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 #19 Can you feel the love tonight ? [Kylio]

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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyJeu 3 Sep 2015 - 19:10


Can you feel the love tonight


Ce soir, je n’ai pas la force de dire non à ce que je suis, à ce que j’étais. Lorsque Calvin m’appelle pour qu’on passe la soirée - et la nuit - ensemble, je ne refuse pas. Pourtant, mes pensées ne sont dirigées que vers Elio. Ce week end passé avec lui était simplement parfait, et j’ai préféré fuir plutôt que de lui faire face au petit patin, faire face à ce que je ressens pour lui. Ça me bouffe de l’intérieur. Je n’ai jamais, jusqu’à présent, ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un, et ça me fait flipper, comme une dingue. Je sursaute presque en entendant mon prénom. « Kyrah ! » Je redresse la tête et arrête de planter ma fourchette dans ces haricots verts, sortant de mes rêveries. « Ça va ? » Mon regard plongé dans celui de mon amant, je me contente de hocher la tête doucement. « Oui, oui pardon. » Je pose ma fourchette, et ma serviette près de mon assiette et me lève de ma chaise. « Excuse-moi, je reviens. » Je m’éclipse dans les toilettes du restaurant où nous sommes en train de dîner. Le regard rivé sur mon reflet, dans le miroir, j’ai envie de me claquer. Je sors mon téléphone et appelle directement ma meilleure amie. « Lizzie, faut que tu m’aides, je sais pas ce que je fous là… » « T’as dit oui à Calvin c’est ça ? » «  Je pensais que ça me changerait les idées… » « Arrête de te triturer le cerveau, si tu te sens pas bien, rentre, viens chez moi si tu veux. Sinon, essaie de passer au dessus. Tu sais bien que ça ne changera rien. Si tu n’as pas eu de nouvelles de lui, c’est qu’il ne cherche pas à t’en donner. Va de l’avant ma belle. » « Oui tu as raison. Merci Amour. » Je raccroche assez rapidement et après une large inspiration, je quitte les toilettes pour rejoindre Calvin. « Ça va mieux ? » Je lui souris. « Oui, excuse moi. Mais j’ai plus très faim. Tu veux pas qu’on rentre ? » Je me dis que peut-être dans ce lit avec lui, j’arriverai à oublier la chaleur des bras d’Elio, ses baisers brûlants, l’odeur de sa peau… Je divague. En arrivant chez Calvin, nous ne passons pas par quatre chemins, et celui pour aller à sa chambre semble être le plus court. Tout va très vite, et lorsque je ferme les yeux, c’est Elio que j’imagine. Je m’efforce de le sortir de ma tête, mais c’est trop difficile, si bien qu’en plein milieu de l’action, en réouvrant les yeux et découvrant le visage de Calvin, je me mets littéralement à pleurer. Je ne me reconnais plus. Mon amant s’arrête d’un seul coup « Hey… Kyrah… qu’est-ce qu’il se passe ? » Il s’assied près de moi, le pauvre, il doit sûrement être frustré, il n’est pas habitué à ça de ma part. « Je suis désolée, je suis pas dans mon assiette en ce moment, c’est pas toi, pardon… » J’essaie de sécher mes larmes mais c’est pire que ce que je pensais. « Tu veux que je te ramène ? » Je hoche un peu la tête, presque honteuse. Finalement, je lui demande de me déposer chez Lizzie.

***

« Putain t’es grave quand même. Il est mignon pourtant Calvin. Pas tous les mecs se seraient arrêtés au milieu et t’auraient raccompagnée chez toi. » « Je sais. » « Bon et tu comptes te laisser couler comme ça ? C’est quoi le problème au juste ? » «  Je sais pas, un truc genre une impression d’inachevé tu vois. Je suis partie comme ça sans rien dire, je m’en veux putain. On aurait pu au moins se mettre d’accord. Qu’on se revoit, qu’on se revoit pas. J’ai même pas son numéro de téléphone. » Lizzie secoue la tête d’un air quasi désespéré. « Va le voir, aies-en le coeur net. Sinon tu vas jamais t’en remettre, je te connais. Putain il t’a contaminée ce con ! » Je soupire, désespérée de mon propre cas.

***


Après avoir demandé à Ashton l’adresse de chez Elio, je me pointe chez lui, en pleine après midi. Il est 13h exactement, je me demande comment j’ai résisté jusqu’à cette heure-ci. J’espère simplement qu’il est seul. Logiquement, les jumeaux doivent être à l’école, et Kaecy… espérons qu’elle ne soit pas là. Je serre le poing, laisse mes phalanges frapper sur le bois de la porte épaisse. Mon coeur s’emballe, j’entends du bruit, j’ai peur. Pourtant, je sais que c’est ce que j’ai de mieux à faire, pour essayer de passer à autre chose. Il faut que j’arrive à mettre un point final à cette histoire. La pognée s’abaisse et la porte d’ouvre alors, sur le beau ténébreux. Mon regard s’ancre alors dans le sien, comme une habitude, et une décharge électrique me parcourt. Quoi dire ? Quoi faire ? J’ai envie de lui sauter dans les bras, l’embrasser jusqu’à perdre mon souffle, mais je reste là, immobile, les lèvres closes par la peur qui me paralyse. Où est passée la Kelya sûre d’elle, grande gueule, qui ne perdait pas une occasion de foutre la merde un peu partout ? Je me racle un peu la gorge. « Euhm… salut ! » Bravo ma vieille, t’as pas trouvé mieux ? « Je… tu es seul ? On peut discuter quelques minutes ? » Mon regard quitte le sien pour se perdre dans le peu de ce que je vois de l’appartement, espérant ne voir personne. Ce qui est déjà un bon point, c’est que les jumeaux ne sont pas encore là. Ça s’annonce pas mal. Je le regarde à nouveau, et entre finalement lorsqu’il s’écarte pour me laisser passer. Mon rythme cardiaque ne veut pas se calmer. Je me retourne alors sur lui, le détaillant du regard quelques secondes, comme un besoin vital. « Je suis désolée. » Voilà. C’est dit. Et si je repartais ? « Je suis désolée d’être partie sans te réveiller le matin de notre vol à Auckland. J’ai flippé, je sais pas je… » Je soupire largement, m’énervant presque de ne pas trouver mes mots.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyJeu 3 Sep 2015 - 22:03


« Je l’aime beaucoup tu sais » « Oui je sais c’est au moins la 15ème fois que tu me le dis depuis que tu l’as rencontré. » Kaecy me jette un petit sourire amusé et s’approche de moi pour m’ébouriffer les cheveux comme on le fait avec un gamin. « Je sais… Mais je l’aime vraiment beaucoup. »  « 16 maintenant ! » Je rigole un peu enfilant dans ma bouche une cuillère de Cornflake tellement énorme que je manque de mourir étouffé quelques secondes après. « Je crois que c’est une fille bien pour toi ! Pas une de ces dégénérées que t’as l’habitude de me ramener ! Elle est gentille, mignonne, elle aime bien les jumeaux. » Je mâche en hochant la tête et en écoutant ma meilleure amie. « Oui Olivia est la fille parfaite ! » Elle a raison je le sais et pourtant dans ma voix je crois qu’elle perçoit une certaine retenue, parce que si Olivia est parfaite pour moi ce n’est pas à elle que je pense quand je vais me coucher, ce n’est pas elle que je voudrais voir quand j’ouvre les yeux le matin, ce n’est pas elle que je déteste tellement parfois que j’ai l’impression que ça va me faire exploser le cœur. « Tu vas pas faire tout foirer ein ? » Elle me parle comme à un gamin mais ça me fait sourire. « Non maman je vais pas faire tout foirer, je l’aime beaucoup c’est pas pour rien si je l’ai amenée ici. » Faut bien le dire Olivia est arrivée dans ma vie au moment où j’en avais le plus besoin. Peut-être que j’avais simplement besoin de quelqu’un comme elle, une fille simple, une fille avec qui tout n’est pas complications. Quand je l’ai rencontré mon esprit était obnubilé par Kyrah, par ce week-end que nous avions passé, par sa fuite qui bien que n’étant pas une surprise m’avait donnée la sensation d’être une pure merde. Un de plus qu’elle rajouterait à son palmarès. J’avais sans doute cru en quelque chose qui n’existait pas… Imaginé que je pourrais peut-être faire la différence. C’était une erreur – une erreur que je ne voulais plus commettre.  Tout ça tournait dans ma tête en rond puis j’avais rencontré Olivia, elle m’avait fait rire, elle m’avait donné un peu d’espoir. Peut-être que mon cœur ne s’emballait pas quand elle était là comme il le faisait avec Kyrah mais au moins ça ne faisait pas mal… Et j’avais étonnement envie de m’engager… Comme une vengeance. Comme pour prouver que je n’étais pas le putain de problème dans cette histoire maudite avec Kyrah. Non c’était elle – elle avait un problème moi je pouvais le faire – j’étais capable ou du moins je devais prouver que je l’étais, comme un stupide concours que je me menais seul puisque Kyrah avait de toute façon déserté le navire depuis plusieurs semaines. « Je pars travailler dans 5 minutes ! Oublies pas d’amener les jumeaux à l’école avec un pique-nique ! C’est leur course d’école aujourd’hui ! Je les récupérais quand je finis le travail. » J’hoche la tête sans lui avouer que j’avais totalement oublié cette fameuse course d’école et qu’une fois de plus elle me sauve la vie. « Oui oui… Hem pour les pique-niques… » Je me mordille légèrement la lèvre en la regardant. « Oui ils sont déjà prêts dans le frigo t’as plus qu’à les glisser dans les sacs ! » Bon dieu j’aime cette fille. « Olivia passe à la maison ce soir ? » « Peut-être. » Je lui lance un petit regard amusé alors qu’elle dépose un baiser sur mon front. « Cool je la compte pour manger. Passe un bonne journée Don Juan. » « Toi aussi papillon. »

