-48%
Le deal à ne pas rater :
Philips Hue Pack Decouverte 2024 : lightstrip 3M + ampoules E27 X2 + ...
119 € 229 €
Voir le deal
anipassion.com

 Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1

Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyDim 6 Fév 2022 - 10:54

Le message d'Amos est arrivé avec dix minutes de retard. Si mon ancien frère d'arme avait envoyé ce putain de message quelques minutes plus tôt je ne serais pas aller voir Cian comme si de rien n'était et j'aurais préparé un paquet d'arguments pour lui faire comprendre que non je ne voulais contrôler sa vie. J'aurais aussi pu me préparer psychologiquement pour ne pas hurler sur mon meilleur ami comme je viens de le faire. J'aurais pu garder mon calme et ne pas mettre un terme à notre amitié parce que je n'aurais pas péter un plomb comme je l'ai fait. Et pourtant, le message est arrivé après que je sois parti de l'hôpital, bien décidé de à ne plus y mettre les pieds et persuadé qu'après plus de 20 ans d'amitié s'en est fini pour Cian et moi. Alors que mon cœur me dit que c'est entièrement de ma faute, mon esprit irrationnel rejette toute la faute sur Amos. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais aller le retrouver directement pour lui expliquer à quel point sa présence est toxique et qu'il ferait bien de dégager. Mais ma conscience à finalement eu raison de moi et je suis tout simplement rentré, persuadé que je finirais pas oublier ma colère contre l'ancien soldat.

Ainsi, pendant presque une semaines je me suis plongé corps et âme dans mon travail, sans pour autant parvenir à oublier Amos et encore moins Cian. Je me suis surpris plus d'une fois à prendre le chemin de l'hôpital en rentrant de la base navale et ce n'est que lorsque je me suis retrouvé sur le parking que j'ai décidé qu'il était grand temps que je me change VRAIMENT les idées. De ce fait, je suis rapidement passé chez moi pour récupérer quelques affaires et c'est, en compagnie d'Oliver le golden retriever qui est la raison pour laquelle je n'ai pas encore totalement vrillé, que je prends la route vers le port.

Dans l'optique de passer le week-end en mer, avec comme seule compagnie mon chien et mon voilier, je me gare et traverse les différents pontons où sont amarré les navires. Ça aurait pu se finir parfaitement bien...Si je n'étais pas passé à côté du catamaran d'Amos et que je n'avais pas vu la silhouette de son propriétaire sur le pont. En le voyant là, à fixer je ne sais quoi comme si de rien n'était, mon sang ne fait qu'un tour. Je bifurque brusquement et grimpe par l'échelle pour rejoindre l'homme penché au dessus de la rambarde.  « Amos Taylor» l'interpellais-je en laissant tomber mon sac sur le sol.

Il n'a pas le temps de se retourner et encore moins de réagir que je l'attrape par la nuque et que de l'autre mains je viens, littéralement, lui éclater le nez sur la rambarde.  «ça c'est pour ce que tu as fait à Cian » grognais-je avant de l'attraper par les cheveux pour le retourner et le maintenir face à moi avant que mes phalanges ne viennent s'écraser sur sa bouche  «Et ça c'est pour que t'apprenne à FERMER TA PUTAIN DE GUEULE QUAND IL LE FAUT !  » hurlais-je en l'envoyant valser un peu plus loin contre la rambarde  «Si j'apprends encore une fois que t'es retourné voir Cian, ce ne sera pas la gueule que je t'éclate mais autre chose » Du coin de l’œil je remarque mon chien qui observe la scène de loin, un peu trop effrayé pour oser bouger. Lui qui d'habitude accourt le premier pour s'inquiéter de la personne qui est au sol, il semble réellement pétrifier de me voir autant en colère, n'ayant absolument pas l'habitude. Mais peu importe, Amos n'a eu que ce qu'il méritait.

