20 questions, we tell the truth- you've been stressed out lately, yeah, me too (maddy #3)
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Cela allait bientôt faire deux semaines que Penny et moi étions rentrés de Torquay et inavouablement, ce retour à Brisbane s’avérait bien plus difficile que je ne l’avais imaginé. De multiples tracas tonnaient sans cesse dans mon esprit, serrant de manière récalcitrante mon cœur déjà tourmenté par des déferlantes émotionnelles pulsées des derniers événements. Depuis octobre, le cours de ma vie avait emprunté une vitesse vertigineuse, rythmé de montagnes russes tumultueuses, et je redoutais de plus en plus ne pas être capable de maintenir ma place dans ce wagon fortement secoué.
Si j’avais spontanément accepté la grossesse de Penny, imperturbablement confiant à ce sujet sur l’avenir, je déplorais ne pas être en mesure de dénicher les mots nécessaires pour rassurer la jeune femme sur notre futur imminent. Je devinais qu’elle tolérait moins facilement que moi l’arrivée surprise de notre enfant, ce que je jugeais complètement compréhensible : entre les nausées qui ne semblaient jamais vouloir s’amoindrir, le jugement d’Autrui, et notre quotidien éclectique, il y avait largement de quoi céder au doute et à la panique. Seulement, j’aurais aimé pouvoir l’épauler davantage, être capable de repousser les nuages qui semblaient planer au-dessus de sa tête, et désespérément, je me sentais démuni d’armes pour ce faire.
Puis, évidemment, il y avait eu la découverte de ma paternité, ce garçonnet âgé de trois ans dont mon ex m’avait en toute intransigeance caché l’existence. Quand bien même je refusais me soumettre à la colère qui titillait pernicieusement mes nerfs, je ne pouvais m’empêcher d’entretenir une rancœur certaine envers Lucy, surtout depuis qu’elle avait insinué que j’avais sollicité un tel comportement de sa part en lui demandant, des années plus tôt, de sortir de ma vie, alors qu’elle m’avait confirmé avoir avorté dans mon dos de notre enfant. J’acceptais difficilement n’être qu’un vulgaire inconnu aux yeux d’un fils que j’avais pourtant tant désiré, et avoir perdu trois ans de sa vie que jamais je ne pourrais rattraper. Je m’évertuais à me concentrer sur l'avenir qui s’offrait à nous, mais toutes ces démarches détenaient aussi leurs répercussions sur notre présent, tout comme un poids sur Penny qui m’avait avoué ne pas être certaine de connaître sa place dans ce nouveau tableau. Sans compter que notre dynamique, déjà neuve, s’en voyait une nouvelle fois modifiée.
S’additionnait en bonus l'accident de voiture de Phoebe ainsi que cette étrange solitude qui m’étreignait sans merci depuis quelques semaines, même si je reconnaissais que j’en étais aussi à l’origine en gardant mon silence sur certains points ou nourrissant des distances. Mes amis proches étaient soit absents, soit bien occupés, et je ne me sentais pas de chercher du soutien auprès d’eux, craignant davantage sonner comme quelqu’un qui se lamente alors qu’il devrait plutôt être heureux, j’imaginais ? Puis la guerre froide qui régnait entre Joy et moi me pesait indubitablement. J’en étais rendu à me dire que je devais choisir mes combats, au risque d’exploser, mais la vérité était que j’avais un regard très sombre sur mes circonstances actuelles, ayant plutôt la sensation de dominer sur un chaos que je ne savais résoudre ou apaiser.
Dans une vaine tentative de me changer les idées, je m’étais réfugié dans mon garage alors que Penny s’était absentée pour l’après-midi. Occuper mes mains sur quelques constructions boisées à l’attention de la chambre de notre futur bébé avait aussi pour but de m’offrir une thérapie gratuite, même si honnêtement, au sein du garage, il n’y avait qu’Azrael qui épousé le paisible, le félin allégrement allongé de tout son long sur l’établi. Sa silhouette nonchalante m’arracha un léger sourire, puis mon attention fut attirée par une jeune femme qui passait juste devant la porte ouverte menant sur la rue. Je la reconnaissais derechef et appelais spontanément, heureux de croiser la blonde que je n’avais pas vue depuis plusieurs semaines maintenant : “Hey, Maddy ! Comment tu vas ?” Je questionnais amicalement en réduisant la distance entre nous deux.
Résumons la situation de ces dernières semaines. La grossesse de Maddy était désormais visible, elle ne pouvait plus cacher son ventre arrondi à moins d’avoir des pouvoirs magiques. Au compte-goutte, l’entourage de la Griffiths apprenait la nouvelle, plus ou moins bien. Maddy avait eu du mal à gérer le début de sa grossesse, constamment dérangée et affaiblie par des nausées à répétition. Sergio avait fini par l’apprendre. Pendant quelques semaines, l’agent et l’actrice semblaient avoir trouvé un certain équilibre, un apaisement qui avait été bénéfique pour la future maman. Et alors qu’elle commençait à enfin profiter de sa grossesse, que les symptômes se calmaient petit à petit et que la future maman avait l’envie d’annoncer l’heureuse nouvelle. Elle se sentait prête et déterminée à assumer sa situation, un drame s’était produit.
Maddy était au plus bas moralement depuis ce jour-là. La scène restait gravée dans son esprit, marqué au fer rouge. Avec effroi, elle était rentrée dans son atelier, découvrant une scène de bagarre entre Sergio et Cesar. A peine avait-elle eu le temps de reprendre sa respiration, que Cesar avait accouru vers Maddy, lui demandant la vérité droit dans les yeux. Est-ce que ce bébé était-il véritablement de Sergio ? Avait-il abusé de la jeune femme ? Bien évidemment, avec du recul, Maddy comprenait comment le jeune Gutiérrez avait imaginé un tel scénario dans son esprit. Entre la relation conflictuelle de Maddy avec son agent, sans parler de la haine que Cesar portait envers son géniteur, les événements avaient dégénéré. Si seulement les choses s’étaient arrêtées là. Non, non, c’était une douce utopie. La conversation avait vrillé, les portes avaient claqué, Maddy avait pleuré, Sergio avait eu un accident de moto. Résultat des courses : des côtes brisées sous le choc, ce qui avait conduit à un pneumothorax et nécessité une opération en urgence. Puis comme si cela n’avait pas été suffisant, Sergio s’était cassée le bras dans sa chute. La future maman avait été dévastée par ces nouvelles, elle ne voulait pas se retrouver toute seule une nouvelle fois. Si le scénario se répétait, elle savait qu’elle n’allait pas tenir le coup. La jeune femme s’était rendue à l’hôpital pour voir Sergio de ses propres yeux et surtout s’excuser. Elle regrettait les paroles qu’elle avait eu sous l’effet de la colère. Cependant, sa première visite avait été un royal échec. A peine sortie de l’opération et sous l’effet des médicaments, le mexicain l’avait tout bonnement rejeté.
