SPENCER#6 › Bella! Where the hell have you been, loca?
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J'ai le cœur au bord des lèvres et chaque membre qui tremble à n'en plus pouvoir, du genre angoisse permanente et invasive depuis quatre jours, genre à ça de vomir sur ton palier après une heure de marche dans le noir, on est en plein jour mais y a aucune lumière qui marche, y a aucune idée qui s'allume, rien. Tu m'as laissée seule avec mes peurs indésirables et les pires idées qui puissent germer dans mon cerveau, tu me donnes tout et puis d'un coup plus rien, qu'en sais-je t'as pu crever entretemps, te faire rattraper par ton passé de la rue, ou décider que t'en avais marre de moi et vraiment partir à Sydney, et c'est que les scénarios les plus soft que je sors parce qu'il y a une palette à laquelle j'ai pensé puis refusé d'en parler tellement ça me prenait aux tripes. Mais voilà, jour cinq je me retrouve devant ta porte, les bras ballants à pas savoir quoi foutre de moi-même, la culpabilité m'étreint – peut-être que je me fais des films et que t'as juste besoin de temps, que t'as perdu ton téléphone dans la voiture d'une autre meuf, tu me dois rien – et je suis à ça de tracer en sens arrière jusqu'au boulot. J'ai encore tout largué pour venir te voir, j'vais finir par me faire renvoyer c'est clair et net mais c'était plus fort que moi. Ou en tout cas, je le pensais ; maintenant que je suis devant ta porte je me demande si je suis pas en train de faire une énorme connerie. Dix minutes ou dix heures passent avant que je toque à la porte. J'ai du demander à la concierge et à tes voisins à quel étage t'habitais, me faire passer pour ta cousine qui doit t'amener chez le dentiste et pour ta prof de violoncelle successivement avant que ça morde à l'hameçon ; j'ai pas beaucoup de temps avant que quelqu'un se demande pourquoi tu réponds pas à ta prof et me prenne pour un dealos de la nouvelle habitante obscure du septième étage. « Spence ? » je lâche une première fois, c'est tremblant et je déteste ma faiblesse et ma dépendance à toi alors qu'on s'est retrouvées y a une demi-minute ; t'ouvres pas et je suis à ça de repartir, trop effrayée de ce que je vais trouver derrière cette porte. Mais y a un de tes voisins qui sort de chez lui et qui me jette un oeil inquisiteur alors je suis bien obligée de frapper à nouveau : « Spence, c'est ta cousine, pour le dentiste. » C'est encore plus suspect, je me rends compte. Tant pis. Troisième coup sur la porte, plus fort cette fois, les scénarios me reviennent en tête et tout d'un coup je supporte plus l'idée de ne pas savoir ; « SPENCE, PUTAIN, OUVRE. » Tout d'un coup, je m'en fous de savoir ce que je vais voir derrière cette porte. Je préfère te savoir dans mille et un états que de ne pas te voir du tout. « Je te jure que si t'ouvres pas je viens faire défoncer ta porte par les flics et je leur dis que t'as un kilo de coke à dispo. » Je sais même pas si je le pense mais je me dis que quitte à te faire peur, autant tout donner. Je tiens plus ici seule à me demander si t'es encore vivante.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
bella! where the hell have you been, loca ? Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
T’es complètement à l’ouest depuis que c’est arrivé. Et c’est pas le tirage d’oreilles de Raelyn qui t’a aidé à aller mieux. C’est pas tellement pire non plus, mais il te faut sans doute quelques jours supplémentaires pour te remettre d’aplomb et évacuer tout ce que t’as bu et pris. Toute ta merde traine toujours sur le comptoir de la kitchenette et tu verras plus tard pour faire le ménage. Pour l’heure, tu sais rien faire d’autre que rester allongée sur ton canapé dans le noir le plus complet et attendre que la douleur passe. T’as un mal de crâne persistant et c’est sans doute bien fait pour toi, ça t’apprendra à pas modérer tes consommations. Quelqu’un de normal aurait filé chez le docteur, quelqu’un de conscient aurait demandé de l’aide. Mais t’as tellement l’habitude de gérer tes propres merdes que tu sais pas aller vers les autres pour ça, quand bien même tu sais que certaines portes te sont toujours ouvertes. Ca passera, tu te répètes. Encore un peu de patience et d’ici quelques jours tout sera oublié, tu pourras faire comme si rien n’était arrivé, comme si t’avais pas encore une fois déconné en te foutant dans les emmerdes. Plongée dans un demi-sommeil où t’oublies un peu tout ce qui se passe dehors et on vient frapper à ta porte. Tu sursautes et la première pensée qui te vient, c’est de savoir si le rital t’as pas retrouvée et qu’il vient pas t’achever. Et puis t’entends la voix de Mac et tu tournes la tête vers l’entrée sans pour autant faire semblant de bouger. Merde. Tu peux pas te montrer comme ça, t’as pas décuvé, t’as toujours une sale gueule à cause des bleus et t’es pas en état d’affronter son inquiétude ou sa colère ou sa peur. Ça t'arrache le cœur de l’ignorer comme ça, mais tu peux pas te résoudre à la regarder en face pour le moment. Sans doute qu’elle finira par se lasser et par repartir, le tout c’est de tenir bon et de pas céder. Tu fermes de nouveau les yeux en priant pour qu’elle s’en aille. T’entends vaguement un truc sur une histoire de dentiste et de cousine et tu comprends rien. Elle continue d’insister et tu jures que chaque coup te fracasse le crâne au moins autant que les poings d’Otto. Tu plaques tes paumes contre tes yeux, décidant de continuer à ignorer toute intrusion extérieure. De l’autre côté, elle s’impatiente et ça te rend folle de savoir que tu recommences à lui filer du soucis comme ça. Tu demandes pas mieux que de te blottir dans ses bras à nouveau, mais vu ton état tu sais que si elle rentre, ça sera pas pour t’enlacer et te dire que tout va bien se passer. Elle va forcément se poser des questions, sûrement t’engueuler en essayant de comprendre ce qui t’est encore passé par la tête. Ce genre de scène, vous les avez vécues trop de fois et ça te bute à l’avance de deviner ce qui risque d’arriver. Et quand elle menace d’appeler les flics, tu flippes. Forcément, parce que si dans le fond tu sais que la menace ne sera sûrement pas mise à exécution, t’as zéro envie de tenter le diable. Raelyn a été claire, elle veut pas voir ces gars là traîner autour de chez elle, et t’es plutôt d’accord avec le principe. En manquant à moitié de te casser la gueule dans la précipitation, tu te lèves et une bouteille vide qui traînait à côté de toi roule du canapé et s’éclate au sol, se brisant au passage. De mieux en mieux. Tu te traînes jusqu’à la porte que t’ouvres un peu brusquement, et encore une fois, la lumière du dehors t’agresses les yeux tant elle est vive et qu’elle contraste avec la grotte dans laquelle tu t’es enfermée depuis des jours. « Putain, merde, déconne pas avec ça. » tu jettes un coup d'oeil anxieux derrière elle, histoire de t’assurer que les voisins aient entendu quoi que ce soit et qu'ils sont pas là à s'occuper de ce qui les regarde pas. Si les flics venaient à débarquer ici, ils trouveraient sans doute pas un kilo de coke, mais y aurait carrément de quoi te foutre à l’ombre pour un moment. Ton regard croise brièvement celui de Mac et tu le maintiens pas longtemps, trop honteuse pour ça. Tu baisses les yeux, tournant la tête pour éviter qu’elle ne puisse voir le cocard sur le côté de ton visage. Elle a sûrement eu tout le loisirs de l’apercevoir, pourtant. « J’voulais t’envoyer un message mais j’cassé mon téléphone. » tu marmonnes, comme si c’était la chose importante à dire maintenant. Tu veux pas parler de ton état, tu veux pas parler du bordel dans l’appartement ou de l’odeur d’alcool fort qui se dégage de ton souffle. « On peut se voir plus tard ? J’ai un peu mal à la tête, là. » un simple mal de crâne, ouais.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
