| | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Dim 23 Jan 2022 - 22:57 | |
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@EDGE PRICE & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ Take it to the face, gulp, Months later the use went up, Every blunt was accompanied by the pink stuff, But Goddamn he loved that feelin', Purple rain coated in the throat, Just so healin'. (FORTITUDE VALLEY, STARBUCKS). Il ne souvient plus d’où il connait cet Edge. Il n’est même pas sûr qu’il s’agisse de son prénom, pour être honnête. Il ne sait pas plus les raisons qui ont poussé l’homme à lui filer son numéro accompagné d’une injonction aussi brève et tranchante qu’elle n’a été surprenante ; de l’appeler s’il se décidait à se reprendre en main. Il a peut-être même utilisé le terme « sobre », un terme bien trop flou pour Finnley à l’heure actuelle et qui est la raison pour laquelle il se contente de faire jouer cette carte entre ses mains. Depuis le temps, elle a légèrement jauni, les coins se sont écornés et le dernier chiffre est presque effacé, comme un rappel silencieux qu’il existe probablement un compte à rebours jusqu’à l’expiration de cette demande, autant qu’à la disparition de sa propre volonté brièvement retrouvée. Le rouquin finit par abandonner la carte sur la table lorsque son portable se met à vibrer à nouveau, annonçant un énième message de la part de Bryn. Elle a évoqué la possibilité de rentrer à Brisbane, ce qui implique des retrouvailles entre le frère et la sœur dans un contexte bien différent de celui suite auquel ils se sont séparés. Tout est différent, en réalité et un seul regard autour de lui suffit à accentuer cette pensée. Il ne vit plus dans l’appartement qu’il partageait avec sa jeune sœur et qui a accueilli tant de bons souvenirs. Cette époque lui paraît lointaine et un pincement lui serre le cœur alors que son nouvel lieu de résidence est aussi vide que froid. C’est à peine si Jet revient de temps à autre dans le coin ; il ne saurait même pas dire quand ils se sont croisés depuis la dernière fois, ce qui rend la situation d’autant plus gênante. Jet paie, il vit ici ; il n’avait jamais pour vocation d’être un assisté, Finn et c’est pourtant son impression. Lou, Cora, Enoch, Aaron, même cette fille de club de strip-tease, tous ont raison, dans le fond. Les discours sont différents, mais le message est le même : il est un poids mort qui se complaît dans ce pathétisme et peut-être qu’au fond, ça lui plaît. Mais est-ce vraiment le cas ? À en croire la difficulté qu’il a à répondre aux messages de sa sœur, incapable de se réjouir de ce retour pourtant désiré, il n’est pas certain que la réponse soit aussi évidente qu’elle ne semble l’être pour les autres. Ses pensées se veulent de plus en plus étouffantes, incapable de suivre le rythme effréné d’autant de réflexions, ayant déjà la volonté de les anesthésier. Et le sentiment de honte s’empare à nouveau de lui, autant que le désir d’un soulagement immédiat apporté par un verre entre ses mains. Et il se déteste, d’avoir de telles pensées, et il a envie de les éteindre, ces mêmes pensées ; et il s’enferme toujours plus dans ce cercle vicieux.
Rectification. Il n’a pas envie de se souvenir d’où il connaît cet Edge. Bien sûr, les détails sont flous ; il est peu probable qu’il puisse s’en rappeler un jour, mais ils ne sont pas importants, car il sait très bien dans quel contexte il l’a rencontré et d’où il le connait. Sûrement que le type le connaît plus que la réciproque, d’ailleurs. Finnley a l’alcool mélancolique, mais surtout bavard, et c’est une raison qui devrait le pousser à déchirer cette carte et à l’oublier. Il en a eu l’occasion, d’ailleurs, à de nombreuses reprises, au cours des derniers mois. Il ne l’a jamais saisie. Ça devrait être à voir comme cette petite porte de sortie de ce cercle vicieux, qu’il ne voit que trop rarement, l’occasion qu’il se doit de saisir au risque qu’elle ne se présente plus avant de longues semaines – des mois, même, si on prend en compte la chronologie de leur première rencontre. Sans s’en rendre compte, il joue à nouveau avec la carte, son pouce qui passe sur le numéro comme une tentative de l’effacer plus vite que le temps ne le fait ; mais ça ne fonctionne pas, il reste inscrit. De toute manière, il est gravé dans sa mémoire à force de l’avoir lu et relu ; il le connaît par cœur. Est-ce qu’il pourrait vraiment s’en vanter, si ça lui était aussi indifférent qu’il ne veut le faire croire ? Énième message de Bryn. Énième soupçon d’hésitation. Énième décision irréfléchie quand il compose le numéro. Premier véritable soulagement qui n’est pas dû au liquide ambré qu’il inflige à son corps contre la volonté de ce dernier.
L’hésitation est encore présente devant le café supposé accueillir leur rendez-vous. Et s’il y rencontrait des connaissances ? Et si on captait leur discussion et le sérieux de celle-ci ? Est-ce que tu t’inquiètes vraiment pour ça, qu’il s’entend penser, le rouquin, alors qu’il a certainement fait pire sous l’influence – Dieu merci, il ne s’en souvient pas. Mais dès le moment où d’autres y parviennent, où il a perdu son appartement autant que son boulot sans oublier son permis, il n’est pas sûr qu’une conversation à cœur ouvert soit véritablement le moment le plus humiliant de son existence. Il peut bien supporter quelques dizaines de minutes d’une vérité qu’il refuse pourtant de voir. Finn pousse la porte, passe commande d’un thé glacé avant de s’installer près de la fenêtre pour guetter l’arrivée de son invité, mais suffisamment à l’écart des autres groupes ayant pris d’assaut le fond de l’établissement. Lorsqu’il aperçoit enfin la silhouette d’Edge, sortant d’une voiture bien trop chère pour lui (c’est le politiquement correct pour dire carrément utilisée dans le but de se vanter, à ses yeux), il ne peut s’empêcher de pousser un soupir de jugement autant qu’il ne se juge lui pour cette décision. Il ne le connaît pas, ce type, dans le fond. Si ça se trouve, il a tout du gourou qui va lui annoncer savoir comment remettre sa vie sur les rails moyennant un paiement mensuel exorbitant. Ou à l’inverse, c’est le type friqué qui s’ennuie tellement dans sa vie, qui possède tout, qu’il n’arrive à trouver satisfaction qu’en se délectant du malheur de la petite population à laquelle il n’appartient plus depuis longtemps. Il divague dans ses pensées, les yeux rivés sur ladite voiture, au point d’en oublier le propriétaire qui finit par arriver à sa hauteur. « Bonjour. » Cette situation est gênante ; mais il n’a pas le droit de le ressentir comme tel alors qu’il a imposé à sa vie de prendre la direction de la honte depuis presque trois ans maintenant. « Je n’étais pas sûr que vous viendriez. » Malgré les échanges par messages, malgré la bonne volonté d’Edge ce soir-là ; il avait aussi perçu un jugement, un regard porté sur lui insupportable et qu’il ressent encore aujourd’hui – à tort ou à raison, il l’ignore.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:34, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 31 Jan 2022 - 14:39 | |
| Ceux qui te connaissent bien savent que tu détestes les surprises et pourtant, ce message envoyé il y a quelques jours, cela fait partie des bonnes surprises. Un fait rare dans ton univers, c'est généralement Yasmine qui est en charge de ces dernières, et c'est également la brune qui t'envoie le plus de messages, mais non, pas de smiley de ta partenaire cette fois-ci, juste une bouteille jetée à la mer, littéralement, pour savoir si tu te rappelles de ce parfait inconnu. Et, comme l'indique ta réponse, tu ne donnes pas ton numéro de téléphone à n'importe qui, dans ce cas-là, les apparences sont trompeuses, tu apparais comme quelqu'un que l'on peut approcher facilement et de très sociable... en réalité, il faut te persuader, et de beaucoup pour te rendre dans un endroit où il y a du monde, tu en partages peu sur toi et tu es très fan de tes petites habitudes. Tu étais en plein milieu d'une série de pompes quand ton téléphone a sonné et très rapidement, Finnley et toi, vous avez convenu d'un rendez-vous, dans un lieu que tu qualifierais de neutre. Est-ce que donner ton numéro de téléphone à un autre addict était la meilleure chose à faire ? Tu n'en sais rien, c'est tout toi de tendre la main à quelqu'un quand c'est le bordel dans ta vie.... Mais, pour une fois, tu ne te voiles pas trop la face à propos de cela et, ce n'est pas tant le bordel que cela. Yasmine et toi vous êtes à la recherche d'un endroit rien qu'à vous où vivre, tu as un boulot stable, qui te plait, et qui ne fait pas ressurgir trop de mauvais souvenirs. Tu cherches semi-activement quelqu'un pour t'aider à gérer le studio photo que tu comptes ouvrir, tu as bien l'intention de profiter du fait que Yasmine ait remis à neuf l'ancienne boutique de son père pour y afficher tous tes élans artistiques, et dès que Sohan t'aura recontacté, tu en sauras plus sur ton père biologique. Non vraiment, tu vas bien, la notion est étrangère pour toi, tu as un peu l'impression d'être en équilibre précaire, toujours suspendu au-dessus du vide certes, mais avec assez de sécurité pour savoir que tu ne vas pas retomber dans l'eau glacée, juste en dessous, et même si c'était le cas... te noyer ne te parait plus si effrayant en réalité. Tu sais comment faire pour remonter à la surface, où aller puiser ta force et ton oxygène alors que peut-être oui, tu peux bien aider quelqu'un. Enfin, si Finnley veut vraiment passer à autre chose et dire adieu à ses bouteilles, ce n'est pas une décision que tu as prise facilement et tu imagines que c'est pareil pour n'importe qui d'autres. Après