@Amos Taylor Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 1484806105
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyDim 6 Fév 2022 - 23:53




Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
L’océan a sur moi un côté apaisant. Il ralentit le rythme de mon coeur lesté d’angoisse. Il arrive à me convaincre que me sevrer de l’alcool ne sera pas si compliqué, que je ne resterai pas cet espèce de déchet humain qui va, qui vient, qui tourne en rond, qui est “attaqué” par les migraines et qui subit les tremblements de son corps. Il me persuade qu’à court terme, tout se passera pour le mieux, principalement pour ma fille à naître et pour sa mère, mes priorités. C’est pour protéger ma complique de ma mine défaite et de mes inquiétudes que je me suis isolé aujourd’hui. C’est pour la laisser souffler un peu quand j’oscille entre douceur et saute d’humeur. Je lui offre un peu de sérénité et j’en puise ici, à la Marina, pour la retrouver bercé par l’illusion d’avoir trouvé de la quiétude en moi et que, désormais, tout nous sera possible. Les yeux perdu vers le large, ils croquent l’horizon tandis que je pense à ma complice, à l’heure où je la retrouverai, je l’espère plus apaisé. A ses heures impatientes où je poserai ma main sur son ventre dans l’espoir que notre bébé, bien au chaud dans les entrailles de sa mère, se manifestera. Je nous figure amoureuse , tous les jours comme si c’était le premier, et je rêve de l’instant où nous nous allongerons dans une baignoire remplie d’eau mousseuse. Durant ces rares instants d’optimisme, je suis plus léger. Je me sens moins affaibli, presque près à soulever des montagnes, mais pas pour moi, uniquement pour ma famille en devenir, celle vers laquelle je divague comme l’eau salée qui percute la coque de mon bateau et qui traîne à se jeter dans l’immensité de l’océan. Je divague tant et si bien que je n’entends pas le pas déterminé qui approche : ma vigilance est au minimum à cause de mon sevrage, tout la jauge de mes réflexes d’ailleurs. Dès lors, quand ma tête frappe fort la rambarde contre laquelle j’étais appuyé, j’ai été plus assommé par la surprise que par la douleur en elle-même. Je me suis imaginé que cette fois, les quelques fidèles de Mitchell s’était enfin décidé à passé à l’action sous les ordres du roi déchu qui ne récupèrera jamais sa couronne. J’ai cru sentir la fin puisque l’un ou l’autre finirait par me tirer une balle dans le buffet. Sauf que ce moment n’est pas arrivé. Il a été remplacé par une autre au cours duquel j’ai reçu en pleine mâchoire un coup de poing qui l’aurait volontiers décrochées si je n’étais pas coriace. Celui-là, j’ai profité - dans le mauvais sens du terme - de toutes ses conséquences. En revanche, j’ai été porté par une tel vent de soulagement - ce n’est que Thomas, pas un gangster à la petite semaine pour m’eliminer - que répliquer d’une clé de bras apprise durant mes années d’arts martiaux a privé mon assaillant de l’usage de ses bras. Erreur de débutant, Thomas. On ne repousse pas sa victime, on la garde près de soi, bien serré, pour empêcher sa liberté d’action. Conclusion ? Je l’ai paralysé et j’ai répliqué  par un coup de coude en plein milieu de la poitrine en sachant pertinemment que ma vigueur ne m’aidera pas davantage. «Tu es grand malade, toi, en fait.» Et dire que c’est moi qui n’ai jamais été réhabilité, je n’en suis que plus dégouté par le système qu’il sert encore. « Tu préfères venir m’agresser moi parce que tu aimes plus l’image que te reflète ton miroir ? » J’ai desserré ma prise, je l’ai relâché, mais je suis resté sur mes gardes. Son chien n’est pas très loin et je suis déjà à bout de force. Pourtant, je ne lâche pas mon morceau. Je préfère qu’il me tabasse que de me taire : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et, jusqu’à preuve du contraire, je suis droit dans mes bottes. «Tu regrettes de ne pas avoir été honnête avec lui alors que c’est le fondement de toute amitié ? » Ma voix n’est pas maquillée de mesquinerie. Je ne suis pas narquois non plus. Je lui renvoie la vérité - la mienne - en plein visage avant de couper court à cet échange aussi vite qu’il n’aura commencé. «C’est son histoire. Il avait le droit de savoir. Tu n’as pas vu qu’il souffrait ? Qu’il se doutait que tu lui cachais quelque chose ? Pourquoi tu crois qu’il m’a appelé moi, à ton avis ? » La raison est simple : ma franchise est une qualité qu’il apprécie. Mon franc-parler lui a semblé comme étant la seule solution pour ne plus se figurer que tous ses proches se foutaient de sa gueule, tous sauf moi. «Je ne regrette rien. Si c’était à refaire, je rouvrirais ma gueule sans hésiter, que tu sois d’accord ou non. Je m’en fiche pas mal de ton avis. Je t’ai prévenu par courtoisie. Si c’est la seule façon que tu as de dire merci, de comprendre que ça aura fait plus de bien à Cian qu’autre chose, même si ça va à l’encontre de ton petit confort, je n’ai rien à te dire et je ne dois rien non plus. Je le reverrai aussi longtemps qu’il le voudra parce que tu n’es pas à la hauteur, Thomas. La preuve, regarde-toi ! » Je l’ai toisé alors que ma tête beugle - un maux de tête - et que ma mâchoire est douloureuse. «Tu cognes avant de parler. Même ton chien…» Il n’a pas bronché, pas même lorsque j’ai rendu coup pour coup - ou presque - ceux de mon agresseur. «.. est plus civilisé que toi. Tu veux me briser autre chose ? Tu es là, je t’en prie. Mais, il faut des couilles pour ça et, jusqu’à preuve du contraire, entretenir un mensonge, c’est une preuve de lâcheté, pas de courage. Mais, je t’en prie, fais ce que tu as à faire. Mais souviens-toi que les chances pour que tu perdes ce qu’il te reste en amitié avec Cian n’y survivra pas.» En acceptant d’être le parrain de ma fille, c’est un pacte tacite qu’il a signé avec toi. «Allez, vas-y, Thomas, je suis là. Fais toi plaisir.» J’ai écarté les bras, refusant de frapper le premier cette fois. Je vaux mieux que ce déferlement de rage injustifiée. Je vaux mieux que cette approche animale et triviale. C’est triste à penser au vu de tout ce qui nous lie, mais sur l’heure, quoiqu’il advienne de moi, je vaux mieux que ce gars. Moi, je peux encore regarder Cian droit dans les yeux sans avoir honte de n’avoir été qu’un pleutre.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyLun 7 Fév 2022 - 9:57

