Onzième semaine. Les choses devenaient plus concrètes, plus visibles.
Cette semaine Maddy avait eu l’échographie du premier trimestre, Sergio l’avait accompagné. Ce qui était au début qu’un petit pois grandissant doucement sous le nombril de Maddy, commençait à prendre forme. Ils avaient entendu son petit cœur battre et cela avait provoqué quelque chose chez la Griffiths. Elle avait réalisé que cette grossesse était belle et bien réelle, que ce n’était pas juste des nausées à longueur de journée. Les dernières semaines avaient été difficiles pour l’actrice, elle n’avait pas pu manger grand-chose. Son visage s’était affiné, elle avait perdu des bras et au final son ventre qui s’arrondissait ne se voyait pas tant que ça. Elle pouvait passer encore entre les mailles du filet mais pour combien de temps ? Durant ces derniers jours, toute cette agitation s’était calmée et Maddy semblait avoir trouvé une certaine stabilité. Elle espérait enfin pouvoir profiter de cette grossesse. La Griffiths ne savait pas quand et comment annoncer la nouvelle à ses proches et tout particulièrement à sa famille car elle n’avait jamais réussi à garder le petit fœtus plus de cinq mois dans son ventre. Elle avait conscience que sa grossesse était à risque et sa plus grande peur était de faire une énième fausse couche. Elle ne voulait pas vivre à nouveau son cauchemar.
Maddy avait longuement hésité avant de contacter sa petite sœur. Elle savait qu’elle prenait un risque en allant la voir. Mabel était observatrice, elle soupçonne des pouvoirs de divinations. Elle connaissait par cœur les moindres mimiques de sa sœur ainée. Cependant l’envie de voir sa nièce avait grandi ces derniers jours. Sans doute parce que Maddy allait peut-être elle aussi devenir une mère et qu’elles pourraient se réapproprier leur famille à leur façon. Les parents avaient été envoyés en Polynésie par les soins de Mabel, c’était le moment ou jamais de lui rendre visite, sans les manigances de Matilda. Maddy avait donc pris son courage à deux mains et contacter sa petite sœur.
Samedi après-midi arriva rapidement. Maddy prit soin d’enfiler une robe ample pour cacher ses formes apparentes avant de prendre la direction de Spring Hills. La Griffiths avait eu très peu d’occasions de se rendre chez sa petite sœur. Au final, toutes leurs rencontres se déroulaient chez les parents ou sur un terrain neutre. Maddy avait dû redemander l’adresse à sa mère car elle ne se souvenait plus trop du chemin exact. Elle rentra cette dernière dans le GPS direction la villa de Mabel.
Maddy se gara devant la demeure, c’est incontestable, Mabel et son mari avaient bon goût. La Griffiths ne sortit pas tout de suite du véhicule, consciente qu’elle allait vivre un grand événement. Rencontrer la petite Rosalie. Maddy s’était toujours montrée très distante durant la grossesse de sa petite sœur, parce que tout cela la faisait souffrir en silence. Mais aujourd’hui, elle devait affronter son destin. Blondie expira un grand coup avant de prendre la boîte de pâtisseries qu’elle avait acheté pour l’occasion. Des cinnamon roll, les préférés de sa sœur. Lors d’une naissance, les bébés étaient généralement couverts de présents, mais on oubliait souvent les mamans qui avaient fait un travail admirable durant neuf mois. Maddy n’avait pas oublié sa petite sœur, et malgré le fait qu’elles soient distantes, elle voulait lui faire une petite attention. La Griffiths referma sa voiture derrière elle et s’avança vers l’interphone de la villa de Mabel. Après quelques secondes d’hésitation, elle sonna.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Les sms de Maddy l'avaient surprise. Elles ne pouvaient pas rester éternellement à communiquer par likes interposés sur instagram, mais jusqu'ici, aucune d'elles n'avait essayé d'aller plus loin dans leur relation.
Et surtout, Mabel ne s'attendait pas à ce que soit Rosalie qui les rapproche. En vérité, elle s'attendait surtout au contraire... Maddy qui avait presque trente-cinq ans et pas d'enfants ; Maddy qui avait si mal pris l'annonce de sa grossesse... Mabel était presque persuadée que sa sœur faisait partie de ces personnes sans enfants préférant la compagnie d'adultes et évitant tous les êtres ne sachant pas encore être propres et parler correctement.
Mais le doudou de Rosalie avait été offert par sa tante, et Maddy avait liké les quelques photos du bébé que Mabel avait posté. Alors elle avait proposé à sa sœur de venir rencontrer sa nièce, après une longue hésitation. (Mais que risquait-elle avec sa demande, à part d'essuyer un refus de la part de Maddy ?) Il était peut-être temps que Rosie rencontre un Griffiths, puisqu'à part le personnel médical, elle n'avait vu que Penny et Serena - la famille de son père avait prévu de venir fin janvier et n'avait pas pu avancer son voyage, malgré la naissance surprise de Rosalie.
Toujours était-il que Mabel avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir son aînée. Penny et Serena étaient toutes deux passées à l'improviste, mais Maddy ayant prévenu, Mabel s'était sentie obligée de faire un brin de ménage - au moins dans le salon et la cuisine, les pièces que verrait sa sœur. Et de demander à son mari d'aller chercher une pâtisserie dans une boutique du centre-ville, pour qu'elle ait quelque chose à offrir à son invitée.
Et là, pour la première fois depuis sa naissance, Rosalie faisait une vraie sieste dans son couffin. Laissant sa mère errer dans le salon sans avoir de quoi se changer les idées. Mabel n'avait que le stress de voir Maddy, dans une situation très inhabituelle. Elle ne se souvenait même pas de la dernière fois que Maddy était venue chez elle - sans doute au début de son emménagement, parce qu'elle se souvenait qu'ils avaient fait quelques dîners de famille ici. Mais ça remontait à plus de trois ans, et leurs parents avaient été présents...
La sonnette la tira de ses pensées, et elle s'empressa d'aller ouvrir, avant de sourire timidement à sa sœur. Elle la laissa entrer, la guidant vers la cuisine pour qu'elle puisse décharger ce qu'elle avait dans les mains. (Les pâtisseries préférées de Mabel, même si ça faisait des années qu'elle n'en avait pas vraiment mangé.)
« C'est gentil à toi d'être venue » commença-t-elle, sans savoir trop quoi dire. « Tu vas bien ? »
Maddy était plus pâle qu'à son habitude, les joues un peu plus creusées qu'à Noël. Et si elle avait eu une petite intoxication alimentaire à ce moment-là, elles étaient un mois plus tard et il n'y avait pas de raison pour que la jeune femme semble encore malade. Mabel fronça les sourcils, légèrement inquiète pour son aînée.
La Griffiths n’attendit pas bien longtemps devant la porte d’entrée de la grande maison. Si elle avait eu l’idée de fuir pendant un instant, elle n’aurait pas eu assez de temps. A la place, elle se trouva face à sa petite sœur qui avait changé. Plus d’un mois qu’elles ne s’étaient pas vus. Entre temps, Mabel avait accouché et perdu son gros ventre de fin de grossesse. Les sœurs se saluèrent et la benjamine invita Maddy à pénétrer dans son humble demeure. Tout était si bien rangé, c’est ce qui sauta aux yeux de l’ainée dès les premières secondes. Arrivée dans la salle principale, elle déposa les pâtisseries préférées de Mabel sur la table. « C’est pour toi, j’ai pensé que ça pourrait te faire plaisir. » Elle l’espérait. Maddy se souvenait très bien de leur rencontre au café où Mabel en avait mangé accompagné de son café. Cette fois-ci l’ainée ne dira rien sur sa consommation de caféine.
