| (penisy #11) fade into you |
| ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mar 1 Fév 2022 - 11:30 | |
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PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN ☽ If you were the ocean and I was the sun. If the day made me heavy and gravity won. If I was the red and you were the blue, I could just fade into you. If you were a window and I was the rain. I'd pour myself out and wash off the pain. I'd fall like a tear so your light could shine through then I'd just fade into you. In your heart in your head in your arms in your bed under your skin. Til there's no way to know where you end and where i begin. gifs(c)gwennifergifs & harley Tu avais mis plusieurs minutes avant de te sentir capable de démarrer ta voiture. Une fois que tu t’étais retrouvée seule dans l’habitacle, tu avais été incapable de retenir les larmes qui menaçaient pourtant d’inonder tes joues depuis un moment déjà. Tu avais été en mesure de ne pas éclater en sanglots devant Birdie et Jordan, mais tu ne pouvais pas en dire autant maintenant que tu te retrouvais seule. Toi qui cherchais seulement à te changer les idées avec une visite improvisée chez un ami, voilà que tu t’étais mise les pieds dans une situation bien inconfortable et tu n'arrivais plus à déterminer si tu étais la grande coupable dans tout ça, si tu étais une victime ou si plutôt, vous aviez toutes les deux vos blâmes dans la gestion de cette catastrophe qui avait eu lieu dans le milieu du salon. Tu n’arrêtes pas de penser à ce que Birdie à dit, ce commentaire qui reflétait bien trop toutes ces craintes que tu avais, les jugements auxquels tu avais peur de faire face à chaque fois que tu annonçais à qui que ce soit que tu étais enceinte. Depuis que tu avais annoncé ta grossesse publiquement, tu faisais bien attention de ne lire aucun commentaire sur tes réseaux sociaux à ce sujet, bien trop craintive de ce que tu pourrais y trouver, connaissant cette tendance humaine à juger une situation sans jamais réellement en connaître les détails. Mais le commentaire de Birdie faisait bien plus mal que ceux de centaines d’inconnus, parce que même si tu ne la connaissais pas des tonnes, la blonde, tu l’appréciais, tu avais sympathisé avec elle à quelques occasions et tu ne comprenais pas comment elle pouvait se permettre de tels jugements, ou du moins, pourquoi elle avait cru bon de t’attaquer de la sorte. La situation avait dégénéré, oui, il était bien là le problème et maintenant, ça te pesait encore bien plus que tu ne le croyais, même si tu t’étais calmée, assez pour pouvoir reprendre le chemin de cette maison que vous partagiez depuis quelques mois avec Isaac.
La demeure est toujours vide quand tu y remets les pieds et le silence te pèse. Incapable de le supporter plus longuement, tu décides de mettre de la musique aussi fort que possible, assez fort pour tenter de brouiller toutes tes pensées qui partent incessamment dans tous les sens, sans jamais parvenir à les faire taire malheureusement. Tu te laisses tomber dans le divan, incapable de faire quoique ce soit, pas assez concentrée pour ouvrir un livre, n’ayant même pas l’envie d’ouvrir la télévision pour commencer un film ou une émission quelconque. Prisonnière de tes pensées, tu restes là, assise, des larmes qui coulent un moment sur tes joues, un moment le calme plat alors que tu te sens vide, épuisée par les montagnes russes d’émotions qui te martèlent sans cesse depuis plusieurs semaines. C’est le bordel et tu t’y perds, quelque part entre l’annonce de ta grossesse et la découverte imprévue et incroyable de la paternité d’Isaac. Tu te perds dans tes doutes, celles que tu as évoqué à de multiples reprises à Isaac, lui qui n’a jamais cessé de te rassurer, mais qui ne parvient jamais complètement à chasser les nuages noirs qui font fureur au-dessus de ta tête. Tu ne pourrais dire combien de temps tu restes là, sans bouger, trop fatiguée, trop vidée. Tu sais que tu es sans doute bien trop émotive, les ravages de la grossesse laissant leurs marques autant physiquement que mentalement qu’émotionnellement et tu peines à te reconnaître au travers de tout ça. Tu sursautes légèrement quand tu sens une main se poser sur ton épaule, tu n’as même pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer puisque ta musique joue toujours aussi bruyamment entre les murs du salon et c’est un regard mouillé que tu poses sur ton amoureux, toujours vêtu de son uniforme. Sans un mot, tu te lèves rapidement et contourne le divan pour te perdre dans ses bras, laissant la pression de cette journée, de cette semaine, de ce mois tout entier retombé. Laissant les morceaux de ta personne tomber à ses pieds, là où tu sais qu’il pourra t’aider à tout reconstruire, peu à peu. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Lun 7 Fév 2022 - 3:00 | |
| Lorsque la relève était arrivée à l'hôpital et ton cadre t'avait indiqué que tu pouvais disposer, tu ne t'étais assurément pas fait prier pour prendre le chemin vers la sortie du centre hospitalier. Tu adorais indubitablement le métier que tu exerçais depuis plus de quinze ans maintenant, tu qualifiais aisément et honnêtement ton rôle de soignant telle ta vocation. Cependant, lorsque tu enchaînais les heures supplémentaires, que ton cadre de santé t'appelait sur des jours de congé pour effectuer des remplacements parce qu'il se trouvait dans la panade aux urgences, que tu considérais avoir énormément d'éléments à gérer dans ta vie personnelle que tu redoutais laisser en pâture pour prêter main forte dans l'établissement de santé, que ta fatigue s'accumulait, accompagnée sournoisement des tracas qui te tiraillaient sans merci, que l'anxiété se faisait assez pernicieuse et récalcitrante pour te réveiller religieusement la nuit, tu optais pour ne pas t'attarder dans les couloirs à risquer qu'un supérieur te sollicite pour d'autres heures au sein de l'hôpital. L'esprit encombré d'une liste de choses à faire que tu te répétais, tu avais même complètement zappé de te changer dans les vestiaires, te contentant simplement de prendre tes effets personnels avant de t'installer à l'arrière du volant de ton véhicule.
Tandis que ta voiture mordait les kilomètres qui te séparaient du #17 Toowong, tes préoccupations t'accompagnaient lourdement. La musique que tu avais mis afin de te détendre n'avait aucun effet, tes réflexions virevoltaient entre le souci que tu te faisais pour Penny, le manque de confiance que tu vouais envers Lucy et ta crainte de perdre Jude. Tu avais le sentiment d'être positionné devant une montagne de nœuds et d'obstacles, que tu ne savais démêler, que tu n'étais même pas certain d'en avoir la capacité. Tu aurais aimé en parler avec Kane, mais ce dernier se consacrait à sa musique ces temps-ci et tu ne voulais pas nuire à ses ambitions. Tu avais tenté de chercher les mots francs de Noa, mais cette dernière était aussi surchargée avec l'inventaire du bar qu'elle tenait avec Greg. Phoebe était en pleine convalescence suite à son accident de voiture, Josh avait ses enfants, Nicolas se trouvait de l'autre côté de l'Atlantique, Joy ne te parlait plus. Un soupir filait entre tes lèvres. Tu faisais confiance au temps, ultimement. Tu te convainquais que le chemin s'éclaircirait et à force de vaillance, les éléments qui te cassaient un peu la tête se mettraient en place, trouveraient leur apaisement. Parfois, la patience était le remède de beaucoup de maux.
Puis malgré les tempêtes qui sévissaient, les ouragans qui te bousculaient, tu demeurais imperturbablement confiant sur le couple que tu formais avec Penny, sur le bonheur qui vous attendait. Vous constituez de véritables collectionneurs de surprises comme de challenges, mais tu étais intimement convaincu que vous pourriez tout braver et faire du sens de toutes déconvenues. Tu avais confiance en vous, même si rien n'était simple, même si vous n'étiez que des humains, bien malmenés et dans des circonstances ô combien atypiques.
Lorsque tu sors de ta voiture que tu as garée devant le domicile que tu partages avec ta petite amie, tu entends déjà la musique à tue-tête provenant de la maisonnée. Intrigué, tes sourcils se froncent et tu es très curieux de découvrir sur quelle scène tu tomberas en poussant la porte principale. Ton regard balaie les pièces qui se présentent à ton entrée chez vous et tu peines à dénicher la moindre âme. Tu effectues quelques pas, abandonnes la cuisine pour te rendre au salon, où tu remarques enfin la présence de ton amoureuse sur le canapé. Elle semble seule et ton cœur martèle ta poitrine d'inquiétude face à ce contexte des plus particuliers. Tu articules le prénom de la jeune femme mais ta voix est dissimulée par la musique pop rock, alors tu viens poser avec délicatesse ta main sur son épaule, tentant de ne pas la faire sursauter.
L'épaule de Penny trésaille contre ta paume et elle oriente son visage blême dans ton champs de vision. Ton palpitant se serre en remarquant les sillons que d'innombrables larmes semblent avoir tracés sur ses joues. Ses yeux sont aussi rougis qu'étincelant de chagrin et c'est tout naturellement que tu la recueilles dans tes bras alors qu'elle rompt la distance qui vous séparait. Tu la serres précieusement contre toi, tes bras flattant son dos. Tu mêles ta chaleur à la sienne, comme pour chasser tout la froideur des maux qui peuvent l'habiter. Tes lèvres se posent sur son front avec amour, tu ne dis rien et laisses la musique pulser avec virulence dans le salon, te disant qu'elle aidait d'une manière ou d'une autre la Stringer. Tu te fais son abri dans cette nouvelle tempête.
Tu ignores combien de temps vous restez ainsi mais tu aurais pu demeurer dans cette position une éternité si cela était suffisant pour que Penny soit moins accablée. Lorsque tu la sens plus détendue, tu attrapes la manette à proximité et baisses assez le volume pour que vous puissiez vous parler sans que le son de vos voix ne soient totalement couverts par les mélodies. « Qu'est-ce qui se passe, ma chérie ? » Tu questionnes, avant que la réponse ne s'impose en toi. Ce qui se passe, tu en connais une bonne partie : la grossesse et les nausées qui ne cessent pas, ta paternité toute découverte, le regard des autres que Penny craint, le futur tantôt confus et imperturbablement mystérieux. Tu rectifies le tir : « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Parce que le contenu du vase déjà bien rempli de Penny, tu penses le connaître très bien. La goutte d'eau qui l'a fait déborder, toutefois, représente l'inconnue majeure. Tu poses de nouveau tes lèvres sur son front, ta main caressant toujours son dos, gage de ton soutien et de ton affection inexorables. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 12 Fév 2022 - 12:37 | |
| Tu te sens complètement ridicule alors que les larmes ne cessent de couler sur tes joues. Tes sanglots sont camouflés par la musique qui fait un vacarme incroyable au travers toute la maison, mais il n’y a personne pour être dérangé sauf Azrael qui est allé se cacher à l’étage dès que les premières notes se sont fait entendre. Il n’y a que toi et tes pensées. Que toi et ton bordel. Tes réactions que tu considères exagérées face à ce qui s’est passé un peu plus tôt avec Birdie, sans que jamais tu ne sois réellement en mesure de te calmer malgré tout. Son opinion ne devrait pas te chambouler ainsi, c’est à peine si tu la connais après tout. Tu as toujours été douée pour laisser glisser les jugements des autres, te concentrant uniquement sur l’opinion de ceux qui t’importaient sincèrement. Mais ça, c’était avant. C’était avant ton agression et c’était avant que ton nom se voit détruit dans les médias en tout genre. Avant que ta réputation ne prenne un sacré coup, que ta parole soit remise en cause dans une histoire des plus tordus et que tu sois incapable de lire un article à ton sujet sans qu’un tas de sous-entendus tous plus faux les uns des autres soient glissés ici et là. Tu avais essayé si fort de te distancer de tout ça, mais ça avait lourdement fragilisé ta confiance et ton habilité à te détacher de ce qu’autrui pouvait penser de toi. Tu savais qu’en tant qu’actrice, tu serais éternellement subjuguée à bien plus de jugements que le commun des mortels, mais dans les dernières années, elle avait été de plus en plus difficile à gérer, cette pression-là. Juste au moment où tu pensais que tes fondations reprenaient un peu de leurs forces, voilà que tu devais faire face à l’opinion publique sur le sujet de ta nouvelle relation et de cette grossesse imprévue. Ce qui se passait sur les réseaux sociaux était une chose toutefois, tu peinais bien plus à gérer avec les réactions en personne. Le commentaire de Birdie avait frappé fort, sans doute parce que c’est quelque chose que tu aurais pu toi-même penser, si tu n’étais pas celle qui se retrouvait dans la situation. Et peut-être réalisais-tu enfin que tes réactions exagérées face à l’opinion des autres n’étaient en fait que le reflet des pires jugements que tu avais envers toi-même, ceux que tu n’assumais pas, ces pensées que tu détestais dès l’instant où elles se faisaient une place dans ton subconscient.
