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 trust in me, just in me - harold

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyLun 7 Fév - 20:06

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@Harold Elis & alba coalman
Une journée au boulot m’excitait tout autant qu’un gramme de cocaïne sniffée en une soirée. Surtout quand monsieur Hurley, l’homme à la tête de la société pour laquelle je travaillais, me donnait des missions qui dépassaient mes fonctions d’associée junior. Je brimait une place en tant que senior et je ne ménageais pas mes efforts pour y accéder, acceptant sans sourciller toutes les tâches qu’il me donnait. C’est pourquoi, lorsqu’il m’avait demandé de rencontrer un certain Harold Elis, un gestionnaire de portefeuille excellent dans son domaine, dans le but de le débaucher, j’avais immédiatement mis en place un plan d’action.
Il fallait que je le séduise, dans un premier temps. Mon joli minois me serait utile, mais il s’agissait là de séduction professionnelle : je devais lui prouver que travailler au sein du cabinet Hurley serait beaucoup plus intéressant que de se la jouer loup solitaire. Je devais mettre en avant mes talents de persuasion et ma grande gueule, comme je le faisais pour démarcher de nouveaux clients. La seule contrariété résidait dans le fait que l’homme faisait le même métier et était donc bien habitué aux différentes techniques de persuasion. D’autant plus qu’il semblait être beaucoup plus âgé que moi et qu’il avait sûrement un sacré passif dans le milieu, compliquant mes chances de le convaincre.
Nous nous étions donné rendez-vous dans un salon de thé proche du quartier d’affaires, afin de discuter de manière informelle et d’apprendre à se connaître. Le type connaissait les intentions de la boîte, il avait donc eu le temps de préparer son argumentaire. J’arrivais au rendez-vous en avance et m'installais confortablement dans un des fauteuils en velours. Il ne me fit pas attendre. Peu de temps après, Harold arriva. Je me levai pour le saluer et le gratifier d’une poignée de main assurée.  
Bonjour Harold, je suis enchantée de vous rencontrer, m’exclamai-je chaleureusement.
Une serveuse vint prendre notre commande, je lui demandais un english breakfast, avec un nuage de lait. Comme toujours. Avant même qu’elle nous rapporte notre commande, j’entrais dans le vif du sujet.
Bon, Harold, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous savez que le cabinet Hurley et associés serait ravi de vous compter parmi ses collaborateurs. Et à juste titre, je pense que vous seriez également ravi d’en faire partie.
Je marquais un instant de pause, tentant de susciter l’intérêt de mon interlocuteur. C’est à ce moment que la serveuse nous posa nos boissons. Je sucrais légèrement mon thé et lançai à Harold un battement de cil.
Je disais, vous seriez ravi de rejoindre nos rangs, repris-je. Hurley possède un très gros carnet d’adresses, parmi nos clients nous comptons les plus grosses fortunes de Brisbane. Ajoutez à cela, le pourcentage redistribué aux associés sur les bénéfices, en plus du pourcentage taxé au client… C’est la promesse de salaire mirobolant à chaque fin de mois.
J'espérais avoir fait mouche avec ce premier argument. Néanmoins, je devais garder à l’esprit que l’argent n’était pas le leitmotiv de tout le monde, contrairement à ma personne. C’était certes, une variable qui ne se négligeait pas, mais elle n’était pas forcément primordiale aux yeux de tout le monde. Je continuais donc :
D’autant plus que vous garderez totalement votre autonomie, ce serait un peu comme si vous travailliez à votre compte, mais en mieux, ajoutai-je avec un sourire.
Je tentais de scruter ses réactions, mais le bougre se faisait secret.

© Laueee

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyLun 7 Fév - 23:54

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harold ft. alba

Harold se leva tôt ce matin-là, non pas pour savourer une bonne tasse café, mais parce qu’il avait un entretien avec une société qu’il avait vaguement entendu parler. Hurley avait déjà essayé de le contacté pour être en points fort de la négociation et tenter de le recruter, lui et ses nombreux clients. Cependant, dans sa situation, c’était comme une mine d’or à lui seul et il n’était pas près de laisser partir ses petits lingots aux mains d’autre agence sans en avoir négocié la moindre chose. Il décida donc de voir ce que la société avait dans le ventre après les avoir ignorés nombreuses fois ou même esquiver les appels. Il ne savait pas quel représentant ou qui serait sur place pour l’accueillir, mais ça ne l’intimidait pas vraiment, puisqu’il avait déjà quelques années derrière lui. Il fit donc un saut à la douche, se vêtu d’un de ses complets gris et enfila ses chaussures noires italienne. Au lieu d’opter pour sa Maserati, il prit les clés de la Ferrari en sifflotant. En deux temps, trois mouvements, il arriva rapidement près des lieux qu’ils s’étaient donné pour le rendez-vous. Il traversa la porte en scrutant autour et ne remarqua qu’un seul visage familier de l’agence, Alba Coalman. Non, il ne la connaissait pas personnellement, mais dans le milieu les gens discutent entre eux et sa réputation était aussi aiguisée que les dents d’une vipère. Il s’approcha donc de la demoiselle avec un air sérieux et il échangea une poignée de main formelle et assurée, tout comme Alba.

-Plaisir partagé Alba.

C’était sec, mais ferme. Il se sentait comme-ci le ballon venait de tomber sur le terrain de jeu et que c’était maintenant que tout allait se jouer. Cependant, avant de disputer un match, place aux hostilités avec la serveuse. Un visage familier les servait aujourd’hui, un visage qu’il ne pourrait oublier puisqu’il avait déjà eu pour client ni plus, ni moins que son père en personne. Il fit donc un clin d’œil à Alba et arbora son sourire charmant.

-Bonjour Emily! J’espère que ton père profite bien de ses parties de golf! La même chose que d’habitude et n’oublie pas que j’apprécie toujours le pain, bien griller.

Premier revers de carte pour Harold, il connaissait très bien le personnel de l’établissement et il était en terrain connu. Il reçut sa tasse de café bien noir et la laissa sur la table en écoutant ce que la demoiselle avait à dire. Il détacha doucement le premier bouton de sa veste, chose qui signifiait qu’il venait de regagner rapidement en confiance. Tout au long de son discours, il resta de glace et lorsqu’enfin elle termina, il ne prit pas la parole immédiatement. Il laissa une pause en attrapant lentement sa tasse pour y tremper ses lèvres. Cela permit d’ailleurs à la serveuse de déposer devant lui son assiette qui comprenait quelques petites quiches et un petit sandwich au concombre évidemment son pain bien grillé. Il fit un clin d’œil à la serveuse en la remerciant et se cala doucement dans le fond de son fauteuil.

-Il est joli le discours, Vous l’avez mémorisé? Non parce que j’aurais peut-être mis emphase sur d’autres points de vente, je ne trouve pas que vous, vous mettez en valeur et puis c’est un peu facile de dire des chiffres. Attention hein, l’offre est intéressante ! Cependant c’est comme appâté une mouche avec du ruban adhésif.

Bon c’était un peu dur, mais Harold ricana doucement pour montrer qu’il n’était pas hostile, juste un joueur d’expérience dans le domaine. Cette offre aurait probablement plu au jeune rêveur qui s’était démarrer en affaire voilà déjà quelques années. Il s’approcha donc de sa tasse pour y siroter encore une gorgée et découpa un prit une des moitiés de sandwich et croqua dedans à pleine dents avant de le lui montrer.

