and so the battleships will sink beneath the waves (ruben)

Ruben Hartfield

what if I'm someone i don't want around?

Pièce d'identité

NOM ≈ Hartfield. Le petit dernier, pas celui que vous voyez à la télévision. PRÉNOM ≈ Ruben, très souvent raccourci en Ben - pas qu’il apprécie particulièrement ce surnom, mais il s’en accommode. AGE ≈ Trente ans, l’impression d’avoir enfin conquit le monde, que ce dernier lui tend les bras; et pourtant ce malaise de se sentir toujours au point de départ. LIEU DE NAISSANCE ≈ Kilcoy, Australie. STATUT SOCIAL ≈ Fiancé. A ses yeux, il lui devait au moins ça. MÉTIER ≈ Neurochirurgien fraîchement diplômé. Douze années d’études, même quand on aime, c’est long. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bisexuel. GROUPE ≈ 30 ans, sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Harry cutie Styles. CODE VALIDATION ≈ - Tu connais la blague du nombril ?
- Non ?
- Bril.

Les informations en vrac

01. Ruben est à la fois le préféré de sa mère et le favori de son père - oui, des deux. Il a toujours été considéré comme l’enfant prodige, celui qui pendra le bon chemin qu’importe la situation, qui saura donner fierté à leur famille. Quatrième enfant de la fratrie Hartfield, il aurait pu simplement être l’enfant que l’on regarde avec un regard un peu trop attendri - mais il n’a jamais été que ça, il a toujours été celui qui venait donner cette étincelle d’admiration dans le regard. 02. Ruben a toujours été très bon élève, recevant ses diplômes avec les honneurs et accédant aux écoles qui lui avaient toujours fait de l’œil. Qu’importe l’endroit où il souhaitait se rendre ensuite, on lui donnait les clefs pour y accéder. Ce n’était pas simplement pour lui faire plaisir, mais bien parce-qu’il avait les capacités pour y arriver. Très jeune, il a compris qu’il pourrait aller loin dans la vie, et qu’il devait faire des choix judicieux pour parvenir à un tel futur. Alors, il n’hésite pas à partir tôt de chez ses parents pour avoir accès aux meilleures écoles, aux meilleurs cours, à ce qui lui permettra d’atteindre son objectif: devenir neurochirurgien. 03. Son métier, bien qu’il marque l'excellence même et qu’il attire les regards et les compliments, Ben ne l’exerce pas pour les louanges. Il le fait parce-qu’il a à cœur de pouvoir aider les gens, de pouvoir les sauver. Il ne sait trop d’où lui vient ce besoin, mais ce dont il est certain c’est que ça a toujours été présent et qu’il compte s’y accrocher - lire ici qu’il ne laissera rien ni personne venir ruiner sa carrière, et sa famille ne fait pas exception à la règle. 04. De manière générale, Ruben s’entend bien avec sa famille, et a toujours plutôt hâte de la retrouver lors des différents dîners ou barbecue organisés. C’est avec Ethel, sa grande sœur, qu’il s’entend le mieux. Avec un écart d’âge mince entre eux, les deux derniers Hartfield ont toujours été proches - et heureusement pour l’équilibre de la famille, car c’est Ethel qui sert d’intermédiaire et de lien entre Garett et Ruben depuis des années désormais. 05. Leur fratrie était, peu de temps encore auparavant, composée d’un autre frère, un demi-frère, Jackson. Ce dernier a malheureusement perdu la vie lors d’un accident de la route au début de l’année 2020. Même si Ruben n’était pas très proche de ce dernier - notamment dû à la différence d’âge présente entre les deux -, il s’est retrouvé dévasté par cette disparition. Surtout qu’il n’a pas pu me sauver, et il ne considère ça comme son plus grand échec. Ruben n’était pas de garde, le jour de l’accident, et n’aurait de toutes façons pas pu faire grand chose pour le sauver. Cela n'a fait qu’ancrer une amertume à son cœur, qu’il ne sait comment guérir. 06. Cette amertume, cette rancoeur, a surtout été accentuée quelques jours après qu’ils aient mis Jackson en terre, lorsque Rhett s’est retrouvé aux urgences à son tour. Overdose de médicaments, qu’on lui a expliqué. Ruben a cru qu’il allait devenir fou. Non seulement, il avait failli perdre son deuxième grand frère, mais surtout ses collègues sont venus lui demander si les médicaments pris par l’aîné désormais des Hartfield avaient été prescrits de sa main. Autrement dit, il a été accusé d’être le responsable de cette posologie erronée - ce que Ruben a fermement démenti. 07 Ce que les médecins responsables de Rhett ne pouvaient pas savoir, lorsque ce dernier a été hospitalisé, c’est que les deux frères Hartfield ne s’entendent pas. Il n’y a malheureusement aucune nuance à pouvoir ajouter à cette vérité, elle est aussi brute que ça. Depuis leur plus tendre enfance, les choses ont toujours été compliquées entre les deux garçons, diamétralement opposés. Si Garett a connu le succès et la gloire en empruntant un raccourci, Ruben a dû travailler dur pour en arriver là où il en est d’aujourd’hui. Si son grand frère a désespérément besoin du feu des projecteurs pour se sentir vivant, Ben ne les tolère que parce-qu’il considère que ses efforts et son dur labeur ont le droit aussi d’être mis en avant. Et parce-que cela a le don de faire voir rouge à Rhett lorsque c’est de son cadet dont il est question, plutôt que lui. 08 Ce n’est pas parce-que monsieur réussit avec brio dans son domaine qu’il en vient à s’en vanter - loin de là. Ruben a toujours été quelqu’un de très humble dans sa réussite, considérant que le succès fait bien plus de bruit lorsqu’il est observé plutôt que raconté. De manière générale de toutes façons, le jeune homme n’est pas quelqu’un qui cherche à prendre de place, mais il est vrai qu’elle lui est souvent facilement accordée. Ruben est gentil, Ruben est poli. Ruben est bien élevé et il sait faire rire les gens. Ruben serait énervant à être en tout temps le gendre idéal si ça n’était pas évident qu’il ne venait en rien forcer ce comportement. Les parents de ses amis l’adorent, les professeurs de l’université le prennent en exemple - que demander de plus, un beau sourire ? Il l’a aussi. 