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 (joseph) and let the time do the rest

Finnley Coverdale
Finnley Coverdale
le roux de secours
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(joseph) and let the time do the rest V5Pnm5h Présent
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
gif @cloudyfacewithjam
POSTS : 10142 POINTS : 180

TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta.
RPs EN COURS : (joseph) and let the time do the rest B7043cde6d701029986c26c5515f4cad09463669
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

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sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.

(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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RPs EN ATTENTE : samuel ›
RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) mattjill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydialoucynthialou #2vittoriocora #2 (2018) bryn #2lou #3bryn #3jackcora #3jamesonjill #1lonnielou #4cora #4kane (2019) charlieromyjill #2cora #5jeremiahdanika (2020) lou #5lou #8jill #4raelynlou #6jill #5lou #7 (2021) mollylara #1scarlett #1caitriona #1 (2022) scarlett #2josephedge #1paradise citylara #2edge #2evelyn #2jenna #1amos #1madison #1lara #3edge #3 (2023) tessa #1raelyn #2jules #1corey #1zoya #2 adèle #1 archie #1cecilia #1madison #2jenna #2ezra #1cecilia #2

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ABANDONNÉS : saulbryn #1jimmyevejill + theomercure (dz)elliejeanbrynrubyfreyaconstanceheïanaaaronbrynarrowsiannatrevorluanasiennasiennalou #9poppy #1hollysiennajules #2 (ua)jules #2cristina #1lara #4madison #3lily #1sienna
AVATAR : domhnall gleeson.
CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/01/2017
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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyMer 26 Jan 2022 - 19:09


@JOSEPH KEEGAN & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ my heart's too old to survive this storm, yours too bold to give a rest, so I'll just try to do my best and let the time do the rest.

(TOOWONG, DOVERCOURT CENTER). Il est marié. Finnley est marié. C’est une affirmation dont il peine encore à prendre conscience, un prénom et un statut marital qu’il n’arrive pas à conjuguer ensemble et qui sont pourtant ceux qui doivent désormais apparaître sur ses papiers. Il s’est toujours imaginé marié, pourtant. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours vu le mariage et les enfants comme une nécessité à sa vie. Non pas pour cadrer à ce que la société pourrait attendre d’un homme dans la trentaine, mais par véritable envie. Le schéma familial dans lequel il a grandi étant ce qu’il est, il a toujours eu à cœur de rattraper les erreurs, de fonder sa propre famille et d’avoir l’espoir que les choses se passent mieux, tellement mieux, que celles qu’il a connues durant son enfance et son adolescence. Il aime peu, Finn, mais quand il aime, il aime fort et il veut que tout le prouve, même par le biais de quelque chose d’aussi insignifiant pour certains qu’un papier. Ce n’est pas une volonté d’appartenir à quelqu’un ou que quelqu’un lui appartienne, ni même l’envie de faire les choses dans l’ordre (les enfants auraient pu venir avant le mariage), il tient simplement à cette tradition qui serait la preuve qu’il a trouvé sa personne, celle qui le rend heureux et avec laquelle il veut passer le reste de sa vie. Romantique, c’est sûr, même si cette naïveté a fait place à beaucoup de rancœur et de réalisme au fil des années. Il n’a jamais comparé sa situation à un film, mais s’il le devait, il lorgnerait bien plus du film d’horreur que de la comédie romantique. La faute à Lou, c’est l’évidence, mais aussi et surtout à la sienne et à l’aveuglément qui a mis un terme à cette relation de façon aussi douloureuse qu’abrupte. Il a toujours eu la sensation que quelque chose clochait avec Lou, qu’elle n’était pas aussi honnête qu’elle ne le semblait ; mais elle était sa personne. Elle l’était et il y a cru pendant presque deux ans avant d’ouvrir les yeux et de se rendre compte qu’en réalité, elle n’était personne et certainement pas celle qu’elle prétendait être. La chute fut brutale, encore plus en considérant le fait que s’il devait s’imaginer devant l’autel, ça aurait été avec elle et personne d’autre, aussi surprenant que ça puisse paraître compte tenu des idées de la jeune femme sur le mariage. Ce n’était pas urgent, ce n’était même pas une nécessité dans le fond, mais il se plaisait à imaginer cette issue, cette finalité où ce serait Lou et lui sur leur lit de mort, songeant à la vie qu’ils ont mené. Finalement, il a découvert qu’elle n’était pas de ceux qui réfléchissent sur la leur, mais qui mettent un terme à celle des autres. Cela résume bien la violence de la déconvenue.

Parmi les dizaines de mauvaises décisions que Finn est capable de prendre depuis quelques années, se marier avec une inconnue est probablement celle qui mérite le haut du podium. Il pourrait se rassurer en pointant du doigt le fait que Scarlett n’est pas vraiment une inconnue, mais connaître son prénom n’est pas vraiment un gage de qualité pour une union solide, soit. Et si pour certains la bêtise ne mérite pas une flagellation de cette ampleur, pour Finn, c’est toute une institution à laquelle il croyait avec ses yeux de gosse naïf qui s’effondre – et donc, la disparition de la dernière marque d’innocence en lui. Il n’y aurait que quelques papiers à signer pour faire disparaître le souvenir de cet engagement, mais le goût amer d’une telle décision irréfléchi, lui, restera avec lui aussi longtemps qu’il ne le faudra. Et probablement à vie s’il ne se décide toujours pas à remettre de l’ordre dans celle-ci, car dans la logique du rouquin, une bêtise peut être rattrapée en arrangeant d’autres choses. Sa situation, à tout hasard et surtout la raison qui l’a poussé à ce « oui » fatidique lors de cette soirée. Se voiler la face n’est aujourd’hui plus une option alors qu’il a toutes les preuves en main (littéralement, la preuve à la main), qu’il ne peut plus se cacher derrière le déni et qu’il est grand temps d’assumer ses actes autant que la personne qu’il devient dans ces moment-là. Cette simple pensée tend à mettre à distance la véritable nature du problème, comme si ce n’était qu’exceptionnel, alors qu’en réalité, il serait plus juste de décrire de tels comportements et décisions (bien que jamais aussi extrêmes) comme étant récurrents.

Son ivresse est récurrente ; sa présence ici est exceptionnelle. Il s’est assis au fond. Il a écouté les histoires des uns et des autres ; et une seule certitude est apparue à l’issue de la séance, alors que les présences se dissipent déjà : ils n’ont pas l’air plus heureux que lui, au contraire. Et c’est problématique. Il venait ici pour y trouver une motivation, il y repart avec une confirmation : il va sûrement mieux que tous ceux dont il a écouté l’histoire et qui bataille contre cette addiction que lui, il refuse toujours de combattre. Peut-être qu’il prend la bonne décision, en réalité, car si on lui demande de choisir entre ce qu’il voit et ce qu’il est, il préfère la deuxième option. Bien sûr, il a des nombreux désavantages et tout autant de conséquences qui l’ont poussé jusqu’ici, mais il y a un soulagement et un bonheur artificiel que tous ces gens ne connaissent pas alors que lui, continue de s’y accrocher. Il ne veut pas vraiment l’abandonner, ce sentiment et aussi décide-t-il de faire demi-tour dès lors que la séance est terminé. La précipitation l’amène à heurter une silhouette sur son chemin et après s’être confondu en excuses, la question franchit ses lèvres avec la même précipitation que sa silhouette voulait quitter les lieux. « Ça se passe toujours ainsi ? » Il interroge, interrompu dans son élan. Dites-le moi. Donnez-moi raison. Raison de ne pas me soigner.  



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Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:33, édité 1 fois
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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyDim 20 Fév 2022 - 15:15

Ses doigts pianotent sur les cicatrices blanchies qui longent l’intérieur de son bras. Il pince l’une d’elle pour ressentir quelque chose, n’importe quoi, mais il a beau serrer sa peau de toute ses forces, son cerveau semble s’être détaché de la douleur depuis longtemps déjà. L’une des marques, plus estompée et vieille que les autres, attire son attention. Avec la mine de son stylo, il appuie dessus pour la couvrir d’encre et un gloussement sans vie s’échappe de ses narines quand il étend le trait noir jusqu’à une prochaine piqure. Il forme ainsi une première constellation, liant deux moments de sa vie, deux moments dont il se souvient le moindre détail parce que c’est son fardeau de ne pas pouvoir oublier. Le premier moment, ou plutôt regroupement de moments, lui arrache un ricanement. Les toutes premières piqûres qu’il s’affligeait ; il glissait toujours l’aiguille au même endroit pour se faire croire qu’il ne tombera jamais en amour avec la cocaïne si elle ne pénètre sa peau qu’à un endroit précis. Il pensait pouvoir la sortir de sa tête si le trou dans son bras restait unique. Il aurait l’impression de ne s’être drogué qu’une seule fois. Seulement, la plaie s’était infectée un jour, ponctuant éternellement sa peau, pour mieux lui rappeler qu’il a un jour décidé de tester la drogue, seulement pour le plaisir, pour voir ce que ça fait, pour être comme les autres. Pour faire partie de la famille.