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bella! where the hell have you been, loca ? @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Je suis à ça de coller mon oreille à la porte pour entendre si ça bouge et que tu m'ignores ou si je fais fausse route, je suis prête à ressortir et à faire toutes les rues de Brisbane une par une en montrant ta photo aux passants pour qu'ils m'aiguillent. Tout ce qui m'arrête c'est ton voisin chelou et, enfin, la dernière menace proférée, toi qui viens m'ouvrir. T'as une tête de déterrée, tu ressembles à un lendemain de soirée personnifié en une personne, je pensais avoir une tête de merde avec mes insomnies et mon agitation folle mais tu me bats à plate couture. Il t'est arrivé quoi, Spence, j'ai envie de demander mais tu me laisses pas le temps, je te vois prête à refermer la porte et j'y impose mon pied, tu tentes de masquer ton visage mais trop tard, je l'ai déjà vu. « J'arrête de déconner quand t'arrêtes de me ghoster, ça te paraît honnête comme deal ? » Je t'écarte sans ménagement pour rentrer, cherchant à tâtons la lumière pour éclairer un peu la pièce. Ghoster, le mot est peut-être un peu fort mais je ne reviens pas dessus : qui sait combien de temps t'aurais disparu si j'étais pas venue te rappeler moi-même ? « Cassé ton téléphone ? C'est l'excuse que tu sors à chaque fois que t'as la flemme de répondre ? C'est ce que t'as dit à tes potes l'autre fois quand t'étais chez moi ? » Je grince des dents, je m'aime pas jalouse comme ça, mais la situation me renvoie à tous mes vieux démons. Je sais pas si je t'en veux ou si je suis soulagée, mais surtout je sais pas si je peux te croire ou non. Je me retourne et je te scrute, tes yeux plissés sous la clarté soudaine ; la poche à l'oeil que je pensais voir est encore plus dégueulasse maintenant qu'elle est cernée par la lumière, l'odeur d'alcool se dégage autant de toi que des bouteilles qui jonchent toute la pièce centrale et j'ose même pas laisser traîner mon regard du côté du plan de cuisine, parce que je sais déjà ce que je vais y trouver. « T'as une trousse de premiers soins ? » J'attends pas ta réponse, je fouille toutes les pièces jusqu'à la salle de bains, je tombe sur aiguilles fringues perdues et froissées et emballages divers et je suis presque soulagée, je m'attendais à pire. Je renverse ta salle de bains juste pour trouver des trucs qui feront l'affaire pour te soigner un peu, c'est sûrement trop tard mais c'est tout ce sur quoi j'ai un tant soit peu de contrôle. « Il s'est passé quoi, Spence ? Grosse soirée et t'as dérapé sur une bouteille en sortant, du coup tu t'es fait mal ? » Le ton est agressif et tu dois en crever avec ta tête, mais tant pis pour ta gueule, t'avais qu'à pas me laisser cinq jours dans le noir. Je te désigne le canapé du menton, façon dépêche toi de t'installer, je suis vive et mes gestes brusques pour repousser mon inquiétude. Si je désinfecte, peut-être que tout ira mieux. « Me mens pas. Pense même pas à me mentir, parce que la seconde où tu le fais je me barre et je reviens pas. » Je reviendrai, je reviens toujours, je te supplierais même si tu voulais plus de moi. Mais t'as pas besoin que je te le rappelle ; t'en es déjà bien trop consciente.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Comme quoi t’avais raison. C’était qu’une question de temps avant que tu déconnes à nouveau et que tu brises toutes tes promesses. C’était une grossière erreur de parcours de te laisser se rapprocher d’elle finalement. Tu regrettes pas ce qui est arrivé, loin de là. Tu regrettes juste comme ça va se terminer. « J’t’ai pas- J’étais en train d’dormir. » depuis cinq jours, c’est à peu près tout ce que tu fais. Entre une cuite, des plats réchauffés un peu dégueulasses et quelques cachets avalés, tu fais quasiment que ça. Elle force le passage et t’es bien obligée de la laisser rentrer. Merde, elle va penser quoi de ta situation ? T’as aucune envie d’avoir à expliquer des trucs, t’as aucune envie de te disputer, tu veux juste retourner à ta sieste misérable et décuver en paix. Même si ça te fait mal, tu serres la mâchoire quand elle te croit pas pour ton téléphone, et ça n’a rien d’étonnant en vérité. Tu lui as déjà trop menti par le passé sur des trucs aussi triviaux, forcément qu’après ta grande vadrouille et ton retour dans sa vie, elle se méfie un peu de ce que tu peux raconter. Elle aurait bien tort de te croire sur parole, mais ça t’irrite quand même. Putain, tu détestais déjà cet enfoiré de rital avant, mais maintenant c’est pire que tout. T’as pas envie d’user la patience de Mac, t’as déjà trop tiré sur la corde et tu le sais très bien. Vous avancez à l’aveugle, vous avez fini par dépasser la limite que t’as toujours voulu fixer et c’est peut-être bien ça qui risque de vous mener à la rupture définitive. Tu préfères ne pas y penser et prétendre qu’elle va continuer à pardonner toutes tes erreurs de parcours ad vitam, mais faut être lucide à un moment donné. Tu lui as fait promettre de pas te laisser l’embarquer dans tes merdes et tu sais pas jusqu’où elle est prête à te suivre. Ce qui te fais surtout flipper dans cette histoire, c’est pas tant de te faire casser la gueule par un gars pas recommandable, nan. Ca tu peux gérer (à peu près, du moins.) Le truc que tu risques de pas supporter, c’est l’idée qu’Otto ou un autre puisse avoir l’idée de s’en prendre à Mac pour t’atteindre. Peut-être que t’as regardé trop de films, sans doute que personne ira jusque là parce que dans le fond, t’es personne et t’as pas assez d’importance pour qu’ils s’emmerdent avec ton entourage, mais ça te fait flipper comme jamais. « T’as qu’à vérifier par toi-même, il est genre heu- Quelque part. » tu le cherches de ton regard un peu hébété, tes yeux se posant un instant à l’endroit où tu l’as balancé y a quelques jours. Tu l’as bougé depuis, mais tu sais plus où tu l’as foutu. « J’ai pas d’comptes à rendre de toute façon, merde. » techniquement si, t’en as plein même. C’est même à cause de ça que t’es dans la merde aujourd’hui. « Mac attends- » et tu la vois s’éclipser dans la salle de bain que tu sais être en bordel, tu crois même qu’il y a toujours tes fringues plein de sang qui trainent sur le sol depuis qu’on t’a refait la tête au carré. Tu l’entends fouiller, t’es encore trop sonnée par la rapidité à laquelle elle se déplace partout autour de toi. T’as du mal à suivre le mouvement alors tu restes plantée là, à moitié en train de tanguer parce que juste rester debout relève de l’épreuve à ce stade là. Elle revient après peut-être trop longtemps, les traits toujours tirés dans une expression contrariée et t’as vraiment pas besoin de ça maintenant. Elle essaie de te tirer les vers du nez et toi tu te contentes de ricaner en haussant les épaules. « Hmf, ouais, si tu veux. » tu pourrais te contenter de confirmer sa version des faits mais visiblement de son côté, Mac ne compte pas s’arrêter à ça. Tu contournes le verre brisé au pied du canapé pour aller t’y installer, à ça de marcher sur un éclat un peu trop gros avec ton pied nu. Tu fronces les sourcils et ton coeur se serre quand elle menace de partir si jamais tu lui mens. Tu te contentes d’hausser les épaules en regardant partout sauf dans sa direction. A la place, tu te penches pour ramasser le tesson de bouteille, faisant pas particulièrement gaffe au fait que tu risques de te couper vu la précision de tes mouvements. « J’me suis battue à la sortie d’un bar et j’ai pas gagné, ça t’va ou faut que j’te retrace toute la soirée ? » tu grommelles, pas vraiment décidée à coopérer plus que ça et n’entrant bien évidemment pas dans les détails du pourquoi ou du comment. « Et après j’suis restée là. » tu conclues en grimaçant, puisque ça y est, tu viens de t’entailler le pouce. « P’tain. » tu jures entre tes dents, c'est pas grand chose mais ça fait chier.