J'ai toujours eu un calme légendaire et un sang froid à toute épreuve. Peu importe que ce soit lors d'une mission sur le bateau lorsque je devais gérer toute une équipe ou à la maison avec mes enfants sur lesquels je n'ai jamais lever la voix, j'ai toujours su gérer mes émotions pour rester digne et maître de mes faits et gestes. Mais là, lorsque mon regard se pose sur Amos, je ne peux faire autrement que de lui éclater la figure sur la rambarde de son bateau. Je ne sais vraiment pas ce qui m'a prit pour le coup, c'est comme si mon corps réagissait sans que je ne puisse le contrôler, comme si mon enveloppe de chaire et de muscles avaient trouvé une faille dans le système nerveux et pouvait maintenant réagir comme bon lui semblait. Je me vois encore éclater le front de mon ancien frère d'arme contre le métal puis je sens la vive douleur dans ma main lorsque mes phalanges s'écrasent sur les dents de l'homme. Et finalement, c'est ma bouche qui prononce des mots que je n'aurais, en temps normal, jamais prononcé. Jamais, oh non jamais, je ne pourrais interdire à Amos d'aller voir Cian, tant je sais que ce dernier tient beaucoup à son ami.

Et pourtant, c'est dit. Et l'ancien soldat a tôt fait de rappliquer ! M'empoignant le bras dans une clef de bras avec laquelle il parviens aisément à m'immobiliser, son coude percute violemment ma poitrine. Je dois avouer que, connaissant Amos, je me serais attendu à beaucoup plus de force et de vigueur, mais, même si le coup porté est loin d'être agréable et propulse d'un coup l'air de mes poumons, je pourrais aisément enchaîner le combat.

Mais je n'en fait rien. Alors que le propriétaire du bateau me relâche, je me recule de quelques pas et, main posée sur ma poitrine, je l'écoute déblatérer des paroles lourdes de sens et emplie d'une vérité beaucoup trop réelle. Dans le fond, je sais qu'il a raison lorsqu'il dit que je ne supporte plus l'image que me reflète mon miroir, que je regrette amèrement de ne pas avoir trouver le courage d'être sincère envers mon meilleur ami. Les insultes d'Amos ne sont horribles que parce qu'elles sont criantes de vérité et ses paroles me transpercent comme des lames aiguisées chauffées à blanc. Plus il parle, moins je me sens digne et fier comme l'amiral que suis et plus je me sens ridicule et idiot comme l'ami en carton que je suis.

