| We're just like grains of sand - Deb&Jor |
| | (#)Dim 6 Fév 2022 - 0:03 | |
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Birdie qui est occupée ce soir et Jeremy qui t’a enrôlé dans une soirée avec son boulot. C’est un truc très chill du coup ça ne te dérange pas. Une soirée sur la plage c’est toujours fun et ça fait longtemps que tu n’en as pas fait. Ton petit groupe de potes qui se retrouvent systématiquement ici n’ont rien prévu ces derniers temps. Tu te mets une note mentale d’envoyer un message dans le group chat à ce propos. Tu as très envie de sortir ton téléphone et demander ça maintenant mais tu n’es pas non plus un sauvage. Tu discutes plus ou moins avec les nouveaux collègues de Jeremy qui sont assez chill. Ils sont pour la plupart bien plus jeune que vous. Tout ce beau monde donne l’impression d’être une petite bande déjà bien soudé et ils sont en train d’intégré Jeremy avec aisance. Celui ci en pleine conversation avec une petite brune et t’as comme un sentiment de déjà vu. Sur cette même plage il y a exactement douze années de ça. Vous étiez en train de célébrer le permis voiture fraîchement acquis de Vinny, un ami à Rosa et toi. Jeremy était aussi dans l’assemblée ce soir là. Vous étiez un joli petit groupe d’une demi douzaine tout le temps fourré ensemble. C’était l’évènement que Vinny ait son permis car il l’a loupé pas moins de trois fois avant de le décrocher enfin. Vous avez passé toute la nuit sur cette plage à refaire le monde à parler de tout et de rien.
Y’a un doux sourire sur tes lèvres quand ton regard est attiré par Jeremy qui sort son paquet de clope de sa poche. Tu lui jettes ton gobelet vide sur la tête pour attirer son attention. Tu aurais pu l’appeler par son prénom aussi, ça marche. L’important c’est que tu te retrouves avec une clope au bec. Tu inspires et souffles la fumée alors que tu fermes un peu les yeux pour essayer de te concentrer sur la sensation mais aussi le bruit des vagues. Quand tu rouvres les yeux tu sursautes parce qu’il y a une personne à côté de toi que tu n’as pas vu ni entendu arriver. Tu te mets à rire d’avoir sursauté pour si peu. « Promis tu fais pas si peur. Juste je m’y attendais pas. » Et tu ne te méfies pas de qui elle est car y’a quand même une dizaine de personne dans les collègues de Jeremy et tu ne te souviens pas de tout le monde. Ni les visages ni les noms. Du coup t’es quasi sûr qu’elle fait parti de ce groupe là de travailleurs de la nouvelle boutique Mr Toy Toyworld qui a ouvert en Janvier en ville.
@Deborah Brody
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| | | | (#)Jeu 17 Fév 2022 - 9:36 | |
| Elle voulait essayer, juste essayer. L’appétit vient en mangeant, c’est en forgeant qu’on devient forgeron… sur cette base un peu idiote, elle s’était dit que c’était en sortant qu’elle aurait de nouveau l’envie de sortir de son appartement. Alors elle avait accepté de venir à cette soirée sur la plage quand bien même elle ne connaissait pas grand monde – pour ne pas dire presque personne, les aléas d’être l’amie d’un ami du principal intéressé. Elle tentait de se mettre dans l’ambiance, une bière sans alcool à la main, la chaleur du feu de camps sur les joues et le petit synthé qui résonnait à ses oreilles – ça changeait des guitares classiques – au rythme d’une musique allemande pour enfant. « Schni schna schnappi schnappi schnappi schnapp ! Schni schna schnappi schnappi schnappi schnapp! Ich bin Schnappi das kleine Krokodil […] » est-ce qu’elle comprenait ce qu’elle chantait ? Non, pas vraiment et probablement qu’elle prononçait très mal mais ce n’était pas grave, elle lâchait simplement prise, elle se mettait doucement dans l’ambiance en chantant ce petit refrain avec eux. C’était pourtant le craquement d’un briquet qui captait son attention. Pas très loin d’eux, un autre petit groupe, de la même fête bien entendu, discutait et venait de s’allumer des clopes. Autant dire que le regard de Debbie venait de changer du tout au tout. Fumeuse occasionnelle – pendant ce genre de fête justement – elle ressentait l’envie farouche de s’en griller une mais ça, c’était sans compter sur sa grossesse et l’interdiction qui allait avec – en public en tout cas, elle ne tenait pas à recevoir des leçons de morale et encore moins ces derniers temps. Déterminée à ne pas craquer, elle inspirait un grand coup, tentant en vain de se concentrer de nouveau sur les chansons. Impossible. Le manque était là, elle avait même carrément la sensation de sentir la clope jusqu’ici alors qu’ils étaient trop loin pour ça – et surtout, l’odeur du feu lui-même prenait le dessus. Abdiquée, c’était ce qu’elle faisait en se levant et se dirigeant vers un géant blond, légèrement excentré du groupe, pour fumer sa clope tranquille face aux vagues. Enfin tranquille… Deborah avait espéré un peu de vent pour se mettre dans la direction de sa fumée mais même la nature n’était pas de son côté ! Alors elle s’était rapprochée, trop peut-être, à tel point qu’il avait sûrement sentie sa présence, ouvrant les yeux et sursautant un peu en constatant que son instinct ne s’était pas trompé. « Désolée, je voulais pas te faire flipper. Je voulais juste… » sniffer ta fumée ? C’était trop bizarre, encore plus à un inconnu, elle ne pouvait pas dire ça. Alors elle lui tendait la main pour serrer la sienne. « Debbie. Je m’appelle Debbie. » Sauf qu'il ne la serrait pas, sa main et qu'elle se ravisait immédiatement. Pourtant son manque lui dictait de s'approcher encore, juste un peu, pour que sa tête soit plus proche de sa cigarette... Réflexe à la con, encore plus bizarre finalement que de potentielles paroles explicatives. Elle s’en rendait bien compte et en devenait pantoise. « C’est pas ce que tu crois... Enfin si, mais non en fait… » Des explications, des vraies, vite. « Je peux pas fumer ! Et ça me manque alors du coup... Bref, je voulais me mettre dans la direction de ta fumée, pardon, c’est ridicule. » disait-elle non sans un rire honteux. @Jordan Fisher
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| | | | (#)Jeu 24 Fév 2022 - 2:22 | |
| « Désolée, je voulais pas te faire flipper. Je voulais juste… » Elle voulait quoi ? Parce qu’elle est vraiment très proche quand même. Tu la regardes, attendant qu’elle dise la suite de son explication. Elle doit avoir ses raisons mais ça reste plutôt hors du commun. Quand sa main se tend vers toi, elle se présente. « Debbie. Je m’appelle Debbie. » Hmmm. Tu aurais préféré qu’elle s’explique simplement. Tu n’as pas demandé son prénom, encore moins à serrer sa main. Relax Jordan c’est toi qui a un comportement étrange là. Tu te sens comme Sam, le personnage principal de Atypical qui ne sait pas tellement gérer son comportement avec les gens de son entourage. Il est un adolescent dans la fleur de l’âge obsédé par certains sujets plus ou moins originaux comme les pingouins pour ne citer que ça. Tu t’es beaucoup vu dans son personnage malgré vos grandes différences. Tu es totalement obsédé par certains sujets et des passions peuvent te faire aller au bout du monde. Peut être même l’Antarctique également. Non. Ouais pas du tout en fait. Tu apprécies bien trop la chaleur de l’Australie même si le soleil ne voit pas beaucoup ta chaire Mx je suis très pudique. Fuck off. Oh you pretty weirdo. Tu as tes yeux sur sa main devant toi là. Tu restes silencieux ne sachant pas quoi dire. Tu arrives généralement à te présenter le premier pour ne pas être dans cette configuration.