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la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
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J'oscille entre soulagement pure et colère encore plus noire qu'avant ; j'aurais pu te pardonner dans tout autre cas j'imagine, mais te voir là, mal en point et bougonne, ça me fout un coup dans le bide sans que je n'interprète trop pourquoi. Tu aurais pu me prévenir et t'as choisi de pas le faire. Les derniers jours qu'on a passés à se terrer dans mon appart et à s'embrasser me paraissent aussi distants qu'irréalistes. Merde, merde, merde. « J'aimerais bien pouvoir, ouais », je rétorque en te montrant ton sol, y a clairement trop de merdes pour que je puisse y trouver un téléphone, et je suis lasse d'avance de devoir le chercher pour que tu me prouves que tu mens pas tout en sachant très bien que je te croirais pas. Je m'en veux d'avance ; je suis censée te faire confiance, putain, j'ai promis, mais t'es censée plus disparaître et ça non plus, t'as pas tenu, et puis de toute façon qui compte ? Qui a le plus tort ou le plus raison ? On s'écharpe et on ne sait plus faire que ça. Je t'aime pas comme ça, à faire la gueule, l'air revêche et hostile comme si j'étais qu'une étrangère au pif qui t'a mal parlée, je me sens encore plus petite dans tes yeux vitreux, j'ai l'impression d'être entrée sur un territoire qui ne m'appartient pas et qu'il risque de m'en coûter. Soit : j'ignore, je passe outre, je prétends que ça me touche pas, de te voir amochée comme ça et de te sentir distante alors que ces derniers jours tu voulais rien d'autre qu'être dans mes bras, je verse le désinfectant sur un mouchoir parce que t'as pas de gaze et je commence à appliquer sur tes plaies, sur l'arcade qui commence à puruler, sur la joue qui enfle. « Ok, tu t'es battue et t'es partie dormir pendant cinq jours ? Tu t'es pas dit que j'allais me poser des questions ? » J'essaie de soutenir ton regard, j'ai l'impression d'être une maîtresse qui engueule le cancre qui fait des conneries, mais en même temps elle tient pas ton histoire, t'aurais pu appeler ou venir me voir ou faire un quelconque signe de vie pour pas que je te croie morte, c'est le genre de choses qui se font. Je prends ta main pour éponger ton pouce, laissant le verre sur le côté d'un geste précautionneux, et ton contact me brûle, me donne envie de vomir alors que je le cherchais encore de tout mon être y a cinq jours. « Et tu comptais dormir jusqu'à quand sans me tenir au courant ? » La gaze et le désinfectant virent pendant que mes doigts tremblent autour des emballages de pansements. Tu vas avoir l'air de rien avec ça sur la gueule, mais c'est mieux que rien. « Pour ton oeil tu devrais mettre un truc congelé. Genre un steak ou des petits pois. » T'as à bouffer, même ? Est-ce que t'as eu un vrai repas depuis l'autre fois ? L'inquiétude me retourne le ventre et je retiens à peine mon ton brusque et colérique. Je me retiens une fois de plus, je tâche de prendre sur moi, de respirer un coup avant de dire une connerie ou de t'accabler de reproches. Mais ça fuite, encore, et moi j'ai pas la patience pour tout ça. « Putain, pourquoi t'as rien dit, Spence ? Je croyais que c'était fini, ça, que t'avais promis de plus te barrer sans rien dire.» Et en faisant semblant d'y croire, je me rends compte que j'y ai cru. J'étais sûre que c'était fini, que t'allais changer, qu'il suffirait d'une étreinte et d'une promesse pour que tu restes avec moi et à moi et que tu partes plus jamais aussi loin. Quelle conne je fais.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
bella! where the hell have you been, loca ? Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Elle devrait pas être là et te voir dans cet état. Les regards désapprobateurs de n’importe qui, tu t’en fous complètement, ça te passe au-dessus. Mais quand il s’agit de Mac, ça te met toujours à mal parce que son avis compte, contrairement aux autres. T’essaies de pas te laisser démonter, peut-être qu’en y croyant assez fort tu pourras faire genre que tout va bien, qu’elle s’est inquiétée pour rien, que c’est qu’un passage à vide et que ça sera terminé en un rien de temps. Si seulement. Tu t’offusques de pas être crue, et tu soupires ton agacement lorsqu’elle pointe l’évident bordel ambiant quand tu lui dis qu’elle peut le chercher si elle en a envie. Ses gestes sont irrités et tu peux deviner sans peine son état d’esprit. Elle doit sûrement t’en vouloir de pas avoir tenu parole. Elle aurait bien raison de le faire, d’ailleurs. « Ouch. » tu couines quand elle applique le mouchoir sur ton arcade. T’essaies de tourner la tête et de dégager ses mains sans grande conviction, ça relève d’ailleurs plus de l’enfant qui refuse qu’on lui essuie le visage que d’une vraie protestation. T’as nettoyé tes plaies après que ça soit arrivé, peut-être le lendemain et après t’as complètement arrêté d’essayer. Tu te contentais de rincer ton visage en sortant de la douche quand tu réussissais à t’y hisser. Résignée, tu la laisse terminer de s’occuper de ton visage, puis de ton pouce fraîchement entaillé. Tu fais la tronche tout du long, détestant chaque instant. T’aimes pas quand vous vous disputez, t’as jamais aimé ça. Chaque fois ça te retourne et tu sais plus où te foutre. « Si. » et t’élabores pas, évitant de trop en dire ou de répondre un truc qui lui plairait pas. Bien sûr que oui, tu t’es dit qu’elle allait se poser des questions. T’as eu le temps de voir quelques messages inquiets avant de balancer ton téléphone. « J’sais pas… Jusqu’à c’que j’ai plus mal probablement. » une semaine, deux, qui sait. Ton visage c’est que la surface qu’elle peut voir, et d’une certaine façon, t’es contente d’avoir des manches longues pour pas qu’elle puisse apercevoir les bleus sur tes bras. « Hm. » tu marmonnes quand elle préconiser un steak gelé à mettre sur ton oeil. T’en avais un au début, mais tu l’as peut-être pas remis au congélateur. Il doit être quelque part dans le bordel et mieux vaut ignorer l’écosystème complet qui s’est sûrement développé à la surface. De nouveau, tu baisses les yeux. « J’suis pas partie. » la tentative de la rassurer est maladroite. Selon tes standards, si, t’es partie. La dernière fois y a juste eu un message en plus pour dire que c’était tout, mais le reste du procédé était plutôt similaire. Toi qui a juré de regagner sa confiance, c’est sacrément mal parti pour l’instant. « J’en sais rien, j’avais pas vraiment prévu d’me faire casser la gueule. » tu râles. « J’te jure que j’voulais t’envoyer un message. » mais tu l’as pas fait tout de suite et après t’as explosé ton téléphone contre le mur donc c’était trop tard. « Mais j’étais sensée dire quoi, même ? Ah salut, j’ai mangé les pavés, et toi ça a été ta journée ? » c’est loin d’être un argument convaincant. C’est même carrément pas un argument tout court, en fait. Mais tu sais pas quoi lui dire, parce que t’es complètement en tort et tu le sais très bien. Alors tu préfères utiliser la mauvaise foi et assumer qu’à moitié. Tu t’es juste laissée dépasser par les événements, encore une fois. « J’comptais pas te refaire le coup, okay ? » tu voulais juste noyer tes problèmes jusqu’à ce qu’ils disparaissent.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
