ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J'arrête pas de penser à toi, j'ai même pas réussi à dormir hier, je suis tellement distraite que j'arrive rien à faire et les papillons dans le ventre se font presque nausée tellement ils persistent. Voilà ce que tu me fais, Spence, t'es un tremblement de terre tout entier, tu me fous à terre dès que tu pars et je suis à tes pieds la seconde où tu reviens. Il me suffit d'un message pour me coller le sourire, d'une image fugace de nos baisers pour me foutre des frissons et l'envie – le besoin – de te retrouver pour m'offrir entièrement à toi. C'est mal, je sais ; à l'aune de ton départ je me suis promise de plus jamais te donner l'opportunité de me foutre dans tous mes états pour toi, et en une semaine et demi après nos retrouvailles je te laisse entièrement entrer et je te supplie de prendre toujours plus d'emprise sur moi. Tôt ou tard, je paierai cher mon inconscience, c'est sûr, ce sera peut-être dans trois heures trois mois trois ans, mais pour l'heure il me reste trois minutes avant de te retrouver et je pense qu'à tes bras, ton rire, tes lèvres. Mais j'ai peur que ça fasse trop d'un coup, trop brutal, trop tout, alors je garderai ça pour moi jusqu'à ce que tu me le réclames. « Hey », je lâche dès qu'on se revoit en bas de mon immeuble, je veux paraître détendue et à peine phasée mais c'est perdu, mes yeux disparaissent déjà en croissants de lune dans mon sourire, je me force à le ravaler en pinçant mes lèvres, tout mon corps s'exhorte à la restreinte pour pas te sauter dessus là, tout de suite, maintenant. Le parking pue et je suis presque sûre qu'un mec qui passe derrière vient de lâcher un sale molard sur le siège d'une moto, et c'est dingue comme toute la crasse du monde me passe au-dessus quand tu me reviens. « J'suis contente que t'aies pu venir. » Je suis au-delà de contente, j'ai même pas fait gaffe à l'heure, je savais que tu viendrais et moi ça m'a suffi, peut-être que t'as trois heures de retard et je m'en fous. T'es venue, et rien que pour ça je te laisse une place toujours plus grande dans ma vie. Ma retenue brinquebalante craque, puis s'effondre sitôt qu'on rentre dans l'immeuble, je t'attire vers moi dans l'ascenseur et guide ta main tout en bas de mon dos, rien que pour t'avoir plus près de moi, pour sentir ton besoin de proximité et te donner le mien en filigrane. Quelques secondes passent avant que mes lèvres trouvent les tiennes, je veux sentir que t'en as envie, sinon besoin. Tes mains sont partout sur moi, et enfin je me sens complète. On dit rien de plus jusqu'à l'appartement, c'est aussi interminable que trop court, on retrouve mon antre et il faut que je referme la porte pour préciser : « J'ai fait à manger. » Et enfin, je prends le temps de te détailler, je me contrôle avant de te sauter dessus, je scrute tes traits à la recherche de fatigue de surmenage de défonce ou d'amour, peut-être tout à la fois. Je suis ivre de ta présence et de mes peurs tout à la fois. « Ça a été ? Le boulot. » Je m'enquiers enfin comme une personne normale le ferait, le tableau me plaît : j'ai cuisiné pour nous, tu vas me raconter ta journée, on va se poser devant un film, c'est comme si ces deux années n'avaient pas existé.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
take me where your heart is Spencer Blackwell & @Mac Sutherland :::
Bien sûr que t’as pensé qu’à ça toute la journée. T’as retourné la situation dans tous les sens, ne sachant toujours pas si c’est une très bonne idée de s’engager dans ce que vous faites. Probablement pas, mais c’est trop tard pour faire marche arrière, maintenant. Certes, vous n’avez formulé aucune promesse et vous n’êtes obligées à rien, mais c’est jamais aussi simple avec vous deux. Et puis tu repenses à vos baisers échangés et ça te suffit pour redevenir une ado idiote et à oublier tous les potentiels problèmes. T’as juste hâte de la retrouver et de pouvoir te poser à ses côtés. T’envoies un message dès la fin de ton shift un peu tardif, parce que tu l’imagines bien déjà paniquer à l’idée que tu disparaisses de nouveau et ça te fait grimacer. Tu la connais assez pour savoir que cette angoisse que t’as causée disparaîtra pas de si tôt et tu vas tout faire pour regagner la confiance perdue. Tu traînes pas dans les vestiaires et tu prends même pas la peine de quitter ta tenue de boulot, te contentant d’enfiler son hoodie et de récupérer tes affaires dans un sac avant de sortir comme ça. T’auras bien le temps de te changer chez elle. Le type du Uber parle beaucoup mais t’écoutes rien, te contentant par moment de lâcher un “Ah ouais.”, “Okay.” pour faire genre que tu suis alors que pas du tout. Le trajet dure une éternité et il est pas loin de minuit lorsqu’il te dépose enfin. Tu t’empresses de payer avant de sortir, merde, faut que tu te calmes un peu. T’as à peine fait trois pas hors de la voiture que tu la vois sur le parking en train de t’attendre. « Hey. » tu répètes dans un souffle en arrivant à son niveau. Tu réajustes ton sac sur ton épaule en venant chercher sa main, lui offrant un sourire un brin fatigué par ta journée mais ô combien sincère. Elle est contente que tu sois là, sans doute aussi rassurée que t’ai tenu parole. Surtout dans la mesure où t’es pas tout à fait sortie à l’heure prévue et tu sais de quoi ça peut avoir l’air venant de ta part. « Moi aussi. Désolée pour le retard, y avait un groupe de vieux un peu bourrés et ils voulaient pas partir. » tu râles, regrettant presque de ne pas avoir eu le poste de videur, t’aurais pu abuser de tes pouvoirs sans aucune honte. Dans l'ascenseur tu la laisses bien volontier mener ta main là où elle veut, l’autre allant se poser délicatement sur sa joue sans la lâcher des yeux. « Hey. » tu dis de nouveau alors qu’il y a quelques secondes de flottement avant qu’elle ne t’embrasse. Tu souris contre ses lèvres et ça te fout le vertige de voir à quelle vitesse t’y prends goût, et surtout, à quel point ça t’a manqué alors que ça fait à peine plus de vingt-quatre heures. Tu te mets sur la pointe des pieds pour approfondir le baiser, la serrant contre toi autant que possible. C’est terrible parce que t’es sûre que vous ressemblez à tous ces couples qui t’ont tant de fois fait rouler des yeux tant ils étaient niais à toujours être collés ensemble. Mais qu’importe. Les portes s’ouvrent et t’es à ça de lui dire de déménager au dernier étage parce que c’est trop court à chaque fois. Ou alors la prochaine fois tu vas carrément appuyer sur le bouton d’arrêt d’urgence. Un peu par la force des choses, tu te résous à t’écarter et à la suivre jusque chez elle. C’est pas comme si vous aviez toute la soirée pour vous retrouver. La veille t’as proposé de cuisiner un truc et t’avais pas prévu de sortir si tard. Elle a pris les devants et le geste te fait sourire. « Oh. T’as fait quoi ? » tu demandes en offrant un peu d’attention à son chien jusqu’à ce qu’il se calme un peu et arrête de tourner comme un fou et t’as peur qu’il chope le tournis, le pauvre animal. Tu te redresses avant de retirer le hoodie parce que tu vas vite avoir trop chaud et que t’as hâte de et changer puis tu vas poser ton sac dans un coin alors qu’elle demande comment s’est passé ton taff. « Terrible, j’ai dû briser les espoirs de celle qui voulait être ma sugar mommy pour venir voir Marlon, mais elle s’en remettra je pense. » tu peux pas t’empêcher de la taquiner avec ton air dramatique au possible et ton sourire de merdeuse. T’adores son chien, bien sûr, mais c’est clairement pas lui la raison numéro une de ta présence ici. Il te faut quelques secondes pour desserrer ton foutu nœud papillon et déboutonner ton veston histoire d’être un peu plus à l’aise. « C’était usant, mais ça va mieux maintenant que j’suis là. » t’ajoutes un peu plus sérieuse. Tu t’approches de nouveau de Mac, glissant une main sur sa taille pour venir voler un baiser. Pouvoir faire ça quand tu veux c’est sans doute quelque chose dont tu te lasseras jamais. « Et toi ? Ils ont rien dit pour hier aprem ? » t’espères qu’elle a pas eu de soucis à cause de toi, ça serait vraiment con et elle a pas besoin d’avoir plus de soucis à gérer. « Tu m’en veux si je pique ta douche après ? J’ai couru partout tout l’aprem et j'en ai marre de ressembler à un pingouin. »
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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Je rends ton sourire lorsque je le sens contre mes lèvres et immédiatement, je pense la même chose : on est devenues ce qu'on redoutait, et on ne s'en moquait que pour la simple raison qu'on ne pensait jamais pouvoir être des leurs. Toi et moi, on a enchaîné les relations pas convaincues ni convaincantes, on y mettait un centième de notre temps et mille fois moins d'efforts que dans notre amitié ; on a toujours été comme ça, à faire semblant de pas voir qu'on aurait pu faire autrement, et peut-être même que ça nous aurait plu. « Heu, du pain à la viande, rien de ouf. » Je serais bonne cuisinière, si j’avais pas une flemme monstrueuse de m’y mettre. Ca prend trop de temps pour trop peu de plaisir après. J’ai même sorti du vin, je sais pas si t’aimes bien ou si tu préfères les alcools forts, c’est pas comme si on s’était un jour claquées une bonne bouteille, on n’en a jamais ni eu ni pris l’occasion. « Non, ils s'en foutent, tu sais. Je me ramène aux réunions d'équipe et je passe une tête quand j'ai avancé sur des trucs de packaging, mais autrement ma présence est pas indispensable. » Je suis l'australienne socialo typique : bosser, ok, mais j'ai plus important à foutre. Travailler pour vivre, et pas l'inverse. De quoi faire rougir mon père de honte. « J'ai pas de sugar mommies auxquelles faire les yeux doux, moi », que j'ajoute, l'air faussement déçu, moue attristée et tout. C’est pas comme si tout le monde avait à peu près mon âge et tout autant d’argent, de toute façon… Je fais même genre de ne pas entendre ta réflexion sur Marlon, avant de me raviser : « Dites-le tout de suite si vous voulez que je vous laisse l’appart, hein. » J’arrive toujours pas à savoir si ce qu’on fout ici est bien, si on va pas se casser la gueule et s’écharper d’une manière irrémédiable, si on s’embrasse pas pour mieux se déchirer après. « Mais je t'aime bien en pingouin. » Moue triste à la con, c’est plus simple de déconner que de s’attarder sur ça. Je m’approche à nouveau, je délaisse le four qui attend, je t’attrape par les pans du veston pour jouer avec. « T’es belle comme ça », je dis, et je le dis pour toutes les fois où j’ai pas pu le dire par peur de ce que t’en penserais. Je hoche la tête pour la douche ; et en même temps non, ça me fait chier que tu partes, j’ai besoin de ton contact, que tu restes sans t’évaporer ce soir et que je finisse pas à attendre jusqu’à la prochaine fois. « J’imagine que t’auras pas besoin d’aide, pour la douche. » Je pince mes lèvres, je commence à déboutonner ta chemise, juste assez pour t'embêter, voir si tu me suis, si tu m'arrêtes. « On mange, avant ? J'ai rien mangé depuis les tamales, j'ai une dalle de chien, je te dis même pas. J’ai sorti du vin. T’aimes le vin au moins ? C’est celui du vignoble, j’ai chopé une bouteille. Je suis pas fan, mais bon. » Mais bon c’est gratuit et dans la mesure où je sais même pas si on va en boire, c’est déjà pas mal. Je t’invite jusqu’à la table de la cuisine en serrant ta main dans la mienne, je suis quasi sûre que j’arriverai jamais à te lâcher complètement. Je sors les trucs du four, on trinque, je grimace vaguement en avalant ma première gorgée. « Faudrait que j’aille à ton casino, quand même. J’suis curieuse de voir l’ambiance. » Et davantage encore de ta soeur, parce que, merde, qui est propriétaire d’un casino à notre âge alors qu’il a a priori pas vécu l’enfance idéale ? « Et puis si je peux gagner le jackpot et t’offrir un yacht pour ton anniversaire… » Je dois surtout avoir en tout et pour tout douze balles à claquer dans un casino. « Hé, j’voulais te demander, au fait. » Je ne redresse pas les yeux de mon verre parce que je sais que tu sais que ce genre de remarques n’augure rien de bon, avec moi. « Tu le connaissais vraiment, Oliver ? Enfin, je comprends toujours pas ce que tu foutais à cette soirée, quand j’y pense. » Je suis contente que t’y sois allée, quand même, parce que peut-être que sans ça, on aurait passé cinq, dix ans sans se voir. J’aurais pas compté sur ton retour inopiné et volontaire, au fond, et on le sait l’une comme l’autre. « Genre…tu le…fréquentais ? Enfin, j’m’en fous, hein, je croyais juste qu’il était pris. » Mon oeil.