Tu es encore complètement chamboulée quand Isaac rentre du travail et que c’est d’une main sur ton épaule qu’il te témoigne sa présence. Tu es incapable de camoufler les marques de ta détresse, incapable de faire disparaître les larmes sur tes joues alors que l’inquiétude se dessine sur son visage et tu ne mets pas longtemps avant de te blottir contre lui, là où tu te sais à l’abris de toutes les intempéries qui ne cessent pourtant de s’abattre sur vous. C’est beaucoup de changements à gérer en peu de temps et tu perds pied. Tu voudrais pourtant tellement être forte pour Isaac, pour lui prouver que tu es là et que tu seras toujours là, que tu l’aimes et que tu ne remets aucunement en cause votre couple, ni les décisions que vous avez prises dans les dernières semaines et pourtant, ce sont tes doutes qui s’acharnent, qui s’étalent partout autour de vous, au son de la musique qui continue de pulser dans la maisonnée pendant plusieurs minutes. La musique qui accompagne de nouveaux sanglots, de nouvelles larmes que tu laisses couler sans jamais tenter de les retenir, confiante que jamais Isaac ne porterait le moindre jugement sur toi, même si toi, tu ne cesses de le faire envers toi-même. Tu finis par reprendre ton souffle tranquillement, les sanglots laissant place à un calme des plus nécessaires. Tu te défais doucement des bras de ton amoureux, sans te distancer et d’une main, il attrape la manette pour baisser le son de la musique avant de baisser son regard sur toi. « Qu’est-ce qui se passe, ma chérie? » Tu renifles légèrement avant de secouer la tête, ne sachant même plus par où commencer. Tu sens ses mains qui continuent de caresser ton dos doucement, ses lèvres qui se posent doucement sur ton front et tu lâches un long soupir. « Qu’est-ce qui s’est passé? » « C’est stupide, je devrais pas être dans cet état pour si peu. » Tu échappes un rire nerveux mélangé à un nouveau sanglot alors que tu viens poser ton front contre le torse d’Isaac, cherchant encore un semblant de contenance. « Je me suis rendue chez un de mes amis, Jordan, celui avec qui je suis allée au Mexique, mais il était absent et je suis tombée sur sa partenaire plutôt. » Tu te pinces les lèvres légèrement. Jamais les choses n’auraient dégénéré à ce point si Jordan avait été là, tu en es persuadée. « Elle était pas super contente de me voir je crois. Il s’est passé quelque chose entre elle et Jordan, et elle me blâmait pour ça. Enfin, elle blâmait notre imprudence surtout, la grossesse. » Ce n’est pas clair du tout ce que tu lui racontes, ça sonne encore plus ridicule que pendant que tu étais en train de le vivre, ce que tu ne pensais pas du tout possible. « Jordan était vraiment surpris quand iel a su que j’étais enceinte, je lui ai expliqué que j’avais oublié de prendre la pilule pendant quelques jours, et j’crois qu’iel a eu peur que ça lui arrive avec sa partenaire enfin, je sais pas trop… » Tu n'es pas trop au courant de ce qui s’est passé entre Birdie et Jordan et tu ne veux pas savoir non plus. Tu ne voulais tout simplement pas porter le poids de quelconques problèmes entre eux. « Elle m’a attaqué direct, elle a dit des trucs horribles et moi aussi et je… » Tu viens cacher ton visage entre tes mains. « Je suis désolée, j’te raconte ça et ça fait même pas de sens. C’est complètement ridicule. » Tu échappes un nouveau rire qui se transforme rapidement en de nouveaux sanglots. « Je suis tellement fatiguée Isy. » Physiquement, mentalement, émotionnellement. Tu es fatiguée et tu as besoin d’une pause, même si la pause, elle semble complètement inatteignable en ce moment. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Jeu 24 Fév 2022 - 3:45 | |
| Le visage inondé de larmes de Penny te brise le cœur sans merci. Son chagrin a l'effet d'impétueuses déferlantes qui se brisent sans vergogne sur le rivage que tu représentes. Tes mains caressent tendrement le dos de l'actrice dans l'optique de la rassurer de ta présence indéfectible en toutes circonstances, lui garantir ton soutien dans toutes les épreuves, lui promettre ton écoute inlassable. Tu aimerais tant pouvoir chasser ses maux, gommer ses désarrois, annihiler le stress qui la happe et apporter de la sérénité à ces états d'âme qui la martèlent, font secouer ses épaules frêles contre ton torse. Elle t'apparaît inconsolable et tu saignes de la voir ainsi, bien que tu sois heureux d'être arrivé à la maison et que tu puisses être présent pour l'épauler dans cette terrible tourmente.
La musique tonitrue encore dans la maisonnée. Dieu que tu aurais préféré la rejoindre sous la bande sonore du générique la série Friends que vous regardiez présentement sur Netflix, petit rituel que vous aviez débuté qui vous permet de décompresser au terme de vos journées bien animées. Les six amis auront su vous faire sourire même lorsque vous aviez traversé des journées éprouvantes, ainsi que relativisé sur certaines situations par leur propres expériences et les leçons de vie qu'ils en tiraient. Puis, en règle générale, tu trouvais ces adultes fictifs attachants par leur résilience et tout le réalisme duquel ils étaient dotés : il était aisé de se reconnaître en eux et il était appréciable de se lire au fil de leur évolution.
Vous restez dans cette position aussi longtemps que ta petite amie en a besoin ; que ce soit des minutes ou des heures, tu t'en moques éperdument. L'essentiel repose sur le fait que ses larmes se déversent autant qu'il en est nécessaire, ces perles salées qu'elle a peut-être retenue trop longtemps. Toute la patience et la délicatesse dont tu es dotée lui sont exclusivement dédiées et lorsque tu sens sa respiration se stabiliser, les orages de ses sanglots s'espacer de plus en plus, tu oses enfin la questionner, sur une voix posée débordant de l'amour que tu lui voues, sur l'origine de ses pleurs.
« C’est stupide, je devrais pas être dans cet état pour si peu. » Tu hoches la tête doucement en signe de dénégation, ne rompant pas ta proximité avec la jeune femme, ta main continues de flatter son dos. « Ce n’est pas stupide. Tu as tous les droits d'être dans cet état et de ressentir les émotions que tu ressens, » tu assures, réfutant toute nuance de honte ou de culpabilité. Tu te doutes qu'il y a un possible effet d'accumulation qui justifie le drame marquant le portrait de ton amoureuse. Tu conjectures que cet après-midi, la goutte de trop est tombée dans le vase de sa contenance et l'en a fait tragiquement déborder. L'important maintenant, toutefois, selon toi, c'est que Penny soit en sécurité et tu es déterminé à prendre soin d'elle pour qu'elle se sente mieux. « Je me suis rendue chez un de mes amis, Jordan, celui avec qui je suis allée au Mexique, mais il était absent et je suis tombée sur sa partenaire plutôt. » Tu acquiesces, attentif. L'australienne pince ses lèvres, tu augures que tu ne seras pas fan de la partenaire de Jordan. « Elle était pas super contente de me voir je crois. Il s’est passé quelque chose entre elle et Jordan, et elle me blâmait pour ça. Enfin, elle blâmait notre imprudence surtout, la grossesse. » Tes sourcils se froncent, mitigé entre l'interrogation et l'incrédulité. Comment pouvait-elle blâmer Penny pour un événement qui s'est déroulé au sein du couple qu'elle formait avec Jordan ? Comment pouvait-elle justifier les aléas de son duo par les lignes de votre histoire, vos deux unions bien distinctes ? « Jordan était vraiment surpris quand iel a su que j’étais enceinte, je lui ai expliqué que j’avais oublié de prendre la pilule pendant quelques jours, et j’crois qu’iel a eu peur que ça lui arrive avec sa partenaire enfin, je sais pas trop… » Tu baisses les yeux, reliant un à un les éléments de ce tableau assez singulier. « Elle m’a attaqué direct, elle a dit des trucs horribles et moi aussi et je… » Tes pupilles se rivent derechef vers Penny, spontanément alerté par le fait qu'elle ait été attaquée par cette femme alors qu'elle n'était assurément pas responsable de la réaction de Jordan à ton sens. Tu comprends aussi la détresse de ta petite amie au fait qu'elle ait rétorqué, sans nul doute sous le coup de l'émotion, et qu'elle regrette potentiellement maintenant. Son visage se cache derrière ses mains, tu affiches un rictus compatissant. « Je suis désolée, j’te raconte ça et ça fait même pas de sens. C’est complètement ridicule. » Le rire qui franchit la barrière de ses doigts se métamorphose promptement en sanglot et tu l'attires de nouveau vers toi pour l'enlacer. « C'est pas ridicule, ma chérie. Ca fait du sens, ça a tout son sens, » tu affirmes doucement dans cette nouvelle étreinte, reprenant ton rôle de roc en plein tsunami, de bunker en plein ouragan. « Je suis tellement fatiguée Isy. » Tu expires doucement, discrètement. Ton cœur se serre douloureusement.
Tu n'auras jamais l'audace d'annoncer comprendre ce que ressent Penny, ni connaître la fatigue qu'elle te décrit. Toutefois, tu l'envisages, tu t'appliques à l'imaginer. Tu portes toi-même ton lot de fardeaux qui t'usent plus que tu ne l'aimerais, et par ton expérience de vie, tu t'évertues à aider au mieux ta petite amie. La vie vous a aspergés généreusement de surprises ces derniers temps, votre histoire défile à vive allure. Votre duo n'est qu'intensité, que ce soit en termes d'amour ou d'imprévus. Tu ne changerais absolument rien à votre histoire, tu es incommensurablement fier de tout ce que tu vis avec la Stringer, mais cela ne change en rien le fait que vous êtes ponctuellement chamboulés, déroutés et ces événements ne vous laissent assurément pas de marbre. Tu déposes affectueusement un baiser sur le front de Penny, le silence vous enveloppant religieusement, avec ses nuances particulières d'apaisement, que tu tiens à consolider : « Je suis désolé, Penny. Je ne suis pas à ta place, je n'ai pas la prétention de te dire que je comprends tout, mais je me doute que ce n'est pas du tout facile. Il y a tellement de changements en même temps, on enchaîne les secousses, on n'a pas vraiment de répit pour encaisser une émotion que d'autres nous surprennent. » Ces sensations n'étaient pas forcément négatives, bien au contraire, certaines d'entre elles avaient été les plus belles que tu n'avais jamais goûtées. Toutefois, l'ardeur était omniprésente avec son revers d'exténuation. Vivre à cent à l'heure était certes exaltant, c'était aussi fatiguant. « Je comprends que tu sois fatiguée, je ne peux qu'imaginer tout ce que tu ressens, mais je sais que toutes tes émotions sont purement légitimes et tu as tous les droits de les vivre comme c'est le mieux pour toi. C'est important, même, que tu les laisses sortir. » Tu désirais ardemment être présent pour elle, pour l'épauler et la guider dans ces tempêtes. Ca ne changeait rien au fait que Penny était l'une des femmes les plus courageuses que tu connaissais ; bien au contraire, cette vulnérabilité franche qu'elle te présentait l'imposait encore plus vaillante à tes yeux. « Et je suis là pour toi, toujours, à chaque étape, comme tu en as besoin. Tu peux compter sur moi pour tout, » tu promets. Ta main vient saisir doucement la sienne, caressant suavement de ton pouce son dos. « Maintenant, si je peux me permettre de te donner mon avis, même si je ne connais pas Jordan, et encore moins sa partenaire... » Tu débutes, prudent. Tu n'étais pas de ceux qui avaient la critique facile, bien au contraire : tu étais souvent l'avocat de chacun, à tenter d'assimiler l'origine des réactions de tous pour les justifier. Mais certains comportement t'étaient difficilement pardonnables, et tu étais biaisé en toute impunité lorsque ta petite amie était concernée. « La partenaire de Jordan n'avait pas le droit de te traiter ainsi. Ce n'est pas à toi de subir le fait que ça lui ait déplu que son partenaire ait mal réagi à ce que tu lui as partagé en toute amitié. Tu n'es pas responsable des réactions ni sentiments de Jordan à quelque chose qui se passe dans ta vie et ne le concerne pas directement. » Tu marques une pause, te mordilles doucement la lèvre. Tu ne voulais pas articuler des propos trop féroces, conscient que tu parlais de deux individus que tu ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve, et dont l'un était proche de Penny. Mais tu ne pouvais pas cautionner qu'elle soit malmenée de la sorte. « Je n'aime pas ce genre de personne. C'est avec Jordan qu'elle aurait dû crever l'abcès, plutôt que de t'asperger de son pus. » Tu émets un léger rictus, tentant une touche d'humour : « Enfin désolé, l'image n'est pas très belle. Ca fait pas assez longtemps que j'ai quitté le travail. » Après, quelque chose te dit que la scène non plus, n'était pas des plus élégantes. « Ta grossesse, ma chérie, on l'assume. On est deux adultes responsables qui avons pris la décision, même si c'était une immense surprise, d'avoir cet enfant qu'on saura élever et aimer. C'est notre affaire à tous les deux, ça. Elle n'a pas à en juger et ça ne la concerne pas. Comme la manière de réagir de Jordan au sein de son couple suite à l'annonce de ta grossesse surprise ne te revient pas. » Tu émets. « Tu ne méritais pas qu'elle t'attaque, t'as rien fait de mal, » tu conclus, avant de décrire une nouvelle fois la mine défaite de ton interlocutrice. Tu viens caresser doucement ses épaules, avide de l'aider à se sentir mieux. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mer 16 Mar 2022 - 12:22 | |
| « Ce n’est pas stupide. Tu as tous les droits d’être dans cet état et de ressentir les émotions que tu ressens. » Tu hoches de la tête, mais tu ne parviens pas réellement à te calmer, ni à être en accord avec ce que Isaac dit. Pas parce que tu ne penses pas qu’il a raison, seulement parce que tu n’arrives plus à penser logiquement depuis que ton corps subit les fluctuations importantes d’hormones reliées à une grossesse et que tout ton être se retrouve esclave de ces dernières, comme si le gros bon sens s’était fait la malle au même moment que ce petit être s’était mis à pousser sous ton nombril. Tu savais pourtant que tu avais le droit d’être émotive après cette conversation avec Birdie, comme tu avais le droit d’être secouée, épuisée par tout ce qui se passait dans votre quotidien depuis quelques semaines. Les changements s’empilaient et tu peinais à y voir clair. Tu faisais de ton mieux pour garder la tête froide, être présente pour Isaac qui devait lui aussi s’ajuster à une vie qu’il n’aurait jamais pu s’imaginer, mais tu étais vulnérable, plus que tu ne l’avais jamais été et ce qui venait de se passer, c’était venu faire effondrer ta stature qui n’était déjà pas très solide. Isaac écoute silencieusement alors que tu vides de ton sac du mieux que tu peux, bien que maladroitement alors que l’histoire ne semble pas faire beaucoup de sens plus tu la lui racontes. Éternel compréhensif, éternel attentionné, c’est de caresses dans ton dos et de lèvres posées sur ton front qu’il tente de te calmer, de te rassurer alors que tu ne fais que te trouver un peu plus ridicule avec chaque nouvelle phrase offerte. Tu ris simplement pour mieux te remettre à pleurer et te voilà de nouveau accueilli dans les bras de ton amoureux, là où tous les maux s’apaisent, ne serait-ce qu’un petit peu. « C’est pas ridicule, ma chérie. Ça fait du sens, ça a tout son sens. » Tu relèves la tête légèrement, soulagée de l’entendre même si tu ne demeures pas complètement convaincue, une vague de fatigue extrême s’emparant de toi alors que tu as l’impression que tu pourrais t’effondrer contre lui, là tout de suite, sans aucune envie de te relever de sitôt.