-Il faut vraiment que vous goûtiez à ça… C’est une tuerie, la recette vient en fait d’Angleterre, c’est ce qu’ils y servent lors de l’heure du thé… Bon c’est vrai que la première fois quand je leur ai demandé ils étaient confus, mais faut pas les blâmer! La majorité n’a mis l’orteil hors du continent…

Il ricana, boche fermée en voyant que ce n’était pas le genre d’échange dont Alba s’attendait fort probablement. Il s’essuya donc le coi de la bouche après avoir avaler cette succulente bouchée et revint donc au sujet principal qui devait bouillir d’impatience pour la jeune et charmante demoiselle. Il prit sa tasse, but une autre gorgée et inspira en posant la tasse.

-Vous dîtes que le cabinet est intéressé pour m’avoir comme collaborateur et j’en suis réellement flatté ! Cependant j’essaie de comprendre, pourquoi monsieur Hurley n’est pas venu en personne. Non loin de moi de ne pas apprécier le paysage et sa charmante carrure, mais… Si on veut le lapin, on n’envoie pas le loup, on lui donne simplement une carotte.

Il était curieux de savoir la réponse à cette petite énigme.
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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyMer 9 Fév - 14:11

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@Harold Elis & alba coalman
Lorsqu’il arriva dans le salon de thé, je ne pus m’empêcher de scruter l’homme de haut en bas. Il était habillé de manière élégante, je remarquais immédiatement ses chaussures en cuir italien, et il semblait respirer la confiance. Je ne me démontais pas pour autant, j’avais eu affaire à un tas de types comme lui, que ce soit à la fac ou depuis que j’avais intégré le cabinet. Je savais que se confronter à une femme leur donnait, dans leurs esprit, un petit avantage supplémentaire. Je n’en croyais rien. Nous nous saluâmes d’une poignée de main et je me rassis dans mon fauteuil. La partie commençait maintenant. Je ne tardais pas à introduire le sujet, je ne voulais pas perdre de temps. Néanmoins, la serveuse vint pour prendre notre commande à cet instant.
Bonjour Emily ! J’espère que ton père profite bien de ses parties de golf ! La même chose que d’habitude et n’oublie pas que j’apprécie toujours le pain, bien grillé, débita-t-il.
Je me retins de lever les yeux aux ciels. Quel connard. Il pensait m'impressionner parce qu’il connaissait la serveuse et son père qui appréciait taper la balle le dimanche ? S’il voulait jouer à qui à la plus grosse, il n’allait pas être déçu. Je ne relevais toutefois pas et me contentais de sourire chaleureusement.
Avant qu’elle ne revienne, je me mis à lui exposer les intérêts qu’il aurait à travailler pour nous. Si mon discours était clairement axé sur les gains financiers, il me permettait de prendre la température. Notre commande étant servie, je repris à le rassurant sur le fait qu’il garderait une certaine indépendance, chose qui devait surement être primordiale pour un gestionnaire à son compte. Il marqua un temps de pause avant de me répondre, savourant ses petits sandwichs d’un air ravi.
Il est joli le discours, vous l’avez mémorisé? Non parce que j’aurais peut-être mis emphase sur d’autres points de vente, je ne trouve pas que vous, vous mettez en valeur et puis c’est un peu facile de dire des chiffres. Attention hein, l’offre est intéressante ! Cependant c’est comme appâté une mouche avec du ruban adhésif, ironisa-t-il.
Il venait d’abattre sa première carte et l’accompagna d’un petit rire. Mes lèvres s’étirèrent alors en un sourire. Il semblait vouloir se prêter au jeu d’une joute verbale. Cela tombait à merveille, j'étais joueuse également.
Allons, Harold, ne me faites pas croire que les chiffres ne vous intéressent pas ! commençai-je d’une voix douceureuse. Vous n’avez pas acquis ces si jolies chaussures et cette voiture en faisant du troc, plaisantais-je en désignant du regard la clé de sa voiture arborant un cheval, un logo si reconnaissable.
Je l’étudiais à la loupe, prête à déchiffrer le moindre haussement de sourcil qui pourrait le trahir. Il ne voulait pas me donner ce que je désirais. Normal. La partie aurait été bien trop facilement gagnée s'il se décidait à aller dans mon sens. Il croqua une nouvelle fois dans un sandwich avant de me le désigner.
Il faut vraiment que vous goûtiez à ça… C’est une tuerie, la recette vient en fait d’Angleterre, c’est ce qu’ils y servent lors de l’heure du thé… Bon c’est vrai que la première fois quand je leur ai demandé ils étaient confus, mais faut pas les blâmer! La majorité n'a pas mis l’orteil hors du continent…
J’haussai les sourcils. Ce revirement dans la discussion m’étonna. Mais s’il était, soi-disant, à la maison ici dans ce salon de thé, il entrait là sur mon terrain en parlant de mon pays d’origine. Je regardais d’un peu plus près le fameux sandwich avant de replonger mes yeux dans les siens.
Vous connaissez l’Angleterre ? lui demandai-je, intéressée. Quel fabuleux pays n’est ce pas ? Je suis également persuadée que les Australiens mériteraient tous d’y faire un petit tour, ne serait-ce que pour parler anglais de manière correcte.
Je repris une gorgée de thé, et la discussion se remit à tourner autour du boulot.
Vous dîtes que le cabinet est intéressé pour m’avoir comme collaborateur et j’en suis réellement flatté ! s’exclama-t-il. Cependant j’essaie de comprendre, pourquoi monsieur Hurley n’est pas venu en personne. Non loin de moi de ne pas apprécier le paysage et sa charmante carrure, mais… Si on veut le lapin, on n’envoie pas le loup, on lui donne simplement une carotte, finit-il par déclarer.
J'ai pris une profonde inspiration. Il marquait un point. Je m’étais aussi demandée pourquoi Hurley n’avait pas pris la peine de le rencontrer en personne, lui qui était tant à cheval dans le choix de ses collaborateurs. Je savais qu’il me vouait une confiance aveugle et, fougueuse, j’avais accepté la mission sans me poser des questions. Voilà qu’Harold soulevait un point intéressant. Je ne devais néanmoins pas lui faire remarquer que, moi aussi, je trouvais cela étrange.
Considérez que je suis la carotte, affirmai-je d’un ton joyeux. Je connais très bien Hurley et j’ai toute sa confiance. Rassurez-vous, il vous rencontrera surement dans les jours à venir, mais il était important pour lui de recueillir mes impressions. C’est un homme occupé, précisai-je. Et il n’aime pas perdre du temps, si jamais je sentait que vous n’étiez pas intéressé ou peut-être pas celui qu’il nous faut au final.
J'espérais avoir fait mouche avec ma tirade. Il était important que je lui fasse comprendre que oui, nous étions intéressé de l’avoir dans l’équipe, mais qu’il n’était pas non plus encore indispensable. Ce petit jeu commençait à me plaire.

© Laueee

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyMer 9 Fév - 18:36

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harold ft. alba

Mastiquant le sandwich à petite bouchée, Harold observait Alba, mais les mots sautaient dans sa tête parce que sérieusement ce qu’il était en train de manger était juste excellent. Bon c’est vrai qu’à côté des pizzas ou des glaces qu’il avait l’habitude de manger, là c’était très mondain comme repas. Il entendit la jeune demoiselle dire « … Il n’aime pas perdre du temps… » et voulut ajouter quelque chose, mais la bouchée encore dans sa bouche il ne put s’empêcher de discrètement s’étouffer. Bon dieu, il avait bien failli y rester à cause d’une bouchée de pain! Ils devraient mettre un avertissement pour cause d’étouffement sur ses trucs-là! Il se cala donc dans le fonds de son siège à nouveau en massant son cou, se râclant la gorge. Ce n’était pas passé loin !!