« Jordan. Je m’appelle Jordan. » Tu te présentes simplement et elle est déjà en train de l’enlever de sous ton nez, sa main. T’es soulagé jusqu’au moment où elle s’approche de nouveau de toi. Tu fais un mouvement de recul, tu fronces les sourcils. « C’est pas ce que tu crois... Enfin si, mais non en fait… » Ok c’est elle qui commence à avoir un comportement le plus atypique de vous deux. Est-ce que cette pensée te réconforte ? Peut être un peu. Si elle est Sam, tu aimerais bien voir un Zahid apparaitre à ses côtés. Le personnage sidekick totalement hilarant qui est meilleur ami avec le weirdo de service. Tu as enchainé toutes les saisons de la série en un temps record y’a quelques semaines des suites de tes insomnies. Ça passe tellement crème les épisodes qui ne durent pas plus d’une demi heure. Quand t’es arrivé au bout, t’as vu sur internet que le feuilleton a été annulé. Là c’est Debbie que tu vas cancel si elle s’arrête pas de faire des trucs chelou. Elle essaie d’entrer dans ton espace vitale sans préavis. Tu supportes pas ça. Est-ce que tu vas devoir faire un remarke de Dirty Dancing mais pas le portée comme tu as fait avec Birdie lors de votre première rencontre. Ce serait plutôt l’explication bien claire de ton espace et son espace. Ça serait aussi comme un move afin de charmer la personne qui est apparu à tes côtés? Non. « Je peux pas fumer ! Et ça me manque alors du coup... Bref, je voulais me mettre dans la direction de ta fumée, pardon, c’est ridicule. » « Oh. » Un sentiment de soulagement s’empare de toi alors qu’elle a enfin l’air d’une personne respectueuse. Elle est juste une personne en manque en fait. Tu deviens de nouveau le weirdo des deux par défaut. Tu es Sam et elle est totalement Zahid. Tu ne saurais dire si elle est drôle à sa manière mais une chose est sûre, c'est qu'elle est totalement accro à la fumette comme lui. Surtout que tu rapproches ta main de son visage à la brune afin qu’elle puisse respirer la fumer bien plus facilement. Tu ne cherches pas à savoir si elle a de bonnes raisons de ne pas pouvoir fumer, elle veut respirer la fumée, tu lui laisses le champs libre.
« Ça revient pas au même le tabagisme passif? » Car elle a l’air à fond et sans limite pour inhaler ta fumée. « Je peux te trouver une clope si tu veux. J’ai des pouvoirs magiques. » Qu’est ce que tu dis pas comme conneries. Ton pouvoir magique est situé à quelques mètres de toi. Il s’appelle Jeremy il a les cheveux longs et une barbe. « Pourquoi tu peux pas fumer? » C’est très indiscret comme question ça Jordan. Bien parfaitement dans ton rôle de Sam avec ses interrogatoires beaucoup trop direct. De plus, tu es sobre et tu comptes le rester toute la soirée, ainsi que toute ta vie. Ton statut de Sam est confirmé par la force des choses.
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| | | | (#)Mar 1 Mar 2022 - 0:49 | |
| Qu’est-ce qu’elle fou ? Mais qu’est-ce qu’elle fou ?! Cette brune était vraiment étrange. Elle commençait des phrases, ne les finissait pas et par-dessus le marché, elle s’approchait bien trop près pour que je sois à l’aise. Qu’est-ce qu’elle comptait faire au juste ? Me voler ma clope et se barrer en courant ? Elle en serait capable, c’est sûr. C’est certainement le genre de meuf assez timbrée pour être capable de tout. Si elle dépasse les bornes, je m’en fou, je balance la clope au loin et j’en redemande une autre à Jeremy, avec un peu de chance elle va courir après comme un bon toutou à sa mémère. Ça se tente en cas d’espace vital trop envahi. Comme avec sa main là… heureusement qu’elle l’avait retiré parce que sincèrement, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Quitte à passer pour un Monk de service, je lui aurais sûrement fait comprendre de la ranger. Enfin bref, la question ne se posait plus. Enfin elle me donnait des explications à son comportement étrange. Comme une partie de la planète, elle était droguée à la nicotine, rien de vraiment étonnant. En revanche qu’elle veuille sniffer mais pas fumer… ça avait le don de m’intriguer. Ça ne revenait pas au même ? « Je crois que si... mais j’essaie de me donner bonne conscience tu vois, je me dis qu’une petite fumée c’est mieux qu’une grosse bouffée direct dans les poumons… » Moh, elle pouvait pas bien penser ce qu’elle voulait, ce n’était pas vraiment mes oignons, tant que lui tendre ma clope me permettait de la maintenir à une distance raisonnable, ça me convenait. Louche mais bon, il fallait bien faire avec les bizarreries de chacun n’est-ce pas ? J’en avais bien un million moi, je serais mal placé pour juger. Je pourrais m’en foutre – je devrais d’ailleurs – mais il fallait se rendre à l’évidence que son comportement m’intriguait. Elle avait envie de fumer mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas mais elle se mettait quand même la tronche dans mon cylindre fumant. Sans compter qu’à ma question, elle changeait d’attitude. C’était bien une grimace que je venais de voir passer sur son visage. Elle n’avait pas l’air vraiment ravie que je lui pose cette question. Du coup ça me titillait encore plus. Putain de curiosité ! « Comment dire ça sans passer pour une mauvaise personne... » C’est le moment où elle passait d’intrigante à flippante, non ? « J’ai appris que j’étais enceinte il y a quelques mois et forcément, qui dit grossesse surprise, dit ne pas avoir le temps de se sevrer convenablement comme une personne qui aurait un désir d’enfant et qui arrête grâce à cette volonté bien avant que son utérus soit pris en otage par un locataire. » Elle soupirait. Ça l’emmerdait, je le comprenais bien… comme ça m’emmerdait aussi d’entendre encore parler d’une grossesse surprise. Punaise, ce que je détestais ça ! « Et vu que j’avais l’habitude d’être une fumeuse occasionnelle, aka en soirée comme maintenant, c’est compliqué pour moi de vous voir tous fumer et de ne pas en faire autant. »@Jordan Fisher
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| | | | (#)Mar 1 Mar 2022 - 2:08 | |
| « Je crois que si... mais j’essaie de me donner bonne conscience tu vois, je me dis qu’une petite fumée c’est mieux qu’une grosse bouffée direct dans les poumons… » Tu trouves ça stupide les gens qui sont dans le déni comme ça et qu’ils font mais à moitié. Fais le totalement ou pas du tout. Tu juges fort mais que dans ta tête. Loin de toi l’idée de lui faire une quelconque morale parce qu’au fond, elle fait ce qu’elle veut. Tu remarques juste les points communs et différences avec toi quand tu interagis avec des nouvelles personnes. T’es amical mais pas trop non plus. Tu as besoin de prendre la température avant de te sentir totalement à l’aise et clairement hors de question qu’elle t’envahisse à peine elle a collé son - beau - boule à côté de toi.