Une fois les jumeaux déposés à l’école je profite de mon temps libre pour tenter de composer quelque chose, la vérité c’est pourtant que je me sens complètement vide. Que la seule chose à laquelle je pense est une sorte de désespoir qui a le visage de Kyrah. Je n’en peux plus de penser à elle, je n’en peux plus de la voire partout d’être incapable de me la sortir de la tête ça me rend fou. Je devrais penser à Olivia, à cette fille adorable qui peut réellement m’offrir quelque chose. Mais au lieu de ça je pense à cette histoire maudite, je la tourne dans tous les sens et je ne peux m’empêcher de haire ce mauvais timing. Si j’avais rencontré Kyrah il y a 2 ou 3 ans elle m’aurait semblé être la fille parfaite – elle n’avait pas encore couché avec ma mère – elle ne demandait rien – savait vivre sa vie sans s’accrocher à quiconque, combien de fois j’avais rêvé de rencontrer une fille comme ça ? Mais aujourd’hui ma vie était bien différente et de toute évidence je l’étais aussi. Je n’étais plus un petit con égocentrique qui n’avait à penser qu’à la prochaine soirée qu’il allait faire… Aujourd’hui j’avais besoin d’une fille comme Olivia dans ma vie, j’avais besoin qu’elle prenne plus de place dans mon esprit, qu’elle trouve un moyen de guérir mon âme bien trop torturée en ce moment.

Affalé dans mon lit en caleçon et avec un vieux T-shirt je gratte sur ma guitare en chantonnant une niaiserie qui me donne presque envie de vomir moi même quand j’entends quelqu’un toquer à la porte. Je n’attends pourtant personne. Je ne prends pas la peine d’enfiler un pantalon, ça doit sans doute être un voisin et ils ont l’habitude de me voir bien plus dénudé que ça. Mais quand j’ouvre la porte ce n’est pas à un voisin que je fais face. Kyrah…. Je ne suis même pas capable de prononcer son nom tant je sens mon cœur se durcir en même temps qu’il semble réclamer de sortir de mon corps. Mon regard est plus dur que je ne le voudrais – je voudrais prétendre que je m’en fiche, que le fait qu’elle m’ait quitté sans nous laisser une chance de nous parler ne m’a pas touché, que je suis pas comme ces minettes qui pleurent de s’être faites abandonnées au petit matin. Mais je suis comme ces filles – je suis blessé. Un mélange de sensations bien trop fortes s’emparent de moi – cette chaleur qui m’avait manqué, cette sensation de revivre et en même temps cette colère grondante que je me refuse à laisser sortir. Qu’est ce qu’elle fait là bordel ? Je devrais poser la question mais non je me contente de la fixer. « Euhm… salut ! » Mes sourcils se plissent légèrement cette fois alors que je réponds. « Tu veux quelque chose ? » Ma voix est froide est presque impersonnelle, je me déteste de lui montrer cette colère mais je ne sais pas comment la cacher. « Je… tu es seul ? On peut discuter quelques minutes ? » Son regard me quitte pour observer l’intérieur et je laisse un instant de silence ne sachant plus quoi faire. Pour finir j’ouvre la porte un peu plus grande sans répondre et la laisse rentrer dans l’appartement. Il y a des jouets des jumeaux qui trainent un peu partout, c’est un vrai chantier mais je ne dis rien, elle a voulu venir ici elle sait maintenant à quoi ressemble ma vie de tous les jours, comme cette maison – c’est un chantier, c’est le chaos… « Je suis désolée. » Je claque la porte un peu trop fort et relève les yeux vers elle avec étonnement. « Je suis désolée d’être partie sans te réveiller le matin de notre vol à Auckland. J’ai flippé, je sais pas je… » Mon cœur semble s’emballer encore plus et je ne me sens pas très bien d’un coup. J’avais imaginé bien des scénarios pour ces retrouvailles mais jamais je n’ai pensé qu’elle pourrait me présenter des excuses. Ca lui ressemble tellement peu que je me sens pris de court. « D’accord. » Je ne sais même pas quoi répondre. Je reste les bras ballants à la regarder sans savoir quoi dire. Juste la regarder. Je voudrais qu’elle continue ou juste qu’elle prenne la parole pour combler le silence qui commence à prendre bien trop de place – qu’elle brise ce regard bien trop intense que nous échangeons. « D’accord… » Cette fois ma voix est différente je ne décroche pas de son regard et m’approche un peu d’elle, lentement d’abord puis tout d’un coup. Je ne sais pas ce qui me prend, je devrais la foutre dehors – l’oublier j’ai eu mes excuses de quoi j’ai besoin maintenant ? Mais au lieu de ça mes mains viennent capturer son visage et je m’empare de ces lèvres avec fougue. Ca dur quelques secondes à peine parce que je ne peux pas respirer parce que comme un drogué en manque, j’avais besoin de cette dose – du gout de ces lèvres, du touché de son corps si proche du mien. Sa bouche devient mienne pour quelques secondes alors qu’une de mes mains glisse dans sa nuque pour accentuer la pression – presque trop fort. Puis après ce baiser éclair et trop plein de passion je défais mes lèvres des siennes et mes deux mains reviennent emprisonner son visage alors que je colle mon front contre le sien. Je n’arrive pas à respirer, je n’arrive pas à penser j’ai tellement besoin d’elle. Pourtant je reste comme ça quelques secondes puis j’éloigne un peu mon visage du sien pour que nos regards se mêlent à nouveau. « Je savais que tu allais t’enfuir Kyrah… » Je crois que le dire à haut voix me permet enfin de laisser filer la colère. De prendre ma part de responsabilité dans cette histoire. Je ne suis pas une pauvre victime je me suis foutu dans cette histoire, je savais pourtant que c’était perdu d’avance. « Mais… Merci d’être venue. » Je la remercie et en même temps je la hais pour ça. Je la déteste de me faire ressentir tout ça une nouvelle fois, de me rappeler à quel point je suis incapable de lui résister. A nouveau mes lèvres retrouvent les siennes et cette fois mes mains vont se réapproprier les courbes de son corps – sa nuque, ses épaules, ses seins, la courbure de son dos que j’utilise pour l’attirer un peu plus vers moi alors que je nous dirige déjà vers la petite table contre le mur. Ma langue joue avec la sienne avec une passion qui semble sans limite. Je passe mes mains sous ces fesses pour la soulever un peu alors que nos baisers ardents se mêlent encore et la dépose sur la table tandis que ces jambes viennent entourer mon corps sensuellement. Je me décroche alors un peu d’elle pour l’observer – bon dieu elle est belle, ces cheveux un peu décoiffés, son regard brulant. Je laisse courir lentement mes mains le long de son visage, de son décolleté puis sans me presser, avec délicatesse je commence à ouvrir le premier bouton de son chemisier, puis le deuxième, mon regard rivé sur son chemisier remonte alors vers le sien tandis que je continue de la déshabiller lentement sans me presser, comme si je voulais faire durer ce moment pour toujours. Comme si après ces baisers si rapides et brulants de passion j’avais besoin de baiser la cadence, de rendre ce moment plus sensuel et doux et un peu moins animal – au moins pour quelques secondes.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyVen 4 Sep 2015 - 5:52


Can you feel the love tonight


(Plus pour les enfants, oust oust ! #19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] 3922047296 )


