez extravagante. La blonde hocha de nouveau la tête positivement quand elle lui expliqua qu’elle n’était pas trop connue. Sa partie gérante aima bien l’idée car cela voulait dire que si le partenariat devait se concrétiser, il serait bien moins cher qu’avec une grande star.
- C’est déjà pas mal et puis je suis un magasin à taille humaine aussi, ça me plait de supporter des gens qui sont plus dans le devenir aussi.
Elle lui fit un petit sourire. Mais oui c’était une toute nouvelle opportunité à analyser et prendre en compte à laquelle elle devrait réfléchir encore un peu. Car bon elle n’était pas certaine encore que son public soit le plus enclin à venir à son magasin aussi. Il fallait qu’elle réfléchisse à tout ça à tête reposée avant de lui donner une réponse.
- Je vais y réfléchir mais je vous promets que je vous donnerais une décision. Il faut effectivement que je réfléchisse un peu car ça à un coût pour moi aussi. Si vous avez une adresse mail je vous tiendrais au courant. Elle lui fit un grand sourire. Et pour aujourd’hui y’a quelque chose qui vous intéresse ?
CODE BY MAY
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
En me levant ce matin, à aucun moment je n’imaginais que ma journée prendrait cette tournure, que je finirais dans un sex-shop à négocier un partenariat pour faire apparaître le nom de celui-ci sur les prochaines photos servant à mettre en avant mes produits. J’ai toujours eu du culot derrière mes airs réservés, mais je ne pensais pas à ce point, alors que je suis là, à discuter le plus naturellement du monde (de mon côté en tout cas) de mon petit business et du fait que je porte mes sous-vêtements plusieurs jours de suite pour maximiser les tâches et les odeurs et ainsi amasser un petit paquet de blé. Ouais, c’est pas ainsi que j’imaginais passer ma journée, mais ça se saurait si les coupons de réduction et les heures supplémentaires suffisaient pour remplir le frigo et payer les cours particuliers de mon frangin, hein. Alors je fais ce que je peux avec les moyens que j’ai, puisque ma mère ne semble pas être décidée à trouver un job qui paie mieux et qu’elle se complaît, tout comme ses enfants, dans la médiocrité et l’argent facile. Tu parles d’un truc de famille. Gribouillant mon nom d’utilisateur sur une feuille que je lui tends, je lui indique qu’elle peut se rincer l’œil si elle veut (même si ça m’étonnerait qu’elle le fasse), seulement ce qu’elle fait et que je ne sais pas ne peut pas me tuer, hein. - Ce n’était pas du tout pour ça. Mais si je dois mêler la réputation de mon magasin à quelqu’un je dois m’assurer que cette personne ne tient pas des propos ou à un contenu qui n’irait pas avec les valeurs de mon magasin. Genre raciste ou homophobe, si je dois faire mes recherches sur le sujet, je les ferais à côté. Je penche légèrement la tête, surprise, une moue venant s’installer sur mon visage. C’est qu’elle prend vraiment l’idée au sérieux et qu’en ce sens, elle a au moins le mérite d ne pas accepter le deal seulement parce que j’essaie de bien me vendre. Je me demande si elle serait aussi réglo si j’avais des millions d’abonnés, mais un seul coup d’œil à la jeune femme suffit à croire en sa bonne foi et à des valeurs qu’elle applique à chacun. « Je comprends tout à fait, oui. » Et c’est vrai, je comprends. Et de toute évidence, je ne m’inquiète pas : je sais que je n’ai rien à me reprocher, que ce soit concernant le contenu de mon compte (même si certains peuvent penser le contraire) ou mes valeurs. Mais je lui laisse le découvrir par elle-même, c’est noté. Tout comme elle prend note du fait que je ne suis pas non plus une star du web et je n’aspire pas à l’être ; de toute façon si certaines parties de mon corps (toujours couvertes, même si c’est seulement par un sous-vêtement) sont visibles, mon visage ne l’est pas. Je suis pas assez stupide pour prendre le risque d’être reconnue, par un client du cinéma ou, pire encore, les copains de Llewyn. - C’est déjà pas mal et puis je suis un magasin à taille humaine aussi, ça me plait de supporter des gens qui sont plus dans le devenir aussi. Un large sourire s’affiche sur mes lèvres alors que, mine de rien, je crois bien que l’idée fait son chemin dans son esprit. J’ai aucune assurance que l’idée fonctionnera, mais justement, ne pas dévoiler mon identité implique un mystère à percer et vu les tendances de certains, je ne serais pas étonnée qu’un ou deux clients viennent ici dans l’espoir de résoudre la question. Si ça peut déjà faire les affaires de cette femme, c’est une bonne chose. - Je vais y réfléchir mais je vous promets que je vous donnerais une décision. Il faut effectivement que je réfléchisse un peu car ça à un coût pour moi aussi. Si vous avez une adresse mail je vous tiendrais au courant. J’acquiesce silencieusement. « Permettez ? » Je demande en reprenant le papier entre ses mains pour anoter mon mail et mon numéro de téléphone, sait-on jamais, avant de le lui tendre. « C’est déjà gentil de considérer la proposition. » Et je suis sérieuse. Je peux bien me foutre du balai qu’elle semble avoir dans le cul, le fait est qu’elle ne m’a pas ri au nez et n’a pas l’air (totalement) de croire que je suis cinglée. Moi si une meuf se pointe dans ma boutique et me fait une proposition comme celle-ci, franchement, je l’écoute même pas jusqu’au bout. Alors j’apprécie, oui. Et pour aujourd’hui y’a quelque chose qui vous intéresse ? Rassemblant mes achats, j’affiche un grand sourire : « Seulement les culottes. » Que je dis, avec un clin d’œil maintenant qu’elle sait l’usage que je vais en faire.