ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Je pensais avoir un peu de répit aujourd’hui après la journée de merde que j’ai passée hier. J’avais envie de repos, de calme et surtout d’être seul pour pouvoir digérer la nouvelle. J’avais pas eu aussi mal depuis un bon moment. Je tombe toujours des nues de savoir que Maddy que je considérais comme une très bonne amie à moi est enceinte de Sergio. Je suis soulagé de savoir qu’elle n’a pas été victime d’une agression mais je ne comprends toujours pas cette situation. Elle l’a toujours détesté et elle a bien vu à quel point Sergio est un père minable, fier comme un coq et qui ne se remet jamais en question. Il nous a abandonné, ce n’est pas quelqu’un de fiable alors je ne comprends pas son choix de garder le bébé. Il faudrait être bien naïf pour croire que Sergio avec son caractère de cochon a changé et qu’il est devenu un père exemplaire. Enfin, je n’y crois pas personnellement et pour moi ce vieux bouc n’est pas fiable. Je n’en veux pas à Maddy dans toute cette histoire, c’est exclusivement contre Sergio que j’ai toujours une forte colère. Parce que même si tout ceci -que je ne veux absolument pas imaginer- était consenti je ne comprends pas comment il a pu se dire que c’était une bonne idée. Comment est-ce qu’il a pu se dire qu’il n’y avait aucun problème pour coucher avec une des amies de son fils avec qui il ne doit en théorie n’entretenir que des relations professionnelles. Je suis toujours en colère contre lui, un peu moins maintenant que je sais qu’il ne l’a pas agressée mais la rancœur que j’éprouvais déjà contre lui s’est encore renforcée. Je suis aussi déçu vis-à-vis de Maddy et de son manque de courage pour tout m’avouer. Je ne sais pas jusqu’à quand elle comptait garder un secret pareil, c’était une bombe à retardement, j’allais forcément l’apprendre un jour ou l’autre. Je suis déçu qu’elle ne m’en ait pas parlé, je me doute que c’est assez intime de parler de sa grossesse, surtout si le père du bébé est mon père, mais je pensais qu’elle me faisait davantage confiance. Au lieu de ça j’ai l’impression de lui avoir fait peur la dernière fois en reculant et ça fait mal de voir de se sentir rejeté comme ça. J’avais besoin de repos avec cette dispute et après mon pétage de plombs à la maison où j’ai cassé une bonne partie de la vaisselle à cause de ma rage contre Sergio.
Je n’ai pas dormi de la nuit à cause de toute cette histoire et au moment même où mes yeux commençaient à se fermer les yeux mon téléphone a vibré. Machinalement j’attrape mon téléphone et je vois un message d’Alma qui me dit que Sergio a eu un accident et qu’il est à l’hôpital. Oh merde c’est la première pensée qui m’a traversé l’esprit. Même si j’ai eu des pulsions de violence envers Sergio hier je me dis qu’il aurait pu y passer pendant l’accident. Ca me fait réfléchir et c’est là que je réalise que même si j’étais -et je le suis toujours un peu- en colère contre lui je me dis que sa mort nous affecterait tous. Je sais que ça aurait détruit maman, Sara, les petits et maintenant Maddy qui se serait retrouvée en mère célibataire pour élever le bébé. J’ai déconné en ayant voulu l’étranger je l’avoue. Je demande des précisions à Alma et je me dis que Maddy n’est pas au courant et qu’il faut qu’elle le sache. Je sais qu’elle n’a sûrement pas envie de me parler mais je me dis que quelqu’un doit lui dire même si ça va lui faire mal de l’apprendre. Je prends mon téléphone pour demander à Maddy si elle est chez elle et après qu’elle m’ait confirmé ça je prends mon vélo et je vais chez elle. Je roule moins vite qu’hier mais j’essaie de slalomer entre les voitures avec l’agilité d’un serpent pour essayer d’arriver plus vite.