Un énorme sentiment de culpabilité s’était épris de la femme enceinte. Elle se retrouvait dans une impasse et ne savait comment arranger les choses. Depuis une semaine, elle n’avait osé remettre les pieds à l’hôpital pour rendre visite à Sergio. Elle avait peur qu’il la repousse encore. Malgré sa tristesse, Maddy se devait de rester forte et en bonne santé pour le bébé. Sa situation s’était calmée, elle commençait doucement le deuxième trimestre de sa grossesse.
La journée était ensoleillée, Maddy avait enfilé sa toute première robe de grossesse. En état des lieux, elle se devait d’assumer sa grossesse. Elle prit son sac de courses en osier, prête à se rendre au marché. Ce n’était pas loin de chez elle et elle en profiterait pour faire un peu d’excercice. Marcher était une excellente thérapie pour se vider l’esprit. Maddy enfila un léger gilet blanc avant de prendre les clés de chez elle et partir. Tranquillement, elle marcha à son rythme dans les rues de Toowong profitant des bruits environnants et des rayons de soleil. Au loin elle reconnut la maison d’Isaac et Penny. Elle se demandait comment ses amis allaient, cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. De plus, Maddy n’osait plus déranger Penny depuis le précédent repas de Thanksgiving, elle se sentait beaucoup trop honteuse. Encore une chose que Maddy devait « réparer », son amitié avec l’actrice. La Griffiths continua sa route, s’approchant de plus en plus de leur maison et remarquant que les fenêtres étaient ouvertes cette fois-ci. A proximité, elle vit même la porte du garage ouverte. Elle hésita un instant, allait-elle les croiser en train de sortir ? Elle s’arrêta une bonne minute, ne sachant quel chemin emprunter. Avant de prendre son courage à deux mains, Maddy devait arrêter de fuir. Elle reprit sa marche et passa devant la porte du garage avant de découvrir Isaac dans son coin en train de bricoler. Presque instantanément, leurs regards se croisèrent en même temps. Maddy sourit doucement. « Hey, Maddy ! Comment tu vas ? » « Hey Isaac ! » Elle s’approcha de quelques pas rentrant dans le garage. « Ca fait un petit moment qu’on ne s’est pas vu. » Maddy tenait son panier devant son ventre arrondi, qui camouflait légèrement ce dernier. « Je suis vraiment contente de te voir. » Le simple fait de voir son ami la rendait heureuse et apaisait ses maux. « Qu’est-ce que tu bricoles de beau ? » qu’elle demanda avec un brin de curiosité dans le regard.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
J'abandonnais temporairement mes outils ainsi que ma thérapie charpentière afin de réduire la distance me séparant de Maddy, qui elle-même s'avançait dans le garage. Je percevais du coin de l'œil un Azrael princier se redresser sur l'établi pour analyser de sa hauteur la situation. « Hey Isaac ! Ca fait un petit moment qu’on ne s’est pas vu. » J'acquiesçais, tentant de remonter les horloges du passé pour déterminer exactement la dernière fois que nous avions échangé en tête à tête. Cela me paraissait être au repas de Thanksgiving, qui remontait à plusieurs mois maintenant. La sauvage vitesse avec laquelle le vif temps vrillait était véritablement vacillante, digne d'une valse virevoltante. Je me réconfortais dans le fait que bien heureusement, Maddy et moi avions tout de même gardé contact en s'échangeant des sms ici et là. « Oui, un bail, c'est dingue comme ça file. Comment va ta nièce ? Qu'est-ce que tu penses de ton nouveau rôle de tatie ? » Je m'intéressais, me souvenant des textos que m'avait adressé l'illustratrice alors que l'accouchement de sa sœur s'annonçait imminent. Penny m'avait informé que Mabel avait donné naissance à une petite fille prénommée Rosalie et que l'accouchement s'était plutôt bien déroulé, mais je n'en avais pas entendu parler davantage. De plus, je m'appliquais à ne pas évoquer Mabel directement, connaissant la relation conflictuelle entre les deux sœurs.
« Je suis vraiment contente de te voir. » « Moi aussi ! » Je me réjouissais, mon sourire s'élargissant. La présence de Maddy m'apaisait même, comme si la trentenaire venait rompre salutairement ma solitude de par son amitié. « Qu’est-ce que tu bricoles de beau ? » Mon regard suivit celui de mon interlocutrice. Je m'approchais du projet boisé, haussant une épaule modeste. « Je fais un lit, pour le bébé. Tu veux voir ? » Je proposais à la blonde. « Tu veux boire quelque chose ? Attends... » Je tirais une chaise pour permettre à Maddy de s'asseoir si elle le souhaitait. « Tu peux t'asseoir si tu veux. Fais comme chez toi ! » L'accueil était chaleureux et une partie de moi espérait ardemment que la Griffiths accepte de passer un peu de temps en ma compagnie. Je remarquais qu'elle tenait assez solidement son panier en osier, soupçonnant que celui-ci contienne quelque chose de fragile ou de lourd. « Tu peux poser ton panier sur l'établi si tu veux, Azrael est très farceur mais étrangement, il n'a jamais fait tomber les objets des meubles. » Je révélais avec un sourire amusé.
« Oui, un bail, c'est dingue comme ça file. Comment va ta nièce ? Qu'est-ce que tu penses de ton nouveau rôle de tatie ? » Maddy avait une pointe de culpabilité d’avoir négligé sa vie sociale au cours des dernières semaines. Cependant elle avait été prise par le tumulte de ses nausées et de l’accident de Sergio. Doucement les choses rentraient dans l’ordre, du moins pour sa grossesse, tandis que d’autres points agitaient encore son esprit. « Elle va bien merci. Elle s’appelle Rosalie. » La tradition des « M » avait été brisée par Mabel, mais cela n’étonnait pas l’ainée de la famille. « Le rôle de tata est encore nouveau pour moi. » qu’elle confia avec un petit sourire passant une main dans ses boucles blondes. La rencontre avec la petite Rosalie avait été riche en émotions, cela lui avait rappelé ses premiers souvenirs avec Mabel. La mère et la fille portaient les mêmes traits, à l’exception de son sourire qui était celui de son papa.