Elle est plutôt sur la pente soulante la demoiselle alors tu te permets de faire de même avec une question invasive. Vu son air, elle aime pas. Cheh. Tu lui rends la monnaie de sa pièce. « Comment dire ça sans passer pour une mauvaise personne... » Alors là, t’es de plus en plus intrigué. Y’a une hypothèse qui te vient et…« J’ai appris que j’étais enceinte…. » Tu avais vu juste. Shit. « …il y a quelques mois et forcément, qui dit grossesse surprise… » Fuckkkkkk!! « …dit ne pas avoir le temps de se sevrer convenablement comme une personne qui aurait un désir d’enfant et qui arrête grâce à cette volonté bien avant que son utérus soit pris en otage par un locataire. » « Oh. My. God. » Car elle n’aurait pas pu être plus claire dans ses explications et toi tu n’aurais pas pu avoir une gueule plus surprise que ça avec ta bouche en O. « Et vu que j’avais l’habitude d’être une fumeuse occasionnelle, aka en soirée comme maintenant, c’est compliqué pour moi de vous voir tous fumer et de ne pas en faire autant. » Ta bouche toujours ouverte, bée, tu la regardes comme si elle venait de te dire le truc le plus incroyable de toute la planète. « Okay attends. » Tu te tournes un peu plus vers essayant de mieux traiter tout ce qu’elle vient de te dire car… « Fuck. I’m so sorry. » T’as une de ces réactions Jordan, on dirait qu’elle vient de t’annoncer un décès alors que c’est le total opposé. Faut dire félicitations hein. « J’ai l’impression y’a des meufs enceinte partout en ce moment je fais presque des cauchemars la nuit c'est terrible. » Damn Jordan, certains sont heureux d’avoir des enfants. C’est peut être son cas à elle aussi mais c’est très nettement pas le tiens à toi elle l’aura bien compris oui. Tu vas pas plus loin dans l'évocation de tes angoisses car c'est pas glorieux nope. « Un problème de pilule ? » Que tu demandes comme si tu étais un expert en la matière à présent alors qu'avant le mois dernier tu ne connaissais très peu sur le sujet à part que c'est une pilule magique anti-bébé.
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| | | | (#)Mer 2 Mar 2022 - 4:15 | |
| Assis ici, face à la mer, la réaction du jeune homme ne se faisait pas attendre. Il était surpris, bien entendu, et Deborah ne savait pas trop, au début, si c’était en bien ou en mal. Est-ce qu’il la jugeait pour le tabagisme passif qu’elle venait de s’octroyer avec sa clope ou est-ce qu’il était juste choqué sous la nouvelle ? Elle croyait au premier jusqu’à ce qu’il ouvre enfin la bouche et lui explique à son tour qu’il semblait être entouré de femmes enceintes et qu’il en venait presque à en faire des cauchemars. De quoi arracher un rire nasal bref à Debbie. « Tu as pas idée comme on est deux à en faire des cauchemars. » disait-elle alors que son regard quittait le sien pour regarder la mer. Est-ce qu’elle était trop franche dans ce qu’elle disait ? Peut-être parce qu’elle n’était pas censée dire que cet hypothétique enfant lui posait de vrais problèmes. Tant pis, c’était un inconnu, c’était plus simple de se confier, même quand tout n’était pas tout à fait réel. Pendant deux secondes, elle se faisait silencieuse. Elle repensait à ses années jeunesse, quand elle avait cinq ans. C’était comme ce soir. Le sable, la mer et sa grande étendue d’eau sauf qu’il faisait jour. Elle se souvenait vaguement que c’était pendant les vacances, en Irlande bien entendu puisqu’avant l’Australie, elle n’avait jamais quitté sa terre natale. Elle portait son petit maillot de bain une pièce rose foncé, ses chaussures ouvertes en plastique transparentes typiques qu’on met aux enfants pour éviter les blessures liées aux cailloux, sans oublier un petit bob pour couvrir sa tête et lui éviter des insolations. Ses cheveux déjà longs étaient attachés dans une queue de cheval défaite par la journée venteuse et l’eau de la mer lors des baignades avec sa mère ou son père. C’était la fin de la journée et la petite Deborah ramassait tranquillement des coquillages tandis que sa mère discutait avec une amie, gardant tout de même un œil sur elle. Les choses étaient allées si vite, trop vite. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, la petite fille qu’elle était s’était retrouvée bien loin du rivage, flottant dans les vagues, tête dans l’eau comme si elle observait les poissons et autres animaux marins. Une puissante vague lui avait fait perdre l’équilibre avant que ses comparses n’emportent le petit corps avec elles sans que personne ne s’en aperçoive. Son père avait bien tenté d’aller la chercher mais son tympan percé et son incapacité à nager l’avait arrêté dans sa course lorsque l’eau lui arrivait à mi-torse. C’était finalement sa mère qui avait réussi à la rattraper, tant bien que mal, lui sortant immédiatement la tête de l’eau pour lui demander si tout allait bien. La gamine, choquée, n’en gardait pas moins le sourire et répondait un simple « oui » à sa mère inquiète mais soulagée d’avoir rattrapé son bébé à temps. Ce n’était qu’une fois sur la plage et surtout à cause du petit attroupement qui s’était formé autour d’elles que Deborah avait réalisé le danger et c’était mise à pleurer… Un drôle de souvenir qui ne faisait que mettre en exergue une certitude : « Ça me fait tellement flipper d’avoir un gosse, je te jure. Il faut faire attention à tout, c’est fragile, c’est chiant aussi il faut dire ce qui est. Je