09. Les addictions du jeune homme se comptent sur les doigts d’une main : le boulot, le café, le sport, le soleil, et la musique. Les deux premières sont, sans grand étonnement, liées; il ne serait jamais autant devenu accro au café sans les études de médecine. Le soleil et le sport, il tente de les associer autant qu’il le peut, surtout afin d’optimiser son temps sur une journée - il n’est donc pas rare de le voir profiter des premiers rayons de soleil de la journée en allant courir le long du port. La musique, elle, a une place toute à part dans sa vie. 10. S’il sait parfaitement qu’il ne deviendra jamais le prochain grand chanteur à la mode venant faire tourner la tête de toutes les jeunes filles, il ne saurait vivre sans venir pousser la chansonnette. Mais surtout, il ne saurait vivre sans venir gratter quelques notes à la guitare. Depuis qu’il est en première année de médecine, il fait d’ailleurs partie d’un groupe de rock, avec quelques amis à lui. Rien de bien prétentieux, juste de quoi venir se faire plaisir lors des jours de repos et jouer quelques morceaux lors des soirées de réunion d’anciens élèves de leur promotion. 11. En plus de savoir chanter, il joue de quatre instruments de musique. Le piano, qui lui a été imposé lorsqu’il était encore enfin. Par la suite, en autodidacte qu’il est, Ruben a appris à jouer de la guitare, de la basse et de la trompette - le dernier n’a absolument rien à voir avec les trois autres, mais il voulait s’essayer à quelque-chose de moins conventionnel. Ce n’est pas dit qu’il ne se mette pas à apprendre à jouer de la harpe par la suite, au grand dam de ses voisins. 12. La carrière de Ruben représente toute sa vie, presque littéralement. Il la fait passer avant n’importe quoi d’autre, si bien que cela lui vaut souvent quelques regards de travers. Cela lui importe peu, car il sait d’où il vient et où il veut aller. Cependant, cela lui a coûté des relations - qu'elles soient amicales ou amoureuses. C’est pour cette raison que Nina, sa petite-amie et désormais fiancée, a été autant surprise lorsqu’il l’a demandé en mariage: elle pensait qu’il ne saurait passer ce cap, car Ruben lui a plus d’une fois répété que ce serait un frein à sa vie professionnelle que de s’engager autant dans une relation. 13. Quitte à s’en prendre pour des semaines de boulot et de galère, Ruben ne viendra pas demander de l’aide. Ce n’est pas un domaine dans lequel il excelle, ni dans lequel il tente d’y parvenir. Il n’aime en rien devoir se reposer sur d’autres pour parvenir à ses fins, à ses buts, et ce n’est pas rare de le voir disparaître plusieurs semaines si un problème vient à lui: il prendra le temps qu’il faut pour trouver la solution, surtout s’il sait, s’il sent qu’il peut y arriver seul. Dans ses études, cela s’est vu être de la détermination et de la persévérance auprès de ses professeurs; auprès de ses camarades parfois comme de la folie de s’imposer autant de complexité au quotidien. Tous, cependant, sont admiratifs de la façon qu’il a de ne pas lâcher avant d'être arrivé au bout de son idée. 14. En plus d’avoir le vertige, Ben est claustrophobe - une énorme épine dans le pied, si vous voulez tout savoir. Si bien qu’il n’est pas rare, pendant certaines opérations alors qu’il est contraint de se retrouver dans la pénombre, de le voir marmonner dans sa moustache de trois jours. Il n’est ni en train de prier, ni en train de vous maudire sur six générations, mais simplement en train de tenter de se rassurer. S’il le pouvait, il emporterait son doudou porte-bonheur avec lui pour éloigner sa peur - il se contente de chantonner certaines comptines de son enfance à la place.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle luleaby, mais faites pas genre vous avez pas déjà compris qui c’est. J'ai 27 ans (aïe; je le dis à chaque fois mais fiou j’avais 20 ans quand j’ai inscrit mon premier compte, coudure), et je viens de l’autre bout du monde, littéralement, mais toujours du même pays en réalité par rapport à mon dernier compte. J'ai découvert 30YSY il y a désormais bien longtemps, et j'ai cédé à faire un nouveau compte alors que j’ai aucune raison qui peut m’excuser. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présente tant que j’aurais pas dépensé tout mon forfait, et je vous jure que c’est dure de passer de 200Go par mois à 20Go, c’est vraiment pas beaucoup snif. Mon personnage est un scénario, on revient aux bases (coucou @Rhett Hartfield). Je suis contente de vous rejoindre dans l'aventure et certaines font des scénarios quand elles peuvent pas aller voir des stars en concert et moi à côté j’ai encore de la place pour un nouveau compte, et je suis faible, alors je craque. Aller, la bise les moches.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>harry styles ≈</pris> @"ruben hartfield"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