D’un regard curieux, Maddy demanda à son ami ce qu’il était en train de bricoler. « Je fais un lit, pour le bébé. Tu veux voir ? » « Oui avec plaisir. » En temps normal, Maddy était une personne très manuelle adorant bricoler. Ces dernières semaines avec la grossesse, elle devait se ménager. Elle regarda avec attention l’œuvre boisée du brun. « Ca va être vraiment joli. Tu m’avais caché tes talents de bricoleur. » Isaac et Penny allait être des parents extraordinaires, elle n’en doutait pas un instant. Même si Maddy avait appris la grossesse de son amie dans les mauvaises conditions, elle n’en était pas moins heureuse pour eux. « Je n’ai pas eu le temps de vous féliciter l’autre fois. Je suis sincèrement désolée de vous avoir embarqués dans cette situation. » La voix de la Griffiths était triste à ses mots. Elle se mordit l’intérieur des lèvres aux souvenirs houleux de Thanksgiving. Quelle catastrophe. « Mais je suis vraiment contente pour vous. Penny va bien ? » Les deux amies n’avaient pas vraiment discuté depuis la dernière fois, Maddy ne savait pas comment s’y prendre pour recoller les pots cassés. Ses mensonges avaient eu un effet boule de neige, et l’actrice le regretta profondément. La conversion qu’elle avait eu avec la Stringer n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde.
« Tu veux boire quelque chose ? Attends... » Isaac tira une chaise invitant la Griffiths à s’assoir. « Tu peux t'asseoir si tu veux. Fais comme chez toi ! » Du regard, elle chercha où poser son panier en osier. Maddy appréhendait le fait de dévoiler son ventre arrondi, mais elle ne voulait pas mentir à son ami. Elle devait arrêter de jouer les filles parfaites. Maddy avait le droit de faire des erreurs, surtout si ces dernières provoquaient un heureux événement. « Tu peux poser ton panier sur l'établi si tu veux, Azrael est très farceur mais étrangement, il n'a jamais fait tomber les objets des meubles. » Un rire cristallin s’échappa d’entre ses lèvres aux mots masculins. Sans le savoir, Isy aidait Maddy à se détendre. Ses épaules descendirent d’un étage et elle s’approcha de l’établi. Elle resta quelques instants dos à Isaac, déposant son panier et caressant la tête d’Azrael. « Salut toi, je te rencontre enfin. » qu’elle dit avec une petite voix amusée. « Je vais juste m’assoir Isaac, merci pour ton accueil. » Elle se connaissait, si elle buvait elle allait finir aux toilettes dans la demi-heure qui suit. Elle ne voulait pas abuser de la gentillesse du Jensen. Maddy prit une profonde inspiration, elle avait fait assez durer le suspens. Lentement, elle se retourna et prit place sur la chaise. Elle caressa doucement son ventre arrondi de la main avant de dire quelques mots. « Je crois qu’il y aura de l’animation dans le quartier dans les mois à venir. » Voilà c’était dit, Maddy venait d’annoncer sa grossesse à Isaac.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
J'étais sincèrement ravi d'avoir pu interpeler Maddy et que celle-ci stoppe son chemin afin d'échanger un peu avec moi. Je valorisais la compagnie de la jeune femme, que j'appréciais beaucoup et avec laquelle je me trouvais des points communs que je ne retrouvais pas chez mes autres connaissances. Animé par sa présence, mes questions allaient bon train : je l'interrogeais sur sa nièce et son nouveau rôle de tante, prenant bien soin de ne pas aborder le sujet de Mabel, connaissant le caractère compliqué de la relation sororale. « Elle va bien merci. Elle s’appelle Rosalie. » Je souris doucement, commentant : « C'est un très joli prénom. » Penny m'en avait déjà fait part. Cette appellation avait sonné peu commune à mes sens mais totalement élégante. « Le rôle de tata est encore nouveau pour moi. » Mon sourire s'élargit et je formulais avec complicité : « T'inquiètes, tu t'y feras. » J'étais pour ma part oncle depuis plus de treize ans maintenant. Je mesurais que mon contexte était différent de celui dans lequel évoluaient Maddy et Mabel, mes rapports avec Phoebe ayant toujours été au beau fixe si on gommait les quelques petits différends ici et là qui causaient des chamailleries fraternelles inévitables mais éphémères. Par conséquent, j'avais eu la chance de pouvoir m'investir naturellement dans l'histoire de ma nièce et j'avais rapidement adhéré à ce rôle d'oncle qui m'offrait selon moi quelques privilèges tout en m'épargnant les contraintes de devoir assumer un enfant non-stop jusqu'à sa majorité.
Cela ne signifiait toutefois pas que je ne trépignais aujourd'hui pas d'impatience d'accueillir notre futur bébé, à Penny et à moi. Cette grossesse surprise me comblait indéniablement, malgré les tumultes qui secouaient notre couple depuis plusieurs mois maintenant. J'étais profondément heureux d'endosser le rôle de père vis-à-vis de notre enfant à venir, de pouvoir être présent pour lui à chaque étape de sa vie, d'être en mesure de lui inculquer toutes les valeurs et le savoir qui m'étaient chers. Qui sait, peut-être même que notre descendance aura un penchant pour le domaine artistique ; cela ne me surprendrait pas considérant la vocation de Penny et son penchant pour les arts, ainsi que mon côté manuel et mon affection pour la lecture. Pourrais-je éventuellement d'ici quelques années bricoler avec lui, construire une cabane à oiseaux qu'on érigerait dans le jardin ? En attendant, mon projet d'envergure reposait sur son lit, que je proposais de montrer à Maddy.
« Ca va être vraiment joli. Tu m’avais caché tes talents de bricoleur. » Je souriais, mes doigts effleurant le bois du meuble. « Merci beaucoup. C'est un peu ma thérapie, » j'avouais. « Ca me vide la tête. » Je précisais. « Ca me vient de mon père. C'est un homme très autoritaire mais extrêmement boulonneur et habile de ses mains. Dès que j'ai été capable de marcher, il m'a traîné partout sur nos terres pour me montrer son travail et me donner des petites tâches qui ont évoluées au fil des années. J'ai toujours admiré le fait que rien ne semble lui échapper, il trouve toujours un moyen de se débrouiller. Il a été très strict et exigeant avec moi, il a toujours refusé que je baisse les bras face à n'importe quel obstacle, et même si ce n'était pas toujours facile à vivre, ça m'a appris la ténacité et la résilience. Il m'a enseigné à faire tant de choses, mais il m'a aussi façonné à sa façon avec ses valeurs. Je suis reconnaissant qu'il ait prit le temps de me montrer qu'en analysant les problèmes correctement et en persévérant, on leur trouve des solutions. De plus, il m'a laissé plus d'une fois la marche de manœuvre nécessaire pour que j'apprenne à faire les choses par moi-même et que je recherche les solutions seul, plutôt que de tout me donner tout cuit dans le bec et gagner du temps. C'est un peu une éducation à la dure, mais je l'aime et le respecte pour tout ce qu'il a fait et fait encore pour moi. Je me sens vraiment chanceux qu'il ait pris le temps de me transmettre cet héritage, et je compte bien en faire de même dans le futur avec ses petits-enfants. » Je promettais avec un tendre rictus, me rendant compte après coup que je venais à demi-mot d'annoncer à la Griffiths que ma maison n'accueillerait pas bientôt un enfant mais bien deux.