D’une petite voix, Mabel se mit à parler. « C'est gentil à toi d'être venue » En guise de réponse, Madeline lui accorda un petit sourire sincère. Pour une fois, il ne sonnait pas faux, il n’y avait pas leurs parents pour les épier. Il y avait juste Mabel et elle. Au fond d’elle, Maddy ne voulait pas manquer ses retrouvailles et surtout cette rencontre si particulière avec sa petite nièce. Le tout premier enfant de leur génération. Il avait fallu quelques semaines à Maddy pour prendre son courage à deux mains et contacter sa petite sœur. Elle n’avait pas été la si-parfaite-Maddy tout au long de la grossesse de sa petite sœur. Elle n’avait pas su saisir ce cadeau de la vie pour essayer d’arranger sa relation avec sa benjamine. Au contraire, Maddy s’était renfermée sur elle-même avec ses mensonges. Tout avait volé en éclats au repas de Thanksgiving et elle pressentait que Mabel soupçonnait la vérité derrière cette supercherie. Elles n’en avaient pas reparlé, mais elle ne devait pas sous-estimée les pouvoirs de sa sorcière bien aimée. Entre le manque cruel de communauté avec sa petite sœur, elle ne savait pas comment cette dernière percevait sa visite. Est-ce que Maddy la dérangeait dans son tout nouveau quotidien de jeune maman ?
« Tu vas bien ? » Maddy sourit doucement avant de répondre. « Je suis un peu fatiguée dernièrement. » qu’elle confit d’une petite voix. Elle resta discrète sur les détails de cette fatigue. Le tournage de son dernier film s’était clôturé, Sergio l’avait mis au repos. Maddy espérait que Mabel ne se souvenait pas de l’accident que sa grande sœur avait eu lors du repas de Noel. Dieu merci les contractions de la femme enceinte étaient survenues au bon moment, créant la parfaite diversion. Encore une fois, l’ainée avait menti prétextant une intoxication alimentaire, mais aujourd’hui elle ne pouvait plus cacher ses traits affinés et son teint pâle. Maddy ne vivait pas du tout la même grossesse que sa petite sœur.
« Tu as l’air d’avoir meilleure mine toi par contre. » Madeline se doutait que les premiers mois de la vie de jeunes parents étaient sportifs, sans parler de l’accouchement. Mabel avait peut-être des cernes sous les yeux, mais son sourire restait rayonnant. « Comment ça se passe avec Rosalie ? » qu’elle lui demanda d’une voix bienveillante. Doucement, Maddy redressa ses yeux bleutés vers le couffin de sa nièce qui semblait dormir paisiblement dans un coin du salon. La Griffiths esquissa un léger sourire en voyant le petit doudou dépassé, elle reconnait l’éléphant qu’elle avait offert à Noel aux jeunes parents. Peluche que Mabel avait même diffusé sur les réseaux sociaux, voilà un des rares moyens de communication entre sœurs, avant que Maddy réalise qu’elle n’avait pas le numéro de sa propre sœur. « On dirait qu’elle dort paisiblement. » qu’elle dit d’une voix un peu plus basse pour ne pas réveiller l’enfant. Maddy n’osait pas encore s’approcher du berceau du bébé, pas sans l’autorisation de sa petite sœur.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Mabel regarda avec un brin de malaise les cinnamon rolls apportés par Maddy. Sa sœur ne s'était pas trompée, c'était vraiment ses pâtisseries préférées. C'est juste qu'elle n'en mangeait plus depuis des années, parce que même si elle avait gagné le combat contre ses troubles alimentaires, il y avait des détails sur lesquels elle devait encore travailler - comme tout ce qui était bourré de sucres ou de gras, si plaisants mais sur lequel elle faisait encore un blocage. Le geste restait gentil, surtout que Maddy n'avait pas besoin de ramener quoi que ce soit...
Remerciant d'ailleurs son aînée d'être venue, Mabel se demanda de quoi elles allaient bien pouvoir parler. Maddy n'était, de toute évidence, pas très fan de la partie grossesse, si on en jugeait par sa réaction quand Mabel avait annoncé la sienne, quelques mois plus tôt. La dernière fois, elles s'étaient vues pour organiser l'anniversaire de mariage de leurs parents, ce qui avait au moins l'avantage de leur offrir un sujet de conversation... Là, à moins de reparler des drames de Noël ou de Thanksgiving, Mabel ne voyait pas trop quoi partager !
Surtout que Maddy apparaissait toute pâle et fatiguée. Etait-ce que d'habitude, elle cachait son visage sous le maquillage, qu'elle ne portait pas aujourd'hui ? De mémoire, Mabel aurait plutôt dit que Maddy n'était pas du genre à se tartiner le visage - comme toujours les deux opposées à l'adolescence, Maddy au teint plus nude alors que Mabel jouait avec les couleurs, affichant clairement qu'elle était maquillée, sans doute trop pour une si jeune adolescente.
Mais l'aînée ne semblait pas pouvoir parler d'elle, comme à son habitude. Peut-être que les questions de Mabel était trop incisives... Mais elle ne savait jamais trop comment parler à cette sœur qu'elle connaissait si mal. Trop d'années passées à s'ignorer rendait chaque question trop brute et intime, et elles réagissaient mal l'une comme l'autre, cachant leurs problèmes sous des sourires hypocrites.
« J'ai regagné la possibilité de bouger à peu près comme je veux, et ça fait un bien fou » souligna-t-elle en souriant.
La dernière fois qu'elles s'étaient vues, à Noël, Mabel avait du mal à se lever seule du canapé, demandant l'aide de son mari. (Elle aurait pu le faire seule, mais ça lui prenait généralement plus d'un quart d'heure, en se tortillant ridiculement au passage.) Là, elle pouvait se lever et s'asseoir comme elle le voulait, même si tout ce qui était trop sportif lui était interdit. Elle avait juste le droit de soulever les trois kilogrammes et quelque de sa fille !
« Et ça se passe bien avec Rosie. Elle pleure beaucoup, mais c'est encore un petit bébé. Et on arrive à la calmer assez facilement. Mais ne t'inquiètes pas, tu devrais pas tarder à la voir réveillée ! »
Si Rosalie semblait effectivement paisiblement endormie, Mabel savait - de sa courte expérience - que ça ne durerait pas. Le petit bébé avait besoin de réconfort, cherchant rapidement les bras de ses parents, et leurs câlins.
« Tu voudras la prendre un peu, quand elle sera réveillée ? »
Maddy semblait observer le couffin avec attention, et Mabel n'arrivait pas à savoir ce qu'elle pouvait penser. Elle n'avait jamais été douée pour deviner ce que pensait Maddy, mais le sujet de la maternité brouillait encore plus les pistes... Parce que sa sœurs 'intéressait à sa grossesse, à ses ressentis, mais en même temps semblait avoir du mal à accepter la nouvelle, sans que Mabel ne sache vraiment ce qui pouvait motiver son aînée. Elle avait l'impression de naviguer dans des eaux étrangères, pesant le moindre mot pour être sûre de ne pas dire une bêtise et faire fuir Maddy.