bella! where the hell have you been, loca ? @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Je fais les cent pas entre le canapé et la salle de bains pour aller chercher le nécessaire, je me redresse entre deux désinfections pour changer le mouchoir, je tiens pas en place et la mobilité m'aide à garder l'esprit clair : à tous les coups, trois mots de ta part et je vais encore chialer, ou m'énerver pour rien, et je me préfère hors de portée des émotions intrusives. J'ai quelque peu de mal à m'y tenir, pourtant : « T'es pas partie, t'as juste pris un congé aller simple, c'est ça ? » Je pue le sarcasme autant que tu pues l'alcool ; il faut bien que je rivalise, d'une manière ou d'une autre. Merde, quand est-ce que t'aurais plus eu mal, Spencer, au bout de la huitième bouteille de vodka pure ? Après un passage à tabac en règles mais avec de l'héro, cette fois, parce que ça fait autant de mal mais ça laisse moins de traces ? « Je comprends pas du coup : tu voulais m'envoyer un message ou tu savais pas quoi dire et t'avais pas de comptes à rendre ? » C'est puérile, c'est mesquin, j'ai envie de me foutre des baffes, mais les habitudes reviennent au galop et mon habitude à moi, c'est de m'inquiéter que tu me désertes sans me laisser de trace, que je me sois laissée emporter pour finalement plus rien avoir à quoi me raccrocher. « J'sais pas, un ça va pas, je voudrais que tu viennes me voir serait plutôt bien passé je t'avoue, c'est le genre de trucs qui se fait quand on veut pas inquiéter les autres. » Ou juste un 'ça va pas mais reste chez toi', j'aurais pas obéi et tu le sais mais j'aurais pu comprendre, je t'en voudrais moins, j'aurais pas passé la semaine à me ronger les sangs. Ou peut-être que si ; peut-être que c'est pour ça que tu me dis rien : parce que je t'étouffe à m'inquiéter et à te sermonner tout le temps. Tes mots le soir du nouvel an me reviennent et me hantent d'une toute nouvelle façon. « Merde, je te demande pas des comptes, Spence, je t'ai déjà dit, j'ai aucune envie de te fliquer. » Je pince l'arête de mon nez, je suis fatiguée, ça m'éreinte d'hypothétiser sur ta situation, sur ce que tu penses, sur quand tu vas décider que t'en as marre et te foutre en l'air. « Tu peux pas juste disparaître et faire la morte, tu comprends, ça ? Putain, tu crois que j'imagine quoi, moi, quand un jour tu me promets le monde et tu me donnes tout et le lendemain j'ai même pas droit à un message ? » Je t'imagine clamsée au bord d'une route, enlevée par des mafieux déguisés comme des forains, je sais pas dans quoi tu trempes ni ce que tu fous de ton temps libre. Je me rends compte que je t'ai jamais demandé, et que t'en as jamais parlé de toi-même non plus. « Tu serais revenue comment ? En disant quoi ? Hey, désolée de pas avoir répondu pendant un mois, j'avais mal à la joue ? » Je frotte mon front, et je jette rageusement la dernière feuille de gaze par terre avant de me relever une énième fois pour choper un truc, n'importe quoi, dans ton congélateur. Une brique de congélation : tiens, démerde-toi avec ça, je te la lance sans ménagement, je t'en veux et je ne fais aucun effort pour le cacher. « Tu sais, je crois que le vrai problème est même pas là, en fait. » je reprends, et je sais pas si c'est les nerfs, mais je me mets à ranger ce qu'il y a par terre, je me fous de me couper le pied sur un éclat de verre, l'énervement me guide et m'aveugle. « T'en as pris combien depuis que t'as disparu ? » je demande, sans expliciter : le sous-entendu est clair, et de toute façon je saurais pas différencier entre poudre cachets joints, qui sait quelles formes existent. Je me mords la lèvre, je voudrais retenir la question mais je la laisse sortir. « Tu comptais en prendre combien avant de ressurgir ? »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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Elle te fout le tournis avec ses aller-retours. Putain, tu détestes toute cette situation, ça te rappelle trop de mauvais souvenirs et ça t’angoisse de savoir comment ça va se terminer encore une fois. T’es terrifiée à l’idée de dire un mot de trop, d’avoir un geste déplacé ou juste d’encore prendre une décision hâtive que tu vas regretter pour les cinquante prochaines années. Techniquement, tu lui dois rien. Vous avez rien officialisé, et t’es même pas sûre qu’elle ait tenu parole de son côté en terminant les choses avec Margot. Depuis vos aveux et tout le reste, t’as toujours cette part de doute qui te hurle à la gueule qu’une fois de plus, t’es juste la fille d’à côté. Celle à qui on promet tout et rien. Mais c’est juste tes foutues insécurités, ça. C’est pas en Mac que t’as pas confiance, c’est en toi. « J’comptais pas- tu sais quoi, merde. » tu pourrais lui rabâcher en boucle que tu voulais pas disparaître, que c’est bien la dernière chose que tu comptes faire maintenant, mais à quoi bon ? C’est peine perdue et t’es à peu près sûre qu’elle te croira pas de toute façon. Tu continues de t’agacer, et la tension monte toujours un peu plus. Elle s’énerve, toi aussi et c’est un sentiment bien trop familier qui s’insinue dans ton esprit. « Putain tu vois, tu recommences. » tu grommelles quand elle joue sur les mots que t’as prononcé juste avant. « J’me suis fait éclater, j’suis rentrée ici et j’ai explosé mon téléphone parce que j’étais énervée. » t’avais mal partout, t’étais furieuse et en pleine descente après une soirée où t’as peut-être un peu abusé. Et entre les notifications insistantes et le bruit incessant que l’appareil faisait, t’as juste pété un câble et tu l’as envoyé se faire foutre. « J’voulais le faire, j’pouvais pas, c’est bon ? » tu conclues en t’écrasant dans le fond du canapé. Et vraiment, t’avais aucune idée de quoi dire de toute façon. Tu la connais assez pour savoir qu’elle aurait débarqué dans la minute et toi t’étais trop défoncée pour pas qu’elle s’inquiète de toute façon. « Il s’est passé genre deux jours, c’est pas non plus la fin du monde. » tu continues dans ta mauvaise foi, plutôt que de t’excuser platement et complètement assumer tes torts. Et ça prouve juste à quel point t’as complètement perdu la notion du temps depuis que t’as décidé de te reclure. Tu saurais même pas dire si Raelyn est passée hier ou y a une semaine. Merde. Tu te frottes l’oeil valide, essayant de chasser le picotement de fatigue et de frustration et de l’envie de tout retourner. « J’en sais rien, mais c’est une idée ouais. » tu vois même pas le point d’essayer d’argumenter. Elle a raison, t’as tort. Ca devrait s’arrêter là et toi tu devrais juste te jeter à ses pieds et implorer, mais non. T’es trop butée et frustrée et crevée pour accepter l’idée que tu fais de la merde jusqu’au bout. T’as arrêté d’essayer de suivre ce qu’elle fait, parce que ses mouvements incessants te font tourner la tête et pas de la bonne façon, cette fois. Avec ton manque d'inattention, tu sursautes quand tu reçois un truc sur le bras. « Mais merde ! » tu râles en massant l’endroit de l’impact. Forcément, c’est arrivé pile là où l’autre connard t’as agrippée. Tu regard tombe sur le pain de glace et tu l’attrapes malgré tout pour le foutre sur ton œil. Bien sûr qu’il est pas là le problème. Le problème c’est que tu sais pas faire un truc sans en gâcher un autre juste derrière. T’as eu un mois à peu près tranquille, un mois où tu pensais vraiment avoir une chance de faire quelque chose de bien et t’en sortir. « Quoi ? » tu marmonnes en tournant la tête vers elle. Tu fronces les sourcils, lâchant un nouveau ricanement amer. « Oh, tu veux un rapport écrit de tout c’que j’ai pris depuis une semaine ? » tu devrais pas lui répondre comme ça mais c’est plus fort que toi. « On s’en fout de ça. » toi oui, elle sûrement pas. « C’était des anti-douleurs à la con, c’est rien du tout. » parce que c’est bien connu que ce genre de truc ça fonctionne bien avec des bouteilles d’alcool à profusion. Et puis t’as un diplôme en médecine en plus, t’es donc tout à fait apte à t’auto-médicamenter. « Putain tu veux pas arrêter de courir partout cinq minutes ? » tu râles en te renfonçant dans le canapé. T’avais déjà la tête prête à exploser avant qu’elle n’arrive, mais là c’est pire que tout.