-Non sérieux, faut vraiment goûter à ses trucs là! Si vous voulez je vous en commande, parce qu’ils vont déposer une petite tranche d’ingrédient secret… Bon dieu, ça remets les idées en places! Ah au fait, vous avez du rouge à lèvres entre les dents…

Évidemment c’était totalement faux pour ce qui est du rouge à lèvre, mais il voulait voir son niveau de confiance et tester la jeune demoiselle. Il réalisa bien que la jeune demoiselle attendait toujours une réponse plus sincère et soupira, car il avait horreur de ses grandes discussions mondaines avec les compères de son travail. C’était quand même plus simple, lorsqu’il fut en 2010, quand il avait moins d’expérience, mais qu’il était le petit cerveau dans son garage! Boire du soda à s’en donner mal au ventre et aller suivre la bourse d’heure en heure. Ses jeunes années où il était en train d’inspecter la naissance du bitcoin, de surveiller la bourse et de se questionner sur comment il pourrait surenchérir les gens. Aucun contact humain, juste du silence, bref que de joie. Trêve de rêverie, il fit un retour à la conversation lorsqu’il réalisa qu’elle attendait encore une réponse de sa part.

-On peut la jouer simple ou la jouer compliquée, Hurley m’envoie sa faucheuse aux longs ongles pour me faire peur ? Parce que si vous osez lui dire que je ne suis pas un investissement et que je suis une perte de temps… Je vais me faire un plaisir de lui prouver le contraire.

Il lui fit signe d’attendre un instant et attrapa son téléphone dans la poche intérieur de sa veste. Il sifflota en gardant un doigt en l’air, cherchant quelque chose sur son téléphone sans lui accorder un seul regard. Il savait se rendre agaçant, mais ce n’était même pas fait exprès ici, c’était juste pour le besoin de l’attente rapide. Finalement il eut un sourire qui se dessina sur ses lèvres. Ce genre de sourire digne du grinch qui vient d’avoie la plus ignoble de toutes les idées. Il posa son téléphone sur la table et l’avança doucement sur la table en démontrant une photo. Certes, comme ça, de loin il était difficile de reconnaître quoi que ce soit, donc il lui expliqua tout gentiment.

-Vous savez ce qu’est le problème avec la technologie de nos jours… C’est que tout le monde peut avoir accès à tout son monde en un seul tapotement de doigt. Ici, à Brisbane, c’est pire, parce que les gens parlent sans cesse. Que ce soit pour dire des choses en bien ou en mal… Les gens veulent le contrôle des rumeurs.

Il s’avança doucement vers Alba en rapprochant encore plus son appareil d’elle.

-J’ai ici des photos. Oui bon je sais c’est un peu évident, mais pas des photos de n’importe qui. Des photos de vous, de monsieur Hurley lui-même, des photos de ses conseiller ou même de ses agents dans sa société! C’est vrai… Je ne peux pas m’attaquer à une société. Mais les réseaux sociaux, eux le peuvent.

Il laissa son téléphone sur la table en ayant toujours son petit sourire fourbe. Ses photographies pouvaient être un coup de génie, de bluff, voir complètement absurde ou peut-être qu’il disait la vérité et qu’il avait de quoi faire chanter quelques personnes. Il attrapa doucement son café et le sirota doucement avant de reprendre son téléphone et l’échapper contre le sol au lieu d’être habile et gracieux. Il fit mine de ne pas l’avoir échappé en garder son regard dans celui de Alba.

-Donc on disait, Hurley ne veut pas perdre de temps, moi je ne veux pas me faire brosser les cheveux par les ongles de sa faucheuse. À moins de cacher le million entre ses deux cuisses, il fait mieux d’avoir pour moi quelque chose qui me vaut mon déplacement ici.

Il était mesquin et voulait jouer, il voulait voir ses véritables couleurs, sa vraie nature. Elle était encore si calme, si glacial, c’est presque excitant et inquiétant en même temps. Imaginer le moment tendu entre le loup qui voit sa proie, mais que sa proie est un autre loup déguiser en lapin, prêt à lui exploser au visage et le mordre. La serveuse s’approcha pour voir si tout était correct dans la commande, mais préféra se reculer et aller voir d’autres clients.

-Tiens ma chaussure est défaites.

Harold n’avait pas du tout défait sa chaussure, c’était juste un prétexte pour ramasser son téléphone, sans lui donner l’occasion de montrer une faiblesse. Il attrapa donc son portable et le mit dans sa poche en douce avant de se caler dans le fond de son siège avec sa dernière bouchée de ce succulent sandwich au concombre. Ironiquement, il goûtait encore meilleur de seconde en seconde.
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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyVen 18 Fév - 19:38