sidenote, je dois passer pour une grosse opportuniste à reprendre tes mises en page à chaque fois que tu rep c'est parce que je le suis
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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C’est dingue cette capacité à prétendre que tout est normal, qu’il y a encore quelques mois t’étais pas complètement au fond du trou prête à juste t’enterrer une bonne fois pour toute. Y a tout juste deux jours, tu pétais un câble par message parce que t’étais complètement défoncée et là t’as l’impression d’être dans un remake d’un téléfilm romantique. Tu rentres du travail, t’es accueillie par Mac, un repas et une bouteille de vin et tu crois rêver tellement c’est cliché. Et pourtant tu pourrais te laisser convaincre et prendre l’habitude un peu trop rapidement tant l’idée d’un quotidien comme ça te plait pour le moment. « Merci d’avoir fait un truc, même si c’est rien de ouf. » t’as juste faim, de toute façon. Et t’es bien contente de pouvoir à nouveau partager un repas avec Mac, et surtout de pouvoir passer la soirée ici. T’hoches la tête quand elle explique qu’elle a pas forcément besoin d’être présente à son boulot et savoir qu’elle a pas eu d’ennui ça te suffit. « J’peux t’en présenter quelques-unes si tu veux, c’est pas ça qui manque. » tu proposes pas sérieuse un seul instant, comme si t’allais laisser une vieille riche prendre cette place que t’as tant convoité. Pour la plaisanterie okay, dans la réalité c’est autre chose. Tu regardes vers Marlon en faisant mine de réfléchir à peu près cinq secondes. « Tu peux rester avec nous, on t’autorise. » bien sûr tu parles pour le corgi qui ne peux pas s’exprimer et tu te la joues magnanime en la laissant rester chez elle pendant que le chien et toi prenez possession des lieux. Tu te plains de ta tenue de travail, forcément c’est pas le genre de vêtements auxquels t’es habituée. C’est pas spécialement souple, faut toujours que ça soit impeccable et t’es sûre que ça va finir par t’irriter le cou. Et devoir subir tout ça en vaut soudainement la peine quand elle te fait des compliments pareils. Avec un sourire, tu poses tes mains sur ses avant-bras alors qu’elle tient toujours ton veston. Au moins une qui apprécie la tenue, c’est déjà ça. « Okay, je la garde aussi la prochaine fois alors. » t’annonces, partant déjà du principe que tout ça va devenir un truc régulier et tu t’avances sûrement beaucoup. Tu profites de la proximité pour retrouver ses lèvres encore une fois. Lorsqu’elle commence à déboutonner ta chemise, tu ne fais aucun mouvement pour la stopper. Sa proposition à peine voilée te fait presque perdre tous tes moyens. Ton corps tout entier est parcouru d’un frisson et tu dois te mordre la lèvre pour ne pas l’embarquer tout de suite jusqu’à la salle de bain. « Peut-être que si. » t’arrives tout de même à croasser. Tu détestes autant que t’aimes l’emprise qu’elle a sur toi avec de simples gestes ou quelques mots. Tu la veux toute entière et c’est probablement une terrible terrible idée. Vous lancer dans toute cette histoire aussi, sûrement. La chute ne pardonnera pas, ni pour l’une ni pour l’autre. Et tout ça n’est qu’une question de temps, c’est une certitude. Tu fais même pas l’effort de refermer les boutons, juste tu réajustes un peu ton col pendant qu’elle avoue n’avoir rien bouffé depuis la veille. Tu lui lances une moue réprobatrice. « T’abuses. » est-ce que t’es vraiment en position de la houspiller pour avoir sauté un repas ou pour avoir piqué une bouteille à son boulot ? Pas vraiment. Est-ce que tu le fais quand même ? Ouais. Tu la suis et tu suis du regard le moindre de ses mouvements jusqu’à ce qu’elle soit installée également. Après avoir trinqué, tu goûtes le vin subtilisé et vu la tête qu’elle a fait juste avant, tu t’attendais clairement à pire. Tu te contentes d’hocher la tête. « Si ça se trouve c’est le même qu’ils ont au boulot. J’ai aucune idée d’où ils se fournissent. » et si ça se trouve pas du tout. Tu sais pas si Raelyn préfère acheter local ou si elle est plus regardante et fait importer des grands crus. De toute façon c’est sans doute pas elle qui s’occupe de tout ça. Toi t’y connais pas grand chose en vins, mais tu sais tout de même apprécier celui-là. « Y a un dress code à respecter et tout, j’espère que t’as de quoi faire. » sans doute que oui. Et t’es pas certaine de ta capacité à pouvoir travailler correctement si jamais tu la vois débarquer sur son trente et un. « J’suis à peu près sûre que j’ai le mal de mer. Mais on se débrouillera. » et vous revoilà déjà à faire des espèces de plans foireux et irréalisables pour un futur hypothétique. Tu sais déjà pas où vous en serez demain ou la semaine prochaine, alors d’ici à ton anniversaire, c’est un brouillard des plus denses. Elle tient à demander un truc et le fait qu’elle reste à moitié cachée derrière son verre te fais un peu peur. « Hm ? » et tu sais pas pourquoi mais tu t’attends au pire. Ou à une question qui fâche. Tu pinces les lèvres en te préparant à mesurer ta réaction, elle a bien le droit de demander des précisions sur certains trucs et toi tu te dois de lui apporter des réponses. Ça ne pourra pas fonctionner autrement. Elle te parle d’Oliver et toi t’avais déjà complètement oublié jusqu’à son existence. T’es à peu près sûre qu’il a essayé de te recontacter après la soirée, mais t’étais un peu occupée à t’empoisonner dans un coin de chez toi. « Oh… Nan, pas vraiment. On se parlait depuis genre une semaine je crois. Et on a dû se voir deux fois en tout. » et encore, c’était plutôt cinq jours de relation virtuelle, rien d’incroyable quoi. « C’était mon heu- date. » et d’une certaine façon, la présence de Mac à la soirée lui a épargné d’être dépouillé comme un malpropre. Tant mieux pour lui, t’imagines. Bien sûr, t’évites de parler de cette partie là de ton plan initial. « Et peut-être qu’il a parlé de Margaret parce que j’ai un peu menti sur mon profil Tinder. C’était jamais voué à devenir un truc sérieux, quoi. » t’ajoutes avec une légère grimace sans pour autant évoquer les raisons de cet énième mensonge. Et sûrement que Margot se sera empressée de rétablir la vérité après le fiasco qu’avait été cette soirée de toute façon. « Tu veux que je lui dise de passer ? Il sera sûrement ravi de l’invitation. » t’affiches un sourire en coin en te cachant à moitié derrière ton verre de vin. Un peu par réflexe, tu viens chercher sa main libre sur la table pour entrelacer vos doigts. Tant pis si c’est pas pratique pour manger, t’en as besoin. « Tu sais… J’voulais t’appeler ce soir-là. » tu marmonnes après un temps. « Ca faisait partie de mes résolutions de nouvelle année à la base. J’me serai sûrement dégonflée au dernier moment, comme d’hab. » c’est même carrément certain. Combien de fois tu t’es retrouvée devant ton téléphone à le fixer, prête à débloquer le numéro et à passer un coup de fil pour son anniversaire ou qu’importe l’occasion. Même quand t’as été prévenue pour Maureen et que t’as eu besoin d’en parler à quelqu’un, t’as eu le réflexe de chercher son nom dans ton répertoire. « Sur une échelle de un à dix… » Tu serres un peu sa main, te raclant légèrement la gorge en osant enfin relever les yeux vers elle. « Tu m’en veux encore à combien ? » t’as besoin de savoir à quel point t’as encore du boulot avant de pouvoir espérer regagner un minimum sa confiance.