J’arrive devant sa porte et je suis tout tendu parce que ce que j’ai à lui dire est difficile, parce que je suis toujours blessé à cause d’hier et parce que je sais qu’elle m’en veut d’avoir frappé Sergio. La porte s’ouvre et ça me fait tout autant bizarre de voir Maddy et son ventre arrondi. « Salut je peux entrer ? ». Je sens bien qu’elle est méfiante mais elle me laisse entrer. Je la suis à l’intérieur et aperçois Romy à l’autre bout du salon. Son chat me regarde mais reste à l’autre bout de la pièce et je me dis que je ne suis même plus le bienvenue pour le chat. « Tu devrais t’asseoir » J’essaie de la préparer à ce qu’il va suivre et je lui annonce sans détours pourquoi je suis là. « Je sais que t’as plus trop envie de me parler et je comprends totalement, alors je vais pas t’embêter longtemps. » Je cherche un peu mes mots pour lui annoncer la nouvelle, j’essaie d’y aller le plus doucement possible pour atténuer le choc. « Mais j’ai appris ce matin que Sergio avait eu un accident hier soir et je voulais te prévenir. »
Maddy a passé une mauvaise nuit. Elle a dormi quelques heures à peine, passant le plus clair de son temps à ruminer les événements de la veille. Sergio et Cesar en train de se bagarrer. Cesar qui découvre Maddy enceinte de Sergio, accusant son propre père de viol. La Griffiths a été sidérée et effrayée par cette situation. Petit à petit, les gens de son entourage apprenaient pour sa grossesse et le poids de son bébé devenait de plus en plus lourd à porter. Les réactions sont mitigées, entre joie et pleurs, il n’y a pas de juste milieu. Maddy est heureuse d’avoir une nouvelle chance (et peut-être dernière) de porter la vie, mais elle n’avait jamais imaginé concevoir un enfant avec son agent. Agent qui est le père de Cesar, un très bon ami à elle, son protégé. Pourtant quelque chose s’est brisé entre eux trois à l’explosion du secret. Elle n’a jamais vu Cesar dans cet état. Il était parti à peine avait-il eu la version de Maddy. Sans parler de Sergio qui n’était pas redescendu face aux reproches de Maddy. La femme enceinte n’a pas réussi à contrôler ses émotions. C’était trop d’un coup.
La future maman est toujours dans son lit. Elle ne sait pas comment elle va arranger la situation. Elle n’a pas parlé avec Sergio depuis la veille. Pas un seul message. C’est la guerre froide. Maddy est toujours contrariée qu’il ait annoncé la nouvelle à Cesar sans son consentement. Encore une fois, la confiance de Maddy a été ébranlée. Elle ne sait plus sur quel pied danser avec Sergio. Il a beau vouloir être présent, il n’a pas fait les choses correctement selon elle. Elle lui en veut et en même temps, elle ressent une profonde tristesse, d’avoir trahi la confiance de Cesar, car c’est ce qu’il s’est passé hier, en quelque sorte. Il a perdu sa confiance de lui avoir caché cette grossesse, sans parler de ses propos dérisoires. Pourtant la Griffiths ne peut que s’en prendre à elle-même, voilà ce qui arrive lorsqu’on cache trop longtemps la vérité.
Le portable de Maddy vibre sur sa table de chevet. Est-ce que c’est Sergio ? Rapidement, elle récupère son téléphone, mais elle voit le prénom de Cesar s’afficher sur l’écran. Elle pousse un léger soupire, c’est mieux que rien. Au moins, elle entame une conversation avec l’un des Gutiérrez. Pourtant, les messages de Cesar sont étranges, presque inquiétants. Il veut passer chez elle. Mais pour quelle raison encore ?