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@Harold Elis & alba coalman
Cette entrevue commençait à prendre une tournure assez étrange. Pendant que je lui parlais, je sentais Harold peu à l’écoute, préférant savourer ces petits sandwichs. Il sembla même s’étouffer, à un moment et je tentais tant bien que mal de cacher mon expression surprise. Allez mon vieux, le moment n’était pas venu d’appeler les pompiers. Vraiment, c’était à n’y rien comprendre. Un petit silence s’installa après ma tirade, sans aucune réaction de sa part. Après avoir toussoter plusieurs fois, il s’éclaircit la gorge pour me dire :
Non sérieux, faut vraiment goûter à ses trucs là ! Si vous voulez je vous en commande, parce qu’ils vont déposer une petite tranche d'ingrédients secrets… Bon dieu, ça remet les idées en place ! me dit-il.
Je ne pus m’empêcher cette fois d’arborer une expression surprise. Bordel, à quoi jouait-il ? J’avais pourtant été claire sur mes intentions en lui donnant rendez-vous. Je ne l’avais pas conviés pour discuter petits-four et broderie… J’ouvris la bouche mais il me coupa dans mon élan.
Ah au fait, vous avez du rouge à lèvres entre les dents… m’indiqua t-il.
Cette fois, je fronçai les sourcils. Putain, mais c’était quoi son problème ? Je me passais malgré tout la langue sur les dents, histoire d’être sûre mais je ne lui laissai pas le plaisir de me voir m’inquiéter de ça.
Hm, je vous remercie, lui-dis-je calmement. Mais pouvons nous en revenir à notre discussion ? Vous savez, le cabinet, Hurley… ? le pressai-je un peu.
Il sembla revenir un peu sur terre, ou du moins à ce que je lui demandais. C’était décidément un drôle de personnage et je ne savais pas trop quoi en penser. S'il avait un CV impressionnant, conviendrait-il vraiment à l’état d’esprit de la boîte ? Nous étions une équipe assez éclectique, certes, avec chacun ses points forts et ses faiblesses, mais dans l’ensemble, tous les associés avaient les pieds sur terre et œuvraient ensemble dans le sens de l’esprit d’entreprise imposé par Hurley. J’avais des doutes sur le fait que nous puissions l’intégrer facilement. Néanmoins, je n'étais pas en place de prendre cette décision et je ne me fiais qu’à cette première impression. Peut-être jouait-il à ce jeu pour se moquer de moi ou par pur plaisir ?
On peut la jouer simple ou la jouer compliquée, Hurley m’envoie sa faucheuse aux longs ongles pour me faire peur ? Parce que si vous osez lui dire que je ne suis pas un investissement et que je suis une perte de temps… Je vais me faire un plaisir de lui prouver le contraire. me précisa t-il.
J’ouvris grand les yeux face à ces propos. Moi, la faucheuse ? Il commençait à fortement m’agacer, pour ne pas être vulgaire. En temps normal, je lui aurais dit d'aller se faire foutre, me serais levée de ma chaise et me serais barrée sans lui dire ne serait-ce qu’au revoir. Mais je représentais le cabinet, et il était important que je prenne sur moi. Ne serait-ce que pour donner une bonne image de la boîte.
Écoutez, Harold, j’ai l’impression de ne pas bien vous suivre. je commençai doucement. Et je ne pense pas non plus mériter ce surnom de faucheuse, comme je vous le disais, je ne suis qu’un premier intermédiaire entre vous et la boite et je ne suis en aucun cas là pour vous faire peur. lui indiquai-je.
Je commencai a regretter de m’être dévouée pour cette tâche, sentant que je marchais sur des œufs et que la discussion allait dans tous les sens. De plus, ma patience avait des limites et je n’allais pas pouvoir garder mon sang-froid très longtemps. Il reprit.
Vous savez ce qu’est le problème avec la technologie de nos jours… C’est que tout le monde peut avoir accès à tout son monde en un seul tapotement de doigt. Ici, à Brisbane, c’est pire, parce que les gens parlent sans cesse. Que ce soit pour dire des choses en bien ou en mal… Les gens veulent le contrôle des rumeurs.
Là encore, je ne comprenais pas où il voulait en venir. Il trifouillait son téléphone, un drôle de sourire sur le visage. Pendant un instant, j’imaginais qu’il allait me sortir une photo de moi, un rail de coke sous le nez ou complètement ivre sur la voie publique. Je chassais toutefois très vite cette idée de ma tête, je faisais toujours attention aux endroits que je fréquentais lors de mes dérapages nocturnes et je ne m'exhibais que rarement dans cet état en public inconnu. Il choisit ce moment pour pousser son téléphone dans ma direction, assez pour que je puisse distinguer une photo, assez trouble, mais pas si proche afin que je ne puisse pas vraiment voir ce qu’il s’y passait.
J’ai ici des photos. Oui bon je sais c’est un peu évident, mais pas des photos de n’importe qui. Des photos de vous, de monsieur Hurley lui-même, des photos de ses conseillers ou même de ses agents dans sa société ! C’est vrai… Je ne peux pas m’attaquer à une société. Mais les réseaux sociaux, eux le peuvent. débita-t-il.
Ses paroles me firent sursauter. Mais pour qui se prenait-il, bordel de merde ? Voilà que l’expert en sandwich se transformait en vengeur masqué. Je fis au mieux pour rester calme, mais j’avais envie d’exploser. Ou de lui exploser la face.
Ce sont des menaces ? demandais-je calmement. Je pense que ce n’est pas la meilleure des manières pour commencer une collaboration, vous ne trouvez pas ? Non, sérieusement, Harold, vous rendez-vous compte du manque de respect dont vous me témoignez, mais également à Hurley et tout le cabinet ? Je ne pense pas avoir dit quoi que ce soit qui mérite un tel traitement. déclarai-je.
D’autant plus, qu’est ce que couillon pouvait-il bien avoir sur nous ? Hurley était un modèle de vertu : le cliché parfait du père de famille, pavillon en banlieue et barbecue le dimanche. Mon cas était bien différent, mais encore une fois il était peu probable que le bougre m’ait croisé dans les bas-fonds de Brisbane. Une fois de plus, il changea la direction de la discussion sans prévenir.
Donc on disait, Hurley ne veut pas perdre de temps, moi je ne veux pas me faire brosser les cheveux par les ongles de sa faucheuse. À moins de cacher le million entre ses deux cuisses, il fait mieux d’avoir pour moi quelque chose qui me vaut mon déplacement ici.
Là c’en était trop pour moi. Je perdis mon calme instantanément. D’abord les menaces et maintenant il me parlait comme si je n’étais qu’un vulgaire bout de viande, le faire-valoir de Hurley. Et il se permettait de sous-entendre que nous avions plus qu’intérêt à lui offrir le pactole.
C’est une blague ? Vous plaisantez, hein ? C’est une caméra cachée ?   m’écriai-je. Je me suis retenue jusqu’à présent mais là vous dépassez les bornes. Nous étions là pour parler, entre adultes, et vous proférer des menaces, me tendez des ultimatums mais en plus vous osez me parler de cette façon ? Je rêve. Vous savez ce qu’elle vous dit, la faucheuse ? Allez vous faire foutre !
Je commençai à me lever pour partir, lorsqu’il ajouta :
Tiens, mes chaussures sont défaites.
Je levai les yeux au ciel, exaspérée. Ce type ne me semblait pas méchant, mais il semblait venir d’une autre planète. Je me calmait aussi vite que je m’étais emportée. J’inspirais profondément avant de lui dire, toujours debout :
Harold, vous êtes sur que vous allez bien ?

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptySam 19 Fév - 2:27

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harold ft. alba

Harold avait planté ses graines et pouvait maintenant laisser la plante germée. Pauvre Alba qui n’avait pas réellement idée de ce qui était en train de se produire et qui devait littéralement prendre ce génie pour un taré. Mais il allait lui servir une bonne grosse tranche de moralité dans les dents dans quelques instants, il ne restait qu’à attendre que la pression monte. Cependant, alors qu’il pensait l’avoir eu au rouge à lèvre dans les dents, cela prit un peu plus et il dût pousser son jeu plus fort au point de littéralement l’insulté, mais il s’étonnait au point de même se dire quelques fois « bon sang, elle tient la route ! C’est qu’elle doit vraiment tenir à son emploie… » Cependant, il ne fallut qu’appuyer sur les bons boutons une fois de trop pour la forcer à éclater, à craquer et la faire se lever alors qu’elle haussa le ton sur lui! Harold tira doucement un sourire alors que les gens assis autour, bien que peu nombreux, commençaient à s’arrêter de parler pour regarder la scène. Harold tapa fortement contre la table, laissant résonner le bruit des couverts en se levant à son tour fixant fermement Alba droit dans les yeux. Un silence hantait le salon de thé et la serveuse vint doucement vers Harold l’air inquiète qu’il se soit passer quelque chose. Harold lui fit signe de la main en s’approchant doucement de Alba le regard qui se plissa doucement.

-Là on va pouvoir parler affaire Alba… Là je suis ouvert à vous écouter.

C’était cruel, mais c’était la loi du métier qui avait durement forgé Harold. Ne jamais faire confiance au moindre partenaire qui vous veut en affaire, surtout si celui-ci ne veut pas vous montrer ses véritables cartes. La conversation reprit doucement dans le salon de thé alors que tous les deux étaient encore debout à se regarder l’un et l’autre dans les yeux. Dans une métaphore des plus imagée, on aurait même pu comparer cette scène à deux cowboys qui se font face l’un et l’autre, dévisageant leur regard pour savoir lequel des deux va craquer sous la pression et abandonner le duel. La serveuse, Emily, jeune brunette aux yeux bleu, s’avança quand même derrière Harold, inquiète pour lui, inquiète de voir l’homme d’affaire, l’ami de son père aussi sur les dents, cependant Harold se retourna brièvement en observant Alba.

-Veuillez m’excuser.

Il s’approcha doucement de Emily en lui lissant doucement un billet de 20$ dans la poche de son chemisier en s’approchant doucement de son oreille.

-Pardon, je dois apprendre à la petite les règles du jeu… Ne m’en veux pas, d’accord ? Je te promets que tout se passe pour le mieux.

La demoiselle hésita à quitter sa position aux vues de l’échange musclé qu’il venait de se passer et que ça reprenne, mais avait une certaine confiance envers Harold et se laissa guider par ses pieds, s’éloignant tout en jetant un regard au-dessus de son épaule pour vérifier que Harold ne changerait pas d’avis. Harold se racla la gorge et s’approcha doucement de la table en observant Alba avec un petit rire au fond de sa voix. Est-ce qu’ils étaient prêts à réellement négocier ou il pousserait encore le jeu. C’était tellement tentant vus les petits traits si pincés de la jeune femme. Sans compter que dans ses yeux ont pouvais y voir une certaine colère qu’il voudrait l’étouffer ou lui faire du mal. Il s’installa de nouveau dans sa chaise en exprimant son confort par un long soupir en s’approchant de la table pour revenir prendre une gorgée de café en l’observant.