Tu ne le fais pas toutefois, tu prends sur toi alors qu’Isaac pose de nouveau ses lèvres sur ton front, et tu viens essuyer les larmes qui continuent pourtant de couler contre tes joues. « Je suis désolé, Penny. Je ne suis pas à ta place, je n’ai pas la prétention de te dire que je comprends tout, mais je me doute que ce n’est pas du tout facile. Il y a tellement de changements en même temps, on enchaîne les secousses, on n’a pas vraiment de répit pour encaisser une émotion que d’autres nous surprennent. » Tu hoches doucement la tête. Tu n’aurais jamais été en mesure de le mettre en mot comme Isaac le faisait, mais de l’entendre, de te sentir comprise, ça te faisait déjà du bien. « Je comprends que tu sois fatiguée, je ne peux qu’imaginer tout ce que tu ressens, mais je sais que toutes tes émotions sont purement légitimes et tu as tous les droits de les vivre comme c’est le mieux pour toi. C’est important, même, que tu les laisses sortir. » Tu échappes un léger rire au travers de tes larmes. Tu avais l’impression que tu ne faisais que ça, laisser les émotions sortir, prendre le dessus sur toute logique. « J’ai pas l’habitude d’être si émotive. » que tu lui admets avec un léger tremblement dans la voix. Non pas que tu avais normalement une réputation de cœur de pierre, loin de là. Mais tu savais normalement trouver une meilleure balance dans la gestion de tes émotions et tu t’en voulais de déverser sans arrêt ton trop plein sur le dos de ton amoureux qui lui aussi vivait les mêmes tourments, voir même de pires tourments que toi présentement. « Et je suis là pour toi, toujours, à chaque étape, comme tu en as besoin. Tu peux compter sur moi pour toi. » Un nouveau hochement de tête, un nouveau sanglot alors qu’une fois encore, tu te sens coupable, incapable de te défaire de cette impression que toutes tes émotions et les montagnes russes de mood auxquels tu étais confrontée depuis quelques mois ne deviennent un fardeau sur le dos de l’infirmier. « Je suis tellement chanceuse de t’avoir. Je suis désolée de pas savoir mieux gérer tout ce qui se passe en ce moment. » que tu lui murmures doucement alors que tu niches ta tête contre son torse, incapable de te distancer de lui. Tu avais besoin de te ressourcer contre lui encore un peu, avant de te ressaisir et pouvoir reprendre le contrôle de tes émotions et faire le point sur ce qui s’était passé un peu plus tôt, chez Jordan.
« Maintenant, si je peux me permettre de te donner mon avis, même si je ne connais pas Jordan, et encore moins sa partenaire… » Tu te pinces les lèvres. On ne pouvait pas dire que tu avais offert la meilleure des descriptions de Birdie dans toute cette histoire, et ce n’était pas dans tes habitudes de dépeindre les gens de manière négative, mais la situation et tes émotions à fleur de peau te faisaient parler plus que ta raison présentement. « La partenaire de Jordan n’avait pas le droit de te traiter ainsi. Ce n’est pas à toi de subir le fait que ça lui ait déplu que son partenaire ait mal réagi à ce que tu lui as partagé en toute amitié. Tu n’es pas responsable des réactions ni des sentiments de Jordan à quelque chose qui se passe dans ta vie et qui ne le concerne pas directement. » Logiquement parlant, tu le sais ça. C’est ce train de pensée d’ailleurs qui t’a emmené à réagir comme tu l’as fait avec Birdie. Tu étais partiellement rassurée de l’entendre avoir le même cheminement que toi, même si tu te doutais que quelque part, Isaac était biaisé dans cette histoire. « Je n’aime pas ce genre de personne. C’est avec Jordan qu’elle aurait dû crever l’abcès, plutôt que de t’asperger de son pus. » Tu fais une légère grimace à l’analogie, ce qu’Isaac ne manque pas de remarquer. « Enfin désolé, l’image n’est pas très belle. Ça fait pas assez longtemps que j’ai quitté le travail. » « Je vois ça. » que tu commentes avec un léger rire alors que tu renifles doucement, retrouvant peu à peu ton calme après toutes les larmes coulées. « Le pire c’est que je l’apprécie Birdie, on s’était déjà vu quelques fois avant ça et on s’entend bien, mais tantôt quand elle s’est mise à insinuer des choses de manière très peu subtile, j’ai pas pu… j’ai pas su rester calme et elle non plus. » Tu soupires longuement. Tu n’aimais pas les conflits, surtout pas avec les gens que tu connaissais peu, et tu détestais encore plus l’idée d’avoir mise Jordan dans une position bien inconfortable et craignait d’avoir entaché votre amitié qui t’est très précieuse. « Ta grossesse, ma chérie, on l’assume. On est deux adultes responsables qui avons pris la décision, même si c’était une immense surprise, d’avoir cet enfant qu’on saura élever et aimer. C’est notre affaire à tous les deux, ça. Elle n’a pas à en juger et ça ne la concerne pas. Comme la manière de réagir de Jordan au sein de son couple suite à l’annonce de ta grossesse surprise ne te revient pas. Tu ne méritais pas qu’elle t’attaque, t’as rien fait de mal. » Tu soupires longuement et d’un geste lent, tu attrapes les doigts de ton amoureux pour le guider avec toi vers le canapé. Tu as envie de t’asseoir, de te blottir contre lui et de rester là et honnêtement, tu ne sais pas à quel point tu as envie de t’éterniser sur cette dispute qui a su te mettre dans tous tes états. « Pendant la dispute, j’ai peut-être laissé sous-entendre que c’était pas de ma faute, si elle avait des problèmes de couple alors que de ce que j’en sais, ils sont parfaitement heureux. » Tu caches ton visage contre son torse, vraiment peu fière de ce commentaire. « Elle m’a dit que mon annonce avait gâché leur vacance et j’ai pas pu m’empêcher de lui faire comprendre que ça, ce n’était pas grand-chose comparativement à ce qui était venu chambouler nos vacances… » C’est-à-dire de rencontrer Jude et d’apprendre pour la paternité d’Isaac, bien évidemment. Tu relèves la tête doucement, ton regard venant croiser celui de ton amoureux. « Je devrais mieux savoir faire ça aux jugements des autres, ça fait partie de mon quotidien, de ma vie depuis que je suis toute petite, je devrais avoir une meilleure carapace que ça et pas me laisser si facilement atteindre. Je suis désolée que ça éclabousse sans cesse sur toi, et que tu doives ramasser les morceaux. » Tu fais une légère moue et viens déposer un baiser sur la joue de ton amoureux. « C’est toi qui as raison, nous deux, notre histoire, ma grossesse, ça ne concerne que nous. L’opinion des autres n’a aucune importance. » Et pourtant, tu es bien incapable de t’en détacher complètement. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Sam 7 Mai 2022 - 2:30 | |
| La musique a cessé de battre son plein au sein de votre foyer et désormais, tu te concentres sur le récit de ta petite amie qui t'explique son échange avec la partenaire de son ami Jordan et la tournure désastreuse de celui-ci. Patient, compréhensif, tes mains caressent son dos et tu accueilles ses sanglots avec toute la tendresse dont tu es fait, lui confirmant à quel point elle est en droit de ressentir toutes ces émotions et de les évacuer. Tu lui assures que ces déferlantes de sentiments qui la happent bien malgré elle ne sont pas ridicules, incohérentes ou même honteuses ; elles sont réelles et quand bien même tu peux assimiler le fait que Penny souhaiterait mieux réagir face à cette adversité, tu la soutiens dans ces faiblesses plus que justifiées selon toi. Votre quotidien a sans cesse été ébranlé ces derniers semaines, vous bondissiez de chamboulements en chamboulements. Ton amoureuse fait preuve d'une force inouïe selon toi de poursuivre ses activités malgré la fatigue, les nausées persistantes, et tous ces ajustements que vous avez à produire, certains contre la montre. Tu ne peux que vouer une entière admiration envers ce petit bout de femme que tu chéris infiniment et même si ton coeur se serre et se pince de devoir essuyer ses larmes, tu es heureux d'être présent pour le faire et de la serrer contre toi, comme si via tes étreintes, tu pouvais au moins étouffer certains de ses maux et l'abriter d'autres nuisances.
Tu répètes toutes ces épreuves qui ont rythmé votre chemin jusqu'ici, tu lui expliques comprendre dans ta mesure, sans pour autant avoir la prétention de savoir exactement ce qu'elle ressent puisque tu n'es pas à sa place. Tu lui consacres toute ton écoute, tu restes aux aguets des moindres signes, tu retiens tout ce qu'elle te confie dans l'objectif de la soutenir, de soulager autant que possible le poids sur ses épaules. « J’ai pas l’habitude d’être si émotive. » Elle admet et tu souris doucement avant de déposer un nouveau baiser sur son front, tes doigts continuant leurs gestes doux dans son dos. « C'est une phase, » tu rappelles sur un ton posé, encourageant. La grossesse apporte son lot d'hormones non-négligeables et bien que l'arrivée de votre enfant annonce aussi tout un paquet de nouvelles adaptations, elle conclurait aussi cet état physique et émotionnel de Penny avec le temps.
Tu lui rappelles ton indéfectible présence, qu'elle peut se reposer sur toi, pour quoi que ce soit, et tu accueilles une nouvelle secousse de larmes contre ton torse. Tu reprends de plus belle tes caresses dans son dos, lui susurrant que ça va aller. Vous cumuliez beaucoup trop de vaillance et de bonne volonté pour qu'il en soit autrement. Tous les deux, tu étais convaincu que vous pourriez tout traverser. Les derniers événements, et comment vous gériez ceux en cours, te l'avaient prouvé. « Je suis tellement chanceuse de t’avoir. Je suis désolée de pas savoir mieux gérer tout ce qui se passe en ce moment. » « Tu fais ce que tu peux, tu fais de ton mieux, c'est tout ce qui compte, » tu valorises, la serrant un peu plus contre toi, comme pour lui montrer à quel point c'était déjà un acte fort de sa part, lui démontrer à quel point elle t'était précieuse. Tu n'en demandais pas plus de sa part, elle était déjà surfemme à tes yeux.