Les moments où Mabel et Maddy se retrouvaient juste tous les deux, se comptaient sur les doigts d’une main. L’ainée peine à s’en souvenir, à tel point qu’elle a perdu l’habitude de converser de façon presque normale avec sa petite sœur. Depuis qu’elle avait quitté le nid familial, prenant son propre envol, la distance entre les sœurs n’avaient fait que grandir. Au fil des années, Maddy avait pris l’habitude de choisir la facilité lorsqu’il s’agissait de sa propre facile. Elle jouait le rôle qu’on lui avait enseigné, celui de la grande sœur parfaite et sans faille. Pourtant le tableau commençait à se craqueler et Mabel n’était pas dupe. Le repas de Thanksgiving avait pris des proportions incontrôlables, faisait regretter le mensonge de Maddy. De plus en plus, la Griffiths se disait qu’elle devait changer de stratégie, opter pour un peu plus d’honnêteté auprès de ses propres, car elle ne pourrait plus cacher bien longtemps sa grossesse surprise.
« J'ai regagné la possibilité de bouger à peu près comme je veux, et ça fait un bien fou. » Elle voulait bien la croire. Le début de la grossesse de Maddy était chaotique, elle n’osait pas s’imaginer ce que lui réservait les prochains mois. Elle préférait prendre un jour après l’autre. « Je suis contente de l’entendre. » qu’elle dit d’une voix douce avant d’avouer. « La grossesse t’as vraiment rendu rayonnante, ça t’allait bien. » qu’elle ajouta avec un sourire timide mais sincère. Maddy aurait dû avoir ses paroles beaucoup plus tôt, elle avait des mois de retard, mais la situation avait été dure à accepter pour elle. Accepter que sa petite sœur ait un enfant avant elle. Désormais, la petite Rosalie était là dans la même pièce qu’elle, et c’est peut-être sa nièce qui lui donnait la force d’avouer ces quelques confessions.
« Et ça se passe bien avec Rosie. Elle pleure beaucoup, mais c'est encore un petit bébé. Et on arrive à la calmer assez facilement. Mais ne t'inquiètes pas, tu devrais pas tarder à la voir réveillée ! » « Je veux bien te croire. » qu’elle dit avec un petit sourire. La jalousie de Maddy s’était un peu apaisée depuis qu’elle avait vu les photos de sa nièce sur les réseaux sociaux. La curiosité avait grandi et elle avait finalement pris son courage à deux mains pour contacter sa petite sœur (et enfin enregistrer son numéro de téléphone dans ses contacts).
« Tu voudras la prendre un peu, quand elle sera réveillée ? » Maddy releva son regard vers sa petite sœur. Même si Mabel l’ignorait, Maddy s’entendait très bien avec les enfants. Ses nombreuses heures de bénévolat avec les enfants de l’Hôpital Saint-Vincent avaient toujours été des moments de pur bonheur et de joie, à défaut de pouvoir tenir son propre enfant dans ses bras. Ce n’était pas pour rien que Maddy s’était spécialisée dans la littérature pour jeunesse. Il y avait tellement de choses que les Griffiths ignoraient sur sa personne. Elle était devenue une étrangère aux yeux de sa propre famille. C’était une triste réalité. « Oui je veux bien. » Mabel et Maddy s’approchèrent à pas de loup du couffin. Rosalie dormait toujours paisiblement. Son regard s’éternisa sur les traits du bébé. « Elle est magnifique. » qu’elle murmura d’une voix trahissant son émotion. Les hormones lui jouaient des tours. Par réflexe, elle glissa une main sur son ventre, s’imaginant un futur plus radieux. Bientôt, Rosalie ne sera plus toute seule. Maddy tourna son regard vers Mabel et prononça. « Tu sais qu’elle te ressemble ? » Maddy se souvenait très bien de sa première rencontre avec sa petite sœur. Malgré son jeune âge, cela avait été une étape importante de son enfance. Devenir une grande sœur. Assurer la protection d’un autre être partageant le même ADN. « Vous avez la même bouille. » Définitivement, Rosalie avait hérité de la beauté de sa mère. Le caractère ? L’avenir nous le dira.
Mabel Griffiths
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
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Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
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Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Mabel marqua un temps d'arrêt, choquée par la remarque de sa sœur. Quand elle avait annoncé sa grossesse à sa famille, Maddy l'avait presque fuie. Sans véritable raison aux yeux de sa cadette, d'ailleurs. C'était comme si Maddy avait décidé que le bébé n'existait pas, ne prenant pas de nouvelles avant que ce soit impossible de ne pas voir que Mabel était enceinte. Et pour autant, l'aînée des Griffiths ne semblait pas spécialement ravie de la nouvelle. Alors que Maddy ait assez regardé sa cadette pour la trouver "rayonnante"...
La jeune mère avait un peu de mal à le croire, sans doute trop habituée aux piques de Maddy. Elle ne savait pas trop comment réagir aux compliments, et encore moins concernant ceux sur sa grossesse. (Déjà qu'elle avait du mal à se voir comme autre chose qu'une baleine malgré tous les gentils mots de son mari...)
Malgré la fraîcheur de ses réactions à l'annonce de la grossesse, Maddy semblait désormais plus détendue, demandant même comment Mabel se sentait ces dernières semaines, depuis la naissance. Et la cadette essaya d'y répondre le plus sincèrement possible, même si la situation était tendue. Elles n'étaient pas habituées à être seules, et ça se ressentait devant leurs postures figées et leurs phrases bateau.
Pourtant, la présence inattendue de Maddy donnait un peu d'espoir à Mabel, qui se permit même de demander à son aînée si elle voulait prendre Rosalie dans ses bras quand celle-ci serait réveillée. Elle ne savait toujours pas le problème de Maddy avec la grossesse et les bébés, mais sa sœur accepta sans souci, semblant même impatiente. Une attitude étrange et qui contredisait tout ce qu'elle pensait savoir de Maddy, la désarçonnant une fois de plus...
« Tout le monde dit qu'elle me ressemble, mais moi je vois plus mon mari en elle... Elle a sa bouche ! »
Et ce sourire si réconfortant que son mari et sa fille partageaient désormais, ce qui était une excellente chose du point de vue de Mabel. Quoi que celui de Rosie était encore rare, et uniquement quand elle était détendue et que tous ses besoins de petit bébé étaient comblés.
« Tu te souviens de moi, bébé ? »
Elle savait qu'en grandissant, la mémoire des événements avant eu lieu avant six ou sept ans disparaissait, et Maddy et elle n'avaient que trois ans et demi d'écart. Mais peut-être que son aînée avait quand même quelques souvenirs du bébé qui était venu briser sa vie de fille unique.
Peut-être un peu perturbée par les voix au-dessus de son berceau, Rosie étira ses petits bras avant d'ouvrir les yeux, cillant en voyant les deux têtes blondes pencher vers elle.
« Hey baby girl... Tout va bien » murmura-t-elle doucement, glissant ses doigts dans les cheveux tout doux de sa fille.
Elle repoussa la petite couverture tricotée, avant de prendre doucement le bébé dans ses bras, embrassant son front tout chaud et se plongeant dans son odeur de bébé devenue si familière. Avant de rosir en se rappelant que Maddy était toujours là. Et la voyait devenir toute gaga devant sa fille.
« Tu veux la prendre dans tes bras ? » redemanda-t-elle avant de se diriger vers le canapé.
Rose était toute calme, calée contre sa mère et essayant d'attraper le collier qu'elle portait autour du cou, Mabel repoussant sa petite main en riant.