Déjà là, il s’était condamné, et si toute sa vie il a préféré blâmer les autres pour tous ses maux, aujourd’hui il se rend compte qu’il a toujours été le seul responsable de ses actes. Alfie lui a glissé la pilule dans la bouche et il l’a avalée.

Il ferme les yeux en grommelant. Un haut le cœur le traverse et il passe sa main dans sa coiffe courte, grattant son crâne avec ses ongles pour s’affliger une autre sorte de douleur qu’il ne sent toujours pas. Il remarque, du coin de l’œil, que d’autres malades le regardent mais il ne leur accorde pas d’attention. Une femme un peu plus jeune que lui a pris le micro et s’est dressée devant l’assemblée. Elle parle mais tous les mots qu’elle prononce agissent comme des nuages qui partent et reviennent. Joseph n’écoute pas leur sens. Il vole trop haut dans le ciel pour pouvoir les toucher. Il dessine un autre trait le long de son bras pour relier le deuxième point au troisième. Dans son carnet qu’il sort de sa poche, il note quelques phrases incomplètes alors qu’il se rappelle la première fois qu’il avait cru mourir. La mésaventure l’avait pétrifié. Cette journée-là, il avait appris que la mort ne lui était pas aussi familière qu’il le croyait. Quelques mois plus tard, un quatrième point avait troué sa peau, lorsqu’il avait retrouvé son ami inerte sur le sol de la salle commune, blanc comme un drap et couvert de pisse. Avec son crayon, il lie le moment à tous les autres. Un frisson aussi froid que l’hiver traverse son échine. « Joseph. Aimerais-tu parler aujourd’hui ? » Il redresse lentement la tête pour plonger ses yeux dans ceux de celui qui vient de l’interpeler. Les commissures de ses lèvres se soulèvent pour former un sourire faux et il baisse aussitôt la tête pour se remettre à peindre ses bras du fil de ses souvenirs. L’attention n’est pas portée sur lui bien longtemps ; un autre malade se propose pour monter devant la scène et vomir des pensées que Joseph n’écoutera pas.

Se fichant bien de déranger les gens autour de lui, il soulève sa jambe pour venir enfoncer la pointe de son crayon au niveau de sa cheville ; c’est là qu’il se serait piqué quand sa sœur lui a annoncé qu’elle préférait l’abandonner pour son meilleur ennemi alors qu’il venait tout juste de sortir de cure. Lily était là pour lui seulement quand elle en avait envie. Avec ferveur, il gribouille sa peau jusqu’à s’en faire mal (même s’il n’a pas mal) tout en lançant des insultes à voix basse, espérant qu’elle puisse les entendre de là où elle est. Ainsi, la thérapie de groupe se termine et les silhouettes se redressent sans précipitation, sauf une qui percute Joseph tandis qu’il cherchait aussi à se frayer un chemin jusqu’à la sortie. Il se fiche bien des excuses que l’étranger lui envoie à la tête comme s’il venait de commettre le plus grand péché du monde. Il se fiche qu’on l’ait bousculé : même, il aimerait qu’il le refasse, qu’il se fracasse le crâne contre l’un des siège et qu’il tombe dans les vapes pour arrêter de penser. « Ça se passe toujours ainsi ? » Il doit rallumer son cerveau parce que depuis une heure déjà il s’efforçait de ne plus comprendre l’anglais. « Uh ? » Il marmonne en soutenant le regard du type aussi nerveux qu’un chihuahua. Puis il comprend enfin la question. « Oh, euh. J’sais pas. J’écoute jamais c’qu’il s’passe. » Il lâche un ricanement mou. « Mais j’imagine que toutes les séances sont similaires, ouais. Les gens se félicitent pour avoir tenu une semaine, deux semaines, un mois, puis un jour ils annoncent qu’ils ont rechuté et on doit faire semblant d’être surpris. » Il se désigne ensuite en posant sa main sur sa poitrine. « Enfin, pas moi. Moi j’sais pas qui est clean et qui a rechuté. » Par réflexe, il cherche des cicatrices sur les bras du garçon. « T’es là pour quoi ? Coke ? Héro ? » La preuve qu’il n’écoute jamais ce qu’il se passe durant ces séances : il ne sait pas que l’endroit n’est pas seulement fréquenté par des drogués. « Et t’es là pour qui ? » Tu veux guérir pour toi ou pour quelqu’un que tu aimes ?      


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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyVen 25 Fév 2022 - 22:39

Finnley a longtemps repoussé l’échéance de sa venue entre ces murs, pour de nombreuses raisons. L’anticipation en faisait partie ; il n’avait aucune envie de se mêler à une foule à laquelle il n’a pas l’impression d’appartenir. Ses problèmes n’en sont qu’aux yeux des autres ; de son côté, il arrive encore à justifier chacun de ses actes autant que toutes ses gueules de bois et pour cette raison, il est persuadé de n’avoir rien à faire ici. Pourtant, personne ne l’a forcé à se rendre à cette réunion. Personne ne lui a posé d’ultimatum, n’a menacé de l’abandonner s’il ne faisait pas cet effort. C’est un geste de sa part qui veut en dire beaucoup et qui rectifie ce qu’il prétend : ses problèmes n’en sont pas qu’aux yeux des autres. Au fond, bien caché, il y a une part de lui qui commence à considérer que cela puisse être également le cas pour lui ; et qu’il serait temps d’agir. Ou d’essayer d’agir. Car il y a encore un cap à franchir entre le moment où il décide de pousser cette porte et celui où il prendra soin de lui – autant dire que Finn a encore un certain chemin à parcourir avant d’atteindre cette perspective. Et tout ce qu’il voit aujourd’hui ne lui donne pas envie d’aller en ce sens, alors que les exemples sous ses yeux, ses gens qui, justement, prennent soin de lui, sont très loin d’être motivants, bien au contraire. Il essaie de ne pas accrocher son regard à leurs marques physiques, mais c’est difficile ; alors qu’il voit les cernes, les joues creusées, le teint blafard, les lèvres sèches et les mains tremblantes. Au-delà de ça, il perçoit dans leur récit un combat qu’il ne mène pas encore pour sa part ; et il n’a pas envie de se lancer dans une telle bataille alors qu’il ne s’en sens pas prêt, autant qu’il n’a pas les bons modèles à suivre. Ces gens, assurément, ne sont pas des exemples, malgré ce qu’ils récitent, malgré toute la bonne volonté qu’ils mettent à détailler leurs exploits. Il n’est pas dupe, Finn. Eux-mêmes sont incapables de croire en ce qu’ils récitent mécaniquement ; leurs discours sonnent faux et aucun ne semble croire en la belle vie qu’ils essaient de vendre au reste des participants. Finn n’a donc aucune raison d’en faire de même.