-Asseyez-vous, je vous en prie. J’ai l’air de m’adresser à un effaroucheur et pourtant je suis loin d’avoir la tête d’un corbeau…

Il replaça doucement son veston en s’adossant correctement dans le fond de son siège avec un petit sourire toujours joueurs, voir même niais. Beaucoup l’avait déjà sous-estimé à ce petit jeu avant elle et beaucoup avaient raté une occasion en or, voir même perdu l’intérêt de Harold en le prétendant complètement imbécile.

-Pour répondre à votre question… Je vais très bien, je n’ai même jamais été aussi bien. Vous voulez traiter en affaire avec le marché compétitif, alors faîtes-le comme un homme. Vous êtes patiente, vous êtes tendre et si gentille, mais en affaire il faut être avare et détestable… Hurley vous a pourtant déjà appris ça il me semble. Je veux dire, je le connais assez pour savoir qu’il ne serait pas tombé dans ce petit jeu bien longtemps…

Il connaissait la réputation de son employeur, ils avaient déjà croisé le bois l’un et l’autre, lors de tournois de golf pour des œuvre caritative, mais habituellement, Harold ne terminait jamais le parcours, trouvant que c’était ridicule d’aller se crever de chaud au soleil. Bref Harold croisa doucement les mains en reprenant la parole.

-Reprenons donc depuis le début. Laissons tomber le vouvoiement, ce serait déjà plus simple, ça me donne mal au crâne sinon de toujours ressembler à un de ses vieux de la haute finance et puis arrêtons les discours mondain ou camouflé, je ne veux plus de retenue entre nous. On parle affaire, on traite affaire. Ça marche ?

Il lui offrit sa main en signe de bonne foie, parce que mine de rien, il avait bien sentie que la claque cette fois, elle était pas passer loin.  
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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyDim 20 Fév - 19:40

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@Harold Elis & alba coalman
C’en était vraiment trop pour moi. Non seulement je n’arrivais pas à suivre le type et ses paroles décousues, mais en plus il avait franchi une limite en m’insultant de la sorte. Je ne pus m’empêcher de m’emporter. Haussant le ton, je me levais d’un bond, attirant alors les regards de la clientèle du salon de thé. La serveuse, alertée par le ton de ma voix et le bruit des couverts sur la table, s’approcha de nous mais Harold lui fit signe de ne pas s’inquièter.
Là on va pouvoir parler affaire Alba… Là, je suis ouvert à vous écouter. me dit-il en se levant à son tour.
Je fronçais les sourcils en secouant la tête. Que me voulait-il bordel ? Et pour qui se prenait-il ? Je tentais de me rassurer en me disant qu’il était simplement un peu à côté de ses pompes mais son comportement, changeant, me faisait croire qu’il jouait. Oui, le type s’amusait certainement à me faire bouillir de rage pour éteindre le feu juste après. Il murmura quelque chose à l’oreille de la serveuse sans que je puisse entendre. Je continuais à le regarder d’un air méfiant, me mutant dans un silence profond.
Asseyez-vous, je vous en prie. J’ai l’air de m’adresser à un effaroucheur et pourtant je suis loin d’avoir la tête d’un corbeau… me dit-il en reprenant place dans son fauteuil.
Je pris un instant avant de m’exécuter. J’avais envie de m’en aller, de laisser l’affaire à Hurley et d'oublier le massacre qu’était ce rendez-vous. Néanmoins, quelque chose me faisait croire que je devais rester et persévérer. Tenter de percer à jour ce drôle d'énergumène. Je le laissais parler.
Pour répondre à votre question… Je vais très bien, je n’ai même jamais été aussi bien. Vous voulez traiter en affaires avec le marché compétitif, alors faîtes-le comme un homme. Vous êtes patiente, vous êtes tendre et si gentille, mais en affaires il faut être avare et détestable… Hurley vous a pourtant déjà appris ça il me semble. Je veux dire, je le connais assez pour savoir qu’il ne serait pas tombé dans ce petit jeu bien longtemps…
Je froncai, une fois de plus, les sourcils et ne put retenir un soupir. Je me rassis donc en face de lui de manière brusque. Je ne fis pas attention à ma tasse de thé posée sur le bord de la petite table et ma main la cogna malencontreusement, la faisant valser de l’autre côté. Je regardais avec sidération le liquide brunâtre se répandre sur les chaussures en cuir italien de mon interlocuteur. J’allais pour m’excuser, mais je ne fis rien. Après tout, il méritait bien cela après m’avoir insulté. Je remis délicatement la tasse en place et fis comme si de rien n’était. Peut-être allais-je finir par le faire sortir de ses gonds, lui aussi.
Merci pour cette petite leçon de business, Harold. ironisai-je.  Mais en effet, j’ai déjà eu l’occasion d’entendre ce genre de discours. Néanmoins, je ne pense pas que cette entrevue avait pour but de me former à la négociation. Encore moins s’il s’agit de me mansplanner mon métier. continuai-je sur un ton froid.
La serveuse vint nettoyer le bordel que j’avais causé cinq minutes plus tôt, laissant planer un blanc entre nous. Une fois partie, il reprit la discussion très vite.
Reprenons donc depuis le début. Laissons tomber le vouvoiement, ce serait déjà plus simple, ça me donne mal au crâne sinon de toujours ressembler à un de ses vieux de la haute finance et puis arrêtons les discours mondain ou camouflé, je ne veux plus de retenue entre nous. On parle affaire, on traite affaire. Ça marche ? conclut-il en me tendant sa main.
Mes yeux sautèrent de sa main à son visage, pendant un instant qui sembla durer une éternité. Je soupirais et finit par accepter cette poignée de main.
Ca marche. répetai-je en serrant fermement mes doigts autour des siens. Mais plus d'insultes. Ni de menaces. le prevint-je en levant mon index.
Je me réinstallais confortablement dans mon fauteuil et plantais mes yeux dans les siens.
Arrêtons le blabla, donc. affirmai-je. Je vais te poser une question. A toi de m’y répondre de manière claire et concise. Veux-tu réellement faire partie des associés d’Hurley ? Ou cette situation t’amuses simplement ?


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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyLun 21 Fév - 4:52

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Harold savait qu’il n’avait pas été correct, mais il saurait se faire pardonner éventuellement si nécessaire auprès de la jeune demoiselle. Cependant il lui donnait crédit pour ne pas avoir explosé bien avant. Il l’écoutait silencieusement en préférant jouer la carte du silence, afin de ne pas énerver d’avantage la situation. Mansplaining, en voilà quelque chose qu’il n’avait pas entendu depuis un moment, ce n’est pourtant totalement pas ce qu’il avait espéré faire ici. Cependant il avala difficilement le retour de commentaire qu’il avait envie de faire en continuant d’écouter ses derniers mots. Une fois que la serveuse finit de nettoyer, elle remplit doucement la tasse de café de Harold qui lui fit un clin d’œil lorsqu’elle quitta la table. Plus d’insulte, ni de menace? C’était quand même relativement triste, Harold devrait donc être sincère devant la demoiselle pour un court instant, mais il se reprendrait c’est sûr et certains.

Elle finit par accepter la trêve et prit place dans le fauteuil pour continuer l’échange entre les deux, mais il sentait que le reste de la conversation allait se jouer de manière serrer et politique plutôt qu’humoristique. Elle lui demanda s’il avait même réellement l’intention de faire partit du groupe Hurley et ce qu’elle semblait difficilement comprendre, c’est que c’est comme dire oui pour se faire mettre un collier à chien. Se composter dans une société qui n’est plus à vous et devoir partager vos tactiques, vos arguments, voir même tout ce qu’il avait appris. Cependant, vu la fortune de Harold, il pouvait prendre sa retraite dans la prochaine année et il avait assez d’argent pour se faire vivre et nécessitait une certaine garantie d’avenir. Il attrapa doucement sa tasse lorsqu’elle termina sa phrase et sirota une gorgée très doucement en réfléchissant à des mots sage et aiguisé pour répondre.