un léger crochet par Queen Street pour déposer plus de matériel au studio, tu te diriges vers l'endroit du rendez-vous, fronçant légèrement les sourcils en voyant la célèbre enseigne de Starbucks et te demandant si tu vas réussir à trouver du café décent. Oh well, que tu songes en te garant facilement, tu n'es pas vraiment là pour cela, n'est-ce pas ? Tu repères Finnley facilement, cette masse de cheveux roux, elle ne passe pas inaperçue et après avoir poussé la porte du café, tu lui fais un signe de la main, puis pointes le comptoir pour indiquer que toi aussi, tu vas passer ta commande. Histoire de rendre les choses un peu plus normales et un peu moins gênantes... pour vous deux qui plus est. Tu fais face à une employée plus qu'ennuyée et un latte plus tard, tu n'as même pas essayé de lui donner ton véritable prénom, tu es Sam aujourd'hui, tu finis par aller tirer la chaise en face de l'autre homme, t'installant sans plus de cérémonie. "Hey... j'espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps..." Que tu réponds simplement, ton téléphone et les clefs de ton bolide sont abandonnés sur la table et tu mets un sachet de sucre dans ton café avant de le corriger. "Et juste, je pense qu'on peut laisser tomber le vouvoiement." Tu le lui indiques avec un léger sourire sur le visage, essayant de le mettre à l'aise, il a l'air nerveux... non, plus que l'air, il est nerveux, et tu peux comprendre pourquoi. Personnellement, tu détestes qu'on se mêle de tes affaires et même avec ta thérapeute, il a fallu plus d'une session pour qu'elle réussisse à te convaincre qu'elle n'était pas l'ennemi et qu'elle ne dépasserait pas tes limites. Ce n'est pas une séance de thérapie pour le roux cependant, déjà, tu n'es pas qualifié et ensuite, tu ne sais pas vraiment ce qu'il cherche. A être et rester sobre ? A simplement te demander comment est-ce que tu as atterri dans la liste de contacts de son téléphone ? Tout cela à la fois ? Tu n'en sais rien. "Et bien sûr que j'allais venir, je fais partie des gens qui font ce qu'ils disent et tout donc..." Quelque chose que Finnley apprendra rapidement, ça et le fait que tu es un très bon juge de caractère et qu'il ne t'a fallu qu'un seul coup d'œil jeté dans sa direction il y a des mois de cela pour savoir que oui, il avait conscience d'être dans une impasse, mais qu'il n'avait pas la moindre idée de comment s'en sortir. Ce qui arrive à tout le monde, pas vrai ? Oui, à tout le monde. "Je vais sûrement te poser des questions et tu me dis si tu veux y répondre ou pas, okay ? Okay. Je passerai juste à autre chose, tu n'as même pas besoin de te justifier." Cela te parait le mieux de mener la conversation, il pourra décider ce dont il veut parler ou non, ou s'il veut simplement passer à autre chose. Tu prends une légère gorgée de ton café, pas assez fort pour le coup, tu l'avais bien prédit et tu l'interroges l'instant suivant : "Première question : est-ce que tu te souviens du moment où je t'ai donné mon numéro de téléphone ou...?" Tu laisses ta phrase en suspens, reposant ta tasse de café et penchant légèrement la tête sur le côté pour observer l'autre homme et sa réaction. Alors oui, on pourrait te reprocher d'avoir choisi la pire question pour commencer, cependant, vous n'êtes pas vraiment là pour parler de la pluie et du beau temps... n'est-ce pas ? |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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| Les minutes défilent et semblent interminables pour un Finnley qui ne cesse de remettre en question sa décision. Jamais il n’aurait dû envoyer ce message. C’est un grand pas vers l’avant. Edge a eu pitié de lui. Edge veut lui tendre la main. Il oscille entre les arguments et les justifications, souhaitant un instant fuir cet endroit, s’impatienter de l’arrivée d’Edge le suivant, incapable de se positionner sur un extrême et ne cessant de naviguer de l’un à l’autre, accentuant une ambivalence toujours plus inconfortable. Son regard détaille les silhouettes autour de lui en attendant celle d’Edge et il se sent jugé, Finn, alors même que personne n’a posé le moindre regard sur lui. Ce qu’il ne comprend pas, à cet instant, c’est que la personne qui le juge le plus n’est autre que lui-même ; et que s’il se sent aussi mal à l’aise, c’est principalement parce qu’il doit se préparer à parler sincèrement – ce qu’il n’a pas fait depuis des mois, si ce n’est des années. Il n’a cessé de se cacher derrière des justifications, souvent bancales il est vrai, mais qui avaient le mérite de tenir les autres à distance et de les satisfaire (ou du moins, ils n’ont jamais cherché à le contredire). Edge, à l’inverse, fait partie de ceux qui pourraient le faire, qui vont le faire, qui vont peut-être même prendre plaisir à le faire ; et ce n’est pas une confrontation à laquelle le rouquin se sent préparé. Mais rien ne le préparait non plus à perdre le contrôle de sa consommation au point où il perdrait tout, alors, les probabilités sont ce qu’elles sont et en ce sens, s’il est fort probable qu’il devra ravaler le peu de fierté qu’il possède face à Edge, qu’il en soit ainsi. Ça ne diminue pas son malaise, alors qu’il se maudit d’avoir proposé un tel endroit, où l’intimité est une notion discutable. Il est déjà incapable de reconnaitre ses fautes dans l’intimité de ses pensées, alors ainsi en public, c’est certain qu’il pèsera chacun de ses mots et qu’il usera du déni comme façon de se protéger. Peut-être même qu’il fera un peu appel à son habituelle mauvaise foi – il n’a jamais promis à Edge qu’il serait le plus conciliant des filleuls.
Une dernière impulsion qui traverse ses jambes lui donne envie de se lever et de s’en aller ; le hasard a un drôle de sens de l’humour puisque c’est exactement au moment où la silhouette d’Edge déboule dans le café et qu’il est désormais condamné à cette entrevue, Finn. Il agit comme s’il était dans le couloir de la mort et il ne s’agit même pas d’une métaphore alors qu’il a l’impression de n’avoir connu rien d’autre que la cellule dans laquelle l’a emprisonné son addiction. Comment est-ce qu’il peut s’en sortir ? Comment est-il supposé apprendre à vivre à nouveau, en dehors de ces murs ? En est-il seulement capable ? "Hey... j'espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps..." Secouant la tête de gauche à droite pour lui assurer que ce n’est pas le cas, son regard se porte un instant sur les clefs de sa voiture avant de revenir aux yeux de son propriétaire. "Et juste, je pense qu'on peut laisser tomber le vouvoiement." Son sourire provoque celui de Finn, plus discret, alors qu’il sent ses mains s’enfonce entre ses jambes, nerveux. « Ouais, désolé, j’ai jamais fait... ça. » Quoi exactement ? Admettre ses fautes ? Demander de l’aide ? Avouer ses failles ? Les trois sont de bonnes réponses ; Finn n’a jamais été en thérapie avec un professionnel, pourquoi a-t-il signé avec un inconnu ? "Et bien sûr que j'allais venir, je fais partie des gens qui font ce qu'ils disent et tout donc..." Contrairement à lui, qui se promis tous les jours de se tenir loin des verres d’alcool et qui ne tient sa promesse qu’une poignée de jours (ou d’heures). Il prend néanmoins note de l’information ; il ne sait pas vraiment où cette rencontre va les amener, mais entre les amitiés superficielles et celles qui n’en sont plus par sa faute, il ne peut mentir et prétendre que des gens comme Edge sont insignifiants dans son entourage. "Je vais sûrement te poser des questions et tu me dis si tu veux y répondre ou pas, okay ? Okay. Je passerai juste à autre chose, tu n'as même pas besoin de te justifier." Il pince les lèvres, Finn, alors qu’il acquiesce silencieusement. Il s’imaginait être plus malmené que ça ; à raison, probablement, pour toute sa mauvaise foi et ses erreurs dont Edge n’a pourtant pas conscience. C’est peut-être un avantage, finalement, que celui-ci l’ait vu sous son mauvais jour sans avoir la pleine conscience de ce dont il est capable quand il perd le contrôle. Ou du moins, en se contentant de l’imaginer, puisqu’il a lui-même été dans cette situation. "Première question : est-ce que tu te souviens du moment où je t'ai donné mon numéro de téléphone ou...?" Le silence dû à l’hésitation s’installe tandis qu’il porte sa tasse à ses lèvres un instant, dans une vaine tentative de gagner du temps. C’est stupide, pourtant, de s’y essayer face à Edge alors que celui-là connaît probablement toutes les astuces dont il fait usage. Il ne peut pas prendre le dessus sur un homme qui est passé par là lui-aussi, ce qui implique une seule chose : faire preuve de sincérité. Et il n’en a plus l’habitude, Finnley. « Pas vraiment, non. » Il admet dans un premier temps, alors que son regard croise celui d’Edge et qu’il finit par abdiquer : « Pas du tout. » Il est gêné, le rouquin, alors qu’il poursuit rapidement : « Je saurais pas dire, en fait. J’ai... quelques souvenirs, oui, mais rien de très concret. » Comme souvent, comme trop souvent, même, pour être parfaitement honnête. « C’était si terrible que ça ? » Il s’ose à se demander après un instant de silence. Est-ce qu’à défaut de s’en souvenir lui, Edge peut lui conter le récit de cette soirée-là et de ce moment précis ? Il n’est pas sûr de vouloir la réponse, Finn, mais une part de lui sait qu’il n’a pas le choix, autant qu’il a besoin de l’entendre. « Je sais même pourquoi tu l’as fait. » Les raisons semblent évidentes à première vue, pourtant, rien n’obligeait Edge à s’alourdir d’une telle responsabilité – et dieu sait qu’elle est accablante, avec Finn, qui en oublie qu’il n’est pas celui supposé poser les questions, même de manière détournée.