Pourtant, lorsque la séance se termine, lorsque les silhouettes se dissipent et qu’il heurte l’une d’entre elle, il est incapable de conserver ses questions pour lui. Il a toujours été curieux, Finnley et peut-être trop ; sans cela, il n’aurait pas à hésiter à poursuivre son chemin et à rester dans une ignorance qui, qu’il le veuille ou non, devient trop lourde à porter. « Uh ? » L’homme qui est le destinataire de sa curiosité ne semble pas beaucoup plus à l’aise que tous les autres sur lesquels il a posé le regard ; pire encore, un coup d’œil à son visage autant qu’à ses quelques centimètres de peau dévoilés ne font que confirmer qu’il appartient à cette catégorie qui ne croit pas en son propre récit. A-t-il seulement parlé ? Finnley n’a pas souvenir de l’avoir entendu témoigner ; mais un regard sur son visage indique qu’il a pourtant beaucoup de choses à dire. « Oh, euh. J’sais pas. J’écoute jamais c’qu’il s’passe. » Il voudrait imiter son ricanement, mais il en est incapable. « Mais j’imagine que toutes les séances sont similaires, ouais. Les gens se félicitent pour avoir tenu une semaine, deux semaines, un mois, puis un jour ils annoncent qu’ils ont rechuté et on doit faire semblant d’être surpris. » Tout comme Finnley doit faire semblant d’être surpris par une telle annonce. Il ne s’est pas encore lancé dans le processus de sobriété, mais les rares fois où il a envisagé celui-ci, il n’a pas réussi à le concevoir sur le long terme. Cette abstinence lui semble impossible à tenir et le seul fait d’avoir un discours aussi tranché sur la question est perturbant pour un Finnley qui persiste pourtant à croie qu’il n’a aucun souci d’addiction. Pourquoi est-ce que cette abstinence lui fait peur, alors ? « Personne ne s’en sort ? » Il l’interroge, le visage fermé. C’est ça, alors ? On est condamné à rechuter, encore et encore, et à seulement espérer que le laps de temps entre deux faiblesses s’allonge ? « Enfin, pas moi. Moi j’sais pas qui est clean et qui a rechuté. » Il fronce les sourcils un bref instant, Finnley, peu convaincu par de tels propos. « T’es là pour quoi ? Coke ? Héro ? » Ses traits se durcissent encore un peu plus alors qu’il est presque vexé qu’on puisse lui associer de telles substances. L’alcool n’est pourtant pas moins dangereux et il ne devrait pas se considérer au-dessus des autres simplement parce que son addiction à lui est considérée comme légale. « Ni l’un ni l’autre. » Un instant, il est tenté de lui retourner la question – mais il n’est pas certain de vouloir entendre la réponse. « Vous consommez tous de la drogue ? » La question est peut-être trop directe, mais Finn n’est jamais allé par quatre chemins. Il ne sait pas vraiment ce qu’il recherche ; est-ce qu’il s’agit d’un moyen d’apaiser sa conscience ? De se persuader que sa situation à lui est bien moins grave que celle de ces gens ? « Et t’es là pour qui ? » Il secoue la tête par la négative un instant, mettant rapidement un terme à cette supposition. « Pour personne. » Personne ne sait qu’il est ici ; même si la question n’est pas exactement la même. Que sa présence soit un mystère est une chose, que certains proches motivent sa venue en est une autre ; mais Finn aime à croire qu’il s’agit de la même chose. « Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là, en fait. » Il n’est pas le public cible. Il n’est pas malade comme ces gens ; il n’est pas là pour qui que ce soit. Là-aussi, il pourrait lui retourner la question, néanmoins sa curiosité serait terriblement déplacée. « Et je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai posé cette question. » Ni même pourquoi il s’est adressé à lui. Qu’est-ce qu’il recherche, dans le fond ? Il n’en sait rien Finn, pas plus qu’il n’arrive pourtant à détourner les talons et à laisser cet homme avec les siens – vous savez, ces gens dont lui ne fait pas partie.  

@Joseph Keegan (joseph) and let the time do the rest 1949770018



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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyMer 9 Mar 2022 - 18:55

Le temps passe mais rien ne change. Les efforts sont fournis mais les résultats tardent à se montrer. Coincé dans son propre corps, Joseph ne voit pas les changements qui s’opèrent sur lui depuis qu’il a arrêté de se couvrir le fond du nez de poudre. Il se sent constamment malade, faible, mou, fatigué, et les symptômes ne font que s’accumuler au fil des jours qui se ressemblent tous. Il a l’impression de s’approcher de plus en plus de son tombeau alors que les résultats des analyses sanguines démontrent le contraire : son corps se purifie, sa santé s’améliore, et pourtant, le garçon a la motivation d’un renard qui s’est fait happé par une voiture sur l’autoroute. On l’avait averti : la guérison ne se ferait pas en quelques jours et quelques sourires, qu’à plusieurs reprises il aura envie de tout abandonner parce que c’était plus simple avant. Mais Joseph n’a jamais été un homme égoïste alors il serre les poings et se change les idées pour sa sœur qui le déteste, pour Deborah qui attend de retrouver son meilleur ami, pour… Pour…

Il ne sait plus vraiment qui a envie de le voir vivre.

Ces gens qui se présentent eux aussi aux rencontres quotidiennes ne connaissent pas son nom et ne remarqueraient pas sa disparition s’il décidait de fuir plutôt que d’affronter cette épreuve. Il est une miette de pain sur le sol d’une boulangerie. Il a beau se faire écraser par mille et une semelles, le propriétaire de ces dernières ne sentent pas la pression sous leur pied. Joseph, la toute petite miette bientôt bouffée par un goéland qui passe par-là. Joseph, le dépris au milieu de la mer coincé dans un courant de fond qui le porte encore et encore plus loin de la rive. Si seulement il avait appris à nager.  

Il percute un autre débris, ou c’est plutôt cet autre débris qui le percute, et tous les deux s’échangent un regard de débris perdu. Le second débris, dégaine amochée, cheveux aussi rouillés que le fond de ses yeux, ose lui parler, à ce premier débris qui a besoin de calibrer la machine qu’est son cerveau pour avoir la décence d’entretenir une conversation normale. « Personne ne s’en sort ? » Nouveau haussement d’épaules tandis que Joseph couvre la salle à moitié vide d’un regard contemplatif. « Tu demandes parc’que t’as peur de pas t’en sortir ou parc'que tu t'cherches une raison de jamais revenir ? » Il le regarde à nouveau. « J’ai déjà réussi une fois, alors c’est possible. J’connais personne ici alors j’pourrais pas t’donner d’l’espoir à leur place. Certaines personnes r’viennent jamais mais tu peux pas savoir si c’est parce qu’elles ont réussi, ou parce qu’elles ont abandonné. » Pessimiste qu’il est, il opte souvent pour la seconde option parce que lui-même a envie tous les jours de planter l’aiguille pour retrouver cette sensation apaisante de ne plus se soucier de rien. Les problèmes apparaissent seulement quand il est à jeun. Ce n’est pas un véritable intérêt qui pousse Joseph à interroger cet étranger qu’il n’avait jamais vu ici auparavant ; il lui parle seulement parce qu’il espère pouvoir l’aider un peu à défaut de s’aider lui-même. Il est le premier à savoir qu’il n’y a pas meilleure sensation que de se faire accompagner à travers les pluies diluviennes. « Ni l’un ni l’autre. » Pas de cocaïne, pas d’héroïne. Médocs, alors ? Joseph ne connait pas vraiment les pilules et leurs noms à rallonge. Il s’est toujours promis d’empoisonner son sang avec un seul fléau, pensant s’en sortir plus facilement ainsi. Ce sont les mélanges louches qui provoquent les explosions, il l’a appris plus jeune en imposant rhum et vodka à son foie. « Vous consommez tous de la drogue ? » Il hoche mollement la tête puis fait une moue. « Comme j’t’ai dit, j’connais personne. Mais, ouais, la plupart des histoires tournent autour de la poudre. J’crois avoir entendu un mec parler d’alcool une fois, mais c’est pas les alcooliques anonymes ici. » Il pouffe d’un rire sans vie et se reprend, détaché : « Mais une drogue, c’t’une drogue, comme on dit, hein. » Long soupir en levant la tête vers le ciel (pas vers Dieu, plutôt vers le plafond très laid, taché ici et là de brun et de kaki, à l’image des gens qui fréquentes l’établissement). « Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là, en fait. » Son rire, cette fois, est un peu plus franc alors qu’il analyse le visage du garçon pour la première fois. Il s’amuse à voir la confusion dans son regard. Il se reconnait bien. Tout le monde se reconnait bien dans ces mots. « Personne sait. On est tous innocents, ici. On a commis aucun crime, et pourtant on se retrouve tous les soirs parce que les gens aiment pas voir d’autres gens malades. Ça les rend mal à l’aise, et ils veulent pas avoir à s’occuper d’nous. On nous demande si on a envie de mourir, on répond que non, alors on nous recommande d’arrêter la drogue, mais on se sent immortel alors on voit pas l’intérêt de se priver de la sensation qu’elle nous procure. » C’est la vérité. Depuis toujours, Joseph a l’impression que la mort ne veut pas de lui. Il a beau l’avoir frôlée quelques semaines plus tôt, il est certain que jamais son cœur n’aurait cessé de battre, que ce n’était qu’une fausse alerte, et que Lily devrait lui faire confiance pour ça. Ça n’arrive qu’aux autres, après tout. Comme gagner au loto, ou naître dans une famille aimante. Ça n’arrive qu’aux autres. « Et je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai posé cette question. » « La première fois ici c’est toujours compliqué. T’es complètement perdu. Mais on trouve nos repères malgré tout. J’aime bien m’asseoir toujours à la même place. » Il avoue en plissant les paupières. « Mais j’pense surtout qu’en venant ici, j’peux pas être tenté d’me piquer parce qu’il y a trop d’témoins. Alors ça m’aide, si on veut… » Sa poitrine se gonfle au maximum alors qu’il retient son inspiration. « J’suis Jo. Tu m’trouveras toujours à la troisième rangée à partir du fond. Si ça peut t’aider à avoir un point d’repère, alors prends-le. Sinon, t’es pas obligé d’venir, puisque tu l’fais pour personne et puisque tu sais pas pourquoi t’es là. » Il hausse un sourcil, son regard ancré au sien. « Mais ce serait dommage qu’tu retournes tout de suite chez toi pour retomber dans tes mauvaises habitudes alors qu’t’as fait l’effort d’venir jusqu’ici. Faudrait pas qu’t’ais fais ça pour rien, pas vrai ? » Il demande, complice. « Il doit bien y avoir quelqu’un qui veut pas t’voir crever. »  