La sonnette retentie, Maddy s’enroule dans sa robe de chambre, descend les escaliers et va ouvrir à Cesar. « Salut je peux entrer ? » Elle le regarde d’un air fatigué, ses cheveux ont été arrangés en un chignon désordonné. Maddy n’a pas fait d’effort aujourd’hui, elle est juste épuisée par la veille. « Oui, vas-y entre. » qu’elle lui dit d’une voix blanche refermant la porte derrière eux. Romy les observe de l’autre bout de la pièce. Elle aussi est contrariée par les précédents événements. « Tu devrais t’asseoir » Maddy fronce les sourcils. Le comportement du jeune Gutiérrez devient de plus en plus étrange. « Okey. » qu’elle répond d’une voix incertaine, prenant la direction du salon. Ils prennent place sur le canapé. « Je sais que t’as plus trop envie de me parler et je comprends totalement, alors je vais pas t’embêter longtemps. » En effet, elle n’a pas encore digéré la scène d’hier. Pourtant, elle ne dit rien. Ses hormones ont assez chauffé la veille. « Mais j’ai appris ce matin que Sergio avait eu un accident hier soir et je voulais te prévenir. » Le cœur de Maddy loupe un battement. « Quoi ? » Elle refuse d’entendre les paroles masculines. « Comment ça un accident ? » qu’elle lui demande le regardant droit dans les yeux. « Cesar, ce n’est pas drôle, j’ai eu ma dose de mauvaises surprises depuis hier. » Pourtant le regard du brun semble sérieux. Cela expliquerait pourquoi elle n’est pas eu de nouvelle de Sergio depuis hier. « Tu.. tu es sérieux ? » Il hoche la tête de haut en bas, très lentement et l’air grave sur son visage. Maddy comprend que c’est sérieux. « Que s’est-il passé ? Il a eu un accident de quoi ? Il va bien ? » Ses questions s’affolent, la panique s’immisce dans son corps comme un vilain poison. Elle sent les larmes lui monter aux yeux, elle ne veut pas se retrouver toute seule, sinon elle ne tiendra pas le coup.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Maddy a l’air épuisée, je compatis je dois avoir une sale tête aussi avec l’énième insomnie que je me suis tapée la nuit dernière. « Oui, vas-y entre. » La porte s’ouvre et je m’engouffre dans la maison, l’ambiance est très bizarre. Maddy est méfiante je le sens bien, elle se demande sûrement ce que je fais là après tout ce qu’il s’est passé, ou peut-être que j’ai du culot de revenir chez elle alors qu’il y a mon sang incrusté sur la table en bois de son atelier. « Merci. » Je lui demande de s’asseoir, j’y connais rien aux femmes enceintes mais je ne veux pas qu’elle fasse un malaise ou quelque chose dans le genre après ce que je vais lui dire. « Okey. » Je lui précise que je n'en ai pas pour très longtemps parce que je sens bien que je ne suis pas le bienvenu ici. Je lui dis pour l’accident mais avant que j’ai eu le temps de lui expliquer plus en détails elle m’interrompt. « Quoi ? » J’ai eu un peu la même réaction en l’apprenant. Quand j’ai vu le nom d’Alma s’affiche sur l’écran j’étais persuadé qu’elle m’appelait pour m’engueuler et me dire à quel point j’avais été stupide et irresponsable de m’en prendre physiquement à Sergio. Quand elle m’a appris pour l’accident j’ai éprouvé une drôle de sensation, comme si ça ne me touchait pas mais qu’en même temps je me sentais coupable. Je déteste toujours Sergio, même si ma haine a diminué d’un cran en apprenant qu’il n’avait pas violé Maddy. Donc d’une part je me fous un peu qu’il souffre, mais bon ce qui touche Sergio ne me touche pas qu’à moi. Tout ce qui lui arrive affecte toute la famille et Maddy aussi. Donc je me sens davantage mal pour eux et je culpabilise un peu aussi parce que j’ai souhaité sa mort hier. Je voulais en finir moi-même avec lui et j’aurais jamais dû faire ça je sais, c’était sous le coup de la