vas-y vas-y, c'est pas cher
Spoiler:
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Des conversations comme ça je pourrais en avoir tous les jours, avec toi, même si on se contente de se tenir la main et de parler du taf, je prends tout ce que tu me donnes, même les miettes. « J'pense pas. Mais je soumettrai l'idée à ma boss, je viendrai vous démarcher, comme ça j'aurai une bonne raison de venir t'emmerder au taf. » Parce que là, tu parais sereine, un peu perdue dans ton uniforme, mais j’ai aucune idée d’à quoi tu ressembles face à des clients, sous la pression. Je me demande si tu souris, si je saurais détecter si c’est faux, si tu les envoies poliment chier ou si tu te retiens pas quand ils t’emmerdent. On aura plus à s’en occuper, quand on aura un yacht, mais d’ici-là, je ne peux m’empêcher de me demander ce que j’ai loupé de ta vie ; tes emplois, tes difficultés, tes amours, même s’ils vont jusqu’à Oliver, les six degrees of separation de la misère qui ont tout changé pour nous et jamais j’aurais cru être aussi reconnaissante qu’Oliver soit un connard avec sa meuf et que toi tu sois sa convoitise. « Le monde est vraiment petit, n’empêche. A trente minutes près, genre, on se serait même pas croisées. Ou à un match près. » Je préfère ne pas y penser, à l'alternative ; ça aurait été un Nouvel An sans saveur, j'aurais trop forcé sur la boisson juste histoire de, on se serait sûrement pris la tête avec Margot, je serais rentrée à mon appart sans vie ni personnalité pour retrouver Marlon et pleurer dans ses poils, à moins que je trouve quiconque de prêt à passer la nuit chez une inconnue pour passer le temps. C'est pathétique, quand j'y pense, ce que j'étais avant toi. « Honnêtement si je t’avais pas retrouvée à ce moment, j’me serais noyée. » C’est même sûr, j’étais déjà trop à la dérive et j’aurais fini par lâcher prise complètement. Alors, combien est-ce que je t’en veux encore ? « Putain, genre...quatre. » Je me sens stupide, je me sens rougir, alors je me cache derrière trois gorgées de verre à vin avant de justifier : « C’est impossible de t’en vouloir. » Je te vois, toi, ton air perdu et tellement doux, tes yeux tristes qui me couvent comme si t’avais peur de me casser en deux et que t’avais rien d’autre à protéger. Tu t’es fait mal aussi, en partant, et t’en vouloir ressemble drôlement à te punir plus. « Mais je mentirais si je disais que tout est oublié et derrière nous. Mais ça, j’imagine que tu t’en doutes. » J’humecte mes lèvres, y découvre le goût du vin sans retrouver le goût des tiennes, bien sûr que tu t’en doutes, on peut pas effacer deux ans comme ça, et même si je voulais me lancer dans le vide avec toi j’en serais physiquement incapable. J’ai morflé, ces deux ans, Spence, sûrement pas autant que toi mais suffisamment pour me vacciner contre ma spontanéité habituelle. « C’est juste que ça va prendre du temps à effacer, tout ça. J’crois que je me suis jamais autant remise en question qu’après ton départ et j’ai pas mal de choses à mettre au point, moi aussi. Avant de pouvoir te faire confiance comme avant. » Autant que tu le saches ; c’est pas tout toi, et je veux pas que tu te blâmes encore. On repart si bien, toi et moi, j’ai presque honte d’exprimer mes peurs. « J’ai pas envie de me laisser retomber amoureuse et me casser violemment la gueule à nouveau, quoi. » Ma voix devient toute bizarre et étouffée, comme à chaque fois que j’ai envie de pleurer. Je le sens à peine venir, alors je finis mon verre de vin par désespoir. « Et merde. J’ai aucune retenue, c’est désolant. » Je rigole entre deux sanglots et je me ventile comme si ça allait retenir les larmes. « Je change de sujet sinon j’vais me dessécher avant demain : t’es sur Tinder, toi ? Depuis quand ? » Ca aussi, c’est une partie de ta vie que j’ai manqué ; on a jamais été trop apps et rencontres virtuelles à l’époque, j’aurais même pas pensé t’imaginer dessus un jour. « On aurait pu se croiser, en plus, je suis sûre, t’y as pensé à ça ? » Avant de te barrer et de créer un compte. « J’ai un compte, aussi. Un compte un peu shadow, j’y allais juste de temps en temps, juste… » Juste histoire de tromper la solitude, de me perdre dans quelque chose qui me dépassait mais dont les seules conséquences étaient celles que j’infligeais à ma conscience. Je les revoyais jamais et elles ne me le demandaient pas. Je donnais même pas mon nom à la plupart, rien que par précaution ; juste pour oublier toute prudence quand j’avais besoin de posséder et qu’elles me supplient. J’ai été une sombre merde, pour résumer. « Enfin, ouais. Tu connais j’imagine. » J’abrège un peu par honte, j’ai aucune envie que tu me vois comme ça, comme quelqu’un qui est prête à tromper et à calculer au point de se créer un compte et de cacher l’appli pour continuer secrètement. « Mais je trouve dingue qu’on se soit jamais croisées. Genre, tu m’as vue dessus au hasard et tu m’as bloquée, ou c’est en rapport avec la fameuse Margaret ? » Même le hasard, à ce niveau, je suis plus très sûre d'y croire.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
take me where your heart is Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Elle te sort un simple quatre et tu sais pas pourquoi t’es presque déçue d’entendre un chiffre aussi bas. Tu t’attendais à bien plus, peut-être un quinze au minimum. Parce que t’es trop habituée à ta misère et à l'œil critique que t’as sur ton propre reflet. T’es bien trop résignée à ta situation pour envisager qu’on puisse vouloir te pardonner d’une quelconque façon que ce soit. Tu l’écoutes dans un silence presque religieux, te contentant d’exercer quelques pressions sur sa main à un moment ou à un autre. Tu ravales ta honte et elle a du mal à passer avec la boule de culpabilité que t’as dans la gorge. Mais t’encaisse, tu la laisse s’exprimer. C’est nécessaire d’en discuter pour pouvoir redresser les torts et être capables d’enfin avancer. T’as envie de croire que c’est faisable, que vous allez y arriver parce que si t’as pas ce simple espoir pour éclairer ta route, autant retourner dans ton trou et t’y abandonner pour de bon. Tu hoches la tête presque par automatisme. Ouais, tu sais que ça peut pas s’oublier comme ça, qu’il va falloir sacrément mériter ton pardon et la confiance qu’elle finira éventuellement par te rendre. Ça va prendre du temps, ça sera pas facile et vous allez sûrement trébucher plus d’une fois mais au bout du compte, ça doit en valoir la peine. « Je le referai pas. Partir comme ça, j’veux dire. » t’as vraiment tout à perdre à agir comme ça de nouveau. La dernière fois aussi, remarque, mais t’as failli crever plus d’une fois alors t’es pas tellement dans un bon mood pour retenter une aventure pareille. « J’reste dans le coin et on prend notre temps pour gérer nos merdes. » toi aussi, t’as un sacré paquet de trucs à mettre au point. De l’argent à rembourser, une addiction à contrôler, des excuses à présenter, tout un tas de choses qui vont sans doute pas se passer comme prévu. Quand elle se met à pleurer, t’es à deux doigts de faire pareil. Ca te brise toujours autant le cœur de la voir comme ça, mais cette fois vous êtes pas en pleine dispute où tout un tas de saloperies dépassant vos pensées vont fuser. Tu serres brièvement ses doigts avant de la lâcher et de poser ton verre de vin à peine entamé, tout ça pour pouvoir rapprocher ta chaise et prendre son visage entre tes mains. Tu cherches son regard pendant que d’un revers du pouce tu chasses, tu chasses ses larmes. Parce que merde, tu peux pas la regarder se décomposer comme ça et ne rien faire, c’est au dessus de tes forces. « Au moins cette fois t’as pas craché dans mon verre. » tu souffles dans un rire un peu hésitant. Au moins cette fois, vous êtes pas à deux doigts de vous envoyer des trucs à la figure ou de vous faire passer par-dessus un balcon. Au moins cette fois, tu peux la prendre dans tes bras et prétendre que tout va bien se passer. Après un moment, tu reprends ta position initiale, au moins histoire de manger un truc pendant que tu l’écoutes se questionner sur ta présence sur Tinder. Avant tout ça, c’était pas tellement ton truc. Ca et les réseaux sociaux en général. T’avais pas une belle vie à afficher et à partager, et les seuls instants qui valaient le coup c’est quand Mac était avec toi. Pendant des années, t’as cherché ta place auprès des autres quand réellement elle était la seule qui comptait. L’aveux sur son compte caché te prend un peu de cours. Tu l’observes un instant avant de finalement hausser les épaules. « T’es pas obligée de te justifier, tu sais. » tu dis doucement. Sans doute que la plupart des nanas avec qui elle a trompé Margot venaient de là, et tu sais bien comment ça fonctionne dans ces cas là. « J’suis pas tellement bien placée pour émettre le moindre jugement et tout le bordel. J’pense que les trois quart des matchs que j’ai eu c’était des trucs extra-conjugaux. » t’ajoutes en grimaçant. « Pas le genre qui posaient des questions, on se revoyait jamais après et tout le monde était content. » toi aussi, t’as été l’autre fille. Celle qui se faisait discrète et dont on ne parlait pas. Et ça t’allait très bien, parce que tu cherchais jamais quelque chose de plus que ça. « J’ai dû l’installer y a un an et demi peut-être, j’sais pas vraiment. J’m’en suis même pas servie tant de fois que ça. La plupart du temps c’était pratique surtout pour heu- dormir au sec. » tu détournes le regard, portant ton attention sur ton assiette un moment avant de reprendre. « Et heu, ouais. J’ai pensé plus d’une fois au fait qu’on puisse se croiser dessus. » c’est sans doute pour ça que sur la plupart de tes faux comptes, tes préférences étaient réglées sur la gent masculine, ça évitait les risques inutiles. « Mais non, je t’ai jamais vue. J’imagine que c’était qu’une question de temps ça aussi. » entre Oliver et le pote de Seth la dernière fois, t’as été servie et t’es pas prête de réutiliser l’appli. Ca t’a fait te rendre compte que finalement, Brisbane est pas si petite. « Merde, j’crois que j’aurai sacrément paniqué si j’avais vu ton profil. » t’aurais sûrement bloqué le profil, ouais. Avec beaucoup de regrets et de honte. « Margaret j’suis pas sûre que tu l’aurais beaucoup aimée de toute façon, elle était sacrément plate et pas très intéressante. En plus elle venait de Sydney. » comme si ce dernier détail avait son importance. Mags, c’était qu’un masque. Une fille qui a réussi sa vie et ça te faisait rêver un peu quand même. C’était mieux ce mensonge là que ta réalité. « J’savais même pas qu’il avait une copine, Oliver. Quel con. » et vu le scandale que vous avez fait à la soirée toutes les deux, tu doutes que ça se soit bien passé pour lui suite à ça. Enfin c’est pas comme si c’était votre problème à l’une ou l’autre. « J’ai supprimé le compte après la soirée, de toute façon. » tu précises comme si ça avait la moindre importance. Malgré tous vos bavardages, tu termines ton assiette plutôt rapidement, et t’as l’impression d’avoir trop mangé alors que dans les faits pas tant que ça. En attendant qu’elle termine, tu te lèves et tu vas retirer complètement ton veston. Tu le plies avec un certain soin pour aller le ranger dans ton sac et tu jettes un bref coup d’oeil à ton téléphone que t’éteins carrément ensuite. Tranquillement, tu vas te placer derrière elle, l’enlaçant au niveau des épaules et déposant un baiser sur sa tempe. Tu profites qu’elle soit assise et que pour une fois, t’es plus grande. « Tu crois qu’on regarde le film tout de suite ? Ou alors tu peux m’aider avec un truc, j’suis pas certaine d’avoir bien compris comment régler la température de la douche, hier. » tu dis le plus naturellement du monde, ayant beaucoup de mal à dissimuler ton sourire.