« Je n’ai pas eu le temps de vous féliciter l’autre fois. Je suis sincèrement désolée de vous avoir embarqués dans cette situation. » Je hochais la tête en signe de dénégation, répliquant sur un ton assuré : « N'y pense plus, Maddy. Ce n'est rien, et tu ne pouvais pas prévoir que ça tournerait ainsi. Ce désastre a été un travail d'équipe, » je présentais avec légèreté, mon regard soutenant le sien, avide d'effacer ce sentiment de culpabilité qui paraissait tarauder la blonde. « Mais je suis vraiment contente pour vous. Penny va bien ? » Je posais mon regard sur le lit, conservant un fin sourire. « Merci. Oui, elle va bien. » Je levais de nouveau mes yeux vers mon interlocutrice. « Ses nausées lui font toujours des misères. Je crois que je vais finir par la tanner avec tous les remèdes que je ramène à la maison pour essayer de la soulager et qui ne semblent malheureusement pas trop fonctionner, » je présentais sur un air désolé. C'était tout de même un comble, pour un infirmier, de ne pas savoir apaiser un mal. Pourtant, toute l'expérience de mes collègues n'avaient rien pu faire. Je redoutais plus que jamais que ma petite amie souffre d'hyperémèse gravidique. « Mais eh, la moitié de la grossesse est déjà parcourue, » je présentais avec optimisme, tout de même abasourdi par la vitesse époustouflante avec laquelle le temps se dérobait.
Honorant mes bonnes manières, je proposais un rafraichissement à mon amie tout en l'invitant à s'asseoir sur une chaise que je tirais pour elle. Je l'invitais à déposer son panier en osier si elle le souhaitait et se mettre en somme à l'aise, dans un stratagème peu voilé de passer davantage de temps à discuter avec la trentenaire. J'attrapais une feuille de papier verré pour lisser la pièce de bois que je venais de terminer pour l'assembler au lit et lorgnais sur la Griffiths qui saluait mon chat. « Je vais juste m’assoir Isaac, merci pour ton accueil. » « Avec plaisir. Vu comment il ronronne, il va sûrement trouver place sur tes genoux, » je prévenais, amusé. Je posais le papier en équilibre sur le meuble en construction, puis levais les yeux alors que Maddy reprenait la parole : « Je crois qu’il y aura de l’animation dans le quartier dans les mois à venir. » L'intrigue se lisait effrontément sur mon visage. « Ah oui ? » Je questionnais, curieux, avant que mes pupilles ne soient attirées sur le mouvement d'une de ses mains qui caressait doucement son ventre légèrement arrondi. La surprise emprunta mes traits à mesure que j'assemblais les pièces de l'énigme et interloqué, je faisais : « Attends ? Tu es - » Je fronçais les sourcils, ne pouvant toutefois pas réprimer un large sourire sincèrement ravi pour Maddy. Je savais qu'elle rêvait d'être mère, bien que j'ignorais totalement qu'elle avait quelqu'un dans sa vie. « Tu es heureuse ? » Je demandais, réduisant spontanément la distance entre nous deux pour la prendre dans mes bras, la féliciter comme la réconforter si elle en avait besoin. « Je peux faire un lit pour ton bébé aussi, si tu veux, » je proposais avec légèreté. Peu importe les circonstances comme les besoins, Maddy pourrait toujours compter sur moi. J'avais à cœur de la soutenir comme la protéger.
Beaucoup de changements avaient eu lieu dans la vie de Madeline Griffiths au cours des dernières semaines. En l’espace de quelques mois, elle était passée du statut de « vieille fille » à celui de « future maman » puis de « tante ». La célébration de ses trente-cinq ans lui avait procuré un sentiment étrange et effrayant, car elle s’approchait dangereusement de la quarantaine. En tant que femme de cet âge, elle savait que les jugements sur sa situation s’accumuleront au fil des années et Maddy avait de plus en plus de mal à les supporter. C’était peut-être une des raisons pour lesquelles, elle jouait un rôle devant la terre entière. Cependant certains événements l’avaient fait réfléchir, revoir sa stratégie, et surtout assumer sa grossesse.
Dans un premier temps, Maddy s’approcha d’un œil curieux de l’œuvre boisée de son ami. Elle était sincèrement soulagée que les précédents événements de Thanksgiving n’aient pas entaché leur jolie complicité. Elle osa même féliciter les jeunes parents, profitant par la même occasion pour prendre des nouvelles de Penny. Le souvenir de leur dernier échange restait encore sensible dans la mémoire de l’actrice. Suite à ses compliments concernant les compétences de bricoleur d’Isaac, ce dernier se mit alors à parler de son paternel. D’une oreille attentive, la Griffiths l’écouta sagement. Elle était presque admirative d’entendre les éloges que le Jensen faisait à l’encontre de son père. Maddy n’avait jamais connu une telle relation avec ses propres parents. « C’est très beau ce que tu me racontes à propos de ton père. » répondit-elle sincèrement. Maddy aurait apprécié avoir un autre type d’éducation de la part de ses progéniteurs. Une éducation bienveillante et non basée sur la compétition. « Je suis sûre et certaine que tu seras un papa formidable. » En plus d’être un ami en or, ceux-là se comptaient sur les doigts d’une main.
Malgré tous les drames du repas chez les Griffiths, Isaac arrivait toujours à prodiguer des paroles réconfortantes. Maddy avait l’impression de ne pas mériter toute cette gentillesse. « N'y pense plus, Maddy. Ce n'est rien, et tu ne pouvais pas prévoir que ça tournerait ainsi. Ce désastre a été un travail d'équipe. » Elle agita doucement la tête de haut en bas. Au moins, Isaac n’était pas rancunier pour un sou. « Merci. Oui, elle va bien. Ses nausées lui font toujours des misères. Je crois que je vais finir par la tanner avec tous les remèdes que je ramène à la maison pour essayer de la soulager et qui ne semblent malheureusement pas trop fonctionner. » Maddy grimaça légèrement à cette anecdote, elle aussi victime de ses contre-temps. Vive les joies de la grossesse. Pourtant la future maman ne se plaint pas, bien au contraire. « Penny a vraiment beaucoup de chance de t’avoir à ses côtés. » qu’elle ajouta sincèrement. Maddy était heureuse de voir ses deux amis ensemble, ils formaient à si joli couple, elle s’en voulait tellement de les avoir embarqués dans ses histoires familiales. « Mais eh, la moitié de la grossesse est déjà parcourue. » « C’est ce qu’il faut se dire. » répondit-elle sur un ton bienveillant.