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Il était une fois, mon histoire

what if you're someone i just want around

to be so lonely

« Pourquoi est-ce que je suis encore ton contact d'urgence, Garett ? » Le ton que vint employer Ruben n’était ni aimable, ni alarmé. Il était le miroir de ce qu’était le jeune homme en cet instant - énervé. Il n’avait fallu qu’une semaine à Rhett pour qu’il vienne trouver un moyen de se mettre sous le feu des projecteurs, une fois de plus. Ne pouvait-il pas se contenter d’accepter la disparition de Jackson sans en faire des tonnes à côté ? Un soupire échappa d’entre les lèvres de Ruben, sans qu’il ne vienne le cacher ou l’atténuer. « T'es toujours mon frère, au cas où tu l'aurais oublié. » A travers le combiné, il ne pouvait le voir, mais les yeux du cadet vinrent être levés au ciel, presque à en toucher les nuages. Comme s’il pouvait avoir oublié ce détail là. C’était d’ailleurs à cause de ce détail là qu’il était énervé, Ruben. Parce-qu’il ne comprenait pas pourquoi désormais, c’était quelque-chose d’important aux yeux de Rhett, qu’ils soient frères - pendant des années, il n’en avait eu que faire; cela était-il important que lorsqu’il avait besoin de lui ? « C'est vrai ce que disent les médecins ? » Qu’ils soient frères dans cette affaire étaient peut-être quelque-chose de pratique pour Garett, cela ne l’était en revanche pas du tout pour Ruben. « Je suis pas community manager, je sais pas ce qu'ils disent et à qui. » Oh, ne joue pas à ce jeu là Garett. Il savait pertinemment ce que pouvaient dire les médecins - s’il était apte à répondre au téléphone, ces derniers étaient déjà passés vérifier plus d’une fois son état de santé. « Ils m'ont demandé si c'est moi qui t'en avais donné autant. »