colère. J’ai l’impression que c’est de ma faute, comme si mon souhait que Sergio meure avait été entendu et avait failli être exaucé. Je me sens un peu mal, je voulais pas vraiment qu’il meure, j’ai été con et j’ai pas su gérer ma colère. « Comment ça un accident ? » Elle me regarde droit dans les yeux et je soutiens son regard. « Cesar, ce n’est pas drôle, j’ai eu ma dose de mauvaises surprises depuis hier. » Comme Sergio j’ai beaucoup de défauts mais je ne suis pas un sale gosse au point de faire des blagues d’aussi mauvais goût. Surtout pas après ce qu’il s’est passé hier, j’avais besoin de temps loin d’eux pour digérer ce qu’il s’est passé hier, digérer la nouvelle alors je ne serais pas revenue la voir pour raconter n’importe quoi. « Tu crois que je reviendrais te voir pour te faire une blague après ce qu’il s’est passé hier ? » Il n’y a pas d’agressivité dans ma voix, je suis juste un peu agacé qu’elle croit que je blague. Je peux comprendre qu’elle ait du mal à accepter la nouvelle, la nouvelle est surprenante. « Tu.. tu es sérieux ? » Je hoche la tête et elle peut clairement voir sur mon visage que la situation n’a rien de comique et qu’il y a de quoi s’inquiéter. « Que s’est-il passé ? Il a eu un accident de quoi ? Il va bien ? » Je vois qu’elle commence à réaliser et ses yeux qui se remplissent de larmes ne font que me le confirmer. Je ne veux pas qu’elle s’imagine le pire des scénarios ou qu’elle s’inquiète trop alors je lui dis tout de suite. « Panique pas il est vivant, il a juste quelques fractures. » Je sais que c’est maladroit mais je sais pas trop comment lui annoncer ça, on s’en fout un peu elle tant qu’elle sait qu’il est toujours vivant. « J’ai pas tous les détails, mais hier soir il a eu un accident de moto, je sais qu’ils l’ont opéré mais je crois que ça va. » C’est flou mais je suis honnête je n’en sais pas plus, j’attends qu’Alma me tienne au courant. Je ne suis pas allé à l’hôpital et je ne sais toujours pas si je dois y aller ou pas. Je ne sais pas trop ce que je pourrais lui dire et je pense que je suis la dernière personne qu’il a envie de voir. « Enfin Alma, ma sœur, dit que ça va il est réveillé et qu’au final il s’en tire bien. » C’est la seule chose à garder en tête, plus de peur que de mal finalement. Je la vois pleurer et je me dis que je n’ai pas assuré, j’ai été super maladroit. « Pleure pas Maddy ça va aller. » Je sors un paquet de mouchoirs de ma poche et je lui en tends un, je sais pas quoi faire de plus. Je pourrais la prendre dans mes bras pour la réconforter mais je sais qu’elle se méfie de moi alors le mouchoir c’est une bonne alternative.
Maddy prit place sur le canapé, elle est encore sous le choc de cette nouvelle. Elle n’a pas envie de croire Cesar. « Tu crois que je reviendrais te voir pour te faire une blague après ce qu’il s’est passé hier ? » La femme enceinte continue à l’assaillir de questions, elle sent son monde s’écrouler sous ses pieds. Mais elle doit se raisonner, si Cesar est venu jusqu’à chez elle malgré la dispute de la veille, il doit avoir une explication rationnelle, même si cette dernière doit faire mal. Les expressions de Cesar se font de plus en plus graves alors que la palpitant de Maddy s’accélère. A quel point l’accident de Sergio est-il grave ? « Panique pas il est vivant, il a juste quelques fractures. » Maddy pousse un gros soupire de soulagement posant une main sur sa poitrine. Cependant elle n’arrive toujours pas à se calmer. Les images de la veille tournent en boucle dans son esprit. Ses images l’ont tellement terrifié sur le moment que la seule chose qu’elle ait trouvé à dire pour calmer le jeu avait été de gronder les garçons et rejeter la faute sur son agent. Elle ne l’a