Suite à cet échange, Isaac invita Maddy à s’assoir plus confortablement. Elle ne se fit pas prier et déposa son panier en osier sur l’établi, caressant la tête d’Azrael sur son passage. « Avec plaisir. Vu comment il ronronne, il va sûrement trouver place sur tes genoux. » Maddy esquissa un sourire aux mots masculins. Elle avait toujours apprécié la compagnie des animaux, tout particulièrement celle des félins. Maddy prit une profonde inspiration avant de se retourner et dévoiler son petit ventre arrondi. « Ah oui ? » Les yeux de l’infirmier s’arrondirent. « Attends ? Tu es - » Elle secoua la tête de haut en bas, posant ses deux mains sur son ventre. Un simple regard entre Isaac et Maddy servait de parole entre eux. « Tu es heureuse ? » Maddy s’était attendue à tous types de réactions de la part de ses proches à cette annonce. Celle d’Isaac était sans doute la plus belle, la plus touchante, la plus spontanée. Il vint affectueusement la prendre dans ses bras. Instinctivement, elle déposa la tête sur l’épaule de son ami. « Je peux faire un lit pour ton bébé aussi, si tu veux, » L’enthousiasme du brun lui arracha un sourire. « Je suis… » Maddy n’arrivait pas encore à mettre des mots sur sa situation. « Je n’arrive toujours pas à réaliser. » continua-t-elle à expliquer, toujours blottie contre l’infirmier. « Une partie de moi est effrayée, tandis que l’autre est heureuse. » Ces propos étaient contradictoires pourtant c’est ce qu’elle ressentait au fond d’elle. « Tu sais que tu es une des premières personnes à qui je l’annonce sans crainte. » qu’elle souffla à l’oreille de son ami comme un secret, car la conception de ce bébé « miracle » était tout sauf catholique, mais elle savait qu’Isaac ne la jugera pas. Elle finit par doucement se détacher du brun et ajouta avec un sourire. « J’accepte un lit pour mon bébé à la condition qu’on le fasse ensemble. »
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
J'étais sincèrement heureux d'avoir reconnu la silhouette de Maddy sur le trottoir bordant nos domiciles et que la jeune femme ait quelques moments à m'accorder. Cela faisait plusieurs semaines que nous n'avions pas parlé de vive voix et même si celles-ci avaient filé à la vitesse de l'éclair de mon point de vue, une pointe de culpabilité comme de déception me tiraillait face au constat que ces jours se déroulaient si promptement et m'éloignaient irrémédiablement du quotidien d'amis qui m'intéressent sincèrement. Bien entendu, je me doutais également que la vie de la Griffiths avait été très mouvementée ces derniers-temps, notamment suite à l'arrivée précipitée de sa nièce.
Avec humilité, je présentais à la blonde le lit pour enfant que je construisais, avouant que ces travaux manuels composaient l'une de mes thérapies - beaucoup plus saine par exemple que de m'enfiler un paquet de cigarettes. Je relatais l'origine de mes connaissances en matière de traitement du bois, celles-ci relevant majoritairement d'un partage de savoir de mon paternel. Mes parents n'étaient pas du tout dans la technologie, leur vie se résumait aux travaux manuels de toutes sortes, ce qui faisait que ma fratrie et moi-même avions grandi en faisant jouer nos mains sur toutes sortes de matériaux. « C’est très beau ce que tu me racontes à propos de ton père. » Je souris doucement à mon interlocutrice, égalisant l'un des barreaux avec du papier verré. « Je suis sûre et certaine que tu seras un papa formidable. » Je croisais le regard honnête de Maddy, dont les paroles avaient l'effet d'un véritable baume sur mon cœur. L'illustratrice n'était pas la seule à partager cet avis, mais considérant les derniers événements riche en émotions, cela me procurait un bien fou d'entendre de nouveau ces propos encourageants. « C'est gentil, Maddy, merci. Je ferai de mon mieux, en tout cas, » je m'engageais naturellement. Je n'appréhendais pas l'arrivée d'un nouveau-né chez moi et toute l'adaptation que cela requérait, ayant déjà traversé ces étapes à de multiples reprises dans le passé lorsque je fréquentais mon ex qui était assistante sociale et avait transformé notre foyer en famille d'accueil d'urgence. Néanmoins, je priais d'avoir un positif impact sur ma progéniture et parvenir à lui prodiguer les outils nécessaires pour qu'elle s'épanouisse, comme la préserver d'erreurs et de maux pour lesquelles j'avais moi-même amèrement payé au cours de mon histoire. Je savais déjà quelle attitude je refusais adopter, de ma propre expérience personnelle, mais être parent demeurait un job à long-terme sans mode d'emploi qui nécessitait une patience à parfois s'en tirer les cheveux. Quoi qu'il en soit, il était de loin le rôle que je préférerais et au sein duquel je consacrais tout mon cœur, sans réserve aucune.
Maddy me présentait de nouveau sa désolation quant à la tournure du précédent repas de Thanksgiving et jouant de légèreté comme d'humour, je l'invitais à ne plus y penser. Cette catastrophe était désormais révolue et pour ma part, je n'en voulais absolument pas à la jeune femme, considérant que ce désastre relevait davantage d'un travail d'équipe. Je lui confiais que Penny souffrait toujours de ses nausées. « Penny a vraiment beaucoup de chance de t’avoir à ses côtés, » je souriais, timoré, avant de fuir son regard. De plus en plus, je n'étais pas certain que l'actrice soit si chanceuse, me considérant plutôt comme un oiseau de mauvais augure dans son quotidien, avec le lot de déconvenues que j'apportais. D'autre part, je m'en voulais de ne pas être en capacité de l'aider davantage à surmonter ses maux. Mais je me refusais d'alimenter mes idées noires pour le moment, jouant plutôt de l'optimisme en soulignant que la moitié de la grossesse était réalisée. « C’est ce qu’il faut se dire. » « Oui, » je faisais dans un léger rire trahissant légèrement ma nervosité puis je conviais la Griffiths à s'installer plus confortablement. Je lui proposais un rafraîchissement, qu'elle refusa poliment avant d'investir l'une des chaises que je lui tirais.