Lorsque le quarantenaire fini par me défier de reprendre le combat, je lève juste la main droite en signe d'innocent et secoue la tête  « Non c'est bon, on a tous les deux eu ce qu'on méritait» soufflais-je en me finissant par me redresser. Je me passe une dernière fois la main gauche sur la poitrine avant de poser mon regard sur Amos. Si mes iris brillaient d'une rage inexplicables quelques secondes auparavant, ce n'est plus le cas maintenant alors j'ai repris le contrôle sur mes émotions et qu'une profonde lassitude et un réel regret finissent par prendre possession de mes tripes  «Je sais pas ce qui m'a pris » reprenais-je d'une voix bien plus calme et posé alors que mon regard se pose sur les phalanges douloureuses de ma main d'attaque  «Dans le fond, tu as raison» je relève mon visage vers l'homme  « Tout ce que tu as dis là, c'est vrai» je ne reviendrais pas là-dessus, Amos saura clairement de quoi je parle  « Je n'ai pas envie de perdre Cian...» et c'est maintenant une once de désespoir qui vient s'inviter à contre cœur dans mon ton alors que je suis de plus en plus persuadé que c'était la dispute de trop  « Pourquoi est-ce que, à chaque fois qu'on se prend la tête lui et moi, c'est à cause de cette sale pute ?» question rhétorique à laquelle aucun de nous trois n'a de réelles réponses.  « Fait chier» dans un soupire je me laisse aller contre le bord de la cabine et me passe une main sur le visage alors que je sens la truffe humide d'Oliver qui vient s'appuyer contre ma jambe. Remarquant sans doute que les tensions se sont apaisé, il se décide finalement d'aller dire bonjour à Amos tandis que je tente, moi, de reprendre mes esprits, sentant la rage, contre Eavan et contre moi-même, revenir.  « Désolé» c'est tout ce que je parviens à dire finalement, en me redressant, près à descendre du bateau et ne plus jamais revenir si Amos m'ordonne de ne faire.

@Amos Taylor Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 1949770018


Dernière édition par Thomas Beauregard le Lun 14 Fév 2022 - 10:15, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyJeu 10 Fév 2022 - 14:35




Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
J’aurais pu me comporter comme ces types que l’on trouve dans les bars dont le seul langage est celui des poings, de la bagarre, de la rixe provoquée par la susceptibilité accrue par l’alcool. Nous aurions pu nous battre jusqu’à nous casser quelque chose - il m’a probablement un peu abîmé l’arcade et ma mâchoire est douloureuse, mais je n’ai offert en cadeau à son coup de poing aucune dent. Dieu merci. Je l’aurais mal vécu. J’aurais, à mon avis, plus ou moins la même que Thomas que je confronte à la vérité, pas la mienne, mais bien la nôtre. Il n’avait pas le droit de se pointer ici pour me cogner. Il n’avait pas non plus la légitimité de m’ordonner de ne plus revoir celui qui, bientôt, deviendra le parrain de ma fille à naître. Il est son ami, au même titre que moi et, si leur relation n’a rien de comparable avec celle que je partage avec Atwood, il n’est ni son père ni sa mère, pas même ce frère de sang auquel on trouverait volontiers des circonstances atténuantes quand il se comporte comme le roi des imbéciles. Le cas échéant, Beauregard n’en a aucune, alors je crache mon fiel. Je persifle. Je lui saute à la gorge avec les mots, fruit de ma propre colère et de mon sentiment d’injustice, tel un crotal dont les grandes de son croc unique serait remplies de poison. Je n’enfile pas les gants de la courtoisie ou de bienséance : il ne la mérite pas. Je ne me cache pas non plus derrière des phrases toute faites dont le but est d’atténuer la vérité. Pas d’euphémisme. Pas de litote non plus. De la justesse dans le propos, rien de la justesse, et elle fait mouche. L’amiral se décompose et, bien que je ne m’en réjouisse pas - je me défends, je ne frappe pas le premier - je suis satisfait d’avoir renversé la balance et qu’elle penche de mon côté. Je suis formé, mais mal entraîné. L’alcool a érodé ma condition physique. En ouvrant les bras pour inviter mon interlocuteur a mettre à exécution ses menaces est un risque que je choisis de courir parce qu’au fond, je sais que Thomas ne foncera pas. Je suis convaincu qu’il ne prendra pas le risque que Cian lui en veuille pour ce zèle déplacé, ce zèle qui renvoie notre ami commun vers ce qui le chagrine autant que ce qu’il aura appris de ma bouche - je prie pour que Thomas ait comblé les trous - l’idée que l’accident l’ait diminué, l’ait réduit au rang de celui qui n’est plus capable de prendre des décisions pour son propre bien entièrement seul. «Oh non, Amiral. Tu n’as eu que le quart de ce tu méritais contrairement à moi qui n’ai rien fait pour mériter ce qui vient de se passer.» Dans tout échange avec moi, si l’on souhaite qu’il devienne constructif, il faut éviter toute forme d’ironie et manifester un manque flagrant d’équité, auquel cas, c’est plus fort que moi : je remets l’Eglise au milieu du village. «Et je vais te dire, ce qui t’a pris : tu t’es senti acculé, pris en faute, indigne de ce que tu es ou de ce que tu voudrais être. Alors, tu pètes les plombs. On fait tous ça. On passe tous par là un jour ou l’autre.» J’en suis la preuve vivante, mais Thomas sait peu de choses de ce que je suis advenu et de ce que j’ai traversé après mon éviction de la Ran. Au mieux, il sait que j’ai perdu une enfant, mais rien de plus. Cela étant, nous avons tout de même servi sous le même drapeau et, pour moi, ça a de la valeur. Moi, jamais je n’aurais frappé avant de parler. « Alors, ne fais pas des choses qui pourraient le pousser à partir. C’est une sale pute, je te l’accorde, je la détestais. Mais, il l’aimait. Il l’a véritablement aimé et tu dois le respecter, ça. Si maintenant il décidait de la retrouver pour récupérer la petite et se battre à nouveau pour elle, ton rôle, c’est d’être à ses côtés, pas de l’en empêcher. » Magnanime, je désigne du menton une banquette sur laquelle peut s’installer Tom si ça lui chante alors que je nous sers à chacun deux verres. «Assieds-toi, là. Tu seras mieux. Comment il s’appelle, ton chien ? » ai-je tenté pour changer de sujets un instant, un court moment pour détendre l’atmosphère. «Si ton désolé, c’est une façon de me présenter des excuses, elles sont acceptées. Mais, j’ai besoin que tu me dises un truc, Thomas. Pourquoi ? Pourquoi tu lui as rien dit ?» “.Pourquoi t’es-tu mis dans la position de l’ami peu solide ou non respectueux de l’opinion et de l’indépendance d’un être qui nous est cher.” «Il a pas besoin que tu le couves, mais que tu le soutiennes. Je ne comprends pas pourquoi tu as fait un secret de sa propre histoire. » ai-je lancé en poussant le verre servi du bout de mon index.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptySam 19 Fév 2022 - 14:55

Les paroles d'Amos sont tellement criantes de vérités et elles font mal parce que je sais que le problème vient de moi. Lorsque mon ami me dit que j'ai réagis comme ça parce que je me sentais acculé et indigne de ce que je suis ou aimerais être, je baisse le regard et sens mes boyaux se tordre douloureusement. Il a raison, beaucoup trop raison. Et je n'ai absolument aucun argument pour contrer ses paroles. Alors je me laisse faire. Je le laisse me dire ses quatre vérités, ferme les yeux et grimace lorsqu'il me dit que Cian aimait réellement Eavan et que mon rôle en tant que meilleur ami n'est absolument pas de juger, mais bel et bien d'être à ses côtés, peu importe ses décisions. Mais n'est-ce pas aussi le rôle du meilleur ami que de protéger la santé mentale de l'autre partie ? Cian ne sait pas qui il est, il est complètement perdu et ne sait pas réfléchir correctement, n'est-ce pas à ses proches de le protéger de ses sentiments ?

Dans un soupir, je me laisse aller sur la banquette qu'Amos désigne  « Oliver » répondais-je dans un souffle à sa question concernant le nom de mon chien. Celui-ci vient nous rejoindre et je passe mes doigts dans ses poils avant de relever mon regard lorsque mon ancien frère d'armes pousse un verre de whisky vers moi. Sans demander mon reste, je l'attrape et m'efforce de ne pas le boire d'une traite, mais de simplement tremper mes lèvres dans le liquide ambrée, tandis qu'Amos souhaite savoir pourquoi je n'ai rien dit.