jamais vu son manager dans une colère si noire, si sombre et brutale. Pourtant ce ne sont pas les disputes qui manquent entre eux. « J’ai pas tous les détails, mais hier soir il a eu un accident de moto, je sais qu’ils l’ont opéré mais je crois que ça va. » Maddy met sa tête entre ses mains. Ce n’est pas possible. Elle est en train de vivre un cauchemar. Sa vision est brouillée par des larmes. Elle a besoin d’avoir plus d’informations sur cet accident. « Enfin Alma, ma sœur, dit que ça va il est réveillé et qu’au final il s’en tire bien. » Ah tiens, Maddy découvre le prénom d’un nouveau Gutiérrez, mais sur le coup elle n’y fait pas attention. Elle est encore secouée par la récente nouvelle. Ses mains se mettent à trembler et elle commence à pleurer. Comment va-t-elle s’en sortir ? Est-ce que Sergio va aller mieux ? Voudra-t-il toujours lui parler ou préféra-t-il lâcher l’affaire ? Après tout, il n’est pas obligé de rester, Maddy pourrait comprendre sa réaction, cependant elle ne sait pas si elle est capable de tolérer un nouvel abandon. Son état est si fragile, son moral si instable. Son bébé doit sentir tout son stress. Pauvre bébé qu’elle pense instinctivement. « Pleure pas Maddy ça va aller. » Trop tard, une nouvelle vague de sanglots repart de plus belle. Maddy entend du bruit à côté d’elle mais elle n’y prête pas attention. Cesar finit par lui tendre un mouchoir, elle l’attrape se mouchant bruyamment. « Tout est de ma faute. » Les sanglots ne veulent pas s’arrêter. Elle attrape un second mouchoir. « J’aurais dû te le dire plus tôt. » Elle n’aurait pas dû cacher sa grossesse naissante à ses amis les plus proches. Pourtant ses antécédents rendaient sa situation incertaine. Elle voulait attendre le bon moment pour l’annoncer. Mais avait-il un bon moment ? « Rien de tout ça ne se serait produit si je te l’avais annoncé. » Maddy se rend compte de son erreur, peut-être qu’il y avait une part de vérité dans les paroles de Sergio, même si elles ont été très dures à entendre pour la femme enceinte. « Il n’y aurait pas eu de bagarre dans mon atelier. » continue-t-elle d’une voix tremblante. Elle s’essuie les yeux. « Je n’aurais pas couvert Sergio de reproches. » Alors qu’ils venaient tout juste de trouver un certain équilibre depuis quelques semaines. Maddy avait accepté de faire rentrer Sergio dans sa sphère privée, de ne plus lui cacher les débuts compliqués de cette grossesse. Il avait été présent, il l’avait même accompagné pour l’échographie du premier trimestre. A quelques jours près, Maddy souhaiter annoncer la nouvelle, mais les événements l’ont rattrapé, un peu trop brutalement. « Il n’aurait jamais eu son accident. » Maddy se sent terriblement coupable de ne pas avoir gérer la situation. Une nouvelle fois ses petits secrets ont pris le dessus jusqu’à l’implosion. Et une nouvelle fois, une vague de sanglots prend le dessus sur la situation. Foutues hormones.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« Tout est de ma faute. » Je la regarde sans comprendre, pourquoi est-ce qu’elle se rejette la faute ? Bien sûr, ma dispute avec Sergio a démarré à cause du bébé mais surtout du secret qu’il y avait autour de cette grossesse mais il n’y est pour rien. Ce n’est pas elle qui était sur la route et qui roulait trop vite. De toute façon ça devait arriver, il y aurait bien eu un jour où la situation aurait viré à la violence entre Sergio et moi. « Mais non c’est pas ta faute. » Cet annonce surprise c’était l’étincelle qui est venue tout faire exploser mais cette haine réciproque ne date pas d’aujourd’hui. Elle continue de pleurer et j’essaie de respirer un grand coup pour affronter cette situation. Annoncer à quelqu’un qu’une personne -plus ou ou