@Edge Price
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| | | | (#)Ven 4 Mar 2022 - 2:59 | |
| La situation n'a rien d'ordinaire, tu le sais, ce n'est pas pour autant que cela t'inquiète. Ou que tu angoisses, ce n'est pas ton genre et si cela ne se passe pas bien, Finnley et toi vous pourrez vous dire au revoir et reprendre vos vies sans aucune conséquence. Après tout, tu ne le connais pas, la réciproque est vraie et il ne suffirait que de quelques clics pour effacer toute trace de son existence sur son téléphone... et là encore, l'autre homme pourrait faire la même chose. Ce n'est pas la route que vous avez empruntée cependant et plus que ta curiosité piquée, tu sais que ce n'est jamais facile de faire face à ses problèmes et ses propres démons. Au moins, lui, il n'a pas fini dans un lit d'hôpital pour décider de s'y attaquer. Cela n'a pas été un moment glorieux et à chaque fois que tu y repenses, tu as un goût amer dans la bouche, assez pour te dire que tu es un idiot finit et que tu aurais dû tirer des conclusions sans cet incident. Cependant, la vie ne marche pas comme ça, tout n'est pas simple, tout n'est pas lisse et tu laisses le silence s'installer entre vous deux, le laissant décider quand et comment il veut te répondre. Tu sirotes ton café et tu lui renvoies une expression sereine et quand il te confirme qu'il n'a que très peu de souvenir de votre rencontre, tu hoches la tête. Cela ne t'étonne guère..."Définis terrible..." Que tu marmonnes, tentant un semblant de blague, avant de réaliser que ce n'est ni le lieu, ni le moment. Tu es quelqu'un d'hilarant, Finnley le découvrira plus tard et dans d'autres circonstances, pas l'ombre d'un doute là-dessus. Il t'interroge sur tes propres motivations et tu hausses les épaules, tu ne sais pas toi-même, tu fonctionnes à l'instinct, tu es un homme d'action avant tout et questionner chacune de tes décisions... cela n'a jamais fait partie de ton quotidien. Et tu ne comptes pas commencer maintenant, ce qui est fait est fait dans le fond, vous êtes là aujourd'hui, c'est le plus important, non ? "Je ne suis pas là pour te juger en fait, je sais qu'il y en a qui prennent un certain plaisir à rabaisser les autres pour se sentir mieux mais... ce n'est pas mon cas, du tout même." Que tu précises alors, sincère, sans aucune once de sarcasme, parce qu'il s'agit de la vérité et tu aimerais au passage qu'il arrête de te fixer de manière aussi incertaine. Ou comme si tu t'apprêtais à lui dire qu'il avait merdé et lui dire quoi faire et comment le faire. Non, ce serait tellement hypocrite de ta part et tu n'es pas là pour cela. Si tu avais trouvé la bonne méthode pour rester sobre et ne pas se laisser tenter, ta vie serait plus facile, c'est certain. "Tu t'es fait virer du bar parce que t'avais quelques coups en trop dans le nez et t'as eu de charmants mots pour le barman et les serveuses et toute personne qui a tenté de t'aider." Tu lui donnes des éléments de réponses, tu ne vas pas rentrer plus dans les détails et hors de question de lui rappeler toutes les insultes qu'il a eues pour tout le monde, ce n'est pas vraiment important dans le fond, c'est fait, qu'il passe à autre chose. "Je t'ai filé mon numéro et je t'ai mis dans un taxi." Haussement d'épaules de ta part avant que tu prennes une autre gorgée de ton café. Cela ne te réveille pas vraiment, c'est plus pour faire une pause dans ton récit et répondre à une autre des questions de Finnley. "Je l'ai fait parce que t'avais clairement besoin d'aide." Et oui, il aurait été plus facile de tourner la tête, de continuer ta soirée et prétendre que tout ceci n'était pas arrivé, ou alors Finnley aurait pu devenir une anecdote très intéressante entre amis... là encore, pas ton genre. "Et que je me suis déjà retrouvé dans ces chaussures-là donc..." Donc, tu ne vas pas être hypocrite. Toi aussi, on t'a dit de t'arrêter quand tu n'avais pas envie de le faire, toi aussi, on t'a demandé de partir alors que tu n'avais qu'une seule envie : faire la fête, oublier, boire, ou trouver le mur le plus proche et foncer dedans tête baissée. Ou alors aller t'asseoir dans un autre bar et prétendre que tout va bien. C'est tout un tas d'habitude qu'il t'a fallu briser et tu es content d'être là où tu es aujourd'hui, arrêter de boire est sûrement l'une des meilleures décisions de toute va vie."Pourquoi est-ce que tu m'as contacté au fait ?" Tu retournes la question à Finnley, curieux, parce qu'il a décidé de laisser un parfait inconnu le voir comme cela. Ce n'est pas facile, tu supposes que contrairement à ses proches, ne rien savoir de sa vie et des circonstances qui l'ont mené ici te rend un peu plus objectif, un peu plus seulement. "Il me semble t'avoir dit de le faire quand tu serais prêt à décrocher de l'alcool, il me semble." Donc vous êtes là dans un café et pas dans un bar, est-ce que c'est anodin ? Un seul moyen de le savoir."C'est le cas ?"
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Mer 9 Mar 2022 - 2:54 | |
| "Définis terrible..." C’est une bonne question dont Finnley n’a pas vraiment la réponse. Ou plutôt, il n’a jamais vraiment réfléchi au seuil de tolérance avant que son ivresse soit considérée comme problématique. Parce qu’il se refuse de la voir ainsi, parce que dans un sens c’est bien le seul réconfort qu’il trouve dans son quotidien, quoi qu’on puisse en dire, quoi qu’en puisse en penser. Ils ne comprennent pas, les gens. Ils ne cherchent pas non plus à le faire, alors que la tentation de le juger sur ses actes autant que sur sa perte de maîtrise est bien plus facile que de chercher à comprendre les mécanismes derrière. Ce n’est pas tant qu’il veut qu’on l’excuse, Finn, juste qu’on le comprenne. Et jusqu’ici, on ne peut pas dire qu’il ait trouvé ce soutien qui n’en est pas vraiment un autour de lui. Le genre de personne avec qui il pourrait en parler, sans se sentir jugé, humilié ou devant subir une morale qui est encore plus déplacée quand elle vient d’individus loin d’être concernés par la situation. Car encore une fois, ils ne comprennent pas. À l’inverse d’un Edge dont le discours est probablement le seul qu’il conçoit à écouter actuellement. De là à pouvoir lui-aussi se montrer aussi bavard, d’autant plus sur un sujet sur laquelle sa propre position est bercée d’ambiguïté, il n’en est pas encore là ; raison pour laquelle il est bien incapable de donner une réponse concrète à l’interrogation d’Edge. Terrible, à quel point ? Elle se situe où, la limite, Finnley ? Est-ce qu’il en a fixé une ? Est-ce qu’il a envie de le faire, surtout ? Est-ce qu’il a envie de répondre ? Le silence parle pour lui alors que ses lèvres sont scellées. Ce n'est pas de la mauvaise foi, ce n’est pas une attitude pseudo rebelle visant à se faire désirer ou à pousser Edge hors de ses retranchements. Non, dans le fond, Finnley voudrait pouvoir lui répondre : ce serait le signe qu’il a pleinement identifié le problème ou, à défaut, qu’il commence à le reconnaître. Il s’accroche au fait d’avoir contacté l’homme face à lui, mais est-ce réellement suffisant ? Est-ce réellement à considérer comme une prise de conscience ? N’est-ce pas une de ces idées teintées d’impulsivité, de bonne intention, qu’il oubliera dès le lendemain, parce que la tentation sera trop forte ? "Je ne suis pas là pour te juger en fait, je sais qu'il y en a qui prennent un certain plaisir à rabaisser les autres pour se sentir mieux mais... ce n'est pas mon cas, du tout même." Ces quelques mots, dont il pourrait douter de la sincérité puisque ne connaissant pas réellement Edge, ont néanmoins le don de le rassurer. Parce qu’il se serait attendu à une répétition de toutes les attitudes auxquelles il a déjà été confronté. La morale, déjà soulignée, mais demeurant la réaction typique dans ce genre de situation. Ceux qui pensent bien faire en donnant des bons conseils qui n’en sont pas, ou des ordres qui ne seront jamais écoutés, autant que des menaces souvent peu crédibles. Combien de fois on lui a dit qu’il se détruisait et qu’il allait mal finir ? Il est toujours là, bien vivant. Combien de fois est-ce qu’il a entendu que c’était bien la dernière fois qu’on lui tendait la main ? Son entourage n’est pas bien nombreux, mais il est toujours là. À chaque fois qu’il aurait dû se montrer craintif, il lui a été prouvé qu’il n’avait aucune raison de l’être. La morale, les menaces, le chantage, les absences, rien n’a su agir sur lui ; et si dans un sens il devrait s’étonner que l’approche d’Edge puisse fonctionner, le fait est qu’elle est nouvelle. Aussi triste que ça puisse paraître tant c’est l’évidence, le soutien n’est pas la réaction qui lui a été le plus offerte. Jusqu’ici, ce sont bien les reproches, encore et encore, qui dominent le classement et c’est peut-être la raison pour laquelle il lui semble si impossible qu’on puisse simplement vouloir l’épauler sans jugement, et même avec réel intérêt. « D’accord, je vois... Merci. » Il a un instant d’hésitation avec ce remerciement, qui intervient peut-être trop tôt, trop vite. Ce ne sont que quelques minutes, pour l’instant, mais elles lui offrent déjà quelque chose dont il n’a pu bénéficier auparavant – et dans un sens, c’est déjà reposant.