Quelques secondes se faufilent durant lesquels tu sens la respiration de la Stringer s'apaiser peu à peu. Tu laisses quelques instants supplémentaires filer avant de te permettre de donner ton avis sur la réaction de la conjointe de Jordan, même si tu ne les connais pas. Il t'est important de souligner que Penny n'est pas fautive dans la tournure vinaigrée de cet échange. Elle ne peut pas être jugée responsale de la réaction de Jordan face à sa grossesse, sur laquelle il n'a aucun levier. Tu considères injustes ces reproches auxquels Penny a dû faire face, quand elle ne fait que mener sa vie comme elle le décide et qu'elle n'a assurément pas besoin de l'aval ou de l'opinion de ces deux personnes, quand bien même elle les apprécie. Selon toi, ce qu'il faut retenir de cette discussion houleuse est que Jordan et sa partenaire ont des choses à se dire, et qu'en aucun cas, Penny n'a à être victime du fait qu'ils aient une sorte de point d'ombre à leur tableau, qu'elle a pu pointer par sa propre grossesse. « Le pire c’est que je l’apprécie Birdie, on s’était déjà vu quelques fois avant ça et on s’entend bien, mais tantôt quand elle s’est mise à insinuer des choses de manière très peu subtile, j’ai pas pu… j’ai pas su rester calme et elle non plus. » Tu grimaces doucement, compréhensif. Tu ne penses pas que tu aurais su conserver ton sang-froid non plus, à sa place. Si l'un de tes amis venaient à te reprocher tes décisions ou ta manière de vivre ta vie, tu le prendrais assurément mal. Tu acceptais la critique et les conseils, mais pas qu'on puisse te tenir responsable d'un comportement sur lequel tu n'as pas de contrôle. « Ca me dépasse parce que ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas de contrôle sur la réaction de ton ami, et encore moins sur la teneur de leur couple. Tout ce que tu as fait est d'annoncer une grande nouvelle à quelqu'un que tu apprécies et que tu fréquentes régulièrement, ce qui est parfaitement normal et naturel. »
Un long soupir franchit les lèvres de ton interlocutrice et tu viens loger délicatement une mèche derrière ses cheveux. Tu devines que cette situation lui déplaît, tu fais également partie de ceux qui abhorre le conflit. Tu espères que la situation saura rapidement s'éclaircir et se poser. Calmement, tu relates à quel point votre décision n'était pas qu'un simple coup de tête, que vous étiez deux adultes responsables qui avaient émis un choix raisonné, que vous assumiez. Vous sauriez élever et aimer cet enfant, tu n'en doutais pas une seule seconde, même si tu savais que vous auriez des obstacles sur votre route, comme tous parents. Il n'en demeurait toutefois que Birdie n'avait pas le droit de vous juger, ni d'accuser Penny. Tu poses ton regard sur le minois de ton amoureuse qui soupire de nouveau, avant d'entremêler ses doigts aux tiens. Vous migrez vers le canapé où vous vous blottissez. « Pendant la dispute, j’ai peut-être laissé sous-entendre que c’était pas de ma faute, si elle avait des problèmes de couple alors que de ce que j’en sais, ils sont parfaitement heureux. » Penny cache son visage contre ton torse et c'est probablement une bonne chose parce que tu ne peux pas retenir un léger rictus fier et amusé sur ton portrait. « C'était pas entière volé, » tu commentes d'une voix biaisée. Tu aimes le fait que la vingtenaire se soit ainsi défendue, même si tu as conscience qu'elle le regrette après coup et que tu es nravé pour cela. « Elle m’a dit que mon annonce avait gâché leur vacance et j’ai pas pu m’empêcher de lui faire comprendre que ça, ce n’était pas grand-chose comparativement à ce qui était venu chambouler nos vacances… » Elle est ardente la pointe de culpabilité qui vient se planter dans ton cœur lorsque Penny évoque Jude et ta paternité récemment découverte. Tu lorgnes promptement vers la jeune femme et fuis discrètement son regard lorsque tu la sens lever le menton dans ta direction. « Je devrais mieux savoir faire face aux jugements des autres, ça fait partie de mon quotidien, de ma vie depuis que je suis toute petite, je devrais avoir une meilleure carapace que ça et pas me laisser si facilement atteindre. Je suis désolée que ça éclabousse sans cesse sur toi, et que tu doives ramasser les morceaux. » La jeune femme dépose un baiser sur son joue et tu inspires profondément. « C’est toi qui as raison, nous deux, notre histoire, ma grossesse, ça ne concerne que nous. L’opinion des autres n’a aucune importance. » Tu souris doucement avant de mentionner avec une pointe de légèreté : « J'aime bien ça, quand tu dis que j'ai raison comme ça. » Tu lui lances un regard en biais avant de l'attirer vers toi, de sorte à ce que vous vous allongiez sur le canapé. « Je suis désolé, pour nos vacances. Si tu savais à quel point j'aimerais changer les choses, si j'en avais le pouvoir, » tu déclares avec sincérité et émotions. Dans un monde idéale, tu aurais été présent dans la vie de Jude dès sa naissance, plutôt que de l'avoir appris de manière inopinée. Si tu n'avais jamais eu la chance de connaître Penny, peut-être même n'aurais-tu jamais rencontré ton propre fils. Mais en attendant, cela composait une nouvelle adaptation, à une situation déjà compliquée, qui s'ajoutait à la multitude de points que vous aviez à démêler. « J'aime pouvoir ramasser tes morceaux, » tu commences, caressant doucement ses cheveux. « Je préférais qu'il n'y en ait pas, bien sûr, et que tout aille bien. » Quel monde étrange cela serait. « Mais j'aime être là pour toi et t'aider à aller mieux. C'est un de mes rôles favoris de te soutenir, de t'écouter, de t'accompagner, de te soulager. » Tu poses tendrement tes lèvres sur sa joue. « Et puis ça compense pour mes morceaux que tu ramasses aussi avec toujours autant de bienveillance. » Tu plonges ton regard dans celui de ta petite amie. « Je vais juste partir du principe qu'on est tous les deux doué avec les morceaux de l'autre et qu'on fait ça très bien, les ramasser pour les réparer et les recoller pour que ce soit encore mieux, après, en nous. » Tu lui souris timidement. « C'est peut-être un mal pour un bien, finalement, pour Birdie et Jordan. Ils vont réaliser qu'eux aussi, ils ont un morceau à réparer et recoller, pour que ça fit mieux dans leur tableau. Ils sont peut-être déjà heureux comme tu me l'as dit, mais là, ils ont possiblement un moyen de l'être encore plus, » tu présentes avec optimisme. Tu laisses doucement couler ton doigt sur sa joue, avant qu'un éclat de malice fasse étinceler l'émeraude de tes yeux. « J'ai une idée, » tu annonces, t'animant. « Je sais que tu dis que tu aimerais mieux gérer tout ça et je vais te tanner en disant qu'à mes yeux, tu gères déjà tout ça de manière exceptionnelle. Avec tout ce qui se passe en plus de ta grossesse, je te trouve vraiment super forte et courageuse, » tu lui confies. « Ne sois pas trop dure avec toi-même, ma chérie. Tu fais de ton mieux, en circonstances exceptionnelles. » Ta main effleure son bras. « Et moi je pense que t'as bien mérité de souffler. Alors j'te propose que ce soir, on fasse ce que tu veux, tout ce que tu veux, peu importe quelle idée farfelue te passe par la tête, mais à une seule condition : que ce soit quelque chose qui te fasse du bien à toi, pour que tu prennes soin de toi, et seulement toi. » Tu croises son regard. « Qu'est-ce que t'en penses ? Cap' ? » Tu fais avec un léger sourire espiègle. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Dim 29 Mai 2022 - 15:13 | |
| « C’est une phase. » « Eh bien, je suis pas fan. »
Tu ris au travers de tes larmes, tu te trouves complètement ridicule mais la présence d’Isaac parvient enfin à calmer la tempête qui te chamboule depuis un moment déjà. Les vents n’ont pas encore complètement cessé, mais le simple fait de ne plus être toute seule pour y faire face te rassure, d’une certaine façon. Il sait quoi dire Isaac, il sait quoi faire surtout, quand ses mains ne cessent de caresser ton dos avec toute la douceur du monde, alors que ses lèvres viennent se poser sur ton front pour t’insuffler le courage pour lui expliquer maladroitement ce qui se passe, pourquoi tu te retrouves dans un tel état et pourquoi tu t’en veux autant d’être si sensible face à tout ça. Tu ne pouvais te défaire de cette impression que c’est Isaac qui avait besoin de toi en ce moment, toi qui se devais d’être une présence forte et rassurante à ses côtés alors qu’il menait lui aussi sa barque au travers de temps difficiles. Ce que tu ne réalises pas encore toutefois, c’est que c’est un travail d’équipe. Que ce n’est pas une question de qui se doit d’être le plus fort constamment, mais plutôt de savoir être présent, dans les bons jours comme dans les mauvais. Qu’il n’y avait pas de mal à avoir besoin d’être relever par moments, que vous étiez là pour vous aider, éternellement là l’un pour l’autre, peu importe la forme que cela prenait, peu importe si ça devait changer au jour le jour présentement alors que vous deviez faire face à tout un tas d’imprévus en très peu de temps. « Tu fais ce que tu peux, tu fais de ton mieux, c’est tout ce qui compte. » Tu voudrais quand même pouvoir lui dire qu’il mérite plus, qu’il mérite mieux, mais les mots restent coincés dans ta gorge alors qu’il vient te serrer un peu plus fort contre lui et que tu capitules, pour le moment du moins. Tu fais de ton mieux, oui. Tu t’adaptes comme tu le peux, à une situation que tu n'aurais jamais pu prévoir, jamais pu imaginer par le passé. Vous faites comme vous pouvez, vous ne vous lâchez pas, et c’est bien là l’essentiel, finalement.
Si tu avais su que l’annonce de ta grossesse entraînerait une telle réaction en chaîne auprès de Jordan et de Birdie, tu n’aurais rien dit. Ou alors tu aurais tout simplement attendu encore quelques semaines, quelques mois peut-être, que la nouvelle devienne publique. Tu ne serais pas rentrée dans les détails de la surprise et de l’accident, tu te serais contentée de lui dire que tu étais heureuse, peu importe les apparences hâtives. C’est ainsi que tu justifies ton blâme dans tout ça, que tu t’accuses de tous les torts dans ce qui a pu se passer plus tôt alors qu’au final, tu n’avais aucun contrôle sur la réaction de Jordan alors que tu t’étais simplement confiée à un ami. Et pire encore, tu avais encore moins de contrôle sur la réaction de Birdie, qui elle aussi, avait été assez rapide pour t’accuser de torts qui finalement, ne te revenaient pas vraiment. « Ça me dépasse parce que ce n’est pas de ta faute. Tu n’as pas le contrôle sur la réaction de ton ami, et encore moins sur la teneur de leur couple. Tout ce que tu as fait est d’annoncer une grande nouvelle à quelqu’un que tu apprécies et que tu fréquentes régulièrement, ce qui est parfaitement normal et naturel. » Tu finis par acquiescer d’un léger mouvement de la tête, soulagée de réaliser que ton train de pensée est le même que celui d’Isaac et que tu n’as pas de bonnes raisons de te taper ainsi sur la tête pour quelque chose qui était hors de ton contrôle, pour la grande majorité. Tes commentaires n’ont peut-être pas aidé la situation sur le moment toutefois, et c’est avec gêne et honte que tu relates à ton amoureux ce que tu as laissé sous-entendre à Birdie. « C’était pas entièrement volé. » Tu lèves la tête seulement pour apercevoir un léger sourire sur les lèvres de ton amoureux, ce qui ne manque pas de te faire doucement. Les nuages sont lentement mais sûrement chassés par chaque parole sage de ton amoureux, par ses caresses qui te permettent de te remettre les deux pieds dans la réalité, celle dans laquelle tu sais que tu n’as pas besoin de t’excuser à qui que ce soit pour votre histoire et pour la vitesse à laquelle vos vies changent subitement. Vous ne devez rien à personne, après tout. Tant que vous y trouvez votre compte, Isaac et toi, le reste se doit de rester complètement superflu et ça, même si c’est difficile de le comprendre, c’est la seule leçon que tu dois absolument retenir de tout ça.
« J’aime bien ça, quand tu dis que j’ai raison comme ça. » La voix d’Isaac se fait plus légère, presque moqueuse et tu embarques dans son jeu, décidée à laisser toute lourdeur et toute tristesse derrière toi. « Ne t’habitue pas surtout. » que tu répliques, tout aussi joueuse, pas encore prête à te défaire de votre étreinte. « Je suis désolé, pour nos vacances. Si tu savais à quel point j’aimerais changer les choses, si j’en avais le pouvoir. » Tu fais signe que non de la tête. Non, tu ne voudrais rien changer. Même si c’est compliqué, même si c’est épuisant, même si ça vient constamment jouer avec les fondations de votre couple qui sont pourtant bien plus solides que beaucoup ne le réalisent. « Je préfère me dire que les choses devaient se passer comme ça, pour toi et moi. » Pour que vous en soyez là où vous êtes aujourd’hui. Ensemble, amoureux. À l’aube de voir votre famille s’agrandir. Tu n’oses pas penser à tout ce qui aurait été différent dans ta vie, et dans celle d’Isaac surtout, si Lucy ne lui avait pas menti au sujet de sa grossesse, si elle ne lui avait pas caché l’existence de Jude pendant toutes ces années. « J’aimerais pouvoir te redonner toutes ces années que tu as manqué avec ton fils, mais égoïstement, je ne veux pas penser qu’on aurait pu ne jamais se trouver, si les choses ne s’étaient pas passées exactement comme elles ont eu lieu. » La loi de l’attraction, le jeu du Destin, peu importe le nom qu’on donne au fil de notre vie, aux évènements que cette dernière compose, tu restes persuadée que rien n’arrive pour rien.
« J’aime pouvoir ramasser tes morceaux. » Tu sens les doigts de ton amoureux qui se glissent dans tes cheveux, tu frisonnes légèrement sous cette caresse qui te fait un bien fou. « Je préfèrerais qu’il n’y en ait pas, bien sûr, et que tout aille bien. Mais j’aime être là pour toi et t’aider à aller mieux. C’est un de mes rôles favoris de te soutenir, de t’écouter, de t’accompagner, de te soulager. » Tu te pinces légèrement les lèvres, alors que tu sens tes yeux qui deviennent humides à nouveau, bien que les larmes n’aient rien de tristesse, cette fois-ci. « Et puis ça compense pour mes morceaux que tu ramasses aussi avec toujours autant de bienveillance. Je vais juste partir du principe qu’on est tous les deux doué avec les morceaux de l’autre et qu’on fait ça très bien, les ramasser pour les réparer et les recoller pour que ce soit encore mieux, après, en nous. » Tu hoches doucement la tête. Tu ne savais pas comment il parvenait toujours à exprimer si aisément tout ce que tu pensais, tout ce que tu ressentais, tout ce que tu ne savais t’expliquer mais qui faisait pourtant tellement de sens dès l’instant où Isaac savait le mettre en mot, mais tu appréciais d’autant plus pouvoir t’accrocher à chaque parole qu’il t’offrait, doté de son éternel douceur et patience. « C’est peut-être un mal pour un bien, finalement, pour Birdie et Jordan. Ils vont réaliser qu’eux aussi, ils ont un morceau à réparer et à recoller, pour que ça fit mieux dans leur tableau. Ils sont peut-être déjà heureux comme tu me l’as dit, mais là, ils ont possiblement un moyen de l’être encore plus. » Tu échappes un petit rire et puis tu hoches à nouveau la tête en approbation. « Je sais que je t’ai dit de ne pas t’habituer, mais encore une fois, je pense que tu as parfaitement raison. » Isy, l’éternelle voix de la sagesse. Isy, toujours prêt à prendre toute situation difficile et la décortiquer pour mieux en ressortir les leçons. Isy, ton pilier, ton réparateur, la seule personne au monde à qui tu as envie de confier tes morceaux. « T’es le meilleur pour ramasser mes morceaux. Je sais pas ce que je ferai sans toi. » Et tu espères que tu n’auras jamais à le savoir.