ne suis pas prête pour ça, ce n’était pas prévu dans mon programme pour le moment, ça m’emmerde. » Et malgré ça, ce Jordan parvenait à la faire sourire avec une question à laquelle elle ne s’attendait pas. Au moins il arrivait à lui faire oublier la cigarette, sa curiosité mal placée était une bonne chose et c’était un point commun qu’il partageait. « Non, j’ai arrêté de prendre la pilule, c’était pas assez fiable pour moi. J’ai préféré me protéger avec le Lady Comp. » Son regard était naturellement revenu vers lui et pour cause, personne ne connaissait le Lady Comp, ou presque. A sa tête, elle voyait bien qu’il ne comprenait pas. Camil avait fait exactement la même quand elle lui en avait parlé. « C’est comme un thermomètre en fait. Tous les matins, toujours à la même heure et très tôt, je prends ma température et selon si la petite lumière est verte, orange ou rouge, je sais si je peux coucher avec mon partenaire sans capote ou s’il est préférable qu’on en mette une pour éviter tout risque. » Un soupir lasé passait ses lèvres avant qu’elle ne conclut ses dires. « L’appareil a très bien fonctionné mais un jour où il disait rouge, donc un jour où j’étais clairement en ovulation, on a fait les cons. On a quand même voulu coucher ensemble, on s’est protégé mais le préservatif a craqué. » Suite à quoi, elle avait pris la pilule du lendemain pour apprendre quelques semaines plus tard que la pilule avait bien fonctionné mais qu’elle faisait une grossesse nerveuse. Ca, en revanche, elle allait bien s’abstenir de lui dire. @Jordan Fisher
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| | | | (#)Ven 4 Mar 2022 - 0:13 | |
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« Tu as pas idée comme on est deux à en faire des cauchemars. » T’es en train de te demander pourquoi elle n’avorte pas du coup. Tu n’as pas l’impression qu’elle soit enceinte de beaucoup vu que ça ne se remarque pas. Tu as aucune idée et ça te semble si simple pour toi de juste se dire d’aller avorter. Tu le ferais sans réfléchir à sa place. La paix de ton esprit est plus importante que absolument toute la grande liste de chose angoissante qui va avec le fait de faire perdurer une grossesse à son terme. Tu finis par te dire qu’elle doit le vouloir ce gosse au fond, car il n’y a pas d’autres explication possible. « …Je ne suis pas prête pour ça, ce n’était pas prévu dans mon programme pour le moment, ça m’emmerde. » Ah ben ça. Tu veux bien la croire que c’est chiant surtout quand c’est imprévu. « Non, j’ai arrêté de prendre la pilule, c’était pas assez fiable pour moi. J’ai préféré me protéger avec le Lady Comp. » « Le quoi ?? » Tu es choqué de voir qu’il existe encore des trucs dont tu n’as aucune idée. « C’est comme un thermomètre en fait. Tous les matins, toujours à la même heure et très tôt, je… » Tu l’écoutes avec attention même si t’as du mal à comprendre. C’est si simple que ça ? Ça reste relou de devoir prendre sa température à une heure fixe. Aussi chiant que la pilule à ton avis. Etre vigilant à tous les instants. « L’appareil a très bien fonctionné mais un jour où il disait rouge, donc un jour où j’étais clairement en ovulation, on a fait les cons. On a quand même voulu coucher ensemble, on s’est protégé mais le préservatif a craqué. » Tu ouvres de grands yeux et elle pourra y lire toute l’horreur dans tes yeux. « C’est tellement pas de chance ça… » Ça te tue de voir comme parfois ces accidents sont inévitables même si on y met toute sa bonne volonté.
« Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi. » Que tu dis un peu sortant de nul part mais tu vas élaborer tes mots. « C’est un proverbe chinois. » Mais encore ? Tu as commencé ta phrase en voulant dire quelque chose de rassurant pour Debbie. Elle ne peut rien faire que de suivre ce moment ci donné par le hasard. « Ça fait du bien de se dire ça mais je suis pas sûr que ça fonctionne sur moi. Ou en tout cas pas pour les choses si importante que d’avoir un gosse… J’ai besoin de préparation. Peut être pas de planification carrément mais… Si je peux c’est mieux. Mais si je me retrouvais dans une situation impossible comme celle là. Enfin, ma girlfriend mais je pense être dans le même bateau malgré tout parce qu’il faut être deux pour faire un gosse. Je ferai sûrement de ce proverbe mon nouveau mantra pour avaler la pilule - sans mauvais jeux de mots - le plus facilement possible. Après j’ai conscience que si j’attends d’être prêt pour faire les trucs qui me font peur, je me lancerai jamais véritablement et je passerai peut être à côté de quelque chose qui aurait pu être merveilleux mais… C’est tellement toute ta vie qui change parfois j’ai du mal à imaginer que même si ça me tombe dessus sans préavis que ça serait mieux que jamais. » Tu grimaces. « On a mentionné l’implant et la vasectomie avec ma girlfriend et c’est peut être drastique mais au moins la vasectomie on sera sûr. » Et peut être bien que toute cette conversation est en train de confirmer. Tu regardes Debbie en soupirant. « T’as tellement pas eu de chance je suis désolé… » Genre vraiment. Tu la connais à peine mais tu te mets à sa place. « Pourquoi tu gardes le gosse? » Que tu demandes même si c’est super indiscret. Tu viens de lui dire que tu allais te faire couper les couilles - pas littéralement mais si quand même - vous êtes assez intime maintenant à ton avis.