Ce sentiment est de courte durée, alors qu’Edge l’aide à remette au clair la soirée qui a marqué leur première rencontre, dont les souvenirs sont inexistants pour Finnley. "Tu t'es fait virer du bar parce que t'avais quelques coups en trop dans le nez et t'as eu de charmants mots pour le barman et les serveuses et toute personne qui a tenté de t'aider." Le rouquin baisse la tête, gêné par de tels faits alors qu’en réalité, ils sont devenus monnaie courante avec les mois. L’envie de consommer, la promesse d’un seul verre. L’incapacité à tenir celle-ci et la déception d’avoir craqué. La frustration de ne pas s’enivrer assez vite et la colère d’en être privé ; c’est tout un schéma répétitif qui se met en place et l’issue est déjà connue avant même qu’elle n’ait lieu. Ce soir-là n’a pas fait exception à la règle et si Finn s’accroche à l’idée que, sobre, il n’est pas cette personne-là, ça n’efface pas pour autant celle qu’il devient sous l’influence de l’alcool. Celle qui prend de plus en plus le pas, car elle est sollicitée plus régulièrement que sa version sobre. Et cette fois-ci encore, il ne répondra pas Finn, la tête qui ose à peine se relever quand Edge poursuit. "Je t'ai filé mon numéro et je t'ai mis dans un taxi." « Merci. » Ce sont les seuls mots qui semblent être en mesure de franchir le seuil de ses lèvres ; mais ce sont aussi les plus sincères. "Je l'ai fait parce que t'avais clairement besoin d'aide." Edge n’est pas le premier à le dire et pourtant, ça sonne différemment de sa bouche à lui. Comme un constat plus qu’un reproche. "Et que je me suis déjà retrouvé dans ces chaussures-là donc..." C’est donc ça. Un instant, Finnley se veut presque réfractaire ; en voilà encore un qui veut prêcher la bonne parole en se basant sur sa propre expérience. Mais... justement, rares sont ceux qui partagent leur expérience avec lui, au point où Finn en a fait un tabou. La société l’a fait avant lui ; et la manière dont les gens comme lui sont aussitôt considérés comme des parias dès que leur addiction est révélée, et il s’est enfoncé dans cette idée qu’il n’était pas légitime à en parler à qui que ce soit – parce que ça aurait pu être évitable, parce qu’il aurait dû se maîtriser, parce que tout ceci est de sa responsabilité et uniquement de la sienne. « Vraiment ? » Il semble faire l’économie de ses mots, Finn, alors qu’il a pourtant beaucoup de questions au bord des lèvres. Son regard s’ose à détailler avec plus d’intérêt l’homme face à lui. Des clichés, probablement, mais qui se veulent réconfortants pour l’instant : il a la belle voiture, il respire la confiance, il a le regard bien plus éveillé que lui. Le modèle de réussite sur lequel il crachait il n’y a pas si longtemps et auquel, un instant, il a envie d’accéder. "Pourquoi est-ce que tu m'as contacté au fait ?" J’en sais rien. C’était une évidence, et puis ça ne l’était plus. Et en arrivant face à lui, l’évidence a à nouveau disparue, avant de revenir au galop quand Edge a commencé à parler. C’est tout et rien, c’est beaucoup de raisons et aucune à la fois. "Il me semble t'avoir dit de le faire quand tu serais prêt à décrocher de l'alcool, il me semble." Et à cet instant, il se maudit de n’avoir aucun souvenir de cette soirée. "C'est le cas ?" Non. Non, il ne se sent pas prêt. Mais être prêt et en avoir envie de l’être sont malgré tout deux choses différentes. Si Finn ne se situe pas dans la première catégorie, la seconde lui parle bien plus. « Je sais pas vraiment. » Autant être honnête. Edge constatera bien assez vite qu’il ment, dans le cas contraire. « Je suis pas certain que ce soit aussi catastrophique qu’on le dise, même en étant viré d’un bar. » Se rassurer d’abord, être sincère, ensuite. « Mais je me suis marié. » Et non, il ne sortira pas le laïus selon laquelle il veut changer pour quelqu’un, car c’est la situation même entourant ce mariage qui pose ce problème. « Avec une inconnue. Enfin, pas tout à fait, mais, je veux dire, c’était pas prévu. J’étais pas dans mon état normal. » J’étais complètement bourré, mais les mots ont de la peine à être admis. « Et t’as sûrement pas envie de savoir tout ça, mais pour moi, le mariage c’est sacré. » Il ne dit pas qu’il faut le perdurer quand tout montre qu’une fin sera la meilleure solution, non, mais il aimait croire que son premier mariage (et idéalement le seul) aurait des bases plus solides. « Et... je sais pas, ça m’a foutu un coup. » Un énorme coup, même, qui difficilement descriptible. Scarlett n’est pas une méchante fille, mais elle n’est pas sa femme, quoi qu’en dise la loi. « Et je sais pas vraiment ce qui est le pire. Ce mariage, le fait que je m’en souvienne pas ou... » Captant le regard d’Edge un instant pour y jauger une dernière fois sa sincérité, il s’autorise finalement à poursuivre ses confessions : « quand ça s’est su, j’ai inventé une histoire de coup de foudre pour ne pas devoir l’assumer et affronter les regards de mon entourage. » Un regard de déception, mélangé à de la honte et de la pitié, un savant mélange qu’il ne supporte plus. Non, cette fois-ci, le jugement était bien plus agréable. « Je sais pas si je suis prêt. » Non, assurément que non, en traduit ce manque qu’il ressent déjà à une heure aussi matinale. « Mais j’ai besoin de savoir comment l’être. » Comment apprendre à l’être, comment savoir que cette fois-ci, le fond a été touché et qu’il est temps de remonter à la surface. Car jusqu’ici, Finn a l’impression d’avoir encore beaucoup à creuser.
@Edge Price
- Spoiler:
pardon, je pensais pas que ce serait aussi long
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| | | | (#)Sam 12 Mar 2022 - 12:50 | |
| Tu n'es pas là pour le sauver. C'est bien clair dans ton esprit, tu ne vas certainement pas tendre la main à l'homme en face de toi et lui dire que tu sais comment résoudre tous ses problèmes et que tu vas lui montrer la bonne marche à suivre. Déjà, cela serait un mensonge éhonté et ensuite, ce serait tellement hypocrite de ta part... Tu n'as pas plus de réponses que lui, tu n'as pas plus d'expérience que lui et tout ce que tu possèdes, c'est ton passé. Tout ce que tu possèdes c'est presque 800 jours de sobriété. 792 depuis novembre et oui, tu comptes dans ta tête depuis, tu comptes surtout depuis que tu t'es remis avec Yasmine, depuis ce voyage d'avril où tu lui as annoncé être sobre depuis six mois, tu comptes pour te rappeler que les jours passent. Peu importe ta soif intarissable pour la boisson, peu importe que tu te sentes équipé pour faire face à tout cela certains jours ou non, les jours passent. Sans ton contrôle, sans que tu ne doives y participer activement et tout ce que tu as à faire, c'est mettre un pas devant l'autre. Parfois c'est léger, souvent, c'est lourd et beaucoup de fois, tu dois serrer la main de Yasmine pour le soutien et pour avoir l'impression de ne pas te laisser engloutir par toute la noirceur que tu peux sentir, juste-là, dans le creux de ton estomac. Parce que tu n'as plus aucun moyen de rendre cela plus vivable, plus aucun moyen d'anesthésier la peine, plus de raison de rire alors que tout ceci continue de t'arriver. Tu vois tout et tu ressens tout désormais, sans aucune échappatoire et sans aucun moyen de te cacher. C'est bien pour cela que tu ne presses pas Finnley à trouver ses mots à lui et il répond à ta question de manière tout aussi indécisive et perdue. Il ne sait pas, il ne s'agit pas d'une décision qu'il peut prendre à la légère, on le jugera fortement et vivement s'il décide de revenir sur ses mots, aucun doute à ce propos. Mais ce n'est que toi pour le moment et tu l'écoutes. Tu l'écoutes te parler de son moment le plus bas à lui, le moment où il a fini par sortir la tête de l'eau et réaliser que oui, il était en train de sombrer. Il est facile de ne pas voir la différence, pas vrai ? Tu as presque envie de lui poser la question, tu sais que tu n'as pas besoin de le faire, quand on se noie depuis aussi longtemps, quand la seule chose qu'on peut concevoir c'est les poumons remplis d'eau et cette inertie, belle, cruelle, alors que les gens s'éloignent, alors qu'on continue de tomber et de tomber... On cesse presque de se débattre à ce moment-là, non ? Tu ne demandes pas, tu écoutes, haussant enfin un sourcil à la nouvelle, sur son statut, sur l'événement qui le fait douter maintenant. "Tu t'es marié ? Avec une inconnue…" Tu répètes les mots, pas pour te moquer, pour en prendre la pleine mesure et réaliser ce qu'il est en train de te dire. "Okay." Tu prends une autre inspiration, réalisant que oui, se faire virer d'un bar n'est pas la pire des choses qui pouvait lui arriver, maintenant que tu en sais un peu plus sur lui. Il y a eu les mensonges après et ça, tu peux le comprendre. "Moi j'ai juste fini dans un hôpital avec un bras cassé, mais chacun son poison je suppose ?" Après tout, tu as menti à ta famille, à Yasmine, en prétendant ne pas te souvenir de cette nuit-là, de l'incident. C'est en partie faux, car si certains détails sont flous, d'autres sont plus clairs que jamais, tu as bu, beaucoup, tu as su qui aller trouver pour ce combat plus que foireux et tu te rappelles avoir compris le moment où tu allais perdre. Et il y a eu le moment avant que les urgences ne te trouvent, où tu étais persuadé que tu allais finir là, comme ça. Seul, à disparaitre du monde parce que tu l'avais bien cherché dans le fond. Tu sors de tes pensées facilement, tu n'es plus la même personne, plus du tout, tes cicatrices se sont refermées et il t'a fallu regarder tes problèmes en face. Ce que tu as fait, est-ce que Finnley est prêt à le faire ?