Lorsque la porte s’ouvre et que mes yeux se posent sur lui, c’est comme un feu d’artifice dans mon corps, mon coeur, ma tête. Tout s’affole, je me mettrai presque à trembler. Je ne sais pas comment il fait pour avoir cette influence sur moi mais c’est franchement usant à la fin. Et puis, pourquoi je reviens encore à la charge, hein ? Pourquoi je m’efforce à revenir, encore et encore vers lui, alors que tout ça semble voué à l’échec ? Je me fatigue toute seule. Mais pourtant, une fois là, devant lui, c’est comme si mon cerveau se taisait enfin pour laisser parler mon coeur. Il m’a manqué putain. « Tu veux quelque chose ? » Evidemment, je ne m’attendais pas à ce qu’il vienne me serrer dans ses bras, et me dire que je lui ai manqué. Mais au lieu de me renfermer comme une huitre, je m’efforce de balayer cette phrase, et surtout ce ton sec et froid qui lui, ne m’avait pas manqué. J’essaie de rester calme, de pas m’emballer. Je lui demande simplement si je peux entrer pour discuter. L’espace d’un instant, j’ai peur qu’il me remballe, qu’il m’envoie chier. Je sais qu’il en serait capable, surtout si je l’ai blessé autant, voire plus que je me suis blessée moi-même en quittant sa chambre d’hôtel sans un bruit. Et sans même avoir réfléchi à ce que j’aurai pu lui dire, les mots quittent ma bouche. Je n’ai rien prévu, rien prémédité. Je veux simplement être la plus sincère possible, et ce sont des excuses qui viennent emplir son appartement. Moi qui ne m’excuse jamais, ou quasiment jamais. Mais avec lui, tout semble différent, et en fait, tout a toujours été différent avec lui, depuis le début, le premier regard, le premier haussement de voix. « D’accord. » Mon regard ancré dans le sien, je ne sais pas si je dois ajouter quelque chose. Un silence de plomb s’installe et mon coeur bat à tout rompre. Je voudrais pouvoir arriver à dire quelque chose de plus, mais les mots restent coincés dans ma gorge nouée. « D’accord… » Il répète ce mot une nouvelle fois, sans que je puisse savoir à quoi il sert exactement. Mais qu’importe, tant que je peux entendre le son de sa voix. Il s’approche alors, doucement, mon palpitant prenant de l’ampleur dans ma cage thoracique. Je reste immobile, ne lâchant pas son regard brun ténébreux qui m’a tant de fois fait chavirer le coeur. Et d’un seul coup, il franchit la dernière distance et vient attraper mon visage entre ses mains, capturant mes lèvres dans la fraction de seconde qui suit. Mon coeur rate un battement, ou plusieurs même. Il pourrait bien ne plus battre que je ne m’en rendrait même pas compte. Dans mon corps, c’est le 14 juillet, tout explose, éclate, des couleurs, du bruit, une foule de hurlements incessants. Notre baiser semble plus puissant encore que tous ceux que nous avons pu échanger jusqu’à présent. Il sent l’envie, l’envie pure de nous retrouver, faire à nouveau qu’un, d’âme et de corps. Je ne me laisse pas le temps de respirer, je veux l’embrasser encore et encore. Lorsqu’il met un terme à notre baiser, mon coeur se serre, ma respiration semble l’appeler. Je t’en prie Elio, ne me laisse pas comme ça. Et ses mains retrouvent mon visage, l’encadrant comme s’il tenait quelque chose de fragile. Son front contre le mien, je garde les yeux clos, essayant tant bien que mal de retrouver mon souffle. Je me sens revivre lorsque je suis avec lui. Il est comme ce souffle de vie qui me manquait depuis si longtemps. Les sentiments sont complémentaires, mais je sais au plus profond de moi que c’est lui que je veux. Lui et personne d’autre. Il s’écarte doucement pour me regarder, et mon coeur bat encore à une allure folle. « Je savais que tu allais t’enfuir Kyrah… » Je le regarde, avec intensité. Il savait. Il savait que j’allais avoir peur. Mais il ne sait sûrement pas tout ce que je ressens pour lui, depuis le premier jour. Tous ces sentiments qui ne font que s’intensifier un peu plus chaque jour, chaque heure, chaque minute. « Mais… Merci d’être venue. » J’esquisse un fin sourire, juste pour lui faire comprendre que ça paraissait logique. Que je n’aurai pu rester plus longtemps loin de lui, sans pouvoir le voir, le toucher. Je sais que je devrais sûrement lui dire tout ça si je ne veux pas le perdre à nouveau, mais j’en suis tout bonnement incapable. Et alors que mon regard glisse sur ses lèvres, c’est comme si ma pensée traversait le vide entre nos corps pour arriver dan sa tête. Il vient m’embrasser, presser mon corps contre le sien. Vivante. Je ne suis vivante que dans ses bras, que lorsque ses lèvres épousent à merveille les miennes. Je suis sienne, aujourd’hui et à tout jamais. Ses caresses me rendent folle, je pourrai avoir un orgasme rien qu’en sentant ses mains glisser le long de mon corps, même sur mes vêtements. Mon souffle est incroyablement court, j’ai envie de lui comme jamais, je veux le retrouver, le posséder. Il me soulève et vient me poser sur une table un peu plus loin. Je garde la pression de mes jambes autour de lui pour être sûre qu’il ne m’échappera pas. Chaque fois qu’il s’éloigne, qu’il éloigne ses lèvres des miennes, je me sens en manque, comme si on m’éloignait de cette drogue qui me fait vivre. Mon regard est brûlant d’envie, je n’ai pas besoin de mots pour lui faire comprendre ça. Doucement, il vient déboutonner mon chemisier et je le regarde faire. Mes yeux détaillent son visage, sa barbe naissante, le contour de ses lèvres. Mes mains posées sur la table, je le laisse faire, même si je rêverai de lui hurler qu’il arrache ces putain de boutons, que j’en ai rein à foutre. Mais ça rend la situation tellement plus excitante. Une fois mon chemisier complètement ouvert, il glisse ses mains sensuellement sur mon corps et je me sens chavirer. Pourtant, je me concentre pour ne pas lui sauter dessus sauvagement. Je me contrôle du mieux que je peux pour laisser trainer cette électricité qui nous caractérise si bien. Ses doux baisers dans mon cou font s’affoler tous les papillons de mon corps. Ma main glisse dans ses cheveux, sa nuque, mon souffle est bruyant, brûlant d’envie. « Elio… » Un souffle, un appel, un supplice. Il me regarde alors et je plonge mon regard ardent dans le sien. « J’ai envie de toi. J’ai besoin de te retrouver. » J’ai envie de rajouter qu’il m’a manquée, mais c’est trop tôt. Ni une ni deux, j’attrape le bas de son t-shirt et lui retire d’un reste rapide, avant de me presser contre lui, retrouver le goût de ses lèvres. « Fais-moi l’amour, tout de suite, je t’en supplie ne me fais pas attendre, j’ai trop envie de toi… » Je ne peux pas être plus claire. Je vais crever sil ne m’emmène pas dans sa chambre tout de suite, ou même ici peu importe, mais qu’il ne tarde pas.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyDim 6 Sep 2015 - 9:34