« Tout le monde dit qu'elle me ressemble, mais moi je vois plus mon mari en elle... Elle a sa bouche ! » Maddy sourit doucement aux mots féminins. Peut-être que Rosalie avait hérité du sourire de son papa, mais le petit bébé ressemblait clairement aux Griffiths. Maddy s’égara quelques instants sur les traits si fins et si petits de sa nièce. Elle était vraiment adorable, encore plus belle en vrai. Maddy ne comprenait pas pourquoi elle avait mis plus d’un mois à contacter sa petite sœur, sans doute parce que la conversation entre elles était quasi-inexistante. Les deux derniers repas de famille s’étaient très mal passés, et cela était un miracle que Mabel n’est pas encore deviné la grossesse de sa grande sœur. Une partie d’elle voulait l’annoncer à ses proches, partager l’heureuse nouvelle, mais de l’autre elle avait si peur de faire une énième fausse-couche. Le sujet était délicat à aborder pour la future maman, même si elle devra bien l’annoncer prochainement, son ventre s’arrondissait de jour en jour.
« Tu te souviens de moi, bébé ? » demanda Mabel. « J’ai quelques brides de souvenirs oui. » Elle marqua une pause avant d’ajouter. « Tu te doutes que papa a immortalisé ce moment en nous filmant. » Mark Griffiths n’était jamais loin des caméras, la cassette devait trainer dans le hall cinéma de la maison familiale. « Puis on n’oublie pas le jour où on devient grande sœur. » avoua Maddy avec un sourire nostalgique. La vie de la petite fille avait pris une dimension toute nouvelle à cette époque, elle n’était plus l’enfant unique de cette famille, mais elle devenait une grande sœur apportant son lot de responsabilités. Les premières années, Maddy avait pris les choses très à cœur. Leurs relations étaient tellement plus simples lorsqu’elles étaient juste des enfants insouciants du monde -et de la compétition- qui les attendait. Désormais, cette époque était révolue.
Doucement la petite Rosalie se mit à bouger dans son berceau et ouvrit les yeux, découvrant deux grandes blondes au-dessus de sa tête. Délicatement, Mabel la prit dans ses bras. « Hey baby girl... Tout va bien. » D’un regard discret, Maddy assista à une scène de tendresse entre Mabel et sa fille. Elle n’avait jamais vu sa petite sœur comme ça, aussi douce et aimante. Au lieu de ressentir de la jalousie, elle fut éprise d’une certaine émotion. C’est comme si elle découvrait une toute nouvelle Mabel. Elle n’était plus juste sa petite sœur. Désormais, elle était devenue une mère. Cela la rendait rayonnante malgré les cernes qui creusaient ses yeux.
« Tu veux la prendre dans tes bras ? » Maddy eut quelques secondes d’hésitation, le temps de rejoindre le canapé et s’y installer confortablement en compagnie de sa sœur et de Rosalie. « Oui je veux bien. » Maddy avait peur de faire un pas de travers, de faire pleurer sa nièce, mais elle ferait de son mieux. Avec précaution, Mabel déposa Rosalie dans les bras de Maddy. Les sœurs échangèrent un regard, mi-complice, mi-gênée. C’était une sensation toute nouvelle, presque étrange. Pour une fois il n’y avait pas les parents derrière, il y avait juste les sœurs. Maddy regarda tendrement Rosalie dans ses bras, elle était vraiment sage. Doucement, elle caressa les petits cheveux du bébé. « Elle est toute mignonne. » Soudainement, Maddy comprit pourquoi sa petite sœur était aussi gaga. Le regard de la petite Rosalie était renversant. La Griffiths se rendit compte à quel point un nouveau-né était si petit. Elle ne put s’empêcher de penser que Rosalie n’allait pas être toute seule bien longtemps. Elle voulait annoncer la nouvelle à Mabel, mais elle ne savait pas comment s’y prendre. Rosalie la sortit de ses pensées lorsqu’elle attrapa son doigt. « Oh. » que s’exclama Maddy. Elle fut émue par ce contact. « On dirait que tu aimes bien ça. » Elle rigola doucement, adressant un sourire à Mabel. « J’ai vu que tu avais un joli doudou, j’espère que tu l’aimes. » qu’elle s’amusa à demander à Rosalie sachant pertinemment qu’elle n’allait pas avoir une réponse. Pourtant en un simple regard, Rosalie arrivait à l’attendrir et l’émouvoir. Maddy s’en voulait d’avoir été si distante avec sa petite soeur. Cela avait été une réaction stupide de sa part. La blonde tourna son regard vers sa benjamine et dit d’une petite voix. « Je suis désolée d’avoir été distante ces derniers mois Mabel. » Mieux vaut tard que jamais, non ?
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Un froncement de nez fut son unique réponse. Bien sûr que Mabel imaginait Mark, une caméra à la main pour filmer la moindre seconde de la rencontre de ses filles. Il avait toujours été plus à l'aise avec un filtre entre lui et le monde, ce qui pouvait sans doute sonner romantique ou artistique aux yeux des spectateurs. Aux yeux de ses filles, c'était souvent plus douloureux qu'autre chose. Il était tout ce qu'elle se refusait à devenir - et tout ce qu'elle avait peur de devenir, surtout.
Mais pour l'instant, les pleurs de Rosalie, plutôt que de devenir un prétexte à filmer, lui donnait surtout envie de réagir immédiatement, de prendre son bébé contre elle pour la rassurer. Un geste qu'elle maîtrisait maintenant, bien qu'elle craigne toujours un peu de faire mal à ce tout petit bébé si fragile. Une fois Rosie calmée, elle osa quand même proposer à Maddy de la porter.
Elle ne savait pas bien en quoi cette perspective la stressait. Peut-être parce qu'elle avait cette impression tenace que Maddy n'acceptait pas sa grossesse, sans trop en savoir la raison. Alors lui confier la personne la plus importante de son monde... Mais Maddy semblait en avoir envie, avec cette même fébrilité et peur de faire mal que Mabel à la maternité.
Alors doucement, elle glissa sa fille dans les bras de sa sœur, s'efforçant de rester calme pour ne pas transmettre sa nervosité à Rose. C'était étrange de se retrouver si physiquement proche de Maddy, leurs têtes presque collées pendant une demi-seconde, avant que Mabel ne se rassoit, ses yeux fixés sur le visage de sa fille pour guetter le moindre signe d'inconfort. La petite ne semblait pas dépaysé par le changement de bras, se contentant d'observer sa tante - peut-être rassurée par le fait que les deux adultes ne se ressemblent, même si Mabel et Maddy avaient toujours tout fait pour ignorer ce fait.
« Elle adore son doudou. Je... Je le prends contre moi quand elle est réveillée, pour lui donner mon odeur » avoua-t-elle, un peu gênée. « Et comme ça, ça la rassure quand je le mets à côté d'elle pour qu'elle s'endorme. »
A peine un murmure, parce que ce n'était pas une affirmation qu'elle était prête à faire à voix haute devant Maddy. Mais elle voulait aussi que sa sœur comprenne combien son cadeau était utilisé et apprécié - inclus dans les rituels de sommeil de Rosalie, même si cette dernière était encore trop petite pour avoir une véritable préférence.