 « Je ne sais pas» haussais-je les épaules en secouant la tête  « Je veux dire ...au début, je n'ai même pas pensé à Eavan. Il y avait bien d'autre chose de beaucoup plus important qu'elle m'est totalement sortie de l'esprit. Genre ...vraiment, je l'ai totalement évincé de mes pensées, pendant de longs mois mon cerveau à simplement tiré un trait sur elle comme si elle n'avait jamais existé » je soupire doucement et secoue la tête en prenant une gorgé d'alcool  « Je me suis rappelé de l'existence de cette femme seulement en décembre dernier lorsque j'ai fait du rangement et que je suis retombé sur les documents que Cian et moi avions commencé à rassembler en vu d'une éventuelle adoption de la gamine» je pince les lèvres et repose le verre sur la petite table  «Et je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête mais j'ai pensé que j'étais déjà beaucoup trop dans le mensonge que ça ne servait à rien de révéler ce secret maintenant » je lève la main lorsque j'imagine Amos entrain d'ouvrir la bouche pour répondre quelque chose  «Je sais que c'était la pire des erreurs que j'ai pu faire, pas besoin de me le répéter » je pose mon regard sur mon chien qui est allé rejoindre Amos pour quémander les caresses qu'il ne reçoit pas de moi  « Mais inconsciemment je pensais quand même qu'il n'allait pas remettre en question tous ces mois que j'ai passé à ses côtés pour juste cette déclaration » je déglutis difficilement  « C'est comme si les derniers mois où j'étais là, avec lui, envers et contre tout, où je l'ai soutenu, remotivé et où je lui ai changé les idées, n'avaient jamais existé juste parce que je ne lui ai pas parlé d'Eavan» la douleur de ce sentiment de trahison est toujours très présente et j'ai vraiment beaucoup de mal à me dire que Cian ait pu oublier ces dernières semaines pour une simple phrase annoncée par Amos.

@Amos Taylor Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 1949770018
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyLun 28 Fév 2022 - 22:47




Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
Au vu de la violence avec laquelle Thomas m’a abordé, il peut s’estimer heureux que je ne grogne pas davantage, que je l’invite à s’asseoir et que je l’écoute avec patience et attention tandis qu’il s’épanche sur son erreur. Elle était, à mon sens, plus que grossière. Nul n’est supposé s’interposer entre un homme et son histoire. Personne. Pas plus que quelqu’un, au nom de l’amitié, n’est en droit de décider pour l’autre de ce qui est mieux pour lui ou pas. On ne prive pas un Homme de son libre arbitre. Je l’ai appris d’expérience, il y a longtemps, et quelquefois, plus récemment avec Raelyn. Choisir à sa place ne m’a jamais rien apporté et, le cas échéant, qu’importe la relation entretenue avec un tiers, les conséquences sont les mêmes. Sauf peut-être avec un animal, ai-je remarqué tandis que le sien rejoint son maître et que j’acquiesce à l’évocation de son prénom. «Tout le monde préfèrerait l’oublier cette vipère.» ai-je lâché en sortant de la bière du frigo, pour mon acolyte, pas pour moi, espérant ne pas succomber à l’appel de l’alcool. Evidemment, c’est compromis. Quiconque d’extérieur à la scène et informé de mes travers parierait sur mon échec. Il m’arrive parfois d’être naïf, un peu comme mon interlocuteur. A quel moment s’est-il imaginé possible de transformer l’existence d’Eavan en secret ? Elle ne l’était pas avant l’accident de Cian. Pourquoi en serait-elle devenu un aujourd’hui ? Si ce n’était pas l’Amiral qui crachait le morceau, quelqu’un d’autre - ça m’est tombé dessus - s’en serait chargé peu après moi. «Plus tu t’enfonces dans le mensonge, plus c’est dangereux. Tu imagines depuis combien de temps tu gardes ça pour toi ? Et comment il se sent ?» ai-je lancé, réalisant que je l'accable et me reprenant aussitôt. «Je comprends que tu as voulu le préserver, mais…» Qu’ajouter ? Que ce n’est pas grave ? Qu’il a commis une faute qui, pour certains, seraient impardonnables ? En rajouter une couche parce qu’une part de moi plairait de l’enfoncer psychologiquement après qu’il m’ait frappé sans raison valable ? Inutile. Il s’en veut déjà bien assez. Il suffit de le regarder pour comprendre qu’il est penaud, Thomas. Alors, je change mon fusil d’épaule. «Il ne l’a fait que parce qu’il était en colère. Tout le monde fait ça.» Ma compagne pourrait en témoigner : je suis prêt à dire des horreurs. «Même toi. Regarde.» Je jette par réflexe un regard circulaire sur la pièce. Mon regard tombe sur l’alcool et mes sens - le souvenir de l’ivresse - me chatouille aussitôt. «Et, je ne pense pas que ça soit Eavan le problème. Je crois surtout qu’il s’agit de la petite.» Il l’a dit lui-même : il avait rempli des documents pour en obtenir la garde. « Tu sais, si j’avais su, je t’aurais laissé le lui dire toi-même, histoire de t’éviter cette merde, mais c’est le futur parrain de ma fille. Je ne pouvais pas.» lui ai-je avoué avant de renchérir de quelques mots plus rassurants. «Laisse-lui le temps de digérer, de comprendre pourquoi tu as agi, que tu l’as fait avec l’espoir de le protéger. Tu veux que je lui en touche un mot ? » ai-je proposé en me demandant s’il le mérite vraiment, Beauregard. Ces excuses pour son arrivée m’ont toutefois convaincu. Aussi, dans un soupir, je lui ai souri, plein d’encouragement, songeant qu’avant lui, c’est Cian qui mérite de retrouver son complice depuis toujours.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyMer 13 Avr 2022 - 7:44