Pourquoi c’est si bon ? Pourquoi c’est si bon et si douloureux à la fois de la retrouver, de sentir son souffle chaud caresser mes lèvres de toucher sa peau douce, de la sentir prête à se donner à moi. Ca ne devrait pas faire ça, ça ne me l’a jamais fait mais je dois me rendre à l’évidence tout est nouveau avec Kyrah, tout ces sentiments qui montent en moi quand elle est là je ne les ai jamais connus de cette manière. Pas avec cette intensité – pas sans être capable de maitriser quoi ce soit. Je tente pourtant de me calmer, de faire les choses en douceur, comme pour permettre à mon cerveau de se reoxygéner d’établir une connexion – Mes mains ouvrent un par un les boutons du chemisier de Kyrah alors que dans son regard je peux lire son besoin que j’accélère. Mais je n’en fais rien, je savoure le moment plongeant mon regard dans le sien avec une petite lueur coquine je prends mon temps, puis une fois son chemisier défait, je fais glisser mes mains tout aussi lentement le long de son corps remontant jusqu’à son épaule que je dénude alors que déjà mes baisers parcourent le long de sa nuque pour descendre jusqu'à cette fameuse épaule. J’entends son souffle brulant de désir dans mon oreille – ce dernier ne faisant que faire monter un peu plus mon désir et mon excitation. Ces mains glissent dans mes cheveux alors qu’elle soupire proche de mon oreille. « Elio… » Mon nom dans sa bouche prend une telle ampleur que je ne peux m’empêcher de plonger mon regard dans le sien. « J’ai envie de toi. J’ai besoin de te retrouver. » Ces mots font échos à mon désir mais au lieu de m’inciter à continuer ils me paralysent presque. J’en ai tellement besoin moi aussi – tellement envie que ça en est presque malsain que ça me fait peur. Et comme si Kyrah avait senti mon désarroi elle reprend le contrôle de la situation, attrapant mon T-shirt pour s’en débarrasser en vitesse et coller son corps au mien. Le contact de sa peau brulante contre la mienne me fait chavirer et mon cerveau semble d’un seul coup perdre tout moyen de réfléchir. C’est sans doute mieux comme ça. L’intensité de son baiser m’arrache un frisson de désir alors que mes mains se débarrassent complètement de son chemisier cette fois. « Fais-moi l’amour, tout de suite, je t’en supplie ne me fais pas attendre, j’ai trop envie de toi… » Je voudrais pouvoir la faire patienter, parce que j’aime cette sensation celle qu’elle a besoin de moi – mais la vérité c’est que j’en suis incapable. Que le désir qui me consume est au moins aussi grand que le sien et que je la veux maintenant sans plus réfléchir je tire son pantalon d’un geste un peu brusque vers le bas et retrouve ces lèvres alors que mes mains s’occupent de le faire descendre – plus lentement cette fois. Elle est nue face à moi et je sens bien que j’ai le dessus cette fois – mes lèvres quittent alors les siennes et je m’accroupis lentement – mes mains suivant les courbes de son corps jusqu’à ces chevilles pour la débarrasser complètement du peu de vêtement qu’il lui restait. Puis je remonte déposant cette fois des baisers beaucoup plus pressés sur ces jambes et la face intérieur de ces cuisses alors que son corps se cambre déjà semblant me supplier d’arrêter le supplice. De toute façon je n’en peux plus moi non plus – je me relève alors faisant glisser mon pantalon en vitesse pour m’unir à elle sans plus attendre. Un soupire de plaisir sort de ma bouche alors que je rentre en elle, que nos corps s’unissent pour ne faire plus qu’un – c’est tellement bon – tellement naturel qu’il me semble n’avoir été conçu que pour vivre ce moment – pour devenir cette entité - pour être uni à elle. « Bon dieu Kyrah. » Déjà elle se presse un peu plus contre moi pour accentuer la pression et mes mains glissent sur le haut de ces reins alors que je rapproche ma bouche de son oreille pour y susurrer quelques mots. « Ne pars plus… Ne me fais plus ça. » Je me sens d’un coup tellement vulnérable – Je lui laisse entrevoir des sentiments que je ne suis moi même pas encore prêt à accepter. Je pourrais continuer - lui dire qu’elle m’a manqué – que vivre sans elle me semble avoir tellement peu de sens maintenant que je la retrouve mais je suis comme incapable de me mettre totalement à nu de lui faire confiance à 100%... Parce que malgré tout ce qu’on a vécu cela ne me semble pas une évidence et la voire fuir après n’en serait que plus dur, alors je n’ajoute rien. Je vais retrouver ces lèvres tandis que mon bassin entreprend des vas et viens lents mais profonds qui s’accentuent un peu plus chaque seconde. Le plaisir est tellement puissant que je me demande comment je vais pouvoir tenir et pourtant je continue, je presse son corps contre le mien assez fort pour espérer que le frottement de mon corps lui procure le plaisir escompté. Une de mes mains quitte son dos pour remonter le long de sa cuisse caressant sa peau puis resserrant mes doigts un peu plus fermement sur sa peau je viens mordiller légèrement sa lèvres.  L’ondulation de son corps contre le mien m’arrache un léger grognement tandis que je m’éloigne un peu d’elle. « Comment tu me fais ça Kyrah ? » Ca n’a jamais été aussi bon et j’ai la certitude que ce n’est pas qu’une question de technique… Tout est décuplé avec Kyrah. Puis alors qu’elle se fait un peu plus insistante je la stoppe plaquant mes mains sous ces fesses pour la soulever sans me séparer d’elle, je prends le chemin de la chambre. Mais c’est sans compter sur les nombreux jouets qui créent un vrai parcours d’obstacle et bien que je fasse attention une saleté de lego vient se faufiler sous mon pieds me faisant sautiller comme un imbécile Kyrah toujours dans les bras. « Aie, ouille crotte de… Ils vont entendre parler de moi ces deux. » Je dois bien l’avouer c’est aussi un peu ma faute si ils ne rangent jamais rien mais bon. Je finis par rire déposant Kyrah sur le sol cette fois et me décrochant d’elle à regret. « Je vais nous ouvrir la voix ça sera plus prudent – c’est un vrai parcours du combattant ici. » J’attrape sa main pour la forcer à me suivre. Heureusement ma chambre n’est pas bien loin et dès que nous pénétrons à l’intérieur je l’attrape par la taille pour l’attirer à moi et unir nos lèvres une nouvelle fois alors que je continue à la diriger vers le lit. Bon dieu c’est tellement bon de la retrouver.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyLun 7 Sep 2015 - 17:44


Can you feel the love tonight


(Chauuuuud cacao ! #19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] 1484806105 )



J’ai l’impression de ne plus être moi-même. Je suis hors de contrôle. Il me rend complètement folle, je crois que je perds la tête depuis qu’il est entré dans ma vie, et ça s’intensifie avec le temps. Le pire, c’est lorsque je suis près de lui, que je sens son souffle, la chaleur de son corps, l’odeur de sa peau, la puissance de son regard. Je suis dingue de lui, depuis la première seconde où mon regard a croisé le sien. Je ne savais pas qu’il pouvait exister une telle dépendance à quelqu’un. Je frissonne à chaque fois qu’il expire, que son souffle caresse ma peau. Je sens une décharge électrique a chaque fois que sa main frôle mon décolleté, et il en joue, je le vois bien. Je ne peux plus attendre, j’ai trop, beaucoup trop envie de lui. Depuis que j’ai goûté à ce qu’il pouvait m’apporter, je me sens comme droguée. Je suis une putain de junkie, et ma drogue, c’est lui. J’essaie de lui faire comprendre ce que je veux, entre deux souffles brûlants. Je l’appelle, comme si je suffoquais, comme si ma vie en dépendait. Et même si je sens qu’il essaie de faire durer ce moment, il craque assez rapidement, fait glisser mon pantalon jusqu’à mes chevilles et alors que ses mains glissent sur mes cuisses je le récupère pour l’embrasser à pleine bouche, une pulsion, un besoin vital. Lorsqu’il prend de la distance, je me sens clairement en manque, et suis obligée de fermer les yeux pour me concentrer sur tout ce qu’il me procure. Je sens ses mains glisser le long de mon corps, ses baisers brûlants me consumer, je vais exploser. Je me cambre, comme pour l’appeler. Je t’en prie Elio, je t’en prie. C’est comme s’il entendait ma prière, et sans avoir le temps de prendre une inspiration, sa main vient se loger dans le creux de mon dos pour m’attirer à lui et en une fraction de seconde, nous ne faisons plus qu’un. Un gémissement incontrôlé s’échappe de ma bouche, emplissant l’air ambiant, déjà humidifié par nos corps brûlants. « Bon dieu Kyrah. » C’est démentiel de ressentir toutes ces choses. J’ancre mon regard dans le sien, le sentir en moi est sûrement la chose la plus agréable qui m’ait été donnée de vivre. J’agrippe mes bras autour de son cou pour me presser au plus possible contre lui, alors que ses mains en font de même, dans mon dos. Je sens son souffle se rapprocher de mon oreille « Ne pars plus… Ne me fais plus ça. ». Mon coeur semble s’arrêter en entendant ces quelques mots. Je serre mes bras un peu plus autour de lui, doucement, glissant ma main dans ses cheveux, et je secoue la tête, doucement, de gauche à droite. Les mots sont coincés dans ma gorge, pourtant, je veux lui faire comprendre que je n’ai plus aucune envie de le lâcher. Et puis doucement, après cet instant assez étrange, nos corps reprennent la parole, parce que nos coeurs sont encore trop faibles pour arriver à parler pour nous. Elio commence quelques mouvements de bassin, au départ lents, qui s’accentuent doucement. Je retrouve ses lèvres que je dévore avec envie, entre deux gémissements. Comment c’est possible d’être aussi doué, sérieusement ? Il presse mon corps contre le sien, comme s’il était possible que nous soyons plus collés encore. Mais le contact permanent de sa peau contre la mienne me rend folle. Tous mes sens sont en émoi, et c’est à moi d’onduler un peu plus contre lui pour accentuer le plaisir. « Comment tu me fais ça Kyrah ? » Il s’arrête un instant pour s’écarter un peu et me regarder. C’est vrai ça, moi aussi j’ai l’impression que c’est plus intense encore que la première fois. Je ne sais pas ce qui fait ça, mais c’est foutrement bon. Je lui souris un peu, me mords la lèvre et rapproche son visage du mien grâce à ma main posée dans sa nuque. « C’est toi qui me rend dingue… » Je l’embrasse à nouveau et reprends mes mouvements, comme si je ne pouvais m’en empêcher, je ne pouvais résister à l’appel de son corps. Soudainement, il glisse ses mains sous mes fesses pour me soulever et je prie pour qu’il ne rompe pas le contact en faisant ça. Je ne veux plus me séparer de lui, je voudrais le sentir en moi pour l’éternité. Mais c’est sans compter quelque chose qui fait fait trébucher Elio, séparant notre ‘lien’. « Aie, ouille crotte de… Ils vont entendre parler de moi ces deux. » Mon rire se mêle finalement au sien malgré la frustration passagère. Mes pieds touchent le sol et je ne peux m’empêcher de laisser glisser mon regard gourmand sur le corps de mon bel apollon. « Je vais nous ouvrir la voie ça sera plus prudent – c’est un vrai parcours du combattant ici. » Je lui offre un petit sourire et prends la main pour le suivre, sans un bruit. Je regarde où je mets les pieds, parce qu’effectivement, je n’avais pas remarqué mais c’est Bagdad ici. Une fois la porte de la chambre passée, Elio m’attire à lui pour m’embrasser, je le laisse faire un instant et puis finalement, je pose mes mains sur son torse et le pousse doucement, séparant le contact. Je fais un pas en arrière, puis un autre, mon regard brûlant ancré dans le sien, et un petit sourire de canaille au coin de lèvres. Mon regard glisse une fois encore sur son corps parfait, et je me mords la lèvre d’envie. Et, sans annoncer mon arriver, je me jette vers lui, sur lui, comme une furie, comme une panthère qui aurait repéré sa proie. Je le fais tomber à la renverse sur le lit alors que ses mains retrouvent le chemin de mon corps. Je le dévore de baisers et sans plus attendre, par un mouvement parfait, je fais en sorte que nos corps redeviennent un seul. Je grogne légèrement, tellement le plaisir est intense. « Putain… » Je reste à califourchon sur lui, me redressant en position presque assises, mes mains sur le torse de mon amant. Mon corps ondule contre le sien, la sensation est divine. J’ouvre les yeux un instant pour le regarder et je succombe à l’appel de ses lèvres. Je me recouche alors sur lui, n’arrêtant pas pour autant mes mouvements de bassin, et viens l’embrasser langoureusement. Mes lèvres glissent finalement jusque dans son cou et je viens glisser quelques mots à son oreille. « Dis-moi qu’on a un peu de temps devant nous avant que tes monstres arrivent et qu’ils aient une vue imprenable sur mon magnifique postérieur, sur lequel sont posées tes mains divines… » Je le regarde avec un sourire coquin, ralentissant mes mouvements pour y ajouter un peu plus de profondeur et d’intensité. Soudain, Elio nous fait nous retourner à une allure folle, reprenant le dessus, en appui sur ses bras. « Grr… j’adore quand ton côté animal prend le dessus ! » Je viens lui mordre la lèvre inférieure et fais glisser mes ongles le long de son dos pour ‘marquer mon territoire’. Il a fait de moi une lionne.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyMer 9 Sep 2015 - 18:52