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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Je recommence, me reproches-tu, et je me demande si je suis vraiment si transparente pour toi, si mes provocations ne sont que des insignifiantes demandes d'attention à tes yeux, je me sens d'un coup nue dans le plus mauvais des sens et je remonte mes gardes comme on rehausse une armure. « J'recommence quoi, Spence ? Ça m'intéresse, vas-y. » Vas-y, ressors-moi un de tes reproches de l'autre soir, prouve-moi que tu le pensais même si t'as dit le contraire, parce que j'ai besoin d'avoir raison sur ça, de me retrouver seule à nouveau, de repousser ce qui me fait du bien parce que si c'est toi qui me repousses, je vais tout simplement m'effondrer. Pour refouler cette idée, je marche, je suis un lion en cage dans ton appart qui pue l'alcool et la tension créée de nulle part ; je viens déranger ton quotidien, j'en ai conscience, je me sens tant hors de mon élément que j'y tranche au couteau. Ça me peine de te revoir comme ça ; les traits si durs, le ton si définitif, la Spencer que je ne connais pas et que j'aperçois si rarement qu'à chaque fois, je suis aussi choquée que la précédente. « Nan, c'est pas la fin du monde, tu diras ça à tous tes appels manqués, hm ? » J'me demande ce que dirait ta patronne slash sœur, tes potes, tes que sais-je encore, qui y a dans ta vie j'en sais rien, t'es un livre fermé pour moi depuis ton retour. Et dès que je demande plus de précisions, tu me repousses, comme d'habitude, tu te lasses pas, tu te refermes comme une huître et tu emportes tout mon oxygène avec toi. « T'sais quoi, je pense surtout que j'vais aller courir ailleurs. » Je sais même pas si c'est une menace ou un vrai besoin ; je ne discerne plus rien, je suis une bête qui voit rouge et qui panse ses plaies, acculé dans le fond d'une grotte où elle a peur de trouver sa fin, et où elle est prête à tout faire pour s'en sortir. Comme pour t'emmerder, alors, je continue de marcher, je bouge ton sel ton poivre tes trucs juste pour les bouger, je les range même pas, je sais pas où tu ranges tes putains de trucs et je m'en fous. « Putain, Spence, t'as une idée d'à quel point je me suis inquiétée ? de combien de fois j'me suis dit, 'ça y est, il lui est arrivé un truc, elle a trop pris' avant de tout faire pour me le sortir de la tête, parce que c'était trop possible et ça me faisait trop peur ? » Mon ton monte et c'est à mon tour de faire chier tes voisins, comme une revanche pour les miens qui en ont bavé pendant la dizaine de jours qu'on a passé dans notre bulle, notre paradis. Dans cette bulle, y avait ni drogues, ni cocards, ni passé qui nous rattrapait. Y avait pas ton regard noir et tes mots méchants ni mon cœur au bord du gouffre. « Aucune. T'as aucune putain d'idée, Spence, parce que ton truc à toi c'est de faire comme si rien n'importait, jamais, de te terrer le temps que ça passe avec l'idée de revenir mais sans savoir comment tu vas faire. » Alors me revoilà, l'accusatrice, l'avocate du diable, prête à te pousser dans tes retranchements pour en sortir une quelconque réaction, n'importe quoi pourvu que tu ne me laisses pas avec ce regard noir dans lequel je ne puise rien. « Merde ! » J'ai besoin de crier, de jeter des trucs. Peut-être que je vais jeter mon portable, moi aussi, le péter contre ton mur, voir si je peux prendre cinq jours de vacances sans que personne ne m'en veuille quand je déciderai de revenir dans ma propre vie. « J't'ai pas donné mes clés pour faire un truc romantique d'ados. J'te les ai données typiquement pour que quand un truc comme ça arrive, tu puisses venir chez moi, juste pour que t'aies un endroit où crécher, un endroit où t'es en sécurité. » Où je te pense en sécurité, tout du moins. Je continue de sillonner l'appartement, je l'ausculte autant que je le bouscule, je le torture pour des réponses tout en étudiant ton lieu de vie. Je sens même pas l'aiguille me piquer le pied avant qu'elle ne s'enfonce, assez profondément pour rétracter un nerf, j'ai envie de péter des meubles et de me laisser tomber par terre pour y vider mon désespoir en même temps. « Putain de merde ! » Quelle sale journée.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
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(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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T’as le cœur qui bat bien trop vite et pour toutes les mauvaises raisons. Si vous avez rapidement retrouvé une complicité certaine quand t’étais dans une bonne période, vous retombez au moins aussi vite dans vos vieux travers quand t’es dans une mauvaise. Tu voudrais pouvoir faire machine arrière et tu sais pas, soit casser la gueule d’Otto avant qu’il s’occupe de toi, soit prendre la bonne décision tout de suite après que ça soit arrivé. « Tu recommences à vouloir me faire la morale, tu dis que tu veux pas me fliquer mais t’es là à me demander tout un tas de trucs et quoi que je réponde ça te va pas ! » peut-être parce que t’es complètement dans le faux, aussi. Et ça t’énerve juste qu’on te foute tous tes défauts juste devant le nez. Si t’avais pas déjà explosé ton téléphone, tu l’aurais fait là. Juste parce que t’es une sale rageuse qui sait pas se contrôler. « J’leur dirai, ouais. » tu te fais insolente alors que tu devrais juste bien fermer ta gueule, c’est en train de déraper et t’aimes pas du tout ça. « Vas-y alors. » tu siffles. Si elle veut courir partout, elle a tout l’espace qu’elle veut dehors pour se défouler. Toi tu pourras rester ici et continuer à t'apitoyer sur ton sort encore un peu plus, parce que ça fait partie des trucs que tu sais faire le mieux. T’encaisses, tu te caches à moitié derrière ton pain de glace pour pas avoir à affronter son regard et tes responsabilités. Elle tape où ça fait mal. Et ça fait mal parce que c’est vrai. Enfin pas tout à fait, des trucs qui t’importent y en a. Pas beaucoup, mais y en a. Elle en fait partie. Et c’est sans doute ce qui rend toute cette situation encore plus grotesque et douloureuse à assumer parce qu’à agir comme tu le fais, tu risques juste de la perdre. « Je sais c’que je fais. » c’est l’évidence même, ça. Et c’est tout ce que tu trouves à répondre. T’aurais rien demandé de mieux que rentrer un peu tard et aller te glisser dans ses draps au lieu de te faire exploser la tronche. Dans ta panique habituelle, t’as juste agit sur le moment sans penser aux conséquences. Et tu l’entends qui gueule encore, sauf que cette fois y a un truc qui cloche. Tu jettes un œil et ce que tu vois fait quitter toute trace de colère à ton corps. Ne reste plus que cette angoisse montante et persistante qu’elle va finir par partir et te laisser dans ta merde, cette peur que t’as toujours eu de te retrouver seule pour de vrai, ces regrets qui te rongent toujours, cette honte qui t’accable et c’est trop. En deux enjambées t’es à ses côtés, tu te fous de la douleur, de ton manque d’équilibre ou du risque de marcher sur un bout de verre ou n’importe quoi d’autre, tu veux juste t’assurer qu’elle aille bien. Tant pis si elle te laisse pas faire, tant pis si ça te fait un mal de chien dans tout le corps quand tu l’obliges à aller se poser sur le fauteuil qui est sans doute une zone encore un minimum safe. Tu la regardes, l’air complètement paumée et tu retournes chercher la trousse et le désinfectant. « Bouge pas. » tu dis en t’asseyant en tailleur devant elle, juste pour pouvoir retirer cette foutue aiguille.. Les épaules à moitié voûtées, la mâchoire tremblante, tu pues la détresse mais là il est pas question de toi. Qu’est-ce que tu lui fais, encore ? Y a tout juste quelques jours tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et là on dirait que vous êtes soudainement au bout de votre parcours. Et ça te rend malade. Est-ce que c’est la fois de trop ? Celle qui va lui faire se rendre compte que toutes tes promesses c’était du vent ? Que tu vaux pas la peine d’être aidée et que t’es vraiment perdue ? Tu pensais vraiment pas que ça ressemblait à ça, de mourir de peur. Toi tu voyais un truc foudroyant, sur le moment. Pas quelque chose qui ronge à petit feu et qui s’insinue dans chaque pensée, encore et encore et toujours. « J’voulais pas aller chez toi le soir où c’est arrivé parce que je flippais, okay ? » t’as viré sa chaussure pour pouvoir vérifier que l’aiguille ne s’est pas cassée, pour pouvoir désinfecter et t’oses pas aller trouver son regard, alors tu prétends être complètement focalisée sur ta tâche. « J’arrêtais pas d’me dire que si ça se trouve il m’aurait suivie et après quoi ? J’le ramène chez toi et ensuite il s’en prend à toi dès qu’tu rentres ? » ta pensée se précise un peu. Ca n’excuse rien, c’est ton côté un peu paranoïaque qui ressort, en plus de tout le reste. Des pensées insidieuses du genre t’en as tellement que tu pourrais écrire quinze bouquins avec. « Et je sais que c’est con comme idée, mais c’est le genre de truc que j’arrête pas d’me répéter parce que depuis deux ans j’ai fait des crasses à tellement de gens que j’suis sûre qu’y en a tout un tas qui rêveraient d’être à la place de ce type là. » tu serres la mâchoire en posant un pansement à la con et en remettant sa chaussette et sa pompe. « J’te jure que s’il t’arrive un truc parce que j’ai déconné j’vais- » tu préfères même pas terminer cette phrase. « J’avais pas prévu de finir comme ça. » au début tu t’es dit naïvement que te bourrer la gueule une seule nuit ça suffirait, que prendre des anti-douleurs sur le moment aussi. Sauf que le lendemain, c’était encore pire et t’as remis ça, encore et encore.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