Elle ne s'attendait pas, en retour, à avoir une confidence de Maddy. Ni cette vulnérabilité dans la voix de son aînée. Elles étaient tellement en compétition ces dernières années que Mabel ne se rappelait même pas de la dernière fois qu'elles avaient été proches l'une de l'autre, sans que leurs parents ne les forcent à passer du temps ensemble.
« Je pensais... Je pensais que tu m'en voulais d'être enceinte. Mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Tu aurais préféré que je reste sans enfants ? »
Ceci dit, ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça, pour une Griffiths que de perpétuer la lignée familiale. Elle refusait de penser qu'un jour, Rose penserait d'elle ce qu'elle-même pensait de ses parents, mais elle n'était pas à l'abri de faire des erreurs en l'élevant, au point peut-être de fragiliser leur relation...
Un moment particulier se déroula entre Mabel et Maddy lorsque Rosalie passa doucement entre leurs bras. La Griffiths n’avait jamais été aussi proche de sa petite sœur depuis des années. Au repas de famille, elles prenaient soin d’instaurer une certaine distance entre elles. C’était la triste réalité des réunions familiales chez les Griffiths. Mais aujourd’hui, alors que leurs parents étaient à des milliers de kilomètres de Brisbane, elles semblaient retrouver un semblant de complicité. « Elle adore son doudou. Je... Je le prends contre moi quand elle est réveillée, pour lui donner mon odeur. Et comme ça, ça la rassure quand je le mets à côté d'elle pour qu'elle s'endorme. » Aux mots de sa petite sœur, Maddy découvrit une facette insoupçonnée de Mabel. Une grande tendresse qui la rendait attachante. Rosalie allait avoir une maman au grand cœur, c’était certain, pas comme leur mère Matilda qui refilait son rôle aux gouvernantes.
Finalement, ce moment encouragea Maddy à formuler des excuses envers sa petite sœur. « Je pensais... Je pensais que tu m'en voulais d'être enceinte. Mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Tu aurais préféré que je reste sans enfants ? » Maddy baissa doucement les yeux, n’arrivant pas à quitter les traits de sa nièce. En silence, elle fit un petit non de la tête. C’est à cet instant qu’elle réalisa l’incompréhension de sa petite sœur vis-à-vis de son comportement durant ces derniers mois. Son cœur se serra doucement dans sa poitrine. Du bout des doigts, elle caressa les cheveux de Rosalie. Les sœurs ne devaient pas reproduire les mêmes erreurs que leurs parents. « Ce n’est pas ça Mabel. » Soupira-t-elle doucement d’une voix calme. « Ce n’est pas de ta faute si je me suis éloignée de toi. » Elle assumait enfin son comportement à voix haute. Entre sœurs, c’était typique de rejeter la faute sur l’autre, mais pour une fois, Mabel n’avait rien à se reprocher. Strictement rien. Dame nature n’avait pas été très clémente envers Maddy. « Pendant très longtemps, j’ai essayé d’avoir un enfant. » Elle se pinça les lèvres à ses confessions « Sans jamais y parvenir. » Les tremblements de la voix de Maddy trahissait sa tristesse. C’était un sujet sensible pour la jeune femme. Elle avait toujours vécu cela comme le plus gros échec de sa vie. Elle n’avait réussi à dire la vérité à sa propre famille. Pourtant aujourd’hui, une force inconnue la poussa à se confier. Elle ne l’avait pas vraiment prévu en arrivant chez sa sœur. Elle repensa aux paroles de Penny. Elle devait arrêter de se mentir à elle-même et aux autres. Un silence s’était installé entre les sœurs. Maddy avait clairement prise au dépourvu sa benjamine avec cette annonce. « Mais… » Car il avait toujours un « mais » dans l’histoire. Elle n’avait plus envie que Mabel se fasse des idées, qu’elle rejette la faute sur elle, alors que c’était l’éducation de leurs parents qui avait creusé un fossé entre les deux femmes. Elle releva doucement son visage vers Mabel avec un fin sourire ornant ses lèvres. « Rosalie ne restera pas toute seule très longtemps. » qu’elle annonça d’une façon détournée sa grossesse qui poussait sous son nombril depuis quelques semaines désormais. « Elle aura un petit cousin ou une petite cousine pour lui tenir compagnie dans quelques mois. » Un Griffiths n’était pas fait pour vivre et grandir seul. « En tout cas, je l’espère. » qu’elle conclut en caressant son ventre légèrement arrondi.
Mabel Griffiths
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
C'était étrange de voir Rosalie dans les bras de Maddy. Son aînée avait toujours été la plus responsable et maternante d'elle deux, celle que tout le monde imaginait avoir une jolie vie bien rangée, avec mari et enfants, en parallèle d'une carrière d'actrice florissante.
Voir sa fille dans les bras de sa sœur lui donnait le vertige, parce que c'était ce que tout le monde imaginait : Mabel seule et sans enfant, face à Maddy la mère parfaite. Une vision qui lui pinçait le cœur et lui donnait envie de reprendre sa fille contre elle pour se rassurer...
Pour autant, Mabel s'était persuadée ces derniers mois que Maddy ne voulait pas d'enfant, raison pour laquelle elle avait si mal réagi lorsque sa cadette avait annoncé sa propre grossesse quelques mois plus tôt. Elle ne s'attendait donc pas aux confessions de sa sœur.
« Je suis tellement désolée... Tout le monde sait que tu serais une meilleure mère que moi » avoua-t-elle, regardant les cheveux de sa fille pour ne pas croiser le regard de Maddy. « Et j'ai tellement insisté sur le fait que ma grossesse était un accident... Je suis désolée d'avoir remuée le couteau dans la plaie. »
Comme toujours elles étaient les parfaites opposées... Maddy qui voulait des enfants plus que tout mais n'arrivait pas à concevoir, face à Mabel qui était tombée enceinte alors qu'elle se protégeait parce qu'elle ne voulait pas d'enfants.
Face à leurs parents, Mabel avait toujours insisté sur le fait qu'elle n'aurait pas d'enfants, elle qui avait tellement peur de refaire les mêmes erreurs. Et le jour où elle avait annoncé sa grossesse, elle avait dit et répété que c'était un accident, et pas quelque chose de prévu. Devant Maddy. Pas étonnant que sa sœur ait pris du recul aussitôt, avec les difficultés qu'elle vivait à ce moment-là.
Elle avait beau avoir l'excuse de ne pas savoir ce que Maddy vivait dans sa vie personnelle, Mabel ne pouvait s'empêcher de culpabiliser. Elle n'osait imaginer la torture que ça devait être pour son aînée de l'entendre parler de ses maux de grossesse ou de l'accueil de son bébé, alors qu'elle, elle rêvait de vivre tous ces moments dont sa cadette se plaignait.
Pourtant, Maddy était plus rayonnante, pour annoncer sa grossesse. Et heureusement que Mabel n'avait pas sa fille dans les bras, parce qu'elle l'aurait probablement lâchée sous la surprise. Elle ne s'attendait pas à une telle déclaration, alors que Maddy était, pour ce qu'elle en savait, célibataire à vivre avec son chat.
« Félicitations ! Deux bébés aussi proches en âge, ce sera génial ! »
Et en même temps, Mabel imaginait déjà les comparaisons entre elles. Entre les noms de leurs enfants, l'exposition de leur parentalité... Leurs parents seraient aussi très capables de comparer leur façon d'éduquer leurs enfants. Si elle était ravie pour Maddy, elle ne pouvait empêcher l'angoisse de monter à l'idée de la nouvelle compétition qui allait flamber entre elles.