( chaud chaud chaud chocolat )
Je ne contrôle plus rien et au fond je crois que c’est ce qui fait parti du plaisir. Celui de perdre pied, de ne plus être capable d’avoir la maitrise. J’aime ça – j’aime sentir qu’elle a le dessus parfois, je crois même que parfois j’aime qu’elle prenne toute cette place dans mon esprit parce qu’avant Kyrah j’ai toujours cru que tout ça c’était des foutaises. Qu’on avait jamais réellement besoin de quelqu’un qu’il y avait toujours moyen de s’en passer de trouver le moyen d’aller de l’avant mais avec Kyrah tout est remis en question, tout ce que je croyais des relations… Tout ce que je pensais de – de l’amour… « C’est toi qui me rend dingue… » Ces quelques mots me rendent encore plus ardent que je ne l’étais, je me sens connecté a elle – je me sens bien… Complètement dingue mais bien. Et après m’être laissé emporter par le moment en lui faisant l’amour dans l’entrée comme un animal je décide de l’amener dans la chambre. Il lui faut peu de temps pour reprendre le contrôle de la situation et si je peux lire dans son petit regard malicieux qu’elle prépare quelque chose je me fais surprendre quand elle me saute dessus pour me faire verser sur le lit. Je laisse un petit rire sortir de ma bouche alors que ma main vient trouver délicatement son visage pour le caresser dans un moment plus tendre. Puis Kyrah nous unis à nouveau. Son corps plaqué au mien, la vue parfait que j’ai de cet angle sur ces seins magnifiques m’arrache un léger sourire. Son corps ondule avec délice au dessus du mien me procurant des sensations plus intenses les une que les autres – je me laisse happer par le moment mes mains suivants son rythme mon regard ancré sur son visage jusqu’à ce qu’elle réouvre les yeux pour me voir et prenne possession de mes lèvres une nouvelles fois. « Dis-moi qu’on a un peu de temps devant nous avant que tes monstres arrivent et qu’ils aient une vue imprenable sur mon magnifique postérieur, sur lequel sont posées tes mains divines… » Un léger sourire s’affiche sur mon visage alors que je lui réponds. « J’en ai aucune idée, j’imagine qu’on devrait pas s’éterniser. » Il n’en faut pas plus pour que je sente ces mouvements devenir plus intenses et profonds. Tout mes sens son décuplés et ses mouvements me rendent fou, je sens le plaisir devenir trop intense ingérable et je décide alors de reprendre le dessus. « Pas si vite, on a quand même un peu de temps… » Je n’ai pas envie de me laisser attraper par le désir maintenant – je veux que cette instant dur encore un peu – même si je regrette maintenant de ne pas avoir demandé d’heure à Kaecy quant à leur retour. « Grr… j’adore quand ton côté animal prend le dessus ! » C’est vrai, avec elle je me sens un peu comme un animal – le coté sauvage en moi reprend le dessus et de toute évidence il en est de même pour elle puisque je sens ces ongles venir griffer ma peau alors qu’elle mort sensuellement ma lèvre. Mes coups de bassins d’abord léger ce fond maintenant plus profond, je colle mon corps contre le sien alors que mes vas et viens se coordonnent avec les ondulations de son bassin sous mon corps, je sais que je vais venir, que je devrais baisser la cadence mais de toute évidence Kyrah en a décidé autrement et elle continuer de bouger son corps avec délice… Je sens alors l’orgasme prendre possession de tout mon corps sous ces ondulations.  Le plaisir qu’elle me procure me coupe le souffle, je ne sais pas combien de temps mais quand je le retrouve enfin j’ai presque de la peine à respirer. Je me laisse glisser à côté d’elle dans le lit respirant difficilement alors que je vois son petit regard coquin et de toute évidence fière d’elle. « Bordel… bordel… » Je n’ai pas d’autre mot. Et comme si mon corps n’aimait pas le silence c’est ce moment que mon estomac choisit pour crier famine ce qui me donne une idée. « Je crois qu’il me faut quelque chose à manger… Et j’ai une petite idée de ce que je veux. » Je quitte le lit en trombe pour aller dans le frigo et reviens en brandissant un bonbonne de chantilly. « J’espère que tu aimes la chantilly. Sinon pas grave il y en aura plus pour moi. » Je grimpe dans le lit la chantilly toujours à la main et en dépose un peu sur mon doigt avant de l’amener à la bouche de Kyrah pour qu’elle soit la première à en profiter. « Maintenant c’est mon tour et je suis… affamé. » Je lui adresse un petit sourire complice alors que son corps nu est à ma merci. Je dépose de la chantilly  le long de ces courbes, passant entre ces seins sur son ventre comme pour tracer un chemin jusqu’à son intimité. Puis avec lenteur je m’attaque à la chantilly, l’utilisant comme excuse pour laisser mes lèvres et ma langue prendre possession de son corps. Je m’amuse un peu descendant tranquillement jusqu’au dessous de son nombril pour manger le tout. Puis je relève la tête pour la regarder avec un sourire. « Je crois bien que c’est mon tour de m’occuper de toi. » De toute évidence Kyrah a pris un malin plaisir à me pousser à l’orgasme et je compte bien en faire de même mes mains vont se placer sur ces cuisses alors que ma bouche trouve le chemin de son intimité pour lui procurer le plaisir qu’elle mérite. Je laisse ma langue jouer avec elle, je la teste, écoute ses respirations pour identifier ce qui lui fait du bien, ce qu’elle semble moins aimer. Je m’amuse avec elle – j’apprends à connaître son corps ces réactions et après ce qui – je l’espère – lui semble une éternité je mets fin à son supplice. Sentir son corps se cambrer sous mes caresses me procure un plaisir que je ne saurais décrire – sans pouvoir l’expliquer je me sens uni à elle… Alors qu’elle semble se remettre elle aussi lentement je remonte jusqu’à ces lèvres pour l’embrasser avec passion avant de me laisser tomber lourdement sur elle. Un peu parce que je suis exténué mais surtout pour l’embêter. « Si je reste comme ça pour toujours ça te pose pas de problème j’espère ? » Son petit corps doit suffoquer sous mon poids et je rigole un peu avant de me relever sur les coudes pour plonger mon regard dans le sien. L’instant est intense je le sens bien, sans doute le moment pour dire quelque chose de sensé mais au lieu de ça je reprends… « Pour de vrai je meurs toujours de faim… Tu veux que je te fasses quelque chose à manger ? Je sais faire… » Merde… « Hem… » Je vais quand même pas lui proposer des cornflakes au lait. « Des œufs au plat ! Enfin… plus ou moins. » Je dois admettre que je suis une vrai catastrophe pour ce qui concerne la cuisine… Mais pour Kyrah je peux bien faire un effort.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyJeu 10 Sep 2015 - 17:13