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| | | | (#)Mer 20 Avr 2022 - 5:16 | |
| « Je te le fais pas dire... » Pour le manque de chance qu’ils avaient eu avec Camil et cette putain de capote qui avait craqué au pire moment. Même si la pilule du lendemain avait fonctionné et qu’aucun être vivant ne louait son utérus à cet instant même, la peur d’être enceinte avait engendré sa grossesse nerveuse qui, elle-même, était en train de la bouffer moralement parlant, physiquement aussi. Maintenant, elle était obligée de voir un psy pour parler de sa première grossesse, ce qu’elle détestait faire ! Pas franchement de quoi être enchantée parce que ça l’amenait à penser à son enfant mais aussi à l’hypothétique histoire d’amour et de famille qu’elle aurait pu vivre avec Cardwell si elle n’avait pas été si peureuse. Aujourd’hui elle se retrouvait bien bête à écouter l’explication d’un proverbe chinois qu’elle trouvait tout aussi ridicule que ce que son interlocuteur pensait. Avoir le choix, c’était ce qu’il y avait de mieux, notamment pour des évènements comme la conception d’un enfant mais dans l’autre sens, il n’avait pas tort, c’était peut-être mieux d’y adhérer pour digérer les choses avec plus de facilité. Ça avait un petit côté “ si ce n’est pas maintenant, ça sera jamais. ” parce que l’humain se trouve toujours de bonnes excuses, c’était bien connu. Sur ça, il n’avait pas tort non plus, notamment lorsqu’il s’agissait d’une peur comme ça pouvait être le cas chez lui. De son côté, Debra n’avait pas peur d’avoir des enfants, elle voulait juste la bonne personne pour ça et en dépit de toute l’affection qu’elle pouvait avoir pour Camil, il n’était pas la bonne personne, pas pour elle. « Mouais, comme tu dis c’est un peu compliqué d’être d’accord avec tout ça quand c’est un truc qui va chambouler ta vie entière. Ce proverbe est probablement valable pour des histoires de choix de plat au resto ou de carte blanche donnée à ton coiffeur. » disait-elle en riant un peu parce qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer, pas vrai ? « Tu es courageux de faire ça et c’est chouette aussi de voir un mec prendre la responsabilité de la contraception, ça change un peu. Cela dit, tu n’as pas peur du côté presque irréversible ? » Bien sûr qu’elle savait qu’il était possible de mettre du sperme de côté en attendant le bon moment, qu’il était aussi possible de réparer une vasectomie pour remettre en route le système d’acheminement des spermatozoïdes mais rien n’était sûr et il ne fallait pas se leurrer non plus : faire un bébé dans un cabinet médical avec des têtards décongelés ça avait tout de même moins de charme qu’une conception faites littéralement avec amour – quand bien même la vasectomie était une sacrée preuve d’amour en tant que telle. A sa question, elle soupirait silencieusement, son regard quittant le sien pour se diriger vers les eaux profondes qui leur faisaient face. « J’ai déjà essayé… plusieurs fois. » Elle ne lui mentait pas. Pas vraiment en tout cas. Si la situation actuelle ne s’y prêtait pas, elle n’avait aucun mal à faire malheureusement appel à sa mémoire. « Le maximum que j’ai réussi à faire, c’est passé les deux rendez-vous avec un médecin, me rendre à la maternité... » Un court silence, quelques mots suivants sifflés dans la colère. « … Parce que ces cons ont rien trouvé de plus réconfortant que de te faire avorter dans une chambre à côté d’une femme qui est en train d’accoucher, bref. » Reprenant son calme, elle se contenait maladroitement pour ne pas pleurer, refusant même que ses larmes ne fassent briller ses yeux, les ravalant avant même qu’elles ne pointent le bout de leur nez. « ... remplir leur formulaire d’admission mais à chaque fois j’ai fui avant qu’on appelle mon nom. Je ne suis pas capable de faire ça. » Parce que malgré elle, son éducation avait fait son bout de chemin dans sa tête et elle n’était pas capable d’ôter la vie à un futur enfant quand bien même ça flinguerait la sienne plus qu’elle ne l’aurait cru. « C’est mon gosse, tu vois... c’est peut-être un accident, c’est peut-être pas voulu, oui ça va tout chambouler mais maintenant il est là, il a été conçu avec une personne que j’aime beaucoup et qui est prêt à faire de son éducation sa priorité… Finalement, hormis mes propres peurs et le mauvais timing, j’ai aucune raison valable d’y mettre fin. » Dans sa réflexion, elle était passée de ses souvenirs à une hypothèse. L’hypothèse qu’elle soit vraiment enceinte, l’instant où Camil et elle avaient cru qu’elle l’était réellement, ce moment où il lui avait promis malgré tout qu’il serait là pour elle et pour ce bébé à venir quoi que l’avenir pouvait leur réserver. Oui, elle aurait gardé cet enfant s’il existait vraiment parce qu'elle avait eu le temps de l'aimer jusqu'à ce que l'échographie dans son utérus vide ne fasse de lui une chimère de son esprit… - Spoiler:
@Jordan Fisher Pardon pour deux choses Déjà pardon pour la longueur de ce rp, c'était carrément pas prévu que je fasse aussi long, tmtc que je t'invite à trancher dans le lard et faire plus court et surtout pardon pour le temps d’attente Entre la panne d’inspi prolongée après les battles, les petites maladies qui traînent et la famille, le temps passe beaucoup trop vite
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| | | | (#)Mar 3 Mai 2022 - 21:38 | |
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« Je te le fais pas dire... » Tu cherches toujours trop loin les explications qui font qu’elle se retrouve dans cette situation malgré tout. Une leçon qu’elle n’a pas encore bien compris alors l’univers la lui met dans les pattes, un truc comme ça. Tu es bien trop spirituel pour ton bien Jordan mais oui, c’est vrai que ça aide de mettre du sens sur les choses. « Mouais, comme tu dis c’est un peu compliqué d’être d’accord avec tout ça quand c’est un truc qui va chambouler ta vie entière. Ce proverbe est probablement valable pour des histoires de choix de plat au resto ou de carte blanche donnée à ton coiffeur. » Tu hoches la tête pour confirmer que t’es d’accord avec elle. Dans ce genre de cas là ça passe bien ce proverbe. Elle rit et ça te fait sourire légèrement mais t’es quand même bien dans tes pensées de toute son histoire à elle. Comme un.e con.ne tu te mets à sa place et t’es plutôt triste de son flagrant manque de chance. « Tu es courageux de faire ça et c’est chouette aussi de voir un mec prendre la responsabilité de la contraception, ça change un peu. Cela dit, tu n’as pas peur du côté presque irréversible ? » Tu fais non de la tête. « Nan on peut en mettre de côté si vraiment on veut un gosse un jour. » T’as véritablement aucune inquiétude à ce niveau là et tu apprécies d’entendre les mots qu’elle t’a dit, ces compliments. Ca te confirme - même si t’étais déjà plutôt très sûr - que c’est bien ça qu’il faut faire. Que tout absolument tout sera plus simple après. La paix de ton esprit c’est vraiment la meilleure chose possible. Tu trouves pas ça courageux, tu trouves ça apaisant. Surtout qu’il ne s’agira pas d’une insémination in vitro. Tu auras juste à insérer une pipette dans les tréfonds de ta moitié. Très peu envie d’aller confectionner une éventuelle future progéniture dans les locaux d’un hôpital avec l’aide d’une tierce personne.
Tu vois qu’elle a le regard fuyant à ta question, peut être pas la meilleure chose à demander nope. « J’ai déjà essayé… plusieurs fois. » Mais elle répond. « Le maximum que j’ai réussi à faire, c’est passé les deux rendez-vous avec un médecin, me rendre à la maternité... » Tu vois où elle en vient. Tu lui laisses tout le temps de s’exprimer. Personne n’est pressé ici ce soir. « … Parce que ces cons ont rien trouvé de plus réconfortant que de te faire avorter dans une chambre à côté d’une femme qui est en train d’accoucher, bref. » « Mais… » T’es choqué par ce que tu entends. « ... remplir leur formulaire d’admission mais à chaque fois j’ai fui avant qu’on appelle mon nom. Je ne suis pas capable de faire ça. » Tu hoches la tête confirmant que tu comprends ce qu’elle veut dire par là mais elle ne te regarde pas. « Au moins tu sais. » Et elle n’aura pas à se dire et si toute sa vie. Elle a été loin dans la démarche. « C’est mon gosse, tu vois... c’est peut-être un accident, c’est peut-être pas voulu, oui ça va tout chambouler mais maintenant il est là, il a été conçu avec une personne que j’aime beaucoup et qui est prêt à faire de son éducation sa priorité… Finalement, hormis mes propres peurs et le mauvais timing, j’ai aucune raison valable d’y mettre fin. » « Ouais… je comprends. » Et tu sais qu’il y a de grandes chances que tu ressentes la même chose si Birdie est aussi pour garder l’éventuel gosse hypothétique de vous deux. Je trouve ça super chou Jordan comme tu l’inclus dans toutes tes pensées et réponses car y’a clairement qu’elle avec qui tu t’imagines faire un gosse. C’est Birdie ou le saint esprit à ce niveau là. Personne d’autre. « Tu sais j’ai lu que juste une clope ça ne fera pas de mal à ta grossesse. » C’est vrai et tu aurais bien envie qu’elle se détende avec quelque chose qui lui fait du bien et dont elle a vraiment envie. Pas comme tous les mixed feelings liés à sa grossesse. « Je te jure c’est vrai. » Que tu ajoutes parce que tu as conscience d’avoir l’air d’un petit con mais tu déconnes pas avec ça.