Parce-que le cœur du problème résidait là. Rhett agissait à sa guise sans se préoccuper des répercussions que ses actions pouvaient avoir sur les autres. Il venait prendre les choses qui, à ses yeux, lui revenaient de droit sans jamais demander la permission. Jackson venait perdre la vie dans un accident de voiture et lui décidait qu’il pouvait faire en sorte d’être plus intéressant que leur grand frère. Pathétique. Pitoyable. Et lâche. Venir se goinfrer de médicaments pour quitter ce monde d’une manière apaisante pour soi, mais laissant derrière vous une traînée d’emmerdes pour vos proches. Garett était lâche, et ne s’était pas un instant dit qu’utiliser cette méthode pouvait retomber d’une façon bien trop directe sur son petit frère - le même qu’il utilisait pourtant en contact d’urgence. « Je risque de perdre le droit d'exercer à cause de toi. » Et il était hors de question que cela arrive. Ruben avait fourni mille efforts pour en arriver là où il était aujourd’hui. Son diplôme lui tendait les mains, dans moins d’un an il serait enfin neurochirurgien - et il commençait déjà à réussir à avoir sa petite réputation. Il n’y avait aucun scénario où cette dernière venait être entachée par un frère dépravé qui n’arrivait pas à supporter la moindre émotion trop fort. Encore un revers de la célébrité. Quand vous devez travailler dur pour obtenir ce dont vous rêvez, vous y pensez à deux fois lorsque vous voulez avoir un geste de la sorte. Ruben était doué, extrêmement doué dans ce qu’il faisait aujourd’hui; ce n’était pas pour autant que le travail pour arriver à la place qu’il occupait désormais ne se comptait pas en dizaines d’heures. Un rire, de la part de Rhett, se fit entendre à l’autre bout du téléphone. Les lèvres du petit frère vinrent se pincer en une ligne fine, alors que ses doigts venait frotter ses yeux d’un autre côté. S’énerver contre lui ne servait à rien en cet instant; il n’avait de toutes façons ni le temps, ni l’énergie à venir consacrer à Garett maintenant. Son biper accroché à la poche de sa blouse, ne cessant de vibrer, démontrait bien cette situation. « J'ai pas le temps de m'occuper de toi, appelle Ethel. » Il ne vint même pas attendre que son frère daigne répondre quoi que ce soit avant de venir clôturer l’appel.

Ethel, leur sœur, viendrait lui passer un savon lorsqu’elle apprendrait le contenu de cet appel - peut être d’ici à quelques heures, si Rhett venait à directement l’appeler, ce que Ruben doutait grandement. Mais il n’en avait que faire que sa sœur ne soit pas en accord avec les paroles qu’il avait pris le temps d’accorder à leur frère. Ce dernier ne prenait pas le temps de leur accorder trop d’importance non plus, à ses yeux, alors il ne voyait pas le mal à venir agir en effet miroir. « Je suis désolé, tu disais ? » Ses yeux et son attention vinrent de nouveau se poser sur sa collègue, qui le regardait d’un œil étrange. « Quoi ? » - « Tout va bien ? » Il vint étirer un petit sourire. « Mon frère qui fait des siennes, rien de grave. Réexplique moi le cas de notre patient plutôt. » Rien de grave - il avait juste failli perdre un deuxième frère en l’espace de quelques jours, pas plus de deux semaines. Ce que les gens pouvaient être parfois égoïstes. Mais il préférait répondre qu’il n’y avait rien de grave car dans les faits, il n’avait pas tout à fait tort: Rhett s’en était sorti, qu’importe l’idée qui lui avait trotté derrière la tête, il était le sujet dont tous ses proches viendraient parler durant les prochaines réunions de famille juste après avoir mentionné Jackson, il pouvait en être certain désormais. Ruben était dégoûté, de devoir assister à un tel comportement. Garett était supposé être le grand frère, mais les faits relataient des comportements contraires. Ruben était fatigué, de tout ça.