Can you feel the love tonight


(Le dernier après c'est fini #19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] 3300762870 )



Avec lui, c’est toujours en flèche. Toujours. Mon coeur bat d’abord plus fort, jusqu’à exploser dans ma poitrine. Les papillons s’affolent lorsque son corps est près du mien, lorsque je touche sa peau brûlante. Je veux le sentir en moi, je perds patiente et nous unis à nouveau. J’en ai besoin, comme une drogue, pour me sentir plus vivante encore. J’ondule tout contre lui, pour que les sensations soient décuplées, un peu plus. Je suis attentive à son désir, son plaisir, et au mien tout autant. C’est tellement bon. Je lui demande quand même si ses monstres arrivent bientôt. Ce serait con qu’ils arrivent à cet instant. « J’en ai aucune idée, j’imagine qu’on devrait pas s’éterniser. ». Je ne perds pas de temps et accélère un peu plus le mouvement. « Pas si vite, on a quand même un peu de temps… » Il dit ça, mais je sens bien qu’il en sait rien. Je ne veux surtout pas me retrouver frustrée s’ils arrivent avant qu’on ait terminé, je crois que je le vivrai vraiment, vraiment très mal. Elio décide alors de retourner la situation et ça a tendance à m’exciter un peu plus, son côté bestial. Il reprend alors ses mouvements de bassin, plus importants, plus profonds, plus intenses. Je touche presque à l’apothéose, c’est tellement bon. Ma respiration est tellement saccadée que je sens ma tête tourner, et mes gémissements se font plus bruyants et plus rapprochés. Je l’aide à arriver au paroxysme du plaisir, et nous y arrivons en même temps. Je sens son corps se crisper contre le mien et je le serre contre moi, avant de sentir son corps quitter le mien, lorsqu’il se couche près de moi. Je passe mes mains sur mon visage, les yeux clos, j’ai de la peine à reprendre mon souffle. Je tourne la tête et me rends compte qu’il est dans le même état que moi, voire pire. Je souris un peu. « Bordel… bordel… » Cette fois, c’est un petit rire qui sort d’entre mes lèvres, et qui s’intensifie au moment où j’entends son ventre gargouiller. « Putain ! T’as pas mangé depuis combien de semaines ? » « Je crois qu’il me faut quelque chose à manger… Et j’ai une petite idée de ce que je veux. » Je me redresse sur mes coudes pour le regarder partir, et je n’en loupe pas une miette. Il est vraiment, vraiment bien foutu le con. Lorsqu’il revient, c’est une bombe de chantilly à la main. J’arque un sourcil et un regard coquin vient s’emparer de mon visage. « J’espère que tu aimes la chantilly. Sinon pas grave il y en aura plus pour moi. » « Tout dépend de comment tu veux la manger… » Il en dépose sur son doigts et l’amène à ma bouche alors que je suis toujours allongée, redressée sur mes coudes. Je joue avec ma langue sur son doigts, sensuellement, pour faire grimper à nouveau le désir. « Maintenant c’est mon tour et je suis… affamé. » Cette fois, c’est à lui de m’offrir son sourire coquin, que j’adore tout particulièrement. C’est ce moment qu’il choisit pour déposer de la chantilly un peu partout sur mon corps. Je frissonne au contact de la matière encore froide. Au moment où il commence à récupérer la chantilly avec sa langue, je me laisse tomber sur le lit, fermant les yeux pour apprécier ce qu’il m’offre. Mon ventre se soulève rapidement, aussi rapidement que ma respiration s’accélère. Je le sens venir, évidemment, mais il n’a pas intérêt de s’arrêter là, où il me le paiera. « Je crois bien que c’est mon tour de m’occuper de toi. ». Il ne perd pas de temps avant de descendre plus bas sur mon anatomie, jouant de sa langue. Je succombe. Mon corps se cambre sous ses caresses, j’agrippe les draps fermement dans mes mains pour contenir mon plaisir. Je n’arrive pas à contenir mes gémissements, c’est beaucoup, beaucoup trop bon. Bon dieu mais ce mec est un dieu, c’est pas possible d’être aussi doué ! Je n’ai jamais vécu un truc pareil, même avec toutes les femmes avec qui j’ai couché, qui pourtant, elles, sont très bonnes à ce petit jeu. J’arrive au 7ème ciel plus rapidement que je n’aurai pu l’imaginer, et je perds totalement pieds. « Pu…tain… » J’essaie de reprendre ma respiration mais il arrive sur moi pour m’embrasser et je ne l’en blâme pas, répondant même à son baiser. Je me sens tellement bien, je crois même ne jamais m’être sentie aussi bien. Il finit pas se laisser tomber sur moi et je ne peux m’empêcher de rire un peu. « Si je reste comme ça pour toujours ça te pose pas de problème j’espère ? » Je ris de plus belle, secouant la tête à la négative, mais je m’arrête presque net au moment où je croise son regard, intense. Je me tais d’un coup, presque hypnotisée par ses yeux. Mon coeur s’emballe à nouveau, mais différemment que lorsqu’il me procurait ce plaisir sans nom. Là, c’est quelque chose de plus profond, de plus sentimental. « Pour de vrai je meurs toujours de faim… Tu veux que je te fasses quelque chose à manger ? Je sais faire… » Je lui souris presque amoureusement. « Tu m’as mangée toute crue, ça te suffit pas ? » Il plisse un peu les yeux et je souris de nouveau. « Hem…Des œufs au plat ! Enfin… plus ou moins. » Cette fois, je ris. « Tu veux les faire cuire sur moi aussi ? » Je penche la tête un eu sur le côté. « Cela dit, j’ai tellement chaud que ça pourrait bien cuire ! » Mon rire se mêle au sien. Je suis tellement bien, je voudrais que cet instant dure une éternité. « Va pour des oeufs au plat ! » Je le pousse et me remets à califourchon sur lui. Je dépose un baiser sur ses lèvres, furtivement, et quitte son corps, à regret, pour me lever et essayer de trouver mes vêtements, éparpillés un peu partout. J’ai du mal à me concentrer, mon regard est bloqué sur son corps d’apollon, qu’il ne met pas longtemps à habiller d’un boxer et d’un débardeur. Du calme Kyrah. Putain, j’ai encore envie de lui sauter dessus, c’est horrible ! Je prends une grande inspiration, le regarde partir, et me concentre à nouveau pour retrouver mes affaires. Je retrouve ma chamise dans le salon, mon pantalon avec. Je retourne dans la chambre pour récupérer mon sous vêtement, et mon regard est attiré par le téléphone d’Elio sur la table de nuit, qui vient de s’allumer. Je m’approche et prends le téléphone dans mes mains, lisant le message qui vient de s’afficher. ‘Je passerai vous voir ce soir, j’ai un cadeau pour les jumeaux. Tu me manques, tes lèvres me manquent, ton corps me manque…’ Mon coeur se serre et je ferme mes mâchoires d’un seul coup. Putain. Il s’est bien foutu de ma gueule. J’ai mal, les larmes me montent même aux yeux. Mais merde, comment j’ai pu le laisser faire, le laisser me piétiner le coeur. Finalement, il est comme les autres, j’aurai dû m’en douter. Je balance son téléphone sur le lit et le rejoint dans la cuisine. Il tourne la tête dans ma direction, en me souriant, et j’ai envie de lui foutre ses oeufs à la gueule. Mon visage est fermé, froid. Je referme ma chemise, bouton après bouton, et finis par lâcher d’un seul coup. « Te fais pas chier va. J’me casse. » Il redresse d’un coup le regard, interrogateur. Je passe ma main nerveusement dans mes cheveux. « Putain, j’suis vraiment trop conne. J’me suis faite avoir, comme une gamine. C’est pas possible. Je croyais que t’étais différent Elio. Mais en fait, t’es comme les autres. T’es qu’un putain de goujat. » Je secoue la tête, énervée, il connaît bien ce regard, ce n’est pas la première fois que je lui sers. Mais cette fois, il y a plus de déception encore que de colère. « Olivia passera ce soir, avec un cadeau pour les jumeaux, et elle compte bien que tu la baises au moins aussi bien que moi ! J’espère pour elle qu’elle est au courant à quel niveau d’enflure tu te situes… ». Il va pour prendre la parole mais je le coupe direct. « Non ! Ta gueule Elio. Pour une fois, ferme ta putain de gueule ! J’en peux plus. J’en peux plus de tout ça. Je t’en supplie, je te demande une seule dernière chose. Oublie moi. Mais vraiment ! »
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#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] Empty
Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyJeu 10 Sep 2015 - 21:06