J'abandonnais mon ouvrage alors que Maddy ne reprenait la parole, m'annonçant de l'animation pour les mois à venir. Je questionnais avant de reporter mes pupilles sur la silhouette de la trentenaire dont le panier en osier ne voilait désormais plus le ventre arrondi. Mes yeux prirent la même forme le temps d'un instant et je réduisais la distance entre nous deux pour l'enlacer, lui demandant si elle était heureuse. Tandis que Maddy déposait sa tête sur mon épaule, je lui proposais de construire également un lit pour son futur enfant, accueillant à bras ouverts celui-ci. « Je suis… Je n’arrive toujours pas à réaliser. » Un rictus compréhensif apparut sur mon portrait. « Une partie de moi est effrayée, tandis que l’autre est heureuse. » Je me distançais légèrement de Maddy de sorte à capter ses orbes azurées. Elle était heureuse, c'était un essentiel, et qu'elle me confirme me soulageait. « Je te comprends. Tu sais, toi aussi, tu feras une mère formidable. Et tu pourras toujours compter sur moi si tu as besoin de quoi que ce soit. » J'affirmais. « Les bébés aiment bien nous prendre par surprise, ces temps-ci, » je remarquais avec une légère teinte d'humour, dans l'espoir de gommer un peu superficiellement les inquiétudes que me présentaient mon amie. « Tu sais que tu es une des premières personnes à qui je l’annonce sans crainte, » me révéla la Griffiths, ce qui me toucha tout en m'interpelant. Je lui souris sincèrement, articulant : « Je suis vraiment très heureux pour toi, Maddy. » J'avais mémoire des déboires en termes de santé de la trentenaire et ne pouvais que considérer encore plus précieusement ce petit être qui croissait sous son nombril, peu importe dans quel contexte il s'y était logé. « J’accepte un lit pour mon bébé à la condition qu’on le fasse ensemble. » Mon sourire s'élargit, et je lui tendais une main : « Marché conclu. » Je considérais mon interlocutrice, me réjouissant de cette annonce à laquelle je ne m'attendais aucunement. « Eh, il faudrait fêter ça, un de ces quatre, si tu en as envie. C'est une superbe nouvelle qui peut être soulignée, » je soumettais avec un enthousiasme mesuré, ne voulant pas précipiter Maddy et respectant entièrement son rythme comme ses choix. Le changement était déjà drastique et j'imaginais qu'il devait assez chambouler la Griffiths pour qu'elle ne souhaite peut-être pas se mettre en avant. Néanmoins, même si cette grossesse pouvait lui être déroutante, elle relevait aussi d'un magnifique cadeau de la vie. Ce bébé était déjà chanceux d'avoir mon amie comme mère, j'en étais intimement convaincu. « Est-ce que tu sais de combien de semaines tu es enceinte ? » Je questionnais curieusement, laissant mes nombreuses autres questions pour l'instant sous silence.
« C'est gentil, Maddy, merci. Je ferai de mon mieux, en tout cas, » Les mots de la Griffiths étaient sincères. Elle savait qu’elle ne serait jamais jugée par le Jensen, même devant les actes les plus irréfléchis et maladroits de part de la jeune femme. Le repas de Thanksgiving avait laissé un gout d’amertume dans sa bouche. Pourtant, elle voulait se souvenir des quelques points positifs de cette désastreuse mascarade. Isaac avait été un ami fidèle, prêt à porter le mauvais rôle pour protéger Maddy des foudres de son paternel et des mauvais sorts de Mabel. Pauvre Isy qui s’était fait renvoyer de la maison familiale par Mark. Elle se pinça les lèvres à ce souvenir de cet énorme quiproquo et préféra égarer son regard sur le futur berceau. En plus d’être un ami en or, Maddy n’avait aucun doute sur le fait qu’Isaac soit un père au grand cœur. Il n’y a qu’à voir l’infirmier construire de propres mains le futur lit de son enfant. Cela avait le don d’attendrir la blonde et de découvrir qu’ils partageaient un autre point commun entre eux.
Après de chaleureuses félicitations de la part d’Isaac et une adorable étreinte, Maddy confessa ses états d’âme sur les premiers mois de sa grossesse. En plus d’avoir semer le trouble dans son quotidien et sa relation avec son agent, la nouvelle ne faisait pas l’unanimité dans son entourage. Cependant, la réaction de l’infirmier rassura le cœur de maman de Maddy. Elle avait fait le bon choix de garder cet enfant. Isy avait connu Madeline dans ses jours les plus mornes. Il pouvait voir la tristesse qui habillait le visage de la Griffiths à chacune de ses visites à l’hôpital qui étaient souvent synonymes de mauvaises nouvelles. « Je te comprends. Tu sais, toi aussi, tu feras une mère formidable. Et tu pourras toujours compter sur moi si tu as besoin de quoi que ce soit. » L’émotion s’empara du corps de la Griffiths et ses yeux s’humidifièrent légèrement. Les hormones, ses vagues incontrôlées d’émotions et ses larmes de joie qui glissèrent sur ses joues rosies ; telles étaient les joies de la grossesse. « Hm.. pardon… je voulais pas.. » pleurer de joie ? Rapidement, elle sécha les gouttelettes sur ses pommettes et s’éclaircit la voix. « Tes mots me vont droit au cœur Isy. » Un sourire timide apparut sur ses lèvres. « On ne m’avait jamais dit que je serai une mère formidable. » A ses mots sa main se posa sur son ventre arrondi. Elle avait si hâte de connaitre son bébé et de le serrer dans ses bras.
« Les bébés aiment bien nous prendre par surprise, ces temps-ci, » Joyeusement, un rire s’échappa d’entre ses lèvres. Elle approuva ses paroles d’un hochement de tête. Cette grossesse miracle avait surpris tout le monde, elle la première. « Je suis vraiment très heureux pour toi, Maddy. » La future maman allait rougir face aux compliments de son ami. Son cœur allait exploser de joie. C’est fou comment les émotions étaient démultipliées lors d’une grossesse. Son sourire jusqu’aux oreilles ne voulait pas quitter son visage et Maddy fut immédiatement emballée par la proposition d’Isaac. « Marché conclu. » Il lui tendit sa main et elle la serra dans la sienne pour sceller leur pacte. « On commence quand ? » Profitons avant que Maddy ne soit trop encombrée par son ventre. « Eh, il faudrait fêter ça, un de ces quatre, si tu en as envie. C'est une superbe nouvelle qui peut être soulignée, » Cette idée n’avait pas encore traversé l’esprit de la Griffiths, elle qui annonçait au compte-goutte sa grossesse. Cependant l’idée lui plaisait, c’était une agréable proposition. « Peut-être après la seconde échographie quand on saura le sexe du bébé ? » suggéra-t-elle timidement. « Vous savez ou pas encore Penny et toi ? » demanda-t-elle. Les futurs parents avaient-il une préférence ou non ?
« Est-ce que tu sais de combien de semaines tu es enceinte ? » interrogea Isy d’une voix bienveillante. « De treize semaines. » Le second trimestre avait officiellement commencé, laissant les péripéties du première derrière lui. Elle était soulagée de ne plus avoir des nausées à répétition et de retrouver doucement goût à la nourriture. Maddy s’approcha du berceau. Du bout des doigts, elle caressa le bois et demanda. « Tu as des idées pour les couleurs du berceau ? Je pourrais t’aider si tu veux. » qu’elle proposa spontanément, après tout la peinture était le domaine de prédilection de la Griffiths. « C’est ton premier enfant toi aussi ? » qu’elle hasarda. A sa connaissance, Isaac n’avait pas d’enfant, alors elle pensa naïvement qu’ils pourraient s’entraider en tant que jeunes parents novices en la matière.