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| | | | (#)Jeu 5 Mai 2022 - 19:12 | |
| Parce qu’elle ne voulait pas le décourager, elle ne soulignait pas que les chances de faire un bébé avec des spermatozoïdes mis de côté était moins importantes que par la voie naturelle et la méthode était forcément moins agréable et moins spontanée mais l’idée qu’il se garde une chance de faire un enfant avec sa compagne un jour mettait en exergue sa compréhension vis-à-vis de Deborah et de son choix. La chair de sa chair, le sang de son sang. Elle n’avait pas été capable d’avorter et dans l’hypothèse d’une grossesse réelle aujourd’hui, elle ne pourrait pas non plus. C’était son instinct ou une connerie dans ce genre qui parlait et elle le détestait un peu. Ça serait probablement différent aujourd’hui si elle avait été capable de mettre un terme à sa première grossesse. Peut-être qu’elle s’en voudrait mais pour des raisons différentes et elle se demandait légitimement si ces raisons auraient été plus faciles à surmonter. Elle ne saura jamais alors forcément, elle préférait se focaliser sur la suite, se dire qu’elle irait mieux, qu’elle devait juste laisser faire le temps. Elle apprendra plus tard que ça ne serait pas suffisant. Pour le moment, son attention se portait surtout sur son camarade de discussion. L’exploit là-dedans c’est qu’il arrivait à lui arracher un sourire qui se transformait même en un léger rire rapide et peu audible mais bien présent. Ça faisait du bien de savoir en rire un peu malgré tout. « Je te crois, c’est gentil mais non. C’est dur pour le moment mais je vois ça comme une opportunité d’arrêter de fumer. C’est le moment ou jamais comme on dit. » Ca avait été le cas lors de sa première grossesse. Elle avait totalement arrêté du jour au lendemain en apprenant sa grossesse. Si elle avait repris, c’était que l’enfant n’était plus dans les parages et qu’elle n’avait plus de raison de s’en priver – en dehors du prix – notamment en soirée. Et puis elle pensait aussi à Camil. Si sa grossesse n’avait pas encore alerté les médias parce qu’elle s’évertuait à toujours bien la dissimuler, elle ne voulait pas prendre le risque d’être prise en photo la clope au bec si jamais un beau jour ça se savait du public et qu’avec un simple calcul, ils seraient capables de se rendre compte qu’elle était déjà potentiellement enceinte. « Parle-moi un peu de toi Jordan. Tu fais quoi dans la vie ? » Un petit temps de silence, deux secondes à peine et elle se faisait rire de la connerie qu’elle s’apprêtait à sortir. « Non parce qu’on a pas un peu fait les choses à l’envers en parlant d’abord de nos appareils reproducteurs. C’est original mais c’est spécial quand même. »@Jordan Fisher
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| | | | (#)Lun 9 Mai 2022 - 13:51 | |
| T’as conscience que ça reste étrange de proposer à une femme enceinte de fumer mais elle sourit donc elle ne le prend pas mal. De nos jours les gens sont offensés pour bien peu et pour le coup, tu aurais compris pourquoi. T’as beau être une personne super spirituelle, tu es aussi une personne qui souvent choisi des voies qui n’ont pas l’air très recommandée en premier lieu. Ca t’a réussi jusque là non ? Yeah je suis pas mort. Parce que oui, il y a eu plusieurs moments critiques dans ta vie et tu prends tous ces jours où tu te réveilles à présent comme du bonus. « Je te crois, c’est gentil mais non. C’est dur pour le moment mais je vois ça comme une opportunité d’arrêter de fumer. C’est le moment ou jamais comme on dit. » « Une pierre deux coups. Bonne idée ça. » Car c’est clairement pas bon globalement de fumer, pas juste quand on à une brioche au four. « Parle-moi un peu de toi Jordan. Tu fais quoi dans la vie ? » Oh. Pourquoi t’es si surpris.e qu’elle te demande ça ? Vous avez été bien loin dans le partage d’information déjà. Vous avez fait les choses à l’envers. Y’a pas d’ordre. Vrai. « Non parce qu’on a pas un peu fait les choses à l’envers en parlant d’abord de nos appareils reproducteurs. C’est original mais c’est spécial quand même. » Et là tu tournes la tête vers elle en l’inclinant légèrement. « Je me disais pareil. Mais le bon ordre c’est l’ordre qu’on établit naturellement. » Oh Jordan toi et tes phrases toute jolies là. Quoi c’est vrai! Oui oui. Ca te libère toujours de te dire que tu n’as pas de guide à suivre à la lettre. Ca enlève la pression que la vie en société donne sans même s’en rendre compte.
« Hem… Voyons. Je m’appelle Jordan. J’utilise les pronoms iel et il… » Quelque chose que tu prends à coeur de souligner quand le moment t’es exposé sur un plateau d’argent comme là. Car autrement, tu n’es pas encore à l’aise de juste lâcher l’info alors que personne n’a rien demandé. Tu es bien trop habitué.e à être pas à l’aise pour ton bien. Tu sais gérer, c’est tristement devenu la normalité pendant toute ton enfance et adolescence. Tu sais pointer exactement quand tu te sens parfaitement bien par contre et ça reste des moments plutôt rares. « … Je suis producteur de musique. Hmmm… » Tu cherches ce que tu peux dire d’intéressant sur toi. Oh Jordan, y’en a un paquet de trucs que tu peux dire mais vraiment être sous les projecteurs c’est pas ce que tu préfères. Tu te grattes le front d’ailleurs en même temps que tu réfléchis. « … Je joue du piano, c’est mon instrument de prédilection. » Un doux sourire se forme sur ton visage car tu aimes beaucoup trop ça et ça se voit. « Et voilà je fais de la musique dans la vie. C’est surtout ça ouais. » Oh t’es chou. « Oh et je suis sobre depuis octobre dernier. Un peu comme toi j'avais commencé pour Sober October et finalement j'ai pas voulu reprendre. » Elle comprendra la comparaison que tu fais avec sa grossesse et la clope oui. C'est avec fierté que tu le dis car ce n'est pas facile tous les jours mais tu tiens le bon cap. Tu espères que ce sera son cas à elle aussi. « Tu fais quoi dans la vie toi ? Tu bosses avec Jeremy ? » Dans le magasin de jouet.