J’ai encore de la peine à y croire – que Kyrah soit là dans mon appart que nous venons de nous unir à nouveau – que tout ça me semble si naturel. C’est comme si l’espace de quelques instants j’oubliais les embuches, la vérité dure qui est que nous ne sommes sans doute pas fait l’un pour l’autre. Que jamais – jamais nous n’aurions du commencer ce jeu un peu malsain qui nous procure aujourd’hui autant de plaisir. « Tu veux les faire cuire sur moi aussi ?  Cela dit, j’ai tellement chaud que ça pourrait bien cuire ! » Nos rires se mélangent dans un moment de tranquillité que  j’essaye d’apprécier à sa juste valeur. Nos corps se touchants encore – comme incapables de se décoller l’un de l’autre. « Va pour des oeufs au plat ! » Sans attendre elle me pousse pour se placer au dessus de moi m’offrant un dernier baiser avant de se retirer et bien que l’envie soit forte de la retenir – de la faire rester avec moi au lit, encore un peu, je ne fais rien et à mon tour je me mets à la recherche de mes habits. J’ai beau aimer la nudité sachant que je vais cuisiner je préfère ne pas prendre de risque. Je quitte la chambre non sans un petit regard vers Kyrah encore dénudée. J’en profite je dois bien l’avouer mais qui ne le ferais pas à ma place ? Kyrah est magnifique dans son plus simple appareil, la preuve qu’elle n’a besoin de rien de plus que ce que la nature lui a donné pour être resplendissante. Je sors une poêle, de l’huile et après avoir fouiné dans le frigo trouve des œufs qui devraient faire l’affaire. Et alors que je commence à casser les premières non sans peine j’entends Kyrah me rejoindre. Je lui adresse un sourire alors qu’elle arrive proche de moi mais celui là disparait bien vite quand je me retrouve face au visage fermé de Kyrah. « Ca va ? » Je m’étonne de ce changement soudain d’humeur et je dois avouer qu’il m’inquiète un peu. « Te fais pas chier va. J’me casse. » Je reste béat mon oeuf toujours à la main sans oser bouger. Mais qu’est ce qui est entrain de se passer là ? Quelques secondes auparavant il me semblait que nous étions plus unis que jamais et maintenant elle me parlait comme si j’étais la pire des merdes qu’elle ait jamais rencontré. « Tu quoi… ? » Je reste étonné mais j’ai l’impression que peu importe les mots qui pourront sortir de ma bouche Kyrah est bien trop énervée pour les entendre… reste à savoir pourquoi. « Putain, j’suis vraiment trop conne. J’me suis faite avoir, comme une gamine. C’est pas possible. Je croyais que t’étais différent Elio. Mais en fait, t’es comme les autres. T’es qu’un putain de goujat. » Je continue de la regarder avec étonnement sans comprendre osant à peine ajouter un. « Tu peux m’expliquer ce qui se passe là ? » Cette fois je dépose l’œuf sur le comptoir me tournant vers la jolie blonde pour tenter de comprendre le retournement de situation que je suis entrain de vivre et ce que j’ai bien pu faire pour mériter qu’elle me regarde et me traite de cette façon. « Olivia passera ce soir, avec un cadeau pour les jumeaux, et elle compte bien que tu la baises au moins aussi bien que moi ! J’espère pour elle qu’elle est au courant à quel niveau d’enflure tu te situes… » Cette fois ma bouche se ferme et je détourne légèrement les yeux… Olivia… Putain Olivia… Comment j’ai pu oublier ça ? Me mettre dans cette merde intégrale ? Comment une fois de plus Kyrah a fait en sort de tout me faire oublier et entre autre que j’ai une petite amie adorable qui de toute évidence ne mérite pas ça. Mais là, ce n’est pas le sujet de la conversation et si j’éprouve certains remords vise à vise d’Olivia le discours que me sert Kyrah me fait quant à lui bien rire. J’esquisse d’ailleurs un sourire un peu jaune alors qu’un soupire d’agacement sort de ma bouche. « Tu… » Je n’ai pas le temps de continuer que Kyrah me coupe la parole. « Non ! Ta gueule Elio. Pour une fois, ferme ta putain de gueule ! J’en peux plus. J’en peux plus de tout ça. Je t’en supplie, je te demande une seule dernière chose. Oublie moi. Mais vraiment ! » Putain mais elle se fout de la gueule de qui là ? Je sens la colère monter en moi, d’abord doucement puis de plus en plus rapidement pour me faire monter le rouge au visage alors qu’elle semble sur le point de prendre la fuite. « Reste là ! » Mon ton est dur, presque militaire. Pas de supplication ou de demande c’est plutôt l’énervement qui prend le dessus et je m’approche d’elle pour lui saisir le bras et l’empêcher de fuir. « Tu te fous de ma gueule j’espère ? T’es entrain de me faire une blague ? » J’espère sincèrement qu’elle va me dire oui parce que sinon je sens qu’on risque d’avoir une nouvelle conversation à sens unique. Une de celle ou de toute évidence on va avoir de la peine à se mettre d’accord. « Non parce que si c’est pas une blague je crois sérieusement que t’as un problème. » Je fixe mon regard dans le sien pour lui confirmer que je ne suis pas entrain de rire. « Je dois te rappeler que c’est toi qui est partie comme une voleuse à Auckland ? Que TU m’as fait me sentir comme une merde avec laquelle tu t’étais bien amusée et que tu pouvais jeter ? Alors je ne te dois absolument rien Kyrah et t’as aucun droit de me traiter comme tu le fais ! Tout ça – toute cette merde ! » Oui c’est bien de notre relation que je suis entrain de parler. « Je l’ai jamais demandé ! Et franchement ta petite scène c’est pathétique ! Tu vas me traiter d’enflure parce que je couche avec une autre fille ? Tu me rappelles combien de personnes tu as à ton palmarès ? Et ose me dire en face que t’as eu personne depuis notre week-end ? » Je fixe mon regard dans le sien et ce que je peux y lire me semble plutôt claire. « T’es la dernière personne sur cette terre à pouvoir me faire la morale sur les personnes avec qui je couche. » Je sais que mes mots sont durs et qu’une fois de plus ce que je sous entend n’est pas sympathique mais la vérité c’est que malgré tout ce que je ressens pour Kyrah je ne peux m’enlever de l’esprit tous ces amants et l’idée qu’elle vend en quelque sorte son corps. « Puis non… tu veux savoir la vérité ? Je la baise pas seulement ! Je l’emmène aussi au ciné, au restau, je la présente à mes amis… Comme les gens normaux. Et j’aime bien ça ! Alors je vais te dire une bonne chose… Si je dois rendre des comptes à quelqu’un ça sera à elle et à personne d’autre ! » Bordel pourquoi ça me fait si mal de lui dire ça. Pourquoi je me sens si coupable et comme une merde alors que je devrais m’en foutre ? « Parce qu’Olivia a pas couché avec ma mère, parce qu’elle s’en va pas comme une voleuse après qu’on couché ensemble, parce qu’elle adore mes neveux, qu’elle me traite pas comme une merde et que… » J’ai de la peine à dire cette dernière phrase et pourtant elle finit par sortir « Que quand je la regarde j’ai pas l’impression que je pourrais jamais lui apporter ce qui la rendra heureuse... » Et au fond c’est peut-être ça le fond du problème. Bien au delà de ma mère ou de toutes les saloperies qu’on a pu se dire. La vérité c’est que quand je regarde Kyrah je sais que mon mode de vie ne lui conviendra jamais. Et soudainement, mon regard se fait moins virulent, ma voix plus douce alors que mes yeux sont encore embués par les larmes de colère qui ont pointé leurs nez quelques secondes auparavant. « Alors c’est d’accord Kyrah… Je vais t’oublier… Je le veux et je ferais tout pour ! » Je ne sais m’eme pas si c’est vrai. Je sais juste que ça fait un mal de chien de le dire. Que je voudrais tout retirer – revenir à ce moment dans le lit où nous étions si bien – ou rien ne semblait pouvoir nous atteindre.   Mais c’est trop tard maintenant et de toute façon ce moment ne dura pas et je sais qu’un jour elle me haïra de l’avoir enfermé dans ma vie ou alors je la haïrais d’être incapable de se faire enfermer… Quoi qu’il en soit toute cette haine n’en vaut pas la chandelle j’en suis conscient. « Ne reviens jamais ici – Je te contacterais pas… Si on se croise on aura qu’à prétendre qu’on ne se connaît pas… » Je la défis du regard. Je voudrais qu’elle me dise non mais je sais qu’elle ne le fera pas – je sais qu’on est déjà arrivé à la conclusion qu’on devait s’éviter plus d’une fois mais cette fois… Cette fois je sens quelque chose se briser en moi – je me sens vide – totalement vide et incapable de faire quoi que ce soit pour remplir le vide… Je me sens mourir… Elle me tue… Je me tue et je suis impuissant.
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Message(#)#19 Can you feel the love tonight ? [Kylio] EmptyVen 11 Sep 2015 - 4:36