« J’ai une idée. » Ses doigts frôlent ta joue, son visage s’anime soudainement et tu plisses légèrement les yeux, curieuse de savoir ce qui vient de lui passer par la tête. « Je sais que tu dis que tu aimerais mieux gérer tout ça et je vais te tanner en disant qu’à mes yeux, tu gères déjà tout ça de manière exceptionnelle. Avec tout ce qui se passe en plus de ta grossesse, je te trouve vraiment super forte et courageuse. » « Isy, arrête. » Tu viens de nouveau cacher ton visage, ne sachant jamais comment répondre ou réagir à l’abondance de compliments et de commentaires rassurants que ton amoureux s’évertue à t’offrir en tout temps. « Ne sois pas trop dure avec toi-même, ma chérie. Tu fais de ton mieux, en circonstances exceptionnelles. » « Merci mon cœur. » que tu finis par souffler, avant de venir déposer tes lèvres sur les siennes. À défaut d’avoir les bons mots pour lui faire comprendre l’effet que son soutien et sa confiance t’apporte, tu oses croire que tu sais le traduire au travers de tes baisers et de tes caresses. « Et moi je pense que t’as bien mérité de souffler. Alors j’te propose que ce soir, on fasse ce que tu veux, peu importe quelle idée farfelue te passe par la tête, mais à une seule condition : que ce soit quelque chose qui te fait du bien à toi, pour que tu prennes soin de toi, et seulement toi. Qu’est-ce que tu en penses? Cap’? » Tu fais mine d’y réfléchir pendant quelques secondes, avant de faire signe que oui de la tête. La vérité toutefois, c’est que cette journée t’a épuisé, en plus de cette grossesse qui a tendance à te rendre complètement hors service en début de soirée. « Est-ce que tu me trouves terriblement ennuyeuse, si je te dis que tout ce dont j’ai envie ce soir, c’est de prendre un très long bain moussant avec toi? » Tu échappes un léger rire, te doutant que ta réponse n’a rien d’aussi farfelu ou d’exotique que ce qu’Isaac avait en tête en te faisant cette proposition. « J’ai juste envie d’être avec toi et d’oublier cette terrible journée avec beaucoup de chocolat. » Tu fais une légère moue avant de passer tes bras autour du cou de ton amoureux. « Tu penses que tu pourrais y trouver ton compte, toi aussi? » que tu lui demandes d’un air joueur, venant déposer tes lèvres dans le creux de son cou, te sentant déjà bien plus sereine qu’il y a quelques minutes à peine. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 8 Juin 2022 - 3:40 | |
| Tu enlaces chèrement Penny, la couves de tes bras qui caressent délicatement, sous un tempo calme et régulier, son dos. Tu la loves précieusement, bâtis ce cocon au sein duquel tu espères que son esprit agité dénichera de l'apaisement, que ses maux s'amoindriront quelque peu. Spontanément, tu fais en sorte de gommer la culpabilité que tu interprètes chez elle quant à ses nerfs à fleur de peau, sa manière de gérer en ce jour qui ne correspond pas totalement à ses espérances. A tes yeux, Penny compose l'une des femmes les plus fortes et courageuses que tu connaisses et avec sincérité, tu lui exprimes qu'elle fait de son mieux et c'est tout ce qui compte. Même si tu comprends que ça peut être difficile en pleine tourmente de se défendre, tu dédies une fierté inégale à l'attention de la Stringer qui déploie bienveillance et résilience dans toutes les épreuves qui sèment son chemin ainsi que votre route. Tu déposes des baisers encourageants, qui se veulent réconfortants, sur le front de ton amoureuse pendant qu'elle te relate la conversation qu'elle a eue avec la conjointe d'un de ses amis et qui a tourné au vinaigre. Tu l'écoutes attentivement, patiemment, te dessinant à mesure de son récit la scène qui accable l'actrice.
Sincère, tu ne peux t'empêcher de révéler ton incrédulité face à l'incrimination qu'a subie la future maman. Tu peux conjecturer, il t'est même d'une facilité déconcertante de trouver des motifs à ce comportement, mais en bout de ligne, il n'en demeure qu'à tes yeux, ta petite amie ne méritait pas un tel retour car en aucun cas ne possède-t-elle quelconque contrôle sur la réaction de Jordan, qui a impacté son couple. De plus, il t'apparaît totalement sensé et légitime que ta petite amie informe sa grossesse à ses amis, cet événement n'étant assurément pas dérisoire. Ironiquement, tu ne peux pas t'empêcher de penser que Joy t'en veut de ne pas lui avoir annoncé que Penny et toi attendiez un bébé avant qu'elle ne le découvre par hasard ; et dans le cas de ta petite amie, elle a dû essuyer quelques foudres car elle a partagé cette même nouvelle qu'on t'a reprochée avoir tut. Le monde était drôlement fait. Penny acquiesce à tes propos et tu es heureux que vous portiez le même regard sur cette discussion houleuse.
Tu ne peux t'empêcher d'arborer un léger sourire pendant que Penny te confie avec embarras les sous-entendus qu'elle a adressés à son interlocutrice en retour de ses reproches. Tu ne peux t'empêcher de formuler ton avis comme quoi ces insinuations n'étaient pas entièrement volées par la femme, et tu apprécies le fin sourire qui se dessine sur les lèvres de ta petite amie qui lève ses yeux étincelants vers toi. Tu déposes un nouveau baiser sur son front, touché par son émotions, prémices des derniers éléments que te livre Penny sur son échange avec la copine de Jordan. Ton cœur se serre de manière lancinante par le rappel de vos vacances férocement mouvementées par l'entrée de Jude dans vos vies. Cette situation est telle une plaie béante au sein de ton âme, tu n'es pas encore parvenu à calmer totalement le feu ardent de colère, déception, rancœur et désarroi que tu ressens vis-à-vis des secrets et des mensonges que t'a tenus Lucy pendant plus de trois ans. Tu lui en veux de t'avoir privé de ton fils tout ce temps que jamais tu ne pourras récupérer, tu lui en veux qu'aujourd'hui, Penny et toi ayez un nouveau défi de taille à relever, votre quotidien de nouveau sévèrement chamboulé, quand bien même tu aimes Jude de tout ton cœur et es profondément heureux de pouvoir enfin construire une relation avec lui. Cependant, tu souris lorsque Penny te donne raison, te rejoignant sur le fait qu'au final, l'opinion des autres n'importe pas sur comment vous menez votre histoire, tant que vous y trouvez votre compte et vous vous épanouissez. « Ne t’habitue pas surtout, » la malice se veut plus franche dans ton regard, content de sentir les états d'âmes de ton amoureuse s'alléger. Tu es navré cependant de la situation, si tu en avais le pouvoir, tu n'hésiterais pas une seule seconde pour changer les choses et qu'elles vous soient plus douces, sereines, ce que tu lui transmets. « Je préfère me dire que les choses devaient se passer comme ça, pour toi et moi. » Tu plonges ton regard dans celui de la femme que tu aimes de tout ton cœur, sentant l'admiration que tu lui voues ainsi que ta reconnaissance de l'avoir à tes côtés croître encore davantage alors qu'elle te décrit une nouvelle perspective, que tu n'avais su percevoir, la tête dans le guidon de cette route embûchée au cours de laquelle toutes les vertus étaient mises en œuvre pour créer la place la plus adéquate pour ton enfant. « J’aimerais pouvoir te redonner toutes ces années que tu as manquées avec ton fils, mais égoïstement, je ne veux pas penser qu’on aurait pu ne jamais se trouver, si les choses ne s’étaient pas passées exactement comme elles ont eu lieu. » Par ses propos, tu sens une des zones de ce feu ardent de sentiments en toi diminuer, consolé par cet argument que la vie était écrite ainsi et que même si le poids de ces années d'absence étaient crève-cœur à porter, il n'en demeurait qu'elles étaient probablement nécessaires pour que tu goûtes à ce bonheur inestimable de vivre cette vie aux côtés de Penny. Certes, votre romance avait tout des montagnes russes, mais tu accueillais tout changement dans votre histoire parce qu'elle était ultimement vôtre, celle que vous écriviez à l'encre de votre amour, celle pour rien au monde ne voudrais-tu changer, troquer ou pire encore, perdre. Il y a une sérénité douce-amère à conclure que si Lucy ne t'avait pas menti, si ton ex t'avait informé plus tôt de la naissance de votre fils, peut-être ne formerais-tu pas ce couple précieux avec Penny qui était, sans équivoque, celui au sein duquel tu savourais le contentement et celui que tu voulais voir perdurer jusqu'à la fin de tes jours. En effet, sous cette alternative, tu aurais fait en sorte d'être au plus proche de ton fils, ta vie aurait été bien différente que celle qui t'a permis de rencontrer Penny. Ca faisait mal d'avoir manqué toutes ces années auprès de ton fils, mais tu étais désormais aussi heureux de te dire que celles-ci te permettaient de l'accueillir au sein du foyer aimant que vous bâtissiez avec Penny et qui représentait ta plus grande fierté, ta plus grande réussite, ta plus grande félicité. D'autre part, tu te rends compte que tu n'aurais pas pu rêver élever Jude avec quelqu'un d'autre que Penny. « C'est comme ça que les choses devaient se passer, » tu faisais, un peu plus en paix. « Je ne veux pas penser qu'on ne serait pas ensemble aujourd'hui non plus, si les choses étaient différentes. » Tu avoues avec un léger sourire. « Je ne veux pas pas vivre toutes ces folles aventures avec quelqu'un d'autre que toi, » tu prononces avec légèreté, embrassant amoureusement la jeune femme. « Ca me tue d'avoir été tenu à l'écart de Jude pendant si longtemps, mais finalement, c'est peut-être pour le mieux, pour tout le monde. Ca n'aurait pas eu de bon que Lucy et moi restions ensemble, et si j'avais su pour Jude, je n'aurais pas voulu la quitter. » Tu marquais une pause, éclairant ce conditionnel. « On ne savait pas bien s'aimer, Lucy et moi. On pensait qu'on s'aimait, mais au final, notre amour n'était pas compatible. On se faisait du mal, sans le savoir, sans le réaliser, aveuglé par l'idée qu'on s'aimait comme il fallait. J'imagine qu'on se voilait la face. » Tu hausses une épaule, résigné, plonges ton regard dans celui de ta petite amie. « Avec toi, grâce à toi, je sais c'est quoi, aimer vraiment, le vrai amour. Aimer quelqu'un sans compter et en trouvant son compte. Aimer quelqu'un dans le respect des besoins, dans le soutien des malheurs, dans le partage des bonheurs, dans le chemin de chacun vers la plénitude. Quand les batailles, les réussites, les déceptions, les belles et mauvaises surprises sont portées à deux. Quand l'important est que les choses soient en paix et à la place qui leur est due et qui nous semblent juste au fond de notre cœur et dans nos tripes, plutôt qu'à celle qui nous arrangerait peut-être mieux pour x ou y raison. » Tu inspirais doucement. « Je n'avais pas su voir la situation de cet œil-là, ça me console d'avoir cette perception-là, merci, » j'avoue doucement. « On va faire un enfant très sage, à nous deux, » je remarquais, rebondissant sur les propos que Penny avait déjà tenu à mon égard comme quoi je faisais preuve également de sagesse.
Tu caresses doucement les cheveux de ta petite amie, clamant à quel point tu étais heureux d'être là pour elle, dans le beau comme dans le mauvais. Tu te considérais choyé d'évoluer à ses côtés et tu étais comblé de pouvoir la soutenir dans l'adversité comme souligner avec elle les réjouissances. Même si tu préférerais bien évidemment que les contrariétés ne la tiraillent pas, tu te plaisais à prendre méticuleusement soin de tous les morceaux d'elle qui pouvaient tomber suite aux altercations et autres heurts, dans l'unique but de les chérir, les panser, les réparer, les recoller, pour qu'ils soient encore mieux en elle par la suite, tout comme Penny savait parfaitement adresser tes propres plaies et blessures pour que tu t'épanouisses enfin. C'était aussi ça, votre amour, vous réparer l'un l'autre quand l'autre n'en était pas en mesure par lui-même, vous soutenir indéfectiblement dans un travail d'équipe où chacun veillait sur les deux partis. Puis ultimement, cette conversation houleuse permettra peut-être aussi à Jordan et à sa partenaire de prendre du recul sur cette annonce de grossesse qui les a troublés en tant que couple et faire en sorte que ce ne soit plus un sujet qui puisse les atteindre. « Je sais que je t’ai dit de ne pas t’habituer, mais encore une fois, je pense que tu as parfaitement raison. » Ton sourire s'élargit sur mes lippes. « T’es le meilleur pour ramasser mes morceaux. Je sais pas ce que je ferai sans toi. » Tu caresses tendrement sa joue. « C'est réciproque. »
Tu la contemples quelques instants, une idée germant toutefois dans ton esprit, que tu lui partages. Tu te plais à constater la curiosité plisser les yeux de Penny, qui te considère. Tu lui rappelles à quel point tu l'estimes forte et courageuse, comment elle fait de son mieux dans des circonstances exceptionnelles, et qu'ainsi, elle mérite bien de souffler, avec le traitement particulier qu'elle s'adonne uniquement à une ou des activités qui lui font du bien, qui lui permettent de se ressourcer. Après quelques secondes de silence, ta petite amie obtempère, ce qui te ravit. « Est-ce que tu me trouves terriblement ennuyeuse, si je te dis que tout ce dont j’ai envie ce soir, c’est de prendre un très long bain moussant avec toi? » Ton rire rejoint le sien, tu l'attires un peu plus contre toi. « J’ai juste envie d’être avec toi et d’oublier cette terrible journée avec beaucoup de chocolat. » Penny se distance, passe ses bras autour de son cou. Quelques frissons glissent sur ta peau, appréciatif de son geste. « Tu penses que tu pourrais y trouver ton compte, toi aussi? » Tu la regardes avec tendresse. « Sans aucune hésitation, » tu affirmes, souriant, frissonnant de nouveau en sentant ses lèvres se glisser dans ton cou. « C'est un excellent plan. »
*** L'eau du bain est presque fumante, les bulles sont nombreuses et laissent flotter un délicat parfum. Sur le rebord de la baignoire trônent diverses boîtes et tablettes de chocolats, offrant un large choix pour contenter, tu l'espérais, les envies de ta petite amie. Tu as éteint la lumière électrique pour laisser une petite veilleuse ainsi que quelques bougies vous offrir une atmosphère à la fois apaisante et romantique. Installés confortablement dans la baignoire, tes mains effleurent les jambes de ta petite amie pour t'assurer qu'elle n'ait pas froid, puis tu te ressasses une pensée qui t'avait traversée l'esprit plus tôt dans la journée : « Est-ce que tu aimerais ça, qu'il ou elle ait un parrain et une marraine ? » |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 18 Juin 2022 - 23:15 | |
| « C’est comme ça que les choses devaient se passer. » Isaac répète les mots que tu viens tout juste d’utiliser, et tu peux lire sur son visage qu’il semble trouver un léger réconfort dans cette nouvelle façon de penser. Non, ça n’efface pas tout. Non, ça n’aide en rien à faire disparaître la colère qu’il peut ressentir à l’égard de son ex-fiancée, et jamais cela ne lui permettra de rattraper pleinement toutes les années perdues auprès de son fils. Mais de croire que les choses devaient se produire ainsi pour que vous en arriviez à vous trouver, pour que vous puissiez être ensemble aujourd’hui, à créer votre propre famille, votre nid dans lequel Jude aurait sans le moindre doute sa place, c’était un peu ta façon de relativiser le tout. De te laisser transporter par les vagues et les secousses de votre nouvelle réalité plutôt que de te faire complètement engloutir par ces dernières. « Je ne veux pas penser qu’on ne serait pas ensemble aujourd’hui non plus, si les choses étaient différentes. » Et tu connais assez bien Isaac pour savoir que ce serait inévitablement le cas, s’il avait su pour Jude dès le départ. La tournure que des évènements avec Lucy aurait été tout autre, s’il avait su qu’elle attendait leur enfant. Il ne l’aurait jamais laissé partir, qu’importe ce que ça lui coûtait de rester près d’elle. « Je ne veux pas vivre toutes ces folles aventures avec quelqu’un d’autre que toi. » Tu réponds à son baiser avec fougue, n’ayant pas non plus la moindre envie de vivre tout ça avec qui que ce soit d’autre que lui. « Ça me tue d’avoir été tenu à l’écart de Jude pendant si longtemps, mais finalement, c’est peut-être pour le mieux, pour tout le monde. Ça n’aurait pas eu de bon que Lucy et moi restions ensemble, et si j’avais su pour Jude, je n’aurais pas voulu la quitter. » « Je sais. » que murmures doucement, l’idée terrifiante, même si tu savais que la réalité elle était à des milliers de kilomètres de là.