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je pleure encore et toujours et j'ai l'impression de faire que ça, depuis qu'on s'est retrouvées ; en vérité je faisais déjà ça avant, ça fait deux ans que je pleure sans cesse, voire même vingt-cinq. J'ai toujours pleuré pour tout : quand je suis triste, énervée, triste pour quelqu'un, trop contente, trop quoi que ce soit. Ça dépasse d'un angle et je chiale. Et ce soir, impossible de déterminer si c'est les émotions en trop du fait de ton retour, ou la promesse que tu m'offres en filigrane. Tu repars pas. Le reste, le compliqué, l'incorrigible, on réglera tout ça ensemble. Et promis que je cracherai plus dans ton verre, moi non plus. « Non mais je pleure pas à cause de toi, promis. C'est juste la fatigue et euh, mon syndrome prémenstruel. » Et le fait que je sois globalement une sacrée tapette ne peut que peser dans la balance, même rien qu’un peu. Je préfère changer le sujet, passer sur le plus léger : ton compte Tinder, depuis quand ? avec qui ? pourquoi ? t’as jamais eu peur ? Forcément, je dois y répondre, moi aussi, à ces questions. J'ai pas besoin de me justifier mais je le fais quand même ; je sais même pas si c'est par envie que tu ne me vois pas comme ça ou par peur d'affronter ce que je suis vraiment, au fond. T’as l’air de t’en foutre, et je suppose que sur cette catégorie, on a autant de regrets l’une que l’autre, mais moi je m’en fous pas. Moi j’ai toujours rêvé d’une relation stable, unie, je me voyais comme mes parents, pas à ne plus rien attendre au quart de siècles et à tromper sans remords. Toi aussi, t’as été d’eux, mais surtout des autres, des à-côtés, de ceux à qui on donne tout sur l’instant avant de les oublier une fois la nuit passée. Tu parles de dormir en intérieur et moi, je pense qu’à l'idée selon laquelle tu t'es forcée à coucher avec des gens juste pour être sûre de pas dormir dehors et ça me coupe complètement l'appétit. Je t'imagine deviser pour survivre à plusieurs journées d'affilée dans la rue et tout ce que ça comporte, et j'ai beau rien y connaître, ni me douter de ce que l'humain peut faire de pire, ça me fout la nausée. « T’as jamais…eu peur ? » je redemande, cette fois spécifiquement pour ça ; je sais même pas si je veux connaître la réponse. Des gens qui sentent le désespoir et qui le pistent comme un fumet, y en a un paquet. « J’aurais pas paniqué, perso, je pense que je serais morte d’une crise cardiaque avant. » Ou de colère, ou des deux, au choix. « Enfin, c'est con, t'avais pas de raisons de te dire que je pouvais être dessus. » Sauf si tu croyais vraiment pas en ma relation avec Margot, ce qui semblait être le cas d'absolument tout notre entourage. « T’aurais paniqué ou t'aurais succombé carrément, il était super bien fait mon profil. J'avais mis une bio, du genre mon grand-père dit que j'embrasse super bien, je te dis même pas le nombre de matchs. » La plupart étaient surtout là pour s'inquiéter. Mais au moins, les deux-trois photos aguicheuses et les précisions sous la ligne humoristique faisaient le tri. « Une basic bitch avec un accent du Sud ? T'as raison, ça aurait pas pu marcher. » Je ponctue ma phrase d’un sourire moqueur, à ça du rire ; je demande pas davantage sur Margaret, si elle est la seule ou si t’as d’autres alias comme ça parce que tu dois trop de comptes à tout le monde. « J'aurais bien aimé la connaître, n'empêche. Voir si elle a un accent exagéré, si tu rejettes tes cheveux en arrière façon 'je suis pas comme les autres meufs'. » Alors restons sur le léger, le drôle, on aura largement le temps pour le drama plus tard. Je précise, quand même : « J'ai supprimé le mien aussi. Aujourd'hui. Enfin…ouais. » Je hausse les épaules en finissant mon assiette : pas de rencontre avec Margaret pour moi, j’imagine. Tu décrètes qu'on s'en fout, très certainement ; tu viens m'entourer de tes bras et je me laisse aller à me détendre dans ton étreinte, rassurée par ton contact, par ton souffle qui chatouille mon oreille, par tes mots qui guettent mes réactions. « Ah ouais ? C’est pourtant assez universel, t’as un bouton rouge que tu dois tourner si tu veux de l’eau chaude, et un bleu pour l’eau froide. » J’agrippe ta main dans la mienne et je me relève pour te guider jusque là-bas : « Mais ok, faudrait pas que tu te brûles. » Les sourires sont complices et je fais l’air de rien, j’allume l’eau et je lâche un « voilà, normalement ça devrait aller, maintenant » avant de faire mine de m’éclipser. Ça tient que deux minutes avant que je fasse demi-tour, retire mon haut et faufile mes mains sous le tien avant qu’on se glisse sous l’eau. Ça me rend timide, mon cœur va sortir de ma poitrine ; j’éprouve presque l’envie de me cacher alors que je ne veux être vue que par toi. C’est doux, jamais pressé, j'explore tout ton corps avec mes lèvres, je laisse mes doigts parcourir ta peau sans savoir par où commencer, trop hésitante face à toi que je n'ai jamais connue comme ça. Je l'ai imaginé mille fois ; jamais assez pour savoir maintenant comment m'y prendre. Tout est trop nouveau, chaque sensation trop vive et je me contente de t'embrasser et de te découvrir, trop peureuse de prendre feu et de ne plus rien maîtriser, je me résouds à te laisser faire ce que tu veux de moi car j'ai trop besoin de ton contact, trop avide pour cacher mon envie de ton toucher, mon besoin de ton contact. Je sais pas combien de temps ni de litres d'eau chaude il se passe avant qu'on ne ressorte de l'eau ; des heures, peut-être, jusqu'à ce que l'eau devienne froide et qu'on dégage en hurlant. Je t'embrasse à nouveau et je trempe le sol avec mes cheveux ; je m'arrête promptement de peur de ne plus savoir m'arrêter. Mon nez caresse le tien, affectueusement, j’ai aucune envie de te lâcher, ni de m’habiller, je suis à ça de te guider directement jusqu’à la chambre pour reprendre une seconde fois mais forcément, je m’interromps. Trop d’un coup et je risque de crever. « Comment j’ai fait pour attendre aussi longtemps ? » Je sais pas, et au fond qu’importe, du moment que je t’ai maintenant ; je chope ta serviette d’hier pour te la tendre et je te laisse à peine t’essuyer, me collant à toi et t’entourant de mes bras. Chaque contact m’enivre. « T’sais quoi, je te laisse choisir le film, je suis quasi sûre que je vais m’endormir devant de toute façon. » Ou pas dormir du tout, ou m’endormir là tout de suite, les paris sont lancés.
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Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
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(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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Mac prétend que si elle pleure, ce n’est pas ta faute. Et toi tu fais semblant de la croire. Si t’es pas la seule responsable, tu restes en grande partie l’actrice principale. Ça a été un début d’année mouvementé pour vous deux, faut dire. Si pour le moment vous vous êtes retrouvées et que tout semble plus ou moins bien se passer, c’est loin d’avoir toujours été le cas. Par désespoir, t’as déjà fait tout un tas de conneries et t’as peur de savoir qu’elle aussi. T’as jamais eu peur ? T’hésites un instant avant de répondre à sa question. Le nier ça serait sacrément malhonnête de ta part. La plupart du temps t’étais juste seule et terrifiée et complètement désespérée. Tu peux te la jouer grosse dure qui se fout de tout devant des gars qui font trois fois ta taille et qui portent des armes à feu ou ce genre de truc, mais pas là. T’as rien à prouver, ici c’est juste Mac et toi. « Si, souvent. » tout le temps. T’as croisé un bon paquet de tordus, dehors ou sur l’appli. Sous différentes formes, avec différents visages. Et toi, pas très grande et pas très imposante, t’étais celle en position de faiblesse. T’as appris à dormir que d’un œil, à constamment surveiller tes arrières et à ne faire confiance à personne. C’était usant, éreintant au possible et plus d’une fois t’as failli te retrouver dans des situations pires qu’avant. Le genre dont on ne revient pas. Mais faut croire que t’avais quand même un capital chance assez élevé (d’une certaine façon, du moins.) « Avec le temps on s'habitue juste à faire gaffe à tout. » c’est très vague et ça fait sans doute peu de choses pour la rassurer vraiment, mais l’important c’est ici et maintenant. T’es avec elle, prête à lui donner ce qu’elle veut et à mériter ton pardon petit à petit. T’imagines son état de panique autant que le tiens si d’aventure, vos profils s’étaient croisés. Techniquement, ouais. T’avais pas de raison de la savoir dessus. Mais avec le temps t’as appris à toujours t’attendre à l’inattendu. En deux ans de temps, elle aurait pu ne plus être avec Margot, ou tu sais pas. T’as même imaginé un jour la croiser, elle. Et tu sais d’avance cet espèce de plaisir malsain que t’en aurais retiré. « Peut-être que dans le fond, j’espérais t’y voir, j’sais pas trop. » même si ça t’aurais complètement fait flipper. Et la description qu’elle fait de son profil te fais bien trop rire pour rien, même si tu lâches un “Ew.” dans le procédé. T’aimes un peu trop cette complicité que vous retrouvez si rapidement. Malgré quelques hésitations et les nombreux doutes qui flottent toujours, t’as l’impression que vous avancez plutôt bien. Le sujet Margaret devient une vaste blague, un peu comme si vous crachiez dans le dos d’une vraie personne comme vous avez déjà pu le faire auparavant. « C’était une vraie pimbêche superficielle, le genre qui rit un peu trop fort et qui fait des manières pour rien, ouais. Enfin si tu veux vraiment la rencontrer j’peux arranger