-Qui ne veut pas travailler avec Hurley. Qui va vraiment refuser ou tourner le dos à Hurley. Je ne suis pas un imbécile non plus quand même…

Bon ce n’était pas l’image qu’il avait dût lui donner, mais elle devait savoir qui il était, ayant des grosses actions et des portefeuilles qui peuvent impressionner plus d’un. Mais pour Hurley, c’était une petite rivalité mine de rien, un genre de respect d’abord avant tout avec un fond de rivalité, puisque les gestionnaires de portefeuilles font compétition pour gérer l’argent. La loi du survivant, de la jungle et de la compétition prédominait dans ce domaine, malheureusement.

-Donc oui, tu n’es pas ici pour perdre ton temps… Ça ne m’empêche pas de trouver aussi la situation amusante.

Harold eu un sourire parce que c’est vrai que c’était amusant, elle ne pouvait pas dire le contraire! Certes elle avait sortie de ses gonds, mais s’ils devaient travailler ensemble, elle devait s’attendre à ce qu’il lui rende la vie chiante et ce beau temps comme mauvais temps. Mais bon, une chose à la fois, puisque Harold ne voulait pas lui annoncer tous les mauvais tours qu’il allait lui réserver. D’ailleurs il se questionna si justement ils auraient à travailler ensemble? Il tapotait ses doigts contre la tasse en cherchant encore ses mots parce qu’il sentait que c’était encore trop vague pour elle et il ne voulait pas qu’elle se relance agressivement. Il soupira et dit avec un ton un peu plus calme.

-Collaborateur tu disais… Et j’aurais la chance de te voir en action avant de signer ? D’analyser vos méthodes, vos chiffres, voir un peu votre portfolio commercial. Il te donne quoi d’ailleurs comme liberté…

Il prit le temps de réfléchir en observant Alba dans les yeux, il voulait analyser et comparer ce qu’il valait pour Hurley. Il lui aurait bien offert de prendre un verre à Alba, mais il ne pourrait pas aller là pour le moment, voir même y penser après l’avoir fait péter des plombs.

-La firme Hurley est grande et gourmande… Cependant je suis curieux, vends-moi du rêve, sort-moi ton portefeuille d’action de ce mois-ci… Donne-moi des chiffres de ton côté de la société.

Hé oui, Harold reste un homme qui doit se comparer à la gent féminine pour voir s’il performait bien contre le marché compétitif. Il lui fit un sourire joueur et prit une gorgée de café.
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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyVen 25 Fév - 16:52

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@Harold Elis & alba coalman
L’ambiance me parut soudain beaucoup plus apaisée. Si cinq minutes plus tôt, ma voix avait fait taire l’ensemble des clients présents et les couverts tonner dans un cri strident, le salon de thé avait retrouvé son calme, tout comme d’ailleurs. On n'entendait plus que le brouhaha sourd des discussions entretenues à voix basse, le tintement délicat des cuillères tournant dans leurs tasses et le ronronnement de la machine à café. Lorsque la serveuse vint nettoyer le joli bazar, dont j’étais la cause, je lui demandai gentiment si elle pouvait m’amener un autre thé, cette fois ci un Russian Earl Grey, ainsi que les petits sandwich qu’Harold avait dégusté au début de notre entrevue.
Ce dernier souhaitait que nous abandonnions le vouvoiement. Très bien. Même si j’appréciais la distance que le vous instaurait, le tutoyer me donnerait l’impression d’être plus proche de lui. Peut-être même de mieux le comprendre ? La réponse à cette question était probablement la même qu'à celle sur la vie, l’univers et le reste . 42 ? Je secouais doucement la tête. Je divaguais. Je n’aurais pas dû lire ce livre de science-fiction que m’avait conseillé ce libraire. Harold me tira de mes pensées.
Qui ne veut pas travailler avec Hurley. Qui va vraiment refuser ou tourner le dos à Hurley. Je ne suis pas un imbécile non plus quand même… avoua-t-il.
Je souris, satisfaite et hochai la tête.
Je ne doutais pas de cela une seule seconde. mentis-je.
Enfin, pas tout à fait. Je savais très bien que ce type était loin d’être idiot. Mais je n’arrivais pas à le cerner. La serveuse revint alors avec mon thé et les fameux sandwiches au concombre. Je les considérais du regard pendant qu’Harold continuait de parler.
Donc oui, tu n’es pas ici pour perdre ton temps… Ça ne m’empêche pas de trouver aussi la situation amusante. me dit-il.
Je pris un petit sandwich entre les doigts et en pris une première bouchée du bout des lèvres.
Je dois avouer que tu avais raison, pour le coup.changeais-je alors de sujet. Ils sont vraiment délicieux. Le pain de mie est tout ce qu’il y a de plus frais, ce côté légèrement grillé apporte un croustillant, de la texture. C’est très fin. Le beurre qui vient amener ce petit côté gourmand et contraste bien avec la fraîcheur du concombre. J’aurais dû y goûter dès le début. continuais-je, sur ma lancée. Non, vraiment, cela me rappelle vraiment les petites savouries que l’on prends pour l’afternoon tea, à Londres. Tu connais les afternoon-tea, Harold, non ? Mon préféré était celui de Fortnum and Mason. Il est d'un raffinement ! Quoi que, celui du Corinthia était aussi sans égal... Ils ont une sélection de thé à en perdre la tête ! C'est dommage que l'on en trouve si peu à Brisbane, je suis sûre que cela apporterait un peu d'élégance à cette ville de paysans ! Surtout que…
Je laissais cette phrase en suspens, me rendant compte, qu’à mon tour, j’avais complètement dérivé de notre sujet principal. Moi qui le prenait pour un fou pour les mêmes méfaits, je me retrouvais arroseur arrosé. Je plaquai ma main libre contre ma bouche et reposais doucement le reste de mon sandwich. Ces merdes contenait-elles de la drogue pour qu’à peine après une bouchée on se mette à divaguer de la sorte ?
Pardon, m’excusais-je. Je crois que je me suis un peu laissée aller.
Je secouai la tête, comme pour reprendre mes esprits mais je ne me rappelais plus des paroles d’Harold juste avant. Heureusement, il reprit rapidement.
Collaborateur tu disais… Et j’aurais la chance de te voir en action avant de signer ? demanda-t-il. D’analyser vos méthodes, vos chiffres, voir un peu votre portfolio commercial. Il te donne quoi d’ailleurs comme liberté…
Je bondis de satisfaction sur mon siège, persuadée que même si je n’avais pas encore gagné la guerre, je venais au moins de remporter une bataille.
Evidemment !confirmais-je. La porte de mon bureau est grande ouverte, quand tu veux. Ça te permettra de voir comment on bosse, en effet. Et puis, niveau liberté, tu pourras te rendre compte qu’Hurley nous laisse un maximum le champ libre tant que les chiffres sont bons. On peut décider de nos vacances, de la manière de gérer nos clients, d’à peu près tout en fait. La seule chose sur laquelle Hurley est intransigeant, c’est la relation client et l’image de ses associés dans Brisbane.
Je me gardais bien de lui dire que cette condition me valait de mener ce qui ressemblait à une double-vie. Aucun de mes collègues n’était au courant, et s'il le devenait, Harold ne devait rien à savoir non plus. Mon boss serait particulièrement déçu d’apprendre que sa jeune pouliche était en réalité une cocaïnomane notoire avec des problèmes d’alcool. Je lui portais beaucoup trop d’affection - après tout, il m’avait donné une chance alors que je sortais tout juste de l’école et que mon CV ne ressemblait qu’un un champ en jachère - et de respect.
Je sais que ça va te faire bizarre, si tu acceptes de bosser avec nous, d’avoir un patron. Mais sache qu’Hurley est vraiment un excellent patron. Il est généreux, compréhensif et surtout il nous tire tous vers le haut. affirmai-je. Il m’a donné un sacré coup de pouce, et je ne peux que l’en remercier. C’est étrange de dire ça de son boss, mais je l’adore. Vraiment, je ne pensais jamais dire ça mais je l’aime énormément.
Calmes-toi, Albiche, t’en fais peut-être un peu trop là, non ? Ok, je forçais un peu le trait. Mais Hurley était vraiment un bon boss. Un sacré requin, certes, mais un mec bien avec ceux de son côté en tout cas. Harold semblait m’écouter attentivement. Il prit un instant avant de me répondre.
—[color:f399=#darkgrey]La firme Hurley est grande et gourmande… Cependant je suis curieux, vends-moi du rêve, sort-moi ton portefeuille d’action de ce mois-ci… Donne-moi des chiffres de ton côté de la société.
D’un air fier, je me penchai vers mon sac cabas en toile de Jouy pour en sortir un dossier assez épais dans lequel se trouvait certains des mes gros dossiers, ainsi que les analyses de chiffre d’affaires et de croissance de l’entreprise.
Je t’ai préparé ça, ça évite de nous bourrer le crâne avec les chiffres pendant une heure. Tu trouveras, dans les grandes lignes, tout ce que tu veux savoir et tu pourras te rendre compte que l’entreprise est prospère. assurais-je. Et puis, tu remarqueras que les plus grosses fortunes de Brisbane sont chez nous… Les seules que l’on a pas encore…
Je marquais un temps d’arrêt, comme pour instaurer un peu suspens. Mon côté drama-queen s’en donnait à coeur joie.
...Sont tes clients. terminais-je avec un sourire satisfait.
Cette dernière information était à double tranchant. Autant Harold comprenait qu’unir nos forces ne nous rendrait que plus puissants ensemble, autant il pouvait se dire que nous ne cherchions qu’à récupérer ses clients, sans se soucier de sa personne. Même si une partie de cette info était vraie, je devais avouer que malgré son côté lunaire, Harold serait un collaborateur redoutable à ajouter à la liste prestigieuse de nos associés.