« On ne savait pas bien s’aimer, Lucy et moi. On pensait qu’on s’aimait, mais au final, notre amour n’était pas compatible. On se faisait du mal, sans le savoir, sans le réaliser, aveuglé par l’idée qu’on s’aimait comme il fallait. J’imagine qu’on se voilait la face. » Tu écoutes attentivement, ne possédant pas d’expérience similaire pour réellement comprendre. Tu trouvais néanmoins effrayant de penser que les belles histoires pouvaient connaître des fins aussi tragiques. Est-ce que vous étiez destinés à éventuellement vous faire du mal, vous aussi? Tu n’avais pas envie de croire que cela puisse être le cas, mais tu craignais qu’une fois la folie de vos premières années des plus rocambolesques, que tout ne s’évapore, comme ça semblait avoir été le cas pour Lucy et Isaac. Tu n’oses rien dire, de peur de mal t’exprimer, de peur de ne pas être en mesure de traduire à quel point tu l’aimes et à quel point tu crains de voir vos erreurs respectives dans vos relations passées se répéter, malgré vous. Serait-il en mesure de comprendre tout ce que tu ne savais pourtant pas exprimer? « Avec toi, grâce à toi, je sais c’est quoi, aimer vraiment, le vrai amour. Aimer quelqu’un sans compter et en trouvant son compte. Aimer quelqu’un dans le respect des besoins, dans le soutien des malheurs, dans le partage des bonheurs, dans le chemin de chacun vers la plénitude. Quand les batailles, les réussites, les déceptions, les belles et mauvaises surprises sont portées à deux. Quand l’important est que les choses soient en paix et à la place qui leur est due et qui nous semblent juste au fond de notre cœur et dans nos tripes, plutôt qu’à celle qui nous arrangerait peut-être mieux pour x ou y raison. » Tu viens doucement caresser sa joue, secouant doucement la tête, incrédule face à cette facilité qu’Isaac semblait avoir de toujours trouver les bons mots sans que jamais tu n’aies à lui étaler tes doutes et tes peurs. « Tu sais toujours quoi dire pour me faire du bien. » que tu murmures doucement avant de te blottir à nouveau contre lui, alors qu’au même moment, il s’évertuait de te remercier de l’aider à changer sa propre perception des choses. « Je n’avais pas su voir la situation de cet œil-là, ça me console d’avoir cette perception-là, merci. » Peut-être bien que c’était ça, qui saurait éternellement vous différencier de ces couples qui ne savent pas perdurer dans le temps. Votre capacité à offrir à l’autre exactement ce dont il a besoin sans attendre qu’il n’ait besoin de le demander. « On va faire un enfant très sage, à nous deux. » « Tu crois qu’il y a des risques qu’il ou elle sorte déjà avec une longue barbe blanche? » que tu lui demandes dans un fou rire, incapable de dissocier l’image d’un être sage de celle d’un vieil homme à la longue barbe blanche. Tu hésites quelques instants, avant de demander d’une petite voix : « Avec Lucy, ça n’a jamais été comme ça? » Cette certitude qu’il ressentait avec toi, est-ce quelque chose qu’il avait déjà eu avec elle? Après tout, il avait tout de même été jusqu’au point de la demander en mariage, il y a longtemps de ça aujourd’hui.
« C’est réciproque. » Et si de toute cette situation, de cette dispute inutile mais hautement émotive que tu avais eu avec Birdie, tu ne retenais que ça, que le fait que tu pouvais toujours compter sur Isaac pour ramasser tes morceaux, peu importe de quelle façon tu pouvais t’échouer à ses pieds et que l’inverse était tout aussi vraie. Si la proposition d’Isaac se veut tout ce qu’il y a de plus attentionné, tu ne veux vraiment qu’une chose après cette journée : pouvoir te reposer dans un bain bouillant contre ton amoureux et n’être obligée de penser à rien pour le reste de la soirée. Tu veux simplement effacer tous les soucis et toutes les inquiétudes engendrées par cette discussion animée avec Birdie et retrouver cette paix d’esprit qui s’était temporairement égarée. « Sans aucune hésitation. » Soulagée de l’entendre, tu continues tes baisers dans son cou. « C’est un excellent plan. » « Je suis ravie que ça te plaise. » Et surtout plus que ravie de savoir que vous n’avez pas besoin de ressortir, besoin de rien de plus que la simple présence de l’un et de l’autre. L’eau du bain ne met pas longtemps avant de se remplir, l’odeur des bulles planant dans la pièce qui a tout d’une scène d’une comédie romantique, Isaac n’ayant pas lésiné sur les détails, encore moins sur les choix de boîtes de chocolats qui traînent sur le rebord du bain. L’eau chaude vous englobe, ton dos se colle contre son torse alors que ses mains viennent furtivement caresser tes jambes. « Est-ce que tu aimerais ça, qu’il ou elle ait un parrain et une marraine? » Tu lèves légèrement la tête pour croiser le regard de ton amoureux, légèrement surprise par sa question. Ça ne te prend pas longtemps avant de lui offrir une réponse toutefois, le sujet étant déjà quelque chose à laquelle tu avais pensé dernièrement. « J’aimerais beaucoup, oui. J’ai une relation privilégiée avec mon parrain et ma marraine, et je voudrais vraiment pouvoir lui offrir ça aussi. » Tes mains caressent ton ventre légèrement arrondi, tu espérais qu’il ou elle aurait la chance d’avoir une relation particulière avec ces gens que vous choisirez avec attention pour remplir ses rôles importants. « C’est quelque chose que tu aimerais aussi? » que tu lui demandes à ton tour, espérant qu’une fois encore, vous soyez sur la même longueur d’ondes. « Tu as déjà penser à quelqu’un en particulier? » Tu pensais évidemment aux sœurs et au frère d’Isaac, mais aussi à sa meilleure amie Noa, de qui vous veniez récemment de célébrer le mariage. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 3 Juil 2022 - 21:57 | |
| Lorsque Penny t'expose que si vos passés étaient différents, si vous n'aviez pas traversé les épreuves que vous avez eues à franchir, si vous n'aviez pas emmagasiné toutes ces expériences qui avaient rythmé votre histoire, vous ne seriez pas au même emplacement aujourd'hui, un déclic se fait en toi. En effet, les aléas révolus de votre histoire définissaient les personnes que vous étiez, ils vous avaient placés sur ces routes qui étaient respectivement vôtres et s'étaient bien heureusement croisées en un endroit béni à tes yeux pour que vous parcouriez désormais un cheminement entrelacé allant vers la même direction. Cette perspective t'offrait un certain soulagement, te permettait de prendre du recul quand durant les dernières semaines, tu t'étais focalisé avec amertume, colère et chagrin sur ces années que tu avais perdues avec ton fils. Tu aimerais tant les récupérer, tu aimerais que les choses soient différentes que tu n'aies pas été si absent de l'existence de ton enfant ; néanmoins, tu reconnaissais que même si cela était crève-cœur, cette absence avait été indispensable à plusieurs niveaux. Sans ce secret impardonnable, tu n'aurais sans doute jamais rencontré Penny, et la jeune femme constituait la source même de ton épanouissement et de ta vaillance. Sans le départ muet de Lucy, tu n'aurais pas eu l'occasion de construire réellement l'homme que tu étais et entamer cet apprentissage à prendre soin de toi et t'accepter enfin tel que tu étais. Sans ce vide de trois ans, tu ne posséderais pas les armes et la situation que tu as aujourd'hui pour aimer Jude en toute sérénité et l'accueillir au sein d'un foyer sain et chaleureux. Tu avais été si concentré sur l'acte de Lucy, sur cette odieuse tâche noire qui représentait ton absence dans l'histoire de Jude et tout ce que tu avais perdu et ne pourrait jamais rattraper, que tu n'avais su prendre de la distance et considérer le tableau dans son entier. Certes, tu avais été tenu à distance de ton fils et tu ne pensais pas que tu serais en mesure de le pardonner un jour à sa mère, mais tu te consolais enfin en te disant que cette distance permettait de lui offrir une meilleure vie, au sein de celle que tu vivais et construisais avec Penny.