moins proche- a eu un accident c’est toujours une annonce délicate, mais ça l’est d’autant plus quand cette personne a les hormones qui sont incontrôlables. Je me souviens bien que Maman avait des sautes d’humeur et qu’un rien pouvait la faire pleurer. Alors je la ferme et je la laisse faire sa crise de larmes. Elle a besoin d’encaisser la nouvelle et d’extérioriser et je vais attendre qu’elle ait fini avant d’essayer de la raisonner. « J’aurais dû te le dire plus tôt. » C’est une certitude. Je pense que c’est ce qui m’a fait le plus mal dans toute cette histoire. Je me suis senti trahi de ne pas avoir été mis au courant, je crois qu’il n’y avait pas pire que d’apprendre ça dans la bouche de Sergio. Je me suis senti comme un con d’avoir voulu le tuer alors que tout ça était consenti, voilà ce qu’on obtient à cause des mensonges et des secrets.. Mais si Maddy m’avait expliqué tout ceci ne serait pas arrivé et j’aurais sûrement ignoré Sergio. « Rien de tout ça ne se serait produit si je te l’avais annoncé. » Les choses auraient été différentes oui. Je n’aurais pas cautionné tout ça, je n’aurais pas sauté de joie à l’annonce de cette grossesse en sachant que Sergio est le père, ça c’est certain. Mais je pense que ma réaction aurait été radicalement différente si elle avait pris le temps de me le dire. J’ai beau être un peu têtu sur les bords et avoir des opinions très tranchées, je sais écouter. Même si ça aurait été extrêmement difficile pour moi d’accepter qu’une de mes amies proches attende un futur Gutiérrez j’aurais fait des efforts pour accepter et la soutenir. « Il n’y aurait pas eu de bagarre dans mon atelier. » Sa voix tremble et même si je suis toujours contrarié et que je n’ai pas digéré toute cette histoire de la voir dans cet état ça me fait mal au cœur et je me sens un peu coupable. Maddy a fait des erreurs mais malgré tout je tiens à elle et je ne veux pas qu’elle se stresse à ce point-là, ce n’est pas bon pour elle et encore moins pour le bébé. « Je n’aurais pas couvert Sergio de reproches. » Je garde le silence sur ce coup aussi parce que je suis pas d’accord avec ce qu’elle dit. Sergio mérite qu’on lui fasse la liste de ses erreurs -et la liste est longue-, ce n’est pas parce qu’il a eu un accident que ça fait de lui un saint et encore moins d’un père modèle. « Il n’aurait jamais eu son accident. » Une nouvelle vague de sanglots secoue Maddy et maintenant qu’elle a fini elle acceptera peut-être de m’écouter. « Maddy ça n’a rien à voir. Les accidents ça peut arriver n’importe quand. » Je n’ai pas le détail de l’accident mais un accident c’est toujours une histoire de pas de chance, d’être au mauvais moment au mauvais endroit, pas besoin d’une dispute pour avoir des accidents. « Il aurait peut-être eu son accident même si tu ne lui avais rien dit. » Je commence à être agacé d’être dans le “et si” et d’essayer d’imaginer un scénario qui n’arrive jamais. Le mal est fait et tourner la situation dans tous les sens n’y changera rien. « On en sait rien et façon on s’en fout c’est pas important. » Elle me regarde bizarrement et je me dis que j’ai peut-être été maladroit alors je précise ce que je voulais dire. « Non mais ne me regarde pas comme ça, ça sert à rien de réfléchir avec « et si », c’est fait c’est fait et puis c’est tout. » Je soupire, la situation est compliquée et la seule chose qui reste à faire c’est d’avancer, Sergio est blessé mais il est bien vivant et il se remettra. « Oui t’aurais dû m’en parler mais il s’en remettra et t’y es pour rien »