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| | | | (#)Jeu 26 Mai 2022 - 0:49 | |
| « J’aime bien cette façon de penser. » L’idée qu’un ordre établi n’existe pas. Ça laissait place à la spontanéité et probablement à cette bonne entente qui s’installait. Ils se trouvaient des points communs là où ça n’aurait pas été le cas s’ils avaient suivi les conventions. La preuve en était, il lui parlait d’identité, de musique. Des domaines sur lesquels elle ne se posait aucune question de son côté. Bien entendu elle était au courant du combat mené par ces minorités mais elle n’était pas personnellement concernée – quand bien même elle considérait que tout le monde l’était, au moins dans la nécessité d’éduquer les générations futures à ces différences. Elle était née fille et se sentait comme tel. Il était d’ailleurs le premier qu’elle rencontrait dans son cas et elle trouvait ça chouette qu’il n’ait pas peur de le dire, pas peur du jugement potentiel et que ce soit même la première chose sur laquelle il appuyait pour se présenter. « Si jamais je dis quelque chose de travers, dis-le moi surtout, j’y tiens. » parce qu’elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise d’une quelconque façon que ce soit et qu’elle voyait aussi là une occasion de se corriger elle-même si jamais elle faisait une erreur. Quant à la musique, elle l’écoutait en parler et même s’il ne s’épanchait pas trop dessus et qu’elle n’y connaissait rien, il était aisé de lire dans ses traits qu’il vivait de sa passion, qu’il vivait d’un réel choix. « Juste producteur ou tu as d’autres casquettes dans ce même domaine ? Je n’y connais pas grand-chose mais en général les artistes sont présentés en tant que compositeur interprète, par exemple. » De quoi étirer les lippes de Debbie aussi. Ça faisait plaisir à entendre, à voir, beaucoup trop rare dans le monde d’aujourd’hui. Tout comme sa sobriété d’ailleurs. « Tu en veux une ? » disait-elle en lui montrant la bouteille qu’elle tenait dans les mains. « Elles sont sans alcool, évidemment. Mais tu n’aimes peut-être pas ça. » La bière tout court, avec ou sans alcool. « Non, à vrai dire je le connais même pas, je suis juste l’amie d’un ami/collègue qui voulait pas venir tout seul. » Ca expliquait sûrement cette façon qu’elle avait de se mettre un peu à l’écart même en étant dans le groupe, de ceux qui écoutent plus qu’ils ne parlent mais elle ne pouvait pas nier que ça lui faisait du bien d’être là, ça la sortait de son appart et rien que pour Jordan, pour cette rencontre fortuite, ça valait le coup. « Je bosse avec mon petit-ami. Je suis un peu comme une assistante personnelle si on veut. Il est candidat à l'élection pour la chambre des représentants, du coup ce n’est pas toujours évident pour lui de penser à tout sur le plan personnel et professionnel. J’essaie de le soulager dans ce sens en organisant, planifiant et en lui rappelant. » Le seul mensonge là-dedans était le statut de petit-ami de Camil. Ils avaient pourtant tout ce qu’il fallait pour être un vrai couple : la bonne entente, l’osmose sexuelle, la complicité naturelle… le seul manquement et le plus important était les sentiments amoureux. Ni l’un ni l’autre ne semblait en développer, étrangement. « Je suis un peu un post-it en vrai. » disait-elle non sans un rire assumé. C’était sûrement la meilleure image pour représenter ce qu’elle faisait. @Jordan Fisher
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2022 - 14:37 | |
| « J’aime bien cette façon de penser. » Et toi t’aimes beaucoup qu’elle le souligne aussi nettement. Tu as beau dire que tu t’en fou de ce que les gens pensent de toi, ça reste très doux à ton âme quand on approuve tes mots, tes opinions. Décidément cette Deb te donne de plus en plus un très bon feeling. Ca se voit sur ton visage que tu te sens bien en sa présence.« Si jamais je dis quelque chose de travers, dis-le moi surtout, j’y tiens. » Confirmation supplémentaire que Deb est quelqu’un autour de qui on se sent bien. Tu penses forcément qu’elle est aussi douce avec tout le monde et que ce n’est pas spécialement pour toi qu’elle est bienveillante. Tu lui réponds simplement par un sourire car les chances que tu la reprennes si besoin sont carrément nulles. Tu n’oseras pas, mais t’es touché qu’elle soit si prévenante.
« Juste producteur ou tu as d’autres casquettes dans ce même domaine ? Je n’y connais pas grand-chose mais en général les artistes sont présentés en tant que compositeur interprète, par exemple. » Elle t’expose presque sans même te connaître et tu as un sourire un peu plus large aux lèvres de ce fait. « Je mix, je compose aussi, j’écris… » Tu hésites un petit poil avant d’ajouter: « … je chante parfois. » Voilà cette fois ci tu as tout dévoilé. T’es mignon.ne.
« Tu en veux une ? Elles sont sans alcool, évidemment. Mais tu n’aimes peut-être pas ça. » Tu hoches la tête alors que tu prends la bouteille en question. « Je veux bien goûter. » Car ce n’est pas les premières sans alcool que tu vas tester mais celles ci non. Tu peux avoir des bonnes surprises. « Merci. » Poli comme un coeur toujours.
« Non, à vrai dire je le connais même pas, je suis juste l’amie d’un ami/collègue qui voulait pas venir tout seul. » Tu avales ta gorgée de bière et y’a un sourire bien large une fois de plus sur ton visage. « Pareil. » Et tu aimes beaucoup que vous soyez ici par la même force des choses. « Je bosse avec mon petit-ami. Je suis un peu comme une assistante personnelle si on veut. Il est candidat à l'élection pour la chambre des représentants, du coup ce n’est pas toujours évident pour lui de penser à tout sur le plan personnel et professionnel. J’essaie de le soulager dans ce sens en organisant, planifiant et en lui rappelant. » Alors là. Tu ne t’attendais pas à ce genre de chose. « Wow, ça a l’air super sérieux. » « Je suis un peu un post-it en vrai. » Tu te marres de cette comparaison. « Post-it 2.0. » Car elle est bien plus capable qu’un simple post it, c’est sûr et certain. « C’est pas compliqué de bosser avec son boyfriend ? » Tu te mordilles la lèvre. « Ça sonne comme une bonne idée mais si vous êtes pas d’accord ou quoi… Vous savez faire la part des choses ? » Tu es tout à fait en train d’imaginer si Birdie bossait avec toi d’une manière ou d’une autre, ce qui serait totalement impossible vu qu’elle n’a pas les mêmes intérêts professionnels que toi. Elle ne s’épanouirait pas et puis de toute façon toi, tu aimes beaucoup trop tout faire pour déléguer quoi que ce soit.