« Et... Je peux te demander qui est le père ? Pas Isaac ? »
Maddy et Isaac n'avaient pas eu l'air d'un couple, quand elle les avait revu à Thanksgiving. Et Isaac allait avoir un enfant avec Penny. Mais se posait donc la question du père du bébé de Maddy. Mabel la curieuse ne pouvait pas passer à côté de ça, bien qu'elle soit probablement la plus mal placée pour ça. Elles ne s'étaient jamais confiées l'une à l'autre, et ce ne serait pas tout à fait maintenant que ça allait commencer.
Il avait fallu des années pour que Maddy arrive à parler à sa petite sœur. Elle avait passé son temps à fuir sa famille et tout particulièrement ses parents. Par facilité et par honte de n’être plus la fille parfaite, elle s’était grandement éloignée de Mabel depuis qu’elle avait pris son envol pour New-York. Les années avaient filé comme l’éclair et les Griffiths en étaient presque devenues deux parfaites inconnues l’une pour l’autre. « Je suis tellement désolée... Tout le monde sait que tu serais une meilleure mère que moi. » Elle croisa le regard de sa petite sœur et se pinça les lèvres. « Dis pas ça Mabel… » Elle soupira tristement. Même entre elles, en toute intimité, elles continuaient à se comparer. A l’heure actuelle, Mabel était devenue une mère tandis que Maddy découvrait les prémisses de la grossesse. « Je vois que tu es une maman aimante envers Rosalie. Il n’y a pas de concours pour être la meilleure mère. » qu’elle fit remarquée une voix remplie de sagesse, même si le sujet était sensible pour elle. « Après entre nous, on sait qui récolte l’award de la pire mère. » Elle s’autorisa un peu d’humour, histoire de détendre l’atmosphère entre elles. « Et j'ai tellement insisté sur le fait que ma grossesse était un accident... Je suis désolée d'avoir remuée le couteau dans la plaie. » La blonde haussa doucement les épaules alors qu’elle tenait toujours la petite Rosie dans ses bras. « Tu ne pouvais pas savoir. J’ai décidé de cacher la vérité à mes proches. » Ses mains caressèrent doucement les cheveux fins et doux de sa nièce. Pendant un instant, elle effleura même les doigts de sa cadette. C’était presque étrange, mais cela lui était venue naturellement.
Après s’être retournée le cerveau sur la meilleure façon d’annoncer sa grossesse à Mabel, elle lâcha l’information, entrainant la surprise de la jeune maman. « Félicitations ! Deux bébés aussi proches en âge, ce sera génial ! » Elle hocha timidement de la tête, ne réalisant pas encore qu’elle avait réussi à parler à Mabel sans lui mentir. « Merci Mabel. » répondit-elle sincèrement. Dans son for intérieur, Maddy espérait que les deux bébés allaient mieux s’entendre que les sœurs. « Et... Je peux te demander qui est le père ? Pas Isaac ? » Un léger frisson parcourut le dos de la blonde. Forcément cette question allait venir sur le tapis. Comment ne pas se la poser ? Pendant un instant, Maddy hésita à répondre. Elle avait tendance à dire que ce qui l’arrangeaient. Difficile de se défaire de cette vieille manie qui lui colle à la peau. « Non ce n’est pas Isaac. T’es la seule à avoir compris qu’on ne formait pas vraiment un vrai couple à Thankgivings » Ainsi que Penny. Ce fut au tour de Maddy de baisser les yeux, elle n’était pas fière de ses petits mensonges. « Le père c’est Sergio. » qu’elle finit par répondre sentant son corps tout entier se raidir. Mabel connaissait bien le prénom de Sergio qui n’était qu’autre que l’agent de Maddy depuis plus de dix ans. « C’était un accident… » qu’elle continua reprenant les paroles de sa cadette, en espérant qu’elle ne lui pose pas davantage de questions. Même si cette situation atypique engendrait un bon tas d’interrogations. « S’il te plait ne dis rien à papa et maman. Je souhaiterais leur dire en personne. » Elle releva ses iris bleutés vers sa petite sœur. Son regard était inquiet, elle redoutait la réaction de ses parents.
Mabel Griffiths
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ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
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Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
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Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Mabel avait envie de rire. De rire jaune, certes, mais de rire quand même. Maddy avait toujours été la plus maternante d'elles deux - prenant soin de sa sœur même quand cette dernière était infecte avec elle. Mabel n'avait jamais très bien traitée son aînée, conditionnée par une compétition que leurs parents avaient dû faire naître en découvrant qu'ils allaient avoir une deuxième fille, mais elle pouvait reconnaître que Maddy avait souvent été plus correcte qu'elle. Ce n'était pas difficile, tant Mabel avait besoin de faire exploser ses insécurités et ses angoisses, souvent sur la seule personne fixe de son entourage, son seul repère tout au long de son enfance.
La seule chose qui pouvait les mettre d'accord était sans doute de décerner la place pire mère à la leur, même si Mabel aurait pu argumenter qu'on ne pouvait pas être une mère décevante quand on n'élevait même pas ses enfants. Elle se contenta de sourire, montrant silencieusement son accord, sans croiser le regard de Maddy. C'était trop difficile, après les aveux de sa sœur, et elle se concentrait donc sur Rosalie, ses petits cheveux ébouriffés et ses grands yeux curieux.
Elles étaient plus proches qu'elles ne l'avaient jamais été, pas depuis des années en tout cas, à quelques dizaines de centimètres l'une de l'autre, se parlant de choses intimes. Mabel se sentait désarçonnée par cette proximité, et les hormones à fleur de peau, à cause de son accouchement encore récent, lui donnaient envie de pleurer devant les révélations de Maddy, et l'insensibilité dont elle avait pu faire preuve à l'époque. Même si, comme son aînée le disait, elle ne pouvait pas savoir.
Toujours ses hormones, qui la rendirent presque extatiques quand Maddy annonça sa grossesse juste quelques secondes plus tard. Après le parcours qu'elle venait de décrire, Mabel imaginait sans mal le miracle que devait vivre sa sœur, et sa joie devant cette maternité surprise et imprévue. Et elle se projetait déjà dans un avenir proche, avec des cousins aux âges semblables - un peu comme elle et Marceline, avant. Les mêmes caractères, les mêmes boucles blondes sur des visages faussement innocents, et cette complicité qui lui manquait, même si elle faisait comme si rien ne la touchait.
« T'as jamais su me mentir, Maddy-si-parfaite. C'était évident que tu n'étais pas avec Isaac. Mais comme le seul autre garçon avec qui je t'ai vu parler c'est Bryan... Isaac me paraît être plus indiqué et appréciable. »
C'était peut-être pour ça que Mabel n'avait jamais trouvé que sa sœur était une bonne actrice. Elle la connaissait trop bien pour tomber dans sa jeu, et savait toujours où chercher la véritable Maddy derrière les personnages qu'elle incarnait. Elle avait passé des années à l'observer, après tout, et à prendre exemple sur elle quand il s'agissait des apparitions familiales obligatoires.
(Il y avait ça, et il y avait toujours la jalousie devant la carrière d'actrice de son aînée, même si Mabel n'était pas prête à admettre ce fait à voix haute.)