un date, hein. Comme ça je pourrai passer du temps avec Marlon en attendant. » parce qu’après tout, t’es venue là pour lui hein. Et malgré tout, la précision qu’elle fait sur la suppression récente de son compte te fait sourire. Ça veut dire que vous avancez, et que petit à petit ça devient vrai, votre histoire. Tu joues l’idiote. Tu fais comme si t’étais paumée au point de pas savoir régler l’eau chaude et, bien évidemment, elle rentre dans ton jeu. Tu la suis et tu fais genre d’écouter comment faire quand vraiment tu la lâches juste pas du regard. Y a l’eau qui coule en fond sonore et tu te contentes d’acquiescer comme si elle venait de te montrer un truc ultra révolutionnaire. « Ah ok, je tournais dans l’autre sens moi. Heureusement que t’es là. » vous avez un jeu d’acteur au moins aussi convainquant que celui des films pour adultes. Par contre quand elle sort et qu’elle te laisse là quelques instants, t’es à ça d’y croire. Elle revient et juste, wow. Elle retire son haut pendant que t'en perds pas une miette, presque figée par la vision qu'elle t'offre. Elle vient ensuite vers toi, glisse ses mains sous tes vêtements qui se retrouvent sur le sol bien rapidement. T'hésites presque à la toucher, puis finalement tu tiens plus, ça te brûle trop les doigts pour résister plus longtemps. Les gestes sont légèrement hésitants et désordonnés, se font plus sûrs après un temps. Sous l’eau, vous vous découvrez mutuellement et tu crois que t’as jamais eu l’occasion de donner ou recevoir autant de tendresse dans l’intimité. T’es juste en admiration devant elle et ce qu’elle t’offre et vraiment, t’es pas mieux qu’un adolescent qui vient de découvrir la première poitrine qu’il a le droit de palper. Chaque parcelle de peau que tu peux atteindre, t’as besoin d’y toucher et d’y goûter. T’es attentive à la moindre de ses réactions, chaque son, chaque frisson, et tu te fais un devoir d’apprendre son corps sur le bout des doigts. T’as besoin de la sentir plus proche, infiniment plus proche. Et après tout ça, t’es sûre de pouvoir mourir heureuse, parce que c’est tout ce que t’as toujours voulu et t’as juste perdu trop de temps à être bornée et à te refuser sa présence. Vos lèvres se retrouvent plusieurs fois, se séparent de nouveau pour explorer. T’as le coeur qui est près à se barrer et tu sais même pas comment tu tiens encore sur tes jambes tant elles sont tremblantes. Chacun de ses touchers laisse une traînée brûlante et c’est pas à cause de l’eau prétendument mal réglée. D’ailleurs peut-être que vous avez un peu abusé sur le temps passé là-dedans. A peine sorties, y a toujours ce besoin de proximité et elle t’embrasse. T’en redemande toujours, tes mains passent dans le bas de son dos, sur ses hanches, sur son estomac, remontent et s’attardent un peu avant d’aller saisir sa nuque pour l’avoir toujours toujours plus près. Vous avez foutu de la flotte partout par terre, mais tout le monde s’en cogne. « Je crois que c'est un peu ma faute ça. » bornée que t'étais. Tu souffles un rire en prenant la serviette tendue, t’as à peine le temps d’essorer tes cheveux qu’elle te prend dans ses bras et tu fermes les yeux un instant, profitant purement et simplement du contact de sa peau contre la tienne. L’enlacer en temps normal c’est une chose, le faire dans votre plus simple appareil c’est un tout autre niveau. Et t’es prête à plus jamais porter de vêtement et à t’enfermer pour toujours ici avec elle parce que c’est sans doute ta nouvelle sensation préférée au monde. « Faut que je t’avoue… en fait le film c’était vraiment qu’une excuse pour venir ce soir. » comme si elle avait pas deviné toute seule. Les soirées films ça a jamais été ton truc, c’est bien trop long à ton goût. Une main trouve à nouveau sa nuque, l’autre vient s’ancrer fermement sur sa taille. Doucement mais sûrement, tu la fais reculer jusqu’à la porte, sans jamais la lâcher. « Si tu t’endors devant, faudra que je revienne pour que tu puisses le revoir. » ça peut juste devenir une excuse récurrente pour la retrouver ici. Si t’es crevée de ta journée, t’as l’esprit trop obnubilé par elle pour être capable de fermer l'œil ou simplement te concentrer sur une télévision. Tu l’embrasses, encore et encore et encore, partout où tu peux jusqu’à finalement te dépêtrer de ses bras pour te sécher quand même. T’as le sourire jusqu’aux oreilles et tu te souviens pas de la dernière fois où tu t’es sentie comme ça. Probablement quand elle était toujours dans ta vie. Tu la quittes jamais des yeux, parce que t’as envie d’imprimer son image dans son esprit. Et malgré tout, t'as ton sourire de merdeuse qui revient quand tu fais genre de prendre sa proposition d'aller voir le film au mot. Sans rien ajouter de plus et en faisant de très gros efforts pour te décoller d'elle, tu sors de la salle de bain pour aller piquer des sous-vêtements et un tshirt trop grand avant d’aller t’allonger dans le canapé. En l’attendant, tu commences à farfouiller les plateformes de streaming à la recherche du fameux Freaky Friday que tu sais qu’elle aime tant. « Je crois que j'ai jamais tenu jusqu'à la fin. » et c’est sans doute pas ce soir que ça va changer. « Dis, t’as des provisions pour combien de temps ? Genre on reste enfermées là pour toujours et on s'en fout du reste du monde. » c’est bien mieux qu’un yacht ou un roadtrip en van comme plan.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Jeu 2 Fév 2023 - 23:00, édité 2 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Ah ouais ? T’aurais swipé à droite, si ça avait été différent ? » Je souris, moitié confiante moitié timide mais surtout ce dernier, je me demande si dans un autre univers avec une configuration plus favorable on aurait pu tenter avant, nous deux, si t’as déjà été tentée de sauter le pas et d’oublier toutes les raisons pour lesquelles on devait pas le faire. De nous deux t’as toujours été la plus raisonnable, sur ce point-là. Mais je me demande, si on était restées proches, si on s’était croisées sur l’appli, si t’aurais pu te laisser tenter. Tant pis, si c’est hypothétique et complètement con. Après tout, t’es là maintenant, c’est que je n’ai pas tout perdu. « Moi oui. Pour Margaret en tout cas, c’est certain que oui. » Tu me taquines et je te le rends ; t’es qui au fond Spencer, t’es un caméléon mais de ces deux années je ne sais rien de plus, y a eu Margaret mais qui est-ce qu’il y a d’autre, et pourquoi tu t’en sers, qu’est-ce que tu es quand tu n’es pas toi. T’es un fantôme ni plus ni moins, et je me demande si je suis la seule à te voir telle que tu es vraiment. « On en est aux dates officiels, alors ? Je note. » Je hausse les sourcils, un sourire intimidé guette la commissure de mes lèvres, je te taquine parce qu’on parle de Margaret mais en même temps, j’espère un peu. Et du même coup je te laisse savoir que j’ai désinstallé Tinder, plus de profil, plus de photos un peu limites, plus de coups d’un soir à l’occasion d’une nuit trop vide et angoissante. C’est qu’un geste qui masque une réalité plus large, mais le début est là, et l’intention y est. Tu rebondis pas mais je vois que t’en es consciente, et ça me suffit. Je fais mine de me dégager de la salle de bains avant d’y revenir de plus belle ; je sais pas combien de temps en plus j’aurais pu me retenir de toucher ton corps, peut-être quelques heures mais sûrement pas une nuit. Je sais pas d’où je puise toute cette patience, toute cette douceur ; je me fais violence pour prendre mon temps, ne pas te sauter dessus, je découvre que ça me plaît, de prendre le temps avec toi, de ne pas me dépêcher jusqu’à la conclusion. On s’apprivoise et tes lèvres parcourent mon corps aussi avidement que moi je t’encourage à continuer ; je continue quand on sort, incapable de m’arrêter ou de faire appel à mes fonctions cognitives, j’ai trop envie de toi. « Dis pas ça », je proteste face à ta remarque et c’est tout ce qui parvient à sortir, parce que rien en moi ne marche sinon les endroits que tu touches et que ma capacité de raisonner en est réduite à néant. C’est pas ta faute, si t’as pas voulu avant, c’était compliqué, je comprends : voilà ce que je veux dire, mais t’es dans mes bras et le contact est si doux, si intime et nouveau que je me tais et je profite. Qui sait combien de temps ça va durer. « Ah bon ? Tu venais pas juste profiter de Marlon et de la télé ? » Mon rire est coupé court quand tes lèvres retrouvent les miennes puis descendent le long de mon cou, mon dos cogne contre la porte froide et je mets de l’eau partout mais c’est le cadet de mes soucis. Je me soucie à peine du bruit que je fais, je te laisse savoir ce qui me plaît et surtout je me laisse absorber par les sensations. C’est toi qui sors en première, et moi qui tire la tronche parce que t’as arrêté. Pas résignée plus que ça, j’enfile un haut au pif et je me jette à ta suite sur le canapé, je lie tes doigts aux miens et remonte tes mains au-dessus de ta tête pour parsemer ton ventre de baisers, remonter jusqu’à ton cou, à peine interrompue par ta question. Mon coeur est trop plein d’amour pour que mon cerveau ne se reprenne. « Euh, j’ai pas mal de maïs en conserve. » Le décalage entre les gestes et les paroles me fait rire et je sors ma tête de ton cou, reprenant mon sérieux : je me laisse choir à côté de toi, le canapé est un peu petit mais tu rentreras nickel en petite cuillère, de toute façon c’est à peine sûr qu’on y reste plus de dix minutes. « Mais y a les services de livraison, autant profiter du 21ème siècle. » Je reprends la main, je choisis un streaming au pif. Play. « Ca m’a manqué, tout ça », je lâche en m’installant, je te serre contre moi et ça me suffit. « T’es belle. » Je sais pas si tu le sais, si on te l’a dit souvent, à toi ou à Margaret. « Je- euh. J’ai imaginé ça plein de fois, mais, wow. » Wow : ça résume plutôt bien. « Tu te rappelles quand on a parlé de se tirer en roadtrip loin d’ici ? On pourrait. » Non, on pourrait pas. Mais pour ce soir, j’ai envie de prétendre que si. Maintenant que je t’ai toi, peut-être que j’ai besoin de rien d’autre. « On irait te guérir, on ferait croire que Margaret a fait un burn-out et est partie faire une retraite silencieuse en Inde, on laisserait tout ça loin derrière. » Je sais même pas comment t’aider, te tirer de tes guêpiers, je sais même pas dans lesquels t’es, mais s’il le faut, j’hésiterai pas à tout déraciner et à laisser un vide là où j’ai passé la moitié de ma vie. Devant nous, l’écran est inondé du rouge du restaurant chinois, l’esthétique est presque remarquable pour une comédie des 2000s. « Dis-moi comment je peux t’aider. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