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| | | | (#)Jeu 7 Juil 2022 - 11:03 | |
| « Alors si je résume à peu près… Auteur, compositeur, producteur, parfois interprète et en plus tu mixes. » Quelques secondes de silence, peut-être deux ou trois avant qu’elle ne se décide à rajouter quelques mots. « Est-ce qu’il y a un autre corps de métier que tu ne fais pas dans ce domaine ? » disait-elle non sans un rire amusé. Il lui semblait que Jordan pouvait tout faire et par ses maigres connaissances, elle ne voyait pas quel autre métier pouvait compléter cette panoplie impressionnante. Multitâches, complet. Deborah était sans nul doute possible impressionnée et admirative à la fois par la capacité de tout faire mais aussi par la capacité à être si passionnée, elle qui ne se passionne de rien en particulier. « Il te reste plus qu’à ouvrir ta propre boutique de disques et c’est la totale. » disait-elle en lui donnant une bière sans alcool suite à son accord. Les présentations devenant plus formelles, elle se devait, à son tour, de se prêter au jeu. Maladroitement, elle essayait d’expliquer ce qu’elle pouvait faire au bras de Camil – en dehors d’être officieusement sa fausse petite-amie pour lui donner une image de stabilité. La réaction de Jordan la faisait quelque peu rire. « A vrai dire, c’est très sérieux pour lui. De mon côté, c’est plus de l’organisation qu’autre chose. » disait-elle en haussant les épaules, comme pour souligner que ce qu’elle faisait, ce n’était pas grand-chose. La brune avait trop l’habitude de minimiser le travail qu’elle fournissait. Si comparé à Camil son travail était naturellement moins compliqué et pouvait être fait par n’importe qui d’un peu sérieux et organisé, il n’empêchait pas que ça n’en restait pas moins indispensable pour le bon déroulé des journées de son partenaire. « Franchement, j’ai pas à me plaindre. On s’entend très bien donc c’est facile de bosser avec lui, ça coule de source. » Trop peut-être pour que ça ne cache rien d’ailleurs. « Après j’ai pas vraiment un poste qui amène les conflits ou les désaccords. Je fais beaucoup de gestion de temps et d’organisation. Il a besoin d’avoir un déjeuner d’affaires ? C’est moi qui lui dis les jours où il peut ou non et il décide. S’il a des interviews, je fixe le temps qu’il peut leur donner selon la suite et l’importance du reste de la journée. Je fais en sortes que ses rendez-vous personnels n’empiètent pas sur ses rendez-vous professionnels etc. C’est surtout ce genre de tâches donc on n’est pas amenés à entrer en conflits. » Au contraire même, ils avaient tendance à se compléter plus qu’autre chose. « Pas de partenaire avec qui te disputer de ton côté ? » Question banale qui suivait la sienne mais dont elle se rendait compte de la dangerosité qu’après coup. Tout était possible et elle ne réalisait que maintenant qu’elle pouvait potentiellement mettre les pieds dans le plat, oups. De toute façon, c’était trop tard, la question était posée et pouvait déjà mettre mal à l’aise. Elle s’empressait donc de rajouter. « Désolée. Ce n’est pas vraiment mes oignons, je suis trop curieuse. Te sens pas obligé de répondre si jamais… » Si jamais quoi Deb ? Enfonces-toi dans le malaise plus que tu l’es déjà, très bonne idée. @Jordan Fisher
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| | | | (#)Dim 10 Juil 2022 - 22:23 | |
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« Alors si je résume à peu près… Auteur, compositeur, producteur, parfois interprète et en plus tu mixes. » Tu pinces tes lèvres sans vraiment t’en rendre compte alors que tu hoches lentement la tête pour confirmer qu’elle a bien juste dans toute sa liste. Tu restes silencieux malgré tout car t’es timide. T’es adorable tu sais ça? « Est-ce qu’il y a un autre corps de métier que tu ne fais pas dans ce domaine ? » Tu fais une moue pensive car clairement tu peux tout faire tout seul et tu l’as déjà fait, pour ton propre album. Tu considères vraiment sa question alors qu’elle est en train de rire, tu souris également. « Il te reste plus qu’à ouvrir ta propre boutique de disques et c’est la totale. » Tu te mords la lèvre alors qu’elle appuie quelque chose là… « Pas une boutique de disque mais maison de disque c’est dans les plans… Enfin, un label indépendant. » Tu fais une petite grimace chou car elle t’expose de plus en plus et tu l’aides en plus. Car t’es plutôt fier.ère de toi malgré que tu n’aimes pas te mettre en avant. C’est juste tombé dans la conversation c’est pas comme si tu avais pris le devant de la scène pour t’exposer nope. Ca passe mieux comme ça pour toi.
« A vrai dire, c’est très sérieux pour lui. De mon côté, c’est plus de l’organisation qu’autre chose. » T’es en train de te dire qu’elle apprécie l’organisation autant que toi. Ca te fait sourire. « Franchement, j’ai pas à me plaindre. On s’entend très bien donc c’est facile de bosser avec lui, ça coule de source. » Elle a l’air d’avoir décroché le jackpot avec son mec, au niveau du boulot en tout cas car tu ne connais pas grand chose de leur dynamique sinon. « Après j’ai pas vraiment un poste qui amène les conflits ou les désaccords… » Tu l’écoutes expliquer avec un peu plus de détails ce dont elle est responsable dans le travail de sa moitié et tu trouves ça très kiffant à entendre. « Si c’est bien fait c’est sûr que y’a pas matière à conflit. Ca me donne envie en tout cas. J’aime planifier, organiser, coordonner. » Tu en frétillerais presque de le mentionner.
« Pas de partenaire avec qui te disputer de ton côté ? …Désolée. Ce n’est pas vraiment mes oignons, je suis trop curieuse. Te sens pas obligé de répondre si jamais… » Et elle est si bienveillante ça rend ton petit coeur tout mou, vraiment. « Ca me fait plaisir de pouvoir répondre par la positive. J’ai une girlfriend avec qui il me serait absolument impossible de travailler. » Tu ricanes doucement. « On se complète tellement bien qu’elle est mon opposée en matière d’organisation. Je le fais pour nous deux ça me dérange pas. » Que tu soulignes avec un doux sourire aux lèvres. L’amour que tu portes à ton oiseau se sent aisément au travers de ton expression. « Et on veut vraiment pas d’enfants tous les deux donc on se rejoint sur les choses importantes aussi. » T’es si chou de rajouter ce point là qui rejoint le début de votre conversation à tous les deux. « L’équilibre a l’air parfait. J’espère que ça va continuer comme ça. » Ou encore mieux car oui, tu es optimiste.
Dernière édition par Jordan Fisher le Dim 23 Oct 2022 - 18:23, édité 2 fois |
| | | | | | | | We're just like grains of sand - Deb&Jor |
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