« Sergio ? Sergio ton agent ? »
Il y avait plus d'un âne qui s'appelait Martin, et sans doute plus d'un Sergio en Australie. Même si la coïncidence serait folle. Parce que ce que Mabel savait de Sergio Guttiérez ne lui donnait pas du tout envie de le savoir si proche de sa sœur. Il avait déjà plusieurs enfants, certains devant être même assez proches en âge des Griffiths. En d'autres termes, il était vieux, avec d'importants bagages, et travaillait avec Maddy, ce qui pourrait devenir difficile pour la carrière de cette dernière si les choses se compliquaient entre elle et son agent au niveau personnel.
« C'est à toi de leur en parler, quand tu seras prête. »
Presque les mêmes mots que ceux qu'elle avait adressé à Penny, des semaines plus tôt, quand elle avait découvert sa grossesse à Thanksgiving. Toujours aussi sincères, parce que quoi qu'elle puisse penser de la relation de Maddy avec Sergio, ce n'était pas à Mabel de dire quoi que ce soit. Et si elle aurait pu un peu plus titiller sa sœur avec cette information, elle n'aurait jamais été cruelle au point d'aller tout répéter à leurs parents.
« J'imagine que ça doit te rendre heureuse, ce bébé miracle ? »
Mabel voulait se concentrer sur le côté positif des choses. Même si elle était curieuse de savoir comment Sergio et Maddy avaient pu avoir "un accident". Un accident sans précaution, qui avait mené une femme infertile à procréer. Avec un homme qui avait plus d'enfants que de doigts à une main, certes. (Le reste des Gutiérrez était-il au courant ? Est-ce qu'ils accepteraient ce nouveau venu dans une fratrie déjà compliquée ?)
« T'as jamais su me mentir, Maddy-si-parfaite. C'était évident que tu n'étais pas avec Isaac. Mais comme le seul autre garçon avec qui je t'ai vu parler c'est Bryan... Isaac me paraît être plus indiqué et appréciable. » Mabel était l’une des rares personnes sur terre à discerner quand sa grande soeur mentait -ou plutôt jouer la comédie. Elles avaient grandi sous le même toit, et le jeu des illusions était le mot d’ordre chez les Griffiths. C’était la triste réalité. Comme à son habitude, Maddy préférait parler de son insupportable cousin que de ses petits mensonges. C’était toujours plus simple. Dire la vérité à sa petite sœur n’avait pas été facile et elle avait besoin de parler de quelque chose de plus léger. « J’espère vraiment que papa va arrêter de jouer aux entremetteurs et inviter Bryan à chacun de nos repas de famille. Je le supporte de moins en moins. » dit-elle avec un soupir. Entre Bryan et Marceline, elle préférait clairement sa petite cousine au tempérament de feu que son imbécile de cousin sans cervelle.
La conversation devint plus délicate lorsque Mabel demanda l’identité de père de son enfant. Maddy se mordit les lèvres, sentant son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Les images de leur soirée en Espagne revirent soudainement dans la tête de l’actrice. Désormais, sous le nombril de Maddy poussait un bébé, qui allait bientôt se retrouver dans ses bras comme l’était la petite Rosalie. « Sergio ? Sergio ton agent ? » « Oui Sergio mon agent. » qu’elle répéta dans un murmure avant de préciser. « On n’est pas ensemble pour information. » Elle tourna son regard bleuté vers sa petite sœur. « Mais Sergio m’a dit qu’il sera présent durant ma grossesse… et après. On va essayer d’élever ce bébé ensemble. » Une espèce de co-parenting. Maddy la première avait été surprise lorsque Sergio avait affirmé ses attentions de vive voix, elle qui s’était imaginée élever seule cet enfant. « C'est à toi de leur en parler, quand tu seras prête. » « Merci Mabel. » répondit-elle en caressant les cheveux blonds de sa nièce. Une part de Maddy avait peur que sa petite sœur balance le secret à leurs parents. Pourtant si les filles arrivaient mieux à communiquer entre elles, elles pourraient être les meilleures alliées dans ce combat. « J'imagine que ça doit te rendre heureuse, ce bébé miracle ? » Maddy secoua doucement la tête de haut en bas. « Oui je suis heureuse même si j’ai encore du mal à le réaliser. » Cependant les nausées du premier trimestre lui rappellaient qu’elle est belle et bien enceinte. « T’as ressenti quoi lorsque tu as appris que tu étais enceinte de Rosalie ? » demanda-t-elle à sa petite sœur avant d’ajouter. « En tout cas, j’espère que la nouvelle génération des Griffiths s’entendront bien ensemble. » ajouta-t-elle d’une voix émue par l’émotion en caressant le bout de nez de Rosalie.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Yeah, I done did a lot of things in my day, I admit it ; I don't take back what I say, if I said it then I meant it ; all my life I want a Grammy but I'll prolly never get it ; I ain't never had no trophy or no motherfuckin' ribbon ∆ Eminem, Lucky you
Mabel était réputée pour être une menteuse hors pair et manipulatrice affirmée, mais les gens sous-estimaient souvent combien Maddy pouvait être la pire des deux sœurs. Et avec les révélations que son aînée laissait filer, elle se demandait presque si Maddy se rendait elle-même compte de combien elle mentait et surtout se mentait. Mabel jouait de la réputation qu'on lui prêtait, des rumeurs qui couraient sur elle - et qu'elle relayait parfois, avec un air innocent. Mais Maddy faisait tout pour être lisse et parfaite, ne laissant entrevoir aucun défaut, et ne semblant même plus capable de discerner sa véritable personnalité de celle douce et parfaite qu'elle avait créée quand elles étaient enfants.
Toujours si différentes, même dans leur manière de gérer la pression familiale. L'eau et le feu - Maddy si sage mais capable de se faufiler partout, Mabel plus sanguine et impétueuse. Elles auraient pu créer un équilibre à elles deux, mais avaient appris dès toutes petites à s'opposer, et maintenant qu'elles étaient adultes, elles soupesaient toutes leurs paroles pour ne pas blesser l'autre...
« Le problème n'est pas tant que notre père joue les entremetteurs. C'est surtout que Bryan n'ait pas fait son coming out. Ça ne se passera jamais bien tant qu'il ne s'avoue pas qui il aime vraiment. »
Mabel n'allait pas jusqu'à dire qu'elle appréciait son cousin. Le petit air supérieur qu'il arborait face à elle depuis qu'elle avait commencé à explorer sa bisexualité lui donnait envie de le claquer, en toute honnêteté. (Mais elle était irritée aussi devant les airs condescendants de Marceline, avec sa série qui fonctionnait si bien, et son début de carrière d'actrice plus importants que ceux de Mabel...)
Elle restait néanmoins convaincue que les Griffiths dans leur ensemble gagneraient à être plus honnêtes, vis-à-vis d'eux-même comme face au reste de la famille. Mabel n'était peut-être pas la mieux placée pour le dire à voix haute, elle qui fuyait tout le monde pour se consacrer à sa propre famille.
Pour autant, devenir mère la poussait à se questionner un peu plus sur elle et son rapport à la famille. Des faits qu'elle n'avait jamais vraiment questionné, se contentant d'être le mouton noir de la famille tout en restant dans les limites de ce qui ne lui attireraient pas trop de foudre de la part de leurs parents. Un rôle qu'elle commençait tout juste à percevoir, depuis son retour à Brisbane trois ans plus tôt. Partir à Londres lui avait vraiment fait le plus grand bien, lui permettant d'apprendre à être elle-même et faire la part des choses entre qui elle était et qui ses parents voulaient qu'elle soit.