Ça ne me ressemble tellement pas d'agir de la sorte. Moi qui aie toujours, toute ma vie, été souvent un peu trop réfléchi à ne pas agir sur un tel coup de tête, j'ai, aujourd'hui, laissé mon impulsivité prendre le dessus. Et je le regrette. Oh, qu'est-ce que je regrette d'avoir abordé Amos de la sorte. Dans le fond, je sais qu'il n'y peut rien, que la sincérité dont il fait preuve à toujours été son principal trait de caractère et sans doute aussi la chose que j'apprécie le plus chez lui finalement. Avec lui, on sait tout de suite sur quel pied danser, il n'y a pas de demi-mesure. Je regrette amèrement d'en être venu aux mains avec lui, mais ce qui est fait est fait.

Il ne rapplique toutefois pas par les poings, mais par les mots qu'il manie beaucoup de trop bien et qui me font me sentir encore plus misérable. Il n'a de cesse de remettre sur le tapis mes erreurs passées et que j'aurais dû être sincère envers Cian depuis le début. Mais comment peut-on être sincère sur un sujet que nous avons évincé de notre esprit depuis tellement de mois ? Je soupire lorsque Amos me sers un verre de whisky et en prend une gorgée, l'alcool brûlant me faisant totalement revenir sur terre.

Mon ancien frère d'armes fini par me dire que tout le monde aurait préféré oublier Eavan, mais que s'enfoncer dans un mensonge est extrêmement dangereux « J'avais compris» grognais-je entre mes dents, avant reprendre une nouvelle gorgé. Toutefois, alors qu'Amos aurait toutes les raisons du monde de m'enfoncer encore plus psychologiquement parlant, il finit par reprendre raison et me dit que Cian n'a agi comme il agit que sous la colère. Si je connais l'impulsivité de mon meilleur ami et que j'ai appris à la gérer, cette fois-ci, je trouve qu'il est vraiment allé trop loin et ne comprends clairement pas pourquoi il a remis en question tous les mois que j'ai passé avec lui. Mais je crois que c'est typiquement le genre de question à laquelle je n'aurais jamais aucune réponse.

Au final, Amos m'avoue pourquoi il a dit ça à Cian : ce dernier est futur parrain de sa fille. Et c'est à ce moment même, lorsque je relève un regard plein d'interrogation sur mon ami, que je me rends compte à quel point un fossé s'est creusé entre lui et moi. Si nous avons, pendant des années, été très proches l'un de l'autre, le fait que je ne sois pas au courant qu'il est sur le point de devenir père me fou un sacré coup. Il n'a, finalement, aucune raison de me tenir au courant pour cela alors que nous n'avons pas vraiment été en contact ces derniers mois, mais quand même. « je vois» dis-je en hochant la tête « Félicitations» reprenais-je, un petit sourire laissant place à ma mine déconfite. «C'est prévu pour quand ? » Demandais-je profitant de cette information pour changer de sujet, espérant qu'Amos cesse de me répéter à quel point j'ai merdé.