"Cela t'a foutu un coup parce que tu t'es toujours dit, à chacun de tes écarts, à chaque fois qu'on te disait que tu en faisais un peu trop... tu t'es toujours dit que tu avais une limite. Quelque chose de tangible, que tu ne ferais jamais, une vraie limite, pas le genre qu'on oublie même après des tas et des tas de verres. Et maintenant que tu l'as dépassée, et en grandes pompes en plus, maintenant que la limite est brisée.... Tu ne sais plus si tu peux te faire confiance et tu ne sais même plus qui tu es. Parce que si tu es capable de briser ta seule règle alors, qu'est-ce qui compte vraiment, n'est-ce pas ?" Tu n'es même pas amer maintenant que tu partages cette vérité, le timbre de ta voix est neutre, Finnley n'a le droit qu'au résultat de ta propre réflexion, des heures passées avec ta thérapeute et la réalisation que oui, tu peux repartir de zéro. Tu peux décider de changer et sortir des schémas toxiques que tu as toi-même tracé, ce n'est pas facile, mais c'est possible. Il n'est jamais trop tard pour se pardonner et être un peu moins dur avec soi-même. Tu n'attends même pas de confirmation du roux, il en fera ce qu'il veut dans le fond. "Je ne sais pas quoi te dire Finnley, il n'y a pas de solution magique, je n’ai pas eu de clarté d'esprit en me disant soudainement que j'allais arrêter de merder." C'est ce que tout le monde veut entendre, pas vrai ? Qu'il suffit d'un claquement de doigts ? De faire une bonne séance de méditation et soudainement, on est guéri, soudainement, plus d'addiction et on est libres de recommencer et de vivre sans ce poids sur les épaules. Cela ne fonctionne pas comme cela, de ton expérience, il s'agit d'un travail long et éreintant, qui s'étale sur la durée. Parce qu'il y aura toujours ce truc, dans ton esprit, dans ta tête, qui tente de te persuader que tu ne peux pas faire tout cela sobre, que l'alcool te rend plus vivable et fait disparaitre la peine. Tu as songé à t'y remettre après ta première vraie dispute avec Yasmine, quand Elijah a débarqué sur ta porte en proclamant être ton demi-frère, après l'admission du patriarche Khadji à l'hôpital... après la fausse-couche de Yasmine, oh... Tu as tellement voulu boire pour oublier les jours qui ont suivi cette révélation. A ce moment et quand elle s'est éclipsée à Sydney pour se remettre, tu l'as encouragée, sachant qu'elle en avait besoin, et jamais tu ne lui as dit à quel point tu as été proche de craquer, d'aller t'asseoir au comptoir du bar le plus proche et oublier que sans ce putain coup du destin, tu aurais pu être père. Tu n'as pas craqué, tu as gardé la tête haute, à chaque fois. Comment ? Tu n'en as aucune idée, ces moments de doute sont passés, il y en aura d'autres sur ton chemin. "Non, je me suis réveillé dans un lit d'hôpital, avec tous mes proches inquiets et je me suis dit que je ne voulais plus jamais perdre le contrôle à ce point-là et plus jamais les inquiéter comme cela." Comment oublier l'expression de Yasmine à ton réveil ? La brune a passé la nuit à prévenir tous tes proches et à veiller sur toi et à faire son métier, tu lui en as voulu sur le moment, tu réalises maintenant que tu as été bien égoïste et que tu n'étais même pas en colère contre elle, non... Tu étais en colère contre toi-même parce qu'encore une fois, tu donnais à la brune des raisons de partir, parce qu'encore une fois, tu as donné à la brune des raisons de te délaisser. "La solution a été simple, arrêter de boire." Tu hausses les épaules avant de te reprendre : "L'exécution n'a rien de simple. Je ne vais pas te mentir." Et à quoi bon ? Tu ne connais pas Finnley, s'il voulait la version optimiste et légère de ta psychiatre, tu aurais pu lui passer son numéro.
"C'est dur. Tous les jours j'ai l'impression de repartir de zéro, chaque matin. Dès fois j'arrive à passer plus de trois jours sans y penser, et le lendemain tout revient en pleine force et je me demande pourquoi est-ce que je ne suis pas juste en train de boire." Tu ne cherches pas à gagner des points de sympathie ou à ce qu'au contraire, il admire ta détermination et te lance des fleurs, non. C'est la vérité, tu l'as déjà admis devant Yasmine et plus d'une personne, quelque chose qui devrait te venir naturellement, ne l'est pas chez toi. Cela demande des efforts et une discipline de fer. "Je n’ai pas encore craqué, je ne le fais pour personne d'autre que moi. Je n'ai pas envie d'être le type dont on doit s'inquiéter." Et, chose que tu n'ajoutes pas, tu ne veux plus jamais donner à Yasmine une raison d'avoir peur de la sorte, tu ne veux pas la voir aussi apeurée à cause de toi, pas si tu peux l'éviter. "Et c'est tout, je sais que c'est cliché de dire que la première étape est de réaliser qu'il y a un problème mais..." Tu hausses les épaules encore une fois. "Personne ne peut prendre cette décision pour toi."
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
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| Il ne sait pas vraiment. La vérité est qu’il le sait, Finn, qu’il a la réponse au bout des lèvres et qu’il a honte qu’elle soit celle-ci et non pas celle qu’on pourrait attendre d’un type dans sa situation. Bien sûr qu’il le veut, bien sûr qu’il est prêt, bien sûr qu’il a conscience d’avoir été trop loin et que oh, oui, maintenant il ne veut plus qu’une chose : s’en sortir. Ça semble simple, dans les faits. Tout est plus simple, quand ça ne nous concerne pas directement et Finnley en fait l’amère expérience. Il veut être honnête avec Edge, mais il ne l’est pas, Finn, alors que la réponse qu’il aurait pu exprimer est bien un « non » : non, il n’est pas prêt. Quand il pense à toutes les étapes qui l’attendent, à toutes les difficultés auxquelles il va se confronter, à tous les obstacles sur lesquels il va trébucher, sur toute la déception de ses proches qu’il devra assumer à chaque rechute (parce qu’il y en aura, il est peut-être dans le déni, mais il est réaliste), quand il pense à toutes les choses qu’il devra réapprendre loin de l’alcool, à commencer par savoir qu’il est réellement s’il se dissocie de ce poison, Finn n’est pas prêt, c’est évident, même si certains indices ne trompent pas, à commencer par ce mariage. "Tu t'es marié ? Avec une inconnue…" Et encore une fois, il attend le moment où Edge explosera de rire, se permettra de juger, d’appuyer sur ses fautes. "Okay." Mais il ne vient pas, ce moment, et Finnley commence à comprendre une chose : tout le monde n’a pas honte de lui. Trop habitué à ressentir ce sentiment, à l’appliquer aux autres pour en rendre son poids moins oppressant sur ses propres épaules, le trentenaire en oublie qu’il ne s’agit pas d’une vérité universelle. Peut-être est-ce seulement un instinct de protection de s’attendre à être humilié pour en rendre moins douloureux les moments où c’est effectivement le cas. Mais il s’humilie très bien tout seul, Finn et il n’a jamais eu besoin de personne pour cela depuis que sa consommation est passée de seulement festive à carrément abusive. Edge n’est finalement que le reflet d’un entourage auquel il a prêté de mauvaises intentions seulement pour apaiser les siennes.