« Mais non c’est pas ta faute. » Maddy n’arrive pas à entendre et comprendre les paroles masculines. Elle est encore sous le choc de la récente nouvelle. « Maddy ça n’a rien à voir. Les accidents ça peut arriver n’importe quand. » Elle aimerait se raisonner, mais elle n’y arrive pas. Elle est intimement convaincue que ses mots ont eu un poids dans les actions de Sergio. « Il aurait peut-être eu son accident même si tu ne lui avais rien dit. » Quoiqu’il en soit, Sergio se retrouve à l’hôpital, malgré le fait que Cesar essaye de rassurer la jeune femme qui porte l’enfant de son père (cette phrase est trop bizarre), Maddy se sent toujours aussi mal. Elle n’arrête pas de pleurer. Ses sanglots sont incontrôlables. « On en sait rien et façon on s’en fout c’est pas important. » Maddy relève soudainement la tête aux propos masculins, confuse par ce qu’elle vient d’entendre. Ses sourcils se froncent par automatisme et les battements de son cœur repartent au galop. « Non mais ne me regarde pas comme ça, ça sert à rien de réfléchir avec « et si », c’est fait c’est fait et puis c’est tout. » Cesar a sans doute raison, même si Maddy est toujours aussi perdue. Cependant il y a un point où elle est certaine. Elle aurait dû annoncer la nouvelle à Cesar et ne pas se masquer derrière ses petits mensonges. « Oui t’aurais dû m’en parler mais il s’en remettra et t’y es pour rien. » L’entendre de sa bouche rendent les choses encore plus réelles, plus concrètes. Elle aimerait croire qu’elle n’y est pour rien, mais à cet instant, son sentiment de culpabilité est démultiplié. « Je te dois des explications Cesar. » Avec difficulté, elle prend son courage à deux mains et décide d’affronter le regard de Cesar. « J’ai décidé de garder ce bébé car… » Elle déglutit péniblement. Les prochains mots sont difficiles pour elle à prononcer. « C’est sans doute ma dernière chance d’avoir un enfant. » Elle ne sait pas si elle a la force de raconter le reste de son histoire à Cesar aujourd’hui. Ses soucis d’infertilité et tout le reste. Elle est encore chamboulée par les récents événements. Son cœur se presse dans sa poitrine. Elle a mal, terriblement mal. Elle se sent incomprise dans cette grossesse par de nombreuses personnes. Elle ne sait pas comment raconter son histoire sans que les questionnements fusent en retour. « J’avais pas prévu tout ça. » Des nouvelles larmes perlent ses joues en silence. « On m’a toujours dit que mes chances de concevoir étaient infimes. J’avais perdu espoir… » Elle met sa tête entre ses mains. Au final les mots sont sortis par eux-mêmes. « Sergio n’est pas un monstre Cesar. Je n’aurais dû jamais avoir ses mots envers lui hier. » Elle ferme les yeux, ne voulant plus voir la vérité en face. « Il y a eu le courage de me soutenir alors que je n’ai pas eu le courage de te le dire. » Sans hésitation -et à la grande surprise de l’actrice- Sergio a décidé de l’épauler malgré leur relation, malgré leurs familles respectives. « Il a peut-être eu raison au final, je suis une lâche. » Cesar n’avait pas entendu la fin de la conversation mouvementée entre les deux adultes. Les paroles du Gutiérrez l’ont blessé, mais il y avait une part de vérité dans ces dernières.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
J’essaie de rassurer Maddy, de lui dire qu’elle n’a pas à se sentir coupable mais je vois bien à la tête qu’elle fait que je n’ai pas dû être très convaincant ou qu’elle a quelque chose d’autre en tête. « Je te dois des explications Cesar. » Je la regarde, curieux de voir ce qu’elle va me dire. J’ai hâte d’entendre ses explications sur la raison qui l’a poussée à me mentir, ou plutôt à me cacher la vérité. « J’ai décidé de garder ce bébé car… » Je sens que c’est difficile pour elle, alors je préfère ne pas l’interrompre. « C’est sans doute ma dernière chance d’avoir un enfant. » Je la regarde et je ne comprends pas. Maddy est encore jeune