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ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août).
SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas.
STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant.
MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
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TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.
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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptySam 2 Avr 2022 - 20:15

Il n’aurait pas dû poser une question à laquelle il ne désire pas de réponse. Car Finnley connaît la vérité, au fond, et qu’il n’a aucune envie qu’elle soit ainsi mise en évidence, l’obligeant à sortir d’un déni dans lequel il s’est confortablement installé depuis quelques mois. Personne ne s’en sort. Au final, cela relève plus d’un fait que d’une simple question ; tant il a l’impression que cette addiction est ancrée en lui au point d’en être indissociable – bizarre, comme discours, pour quelqu’un qui refuse encore de poser de tels mots sur sa situation. Paradoxalement, il a aussi envie que ce type lui confirme ce qu’il a l’impression de déjà savoir ; peut-être pour atténuer son ambivalence par rapport à ses problèmes, peut-être pour continuer de s’en distancer en supposant que tous les efforts du monde ne parviendront pas à changer la situation et qu’en ce sens, il n’a aucune raison d’y mettre du sien. À quoi bon s’y essayer s’il a l’assurance de foncer droit dans un mur ? Il n’est pas maso, Finn, bien au contraire – depuis quelques années il est l’exemple même du partisan du moindre effort ; et c’est quelque chose qu’il désire poursuivre quand vient ce sujet-là. « Tu demandes parc’que t’as peur de pas t’en sortir ou parc'que tu t'cherches une raison de jamais revenir ? » Les deux. « Ni l’un ni l’autre, simple curiosité. » Il ment et personne ne lui reprochera de le faire entre ces murs où dissimuler la vérité est une stratégie qui ne choquera personne ; parce qu’ils en ont tous fait l’usage un jour ou l’autre et que même sans les côtoyer, Finn le sait. Parce qu’il est comme eux, en réalité et que c’est probablement la vérité la plus difficile lorsque son regard se pose plus de quelques secondes sur les silhouettes qui passent à côté de lui, sur celle qui lui fait face. Il refuse de se voir dans un miroir depuis des mois ; et cette fois-ci les miroirs sont venus à lui et il n’aime pas ce qu’il voit. Il voudrait fermer les yeux et se retrouver propulsé des années en arrière, quand l’alcool n’était pas encore une habitude, encore moins une fatalité. Il voudrait revenir au temps où ses problèmes n’en étaient pas, en réalité, comparativement à ceux auxquels il est désormais confronté. Il n’aime pas ce qu’il voit ; et pourtant, ça ne lui donne pas envie de changer, seulement de fuir. Il n’y a pas l’électrochoc dont il a désespérément besoin pour considérer que les choses sont allées trop loin, méritent et peuvent être encore rattrapées. Seulement du dégoût, à l’égard de ces gens, un sentiment gratuit qui sécurise encore un peu plus sa dénégation. « J’ai déjà réussi une fois, alors c’est possible. J’connais personne ici alors j’pourrais pas t’donner d’l’espoir à leur place. Certaines personnes r’viennent jamais mais tu peux pas savoir si c’est parce qu’elles ont réussi, ou parce qu’elles ont abandonné. » Avant même d’être concerné par la situation, Finnley avait cette idée – miroir de ce qui est répandu dans la société – selon laquelle l’addiction est un combat qui dure toute une vie. Au même titre que la dépression, de ces maladies valorisées et non condamnées comme la sienne, on ne s’en débarrasse jamais vraiment. Le problème sera toujours là, quelque part, latent, n’attendant que la première difficulté pour se rappeler à son bon souvenir ; en ce sens, il ne croit pas qu’on puisse réellement s’en sortir. Mais il croit parfaitement qu’on puisse abandonner, et une fois encore, il s’agit de constats pour lesquels il aurait préféré rester dans l’ignorance. Le simple fait que ce type lui avoue avoir déjà réussi une fois est le signe d’un échec – parce qu’il a replongé, parce que c’est inévitable et que Finn n’y voit pas l’espoir, seulement la finalité. « Réussi une fois, hein ? Pendant combien de temps ? » Combien de temps, il dure, le sursis, au juste ? Finn ne s’excuse pas de poser les questions qui fâchent, conscient qu’il ne reviendra probablement jamais ici – autant glaner des informations tant qu’il le peut, peu importe le manque de délicatesse, il est certain que ce type en a vu d’autres. Il n’a pas sa place dans ce groupe, et ce n’est pas uniquement parce qu’il ne consomme pas les mêmes substances qu’eux. « Comme j’t’ai dit, j’connais personne. Mais, ouais, la plupart des histoires tournent autour de la poudre. J’crois avoir entendu un mec parler d’alcool une fois, mais c’est pas les alcooliques anonymes ici. » Et c’est peut-être mieux, qu’il se soit planté. Parce que les alcooliques anonymes n’ont pas vu sa tête, parce qu’il n’a pas vu la leur et qu’il peut encore considérer que ce n’est pas son problème. Et parce que, peut-être, le jour où il franchira la bonne porte, il aura moins honte s’il est un anonyme. « Mais une drogue, c’t’une drogue, comme on dit, hein. » Il marque un point que Finnley refuse de lui accorder.

Il lui partage néanmoins une information, la plus évidente, celle qu’il n’est pas difficile de verbaliser puisque n’importe qui l’a remarqué dès son arrivée ici : il ne sait pas pourquoi il est là. « Personne sait. On est tous innocents, ici. On a commis aucun crime, et pourtant on se retrouve tous les soirs parce que les gens aiment pas voir d’autres gens malades. Ça les rend mal à l’aise, et ils veulent pas avoir à s’occuper d’nous. On nous demande si on a envie de mourir, on répond que non, alors on nous recommande d’arrêter la drogue, mais on se sent immortel alors on voit pas l’intérêt de se priver de la sensation qu’elle nous procure. » S’il était plus fragile, si son seul péché n’était pas l’alcool, le discours de ce type pourrait presque ressembler à une publicité pour les bienfaits de la poudre. Finn n’en tient pas compte, peu envieux de s’épancher sur un sujet auquel il a déjà trop été confronté, indirectement, par le biais de Lou. Un pincement lui serre le cœur alors qu’il réalise à quel point elle avait raison ; il n’est pas mieux qu’elle, bien au contraire – elle a le mérite de ne pas cacher qui elle est réellement, elle. « Qu’est-ce qui t’a motivé, toi ? » Il l’a dit, il a réussi une fois. Alors qu’est-ce qui l’a motivé à arrêter la drogue, si elle semble lui procurer autant d’effet ? Quel est le déclic qui a surpassé tout le reste, et surtout l’envie ? Est-ce qu’il existe seulement, ce déclic ? « La première fois ici c’est toujours compliqué. T’es complètement perdu. Mais on trouve nos repères malgré tout. J’aime bien m’asseoir toujours à la même place. » Finn hausse les sourcils, de nouveaux repères lui semblant être la dernière chose dont il a besoin : il en a déjà. Le même bar, à la même heure, avec les mêmes gens. « Mais j’pense surtout qu’en venant ici, j’peux pas être tenté d’me piquer parce qu’il y a trop d’témoins. Alors ça m’aide, si on veut… » « C’est différent avec l’alcool. » Les mots lui échappent trop rapidement, alors qu’il dévoile sa faiblesse. Dans un sens, il ne fait que remettre les compteurs à zéro, il devrait s’en féliciter. Il s’en sent surtout honteux. Mais dans le fond, il a raison. C’est différent, avec l’alcool. C’est différent parce que c’est légal et que jamais personne ne vous fera de réflexion, pire, c’est bien souvent de l’incitation. Pas de fête sans alcool, pas d’amusement sans un petit verre, pas de rencontres sans un minimum d’inhibition. L’alcool est partout et surtout dans ses veines, et ensuite la société se plaint d’avoir créé toute une nouvelle génération de dépendants. « J’suis Jo. Tu m’trouveras toujours à la troisième rangée à partir du fond. Si ça peut t’aider à avoir un point d’repère, alors prends-le. Sinon, t’es pas obligé d’venir, puisque tu l’fais pour personne et puisque tu sais pas pourquoi t’es là. » Il pince les lèvres, le rouquin, mis devant ses propres contradictions de la sorte. Il ne sait pas ce qu’il fait ici, il n’a aucune raison d’être là et il n’a certainement pas envie d’en avoir. Alors pourquoi il prête autant d’attention à ce Jo ? « Mais ce serait dommage qu’tu retournes tout de suite chez toi pour retomber dans tes mauvaises habitudes alors qu’t’as fait l’effort d’venir jusqu’ici. Faudrait pas qu’t’ais fais ça pour rien, pas vrai ? » Pourquoi il l’écoute, surtout, alors que ses pieds sont ancrés dans le sol et refusent de faire demi-tour ? « Il doit bien y avoir quelqu’un qui veut pas t’voir crever. » Il y en a, oui. Et il y a toujours un « mais ». « Peut-être oui. Mais avec tout ce que j’ai fait, les choses sont compliquées, maintenant. » Il ne dit pas qu’ils seraient heureux, non. Mais... soulagés, oui, peut-être. Soulagés de ne plus avoir cette contrainte que représente Finn, de ne plus avoir la responsabilité de sa sobriété, ou, à l’inverse, de son addiction. « J’imagine que tu connais ça. » Il s’ose, façon détournée de lui demander comment il a pu regagner la confiance de ses proches – s’il a réussi.