Il finit toutefois par ajouter une dernière chose : celle de laisser le temps à Cian et proposer de lui en toucher un mot. « Non, ce n'est pas la peine » secouais-je la tête « Je vais juste attendre un peu. On verra bien, peut-être qu'il se rendra compte que je ne suis pas le méchant de l'histoire» je laisse échapper un soupire alors que j'attrape mon verre et que je reprends une gorgé de mon whisky.

@Amos Taylor Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 1949770018
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 EmptyMer 27 Avr 2022 - 21:23




Fuck you and your mom and your sister and your job   
Thomas Beauregard #1

@Thomas beauregard
De mémoire d’homme, Thomas m’a toujours semblé être un homme réfléchi, qui ne fonce jamais tel un taureau dans le foulard rouge que lui agiterait le torero qu’est la colère sous le nez. Or, aujourd’hui, il m’a détrompé. Il a bondit tel un lion en cage, une cage dont le dresseur aurait omis de verrouiller. Mais puis-je seulement lui en vouloir ? L’amitié, c’est de l’amour sans les ailes et, depuis ma visite à Cian à l’hôpital, sans doute Beauregard s’est-il imaginé vivre une douloureuse rupture. Je ne suis pas convaincu, qu’à sa place, j’aurais agi avec plus de noblesse. Dès lors, j’en use sur l’heure quoique je lui rappelle ô combien ses cachotteries étaient dangereuses, bien plus que mes révélations en elles-même. Elles n’étaient le fruit que de ma personnalité - je suis franc et honnête - et d’un dû envers celui qui endossera - parce qu’il l’a accepté - le rôle de parrain pour le nouveau-né que Rae et moi attendons. J’insiste par ailleurs sur les gaffes de mon interlocuteur bien que j’aie la politesse de lui servir à boire et de ne pas appliquer sur mon oeil déjà endolori de l’arnica. Nul doute que je ne m’en tirerai pas sans un hématome. Au moins ai-je appris une chose : depuis le renouveau qu’a subi ma vie, je suis moins sur mes gardes et c’est dangereux par rapport au monde dans lequel j’ai choisi d’évoluer par amour. «Je n’en doute pas, mais une piqûre de rappel en plus, ça peut faire du bien.» ai-je lancé au militaire en l’observant avec attention. Pourquoi ai-je le sentiment que sa réaction est née d’un amas d’émotions qu’il a entassées durant des mois, voire des années ? «Parce que ça ne te ressemble pas. Ce que j’ai vu là…» Lorsqu’il est arrivé, fou de rage, prêt à en découdre en se sachant plus responsable que moi de la rogne de l’Irlandais, ce n’est pas Thomas. «Ce n’est pas toi. Ce n’est pas le gars plein de sang-froid que j’ai côtoyé il y a des années de ça.» Je renchéris pour lui ouvrir une porte qu’il pourra, s’il le souhaite, ouvrir ou laisser fermée. Pour ma part, je ne me vexerai pas en fonction de l’option qu’il choisira. Je me dis simplement qu’à sa place, j’aurais espéré qu’on me tende la main, même si j’aurais préféré crever - et je l’ai fait, d’une certaine manière - plutôt que de la saisir. La fierté est un puissant poison dont nous souffrons tous, plus ou moins… Tout est question de personnalité. «Et l’accouchement est prévu pour décembre.» ai-je commenté avec superbe, un sourire rempli de fierté au coin des lèvres. «Ce n’était pas prévu. Je ne m’y attendais pas non plus.» Compte tenu que mon deuil de Sofia n’est pas achevé et qu’il ne se terminera peut-être jamais. «Mais, je suis content. Encore plus de savoir qu’elle aura un battant pour parrain. Un battant et un homme bien. Ne l’oublie pas. Laisse-le digérer.» A défaut d’accepter mon offre de jouer les entremetteurs, ce que j’aurais fait volontiers. «Et, si tu changes d’avis, je peux intercéder. Je peux lui expliquer qu’à choisir, moi non plus, je n’aurais pas voulu lui rappeler cette pétasse.»


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty
Message(#)Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Fuck you and your mom and your sister and your job || Amos #1