Isaac Jensen
le coeur au bout des doigts
ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0
TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnosticCODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS :
Je n’avais absolument pas anticipé la grande nouvelle que Maddy me laissait entendre, dévoilant son ventre discrètement arrondi. L’expression de pur bonheur sur mon visage dévoilait sans gêne à quel point je me réjouissais pour la future maman que je venais spontanément enlacer avec amitié avant de la féliciter pour cet heureux événement à venir. Lorsque la Griffiths me confiait entretenir des émotions mitigées suite à ce changement dans sa vie et son nouveau rôle à assurer, j’acquiesçais, compréhensif, tout en lui partageant ma conviction qu’elle serait une mère formidable et qu’elle aurait toujours à sa disposition un voisin serviable : moi. Promptement, l’émotion s’empara du portrait de la blonde et je la considérais avec perplexité, redoutant l’avoir blessée par une formulation maladroite. En comprenant que les larmes ruisselant sur les joues pâles de Maddy comportaient sa joie, à vif considérant ses hormones de grossesse, mes épaules s’affaissaient, rassuré. « Hm.. pardon… je voulais pas.. » Sa main gomma vivement les sillons humides sur son épiderme. « Tes mots me vont droit au cœur Isy. » Je lui rendais avec franchise son sourire, m’orientant vers un petit tiroir pour en sortir un petit paquet de mouchoirs de poche que je lui tendais doucement. « On ne m’avait jamais dit que je serai une mère formidable. » Je remarquais sa main se poser sur son ventre, là où son bébé croissait paisiblement, et je souris tendrement. Uniquement ses gestes dénotaient à quel point Maddy serait une mère attentionnée. « Je ne serai pas le dernier à le dire. »
Optant pour une touche de légèreté en faisant un peu d’humour, je remarquais que les grossesses surprises pleuvaient dans notre quartier de Toowong. L’effet escompté fut atteint, le rire cristallin de l’illustratrice emplit le garage qui hocha la tête à l’affirmative. Je lui confiais à quel point j’étais heureux pour elle, ayant connaissance, tenu par le secret médical et professionnel, des épreuves douloureuses qu’avaient traversées dans le passé mon amie. J’aimais voir Maddy si heureuse, bonheur large jusqu'aux oreilles, et avec naturel, je proposais de construire le futur lit de son enfant, en addition de celui que je bâtissais pour celui de Penny et moi. Ce projet se confirma se réaliser en duo, ce qui m'enthousiasmait. J’étais prêt à mettre mes outils et compétences à disposition pour façonner au mieux le berceau dans lequel dormira le futur enfant de la trentenaire. « On commence quand ? » Je laissais échapper un léger rire, appréciant l’enthousiasme. « Eh bien écoute, dès que tu veux ! J’ai le matériel qu’il faut. » Je confirmais après avoir balayé du regard le garage et son contenu plus ou moins rangé.
« Peut-être après la seconde échographie quand on saura le sexe du bébé ? » me répondit Maddy lorsque je soumettais l’idée de célébrer sa grossesse dans le futur. Je hochais la tête, approbatif. « Tu as hâte de savoir ? » Je questionnais avec amusement. « Vous savez ou pas encore Penny et toi ? » « Pas encore, mais j’ai les clichés de la dernière écho. Tu veux voir ? » Je proposais, prêt à dégainer mon téléphone qui contenait déjà un album dédié à ce futur enfant que j’exhibais sans scrupule à mes proches et amis. Je m’intéressais sur le trimestre approximatif où se trouvait Maddy. Je soupçonnais qu’elle était peut-être un peu plus avancée de Penny, vu son ventre, mais cela ne constituait pas un témoin irréfutable. « De treize semaines. » Je souris en coin, le début du deuxième trimestre diminuait considérablement le risque de fausse couche, ce qui me confortait que mon amie mènerait à bien cette grossesse. « Tu as des idées pour les couleurs du berceau ? Je pourrais t’aider si tu veux. » Je posais mon regard sur le berceau. « Pas vraiment, non. Je me fie pas mal sur Penny sur ce domaine-là généralement, mais j’accepte ton aide avec grand plaisir, c’est très gentil de me l'offrir. Ca me permettra de faire la surprise à Penny jusqu’au produit final en plus, comme ça, » j'appréciais avec franchise. Clairement, la Stringer était plus douée que moi en esthétisme et décoration, il n’y avait qu’à voir comment la maison était mille fois plus chaleureuse et accueillante depuis qu’elle avait acceptée d’y emménager. Elle avait transformé mon domicile en notre foyer, auquel il me tardait toujours de la rejoindre.
« C’est ton premier enfant toi aussi ? » Je me figeais quelques instants, statue de marbre, mes yeux concentrés sur un élément aléatoire du lit en construction. La question de la Griffiths était tout à fait légitime et dans la thématique de notre conversation, mais je la percevais un peu comme un coup du destin, m’offrant une perche pour annoncer cette paternité dont j’avais été privé douloureusement pendant trois ans. « Mon second, j’ai un petit garçon, aussi. » J'arborais un rictus qui dévoilait toute ma désolation quant à mon absence imposée dans la vie de mon fils et tout ce qui lui en était relatif. « Je l’ai appris en janvier, par hasard, quand Penny et moi sommes allés rendre visite à sa famille à Torquay. Il s'avère que mon ex est la voisine de ses parents et j’ai découvert ainsi l’existence de Jude. » Je mordillais nerveusement l’intérieur de ma joue. « Penny et moi avons prévu d’y retourner pour qu’on apprenne à se connaître avec Jude, qu’on tisse des liens. Je l’ai reconnu officiellement et j’ai entamé les démarches pour une garde partagée dans l’objectif de quand il sera plus habitué à moi, il puisse rester parfois ici, » je confiais, le cœur serré mais plein d’espoir. « J’essaie de faire au mieux et Penny m’est d’une aide qui dépasse l’entendement tellement elle est grande. Elle est un ange, elle me soutient et fait tout pour aider, que ça se passe au mieux. » J’inspirais profondément, une boule d’émotions dans ma gorge, dans mon estomac. A défaut d’avoir des hormones de grossesse, mes nerfs avaient longtemps été à vif en découvrant par hasard la naissance de mon fils. Si la colère était retombée et que je me concentrais sur l’avenir, j’étais indéniablement accablé par le secret tenu par Lucy et toutes ses conséquences. Penny était un roc dans ce nouveau chapitre de vie et j'étais incommensurablement reconnaissant qu'elle en soit un des protagonistes principaux. « Je n’ai pas envie de le perturber, de le rendre malheureux ni de l’arracher à sa mère. Mais j’ai envie de faire partie de sa vie et qu’il soit partie intégrante de la nôtre. Je veux passer du temps avec lui, le connaître, et qu’il nous connaisse. Je veux être un vrai père pour lui. » Et je l’aimais déjà tellement, chaque départ de Torquay serrait amèrement mon cœur. « Je lui prépare une chambre, » j’annonçais, tentant d’alléger un peu la teneur de la conversation. « Avec les bons conseils et l'aide de Penny bien sûr, elle reste la pro de la déco, ici. » Je rappelais avec un sourire. « C’est un passionné de dinosaures, » je mentionnais avant de me rendre vers l’établi où je tirais une étagère de bois dont les extrémités étaient conclues par deux tyrannosaures. « Je te le présenterais quand il viendra à Brisbane, si tu veux, » j’offrais, me rattachant solidement à cet autre événement à venir. « Je sais que mon opinion est biaisée et je vais sûrement être comme tout parent qui vante leur enfant, mais il est vraiment adorable. Très futé et malicieux, très curieux. Il veut toucher à tout et tout faire, mais il reste toujours calme et patient pour son âge. Une âme douce. » Je présentais avec amour et tendresse. « Tu veux le voir ? J’ai des photos, » je continuais, appréciant aussi de pouvoir virer mon attention sur mon téléphone, bien que ma prise de l’engin démontrait que mes mains tremblotaient.