Ta petite amie se blottit contre toi, tu caresses doucement son épaule en déposant un baiser sur son front. La manière que tu as aimé Lucy et tes autres exs est diamétralement opposée à l'amour que tu voues pour Penny. Aux côtés de ton amoureuse, tu as réalisé ce qu'était vraiment l'amour, celui qui n'est pas toxique, égoïste ou malsain, celui qui permet à chacun d'évoluer et de s'épanouir. Celui qui offre une complicité inégalable, un confident en or, une source de félicité intarissable. Celui qui prodigue une force surhumaine, celui qui est probablement relaté dans les écrits des grands poètes et que tu avais pensé mythique avant de rencontrer Penny et que ton cœur tambourine en son nom. Ce que tu valorisais de ta relation ta petite amie était qu'elle ne se limitait pas à de l'amour et de la cohabitation, vous soudiez cette union au sein de laquelle vous nourrissiez vos propres définition du bien-être tout en honorant vos individualités. Vous ne vous perdiez pas dans votre couple, vous restiez deux personnes à part entière, quand bien même votre duo était solide. « Tu sais toujours quoi dire pour me faire du bien. » La jeune femme te murmure après que tu lui aies décrit ce naturel, ce respect, cette force, cette cohésion et surtout cet amour puissant dont est dotée votre relation et qui font toute la différence à tes yeux. Tu la remercies pour cette perception qu'elle t'offre sur ton retard involontaire d'implication dans la vie de Jude, avouant qu'elle te prodigue une consolation au cœur du cocktail explosif de sentiments générés par le choix arbitraire de la Ersley. « Tu crois qu’il y a des risques qu’il ou elle sorte déjà avec une longue barbe blanche? » te fait Penny quand tu commentes votre sagesse et son potentiel héréditaire, ce qui t'arrache un rire. « J'espère pas, surtout si c'est une petite fille, » tu plaisantes, serrant un peu plus Penny contre toi. « Avec Lucy, ça n’a jamais été comme ça? » La réponse est simple et catégorique : non, avec Lucy, ça n'a jamais été comme ça. Ta relation avec Penny est unique, incomparable, infiniment mieux que celles que tu as eues dans le passé. Tes ex sont pâles comparées à elle parce qu'elles ne te correspondaient pas, parce qu'elles n'étaient simplement pas les femmes pour toi. Même si vous étiez ensemble que depuis quelques mois, tu savais que tu voulais faire ta vie aux côtés de Penny. Elle était ton évidence et tu étais intimement convaincu que les années ne feraient que confirmer davantage à quel point tu l'aimais et la chérissais. « Non, ça n'a jamais été comme ça, avec Lucy, » tu assures sur une voix douce, avant de te distancer légèrement pour croiser le regard de ta petite amie. Ta main vient prendre la sienne, tu caresses distraitement ses doigts. « Je vais encore utiliser une image un peu insolite, » tu préviens, souriant légèrement en coin, mordillant ta lèvre inférieure. « Je pense que tu as dû connaître ça aussi, les cours d'arts plastique en primaire, quand l'institutrice affiche une œuvre d'art au tableau et que les élèves ont pour exercice de la reproduire au mieux, » tu commences. « Avec Lucy, c'était ce même exercice. J'avais un tableau en tête, une œuvre d'art, celle de la vie que je voulais mener et qu'on m'avait montrée en exemple : rencontrer une femme que j'aime, l'épouser, fonder une famille. Le tableau me plaisait bien, je le trouvais joli, et tout le monde le trouve beau de plus : après tout, il est tellement populaire que les gens le reproduisent encore et encore. Sa beauté et sa justesse sont validées par la majorité, en quelque sorte. Puis Lucy avait le même tableau en tête, on avait ce point commun. » Un rictus apparaît sur tes lèvres, tu croises de nouveau le regard de Penny.« On s'applique à reproduire le tableau, le rendre aussi beau que l'exemple, que l'original. Et le produit est peut-être très beau et réussi, mais finalement, il reste qu'une pâle copie de l'œuvre réelle de quelqu'un d'autre. Il lui manque l'essence, la passion, le cœur, l'expérience qu'y a mis son vrai auteur et qui fait de son œuvre un chef-d'œuvre, une vraie œuvre réussie. Ce qu'on fait, c'est juste un faux, une œuvre d'art falsifiée, à laquelle il manque de l'émotion. Elle est belle de loin, elle est correcte, mais elle est fausse, il lui manque une âme, et ça, ça ne s'invente pas en copiant quelqu'un d'autre. » Tu marquais une pause, avant de reprendre. « C'était ça, avec Lucy. J'ai recopié le modèle du bonheur de mes parents. Je l'ai rencontrée, on s'entendait bien, on recherchait les mêmes choses. On s'est dit que c'était assez pour se lancer. Et on avait un tableau pas si pire, pendant un moment, sauf qu'il lui manquait les vraies couleurs, les vraies émotions. C'est comme si on faisait de notre mieux pour peindre une image avec des outils et des couleurs qui étaient faits pour une toute autre image. C'était juste un leurre, en réalité, un leurre si bien créé, que nous-mêmes, Lucy et moi, nous nous y sommes perdus. » Tu haussais les épaules. « Avec toi, tu vois, il n'y a pas de question. Il n'y a pas de modèle, il n'y a pas de règle, aucune copie possible. On a nos couleurs à nous et on peint notre tableau au fur et à mesure, avec notre cœur, avec notre passion, avec notre âme, avec nos éléments et nos inspirations du moment, au gré du vent. Il y en a qui sourcillent sur notre tableau, qui trouvent qu'il est un peu hâtif, un peu précipité, que les éléments sont un peu mis à l'envers, » tu décrivais avec un sourire tendre, pensant notamment à ces commentaires d'autrui qui s'étonnaient de la dynamique de votre couple. « Mais notre toile à nous, elle est vraie, elle nous ressemble, elle n'est qu'à nous et à mes yeux elle est parfaite parce qu'elle reflète tout ce qu'on est, tout ce qu'on aime. Elle est notre chef-d'œuvre rien qu'à nous. Elle a en essence notre passion et nos valeurs. Elle est authentique, elle est naturelle, et c'est ça, qui fait toute la différence. C'est ça, qui fait de toi mon évidence. On est la copie de personne, on est la copie de rien, on est juste nous, deux personnes différentes qui se retrouvent sur la même longueur d'ondes, qui faisons notre vie en écoutant nos cœurs, notre instinct et nos tripes tout en s'aimant d'un amour pur et altruiste. » Tu plonges ton regard dans celui de Penny, souriant amoureusement. « Ca n'a jamais été comme ça, avec Lucy. Ca n'a jamais été comme ça avec personne d'autre que toi. »
Ultimement, tu te sentais aussi fier que chanceux de pouvoir ériger cette toile imagée avec Penny. Tu étais comblé de pouvoir chérir toute la personne qu'elle était, l'écouter, la soutenir, l'encourager, la consoler. Tu désirais être là pour elle, dans les bons comme dans les mauvais moments, à chaque étape de sa vie, à chaque challenge du destin, à chaque victoire providentielle. Dans cette folle aventure qu'était la vie, tu ne voudrais personne d'autre quelle en binôme, en âme sœur. Tu places délicatement une mèche derrière l'oreille de Penny, lui faisant une proposition sur la suite de votre soirée qui se concentrerait sur ce dont elle avait envie. La jeune femme opte pour un bain en duo, ce qui n'est totalement pas pour te déplaire. Avant que les baisers qu'elle dépose dans ton cou ne te fassent perdre la raison, tu te défais doucement de son étreinte pour préparer la salle de bain. Une poignée de minutes plus tard, vous vous retrouvez dans le cocon confortable de votre baignoire, eau chaude et parfumée vous enveloppant. Tes doigts caressent les jambes de ta petite amie, ton regard posé sur son ventre arrondi contre lequel la mousse se dépose. « J’aimerais beaucoup, oui. J’ai une relation privilégiée avec mon parrain et ma marraine, et je voudrais vraiment pouvoir lui offrir ça aussi. » Tu souris tendrement, déposant tes lèvres sur son épaule dénudée. Ca t'emplissait toujours le cœur de bonheur de penser à cette vie que vous préparait à votre enfant, en vous basant sur le positif de vos propres histoires parce que vous souhaitiez le meilleur pour ce bébé. « Est-ce que je les ai rencontrés ? » Tu demandais curieusement. Penny t'avait présenté à plusieurs personnes durant vos séjours à Torquay et tu te questionnais si parmi elles se trouvaient ces individus privilégiés que ses parents avaient désigné pour qu'elle soit leur filleule. « C’est quelque chose que tu aimerais aussi? » Tu hoches la tête à l'affirmative. « Tu as déjà pensé à quelqu’un en particulier? » Tes lèvres demeurent en suspens quelques instants sur son épiderme. « Tu voudrais qu'on en nomme chacun un ? » Ta vie avait été un drôle de manège, tu avais été très proche de certaines personnes qui désormais, n'étaient plus dans ton champ de vision, la vie ayant suivi son court et vous ayant distancé naturellement. Tu avais bien quelques inexorables, comme tes sœurs et ton frère, qui assureraient ce rôle avec brio, tu en étais persuadé. Néanmoins, ta réflexion se portait surtout vers ta meilleure amie Noa, avec qui tu avais même dans le passé déjà évoqué ce rôle. Si tu aimais tes cadets de tout ton cœur, Noa faisait partie de la famille que tu t'étais choisie et elle te connaissait encore mieux que les autres Jensen. Elle avait toujours été présente pour toi, dans le pire comme dans le meilleur : une amie loyale et franche, le pilier qui te ramenait à la raison et t'épargnait la noyade dans la tourmente. Quand bien même elle avait su te vexer et te blesser plus d'une fois, tu ne lui avais jamais tenu rancune parce que tu savais qu'ultimement ses propos tranchants n'étaient prononcés que pour ton bien. Elle possédait une tolérance, une clairvoyance, un courage et une sincérité que tu aimerais que ton futur enfant ait en exemple. « J'aurais pensé à Noa, » tu finis par articuler. Le seul point négatif était que la Jacobs était beaucoup moins présente qu'elle l'eût été, même si vos liens étaient toujours aussi forts. Penny ne l'avait rencontrée qu'en janvier dernier toutefois, à l'occasion de son mariage où tu avais été son témoin. « Ou mon frère ou une de mes sœurs, » tu complétais. « Ca dépend qui tu avais en tête. » Tu t'adapterais, tu étais même prêt à laisser Penny choisir le parrain et la marraine si elle avait deux personnes de son entourage en tête qu'elle ambitionnait pour ses rôles. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Dim 24 Juil 2022 - 13:47 | |
| C’est un doux équilibre que vous trouvez une fois de plus, Isaac et toi, alors que chacun votre tour, vous trouvez les mots pour consoler l’autre des maux qui vous empoissonnent. Tes inquiétudes et tes doutes sont reléguées au second plan, et tu fais de ton mieux pour calmer cette colère que ton amoureux éprouve à l’égard des choix de son ex-fiancée. Ce n’est pas parfait tout comme tu sais parfaitement que cela n’efface en rien les dommages faits, mais tu veux croire que votre capacité à être présent l’un pour l’autre, à trouver les bons mots saura vous être utile au travers des montagnes russes que semble être votre relation. Pour rien au monde tu n’en changerais quoique ce soit, malgré les moments difficiles et malgré la précipitation qui pourrait en effrayer plus d’un. Sous ton nombril se trouve une raison pour laquelle tout semble faire tant de sens, quand ce petit bébé à naître dont vous ignorez encore complètement tout est déjà tant aimé, autant par lui que par toi et que ta vie ne pourrait plus faire de sens sans sa présence. Tu ris doucement à ta propre blague concernant vos sagesses combinées et le risque que votre bébé se retrouve avec une longue barbe blanche, symbole que tu associes à la sagesse. « J’espère pas, surtout si c’est une petite fille. » Tu ris de plus belle, soulagée d’enfin pouvoir échanger les larmes qui ont longuement coulé cet après-midi pour quelque chose de plus serein. C’est l’effet qu’il savait avoir sur toi, Isaac, à chasser tes nuages noirs pour laisser entrevoir des rayons de ce soleil qui n’était jamais parti bien loin.
Blottie contre lui, tes doigts caressant doucement son dos, tu te rejoues tout ce qu’il vient de te dire, t’expliquant combien avec toi, il avait l’impression d’enfin découvrir le vrai amour et tu ne peux t’empêcher de te demander si ce n’était pas comme ça aussi, au départ, avec Lucy. Tu crains la réponse dès que tu as posé la question, ton cœur cognant plus fort soudainement alors que tu regretterais presque d’avoir laissé les mots t’échapper au fur des secondes de silence qui s’accumulent. « Non, ça n’a jamais été comme ça, avec Lucy. » Il se distance légèrement et viens chercher ton regard alors qu’un léger sourire en coin vient se poser sur tes lèvres. Tes doigts s’entremêlent aux siens et tu te sens un peu plus calme à nouveau, un peu plus sereine. « Je vais encore utiliser une image un peu insolite. » Tu connais assez Isaac pour désormais savoir que ses métaphores peuvent parfois sembler faire peu de sens au début, mais il y a toujours derrière une énorme sagesse. C’est sans un mot que tu hoches doucement la tête, sans jamais lâcher ses yeux des tiens. « Je pense que tu as dû connaître ça aussi, les cours d’arts plastique en primaire, quand l’institutrice affiche une œuvre d’art au tableau et que les élèves ont pour exercice de la reproduire au mieux. Avec Lucy, c’était ce même exercice. J’avais un tableau en tête, une œuvre d’art, celle de la vie que je voulais mener et qu’on m’avait montrée en exemple : rencontrer une femme que j’aime, l’épouser, fonder une famille. Le tableau me plaisait bien, je le trouvais joli, et tout le monde le trouve beau de plus : après tout, il est tellement populaire que les gens le reproduisent encore et encore. Sa beauté et sa justesse sont validées par la majorité, en quelque sorte. Puis Lucy avait le même tableau en tête, on avait ce point commun. » Tu hoches à nouveau la tête, comprenant plus ou moins où il veut en venir, mais attentive à la suite de son explication. « On s’applique à reproduire le tableau, le rendre aussi beau que l’exemple, que l’original. Et le produit est peut-être très beau et réussi, mais finalement, il reste qu’une pâle copie de l’œuvre réelle de quelqu’un d’autre. Il lui manque l’essence, la passion, le cœur, l’expérience qu’y a mis son vrai auteur et qui fait de son œuvre un chef d’œuvre, une vraie œuvre réussie. Ce qu’on fait, c’est juste un faux, une œuvre d’art falsifiée, à laquelle il manque de l’émotion. Elle est belle de loin, elle est correcte, mais elle est fausse, il lui manque une âme et ça, ça ne s’invente pas en copiant quelqu’un d’autre. » Tes doigts continuent de caresser doucement les siens alors que tu comprends tranquillement un peu mieux l’idée qu’il tente de véhiculer. « C’était ça, avec Lucy. J’ai recopié le modèle du bonheur de mes parents. Je l’ai rencontrée, on s’entendait bien, on recherchait les mêmes choses. On s’est dit que c’était assez pour se lancer. Et on avait un tableau pas si pire, pendant un moment, sauf qu’il lui manquait les vraies couleurs, les vraies émotions. C’est comme si on faisait de notre mieux pour peindre une image avec des outils et des couleurs qui étaient faits pour une toute autre image. C’était juste un leurre, en réalité, un leurre si bien créé, que nous-mêmes, Lucy et moi, nous nous y sommes perdus. Avec toi, tu vois, il n’y a pas de question. Il n’y a pas de modèle, il n’y a pas de règle, aucune copie possible. On a nos couleurs à nous et on peint notre tableau au fur et à mesure, avec notre cœur, avec notre passion, avec notre âme, avec nos éléments et nos inspirations du moment, au gré du vent. Il y en a qui sourcillent sur notre tableau, qui trouvent qu’il est un peu hâtif, un peu précipité, que les éléments sont un peu mis à l’envers. » Tu échappes un léger rire en réponse aux derniers mots d’Isaac, tes yeux désormais humides face au contraste si précis qui existe entre votre relation et celle qu’il a entretenu par le passé avec son ex-fiancée. « Mais notre toile à nous, elle est vraie, elle nous ressemble, elle n’est qu’à nous et à mes yeux elle est parfaite parce qu’elle reflète tout ce qu’on est, tout ce qu’on aime. Elle est notre chef d’œuvre rien qu’à nous. Elle a en essence notre passion et nos valeurs. Elle est authentique, elle est naturelle, et c’est ça, qui fait toute la différence. C’est ça, qui fait de toi mon évidence. On est la copie de personne, on est la copie de rien, on est juste nous, deux personnes différentes qui se retrouvent sur la même longueur d’ondes, qui faisons notre vie en écoutant nos cœurs, notre instinct et nos tripes tout en s’aimant d’un amour pur et altruiste. Ça n’a jamais été comme ça, avec Lucy. Ça n’a jamais été comme ça avec personne d’autre que toi. » « Tu vas encore me faire pleurer. » que tu souffles, alors que des sillons de larmes – sans tristesse cette fois – coulent déjà le long de tes joues. Tu es une fois de plus sans mot alors qu’Isaac te prouve encore et encore combien votre histoire lui est précieuse, comment l’évidence se veut aussi grande pour lui que pour toi. Tu n’es pas douée, pour te lancer dans des discours comme il sait le faire, alors tu laisses tes gestes parler pour toi, ton regard lui traduire tout ce qu’il sait déjà au fond de lui. Tes doigts se séparent finalement des siens, seulement pour mieux venir caresser sa joue, d’un geste qui se veut aussi familier que nécessaire dans l’immédiat. « Est-ce que je t’ai dit récemment à quel point j’aime toutes tes métaphores? » que tu souffles avec un rire, avant de lui voler temporairement ses lèvres. « Elle est parfaite notre œuvre d’art. Elle vaut tout l’or du monde à mes yeux. » Et jamais tu ne cesserais d’y apporter de nouvelles touches de couleurs.