Can you feel the love tonight


Evidemment son regard change. Qu’est-ce que je croyais ? Qu’il allait continuer de me regarder avec son petit sourire adorable, qu’il allait continuer de me faire à manger ? Mais cette fois, c’est la fois de trop. Je me sens trahie, je ne sais pas exactement pourquoi, mais c’est comme ça que je me sens. Il avait une copine, et ça ne l’a pas empêché de coucher quand même avec moi aujourd’hui. Je finis ma tirade et fais demi-tour, le coeur lourd, mais énervée, alors que j’entends son petit rire infecte. J’ai envie de l’étrangler. Ça faisait longtemps. « Reste là ! » Je m’immobilise immédiatement au ton de sa voix si sec et si dur. Mon sang se glace. Il s’approche et prend mon bras, il me fait presque mal. Je me retourne alors et me défais de son emprise d’un geste sec, tout en lui envoyant mon plus beau regard noir. « Tu te fous de ma gueule j’espère ? T’es entrain de me faire une blague ? » « J’ai que ça à foutre ! » Je sens que je vais en prendre pour mon grade, chacun son tour après tout, mais je suis curieuse de savoir ce qu’il va me servir cette fois-ci. « Non parce que si c’est pas une blague je crois sérieusement que t’as un problème. » Je fronce les sourcils. Un problème ? Moi ? Je crois pas ! C’est plutôt lui qui a un putain de problème ! « Je dois te rappeler que c’est toi qui est partie comme une voleuse à Auckland ? Que TU m’as fait me sentir comme une merde avec laquelle tu t’étais bien amusée et que tu pouvais jeter ? Alors je ne te dois absolument rien Kyrah et t’as aucun droit de me traiter comme tu le fais ! Tout ça – toute cette merde ! » Je secoue la tête. « Mais t’es un enfoiré de remettre ça sur le tapis ! J’me suis excusée Elio ! J’ai flippé ! Tu peux comprendre ça ? » Il semble ne pas m’écouter, et je suis dans une colère monstre qu’il retourne comme ça la situation alors que je viens d’apprendre qu’il a une copine. « Je l’ai jamais demandé ! Et franchement ta petite scène c’est pathétique ! Tu vas me traiter d’enflure parce que je couche avec une autre fille ? Tu me rappelles combien de personnes tu as à ton palmarès ? Et ose me dire en face que t’as eu personne depuis notre week-end ? » Ça y est. Il est en train de me blesser au plus profond de moi. Il y a bien longtemps qu’il n’avait pas remis ça sur le tapis. Je serre les dents, je voudrais lui foutre une baffe, lui faire comprendre à quel point il me fait mal, mais au lieu de ça, mes yeux s’embuent et je n’arrive pas à prononcer un seul mot. Pourtant, j’ai envie de lui hurler que c’est un putain d’enfoiré. Un putain d’enfoiré.« T’es la dernière personne sur cette terre à pouvoir me faire la morale sur les personnes avec qui je couche. » « T’es en train de tout mélanger. » Ma voix n’est plus celle de quelqu’un en colère, non, cette fois, ma voix est tremblante, j’ai envie de pleurer, je me sens vulnérable, pour la première fois depuis longtemps. « Je ne suis pas en couple moi Elio… ». Sauf que là, je vois bien qu’il est lancé. Rien ne peut l’arrêter. Il est en colère, et il ne m’écoute même plus. Je ne sais pas pourquoi je parle. Je ne sais pas pourquoi je reste là. J’ai envie de mourir. « Puis non… tu veux savoir la vérité ? Je la baise pas seulement ! Je l’emmène aussi au ciné, au restau, je la présente à mes amis… Comme les gens normaux. Et j’aime bien ça ! Alors je vais te dire une bonne chose… Si je dois rendre des comptes à quelqu’un ça sera à elle et à personne d’autre ! » Putain. Comment il peut me dire des trucs pareils. J’essaie de rester de marbre mais c’est foutrement difficile, comme c’est foutrement douloureux de le sentir me piétiner le coeur à pieds joints. Je hoche doucement la tête, mes mâchoires se serrant un peu pour m’empêcher de laisser les larmes couler sur mes joues. Voilà. C’est bel et bien fini. Je me rends compte aujourd’hui d’à quel point ce mec n’a aucun coeur. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il continue. On m’a toujours dit qu’on ne frappe pas quelqu’un à terre, mais c’est pourtant bien ce qu’il est en train de faire. « Parce qu’Olivia a pas couché avec ma mère, parce qu’elle s’en va pas comme une voleuse après qu’on couché ensemble, parce qu’elle adore mes neveux, qu’elle me traite pas comme une merde et que…Que quand je la regarde j’ai pas l’impression que je pourrais jamais lui apporter ce qui la rendra heureuse... » L’apothéose. Il ne pouvait pas finir plus en beauté. « Je plains cette fille de devoir vivre avec un monstre comme toi. T’as pas de coeur Elio. J’ai de la peine pour toi. C’est tout. » Je secoue la tête d’un air désespéré et avant qu’il arrive à reprendre la parole, je finis par ouvrir mon coeur, juste un peu. « J’ai juste été trop conne d’espérer que malgré nos différences on arriverait à quelque chose. Mais t’es trop lâche. Trop lâche pour assumer et ouvrir les yeux sur ce qui se passait entre nous. Mais ne compte plus sur moi pour revenir et m’excuser. J’ai plus à m’excuser de rien. T’as tout gâché. » J’ai mal putain. Ma voix tremble tellement. Je ravale mes larmes mais c’est de plus en plus difficile de tout contenir, la colère, la peur, la douleur. « Alors c’est d’accord Kyrah… Je vais t’oublier… Je le veux et je ferais tout pour ! ». Je le déteste de ne même pas essayer de se battre pour nous. Moi qui pensais qu’on en vallait la peine, que ce qu’on avait valait toutes les petites amies parfaites du monde. Parce que non, je ne suis pas parfaite, mais une chose est sûre, je n’ai jamais aimé personne comme je l’aime, lui. A mon plus grand regret. « Ne reviens jamais ici – Je te contacterais pas… Si on se croise on aura qu’à prétendre qu’on ne se connaît pas… ». Cette fois, je ne peux plus retenir ces larmes qui se bousculent au bord de mes yeux, et une roule déjà sur ma joue, mais je m’empresse de l’essuyer. Peut-être que j’aurai dû fondre en larmes, qu’il se rende compte à quel point il me fait mal. Mais non, je ne lui ferai pas ce plaisir, je suis beaucoup trop fière pour me montrer faible face à lui. « Très bien. » Je tiens à peine sur mes jambes. Je fais un pas en arrière et me concentre un maximum pour ne pas chuter, parce que c’est absolument la seule chose que je me sens capable de faire à cet instant précis. Me vautrer sur le sol et pleurer comme une putain d’adolescente en plein chagrin d’amour. Il m’a bousillée. Mon coeur a explosé dans ma poitrine, pas dans le bon sens du terme. Il est en train de dégouliner partout dans mon petit corps, c’est comme s’il ne battait plus. Je me retourne alors, prenant la direction de la porte. Je prie pour qu’il ne me retienne pas. Je ne veux plus. Il me détruit, me fait beaucoup plus de mal que de bien, et pour ma propre santé mentale, je dois me tenir à ce qu’on vient de se dire. Je dois l’oublier. L’oublier à tout jamais. Je referme la porte derrière moi, me dirige difficilement jusqu’à l’ascenseur, entre à l’intérieur, et une fois même que les portes se sont refermées, je me laisse glisser contre la paroi, finissant assise au sol. C’est à cet instant que je lâche la pression, et qu’un flot de larmes vient inonder mes joues et mes vêtements. Les sanglots ne tardent pas à arriver. Même à la mort de mon père, je n’ai pas pleuré de cette manière. Il m’a tuée.
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