bella! where the hell have you been, loca ? @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
Est-ce que tu sais ce que tu fais, Spence ? Est-ce que c'est normal, pour toi, de te foutre autant dans le nez et de doser aussi fort dès que ça va mal ? Est-ce que c'est normal ? Est-ce que quand tu le fais, t'as jamais peur d'avoir trop dosé et de pas te réveiller le lendemain ? Je contemple la déchéance qui règne sur le champ de bataille qu'est ton appartement et j'ai du mal à assimiler l'ampleur du problème, plus ça se précise et plus j'ai le tournis, ça m'est étranger, tout ça, et j'ai aucune idée de comment t'aider. Je sais même pas comment l'aiguille vient se nicher dans mon pied, mes baskets sont rongées jusqu'à la toile mais quand même, merde, et d'un coup tout un tourbillon d'autres peurs vient m'envahir : est-ce que je vais choper un truc ? Est-ce que t'as organisé une rave avec des potes pendant ces cinq jours, la seringue a tourné sur combien de personnes ? Je m'effraie avec mes propres pensées, je me rends compte que je n'ai aucune confiance en toi. Ça me déçoit et ça me fait peur. Je m'installe et je dis rien de plus, tu récites des excuses pendant que je tripote le bord du canapé, le contenu de la table basse, je joue avec les boutons de la télécommande qui git à côté parce que je peux absolument pas concevoir de pas bouger. Peut-être, aussi, que ça m'aide à assimiler la situation, que rester en mouvement m'évite d'être frappée de plein fouet par la réalité que je sous-estimais jusque là. T'as un problème, Spence, je crois que je l'ai jamais tout à fait saisi avant, mais tu te laisses emporter à ce point, t'es toujours nette après autant d'alcool et de je ne sais quoi, et moi ça me fait peur, moi qui m'évanouis avec un joint ça me paralyse, parce qu'il m'est inconcevable de se foutre dans cet état sans s'en rendre compte et que ce soit presque naturel. « On avait dit quoi ? » Je sens ma voix trembler ; balayée, la détermination, j'ai autant d'assurance qu'une biche sur l'autoroute, c'est pas mon monde tout ça, et qu'est-ce que je fous à essayer de prétendre l'inverse ? Je suis en terrain inconnu, sortie des sentiers battus, je me rends compte que je n'ai jamais fait qu'effleurer ton problème sans jamais en comprendre l'ampleur, même à l'époque. « On avait dit que je te laissais plus prendre de décisions pour moi. » Ma voix est tremblante et mal assurée mais je poursuis, « Que je te laissais plus partir. » Parce qu'au fond, j'y connais rien et j'ai aucune idée de ce que je fous mais je peux pas m'éloigner comme ça, Spence, et c'est pas à cause d'une putain de promesse à la con, c'est que moi non plus, je me pardonnerais pas s'il t'arrivait un truc. « Alors ça te fait peut-être chier, ou flipper je sais pas, j'ai aucune idée de combien tu dois au mec ni de si c'est le genre de trucs qui se fait vraiment, parce que si tu veux mon avis le gars va pas se faire chier à envoyer des lettres de menace avec le sang menstruel de sa sœur à tous ses débiteurs, mais bon même, admettons », je m'arrête parce que je respire plus, maintenant que ma chaussure est remise je me relève pour marcher et je recommence à faire les cent pas, juste de quoi m'éclaircir les idées, « mais j'reste, je t'ai dit. » Je reste parce que c'est peut-être la seule solution qu'il existe, l'alternative étant de ne plus t'avoir dans ma vie et ça, je veux pas le considérer. Pas après deux ans où j'ai dû me faire à l'idée que ça s'arrêtait là. « Alors on fait quoi, là ? » Vraie question, parce que pour une fois j'en ai aucune idée, je sais pas par où commencer ni où m'arrêter. Je sais juste que c'est à toi de prendre les décisions, moi ça changera rien, alors tout ce que je peux promettre c'est de te laisser la main, de te suivre et de faire au mieux pour que ça déborde pas trop. « J'peux t'amener à l'hôpital, déjà ? » Est-ce que ça va être utile, même ? J'en sais rien, peut-être que tu vas me rire au nez, t'as l'air en forme après tout, à ta manière. Peut-être que de nous deux c'est moi la plus bouleversée. J'ai aucune idée d'à quel point tout ça est habituel pour toi, et c'est peut-être là tout le problème.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
bella! where the hell have you been, loca ? Spencer Blackwell & @Mac Sutherland
Tu termines de t’occuper de son pied, tu t’en veux un peu plus pour laisser traîner ce genre de conneries sur le sol alors que même toi, tu passes ta vie pieds nus. Va vraiment falloir que tu te ressaisisse, c’est plus possible de continuer comme ça. Elle se relève, reprend sa marche erratique et toi tu restes là à même le sol, un bout d’aiguille que tu fais rouler entre tes doigts au lieu de te lever pour aller le foutre à la poubelle. « Je sais, Mac, je- » tu sais pas comment te sortir de cette situation. Tu sais que t'as aucun droit de lui imposer quoi que ce soit, mais ça veut aussi dire que c'est pas à elle de te ramasser à chaque fois. Seulement voilà, toutes tes tentatives de le faire par toi-même se sont toujours soldées par des échecs et il va bien falloir qu'un jour où l'autre tu changes de disque. T'as fait mille promesses quand t'étais avec elle et t'as déjà dû en briser la moitié en moins d'une semaine. T’es complètement paumée, t’as aucune idée de ce que t’es supposée faire ou dire. Généralement, tu te contentes de te laisser entraîner par les événements et t’avises plus tard. « Non ! » t'es peut-être un peu trop vive dans ta réponse, portant un regard inquiet vers elle. Mais l'idée de te rendre jusqu'à l'hôpital te terrifie en vérité. Les médecins sont pas cons, ils vont bien voir ton état, sûrement faire tout un tas d'examens et préconiser de te faire soigner ou même appeler les flics. Tu sais pas s'ils ont le droit de le faire, t'es pas mineure ou sous tutelle mais t'as pas envie de courir le risque. Tu pinces les lèvres en baissant de nouveau les yeux sur tes jambes croisées. Tu te sens vraiment trop conne à ne pas savoir la regarder en face alors que tout ce qu'elle fait, c'est se soucier de toi. Et comme d'habitude, t'as bien trop de mal à saisir la main qu'on te tend pour t'en sortir. « J'vais bien, j'ai pas besoin d'aller à l'hôpital. » t’ajoutes, déterminée à ne pas foutre les pieds là-bas. Non, tu vas pas bien, si ça se trouve t'as même des côtes fêlées, t'en sais rien. Et le bon sens voudrait que tu la laisses faire, que c'est sans doute la meilleure décision que tu puisses prendre si jamais tu veux ne serait-ce que guérir un jour. Mais non, t'es là à refuser l'idée même de quitter cet appartement depuis cinq jours, aussi têtue qu'à ton habitude. « Ça va passer, c'est rien. » tu sais pas qui t'essaies de rassurer le plus, elle ou toi. Elle parce que tu sais comment elle fonctionne et que ça te rend malade de savoir dans quel état elle peut se mettre dès que tu fais un pas de travers. Toi parce que t'as besoin de te convaincre que la situation ne t'as pas totalement échappée. C'est qu'une mauvaise passe, une énième erreur de parcours qui t'empêchera pas de revenir sur le droit chemin dès que les choses se seront tassées. Tu voudrais qu'elle te croit, que tu puisses te blottir dans ses bras jusqu'à ce qu'il n'y ait pls la moindre trace d'hématome sur ton corps, que vous puissiez reprendre ce rythme qui convenait si bien il y a quelques jours encore. T'y as pris goût bien trop vite à ce nouveau quotidien, ça rend toute cette situation encore pire à surmonter. Parce que c'était sans doute que passager, tes vices et tes problèmes se sont rappelés à toi à coups de poings dans ta face et t'as flippé encore une fois. « J'voulais pas t'inquiéter comme ça, j'suis désolée. » encore et toujours des excuses, arrivera peut-être un jour où ça arrêtera de sonner aussi creux qu'à cet instant. « On peut rester là ? » Me laisse pas. t'as envie de lui dire, tu le sous-entends sans le clarifier, n'osant pas lui demander plus, de peur que ça soit trop pour elle. Tu flippes de savoir que maintenant qu'elle a eu l'occasion de t'apercevoir comme t'es vraiment, ça change tout. Mac prétend vouloir rester et tu demandes pas mieux que la croire, mais même un truc aussi basique que ça faut que tu doutes en permanence. Et elle pourrait revenir sur sa décision, tu lui en voudrais même pas. Toi aussi tu la déteste cette Spencer là.