"Moi j'ai juste fini dans un hôpital avec un bras cassé, mais chacun son poison je suppose ?" Pour la première fois, un fin sourire s’affiche sur les lèvres de Finnley. Pas pour autant détendu, il prend doucement conscience que ses discours peuvent s’appliquer à Edge ; et ses craintes aussi, probablement. Ce n’est qu’un bras cassé, en apparence, mais il ne doute pas qu’il s’agit de plus que ça ; que ce n’est pas tant le fait de s’être brisé un os qui a amené à reconsidérer la situation, mais Finnley n’en demande pas plus, pas maintenant, du moins. "Cela t'a foutu un coup parce que tu t'es toujours dit, à chacun de tes écarts, à chaque fois qu'on te disait que tu en faisais un peu trop... tu t'es toujours dit que tu avais une limite. Quelque chose de tangible, que tu ne ferais jamais, une vraie limite, pas le genre qu'on oublie même après des tas et des tas de verres. Et maintenant que tu l'as dépassée, et en grandes pompes en plus, maintenant que la limite est brisée.... Tu ne sais plus si tu peux te faire confiance et tu ne sais même plus qui tu es. Parce que si tu es capable de briser ta seule règle alors, qu'est-ce qui compte vraiment, n'est-ce pas ?"Le rouquin baisse la tête un instant, se retrouvant dans les paroles d’Edge même s’il ne les applique pas toutes à ce qu’il vit, comme il s’apprête à le préciser avec hésitation. « Je la connaissais pas vraiment cette limite, même si je savais qu’elle était là, oui. Mais... j’ai perdu mon boulot. J’ai perdu mon permis, puis mon appart, et à chaque fois ça n’était pas assez, alors je... je comprends pas la logique. » Il admet, en relevant les yeux avec gêne. Il ne dira pas à Edge qu’il y avait bien eu une limite, pendant longtemps, celle qui touchait à son travail. Il mettait un point d’honneur à rester professionnel ; et puis sa volonté n’avait pas suffi. Alors il s’était rattrapé avec son permis, en s’insurgeant à la perspective de conduire en état d’ivresse ; et là encore, ça n’avait pas suffi. « J’ai l’impression qu’à chaque fois que j’ai franchi une limite, je m’en trouvais une autre et je crois que je suis arrivé au point où j’en ai plus. » Ce n’est pas tant qu’il l’a brisée, qui est problématique, puisque Finnley n’avait jamais considéré les choses de manière aussi explicite. Il a bien eu des moments où il a eu conscience d’outrepasser certaines règles et certaines valeurs, mais ça ne l’a jamais arrêté. Et même si son mariage lui a porté un coup, il se dit surtout qu’il n’a plus grand-chose à perdre, ce qui n’est pas une façon de raisonner pour espérer s’en sortir. C’est peut-être ça, la dernière limite, celle qui fait figure d’électrochoc ultime, le fait de ne plus avoir peur parce qu’il n’a plus rien. C’est autant un argument à poursuivre sa consommation qu’à enfin la considérer pour ce qu’elle est. Edge a trouvé les mots justes ; il ne peut pas se faire confiance, pas plus qu’il ne sait vraiment qui il est désormais. « Et je crois que ça me fait peur. » Parce qu’il avait toujours quelque chose. Quand il n’avait plus de boulot, il avait son permis et la possibilité d’en retrouver un autre. Quand il n’avait plus son permis, il avait au moins la satisfaction d’avoir encore un toit sur la tête. Quand il a perdu cette sécurité, il avait au moins un entourage fiable qu’il sélectionnait. Mais il a laissé entrer Scarlett bien malgré elle, il a éloigné les autres et le constat est amer quand il réalise qu’il est finalement la même personne qu’il était il y a un an, qu’il n’y a aucune évolution dont se féliciter, et toute une régression à condamner.
"Je ne sais pas quoi te dire Finnley, il n'y a pas de solution magique, je n’ai pas eu de clarté d'esprit en me disant soudainement que j'allais arrêter de merder." C’est peut-être ce qu’il a besoin d’entendre, Finn. Une part de lui ne pourra jamais s’empêcher d’espérer une solution toute faite, mais l’autre a conscience de la réalité des choses et le fait qu’Edge ne cache pas celle-ci a quelque chose de presque rassurant, malgré toute l’incertitude que cela implique. "Non, je me suis réveillé dans un lit d'hôpital, avec tous mes proches inquiets et je me suis dit que je ne voulais plus jamais perdre le contrôle à ce point-là et plus jamais les inquiéter comme cela." Les proches, tout le monde y revient toujours. Que ce soit pour une addiction ou pour tout autre sujet, comme s’ils étaient le seul moyen de s’accrocher lors des moments de difficultés. Et peut-être est-ce le cas, mais il y a cette part de Finn qui ne veut dépendre de personne. Non pas par fierté, mais parce qu’il sait qu’il ne peut pas mettre le poids de sa sobriété sur d’autres épaules que les siennes. "La solution a été simple, arrêter de boire." Simple, évidemment et il se retient de lever les yeux au ciel, exaspéré par cette solution universelle et si facile que tout le monde prône et qu’il espérait pourtant ne pas entendre de la bouche d’un concerné comme Edge. "L'exécution n'a rien de simple. Je ne vais pas te mentir." Et la suite le surprend, remet les choses en perspective. Oui, la solution est simple ; c’est le reste qui ne l’est pas et Finn n’a jamais pris le temps de considérer les choses sous cet angle. « Je te demande pas de le faire. Et je veux pas que tu le fasses. » Car ça n’aurait pas de sens, alors, et que Finn doit justement en trouver pour se décider à aller mieux. « Et je crois que c’est ça que j’ai besoin d’entendre. » Aussi déplaisant et déstabilisant qu’un véritable discours puisse être. « D’avoir un vrai point de vue, je veux dire, et pas le discours motivationnel préparé et complètement faux venant de ceux qui sont pas concernés. » Ça a le mérite d’être sincère et c’est peut-être ce qui lui manque le plus, avant le soutien de ses proches. Mais ce qu’il pense maintenant n’est pas ce qu’il pensera dans deux jours, Finn sait pertinemment que ses raisonnements jouent aux montagnes russes. Que ce qui le motive un jour lui fait peur le lendemain, que l’espoir qu’il voit un jour peut disparaître en quelques heures. « Mais je passe mon temps à leur mentir, à mes proches, alors... c’est pas comme s’ils pouvaient se sentir concernés, en réalité. » Et c’est la première fois qu’il l’admet, qu’il ne rejette pas les fautes sur quelqu’un d’autre et qu’il accepte les siennes ; le silence dont il peut faire preuve, la distance qu’il a mise entre eux et lui et qu’il continue de maintenir. Les mensonges, aussi, toujours plus nombreux et toujours plus difficiles à assumer autant qu’à renouveler. "C'est dur. Tous les jours j'ai l'impression de repartir de zéro, chaque matin. Dès fois j'arrive à passer plus de trois jours sans y penser, et le lendemain tout revient en pleine force et je me demande pourquoi est-ce que je ne suis pas juste en train de boire." Les montagnes russes, donc. Il avait besoin d’entendre un tel discours, désormais il n’en veut plus. Trop douloureux, trop réel, surtout et Finn continue d’espérer que les choses ne soient pas aussi compliquées qu’on peut le dire, qu’Edge peut en témoigner. Parce qu’il n’y arrivera pas. "Je n’ai pas encore craqué, je ne le fais pour personne d'autre que moi. Je n'ai pas envie d'être le type dont on doit s'inquiéter." Il n’en a pas envie non plus, Finn, mais puisqu’il n’y a eu encore aucune alerte dans ce sens, c’est au moins quelque chose dont il peut se vanter et qui, paradoxalement, ne lui donne pas envie de se battre. "Et c'est tout, je sais que c'est cliché de dire que la première étape est de réaliser qu'il y a un problème mais..." Mais c’est la vérité. Il le sait. "Personne ne peut prendre cette décision pour toi." Et personne ne peut se soigner pour lui. Personne ne peut rien faire à sa place, alors que ce serait une option si agréable, bien que totalement irréaliste. « Je sais. Je sais, tout ça. » Il admet, alors que les mots peinent à sortir. Il ne veut même pas les dire, Finn, parce que tout ceci deviendrait bien trop réel, bien trop préoccupant. « Ce que je sais pas, c’est... qui je suis en dehors de ça. » Il reconnaît enfin, après une longue hésitation, sa tête qui se baisse, qui se relève, qui devient à nouveau trop lourde, le regard qui fuit Edge pour se poser sur ses doigts qui jouent entre eux avant de rechercher le soutien de l’homme face à lui. « Parce que c’est la seule chose que je veux, tu comprends ? » N’est-ce pas, Edge, que tu comprends ? Que tu comprends à quel point ce besoin est vital, quoi que les autres puissent en dire. « Parce que tout tourne autour de ça et... c’est pas si catastrophique, non, ça l’est pas. » Il se corrige, dans une ambivalence dont il n’arrive pas encore à se séparer. « Mais ça va le devenir, n’est-ce pas ? » Si ce mariage est un premier élan de rédemption, il n’est pas suffisant pour qu’il poursuive sur ce chemin. Quand est-ce qu’il franchira cette limite qu’il ne connait même pas, et que les choses pourront enfin être jugées hors de contrôle ? Peu importe si leurs situations sont différentes, il y a bien un point de non-retour, n’est-ce pas ? « Des jours, je crois que ça l’est déjà. » Des jours comme aujourd’hui, des jours où il accepte de voir la vérité en face, avant que la honte ne se rappelle à lui et qu’il se cache derrière de fausses excuses pour ne pas avoir à soutenir le regard de cet homme dans le miroir qu’il ne connaît pas, ou qu’il ne veut pas reconnaître. « Et je me dis que... que je dois faire quelque chose. Je peux même pas dire que je... que j’en ai envie, parce que c’est pas vraiment le cas. Si je le voulais vraiment, j’y arriverai. » Et il ne parle même pas de cette sobriété à laquelle il ne rêve même pas dans un premier temps, mais seulement de ce déclic qui dégagerait le chemin pour l’atteindre. Une étape après l’autre ; mais la première semble déjà inaccessible. « Et je sais pas ce qui me ferait tenir, ce qui me permettrait d’y arriver, mais je sais ce qui me dissuade d’y essayer. » Il cherche ses mots, hésite, se reprend. « Je connais plus que ça. Il y a plus que ça, quand j’y pense. C’est pas que je veux même pas essayer, ou que je suis trop paresseux pour m’en donner les moyens, c’est juste que... j’en reviens toujours à ça. » Toujours, peu importe les efforts, peu importe l’énergie fournie, peu importe sa volonté. C’est comme si l’issue était écrite et qu’il se contentait de prendre des chemins qui l’y amène toujours, en accumulant de nouveaux échecs sur le trajet. « Parce que c’est ma vie, et que sans ça, je n’ai plus rien, tu vois ? » Dis-moi que tu vois, Edge, que tu comprends, même si tu n’es pas d’accord. « Et... et ça me fait peur. » Ça me fait peur de savoir qui je suis en dehors de l’alcool. Ça me fait peur d’avoir à apprendre à vivre sans ce poison, parce que je ne me souviens même plus de ma vie en dehors de tout ça. « Ça n’a aucun sens. » Qu’il conclut en passant ses mains sur son visage, masquant brièvement sa détresse, incapable de reprendre contenance. Ce sont bien ses mots qui n’en ont pas, de sens, parce qu’il n’arrive pas à en poser sur ce qu’il ressent, sur ce qu’il vit, sur ce qu’il accepte et ce qu’il néglige encore.