Elle restait le vilain petit canard, celle qui pouvait se montrer un peu trop proches des autres femmes et qui n'avait pas de talent pour le cinéma. Trop fougeuse, parlant trop fort pour donner son avis, prenant trop de place pour le confort de leurs parents. Toujours trop, au contraire de Maddy, plus discrète, plus sage, faisant moins parler d'elle.
Quoique sa grossesse allait peut-être rebattre les cartes. La sage jeune femme n'était pas en couple, et pire, allait avoir un enfant avec son agent. Le parfum de scandale de cette histoire n'allait pas plaire à leurs parents, et ce même si un jour ils apprenaient pour l'endométriose et l'infertilité de Maddy...
« J'espère que ça fonctionnera pour vous » dit-elle doucement devant l'annonce de coparentalité de Maddy, ne sachant pas trop quoi dire de plus. « Niveau éducation, vous avez à peu près la même vision ? »
Est-ce qu'ils avaient même une vision ? Mabel avait un bébé, petit bouchon rose blotti présentement contre Maddy, et elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire pour que son enfant devienne une adulte responsable et tolérante. Sans tous les bagages que sa mère et sa tante se traînaient malheureusement, sans trop savoir quoi en faire.
Dans la tête de Mabel, son aînée était pourtant du genre à avoir un plan bien huilé dans toutes les situations. Maddy était l'organisée, celle qui était parée à toutes les situations et savait toujours comment réagir. Sauf quand ça touchait la famille. Alors ce bébé surprise pouvait aussi bien être déjà incorporé dans le grand plan de Maddy, comme être le grain de sel qui allait tout bouleversé. Ou bien un savant mélange des deux.
Mabel aurait vraiment préféré explorer le ressenti de Maddy sur cette grossesse, plutôt que de répondre aux questions sur sa propre maternité. Déjà face à Penny, elle avait eu du mal, bottant souvent en touche ou ne disant pas tout. Mais elle voulait se montrer le plus honnête possible face à sa sœur, sa façon silencieuse de montrer à Maddy qu'elle était là pour elle. Parce que c'était encore trop dur de le dire à voix haute.
« J'ai paniqué, en apprenant que j'étais enceinte. C'était comme si mon pire cauchemar devenait réalité. »
Elle avait la gorge serrée, Mabel. Loin de son assurance habituelle, limite arrogante. Sa grossesse avait été un bouleversement total, et elle n'était pas encore sûre de savoir à quel point ça l'avait changée.
« Je ne voulais pas d'enfants, parce que j'avais peur... J'ai toujours peur qu'ils deviennent comme nous. »
Elle fixait le petit visage somnolent de Rosalie, pour ne pas croiser le regard de sa sœur. C'était des mots compliqués à dire à voix haute, une pensée qu'elle n'avait jamais vraiment exprimée parce qu'elle n'avait jamais vraiment voulu y réfléchir.
« Je ne sais pas comment être une mère. Et c'est terrifiant de s'occuper d'un petit humain. Je suis pas sûre que ce soit quelque chose que je sois capable de faire. »
Mabel resserra ses doigts sur le tissu du canapé, essayant de garder un visage le plus impassible possible. Mais avec sa voix éraillée et les larmes qu'elle retenait, Maddy allait vite pouvoir voir dans quel état sa question la mettait...
« Le problème n'est pas tant que notre père joue les entremetteurs. C'est surtout que Bryan n'ait pas fait son coming out. Ça ne se passera jamais bien tant qu'il ne s'avoue pas qui il aime vraiment. » « Tu marques un point. » soupira-t-elle légèrement. Qui disait réellement la vérité dans cette famille de fou ? Mabel n’avait jamais annoncé de vive voix sa bisexualité envers sa famille. Ses parents prenaient un soin méticuleux d’éviter le sujet. Au final, il n'y avait que leur cousine Marceline qui osait l’affirmer publiquement aux yeux de tous. Quant à Maddy, elle aimait incarner son rôle d’ainée « parfaite » car c’était toujours plus simple d’assumer ses vices. Elle venait tout juste d’avouer l’un des plus gros secrets de son existence à sa petite sœur : ses soucis d’infertilité.
Mabel félicita sa grande sœur pour sa grossesse. Comme à son habitude, Maddy s’entêtait à vouloir tout contrôler afin que son image n’en soit pas trop ternie. Elle exprima son souhait d’annoncer elle-même la grossesse aux parents. Et elle précisa qu’elle n’était pas en couple avec son agent car leur relation pouvait sembler incroyablement ambiguë d’un point de vue extérieur. A la grande surprise de Maddy, Mabel se montra étonnamment compréhensive et bienveillante à son égard. Une facette de sa benjamine qu’elle redécouvrait. « J'espère que ça fonctionnera pour vous. Niveau éducation, vous avez à peu près la même vision ? » Elle tourna son regard bleuté vers sa benjamine. « Honnêtement, on n’en a pas encore parlé. On prend un jour après l’autre. C’est un grand chamboulement dans ma vie, notre vie. » Car oui un bébé se faisait à deux. « Mais merci pour tes mots Mabel » conclut-elle avec sincérité. Au fond d’elle, Maddy espérait justement inculquer une meilleure éducation que Mark et Matilda…
Au final, tout ce qui gravitait autour de la grossesse et la maternité étaient des sujets sensibles et personnels pour les sœurs. Si elles ne restaient pas camper dans leurs mauvaises habitudes, elles auraient pu s’entraider. Alors pour une fois, Maddy osa questionner Mabel sur ce sujet : qu’avait-elle ressenti à la découverte de sa grossesse ? Pour une fois, elle essaya d’avoir une conversation sincère avec sa petite sœur. Comme si, la petite Rosie avait un pouvoir apaisant et libérateur sur les deux sœurs Griffiths. « J'ai paniqué, en apprenant que j'étais enceinte. C'était comme si mon pire cauchemar devenait réalité. » Elle reconnut la voix incertaine de sa petite sœur. En silence, elle vint prendre la main de Mabel dans la sienne. Elle voulait lui faire comprendre qu’elle avait toujours été là pour elle, même si son comportement semblait dire tout le contraire. « Je ne voulais pas d'enfants, parce que j'avais peur... J'ai toujours peur qu'ils deviennent comme nous. » Elle baissa les yeux sur la petite Rosalie. Elle était si belle. A ses yeux, elle était la plus belle réussite de Mabel. Malgré leurs différences, les sœurs partageaient les craintes similaires. « Je ne sais pas comment être une mère. Et c'est terrifiant de s'occuper d'un petit humain. Je suis pas sûre que ce soit quelque chose que je sois capable de faire. » Même si Maddy ne connaissait pas grand-chose à la maternité, elle avait toujours été la plus sage des deux. « Je crois que c’est une chose qui s’apprend naturellement. On a le droit à l’erreur tant que nos attentions sont remplies d’amour et de bienveillance envers nos enfants. » Elle était émue par ses mots. Maddy avait toujours eu un instinct très maternel en elle. « Moi aussi ça me fait peur tu sais. Mais je sais qu’on ne voudra pas reproduire les mêmes bêtises que papa et maman. » qu’elle continua plus tristement. « Rosie est en bonne santé et toi… je t’ai jamais vu aussi rayonnante malgré tes cernes sous les yeux. » qu’elle dit avec un petit sourire affectueux avant d’ajouter « Tu vas y arriver Mabel. Tu n’es pas seule. » Je suis là.