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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyJeu 21 Avr 2022 - 3:51

« Ni l’un ni l’autre, simple curiosité. » L’autre garçon fait profil bas. La plupart des gens ici optent pour cette stratégie-là puisque ça leur permet de ne pas trop penser à cette réalité qui les regroupe ici tous les soirs de la semaine. Ils sont tous un peu perdus mais leur boussole n’est pas réellement brisée. Elle pointe toujours le nord, et les malades regardent vers le sud parce que tout parait plus ensoleillé dans cette direction. C’est là-bas que les gens en santé, et surtout les gens aisés, réservent les meilleurs hôtels sur le bord de la mer. Des vacances, Joseph n’en a jamais touché du bout du doigt de toute sa vie. Les Keegan survivaient plus qu’ils ne vivaient. L’argent payait les courses, l’éducation, les travaux à effectuer sur le toit de la maison pour remplir les trous par lesquels l’eau d’une tempête s’infiltrait, s’invitait au chaud. Ses parents n’étaient pas spécialement pauvres, il ne faut pas le penser. Ils arrivaient à combler les besoins primaires de leurs enfants. Seulement, ils préféraient économiser pour un imprévu plutôt que pour une semaine à la mer. De toute façon, Joseph aurait-il réellement mérité de s’endormir sur le sable chaud et les plages aréneuses ? Non, il était un sale gosse. Un sale gosse qui s’est perdu dans le dédale de sa vie et qui n’a pas seulement brisé sa boussole puisqu’il l’a avant tout perdue. Il sait pourquoi il est ici ce soir parce qu’il n’a pas besoin de carte pour retrouver son chemin. Il veut essayer de se soigner. Pour les autres. Et, si entre deux paroles en l’air il peut tenter de faire monter un étranger, malade aussi, à bord de son radeau de fortune, alors il n’hésitera pas à le faire. « Réussi une fois, hein ? Pendant combien de temps ? » Ce n’est malheureusement pas magique. Joseph n’a jamais eu la volonté d’arrêter de se piquer. S’il a réussi une fois à purifier son corps (c’est de cette façon que la Bible l’expliquerait), c’était seulement parce que des barreaux le séparaient de sa poudre. Il a souffert. Énormément. Il a peut-être voulu mourir mais il ne pourrait en être certain. Il est un animal qui suit son instinct, et l’instinct ne le mènerait jamais sur le bord d’un pont. Vivre, vivre, vire du mieux qu’il peut, jusqu’à ce qu’il glisse par erreur et se fracasse le crâne sur les dangers qui l’épient comme des vautours attendant que son corps devienne un cadavre. « Trois ans, environ. » Inutile de préciser les circonstances qui l’ont mené à un tel exploit. L’homme devant lui cherche visiblement un brin d’espoir, même s’il ne le sait pas encore. « J’me suis jamais senti aussi mort et vivant à la fois. Du moins, pendant les premiers mois. Après c’est devenu plus simple. » Il acquiesce dans le but de se rassurer lui-même. Ce mal de crâne persistant, ses jambes molles, ces pointes qui lui pénètrent les poumons à chaque inspiration ; tout ça partira le moment venu. S’il réussit à rester à jeun. Pour Lily. Pour Deborah. Pour trop peu de gens dont la moitié ne se souvient plus de lui. « Un matin, on s’réveille et on s’rend compte qu’on ne pense pas à la drogue dès l’moment où ouvre les paupières. La pensée nous traverse l’esprit seulement plus tard, quand on a l’temps de réfléchir ou de ne rien faire. C’pour ça qu’il vaut mieux s’occuper l’plus possible. » Il commence déjà à lui donner des conseils, à cet homme dont il ne connait même pas la raison de la venue. Au fond, il pense peut-être que ce sont des mots qu’il aimerait entendre puisque lui-même se serait senti rassuré d’apprendre l’expérience d’une autre personne à l’époque où il se sentait seul contre ses démons. « Qu’est-ce qui t’a motivé, toi ? » Les barreaux. Les gardiens. L’accès impossible à sa précieuse poudre. Il ne peut pas le dire mais il ne s’en voudra pas d’omettre : un mensonge blanc pourrait sauver la vie à cet homme perdu devant lui. « Je voulais qu’ma sœur soit fière de moi au moins une fois dans ma vie. » C’est sa motivation actuelle. Même s’il prétend la détester et même s’il envoie son poing dans son oreiller à chaque fois qu’il l’imagine s’endormir dans la même maison (la même pièce ?) qu’Alfie, il n’a jamais cessé de veiller sur elle dans ses rêves. Parfois, il se réveille en plein milieu de la nuit et se voit couché au milieu du lit qui a bercé son enfance. Il soulève la tête et décèle, de l’autre côté de la chambre, la silhouette sombre du petit corps de Lily, enroulé dans ses couvertures. Il entend parfois sa respiration froisser les draps. Puis il se réveille, seul, comme d’habitude. « T’as d’la famille, peut-être ? Tu pourrais comprendre. »

« C’est différent avec l’alcool. » La voilà, sa drogue. Différente, certes. Elle est légale. Même, elle est célébrée puisqu’elle sert elle-même à célébrer. On fait péter le champagne à toutes les occasions. Une personne, de base timide, la remercie de lui refiler des super pouvoirs le temps d’une soirée. Elle inspire à la fête collective alors que la cocaïne isole. Deux mondes bien différents. Joseph ne devrait pas pouvoir le comprendre, cet alcoolique, et pourtant il ne se sent pas plus éloigné de lui pour autant. Ils combattent des créatures différentes mais ils sont tous les deux armés de la même façon. Deux chevaliers un peu boiteux au visage vultueux. « T’as raison. Désolé d’avoir assumé qu’tu étais comme moi. J’espère qu’tu l’as pas trop mal pris ? » Il demande avec une pointe d’humour dans la voix. Rire de lui-même, il sait très bien le faire. Il ne se prend plus au sérieux depuis longtemps. « Mais ça n’empêche pas l’fait qu’ici tu peux pas boire. Ça t’fait une occasion en moins pour t’retrouver avec une bouteille dans la main. T’en as peut-être rien à faire de c’que les autres peuvent bien raconter ici, mais j’te promets que ça aide d’avoir une nouvelle routine. » Et il marque une pause avant de soulever les mains devant lui : « Si tu veux bien t’laisser une chance, évidemment. T’es pas obligé. Personne te menotte. Sauf si t'en as envie. » Et, si l’homme (dont il ne sait toujours pas le prénom…) n’a pas particulièrement envie de se soigner, Joseph assume qu’il y a certainement des gens dans son entourage qui ne voudraient pas le voir sombrer davantage. « Peut-être oui. Mais avec tout ce que j’ai fait, les choses sont compliquées, maintenant. » Il renifle en baissant les yeux. À chacun ses fautes. Il se mettrait presque à croire que tous les êtres humains sont des petits diables déguisés. « J’imagine que tu connais ça. » « Certaines personnes pourront jamais nous pardonner. » Il hausse les épaules. « Qu’est-ce qu’on peut bien faire ? On est con, parfois. Les autres le sont aussi. » Il relève enfin ses perles bleues pour les plonger dans les yeux de l’homme. « Si ça peut t’rassurer, j’ai fait beaucoup d’trucs condamnables dans l’passé, et j’ai été condamné, mais j’suis encore là. Et certains d’mes proches le sont encore aussi. J’m’accroche à ceux-là, pas aux autres. » Menteur. Menteur. Menteur. Faites ce que Joseph dit, pas ce qu’il fait. « La personne à qui tu penses en c’moment – car j’sais que tu penses à quelqu’un en particulier, suffit d’voir tes yeux –, tu pourrais lui pardonner d’avoir fait c’que toi t’as fait ? »