take me where your heart is Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Si vous vous connaissiez pas d’avant, ouais. Carrément que t’aurais swipé. Mais dans un cas comme ça, vous n’auriez sans doute rien été d’autre que deux inconnues prêtes à passer la nuit ensemble, et tu l’aurais sans doute pas traitée différemment de tous les autres. L’histoire d’une fois, un coup de rien et terminé. Si t’avais eu le courage de rester et que t’avais croisé son profil dessus, ça aurait soulevé tout un tas de questions. Déjà parce que tu peux pas t’empêcher de te demander quel genre de photos elle a mis en avant. Ca t’aurait sûrement rendue dingue de savoir que n’importe qui pouvait les voir et tenter une approche. « J’aurai sans doute hésité un peu. Beaucoup. Mais ouais, j’pense que j’aurai fini par le faire. » ne serait-ce que pour voir s’il y avait match. Et peut-être qu’avec encore plus de courage, t’aurais pu carrément aller lui avouer tes sentiments comme une adulte sans avoir besoin de faire comme si t’avais swipe par accident. « J’la déteste vraiment celle-là. » tu maugrées à propos de Margaret qui est déjà presque en train de te piquer ta meuf. « Mais j’suis sûre qu’elle est prête à faire ce que tu veux. » parce que toi, c’est ce que tu ferais. T’es prête à claquer le peu d’économies que t’as pour lui faire plaisir dans un resto hors de prix, t’es prête à dire oui à la moindre de ses demandes, t’es prête à faire ce qu’il faut pour regagner sa confiance et la rendre heureuse. Parce qu’elle le mérite, et que toi aussi, dans le fond. Ce moment partagé dans la salle de bain, c’est un peu un rêve qui devient réalité. Si t’as déjà eu l’occasion de la voir en maillot de bain ou en tenue laissant peu de place à l’imagination, t’as jamais eu la liberté de pouvoir la toucher comme ça. Et maintenant que tu peux le faire, clairement, tu te gènes pas. Et tout vient si naturellement que vous trouvez même le temps de lâcher une ou deux plaisanteries au passage. Tu souris contre sa peau, tu ris avec elle en secouant la tête. Non, Marlon et la télé ne sont pas ta principale raison d’être là. Assez étonnamment, hein. Tu sors et te rhabilles juste pour le show, clairement. Et ça a demandé beaucoup de volonté de juste te décoller d’elle, de faire genre que l’idée d’aller regarder un film est bien plus intéressante que continuer ce que vous avez pourtant si bien commencé dans la salle de bain. Elle te rejoint rapidement dans le canapé, et entre la façon dont elle tient tes mains et les baisers qui remontent de ton ventre à son cou, tu sais plus où donner de la tête. T’arrives à faire comme si de rien n’était, tu poses une question débile à laquelle elle met quelques instants à répondre. Et tu peux pas tellement la blâmer pour ça. « Hmhm. » vous pouvez pas tellement manger que des conserves de maïs. Ça a l’air de la faire rire et, presque à regrets, tu lui fais un peu de place pour qu’elle s’installe derrière toi. Tant de fois vous vous êtes retrouvées dans des installations similaires auparavant, mais jamais aussi proches. T’avais pas spécialement pensé aux services de livraison et c’est un point intéressant qu’elle soulève. T’acquiesces en prenant sa main et en la ramenant contre ton cœur que tu sens s’emballer quand, pour la deuxième fois de la soirée, elle te dit que t’es belle. C’est pas grand chose, en soit. C’est arrivé qu’on te le dise, mais jamais gratuitement. Toujours avec une idée derrière la tête et toi, ça te passait complètement à côté parce que ça voulait tout et rien dire. Que ça soit Mackenzie qui te le dise en revanche, c’est autre chose. Parce que tu la crois et parce que ça signifie vraiment quelque chose. T’embrasses sa main avant de la lâcher et juste, tu te retournes dans ses bras. Tu te concentres sur elle, ses yeux et la façon qu’elle a de te regarder, ses lèvres et la manière dont elles sont légèrement entrouvertes. Hier matin encore, tu te serais fait violence pour ne pas céder à cette idée si saugrenue d’aller les embrasser. Là, tu souris doucement et tu réfléchis pas plus d’une demi-seconde avant d’aller les trouver. « T’es belle. » tu répètes, t’as besoin qu’elle le sache, aussi. « T’as imaginé quoi, exactement ? » tu demandes avec un sourire en coin, et c’est autant une taquinerie qu’une vraie question pour le coup. Parce que toi aussi, t’as imaginé tous les scénarii possibles et imaginables. Chaque fois que vous étiez trop proches, chaque fois que vous partagiez un lit ou un canapé, chaque fois que t’étais avec quelqu’un d’autre, tout le temps. « Tu veux aller où ? Les USA ? L’Europe ? » partout, n’importe où. En van ou sous une tente, t’es prête à prendre l’adage “vivre d’amour et d’eau fraîche" au mot. Y a tellement de choses à voir que vous aurez pas assez d’une vie pour tout faire. Mais si c’est une vie passée à ses côtés, t’es carrément prête à tout lâcher aussi. C’est pas comme si t’avais vraiment quoi que ce soit d’autre qui te retenait ici. « Viens on fait les deux. » tu décides, parce que quitte à vous imaginer vivre des aventures pareilles, autant le faire jusqu’au bout. Et au diable Margaret et sa retraite spirituelle. T’as besoin que d’une personne pour espérer t’en sortir et c’est pas ton alias porté disparu. T’ignores complètement la télé derrière toi, mais c’est pas comme si t’avais réellement prévu d’être attentive au film plus de dix minutes. Tu te rappelles vaguement de la scène d’engueulade entre la mère et sa fille, l’espèce de tremblement de terre qui suit, et c’est à peu près tout ce que tu peux raconter de l’histoire. Toute ton attention est sur Mac. « Me laisse plus prendre des décisions stupides à ta place. » tu murmures. « Me laisse plus partir. » tu continues, parce que si tu sais pas te retenir de le faire, t’as besoin qu’on le fasse à ta place. Tes doigts trouvent son visage, dégageant tendrement une mèche ou deux de devant ses yeux. « J’ai juste besoin de toi. Et d’un peu de temps pour faire le tri. » un peu naïvement, tu penses que ça sera suffisant. T’as conscience que ça effacera pas tes dettes, que t’es un peu trop habituée à l’aiguille dans le bras ou la poudre au nez pour que ça disparaisse comme ça, mais t’as toutes les raisons du monde d’essayer, maintenant. « On va s’en sortir, hein ? » c’est un peu rhétorique comme question, parce que là, tout de suite, tu donnerais tout pour que ça se réalise. Dans les faits, ça sera bien plus complexe à mettre en place. « Merci d’être entrée dans ma vie. » Désolée d’être sortie de la tienne. « Merci d’avoir toujours été là pour moi. » Désolée de pas l’avoir été pour toi. « Je t’aime. » cette fois, t’oses lui dire en face. Elle est pas à moitié en train de dormir ou de faire semblant de pas écouter. Tu lui dis là, entre quatre yeux avant d’aller retrouver ses lèvres. C’est la promesse de faire mieux. C’est la promesse d’arrêter de lui faire du mal parce que tu sais pas te tenir.
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Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Vivre de conserves de maïs et de livraisons, ça me paraît être un bon plan ; faudrait forcément sortir pour promener Marlon, mais c’est tellement dérisoire comme sortie que ça nous laisse, quoi, 23h par jour ensemble, probablement pas beaucoup de sommeil, mais je suis sûre qu’on s’ennuierait pas. Je te dévisage depuis cinq minutes et j’en suis déjà sûre. T'es belle, t'es parfaite avec tes yeux en amande, le sourire qui les étire un peu, tes commissures qui remontent un peu. Ça fait si longtemps que je t'ai pas vue sourire sans cynisme et avec sincérité que j'avais presque peur que t'aies oublié comment faire. Mais non, t'es toujours là, on retrouve nos regards complices, nos blagues de merde. T'es pas partie, tu m'as pas volée ma Spence pour la laisser quelque part dans une ruelle. On est toujours entières et hier encore j'aurais pas pu en espérer autant. Tu me réponds pareil et je suis à ça de te dire que je le sais, ou en tout cas je le sens ; je me sens belle sous ton regard qui coule sur moi et me déshabille avec envie, sous tes yeux qui me couvent avec affection et timidité à la fois. « 'Exactement' ? Ce sera trop pour les oreilles chastes de Lindsay Lohan. » Je plaisante mais Lindsay, le film, l’extérieur je m’en fous. Je sais pas si c’est à dire, ce genre de choses ; je t'imaginais tout le temps, en vrai, je me demandais ce que tu ferais si je tentais quelque chose quand on dormait ensemble, j'étais à ça de t'embrasser à chaque fois qu'on était face l'une à l'autre dans un espace clos, c'est pas très cool à avouer mais je t'imaginais à la place d'autres, souvent, même après ton départ. Je garde ça pour moi, j’ai peur que ce soit trop ; à la place je lâche un concis : « Je t’imaginais partout tout le temps et dans toutes les situations, c’est tout ce que t’as besoin de savoir. » J’ai l’impression d’être une ado en surdose hormonale à chaque fois que je suis près de toi, voilà tout, et je suis quasi sûre que ce soir en est la preuve. Je fronce les sourcils, me redresse à peine ; « Hé, t'as remarqué que Margaret, c'était quand même super proche de Margot ? » Je souris, parce que ta façon de décrire ton alter ego tout à l’heure sonne exactement comme un truc que tu dirais de Margot. « Je suis sûre que Freud aurait des tas de trucs à dire. » Façon discrète de te laisser entendre que moi aussi, je suis bien au courant que tu pensais à moi, même si tu le transmettais pas de la même façon. « Okay. Les USA. L'Europe. Ce que tu veux. » Je m'en fous de la destination, je suis pas regardante ; c'est rien que nous deux et c'est loin d'ici et c'est tout ce qu'il me faut. Je suis prête à dire amen à tout, du moment que cette fois, tu restes. « Okay », je répète, tu décideras plus pour moi. « Promis. » Et promis que je te laisserai plus partir. Je sais pas jusqu’où je peux tenir ce genre de promesses, comment je me démerderai si tu décides de t’évaporer à nouveau pendant deux ans, combien de temps je remuerai ciel et terre avant de baisser les bras, mais je peux au moins te promettre de freiner tes ardeurs, d’être sur ton dos jusqu’à ce que tu te dises que rester c’est mieux. « T’as le temps qu’il te faut », ajouté-je, parce que je sais qu’essayer de forcer quelqu’un à arrêter c’est le pousser davantage dans la gueule du loup ; faut que tout vienne de toi, moi je peux juste te montrer que sobre c’est mieux, qu’un équilibre précaire vaut mieux que pas d’équilibre du tout. Le reste, c’est seulement quand et si tu veux, et moi je n’ai aucun pouvoir. « Ouais, on va s'en sortir. On s'en sort toujours, t'as vu ? » T'as eu la pire enfance que je connaisse et t'as réussi à t'en tirer, peut-être pas indemne mais au moins entière ; t'as émergé de deux ans dehors et t'es toujours prête à aller mieux. Je pense pas qu'à ta place, j'aurais eu ta force, et je préfère même pas m'y imaginer. Puis tu le lâches, le putain de mot, une deuxième fois, et autant la première j’ai su me contrôler, autant je sais pas combien de temps j’en serai capable. « Bordel, je te jure que tu vas me faire avoir un arrêt avant l'heure. » Tu m’embrasses, pour m’empêcher de mourir, j’imagine, et moi je tiens plus. « Je t'aime, Spence », je murmure contre tes lèvres, pour que tu le saches une fois pour toutes si par le plus grand des hasards tu l’avais pas encore deviné. Je t’aime, j’ai besoin de toi ; je t’ai dans la peau trop profondément pour te retirer, quoi que je fasse. C’est autant une malédiction qu’une chance. « Faut que je te dise un truc aussi », ça sort à moitié en yaourt, parce qu'à nouveau mes lèvres sont occupées et mes mains prennent toute ma concentration. « J’ai aucune envie de regarder le film. » Je suis à ça de foutre ton t-shirt en l’air, ou ton sous-vêtement, les deux, j’en sais rien. « Mais j’vais faire un effort de concentration, je veux pas gâcher ton visionnage. » Ma main est déjà partie vers le bas de ton ventre après avoir remonté ta cuisse autour de ma taille ; j’ai aucune retenue, et surtout j’ai aucune envie que la soirée se termine.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