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyLun 28 Fév - 13:56

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C’est fou combien le vouvoiement créer une certaine barrière entre deux individus. Voilà quelques minutes Harold et Alba se serait littéralement jeté dans une guerre froide et finalement laisser tomber le vouvoiement laissait les véritables couleurs de l’un comme de l’autre ressortir. D’ailleurs Alba dans un moment d’étonnement commença elle-même à parler des fameuses bouchées avec presque autant de passion que Harold ! Il s’avouait un peu étonner de ce qui se passait, mais il pouvait comprendre l’appréciation pour ce foutu sandwich ! Ce n’était pas passer loin de faire une grenouille avec Alba et ça il aurait pu le regretter finalement ! Puis bon, la pauvre Alba qui avait monté sur ses grands chevaux ! Être comme un ours à qui on aurait tiré dans le cul ! Surtout que par cette journée, il souffle un demi-pélican dehors et Harold avait bien failli ne pas venir à ce rendez-vous ! Ce qui avait été relativement fort de la part d’Alba c’est qu’elle avait avaler des chameaux pour supporter Harold. Mais bon, l’essentiel c’est que Harold ne lui avait pas posé de lapin. Bref, elle lui raconta qu’elle aimait l’élégance que tout ça apportait à Brisbane, mais ne continua pas sa phrase, ce qui laissa un peu Harold perplexe… Il se dit à lui-même « quoi elle a peur d’insulter un vrai Australien ? » ce n’est pas comme-ci Brisbane c’était New York ou Paris et ça il le savait bien !

Alba prit un drôle d’angle en parlant de la liberté chez Hurley, un peu comme quelque chose qu’elle n’avait pas vraiment comprise. Harold s’en fichait de l’horaire, des vacances ou quoi que ce soit, il serait là quoi qu’il en soit et n’aurait pas besoin de tous ses avantages en tant qu’employé. Un jeune boursier aurait été excité comme une collégienne dans sa première danse à l’école, mais pas lui. Harold était de la vieille école, travailler 8h à 16h qu’il soit triste, content, malade ou même flamboyant ! Cependant ça donnait une certaine crédibilité à Hurley d’être aussi conciliant pour les jeunes employés, ça lui prodiguait quelques points supplémentaires face à certains cabinets de réputation un peu moins connue dirons-nous. Mais encore une fois, ce n’étais pas assez pour attirer Harold dans ce petit jeu, dans les bras du loup ! C’était juste assez pour le considérer, surtout qu’il ne se rajeunissait pas, mais pas au point de chercher ce genre de choses absolument. Finalement, Alba sorti enfin ce qui était la vraie raison de cette rencontre, des chiffres ! Harold le dévorait des yeux, c’était comme un saint graal. À l’intérieur ce qu’un comptable pourrait trouver de pénible, un gestionnaire en action, en bourses et en portefeuille pourrait y voir des petits lingots d’or !

Cependant, Harold n’apprécia pas ce qu’elle dit lorsqu’elle dit que les seules grosses fortunes qui manquait à Hurley… C’était celle de ses clients. Il se à lui-même « quoi le vieux veut s’acheter un nouveau bateau et il a besoin de plus d’argent ? » Il attrapa sa tasse en sirotant une autre bonne grande gorgée de café en réfléchissant. C’était difficile pour lui de parler de ses clients comme des grosses fortunes, bon sauf certains qui effectivement touchait dans les millions en termes de rentrée d’argent quotidienne.

-Et si je me joins à votre petit cirque, je garde l’exclusivité sur mes clients ? Non parce que c’est joli financièrement de s’unir et d’avoir un capital partagé, mais j’ai pas simplement eu ses portefeuilles d’action avec une jolie cravate et des jolies chaussures italienne…

Harold déposa sa tasse doucement.

-Je peux jeter un coup d’œil à ton joli document ? Tu peux m’expliquer ce que tu veux, moi ce sont les chiffres qui me parlent… Mais je t’écoute, continues donc ce pourquoi tu es venu ici..

Il avait une petite excitation de pouvoir mettre la main dessus, comme un enfant qui découvre qu’on lui a donné une console de jeu vidéo.
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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyMar 15 Mar - 18:18