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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyMer 11 Mai 2022 - 0:19

« Trois ans, environ. » Ses yeux s’écarquillent presque aussitôt la réponse donnée. Elle n’est pas de celle qu’il espérait entendre. À vrai dire, Finnley n’a aucune idée de la réponse qu’il aurait voulu obtenir. « Depuis que j’ai décidé de me reprendre en mains » aurait eu un côté rassurant ; et encore, il aurait été capable de se mettre une certaine pression sur les épaules à s’imaginer n’avoir d’autre choix que de tenir une sobriété qui lui paraît encore impossible. Mais il savait qu’il n’obtiendrait rien en ce sens, parce que la réflexion de l’homme face à lui laissait présager une rechute. Il ne devrait pas être surpris, ça semble indissociable de l’addiction et Finnley sait pertinemment que, s’il décide d’enfin se lancer sur ce chemin-là, ce ne sera pas de tout repos. Ce n’est pas faute de continuer de croire naïvement qu’un jour, un claquement de doigts suffira pour régler tous les problèmes, mais le rouquin est suffisamment pessimiste pour avoir conscience que son chemin à lui ne se fera pas avec la même facilité que cela peut l’être pour d’autres. Cet homme ne semble pas concerné, lui qui est parvenu à tenir trois ans avant de céder à nouveau à ses démons. Et il sait qu’il ne devrait pas se mettre à sa place ni qu’il devrait faire de sa parole une vérité universelle, mais il ne peut s’empêcher de songer qu’une rechute après trois ans l’anéantirait. Comment se remettre, après un tel échec ? Oh, d’autres valorisaient la volonté dont a fait preuve ce type pendant toutes ces années, mais Finn, lui, n’arrive pas à y voir autre chose que le sentiment amer qui doit accompagner l’échec. Il n’aurait pas plus préféré apprendre que l’autre a tenu trois mois avant de craquer à nouveau, sans quoi cela la tâche lui paraîtrait impossible. À vrai dire, dans les deux cas elle lui paraît inaccessible et finalement la réponse de cet homme ne fait que confirmer ce qu’il a l’impression de déjà savoir sans même avoir mis la pratique en place. Il n’y arrivera pas. Il ne veut pas y arriver, surtout, car même s’il a fait le déplacement avec une volonté de changement, celui-ci le terrifie. Alors envisager la possibilité qu’il puisse craquer après plusieurs années ; non, c’est encore pire, parce qu’il ose espérer qu’à ce moment-là sa vie n’aura rien à voir avec celle qu’il mène aujourd’hui. Et l’échec aurait alors un goût de destruction plus qu’une simple amertume. « J’me suis jamais senti aussi mort et vivant à la fois. Du moins, pendant les premiers mois. Après c’est devenu plus simple. » Mais il se sent vivant, Finnley. C’est peut-être improbable compte tenu des circonstances, mais il ne s’est jamais senti aussi vivant que depuis qu’il a découvert cette passion pour l’alcool. Parce qu’avant celle-ci, il n’était qu’un pauvre type sans avenir. Avec elle, il est un pauvre type sans avenir qui arrive à oublier la réalité de temps à autre. Y être confronté quotidiennement n’a rien de séduisant ; et tout d’une tombe qu’il creuserait lui-même. L’alcool lui fait du mal, probablement, mais il ne peut pas nier le bien que cela lui apporte également. La facilité qu’il a à aller vers les autres, la capacité à alléger ce poids constant sur ses épaules, cette impression d’être plus fort que ses problèmes, quitte à remplacer ceux-ci par un autre, plus conséquent... Définitivement, Finnley aime cette sensation, peu importe les dommages qu’elle amène avec elle. Il devrait s’accrocher au fait que c’est devenu plus simple, qu’il arrive un stade où les choses semblent plus faciles, presque naturelles. Mais le rouquin ne peut que s’inquiéter du temps nécessaire avant d’en arriver à cette étape-là. « Et après la rechute ? » C’était toujours simple ? Ça l’est redevenu ? C’était plus compliqué ? Bien sûr que c’était plus compliqué. Cette fois-ci, c’est le rouquin qui donne les réponses à ses propres questions, parce qu’il n’a aucune envie d’entendre celles de l’autre homme. « Un matin, on s’réveille et on s’rend compte qu’on ne pense pas à la drogue dès l’moment où ouvre les paupières. La pensée nous traverse l’esprit seulement plus tard, quand on a l’temps de réfléchir ou de ne rien faire. C’pour ça qu’il vaut mieux s’occuper l’plus possible. » Mais pour ça, il faut avoir un travail. Des activités. Des amis disponibles. Un logement. Toutes ces choses que Finn n’a pas et qui lui font réaliser que, définitivement, cette sobriété relève plus d’un parcours du combattant que d’une simple volonté. « Et tu t’occupes comment ? » Pour quelqu’un qui ne veut pas de réponses, il pose définitivement beaucoup de questions, Finnley.

« Je voulais qu’ma sœur soit fière de moi au moins une fois dans ma vie. » Et ça résonne en lui. Ça ne devrait pas, parce que leurs situations sont probablement très différentes, parce qu’il ignore tout de la relation qu’il a avec sa sœur qui est probablement très éloignée de celle qu’il entretient avec les siennes. Il s’en fiche de rendre fière Cora, mais pour Bryn, c’est différent. Bryn qui est pourtant à des milliers de kilomètres d’ici et qui n’est pas une raison suffisante pour lui d’aller mieux. Peut-être parce que, contrairement à cet homme, il a fait le deuil de la possibilité de rendre fier sa famille. Il ne reste plus que ses sœurs et sa mère ; et elles ont toutes décidé de partir à des centaines de kilomètres de lui – c’est pour une raison. Elles ont su voir ce qu’il comprend seulement maintenant et elles ont décidé de s’en préserver, à juste titre. « T’as d’la famille, peut-être ? Tu pourrais comprendre. » - « J’en ai pas vraiment, non. » Cet homme n’a pas besoin de tout savoir de lui, surtout pas alors qu’il n’est qu’en visite, qu’une seule fois et qu’il a déjà bien assez partagé avec lui, jusqu’à son propre péché, qui n’est pas la drogue. C’est mieux, n’est-ce pas ? S’il ne fait pas partie de ces drogués, s’il se contente de quelque chose de légal. Il a besoin que ce soit mieux. Il a besoin d’y croire. « T’as raison. Désolé d’avoir assumé qu’tu étais comme moi. J’espère qu’tu l’as pas trop mal pris ? » Il ne sait pas si c’est une attaque ou une boutade. Une façon de lui renvoyer son dédain à la figure ou, à l’inverse, de le rendre plus sympathique. Alors, dans le doute, il se contente de pincer les lèvres et de sourire très légèrement. « Mais ça n’empêche pas l’fait qu’ici tu peux pas boire. Ça t’fait une occasion en moins pour t’retrouver avec une bouteille dans la main. T’en as peut-être rien à faire de c’que les autres peuvent bien raconter ici, mais j’te promets que ça aide d’avoir une nouvelle routine. » Il regarde un peu autour de lui, cherche la satisfaction sur les visages, ne la perçoit sur aucun. Ils semblent tous bien plus torturés que lui et, surtout, malheureux. Est-ce que c’est vraiment ça qu’il veut ? « Si tu veux bien t’laisser une chance, évidemment. T’es pas obligé. Personne te menotte. Sauf si t'en as envie. » Pardon ? Un sourcil se lève alors qu’il ne comprend pas vraiment la touche d’humour. « Tu peux pas consommer, mais quand tout le monde parle de ça, t’arrives vraiment à résister ? » Il l’interroge, parce que le concept lui échappe quelque peu. Il doit être abstinent en attendant ces gens parler de ce à quoi il aspire ? Entendre pendant de longues minutes des récits qui, parfois, peuvent ramener les bons souvenirs et évoquer les meilleurs aspects de ces drogues n’est pas contreproductif ? « Certaines personnes pourront jamais nous pardonner. » Il y a certaines personnes dont il se fiche du pardon, surtout. « Qu’est-ce qu’on peut bien faire ? On est con, parfois. Les autres le sont aussi. » Il n’a pas tort. Sa famille est pourtant bien placée pour savoir que certaines décisions sont stupides et irréfléchies, même si la personne la plus concernée est sa mère est qu’il peut toujours espérer qu’elle se remette en question. « Si ça peut t’rassurer, j’ai fait beaucoup d’trucs condamnables dans l’passé, et j’ai été condamné, mais j’suis encore là. Et certains d’mes proches le sont encore aussi. J’m’accroche à ceux-là, pas aux autres. » Il serait tenté de lui demander quels trucs condamnables, pour se donner une idée de sa propre valeur, mais Finnley a surtout conscience que ça ne le regarde pas. « La personne à qui tu penses en c’moment – car j’sais que tu penses à quelqu’un en particulier, suffit d’voir tes yeux –, tu pourrais lui pardonner d’avoir fait c’que toi t’as fait ? » Il pense à plusieurs personnes, il a bien quelques visages qui s’affichent dans son esprit, mais aucun qui ne reste suffisamment longtemps pour être une raison de s’accrocher. « J’en sais rien, j’imagine qu’on est toujours moins clément avec soi-même. » Il n’a tué personne, Finnley. Il n’a même pas vraiment fait de mal à quelqu’un d’autre que lui-même, alors pourquoi il a l’impression que c’est impossible de lui pardonner ? « Tu pardonnerais à ta sœur, si les rôles étaient inversés ? » Est-ce qu’une fois encore il va trop loin ? Probablement. Mais encore une fois, il n’est qu’en visite. Même si la routine peut paraître séduisante, oui.