- Spoiler:
pardon j'ai encore glissé, mais les feels sont réels
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| | | | (#)Dim 10 Avr 2022 - 13:59 | |
| C'est sûrement la première fois que Finnley dit tout cela à voix haute, rien qu'à l'air qu'il a sur le visage et les regards qu'il te lance, tu ne te fais aucun doute sur le sujet. Tu ne sais pas si tu dois être flatté ou pas, mais tu sais que c'est un pas en avant important pour lui et tu ne veux pas qu'il reparte avec un mauvais souvenir de votre petite entrevue et de votre échange de café. Parce que ce n'est que cela au final pas vrai ? Juste deux parfaits inconnus qui boivent du café et qui parlent et qui vont repartir de leur côté après. Il n'a pas besoin de voir ça de manière définitive ou même de penser en noir et blanc, c'est ce qu'il est en train de faire, que tu réalises, de penser en absolu, de croire qu'il n'y a qu'un seul chemin qu'il peut emprunter pour se racheter. Déjà, il aurait pu complètement ignorer ton numéro, ou même pire encore, ne pas apparaître aujourd'hui, te poser un lapin et aller tout oublier au fin fond d'une bouteille. Il ne l'a pas fait, le rouquin est là aujourd'hui, à partager ses problèmes et sa détresse à quelqu'un qu'il ne connait pas si bien que cela dans le fond. Pour en être passé par là, dans un cadre un peu plus professionnel certes, tu sais que ce n'est pas facile et que cela implique un degré de vulnérabilité certain. Ainsi qu'une bonne dose de courage, ce n'est pas négligeable à tes yeux, ça et le fait de vouloir changer. Tu l'écoutes en retour sans l'interrompre, laissant l'autre homme prendre son temps avec les mots, hochant la tête à ses questions qui ne sont pas vraiment des questions, et ça, tu en as parfaitement conscience. Oui tu l'entends, oui, tu le comprends, ce manque, cette soif si particulière qui écrase et qui efface tout le reste, c'est dangereux, cela ne fait pas vraiment de sens et il est difficile de penser à autre chose. Tu n'as pas besoin de le dire à voix haute, tu le sais, il le sait, alors autant passer à autre chose, pas vrai ? Du moins, tu ne le feras pas toi-même, tu as déjà du mal avec cet aspect-là au quotidien, et tu n'es pas plus doué que Finnley pour cacher ta détresse. Enfin, que tu te dis la seconde suivante, un peu plus doué que lui... Il est au bord du gouffre, littéralement, et tout ce qu'il ressent est palpable, tellement qu'il réussit presque à te donner le tournis avec son discours et quand il se passe une main sur le visage, tu lâches un : "Hey Finnley, respire ?" la tête penchée sur le côté tandis que tu le regardes. Il dit ne pas faire de sens alors que si, le rouquin arrive à mettre des mots sur beaucoup d'émotions, pas des émotions que beaucoup ressente mais il serait surpris de constater que non, il n'est pas seul et qu'il n'a aucune raison de continuer de creuser sa tombe. Aussi métaphoriquement que réellement d'ailleurs. "Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et je crois que tu te mets trop la pression, tu n'es pas obligé d'avoir toutes les réponses aujourd'hui... se retrouver sans ça, sans son addiction, c'est difficile. Tu as raison sur ce point-là." Tu ne vas pas le nier ou même lui mentir, encore une fois, ce n'est pas le but de toute cette opération et de votre discussion. C'est le début de quelque chose de long et douloureux et qui va le forcer à tout remettre en question à propos de lui-même et de sa vie, du moins, c'est comme cela que ça s'est déroulé pour toi. Trouver son identité sans son addiction, sans l'alcool dans ce cas-là, c'est lever le voile sur des années passées dans le brouillard, c'est présenter des excuses, dire adieu à certains et accepter de revoir d'autre. "Commence simplement. Une journée, ensuite une semaine, ensuite un mois." Un conseil qui parait anodin mais cela fonctionne bien pour toi, à chaque fois que tu sens que tu es sur le point de craquer, tu te rappelles juste que tu l'as déjà fait en fait. Si le jour précédent est passé, celui passera également et ce malgré les tours que te joue ton cœur et malgré la pression que tu as sur les épaules parfois et tout le reste. Mais si, le reste, cette impression de ne pas être assez, de ne pas en faire assez, de ne pas faire les choses tout à fait correctement et de faire perdre leur temps à tout on entourage. Là encore, ce n'est pas très rationnel, c'est ton propre esprit qui fait balancer ton humeur, tout ça pour te persuader que l'alcool est la seule solution, tu ne l'expliques pas, si tu pouvais mettre le doigt sur la source du problème, tu ne serais certainement pas en face de Finnley aujourd'hui.
"Cela sera un bon objectif pour toi je pense, un premier mois sobre et à juste se concentrer sur toi." Sans se chercher des excuses et sans chercher à satisfaire qui que ce soit, tu ne l'ajoutes pas, tu te dis que ce sera pour plus tard, Finnley a vraiment l'air d'être à deux doigt d'imploser. Ou exploser est le meilleur terme dans ce cas précis ? Tu n'en sais rien, tout ce que tu sais, c'est que l'homme en face de toi a besoin d'une pause, une vraie pause. Oui, il faut qu'il prenne une profonde inspiration et considère les choses une par une, sans que personne ne vienne le déranger, sans que personne ne vienne lui poser de questions sur ses motivations ou sur sa raison d'être. Cela lui fera sûrement un bien fou de pouvoir avancer sans rendre de comptes à personne et sans devoir regarder par-dessus son épaule, peut-être que comme ça, il pourra trouver la réponse à toutes ses questions. "Tu dis que t'as perdu ton boulot, ça ne doit pas aider non plus, il te faut une routine simple, que tu peux effectuer tous les jours, ça va te rassurer, c'est ce que dit ma psy et ça fonctionne." Tu hausses les épaules, n'en revenant pas que tu viens de dire quelque chose pareille, il y a quelques années en arrière ta propre phrase t'aurait fait rouler des yeux. Oui, le Edge d'il y a quelques années te jugerait très certainement, mais tu connais son parcours et tu connais ses erreurs alors vraiment, tu le vis bien et tu te dis que tu as bien fait de choisir une nouvelle route plutôt que de continuer de filer un mauvais coton. "Si t'as pas peur de te salir les mains, il y a plein de petits boulots dans Brisbane, légaux et où on ne pose pas trop de questions." Et où on ne lui demandera pas de référence, s'il s'y connaissait en photo tu lui proposeras bien de te rejoindre dans ton futur studio photo, cependant, quelque chose te dit que ce n'est pas le cas et qu'il vaut mieux ne pas tout mélanger. Tu préfères être le type qui est là pour l'encourager, tu ne peux pas également être le type qui lui propose un boulot, un peu plus et Finnley va croire que tu lui inspires autre chose ou que tu es sa charité du moment. "Et je te conseille également de trouver quelque chose à faire, une alternative quand c'est trop et que tu as envie de boire. Moi je cours, mais encore une fois, chacun son truc." Un moyen concret et réel d'extérioriser tout ce qui le ronge de l'intérieur, et qui sera nettement plus saint que boire. Là encore, tu as du mal à imaginer Finnley se livrer à une quelconque activité physique, soit il cache bien son jeu soit tu as raison sur ce point-là, quoi qu'il en soit, il faut qu'il trouve quelque chose qui lui corresponde. Juste aller marcher, peindre, jardiner, jouer à un jeu vidéo, mettre ses émotions sur le papier, tout, n'importe quoi pour le sortir de sa propre tête et assurer qu'il ne va pas boire. "Et si ça devient trop, tu peux toujours m'appeler ou m'envoyer un message et je te changerais les idées. Tu ne t'en rends pas encore compte mais, je suis hilarant." Tu hoches la tête et tu lui lances un clin d'œil, parce qu'il faut bien que quelqu'un allège l'atmosphère et que tu refuses de le laisser partir de mauvaise humeur.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