Tu as l’impression que le poids du monde que tu portais encore sur tes épaules il y a quelques instants à peine se dissipe dès le moment où tu te glisses dans l’eau chaude, ton corps retrouvant le contact du corps de celui que tu aimes. Il n’y a rien de mieux selon que toi que de finir cette journée hautement chargée émotionnellement avec lui, dans cette bulle d’intimité où tous les maux de l’univers n’ont pas leur place. La discussion tourne sur votre bébé, celui que tu ne sens pas encore bougé sous ton nombril, mais qui prend toujours un peu plus de place au fil du temps qui passe. L’idée de nommer un parrain et une marraine te semble importante, et tu ne peux que mentionner le lien privilégié que tu entretiens depuis ta tendre enfance avec ceux qui ont joué ces rôles dans ta vie. « Est-ce que je les ai rencontrés? » Tu secoues doucement la tête de gauche à droite. « Pas encore. Mais on pourrait organiser ça, lors de notre prochaine visite à Torquay. » que tu lui suggères, sourire aux lèvres. Tu ne doutais pas un seul instant que ton parrain et ta marraine – soit la sœur de ta mère et son mari – seraient ravis d’enfin poser un visage sur ce prénom que tu as mentionné à plusieurs reprises dans les derniers mois, et tu sais aussi sans l’ombre d’un doute qu’Isaac saurait faire une grande impression auprès d’eux, de la même manière qu’il avait si facilement charmé tes parents quelques mois plus tôt. Tu sens ses lèvres contre ton épaule, ce qui t’arrache quelques frissons malgré la chaleur de l’eau vous entourant. « Tu voudrais qu’on en nomme chacun un? » « Ça me semble équitable. » que tu réponds avec un léger rire. Tu n’avais pas vraiment de préférence sur la manière dont vous viendrez à choisir ceux qui prendraient les rôles, tu souhaitais seulement que les personnes nommées prennent le tout au sérieux et tu savais qu’Isaac comme toi ne proposeriez pas des gens en qui vous n’avez pas absolument confiance. « J’aurais pensé à Noa. » Le premier prénom évoqué par ton amoureux ne te surprend pas, peut-être aussi parce que vous veniez tout récemment de célébrer le mariage de cette dernière pendant lequel Isaac avait été nommé témoin. Tu ne connaissais pas particulièrement bien la brune, qui semblait avoir un train de vie bien occupé, mais tu ne doutais pas de l’attention qu’elle accorderait à ce rôle si Isaac venait à lui demander. « Ou mon frère ou une de mes sœurs. Ça dépend qui tu avais en tête. » Tu hoches doucement la tête, réfléchissant rapidement. « La première personne qui m’est venue en tête est Angus. » que tu lui avoues. Isaac ne connaissait pas encore le Sutton, mais tu lui avais déjà parlé à plusieurs reprises de ce lien important que tu avais noué avec les frères Sutton dans les dernières années. Angus était comme ton petit frère, et à défaut de pouvoir donner le rôle à David, tu savais que Angus serait toujours présent pour votre enfant. « On a encore le temps d’y penser. » que tu conclues toutefois, consciente que cela demeurait une décision importante. « Peu importe qui on choisira, je sais qu’ils aimeront ce bébé autant que nous. » Tu poses une main sur ton ventre, avant de lever la tête vers ton amoureux, ta main libre venant se glisser contre son cou. « Embrasse-moi. » que tu murmures doucement contre ses lèvres, finalement prête à tout laisser derrière vous, avec une seule et simple envie : celle de te perdre contre lui. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Ven 9 Sep 2022 - 20:59 | |
| La musique a cessé de tonner dans la maisonnée et peu à peu, l'orage qui saccageait cruellement les états d'âme de ta petite amie et en était la cause s'estompe, se distance. A mesure des explications, au fil de votre conversation comblée d'échanges de points de vue, de confidences, de réconfort, de bienveillance et d'un incommensurable amour et soutien, les nuages qui obscurcissaient l'esprit de la future maman se dissipent, à ton plus grand soulagement. Vous vous êtes installés sur le canapé, ton amoureuse s'est blottie contre toi, tu l'as cueillie entre tes bras tel le précieux trésor qu'elle représente à tes yeux, celle que tu protégerais et chérirais envers et contre tout.
Lorsque Penny t'interroge sur les éventuelles similitudes qui pourraient exister entre la relation que tu as menée avec ton ex-fiancée et la vôtre, un silence de quelques minutes vous envahit. La réponse t'est spontanée : ton révolu couple avec Lucy te paraît diamétralement opposé à celui que tu as désormais la chance de former avec la Stringer. Penny a promptement insufflé un exceptionnel sentiment d'évidence en toi, une notion féroce d'indéniable, un puissant amour pur et authentique. Tu as conscience que votre histoire est atypique, controversée même, mais elle est la plus belle que tu connaisses, la seule que tu veuilles écrire jusqu'à la fin de tes jours, celle dont tu es le plus fier. Elle est réelle, elle est vôtre, elle est unique et pour cela, elle vaut tout l'or du monde selon toi. Le fait qu'elle ne s'applique en rien aux attentes de quiconque mais seulement s'adonne à vous épanouir fait toute la différence. Vous ne cherchez pas à satisfaire ou rendre heureux autres que vous-mêmes, votre désir repose sur votre bonheur et ceux des membres de votre foyer, vous vous écoutez constamment dans un respect de bien-être inébranlable. Tu sais à quel point le jugement d'Autrui peut être blessant et déroutant, mais plus le temps passe, plus tu t'en fiches prodigieusement concernant votre couple. Le destin s'est montré certes plus que généreux en surprises et événements ces derniers mois avec vous, vous avez enchaîné de véritables montagnes russes, mais vous aviez su affronter chaque épreuve, aborder chaque difficulté, avec intelligence et raisonnement, dans l'unique optique de faire les meilleurs choix pour vous, aussi difficiles et conséquents soient-ils. Cela avait démontré de plus la solidité de votre duo ainsi que votre capacité d'écoute l'un envers l'autre. Vivre votre amour avec les aléas du destin, selon vos couleurs, vos décisions, votre rythme, votre musique, te confirmait à quel point cette relation était réelle, innée ; elle était forte d'être uniquement vôtre, riche par l'unicité des deux êtres que vous étiez qui vous unissez pour la rédiger.
Néanmoins, formuler ces notions avec des termes bruts t'est difficile : les mots te manquent cruellement pour expliciter avec autant de justesse que tu l'aimerais tes sentiments face à cette divergence entre ton ancienne histoire romantique avec Lucy et la relation amoureuse que tu entretiens avec Penny. Ainsi, comme tu y as régulièrement recours, tu uses de métaphores pour amener ta petite amie à ton raisonnement. Penny fait preuve de sa patience et de son attention dont tu l'en est reconnaissant et petit à petit, tu sembles lires dans ses prunelles azurées que tu réussis à lui communiquer à quel point ton cœur et ton esprit s'animent d'une manière exceptionnelle et unique pour elle, d'une façon qui rime qu'avec un inébranlable et inaltérable amour qui n'est motivée que par elle. « Tu vas encore me faire pleurer. » Tu laisses échapper un léger rire, étreignant un peu plus solidement la jeune femme, déposant un baiser sur son front, caressant son dos. « Je sais, les souvenirs d'arts plastique en primaire ne sont pas toujours faciles à revivre, » tu tentes avec humour et légereté, essuyant avec une douceur infinie les larmes sur ses joues, ton regard la couvant d'amour. Tu la trouves si belle, intérieurement comme extérieurement, en toutes situations. « Est-ce que je t’ai dit récemment à quel point j’aime toutes tes métaphores? » Tu souris doucement, plongeant ton regard dans le sien. « Je suis heureux que tu les aimes. » Et qu'elle les comprenne, qu'elle les accepte, quand elles sont le vecteur qui t'est le plus naturel pour exposer tes sentiments. Tes lèvres rejoignent amoureusement les siennes. « Elle est parfaite notre œuvre d’art. Elle vaut tout l’or du monde à mes yeux. » Tu acquiesces. « Aux miens aussi. Parfaite et inestimable, » tu résumes, ses propos traduisant avec excellence tes pensées.
Après cette journée rude et houleuse en émotions qu'a dû essuyer Penny, tu lui proposes que cette soirée soit exclusivement consacrée à son bonheur, son bien-être, son épanouissement. Tu l'invites à choisir l'organisation des prochaines heures selon ses propres désirs, sans penser aux responsabilités, sans se soucier de qui que ce soit d'autre que d'elle-même. Elle l'a largement méritée et tu ne te ferais assurément pas prier à la chérir et la choyer si tu faisais partie de ses plans. Ceux-ci s'avèrent un bain chaud et moussant, ce qui n'est pas pour te déplaire et tu t'appliques à préparer la salle de bain pour lui offrir le meilleur moment de détente possible.
L'eau chaude et parfumée du bain vous enveloppe, soulignant avec sens ce cocon intime et cajoleur que vous créez à deux. Tes mains caressent tendrement ses jambes, tes lèvres glissent discrètement dans son cou alors que tu humes avec délice les effluves reposant dans ses cheveux, marquant suavement de ton affection son épiderme. Les mains de Penny reposent sur son ventre légèrement arrondi, recouvrant ce petit être à la fois elle et toi, ce bonheur surprise qu'il te tarde de rencontrer et d'accueillir au sein de votre foyer que vous aménagez au gré des semaines pour son arrivée. Au-delà de l'espace, tu as également une pensée aux personnes qui entoureront votre poupon et curieux, tu évoques la notion de parrain et de marraine à ta petite amie. Tu apprends qu'elle adhère au concept et tu hoches la tête, en approbation également avec celui-ci et ce qu'il représente. Nommer deux personnes que vous appréciez pour partager un lien privilégié avec votre enfant et lui transmettre des valeurs que vous admirez chez eux t'apparaît comme un atout en tout point ; une extension potentielle de votre famille à des êtres qui vous sont chers et en qui vous avez confiance. « Oui, avec plaisir, » tu formules à Penny lorsqu'elle te répond que tu n'as pas encore rencontré son parrain ni sa marraine lors de vos précédents séjours à Torquay mais qu'un échange peut être organisé. Poursuivant tes délicats mouvements sur sa peau, ton esprit divague aux personnes de ton propre cercle à qui tu aimerais proposer ce rôle, ces individus qui apporteront une influence positive à votre progéniture dans le cadre de ce rôle favorisé. « Ça me semble équitable, » Penny commente lorsque tu lui demandes si elle entendait que vous nommiez chacun une de ses personnes. Tu lui souris affectueusement et tu déposes un nouveau baiser sur son cou, avant d'évoquer dans un premier temps Noa, ta meilleure amie. La Jacobs et toi avaient déjà eu cette conversation dans le passé et au-delà de ces échanges spécifiques, durant vos plus de dix ans d'amitié, la trentenaire t'avait été d'un soutien indéfectible, la personne vers qui tu pouvais toujours te tourner, dans les pires comme dans les meilleurs moments. Elle avait toujours veillé sur toi comme tu avais toujours été présent pour elle, vos confidences et discussions à cœur ouvert et sans jugement étaient naturelles car la confiance régnait entre vous deux. Même si vos trains quotidiens ne vous permettaient plus de vous fréquenter autant que par le passé, il n'en demeurait que tu appréciais énormément la jeune femme tout comme les valeurs qu'elle véhiculait. Tu admirais sa bonté, sa loyauté, son écoute, sa franchise, sa détermination et ce caractère fort à défendre bec et ongle ce en quoi elle croyait. Néanmoins, tu savais aussi qu'un membre de ta fratrie, que ce soit ton frère ou l'une de tes sœurs, assurerait tout autant ce rôle avec brio, apportant chacun des éléments que tu valorisais. « La première personne qui m’est venue en tête est Angus, » t'avoue Penny ce qui te fait ainsi revenir vers Noa. Tu n'as pas encore eu la chance de rencontrer le meilleur ami d'Angus mais tu ne doutes pas du choix de ta petite amie, persuadé que le jeune homme formerait un excellent parrain pour votre bébé. « On a encore le temps d’y penser. » « Oui et le temps nous permettra d'organiser éventuellement des rencontres avec eux, » tu soumets. Penny avait certes rencontré Noa pendant son mariage auxquels vous avez assistés mais cet événement n'était possiblement pas des plus propices à ce qu'elle connaisse tout à fait la jeune femme non plus. Vous pourriez éventuellement vous programmer quelques rencontres ou soirées dans les prochains mois de sorte à ce que vous connaissiez chacun davantage les meilleurs amis l'un de l'autre. « Je ne doute pas qu'Angus serait un excellent parrain, » tu confies toutefois, croyant sans équivoque au jugement de la femme que tu aimais. « Peu importe qui on choisira, je sais qu’ils aimeront ce bébé autant que nous. » Tu hoches la tête à l'affirmative, rejoignant spontanément Penny. Ta main se pose sur les siennes et lorsqu'elle te sollicite : « Embrasse-moi. » « Je l'attendais avec impatience, » tu fais avec malice, bien que sincèrement toujours très appréciatif de ce genre de demande de la part de ta petite amie. Tes lèvres se posent avec un amour qui engendre passion et sensualité contre les siennes, ton cœur s'enthousiasmant ardemment dans ta poitrine. « Je t'aime tellement, » tu lui souffles entre deux baisers, tes mains l'enlaçant, la câlinant. Il n'y avait et aurait aucun doute possible, Penny était la seule et l'unique capable de faire battre avec tant de puissance et d'euphorie ton cœur. Tu ferais toujours tout en ton pouvoir pour qu'elle soit heureuse. |
| | | | | | | | (penisy #11) fade into you |
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