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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyMar 5 Juil 2022 - 5:09

Il se doute que le petit nouveau du coin n’a pas envie d’entendre des histoires déprimantes et démotivantes mais Joseph ne peut pas lui offrir une assiette remplie de chocolats et de jolies fleurs. Ce serait de lui tirer une balle dans le pied de lui faire croire que tous ses problèmes se régleront s’il vient ici.

Non, ce ne sera pas facile ; Joseph en est l’exemple parfait. Il est tombé, s’est relevé, est tombé encore, s’est blessé, s’est soigné, s’est blessé à nouveau. Il aimerait dire au rouquin que, à partir d’aujourd’hui, ses progrès seront exponentiels et suivront une parfaite ligne droite mais le mensonge n’aidera personne. De toute façon, il se rendra compte bien rapidement que la voie de la guérison ne s’emprunte pas en un seul virage. Il devra s’arrêter à des feux rouges et sa voiture percutera peut-être un mur. Mais ce sera toujours mieux que de se garer sur le bord de la route et regarder le trafic progresser sans jamais s’engager.

Joseph a pu conduire pendant trois ans. L’accident s’est produit par la suite. La nouvelle surprend le jeune homme devant lui mais il ne peut que s’excuser de ne pas lui offrir de meilleurs espoirs. Il pourrait interroger d’autres malades si ça lui chante mais, sa version à lui, il la racontera comme elle est. Pas de paillettes, pas d’artifices. Il n’a plus l’âge des histoires de fées et de princes charmants. « Et après la rechute ? » Il se mord la lèvre inférieure et se passe la main dans le cou. « J’peux pas trop t’dire. J’suis clean depuis seulement quelques semaines. C’est encore pénible. J’sais pas quand j’irai mieux. » Il attend encore cette journée où, soudainement, sans qu’il ne s’y attende, son cœur battra mieux dans sa poitrine. Pour le moment, il se contente de compter les jours et de tourner en rond, tourner en rond, et tourner en rond encore dans le but de ne pas penser à tout ce qui le tracasse. Il aurait de nombreuses raisons de craquer à nouveau mais il ne le fait pas. Peut-être pour se prouver qu’il vaut mieux que certaines autres personnes qui ne seront pas nommées dans ce happy place. « Et tu t’occupes comment ? » Il lâche un ricanement parce que la première chose à laquelle il pense le surprend. « Un chat m’a adopté, il m’suit partout. J’m’occupe de lui. Ça aide, d’prendre soin des autres plutôt que d’trop s’concentrer sur soi-même. Ça m’change les idées. J’lis. J’écris les trucs qui m’passent par la tête. J’bois. Mais prends pas c’dernier conseil, il s’applique pas à toi. » Surtout dans la situation de l’alcoolique devant lui. Il se doute bien que de faire des blagues à son sujet n’est pas le plus judicieux mais il est le premier à rire de lui-même. Ne pas prendre les choses trop au sérieux ; ça aide aussi pour guérir. Lâcher prise. Laisser aller.

Il est alors question de motivation et ce n’est pas bien difficile pour Joseph de trouver une cause derrière la sienne. Il a brisé beaucoup de choses. Il a menti à Deborah et ses secrets l’ont fait souffrir alors qu’elle méritait un meilleur ami, pas détraqué incapable de prendre soin de lui malgré tous les avertissements. Mais il y avait aussi Lily et, Lily… C’est compliqué. Elle ne serait plus là depuis longtemps si les liens du sang ne les unissaient pas. Elle aurait tourné la page, et lui pas complètement. Parce que là est son plus grand défaut, à Joseph. Il est incapable de lâcher les mains qu’il attrape, peu importe si ces dernières lui enfoncent les ongles dans la peau et la lui arrachent. « J’en ai pas vraiment, non. » Lui révèle le garçon, une réponse qui éveille l’empathie dans la poitrine du brun. Il le comprend. Il a lui-même perdu sa famille il y a fort longtemps. Il a été contraint à s’en créé une. « Ça n’t’empêche pas d’en trouver une ailleurs. » Il propose. « Ça peut commencer par ici. » Il ajoute en désignant la pièce qui les entoure, cet endroit auquel il se rend par automatisme depuis quelques semaines. Il n’a pas trouvé de famille ici, mais rien n’empêche le garçon devant lui de creuser un peu plus loin qu’il ne l’a fait. « Tu peux pas consommer, mais quand tout le monde parle de ça, t’arrives vraiment à résister ? » Il le corrige aussitôt : « On n’parle pas que de ça. Certains racontent leurs p’tites victoires. D’autres parlent d'leurs problèmes de couple, on voit de tout ici. » Il ricane derrière sa barbe. « Mais ceux qui mentionnent la drogue, non, ça m’donne pas envie. J’vois comme ils sont misérables et j’ai pas envie d’être comme eux. Tant qu'il n'y a pas d'bouteille d'alcool, tu devrais tenir le coup pas vrai ? » Chacun réagit à sa manière, de toute façon. Il ne pourrait pas promettre à l’homme devant lui qu’il n’aura pas envie de s’isoler avec une bouteille de vodka après chaque rencontre. C’est à lui de gérer à sa manière. Chacun mène son propre combat au sein de cette cavalerie. Joseph, il se bat pour ses proches. L’autre doit trouver ses raisons lui-même.

« J’en sais rien, j’imagine qu’on est toujours moins clément avec soi-même. » La curiosité de Joseph est piquée. Il a envie de savoir ce qu’il a fait. Il pourrait lui poser toutes les questions du monde, n’obtenir que des réponses vagues et il s’en contenterait, mais il n’a pas l’impression que son interlocuteur est dans un état pour les accueillir. Il voudrait éviter de lui enlever l’envie de revenir ici. « Tu pardonnerais à ta sœur, si les rôles étaient inversés ? » Une grimace déforme son visage. « C’est bien ça mon problème. J’pardonne tout à tout l’monde. Et après j’me demande pourquoi j’suis incapable d’me respecter. » Mais il s’éloigne du sujet. « Oui j’pardonnerais ma sœur parce qu’en ai marre d’me battre contre elle. Ça fait trente-sept ans qu’me bats contre elle. » Il pointe le garçon du doigt et ne se gêne pas pour le poser au milieu de son torse. « Mais j’crois qu’toi t’as besoin d’te soigner avant d’espérer régler tes autres problèmes. Laisse l’eau couler sous les ponts. J’la déteste, cette expression, mais j’dois admettre qu’elle fait office d’bon conseil. » Il décolle son doigt, jette un coup d’œil autour d’eux pour réaliser leur solitude puis il soupire lourdement. « La prochaine rencontre s’tient après-demain. J’imagine que j’saurai rendu là si tu as envie d’te laisser une chance. J’peux t’laisser mon numéro si tu veux commencer plus douc’ment. J’te promets pas d’te répondre à des heures acceptables, mais j’te répondrai, si t’as b’soin d’parler ou si t’as des questions. » Une simple proposition lancée en l’air. Après-tout, Joseph ne devrait pas trop se soucier de lui ; il ne connait même pas son prénom.  