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Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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Je sais ni quoi dire, ni quoi faire ; j’ai l’impression d’étouffer, moi qui me targue de toujours avoir les bons mots, ou en tout cas quelque chose à dire, je ne sais même plus quoi t’opposer. Les attaques ne marchent pas plus que les suppliques et j’arrive à court d’idées, parce que t’es butée dans ton idée de t’en sortir seule, à moins que tu ne penses même carrément n’avoir à sortir de rien du tout. L’idée de te mentir pour t’amener directement en désintox me caresse l’esprit et je la contemple avant qu’elle ne reparte aussi sec : tu fonctionnes pas comme ça, toi, Spence ; moi, j’ai toujours été le genre qu’on pouvait convaincre en la foutant au pied du mur mais pas toi. Toi, tu te refermes jusqu’à décider que c’est bon, t’es prête. Je peux ni te le reprocher, ni aller contre. « Okay, pas d’hôpital », je récapitule, j’espère que ça va te rassurer, t’apaiser un peu, je me sens déjà ralentir ma propre marche effrénée parce qu’on arrête d’envoyer des assiettes sur les murs et je sens que je respire un peu mieux. Je sais pas de quoi t’as peur, si t’as des ennuis avec la police, si tu penses que l’hôpital te protégera pas ; t’es emmurée dans l’idée en tout cas, et j’ai l’impression que ramener le sujet sur le tapis risque de te braquer davantage. Tu t’excuses, la tempête passe, et je sais pas quoi te répondre. J’ai envie d’y croire mais j’ai l’impression que c’est plus fort que toi ; tu réfléchis qu’une fois que c’est trop tard, c’est ça qui me fait peur, parce que si tu fais un arrêt il sera trop tard pour que tu t’en rendes compte et que tu agisses, tu seras sûrement toute seule, enfermée dans cet appart, une aiguille à moitié fichée dans la première veine trouvée, et j’aurais beau appeler personne répondra, et cette fois ce sera pas parce que t’as éclaté ton portable. Mais soit, prétendons que tout va bien, que l’inévitable idée de ta mort se fait pas un chemin dans mon cerveau, que l’insidieuse envie de te foutre sous verrous n’est pas en train de trop me bouffer pour que je ne finisse pas par exploser. « Bien sûr qu’on peut. » Mais non, tout ce que je peux faire pour l’instant, c’est te promettre que je reste et vérifier que tu ne casses rien de plus. Ca m’empêche pas d’espérer une intervention divine pour te convaincre d’aller à l’hôpital, mais tu me laisses rester, c’est déjà beaucoup, et j’ai peur qu’en demander plus génère l’opposé complet et que tu me rejettes entièrement. « Mais j’reste pas accroupie par terre à attendre que tu te sentes mieux. Y a du bordel à nettoyer, dans le coin. » Ca me semble être la première et unique étape pour t’aider : déjà, dégager toutes les bouteilles d’alcool, toutes les seringues qui traînent par terre, ouvrir tes volets, aérer la pièce. T’aurais grand besoin d’une douche, aussi, mais plus tard. Je chope un sac poubelle sous ton évier et je l’agite en tous sens pour l’ouvrir, commençant le travail de ramassage des ordures. J’ouvre en grand, tant pis pour tes yeux accoutumés à l’obscurité et à la lumière artificielle de ta lampe, je fous tout dans le sac, jusqu’aux vêtements plein de sangs qui sont irrécupérables de toute façon. Je continue et je reste en haleine jusqu’à ce que tout reprenne figure humaine, avant de me diriger vers le plus gros dégât de la pièce : toi. Je m’accroupis et dégage quelques mèches de ton visage ; t’es chaude, t’as sûrement de la fièvre, encore un problème duquel s’occuper et avec lequel stabiliser mes craintes. Je me penche pour te prendre l’aiguille qui m’a agressée des doigts : « Tu devrais faire gaffe avec ces seringues, Spence. Tu sais pas combien d’histoires d’horreur j’ai entendu à base d’aiguilles partagées. » Une gamine de notre âge qui a chopé le VIH quand elle avait seize ans en passant derrière quelqu’un pour l’utiliser, par exemple. Aujourd’hui elle va pas mieux ni moins bien, mais l’épée de Damoclès est là. C’est fou comme une décision de merde peut tout changer façon coup-de-poing. « Allez, debout, tu seras mieux sur ton lit. » Je t’aide à te redresser et je t’accompagne jusqu’à la chambre après l’avoir confondue avec toutes les autres pièces. Tu te laisses choir sur le lit et moi je continue de gigoter dans toute la pièce, je sais pas par où commencer, est-ce que je dois te foutre à poil pour t’ausculter, ou au contraire te couvrir pour pas que tu chopes froid. « T’as des trucs pour la fièvre ? Non, attends, c’est débile en fait. Oublie. » Tu prendras de l’eau. De l’eau c’est très bien, sinon t’es capable de me dire que t’as de la codéine ou une connerie comme ça. « C’était qui le mec ? » je reprends, parce que la curiosité est trop forte, parce que ce que tu m’as dit sur tes craintes d’être suivie ça colle pas avec la bagarre en sortie de soirée. Je suis pas assez conne pour ne pas avoir fait le lien ; je me demande juste jusqu’à quel point t’es dans la merde, avec tout ça.