take me where your heart is Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Finalement, t’arrives plus à trouver tous ces couples mielleux qui se touchent tout le temps aussi irritants. Tu commences à comprendre que chaque occasion, chaque contact est nécessaire, sinon carrément vital. Maintenant que tu sais quel effet ça fait, tu veux plus jamais être loin. Tu veux plus jamais la lâcher. Tu veux plus jamais faire autre chose. T’as envie de pouvoir adorer son corps pour le restant de tes jours. Juste toi et personne d’autre. Oh non, pauvre Lindsay Lohan. « Ah ok, j’vois le genre. » tu fais semblant de t’offusquer alors que t’étais pas mieux. Tout le temps, partout, ça te va très bien comme réponse. L’air presque trop sérieuse, elle fait le parallèle entre Margaret et Margot. La similitude des prénoms t’as jamais trop inquiétée, t’as juste retenu l’idée en voyant le name tag d’une employée de banque et tu arques les sourcils, faisant mine de réaliser la prétendue implication. « Merde, t’as raison. » tu souffles et tu la regardes comme si elle venait de mettre le doigt sur une information d’importance capitale et que ça méritait un peu plus de recherches. « On devrait aller demander l’avis d’un expert tu crois ? » tu continues dans la plaisanterie, mais t’as vraiment aucune envie de te faire psychanalyser. « L’Europe d’abord, alors. » ça te paraît bien plus intéressant qu’un pays plein d’hillbilly. Tu fais des espèces de promesses, t’y mets tout ton cœur pour avoir l’air convaincante parce que t’as assez menti pour toute une vie. Il est plus que temps d’arrêter et de commencer à penser à demain. « On va s’en sortir. » tu répètes en acquiesçant, comme une litanie que t’as envie de graver quelque part dans ta mémoire. T’es sûre de pouvoir tout faire avec Mac à tes côtés. Si t’y crois assez, ça finira par se réaliser. Si t’y crois assez, ça sera suffisant pour vraiment changer et commencer une nouvelle vie. Tu lui avoues de nouveau l’aimer, sincèrement et entièrement. « J’sais faire les massages cardiaques. » parce que tu la laisseras pas faire un arrêt alors que tu viens juste de la retrouver. C’est pas envisageable. Et cette fois, elle le dit aussi. T’en doutais pas, t’en as jamais douté. Elle a toujours été assez explicite avec toi pour que ça ne soit pas une surprise, mais l’entendre prononcer ces mots-là, ça te rassure. Tant pis si le monde entier en a après toi, tant pis si ils te détestent tous, leur avis a pas la moindre importance. Elle aurait pu émettre une réserve et attendre encore, surtout après toutes tes conneries. Mais non. Et tu demandes as mieux. Elle veut pas regarder le film, et tu peux prétendre que c’est grave. T’es venue exprès pour ça, après tout. (Non.) « Quel film ? » tu marmonnes et ça ressemble probablement plus à un grognement d’ailleurs. Ton esprit est à mille lieux de ce qui est diffusé à l’écran, t’as complètement abandonné la simple idée de voir le bout de l'œuvre dans son intégralité. « Ah, ouais, ça serait dommage. » tu fais genre d’acquiescer quand elle promet de faire un effort pour pas gâcher ton visionnage, vu que t’as tant insisté pour le faire à la base. T’arrives même plus à faire semblant d’en avoir quelque chose à faire, de Lindsay Lohan et de tout le reste du cast. Y a qu’elle, vos baisers échangés et sa main qui remonte ta cuisse pour ensuite descendre vers là où tu brûles d’être touchée. « Mac- » tu gémis contre sa peau alors que tout ton corps est parcouru d’un frisson d’appréhension. T’as fait la maligne à vouloir faire genre de te rhabiller, mais maintenant ça t'emmerde plus qu’autre chose. C’est trop. C’est pas assez. La chaleur diffuse dans ton bas-ventre va finir par te consumer toute entière. Ça te prend peut-être un peu trop de temps vu l’urgence de la situation, mais tu fais en sorte de manoeuvrer pour te retrouver au-dessus d’elle, à cheval sur sa taille. D’un mouvement pressé, tu te défais du tshirt que tu laisses tomber au sol et t’agrippes le sien pour la ramener à toi. Ton bras trouve sa nuque et tu la rapproches autant que tu peux, laissant tout juste assez d’espace pour que ton autre main guide la sienne entre vos deux corps, là où t’as besoin d’elle. Tu mordilles ses lèvres avant de les embrasser, et tu fais pareil dans son cou, y allant peut-être parfois un peu trop fort quand elle trouve le bon angle et putain, t’es en train de complètement perdre la tête. Tu t’en fous si ça peut laisser une marque visible, tu t’en fous si n’importe qui peut le voir. Tu la laisses prendre le rythme qui lui convient et t’accompagnes chaque mouvement avec ton bassin, tu t’accroches à elle comme si ta vie en dépendait. Et dans l’immédiat, c’est le cas. Parce que si elle s’arrête tu sais que tu vas crever. Y a plus une seule pensée cohérente là-haut, rien du tout. C’est juste ton instinct le plus primaire et l’envie d’elle que t’as ignorée toutes ces années. Comment t’as pu te refuser à elle aussi longtemps, ça te dépasse complètement. Ta main se glisse sous son haut et ta paume trouve sa poitrine que tu prends encore le temps de découvrir. C’est intense et pour une fois, t’as envie que ça dure autant que possible. C’est pas quelque chose que tu veux bâcler pour passer à autre chose et te barrer vite fait. Et quand tu sais plus tenir et que tu sens que ça vient, t’enfouis ton visage dans son cou, son prénom s’échappe d’entre tes lèvres et tes ongles s’enfoncent dans la peau de son dos pour y laisser des marques. T’as besoin d’un instant pour reprendre tes esprits et pour te rappeler comment fonctionner. Je t’aime, t’as envie de lui redire, de lui montrer. « J’étais pas concentrée sur le film. » tu laisses échapper un rire tremblant en embrassant son cou, incapable de bouger. « Mais on peut le remettre au début quand tu veux. » à force de chopper des extraits ici et là, tu finiras peut-être par le voir presque en entier. « Laisse moi deux minutes. » tu marmonnes, ton nez suivant doucement le tracé de sa mâchoire.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Tu joues les outragées quand je t’avoue que j’ai pensé à toi de milliers de façons à des milliers de moments, mais je sais que t’en penses pas moins ; je me contente de sourire, hausser les épaules comme l’innocente que je suis, et j’ajoute rien sur ça. On pourrait être réalistes, admettre que nos pensées se sont égarées plusieurs fois et que les gestes se sont fait trop intimes sous l’excuse de l’alcool, de la fatigue, de la tristesse ; on y reviendra jamais parce qu’on a catégorisé tout ça comme du non-dit absolu. J’avais quelqu’un, t’avais autre chose à foutre, j’étais encore dans le placard, les motifs étaient divers et variés mais jamais inadéquats. Je suis incapable de réfléchir clairement à ceux d'aujourd'hui, à aligner toutes les raisons qui font que nous deux, c'est la pire idée qui soit ; ta présence et ton odeur m'enivrent et j'ai trop attendu ça pour m'interrompre, réfléchir et risquer que tu me glisses entre les doigts. Alors tant pis. « Très dommage », j'acquiesce, y allant de mon petit commentaire ; derrière nous le grand blond un peu dégueu a déjà commencé à draguer la maman et j'ai totalement lâché le film pour me concentrer sur toi. Tu gémis mon prénom et ce qui reste de raison en moi s'enflamme ; ton corps se tend vers moi, cherche le contact et je t'aide à te hisser, te dévorant des yeux quand tu enlèves ton haut. T'es magnifique, t'es parfaite, j'ai l'impression d'être dans un rêve. Mes mains dessinent des cercles de plus en plus insistants sur tes hanches jusqu'à ce que tu agrippes mon haut et me force à te rejoindre ; ma main obtempère à tes désirs, je m'exécute sans jamais protester. C'est à mon tour de gémir quand tu prends ma main et que je sens à quel point t'as envie de moi ; je me suis jamais autant sentie désirée et j'en ai le vertige, « putain, Spence », je chuchote, je pensais pas que c'était possible de vouloir quelqu'un autant que je te veux. Mon autre main soutient ton dos alors que mes doigts explorent ce qui te plaît, cherchent ce qui te fait réagir, se calent sur le rythme de ton bassin, le mien s'arque de lui-même comme pour chercher ton contact alors que ta main retrouve ma poitrine et me tire des frissons. Je vais me combustionner sur place. Mon épiderme est incroyablement sensible à tes lèvres, tes dents dans mon cou ; je tiens bon, je veux me concentrer sur toi, j'ai envie d'être entièrement focalisée sur ton plaisir. Mes gestes s'accélèrent quand ton corps me le réclame, je te laisse trembler contre moi quand tu t'abandonnes entièrement à ton plaisir, je te serre tout contre mon cœur quand tu redescends. « Putain, t'es parfaite », je lâche, je sais pas si c'est possible de t'aimer plus que je t'aime en cet instant, vulnérable et au plus près de moi, les joues rougies par le désir. Tu me plais tellement que je pourrais me damner pour te revoir comme ça. « Parce que tu penses que je peux me concentrer sur un film après ça ? » Lindsay peut aller se faire foutre, engueuler des sdf au Pakistan et les frapper, chanter sa chanson de fin avec Chad Michael Murray quand il avait pas encore sombré dans les nanars, tout est secondaire face à toi ; Poutine pourrait débarquer en Ukraine et à Brisbane simultanément et je jure sur tous les dieux que je m'en foutrais. Je peux à peine attendre, j'ai envie de faire ça tous les jours, huit fois par jour au moins ; je me dégage de ton étreinte à mon tour et je reprends le dessus, redécouvrant ton buste de mes lèvres, frôlant les points les plus sensibles de ma langue. Je continue ma descente sans urgence, sans m'y presser, chaque parcelle de peau est précieuse, chacune de tes réactions m'enivre. Je retrouve tes cuisses, je dépose des baisers à leurs creux, retourne découvrir le point le plus sensible dans des gestes doux, timides, pleins d'appréhension. J'ai besoin de t'en donner encore plus, de t'avoir de toutes les façons possibles. « Dis-moi si je dois m'arrêter », je signale, et ma main retourne caresser la peau de ton ventre, délicate, réconfortante. Tu pourrais m'envoyer me faire foutre et me dire que tu veux dormir, je dirais amen à tout.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