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Finnley Coverdale
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le roux de secours
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MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié.
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(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis)cecilia #3ezra #2leslie #1

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Message(#)(joseph) and let the time do the rest EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 20:03

« J’peux pas trop t’dire. J’suis clean depuis seulement quelques semaines. C’est encore pénible. J’sais pas quand j’irai mieux. » Et il s’agace, à cet instant, Finnley. Plus contre lui-même que contre cet homme. Parce qu’il est rationnel, Finn, raisonnable même et que cela l’a toujours caractérisé. Il ne croit que ce qu’il voit, il a parfaitement conscience que les problèmes ne se règlent pas d’eux-mêmes, il sait pertinemment qu’un minimum d’efforts est requis pour évoluer dans la vie. Il sait toutes ces choses et plus que jamais, il aimerait posséder une baguette magique qui saurait rendre les difficultés qu’il s’apprête à traverser bien plus faciles qu’il  ne peut encore l’imaginer. Parce que les difficultés ne sont pas derrière lui, il n’est même pas en train de les vivre maintenant ; s’il croit que le chemin qu’il traverse actuellement est sinueux, c’est qu’il ne prend pas encore la pleine conscience de tout ce qu’il l’attend. Il n’est qu’au début de l’itinéraire et la destination lui semble déjà inaccessible – est-ce que ça vaut vraiment la peine de s’y essayer alors qu’il sait qu’il va se perdre et prendre tous les détours et obstacles possibles ? Cet homme en représente déjà un avec ses propos, alors que le regard de Finn glisse sur lui un instant avant de se rétracter et de conserver son jugement à l’interne plutôt que de l’exprimer à travers son regard. Il cherche des conseils – est-ce réellement ce qu’il souhaite ? – auprès d’un homme qui est clean depuis quelques semaines. Non, ce n’est même pas quelques mois et on ne fera pas croire à Finn que l’un peut valoir l’autre ; des victoires comme celles-ci, on ne se contente pas de les minimiser, non. Si c’était de l’ordre des mois, ce type l’aurait mentionné, par fierté autant que par nécessité pour ne pas oublier que le chemin est encore long, mais qu’il en a déjà parcouru une belle distance. Et bien sûr qu’il ne sait pas quand il ira mieux ; mais il devrait déjà sentir les premiers effets de l’abstinence, n’est-ce pas ? À défaut, son corps devrait les montrer, non ? Pourtant tout ce qu’il voit sont les traits tirés d’un type qui semble encore lutter contre lui-même, le teint blafard qui n’a rien à envie au cadavre qu’il aurait pu devenir s’il ne s’était pas arrêté à temps – l’extase en moins, les soucis en plus ; est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? « Un chat m’a adopté, il m’suit partout. J’m’occupe de lui. Ça aide, d’prendre soin des autres plutôt que d’trop s’concentrer sur soi-même. Ça m’change les idées. J’lis. J’écris les trucs qui m’passent par la tête. J’bois. Mais prends pas c’dernier conseil, il s’applique pas à toi. » Oh qu’il voudrait qu’il s’applique à lui, pourtant. Et cette réflexion fait éclater un des prérequis de l’abstinence auquel il n’avait jamais songé, Finn. Est-ce que les verres qu’il n’arrive pas encore à arrêter de consommer sont les derniers de son existence ? C’est une raison suffisante pour repousser l’échéance, alors que l’amertume du gin ne peut encore être remplacée par celle des regrets.  

Pas même lorsqu’ils entourent sa famille, pas même lorsqu’ils touchent à Bryn, cette sœur vers laquelle tous les objectifs du monde se tournaient et qui ressemble dorénavant à une étrangère. « Ça n’t’empêche pas d’en trouver une ailleurs. » Ça n’a jamais été son fort d’être créatif, d’être ouvert, d’être à même de vouloir remplacer les liens du sang par d’autres, quand bien même ils pourraient être nettement plus profonds. On ne choisit pas sa famille et Finn l’a très bien compris et consigné dans un coin de son esprit et même si l’opportunité lui était donnée, force est de constater que ses choix sont encore moins raisonnables que lui. Il pensait que Lou était sa famille, celle-là même qu’il aurait pu trouver ailleurs ; la chute est tellement vertigineuse qu’il n’a pas encore atterri. « Ça peut commencer par ici. » Un regard sur les dernières silhouettes qui s’en vont lui confirme que ce n’est certainement pas ici qu’il veut trouver sa nouvelle famille. Ce n’est pas qu’ils ne sont pas assez bien pour prétendre à ce titre, c’est qu’ils sont trop dangereusement similaires à lui pour que quelque chose de positif puisse ressortir de ce choix. « Je ne suis pas sûr de ça... Il y a pas une règle qui interdit de sympathiser avec son parrain ? » Il pourrait se contenter de laisser le parrain hors de l’équation, mais il est à peu près certain que les uns veillent sur les autres sans avoir besoin d’un titre officiel, ce qui rend la distinction entre les sentiments et les obligations encore plus floues. De son côté, il est certain qu’il ne veut pas mélanger l’un et l’autre ; et que la personne, avec ses faiblesses et ses doutes, qu’il sera amené à être ici s’il décide de réitérer l’expérience ne devra pas sortir du cadre de cette pièce. « On n’parle pas que de ça. Certains racontent leurs p’tites victoires. D’autres parlent d'leurs problèmes de couple, on voit de tout ici. » Et s’il pense qu’il s’agit d’un argument qui saurait le convaincre que ce ne sont pas juste des addicts qui partagent leurs bons plans, c’est loin de fonctionner sur un Finn résolument réservé et qui ne se voit pas évoquer sa vie de couple (désastreuse) ni ses petites victoires (inexistantes) auprès d’inconnus. « Mais ceux qui mentionnent la drogue, non, ça m’donne pas envie. J’vois comme ils sont misérables et j’ai pas envie d’être comme eux. Tant qu'il n'y a pas d'bouteille d'alcool, tu devrais tenir le coup pas vrai ? » - « Ne pas avoir accès à la drogue t’a empêché d’en consommer ? » Question rhétorique. L’interdiction ne vaut pas l’envie et cet homme est particulièrement bien placé pour savoir que l’absence d’alcool ne veut pas dire qu’il n’en consommera pas ; seulement que l’instant sera repoussé si le craving est trop important.

« C’est bien ça mon problème. J’pardonne tout à tout l’monde. Et après j’me demande pourquoi j’suis incapable d’me respecter. » - « Parce que le monde entier nous dit de ne pas le faire. » Qu’au moment où la ligne de ce qui est socialement considéré comme une erreur est franchie, il n’y a pas de retour en arrière possible et une redistribution des cartes ; et le respect s’en va au même titre que tout ce qui a toujours façonné un individu, désormais réduit à sa seule faute. Ce n’est même pas eux qui ne se respectent pas, c’est le monde entier qui leur apprend à ne plus le faire. Leur entorse aux règles et la découverte de leur faiblesse enlèvent toute once de compassion à leur égard alors que c’est très exactement ce qui définit les êtres humains. « Oui j’pardonnerais ma sœur parce qu’en ai marre d’me battre contre elle. Ça fait trente-sept ans qu’me bats contre elle. » Et c’est long, trente-sept ans. Cela fait presque tout autant de temps qu’il se bat contre Cora et la bataille n’a pas encore désigné de vainqueur, elle a seulement épuisé les participants. Le geste qu’il émet à son égard lui donne envie de couper court à la conversation, une familiarité qui n’est de loin pas la bienvenue compte tenu du contexte difficile pour Finnley. « Mais j’crois qu’toi t’as besoin d’te soigner avant d’espérer régler tes autres problèmes. Laisse l’eau couler sous les ponts. J’la déteste, cette expression, mais j’dois admettre qu’elle fait office d’bon conseil. » Sauf que son salut se doit d’être lié à ses autres problèmes et que le nœud ne peut être défait sans prendre en compte tous les paramètres qui permettraient de le résoudre. « Je ne suis pas sûr de vouloir me soigner. » Il admet finalement ; même s’il le pensait en venant ici, maintenant qu’il a goûté à ce qui pourrait être son après, il a très envie de rester dans le maintenant en se contentant de regretter l’avant. « La prochaine rencontre s’tient après-demain. J’imagine que j’saurai rendu là si tu as envie d’te laisser une chance. J’peux t’laisser mon numéro si tu veux commencer plus douc’ment. J’te promets pas d’te répondre à des heures acceptables, mais j’te répondrai, si t’as b’soin d’parler ou si t’as des questions. » - « Ça ira. » Il refuse la proposition, non pas parce qu’il en est indigné ou qu’il se considère trop bien pour avoir besoin d’aide, mais parce qu’il ne fait pas encore partie de ce groupe ; et que cela n’aura du sens que s’il se décide à l’intégrer. Il aura tout le loisir de lui rappeler son offre à la prochaine rencontre, ou peut-être celle d’après, ou quand il aura l’assurance que sa volonté a dépassé sa curiosité. « Merci. » Pour l’heure, c’est la gratitude qui a remplacé l’indignation et c’est peut-être le plus grand pas de franchi, en fin de compte.

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