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| Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte, et bien peu de volonté à franchir les étapes, les unes après les autres. Ce n’est même pas qu’il souhaite claquer des doigts et que tout lui réussisse, Finn, car d’aussi loin qu’il s’en souvienne son parcours a toujours été semé d’embûches et a nécessité de nombreux sacrifices. Mais c’est justement parce qu’il a tant sacrifié par le passé qu’il n’est pas certain de pouvoir le faire à nouveau, parce qu’il n’a plus l’énergie et l’optimisme qui le caractérisaient il y a encore quelques années. Non, désormais Finn est devenu de ces clichés aigris qui ne trouvent satisfaction en rien – à la différence qu’il peut presque se vanter de savoir de quoi il parle. Il a passé la majeure partie de sa vie à mettre ses rêves de côté, autant qu’il n’a jamais réussi à atteindre les quelques-uns ayant survécu à sa confrontation avec la vie réelle. Car c’est un rêve, quand il y pense. Pas tant la sobriété en elle-même, mais le fait de vivre une vie qui lui convient, qui n’aura peut-être pas grande importance mais qui saura le satisfaire. Et dans cette version-là de lui-même, l’alcool n’a pas sa place. Il n’a même pas besoin de le souligner pour que ce soit le cas ; preuve en est, encore une fois, que la situation dégénère et qu’il serait peut-être temps qu’il s’en rende compte. Ce n’est pas parce qu’il ne pose pas des mots précis sur sa situation qu’il n’est pas en mesure de l’interpréter, les indices sont nombreux et maintenant qu’il doit répondre aux questions d’Edge, ils commencent à devenir clairs. C’est aussi agréable que c’en est terrifiant, s’il devait une fois encore être honnête – mais il ne l’est qu’à moitié, alors il se contente de ressentir la seconde émotion et de repousser le moment fatidique où il devra demander de l’aide et, surtout, s’aider lui-même. Parce que c’est trop d’un seul coup, parce qu’il s’en sent déjà incapable, parce qu’il ne s’est pas encore pleinement lancé dans sa quête de sobriété autant que de rédemption que le combat lui semble difficile, pire encore, complètement impossible. Et même si Finnley a toujours été du genre pessimiste, ce n’est même pas pour coller à ce trait de caractère qu’il se montre aussi peu confiant en ses propres capacités, c’est parce que ce n’est pas seulement une question de changer ses habitudes, d’en trouver de nouvelles, c’est tout son quotidien qu’il doit chambouler. Et même s’il sait que c’est pour la bonne cause, les bénéfices qu’il pourrait y gagner lui semblent encore bien maigres par rapport à ceux qu’il ressent dans la configuration actuelle, peut-être plus nocive pour la santé, mais oh combien plus sécurisante, quoi qu’on puisse en penser. "Hey Finnley, respire ?" Relevant difficilement les yeux, Finn esquisse un mince sourire gêné. Gêné d’être ainsi remis à l’ordre, gêné d’être ainsi faible. Ce n’est même pas qu’il veut jouer au mâle alpha ou toute autre connerie clichée, mais de là où il vient, on ne montre pas ses failles. On n’en parle pas, on apprend à se gérer et si ça n’est pas possible, on apprend au moins à faire semblant. Et Finn n’arrive plus à prétendre, pas plus qu’il n’arrive vraiment à accepter tut ce qu’il vient pourtant de dévoiler à cœur ouvert à Edge. Cette gêne est aussi liée à la vulnérabilité que cet inconnu peut désormais apercevoir, un accès privilégié qu’il s’interdit lui-même en temps normal. "Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et je crois que tu te mets trop la pression, tu n'es pas obligé d'avoir toutes les réponses aujourd'hui... se retrouver sans ça, sans son addiction, c'est difficile. Tu as raison sur ce point-là." C’est la première fois que les mots sont réellement posés et ils ne viennent pas de lui, parce qu’il s’y refuse encore. Ce n’est pas de l’addiction. De l’habitude, peut-être. De l’abus, sûrement. Mais pas de l’addiction. Ça ne peut pas être de l’addiction, parce que cela implique des facteurs qui le dépassent. Ce n’est plus seulement son esprit, c’est aussi son corps, c’est également le signe d’un point de non-retour, d’une problématique qui le suivra toute sa vie, qui, surtout, le caractérisera. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?
"Commence simplement. Une journée, ensuite une semaine, ensuite un mois." Un jour, il se pense capable de tenir. Une semaine, ça se complique. Un mois, c’est impossible. Mais Edge ne lui demande pas de signer un contrat où il attesta de sa sobriété, où il aura l’obligation de ne plus jamais retoucher à une goutte d’alcool, où les écarts ne seront pas tolérés. Et par écart, il s’agira autant des excuses à consommer parce qu’il ne veut pas lutter que lorsqu’il ne pourra plus lutter ; car ce sont deux choses différentes et il ne peut pas reposer uniquement sur sa seule volonté, qu’il sait être bancale. Mais il n’y a pas de pression. Edge l’a dit, il ne doit pas mettre un tel poids sur ses épaules, celui qui consiste à avoir toutes les réponses avant même d’emprunter ce chemin qui le terrifie. « C’est la première fois que j’ai l’impression que j’ai un problème et non pas que je suis le problème. » Il y avait beaucoup d’autres à dire, pourtant, à commencer par des remerciements à l’attention d’Edge, pour la manière dont il prend les choses, pour cette morale qu’il ne lui fait pas contrairement à d’autres, au point où Finnley découvre qu’on peut tenter de se sortir de cette situation avec du soutien, en étant entouré et surtout compris plutôt qu’en accentuant une culpabilité déjà présente et faisant usage d’un chantage affectif discutable. Pour une fois, il n’est pas question de ce qu’il faut subir aux autres, mais de ce qu’il se fait subir à lui-même. Et ça peut sembler anodin, mais c’est une façon de voir les choses inédite pour le rouquin et peut-être le début d’une acceptation qui, en réalité, s’est mise au moment même où il a franchi la porte de ce café pour rencontrer Edge. "Cela sera un bon objectif pour toi je pense, un premier mois sobre et à juste se concentrer sur toi." Un mois. Il n’est toujours pas convaincu, mais il ne risque rien à essayer, n’est-ce pas ? Et si un mois s’avère trop délicat, il peut abaisser ses ambitions et les adapter à la réalité. Un mois qui devienne deux semaines, deux semaines qui, plus tard, pourront redevenir un mois, peut-être même deux, puis six, puis une année complète. Un pas après l’autre. « Un mois... Je peux essayer, oui. » Il l’a dit, il le certifie à Edge et dans un sens, il ne peut plus reculer maintenant, n’est-ce pas ? Ne pas avoir de compte à rendre, on a dit. Edge n’est pas celui qui lui fera la morale, alors pourquoi il se met cette même pression que le concerné a voulu lui ôter ? "Tu dis que t'as perdu ton boulot, ça ne doit pas aider non plus, il te faut une routine simple, que tu peux effectuer tous les jours, ça va te rassurer, c'est ce que dit ma psy et ça fonctionne." Le rouquin est moins emballé par cette perspective. « Je suis pas vraiment le mec le plus fiable, à l’heure actuel. Ni au CV le plus impressionnant. » Loin de là. Et même s’il a suffisamment enchaîné les petits boulots pour savoir que beaucoup ne sont pas regardants, il n’a pas non plus envie de se faire la réputation du mec pas fiable, autant qu’il ne veut pas s’ajouter cette pression, justement. Mais avoir un quotidien plus structuré, une routine, ne pourrait que l’aider. C’est paradoxal, c’est à l’image de la manière dont il pense et vit depuis des mois. "Si t'as pas peur de te salir les mains, il y a plein de petits boulots dans Brisbane, légaux et où on ne pose pas trop de questions." - « Je sais bien, oui, j’suis passé par là quand j’étais ado. » Et il ne cherchait pas juste un petit job d’étudiant, au contraire. « Tu vas croire que j’aime être sans emploi, mais pas du tout, je bosse depuis mes quinze ans, mais... c’est juste que j’ai peur de merder une fois encore, parce qu’à chaque fois que j’échoue, je.. enfin, tu vois. » Je retrouve le chemin des bars dont je m’étais tenu éloigné et je recommence à zéro. Il comprendra. Il a beaucoup posé de mots sur sa situation depuis le début de leur conversation, alors il en conserve encore quelques-uns pour lui, même s’il n’a pas besoin de les verbaliser pour qu’ils soient explicites.
"Et je te conseille également de trouver quelque chose à faire, une alternative quand c'est trop et que tu as envie de boire. Moi je cours, mais encore une fois, chacun son truc." Cette fois-ci c’est un rire qui s’échappe d’entre les lèvres de Finnley. « Tu doutes du grand sportif que je suis ? » Il se permet même une petite plaisanterie avant de reprendre son sérieux. « Je devrais bien trouver quelque chose, oui. » Il a même peut-être une idée, mais encore une fois, chaque chose en son temps. Ce qu’il faut retenir, c’est que la stratégie lui semble, une fois encore, accessible. "Et si ça devient trop, tu peux toujours m'appeler ou m'envoyer un message et je te changerais les idées. Tu ne t'en rends pas encore compte mais, je suis hilarant." Le sourire que Finnley lui accorde se veut une fois encore plus détendu. « J’ai hâte de le découvrir. Et tu t’en rends sûrement déjà compte, mais c’est pas du tout mon cas. » Il l’avertit, avec un léger sourire, façon de s’excuser par avance car Finn est loin d’être le camarade joyeux qu’on veut dans son entourage, non, il est le quota ronchon et franchement pessimiste. En espérant que ça ne fasse pas fuir Edge. « Mais, c’est noté. Pour le fait de t’appeler, mais aussi l’alternative, de commencer par un mois, de ne pas me mettre trop de pression... » Il fait la liste tout en acquiesçant, pour lui démontrer, des fois qu’il le faudrait, qu’il a pris soin d’écouter chacun de ses conseils (et d’autres ne peuvent pas se vanter d’avoir eu une telle attention de la part du rouquin). « Merci, Edge. » Il conclut, parce que c’est finalement le plus important au milieu de toutes les choses qu’ils ont partagées.
@Edge Price
- Spoiler:
On peut s'orienter vers une conclusion si tu veux, j'ai conscience que Finn relance pas beaucoup
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