kiwi

« Il faut que j’y aille maintenant. » S’extirpant des draps du lit, Ruben était debout dans la chambre exiguë l’instant d’après, à venir récupérer ses affaires éparpillées sur le sol. Dans d’autres circonstances, un sourire aurait été gravé sur son visage. Dans toute autre situation - mais pas aujourd’hui. « Tu veux pas rester encore un peu avec moi ? » Le ton enjôleur que la jeune femme dans son dos employait ne lui plaisait, finalement, plus tant que ça. Il avait cédé à son charme quelques heures plus tôt, mais regrettait amèrement d’avoir été si faible désormais. Serrant les mâchoires, presque oppressé dans son propre corps, il vint faire demi-tour afin de faire face à Maeve. « J’aurais jamais du rester avec toi pour commencer. » Il n’aurait jamais du boire ce verre de trop, il n’aurait jamais du rester encore un instant dans ce bar alors que ses potes pliaient bagages pour rentrer chez eux, il n’aurait jamais dû se laisser porter par le son de la musique et par l’ambiance du bar devenu boîte de nuit après une certaine heure, il n’aurait jamais du commencer ce petit jeu du chat et de la souris, il n’aurait jamais du - damn, qu’il avait mal au crâne alors que les premières lueurs du jour commençaient à peine à se faire voir. « Tu sais que tu vas pas pouvoir m’éviter par la suite, qu’importe ce que tu veux là, maintenant. » Il vint se mordre l’intérieur de la joue - il n’avait jamais eu d’élan de violence, mais il aurait pu se détendre les nerfs à coup de quelques assiettes fracassées contre le sol. Un « Je sais. », sifflé entre ses lèvres à lui alors que ses lèvres à elle échappaient un petit rire, victorieux. « On se voit tout à l’heure alors, docteur. » Se levant à son tour du lit, Mavis vint lui arracher un baiser furtif sans lui demander son avis, avant de filer sous la douche dans la pièce d’à côté. La minute suivante, Ruben claquait la porte de l’appartement. Ses mains tremblaient, pour la première fois, fibres musculaires envahies par le stress. Il venait de faire là la première erreur de sa vie, et la tempête d’émotions parcourant ses veines témoignait que ce n’était pas quelque-chose dont il serait friand par la suite.