take me where your heart is Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
T’es sûre de plus jamais repartir, maintenant. Si t’avais encore le moindre doute avant, tout vient de s’envoler pour de bon. Aussi loin que tu te souviennes, t’as toujours voulu sauter le pas avec Mac. T’avais juste trop peur, trop à perdre, trop de fausses excuses à sortir pour oser le faire. Et l’idée que t’aurais pu ne jamais connaître la chaleur de ses étreintes et de ses baisers te rend malade, maintenant que t’y as goûté. Et c’est mieux que tout ce que t’as pu fantasmer pendant des années. Personne te regarde avec la même attention, personne te fait sentir aussi aimée et aussi importante. Tous étaient des ersatz sans saveur et sans valeur, des erreurs de parcours que t’auras aucun regret à oublier à la première occasion qui se présente. Margaret, toutes les autres, t’as plus besoin d’elles maintenant. Y a que Mac et ce qu’elle représente, y a que Mac et ce qu’elle te fait ressentir. Plus de dix piges à te voiler la face, c’était long, merde. Tu voudrais pouvoir rembobiner et aller te foutre des coups de pieds au cul et te secouer pour que tu te réveilles avant de commettre la pire bourde de ta vie. Pour l’heure, vous apprenez à vous apprivoiser et, si t’es pressée d’apprendre tout ce qui la fait vibrer, t’as aussi envie de pas tout savoir d’un coup. L’élément de surprise, c’est toujours important. Elle est concentrée sur toi, sur tes besoins et tu te promets de la remercier comme il faut dès que possible. Vous êtes infiniment proches, infiniment liées, tu veux plus connaître que ses bras et personne d’autre. Ton coeur bat à un rythme tellement intense que c’en est douloureux, et tu sens le sien qui est au moins aussi erratique. T’as presque du mal à respirer, aussi, mais t’es dans ses bras et t’as le temps de te réapprendre comment faire. Tes doigts tracent les marques laissées, t’as peur de lui avoir fait mal mais si c’est le cas, elle ne dit rien. Tes lèvres embrassent sa joue, doucement, tendrement, descendent dans son cou et sur son épaule. Tu lâches un rire tremblant alors qu’elle décline ta proposition de relancer le film du début. « J’sais pas, peut-être que c’est un kink ou un truc du genre. » t’arrives à plaisanter. Après tout, y a tellement de trucs possibles et imaginables que des gens qui prennent leur pied avec la télé en fond sonore, c’est pas le genre de chose qui peut t’étonner. Tu grognes à moitié lorsqu’elle reprend la main, frustrée de ne pas rester dans ses bras encore un peu mais ton pseudo agacement ne dure pas longtemps. Ses lèvres reviennent rapidement sur toi et tes doigts se perdent dans ses cheveux pour l’accompagner alors qu'elle continue sa descente. Ton dos s’arque malgré toi, tes hanches se soulèvent avec l’appréhension et tu ne retiens pas un nouveau gémissement quand tu la vois comme ça entre tes jambes. C’est pas quelque chose que t’es prête à oublier, ça. Tu l’as assez imaginé pour vouloir graver le véritable moment dans ta mémoire. Elle prend son temps et tu crois déjà perdre la raison.« Surtout pas. » t’arrives à glisser entre deux plaintes et t’espères que l’isolation sonore est bonne chez elle, parce que sans son épaule ou sa bouche pour étouffer ta voix, t’arrives pas à t’en empêcher. « Putain, Mac. » tu te retiens autant que tu peux, mais arrive le moment où tu sais plus le faire et tout ton corps se tend et tu te perds à nouveau complètement. La respiration saccadée, tu peines presque à ouvrir les yeux pour aller chercher son regard. « Viens là. » tu souffles d’une voix éraillée en l’invitant à remonter. A peine est-elle à ton niveau, que tu prends ses lèvres avec les tiennes dans un baiser presque désespéré. Toujours agacée de ce foutu tshirt qu’elle a sur le dos, tu vas en attraper le bord pour le remonter le plus possible, jusqu’à ce que ça coince et que tu sois obligée de t'écarter. « Retire le- » tu marmonnes, trop impatiente à l’idée de retrouver le contact brûlant de sa peau. T’as de nouveau le souffle coupé à la simple vue qui s’offre à toi et tu ne perds pas l'opportunité pour l'admirer. Elle est belle, Mac. Elle est magnifique et pour la première fois, enfin, elle est tienne. Tu souris en embrassant sa clavicule, profitant de la sensation et du goût de sa peau contre tes lèvres. « J’te jure que tu me rends dingue. » t’arrives pas à réfléchir plus loin qu'elle, à te souvenir qu’il y a un monde à l’extérieur. T’as le plus important devant les yeux, elle a toujours été là et tu sais pas comment t’as pu rester aveugle aussi longtemps. Cette fois c’est ta main qui descend doucement et s’immisce entre vous. Et si tu veux également prendre ton temps pour la satisfaire, t’as bien plus de mal à rester modérée dans tes mouvements et ça te demande toute ta foutue concentration. T'as besoin de la sentir trembler et se laisser aller contre toi, tu cherches l’approbation dans ses yeux et si l'angle n'est pas l’idéal pour ton poignet, tant pis. Tu l’aimes, tu veux lui montrer et t’as jamais été aussi sûre de toi de toute ta vie.
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Dernière édition par Spencer Blackwell le Mar 22 Nov 2022 - 21:55, édité 1 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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Je sais pas comment je vais pouvoir m'arrêter un jour : maintenant que j'y ai goûté, ça me semble impossible de revenir en arrière, finalement j'avais tort tout à l'heure et c'est toi qui avais raison, l'idée de faire comme si de rien n'était et de reprendre une amitié standard qui ne dépasse pas des cadres m'est improbable. Mes lèvres parcourent ton corps et le découvrent, apprennent à comprendre et anticiper ce qui te fait frissonner le plus et je crois que jamais je n'ai été aussi captivée ; le moindre de tes signaux positifs me fait vibrer comme jamais et je suis en trance, entièrement dévouée à ce que tu me demandes, prête à en voir toujours plus. T'es belle comme ça, le dos qui s'arque quand ma langue te découvre, le corps tendu pour en demander davantage, ça dépasse absolument tout ce que j'aurais pu imaginer et c'est une raison de plus pour laquelle il sera impossible de retourner en arrière : ce que j'ai fantasmé de toi n'est qu'une pâle copie, elle ne murmurait pas mon nom de cette façon, elle ne gémissait pas comme tu le fais, elle n'avait pas autant envie de moi. T'atteins la jouissance une deuxième fois et moi, je suis toujours pas rassasiée ; je me demande si je pourrais faire ça dix, quinze, cinquante fois avant d'en avoir marre pour ce soir ou avant que toi tu sois trop fatiguée. Tu l'entends pas de cette oreille et j'obtempère : mes baisers sont plus tendres lorsque je reviens vers toi, un peu moins sauvages et demandeurs. J'enlève mon haut sans poser plus de questions ; j'ai trop besoin de ton contact, de retrouver tes bras et la chaleur de ton corps, je m'y réfugie tout entière et entoure ta nuque de mes bras, je te veux toujours plus près. Ta main se dirige d'elle-même exactement où je te veux ; ma tête bascule en arrière par réflexe, mon cœur est lourd de toute cette attente, un simple toucher suffit à me faire basculer presque complètement. Mon corps est insensible à tout sauf à toi, ton souffle près du mien, nos lèvres qui se frôlent puis se trouvent à l'occasion, tes doigts qui savent exactement quoi me faire. Je t'aime, je t'aime, il y a que toi, toi partout, ou plutôt je n'admets rien d'autre dans notre bulle. Une main me maintient près de toi et l'autre se dirige vers ma poitrine. Je ne me retiens pas de faire du bruit : j'ai envie que tu saches ce que tu me fais, que tu comprennes exactement quand t'es au bon endroit, que tu devines combien j'ai attendu ça. Mon bassin ondule de lui-même pour se rapprocher de ta main ; je te fais sûrement mal à m'appuyer comme ça, mais il est trop tard pour que je m'en rende compte. Le plaisir monte et il n'y a rien d'autre qui compte : je te serre plus près de moi encore, souffle court et saccadé, puis c'est la déflagration. Plus rien en-dehors de nous, outre le plaisir, je suis même à ça de pleurer tellement tu m'en offres. J'ai sous-estimé à quel point j'avais besoin de toi. Je sais pas combien de temps se passe avant que je me taise, que je retrouve mon souffle et que mes pieds reviennent au sol. Mon front retrouve le tien, j'ai besoin d'un appui pour pas tomber, et de calme pour pas recommencer tout de suite. « Putain c'est pas possible. » Toi aussi tu me rends dingue, je t'embrasse immédiatement parce que j'ai besoin de retrouver tes bras, d'être au plus près de toi, mon souffle tremble et mes jambes vont se péter tant elles tremblent sous mon poids, mais rien n'a d'importance outre tes lèvres. « Meilleur sexe de ma vie », je trouve enfin le souffle pour soupirer, et j'exagère même pas. C'est peut-être toi, ou tes doigts, ou nous – je m'en fous, au fond, je sais juste que j'ai jamais envie d'arrêter. « Tu peux continuer combien de temps ? Deux heures, quatorze, vingt-neuf ? » Je t'embrasse à nouveau et je souris contre tes lèvres. T'as foutu toutes mes résolutions en l'air et t'as flanqué mes barrières au sol, Spencer. Ça devrait m'inquiéter, mais l'inquiétude attendra demain. « C'est mort, je te laisse plus jamais repartir. » Je le répète parce que je sais pas comment le dire d'autre, parce que tout ça c'est trop pour être traduit en mots. « Putain, merde, attends », je me dégage un peu en relevant ta grimace, je libère ta main avec hâte, mes gestes encore désordonnés et tremblants. « J't'ai fait mal ? Merde, merde, merde. » Je quitte à peine ta main que j'ai déjà envie de la retrouver, mais autant éviter de la casser d'entrée de jeu. Le but, c'est quand même que tu fuies pas pour le bout de l'Australie dès demain.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.