« Tu as hâte de savoir ? » Bien sûr qu’elle était impatiente. Elle voulait savoir si bébé papaye allait être une fille ou un garçon afin que les choses se concrétisent, qu’elle puisse faire une liste de ses prénoms favoris, qu’elle sélectionne les habits les plus mignons, qu’elle décore sa chambre, qu’elle l’annonce à ses proches. « Je me languis de la prochaine écho. » Cependant la jeune maman devait prendre son mal en patience, alors elle retourna la question à son amis. « Pas encore, mais j’ai les clichés de la dernière écho. Tu veux voir ? » Elle agita vivement la tête alors que l’infirmier dégaina son téléphone et fit défiler les nombreux clichés. Les images pouvaient paraitre abstraites mais le cœur de Maddy se réchauffa à cette simple vision. C’était émouvant, émouvant d’imaginer cette future vie de quartier remplis d’enfants. « Pas vraiment, non. Je me fie pas mal sur Penny sur ce domaine-là généralement, mais j’accepte ton aide avec grand plaisir, c’est très gentil de me l'offrir. Ca me permettra de faire la surprise à Penny jusqu’au produit final en plus, comme ça, » « C’est normal. » qu’elle répondit accompagnée de son sourire communicatif.
Naturellement, Maddy demanda à son ami si c’était son premier enfant. La surprise émerveilla ses yeux face aux propos masculins « Mon second, j’ai un petit garçon, aussi. » Elle fit un « o » de la bouche, continuant à écoutant attentivement son ami. « Je l’ai appris en janvier, par hasard, quand Penny et moi sommes allés rendre visite à sa famille à Torquay. Il s'avère que mon ex est la voisine de ses parents et j’ai découvert ainsi l’existence de Jude. » Doucement mais surement, le Jensen lui raconta des brides de son passé. Maddy était touchée par la confiance que lui accordait Isaac pour lui avouer une telle information. Tout comme Maddy avait fait confiance à Isaac pour lui déballer ses petits secrets les plus honteux. En plus d’avoir était un parfait faux petit-ami, l’homme était un ami en or et elle ne doutait pas qu’il sera un père attentif. « Penny et moi avons prévu d’y retourner pour qu’on apprenne à se connaître avec Jude, qu’on tisse des liens. Je l’ai reconnu officiellement et j’ai entamé les démarches pour une garde partagée dans l’objectif de quand il sera plus habitué à moi, il puisse rester parfois ici, » Au final, Sergio et Maddy n’étaient pas les seuls à former une famille atypique et recomposée. « J’essaie de faire au mieux et Penny m’est d’une aide qui dépasse l’entendement tellement elle est grande. Elle est un ange, elle me soutient et fait tout pour aider, que ça se passe au mieux. » « C’est merveilleux que vous vous entraidez. » C’était important dans une relation, Maddy essayait de faire au mieux avec Sergio, même si elle manquait encore de confiance en lui. « Je n’ai pas envie de le perturber, de le rendre malheureux ni de l’arracher à sa mère. Mais j’ai envie de faire partie de sa vie et qu’il soit partie intégrante de la nôtre. Je veux passer du temps avec lui, le connaître, et qu’il nous connaisse. Je veux être un vrai père pour lui. » « Je suis sûre que tu arriveras à trouver le juste équilibre. » qu’elle ajouta d’une voix bienveillante. Isaac était l’une des personnes les plus empathiques qu’elle connaissait sur cette Terre. « Je lui prépare une chambre, avec les bons conseils et l'aide de Penny bien sûr, elle reste la pro de la déco, ici. » Le sourire de la Griffiths s’agrandit. « C’est un passionné de dinosaures, » Un rire cristallin s’échappa d’entre ses lèvres. « Je te le présenterais quand il viendra à Brisbane, si tu veux, » « Avec grand plaisir. » répondit-elle. « Je sais que mon opinion est biaisée et je vais sûrement être comme tout parent qui vante leur enfant, mais il est vraiment adorable. Très futé et malicieux, très curieux. Il veut toucher à tout et tout faire, mais il reste toujours calme et patient pour son âge. Une âme douce. » Maddy rigola à cœur joie, oubliant presque ses derniers déboires. « Il ressemble à son père. Tu as une belle âme Isy. » qu’elle confia en lui adressant un regard complice. Elle pensait chacun de ses mots, avec Isy elle n’avait pas besoin de jouer un rôle, elle pouvait être elle-même, abandonnant le titre de Si-Parfaite-Maddy.
« Tu veux le voir ? J’ai des photos. » « Ouiii ! Je veux voir s’il te ressemble ! » Elle se redressa légèrement pour mieux regarder l’écran de téléphone du brun. Discrètement, elle remarqua les mains tremblantes de l’infirmier. Elle prit délicatement ses doigts dans les siens. « Tu veux qu’on aille s’assoir là-bas sur le banc ? On sera mieux ! » qu’elle proposa montrant ce dernier du menton. Toowong était un quartier agréable à vivre, il était courant de trouver des mobiliers urbains dans les rues. Maddy se releva de son tabouret et prit la direction du banc en compagnie d’Isaac et ils passèrent une bonne partie de la journée à regarder des photos et à imaginer les futurs chambres de leurs enfants, ensemble.