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Heureusement pour toi, elle n’insiste pas sur son idée de t’emmener à l’hôpital. Le temps pourra faire son œuvre et tu pourras récupérer sans avoir besoin de te déplacer. « Merci. » tu murmures quand elle accepte que vous restiez là, aussi. Tu restes là sur ton sol, les yeux plissés et la tête basse pour protéger tes rétines un peu trop sensibles de la lumière du soleil qu’elle laisse rentrer après trop de jours d’obscurité. Il te faut un peu trop longtemps pour t’habituer et tu voudrais juste retourner de coucher dans le noir qui est devenu si familier ces derniers jours. T’entends Mac gigoter dans tous les sens, le claquement des bouteilles vides qu’elle fout dans le sac, y a sans doute d’autres trucs aussi mais t’as tellement la foi de vérifier ce qu’elle fait. Tu voudrais pouvoir aller l'aider, mais t'as plus la moindre once d'énergie à dépenser pour faire quoi que ce soit. T’es toujours en train de jouer avec ton aiguille lorsqu'elle revient vers toi, manquant à plusieurs reprises de te percer le doigt avec. Elle touche ton visage et tu presses ta joue contre sa main, recherchant son contact même si c'est pour une demi seconde. Elle récupère l'aiguille et repart, te mettant en garde sur ces conneries là. Tu sais. « C’est la mienne. » tu marmonnes parce que t’es pas tellement du genre à partager ce genre de truc avec qui que ce soit ou à réutiliser plusieurs fois les mêmes, sans doute une maigre consolation en vue de la situation. Une nouvelle fois, elle revient vers toi pour t’aider à te relever. Tu grognes un peu parce que t’as toujours partout et que t’es vachement bien par terre, l’air de rien. « Attends- » tu protestes pour pas qu’elle y aille trop vite ou trop fort. Avec l’agilité et la grâce d’une vieille dame, tu te laisses guider et tu t’allonges en soufflant. Non sans difficulté, tu finis par te redresser et tu vas t'asseoir au bord du matelas. Si t’es à moitié dans les vapes, t’as pas envie de t’endormir maintenant. Tu suis ses allées et venues du regard, et quand elle apporte un verre d’eau, tu le prends pas tout de suite. A la place, t’essaies de l’attirer vers toi pour pouvoir passer tes bras autour de sa taille et poser le bon côté de ton visage contre son ventre. Tu fais rien de plus parce que chaque mouvement te coûte, mais juste rester comme ça un peu et profiter de sa chaleur tant que tu peux, c’est déjà un bon début. Quand elle en demande plus sur ton bourreau, tu te tends. T’as pas tellement envie d’en parler, mais elle lâchera probablement pas l’affaire ou alors elle va encore s’énerver et tu sauras pas quoi faire pour la calmer cette fois. « Je- » t’es sur le point de sortir un bobard pour adoucir un peu la vérité, genre inventer une histoire comme quoi il s’est trompé de personne ou alors que c’était juste un mec ultra bourré qui a fait que te suivre toute la soirée, et puis tu te rappelles la menace qu’elle a sortie tout à l’heure, promettant que si tu lui mentais elle se tirait pour plus revenir. Techniquement, elle aurait aucun moyen de savoir que tu lui racontes du pipeau, mais tu fais même pas assez confiance à ta voix pour ne pas trembler en inventant un truc. Inconsciemment, tu resserres ta prise autour de sa taille et tu fermes les yeux. « J’lui dois de l’argent. » t’avoues enfin de ta voix éraillée après un long moment de réflexion. « Ça faisait des mois que j’avais pas de nouvelles, j’pensais qu’il était mort ou en taule je sais pas. » du coup t’as juste continué à vivre ta vie sans te soucier de lui, rien de plus normal. « Et il m’est tombé dessus l’autre soir quand j’suis sortie du bar. » tu précises pas que c’est un endroit craignos, que le taux de probabilité de tomber sur quelqu’un que t’as fait chier là-bas était probablement de cent pour cent. « Attends il est quelle heure ? » et c’est quel jour c’est aussi ? « Tu devrais pas être en train de bosser ? » tu demandes en espérant que c’est son jour de congé ou un truc du genre. T’as pas envie qu’elle ait des soucis parce qu’elle est encore avec toi plutôt que là-bas. Et peut-être que t'essaies aussi de détourner le sujet, encore.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Mer 20 Avr 2022 - 11:59, édité 1 fois
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
bella! where the hell have you been, loca ? @Spencer Blackwell & Mac Sutherland
A nouveau, la tempête passe, le calme revient, tu te laisses guider jusqu’à ton pieu et j’imagine que je suis prête à te foutre la paix avec mes questions intempestives. Je ressasse ce que tu m’as dit tout à l’heure ; j’en fais trop, j’en demande beaucoup, je m’inquiète systématiquement, ça t’étouffe, je sais pas si tu le penses en ces termes mais moi oui et ça m’envahit bien trop facilement. Alors pour compenser, je continue de ranger, de foutre des trucs au hasard à la poubelle. J’aime bien ça, nettoyer ; je trouve une espèce de quiétude dans le fait de foutre le vieux et l’encombrant dans un sac auquel je dirai adieu dans dix minutes, et si je pouvais en faire autant avec mon cerveau je le ferais. C’est incroyablement simple et en même temps tellement délivrant, comme geste, que de jeter. Sortir une poubelle, c’est lâcher un nouvel adieu, et dire adieu, c’est quelque part un peu se renouveler. C’était le seul truc que je digérais de faire à la maison, étant gosse ; mon père a du tout compenser quand Maman est tombée malade, parce que ma seule envie c’était de jeter les ordures : j’y faisais disparaître les seringues, les mèches de cheveux, les boîtes de cachets, la douleur. Avec les années c’est devenu presque thérapeuthique. Ca, et foutre un putain de coup de pshit-sent-bon dans la pièce principale, rien de tel pour se sentir mieux, et bien moins cher qu’un psy. Un psy, en plus, ne nettoiera pas votre appartement. Je termine mon rangement et je viens me poser à côté de toi, mais même là je continue de bouger ; je sors mon portable, je cherche des trucs, je scrolle furieusement sur Twitter pour voir si ma publi programmée est bien partie et que je donne l’illusion de bosser de manière acharnée. « Combien d’argent ? » C’est à mon tour de me tendre quand tu me parles du mec ; je sais pas si je m’attendais à un mensonge ou à rien du tout, et là je ne sais plus si tu vas me sortir cinq-cent boules ou quelque chose qui se rapproche des dix mille. Bref ; un sale type, ou juste un type qui vient réclamer son dû face à quelqu’un qui a fait semblant d’oublier de lui rendre. C’est une autre facette des addictions que j’aurais aimé ne pas connaître, et qui ne fait tilt que maintenant : les dettes. Je te demande pas si t’as de quoi le rembourser ; je sais d’avance que non. « Tu peux faire quoi ? Il va te foutre la paix si tu paies, non ? » Ou pas, peut-être que ça marche pas comme ça, peut-être que t’es recherchée morte ou vive, pour ce que j’en sais. Pour l’heure, t’es ici, recherchée par personne, réfugiée contre mon haut, cabossée comme je t’ai jamais vue. Je comprends pas, Spencer, comment on a pu en arriver là. « Non, mais je bosse, là. » Je continue de scroller, mes pouces s’occupent, je t’ai prise un peu plus dans mes bras en bravant l’odeur d’alcool et j’ai passé un bras autour de ton cou avec mille précautions pour ne pas te faire mal. « Enfin… Si on te pose la question, je bosse. » Je t’adresse un sourire malicieux ; pour le moment je m’en fous du boulot, j’ai fait ce que j’avais à faire et puis, qui compte mes heures, de toute façon. Je rattraperai ce soir ou demain, j’ai mon matos dans mon sac et pas grand-chose d’autre à foutre depuis que tu n’es plus là. « Et avant que tu demandes : promis, je fous pas mon avenir en l’air pour voler à ta rescousse. » Je sais que tu vas directement t’en vouloir de m’avoir indirectement faite rappliquer ici ; j’ai envie de te doubler pour que tu n’y penses même pas. C’est mon choix d’être venue, je suis grande, j’affronterai les répercussions comme une adulte. S’il y en a, tout du moins, parce que je suis quasi-certaine d’être safe et bien au chaud avec mon job. « Et franchement, c’est pas à toi de t’inquiéter pour moi, là. T’as été au taf, même ? » Ou est-ce qu’eux aussi, tu les as ghostés ? Est-ce que ta soeur se dit que t’as clamsé dans un coin, est-ce qu’elle s’inquiète autant que moi, est-ce qu’elle a déjà embauché quelqu’un pour te remplacer ? Un goût amer revient dans ma bouche et, si je l’identifiais jusque-là comme l’odeur ambiante, je comprends que c’est celui de la bile, de l’anxiété qui me presse et me tord depuis des jours. « Spence… Je suis pas sereine sur tout ça. » Je finis par lâcher ça d’une voix blanche, je m’enfonce un peu plus dans le lit et je regarde le plafond, tout sauf toi, parce que j’ai peur de voir de la déception dans tes yeux, ou peut-être de la colère. J’ai l’impression de revenir sur mes mots et je ne sais pas comment faire pour arrêter cette sensation oppressante que j’ai de te trahir. Ma bouche est sèche, mes mots la tranchent comme une lame. « Je sais que tu vas pas arrêter d’un coup mais euh, j’ai l’impression de rien contrôler. J’avais pas compris que t’étais dépendante comme ça, et… » Et quoi, au fond, je vais pas repartir comme ça, je risque même de jamais repartir, mais je me rends compte d’un coup d’un seul que j’ai aucune idée de ce dans quoi je mets les pieds, et visiblement toi non plus, et je sais pas quoi faire de ça du tout. « Ca m’fait flipper, Spence. Tu m’fais flipper. J’ai peur de te perdre. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.