Mavis avait, malheureusement, raison sur un point: il n’allait pas pouvoir l’éviter par la suite. La jeune femme était pas moins que la fille d’un des plus grands chirurgiens de l’hôpital - accessoirement l’un des mentors du Hartfield -, interne dans ce dernier pour couronner le tout. Ruben la croisait tous les jours dans les couloirs de l’établissement et dans ceux de la faculté lorsqu’il s’y rendait sur demande d’un des enseignants. Il la voyait de temps en temps au réfectoire et apparemment, plus récemment, dans les bars qu’il fréquentait également. Jusque maintenant, rien de tout cela n’avait été un soucis - jusqu’au moment où ils avaient fini la nuit dans le même lit. Qu’il avait pu être idiot, qu’il avait pu être faible. Qu’il était désormais mal barré. La réalité des choses était progressivement en train de s’installer dans son esprit, alors qu’il tapotait nerveusement le volant de sa voiture. Il ne pouvait pas se permettre de rentrer chez lui, en annonçant à Nina qu’il avait passé la nuit avec une autre; il aimait la jeune femme et ne se voyait pas venir lui faire du mal de la sorte - même si ce dernier était en réalité déjà fait. Par conséquent, il ne pouvait en rien venir s’en vanter auprès de ses amis, de ses collègues, car cela viendrait ruiner sa réputation et sa carrière par la suite: il était presque certain que monsieur Barnes serait ravi de mettre à la porte un petit mariole comme lui, après qu’il ait profité de la chair de sa fille et qu’il vienne s’en vanter par la suite. De toutes façons, ce n’était pas envisageable s’il voulait rester discret auprès de Nina, et puis ce n’était pas dans ses habitudes de se comporter de la sorte. Cependant, il s’inquiétait désormais réellement de savoir ce que la jeune femme comptait, de son côté, venir faire part la suite. Et quand on se mettait à parler du loup… Trois coups furent portés à la vitre de la voiture de Ruben, ce qui vint le faire sursauter un instant - mais surtout pincer ses lèvres la seconde suivante, alors qu’il baissait le carreau. « T’as l’air soucieux, docteur. » - « A quoi tu joues, Mavis ? » Même le bleu de ses yeux montrait distinctement qu’il n’avait plus l’âme au jeu et à la plaisanterie. « Et toi, à quoi tu joues, Ruben ? Je te croyais heureux en ménage. Enfin, c’est ce que j’ai entendu dire, les bruits de couloirs, ça se reprend plus vite que n’importe quoi d’autre, tu sais… » Il vint détourner son regard un instant des traits de son visage. Les bruits de couloir étaient parmi les préférés de tous, à l’hôpital, surtout quand il s’agissait de la vie privée des chirurgiens - et c’était ce qu’il était désormais. « Qu’est-ce que tu veux ? » Parce-qu’elle ne faisait pas ça pour rien: elle n’agirait pas de la sorte en cette instant si elle était simplement tombée sous son charme d’une façon un peu trop brutale. « Une place à tes côtés pour ta prochaine opération. Si les bruits de couloir sont toujours aussi vrais, t’as quelque-chose de sympa qui va tomber. Ne m’oublie pas. » Un clin d’œil, et elle vint disparaître aussi vite qu’elle était apparue. Dans le cas présent, les bruits de couloir devaient être des informations données par son père, et Ruben ne savait pas s’il aimait savoir d’avance ça ou non. Mais pour le moment, il fallait qu’il se dépêche: il allait finir par être en retard et il ne tolérait pas le retard.

adore you

« Et si je te demandais de m’épouser, tu dirais quoi, là ? » Un fin sourire vint se glisser sur les lèvres de Ruben. Il n’avait pas prévu, à la base, de faire sa demande alors qu’ils étaient tous les deux assis à même le sol du couloir de l’hôpital. « Est-ce que t’arriverais à être d’accord avec moi pour une fois ? » Si la discussion qu’ils avaient depuis plus d’un quart d’heure n’était en rien une partie de plaisir - Ruben avait déjà oublié pourquoi ils étaient tant en désaccord l’instant d’avant -, le sourire qu’il affichait désormais était vrai, était authentique. « Tu te fous de moi Ben ? » - « Promis je suis sérieux. » Et comme si ses paroles seules ne pouvaient suffire, il vint sortir l’écrin qu’il gardait dans sa poche depuis presque une quinzaine de jours. Une pierre, petite, délicate, vint se faire voir à peine la petite boîte en velours ouverte. « Épouse moi, Nina. » Détrompez vous - il aimait Nina comme un fou, depuis le premier jour, et il en avait été le premier surpris. Cependant, si les intentions premières de Ruben n’étaient ni fausses, ni mauvaises, il ne venait pas agir de la sorte pour les bonnes raisons. Et c’était pour ça que, présentement, malgré la question joyeuse qu’il venait de poser à celle qui s’apprêtait à devenir sa fiancée, son regard était teinté d’une nuance décolorée. Dans un monde idéal, il aurait attendu leur anniversaire de rencontre pour venir poser la question à la jeune femme, après un bon dîner dans l’un des meilleurs restaurants de la ville. Dans un monde idéal, seules l’excitation et la joie auraient été les émotions perçues en cet instant. Dans un monde idéal, il aurait agi de sorte pour les bonnes raisons.