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@Harold Elis & alba coalman
Dès lors que notre discussion tourna autour de ce qui me passionait le plus dans la vie - mon boulot, quelle tristesse d’ailleurs, soit dit en passant - je m'emballai clairement en voulant démontrer à Harold tout l’intérêt qu’il avait à travailler avec nous. Je ne lésinai pas sur les arguments : flexibilité des horaires, liberté dans l'exécution du travail… J’en vins même à faire l’éloge d’Hurley. Éloge sincère, certes, mais légèrement exagéré. Je notais qu’Harold était attentif à ce que je disais mais sans pour autant paraître emballé. Je n’avais pas vu l’étincelle dans ses yeux. Ni même une once d’intérêt à vrai dire. Je continuai sur ma lancée, sans me rendre compte que je venais de lui livrer une information capitale : les gros portefeuilles qui nous manquaient chez Hurley & Associés, faisaient partie de ses clients. Je m'arrêta net, me mordant la lèvre. Mon cerveau tourna alors à mille à l’heure pour trouver une manière de rebondir au cas où le grand blond relèverait ma bourde.
Et si je me joins à votre petit cirque, je garde l’exclusivité sur mes clients ? Non parce que c’est joli financièrement de s’unir et d’avoir un capital partagé, mais j’ai pas simplement eu ses portefeuilles d’action avec une jolie cravate et des jolies chaussures italienne…
Le bougre était dur en affaires. Mais je le comprenais, j’aurais été le même requin à sa place.
Bien sûr que tu gardes l’exclusivité sur tes clients, Hurley met un point d’honneur à ce qu’il n’y ait aucune compétition entre les associés. Du moins, rien qui ne soit contre productif, donc, pas de vol de client ou de magouille pour récupérer un contrat.
Je savais pertinemment qu’il voulait parler argent : combien l’entreprise lui prendrait de pourcentages, qu’allait on lui rapporter… Mais je préfèrais lui laisser me poser les questions plutôt de les lui servir sur un plateau. Toutefois, au vu de son air, je me sentis obligée d’ajouter :
Le pourcentage redistribué à l’entreprise est minime. Il va de 3 à 5 pourcent, en fonction de ce que rapporte le client. Mais nous touchons aussi des primes à chaque bilan annuel, donc si tu fais un petit calcul… je fis mine de calculer de tête. Cela équivaut à environ 2 ou 4 pourcent donné à l’entreprise.
Il hocha la tête. Je pris une gorgée de mon thé, histoire de me donner une contenance. J'espérais que mes arguments faisaient mouche. Hurley m’avait fait comprendre qu’il tenait vraiment à intégrer Harold aux associés, je n’avais pas intérêt à me louper. Même si l’histoire avait échappé de peu au désastre, je sentais que j’étais plutôt en bonne voie.
Je peux jeter un coup d’œil à ton joli document ? Tu peux m’expliquer ce que tu veux, moi ce sont les chiffres qui me parlent… Mais je t’écoute, continue donc ce pourquoi tu es venu ici..
Quoique, je retire ce que je venais de dire. Le bonhomme soufflait le chaud et le froid, semblant tantôt intéressé, tantôt indifférent. Comme depuis le début, je ne savais pas sur quel pied danser.
Et puis, il faut garder à l’esprit qu’intégrer le cabinet te permettra aussi de dénicher d’autres clients. je lui expliquai. Je ne te l’apprends pas, mais le cabinet jouit d’une excellente réputation, si pas la meilleure en ville, la liste d’attente pour faire partie de notre clientèle est assez longue. Tu auras de quoi choper quelques grosses fortunes.  
Il était clair que l’entreprise nécessitait d’augmenter le nombre de ses associés. Néanmoins, le boss était plutôt du genre à privilégier la qualité à la quantité, c’est ce qui faisait d’ailleurs la réputation de la boîte. C’est pourquoi plusieurs gros portefeuilles souhaitaient mettre entre nos mains leur fortune, mais se retrouvaient sur liste d’attente, le temps que l’on recrute des associés qualitatifs. En tant qu’associée junior, je gérais une petite vingtaine de portefeuilles. Les associés senior pouvaient en avoir plus de trente et bénéficiaient de pourcentages plus avantageux, ceux que je venais de citer à Harold, car ils ramenaient beaucoup plus d’argent et de plus gros clients. Je faisais partie des meilleurs juniors, et j’étais sûre de passer senior dans peu de temps, une solution qui permettrait à Hurley d’intégrer plus de clients. Mais ce dernier voulait encore me tester. Fair enough. Je consultais ma montre, le temps avait passé à une vitesse affolante.
Je ne vais pas tarder à devoir m’en aller, Harold, j’ai un autre rendez vous qui m’attends dans une demi-heure. Tu as d’autres questions ? Ou d’autres suspicions ?plaisantai-je.

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Message(#)trust in me, just in me - harold  EmptyJeu 17 Mar - 17:23

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L’échange, court bien que droit au but tournais légèrement vers la fin sans forcément qu’il y soit précisé. Dans le cas de Harold il tirait vers sa fin, car il ne se voyait pas s’attarder plus longtemps qu’il ne le fallait ayant autre chose à faire dans sa journée et pour Alba, elle aurait fort probablement également autre chose à faire au cours de sa journée. De toute manière il était clair, Harold ne prendrait pas cette décision sous le coude, il aurait à y réfléchir, songer, analyser, lire des chiffres et surtout prendre un recul. Il le ferait fort probablement autour d’une bière, autour d’une bonne compagnie ou qui sait avec Drew pour lui parler de l’échange. Elle ne connaissait peut-être rien en finance, mais une chose était claire, son absence morale et éthique du milieu permettait à Harold de s’en faire une meilleur seconde opinion en emmenant autre avis ou un angle séparer à la conversation. Dans les faits, il écoutait Alba avec un léger sourire en coin, car il ne voulait pas paraître détaché de ses mots ou du moment, mais il se gardait une gêne par préférence. Son idée toute faîte serait de dire oui, non pas parce qu’elle était convaincante, mais qui était insensible au charme de cette jeune femme, qui avait non seulement étudié son petit discours, mit ses jolies talons aiguille, mais s’était vêtue de sa plus jolie chevelure. Elle termina son discours d’ailleurs, elle tirait sur la fin et ce n’était pas plus mal ce qui permit à Harold de dire ce qu’il pensait très franchement.

-Je peux facilement comprendre, comme je l’ai dit plus tôt, ce que Hurley trouve chez toi comme tête pour recruter. On va peut-être finir par bien s’entendre un jour… Ou peut-être qu’on finira par s’égorger au bout de quelques jours, ça reste à voir. Cependant, voici ce que tu peux lui dire pour le moment. J’y réfléchis sérieusement comme proposition.

Il souleva sa tasse et prit les dernières gorgées de café qui étaient encore au fond de sa tasse en appréciant toujours autant son goût. Dans la vie il y a ce genre de repas, de breuvage, qui vous rappelleront toujours ce petit nectar de joie au fond du goût. Pour Harold le café c’était comme sa boisson qui lui permettait de réfléchir, son essence pour accélérer son processus. Il posa doucement la tasse en caressant du bout des doigt la porcelaine, perçant son regard dans celui de Alba qui tira sa révérence la première. Elle devait quitter. Certes dans le milieu, c’était possiblement une stratégie de pression pour pousser les gens à la réflexion, mais ici ça semblait avoir un peu plus de logistique sur une bonne fin. Disons même que c’était approprié d’y mettre un terme.

-Je vous en pries Alba, je ne vais pas te retenir, si j’ai des questions, je saurai te contacter et je saurai m’approprier un peu de ton temps pour t’en faire part…

Il se leva de sa chaise, tout comme elle avant de lui serrer bien évidemment la main dans un professionnalisme mécanique, avant de lui dire une dernière chose.

-Les suspicions quant à elles, on verra bien avec le temps.

Il lui fit un clin d’œil en la laissant quitter le restaurant et se posa de nouveau dans le fond de sa chaise en observant la paperasse. Sincèrement c’était presque dommage de devoir accepter une offre alors qu’il avait passé une partie de sa vie à se rendre tellement machinal dans le travail. Là on voulait ses services pour avoir plus de qualité de vie. Harold observa la jeune femme marcher hors du restaurant, ne la quittant pas des yeux avant d’attraper son téléphone. Il fit défiler sa liste de contact avant d’appuyer sur l’un d’entre eux. Le téléphone sonna quelques coups avant qu’une voix au bout du fil ne décroche de son côté.

-C’est moi… J’ai eu une proposition… Je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Tu saurais me faire une recherche sur Alba Coalman ? Cabinet Hurley. Je veux tout savoir sur elle. Ce qu’elle mange le midi, ce qu’elle porte comme couleur, ce qu’elle déteste et surtout… Surtout… Je veux tout ses vices, chacun d’entre eux jusqu’au dernier.

En affaire l’amitié n’existait pas. Il raccrocha le téléphone, se leva de sa chaise et attacha son veston en observant autour de lui. Il attrapa tous les documents sous le coude et se dirigea vers la sortie pour à son tour quitter le restaurant vers son plan de la journée. Une chose était certaine, il allait la revoir, rapidement fort probablement, mais il saurait encore plus de choses.
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