Venir demander votre petite amie en mariage parce-que vous l’avez trompé deux semaines plus tôt n’était, dans aucun monde, une raison valable pour venir poser un genou à terre. Ruben le savait parfaitement, et il le comprenait à chaque fois qu’il croisait son reflet dans le miroir, à chaque fois que ses yeux venaient accrocher ceux de Nina. La culpabilité d’avoir agi comme le pire des idiots, comme une enflure, était telle cependant qu’il avait l’impression qu’il devait se rattraper, qu’il devait faire quelque chose pour corriger son erreur. Il aurait tout simplement pu venir expliquer les faits à Nina, et la laisser décider de la suite des événements. Mais cela aurait voulu dire également risquer de la perdre - ce n’était pas une option envisageable pour Ruben. Jamais il n’avait connu l’erreur. Jamais n’avait-il rencontré l’échec. Et pourtant, depuis deux semaines, c’était l’échec et mat qui venait le menacer. Alors, plutôt que de venir admettre qu’il était en train de sombrer et qu’il avait besoin d’aide, il préférait venir creuser définitivement sa tombe - une bonne fois pour toute. « Je pensais que tu voulais pas te marier. » Le regard de Nina vint de nouveau accrocher celui de Ben. Il y avait également un quelque-chose dans ses yeux à elle, mais il n’aurait su mettre le doigt sur ce que c’était exactement. « Je pensais aussi. » Sur ce point là, il n’allait pas mentir à Nina. Ils se connaissaient trop bien et depuis trop longtemps pour tenter de s’aventurer sur cette pente là - et il ne saurait tenir le mensonge sur autant de fronts à la fois. « Mais c’était quand je pensais que le boulot était la seule chose importante dans ma vie. Et après je me suis rendu compte que je pouvais également pas vivre sans toi. » Il s’était emporté dans les bras d’une autre, mais ce n’était pas pour autant que ses mots n’étaient pas vrais. Là résidait pour une fois le problème - c’était lui, le problème. Nina vint alors attraper la bague se situant dans l’écrin, la passer elle-même à son doigt, avant d’attraper le visage de Ruben du bout des doigts. « T’as l’air idiot quand tu parles comme ça. » Mais elle vient tout de même déposer un baiser sur ses lèvres. « Et toi t’es toujours magnifique. » Il avait définitivement l’air idiot.

Mais du moment qu’il avait juste l’air idiot lorsqu’il tentait d’être romantique, ce n’était pas la fin du monde. Cette dernière arriverait si Nina venait à être au courant de la liaison qu’il avait eu - et il ne comptait pas lui en parler, il comptait plutôt venir prendre soin d’elle pour repousser l’erreur qu’il avait commise le plus loin possible. Il aurait l’air idiot, mais au moins la jeune femme serait toujours dans sa vie, à ses côtés ; c’était le plus important. Ça, et que sa vie privée n’en vienne pas à entacher sa vie professionnelle. Cette dernière se devait d’être irréprochable sous tous les angles existants… et venir faire découvrir au monde entier que le jeune prodige Hartfield avait succombé au charme d’une jeune interne, ça n’allait pas dans ce sens là. Alors il préférait venir se rattraper auprès de Nina pour quelque chose dont elle n’était même pas au courant, et tordre ses principes de base quelque peu: d’ici à quelques mois, ils uniront leurs avenirs et cela permettrait de tirer un beau portrait de tout ça.

from the dining table

« J’ai fini par me poser, tu vois, finalement. » Butant du bout du pied presque machinalement sur la pelouse, un léger rire vint s’extirper d’entre les lèvres du Hartfield. « Toi qui a toujours dit que j’y arriverais pas. » Toutes ces années, Louis lui avait rabâché qu’il était bien trop borné, bien trop enfermé dans ses idées pour en venir à se poser un jour avec quelqu’un. Ruben n’était pas en désaccord avec ses paroles - venir s'enterrer dans une relation, c’était le risque de ne pas être disponible comme il le voulait pour ses études, pour sa profession. Ruben ne lui avait jamais caché que là était sa priorité, au delà de tout ce qu’il pouvait ressentir à l’égard de cet ami de toujours. « Le plus étonnant c’est qu’elle ait dit oui, peut être. » Ben vint hausser les épaules. Était-ce si étonnant que cela ? Alors que Nina avait toujours été claire avec lui en le prévenant qu’elle désirait, elle, un jour se marier ? Qu’elle n’avait pas tout à fait la même vision que lui sur toute cette institution ?

Le jeune homme finit par attraper sa bouteille d’eau accrochée à sa taille, en bu une longue gorgée, avant de la remettre en place. « Comme quoi, si t’avais été un peu plus patient, peut-être que j’aurais pu m’engager comme ça avec toi aussi. » Parce-qu’après tout, qu’en avait-il à faire, Louis, désormais ? Alors qu’il se trouvait Ruben ne savait où aujourd’hui ? Ça avait été facile, de remettre la faute sur lui et sur son manque d’engagement. Ça avait été facile de lui reprocher de pas l’avoir prévenu qu’entre eux, ce n’était pas aussi sérieux qu’il l’aurait pensé. C’était sérieux, pour Ruben, c’était ce qu’il s’était évertué à lui expliquer - simplement pas sous le même angle de vue que Louis. Il considérait de tout son cœur la relation dans laquelle ils s’étaient tous les deux engagés, et elle comptait à ses yeux. Simplement, si la question venait à être posée, oui Ruben aurait toujours choisi sa carrière avec Louis. Ce n’était pas un drame, il n’y avait pas mort d’homme non plus - sauf que Louis n’avait su le supporter et qu’il avait préféré partir du jour au lendemain sans le moindre mot, sans plus donner de nouvelles. « Mais comme ça fait des années que t’en as plus rien à foutre, je me retrouve à parler seul à l’autre bout de la ville, à parler à l’océan comme si t’allais magiquement me répondre. » Soupirant, lassé de son propre comportement, Ruben vint secouer la tête avant de se remettre à courir. Qu’importe ce qu’il s’était passé, il considérait toujours Louis comme son meilleur ami - et il aurait terriblement besoin de lui ces derniers temps; si ce n’était pour venir lui donner de la chaleur la nuit, au moins pour venir lui remettre les idées en place qu’en au fait qu’on n’allait pas voir ailleurs pour ensuite venir demander sa petite-amie en mariage. Commencer par ça, ça lui aurait fait du bien aux idées.

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Godiche 1 : Oh j'aime trop Harry Styles
Godiche 2 : Oh moi aussi
Godiche 1 : Oui mais toi tu peux faire un compte de plus, pas moi
Godiche 2 : ...
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C'ETAIT LA DISCUSSION LA PLUS PRODUCTIVE DE MA VIE, T'ES BEAU COMME UN COEUR

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Qu'il est beau and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 674657830

un chirurgien en plus and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 1001340119

coucou collègue and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3258319053

rebienvenue avec ce beau compte !! :l:

La faiblesse face aux scénarios, je connais trop bien :drama:

Rebienvenue à toi avec cette pépite ! and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 1949770018

I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)

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Non mais…. Elle part faire le tour du monde et elle trouve le temps de se créer un nouveau compte and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3217047551

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Welcome back bro' and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 662981832

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rebienvenue à la maison :l:

Lol

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Citation :: 09. Les addictions du jeune homme se comptent sur les doigts d’une main : le boulot, le café, le sport, le soleil, et la musique.

In-su-ppor-table. and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3258319053

BiEnvEnUe par ici ma caille, j'espère que t'es prête pour toutes les carabistouilles qui vont t'arriver sur la tronche avec un personnage aussi mignon. and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3258319053

ohlalalalala quelle surprise :drama:

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Harry

rebienvenue chez toi avec ce super choix de scénario and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3290930861

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Rebienvenue Rub :OO:

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Le joli craquage and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 4251317097

Rebienvenue chez toi and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 206649278

ralalalaa le voilàààà, et quel choix incroyable vraiment and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 206649278

rebienvenue à la maison avec ce perso zinzin et beaucoup trop cute and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3956312242

je suis trop contente qu'on se soit trouvées un lien et j'ai super hâte de le voir à l’œuvre and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 199959295

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amuse-toi bien avec lui, même si j'ai pas le moindre doute à ce sujet and so the battleships will sink beneath the waves (ruben) 3922047296

we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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