alors pourquoi est-ce que ça devrait être sa dernière chance de devenir mère ? « J’avais pas prévu tout ça. » Elle pleure à nouveau et ça me fait mal de la voir dans cet état. Je suis un peu perdu depuis que j’ai appris ce qui s’était passé entre Sergio et Maddy mais je me doute que ce n’était pas prévu vu tout ce qu’elle me disait de négatif sur son agent qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. « On m’a toujours dit que mes chances de concevoir étaient infimes. J’avais perdu espoir… » Je me sens un peu comme un con de ne pas avoir pensé à ça. Je n’aurais pas pu deviner qu’elle avait ces problèmes mais je me sens mal de lui en avoir voulu et d’avoir été en colère alors qu’elle a l’air d’avoir beaucoup souffert de ça. “Oh Maddy…” Je dis à voix basse, je ne veux pas l’arrêter sur sa lancée mais elle peut voir sur mon visage que je compatis même si je n’ai aucune idée d’à quel point ça doit faire mal. Je vois que ça la fait souffrir alors ça me suffit pour éprouver de la compassion pour elle. « Sergio n’est pas un monstre Cesar. Je n’aurais dû jamais avoir ses mots envers lui hier. » Je prends une grande inspiration, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qu’elle dit. Sergio a quand même commis de graves erreurs. Ce n’est peut-être pas un monstre mais ce n’est pas non plus un saint, il est loin d’être le père de l’année. “Je suis désolé mais vu tout ce qu’il nous a fait, à ma famille et à moi, j’ai dû mal à penser que c’est un type bien.” Je suis vraiment pas doué pour remonter le moral des gens. Je suis pas foutu de la fermer pour une fois et de mettre ma rancœur de côté pour la rassurer. C’est un trait de caractère typique des Gutiérrez ça et je me dis que ça craint un peu, je n’ai pas envie d’aggraver les tensions ou qu’elle se sente encore plus mal alors j’essaie de me rattraper. “Mais bon on va dire que je lui laisse le bénéfice du doute, il a peut-être changé.” Je repense à la maison qu’il nous a offert à noël. Je trouve ça un peu moche qu’il essaie de nous acheter en nous offrant un aussi gros cadeau mais je ne peux pas nier que ça nous a beaucoup aidés. « Il y a eu le courage de me soutenir alors que je n’ai pas eu le courage de te le dire.” Tant qu’il est là pour elle et qu’il ne la laisse pas tomber alors qu’elle sera bientôt mère ça me va. Parce que personne ne mérite d’être abandonné comme il l’a fait pour notre famille et encore moins Maddy qui est une personne extraordinaire que j’apprécie beaucoup. « Il a peut-être eu raison au final, je suis une lâche. » Je secoue la tête, elle recommence à se dévaloriser. “Mais non t’es pas lâche.” Oui j’aurais préféré qu’elle m’en parle mais en même temps je lui en demande peut-être beaucoup. Après tout elle n’a pas à se justifier ou à me rendre des comptes, nous sommes amis mais elle ne me doit rien. Même si mon père est aussi le père du bébé, c’est le genre de phrase qui est extrêmement bizarre. J’aurai bientôt un demi-frère ou une demi-sœur, ce qui fera de Maddy ma belle sœur ? Je connais rien en généalogie ou en liens de familles donc je ne sais pas comment appeler ce futur lien de parenté qui va nous unir. Mais bon je pense que n’importe qui aurait eu du mal à se retrouver dans l’arbre généalogique de la famille Gutiérrez. “On fait tous des erreurs, moi le premier, j’aurais jamais dû faire ça hier même si j’étais très énervé contre lui.” Personne n’est parfait, chacun ici a sa part de responsabilité dans l’histoire mais il faut qu’on avance maintenant. “T’as été maladroite mais bon je savais pas que t’avais eu une histoire aussi…compliquée. Donc je peux comprendre que t’aies pas voulu m’en parler tout de suite.” J’ai l’impression d’avoir encore une fois dépassé les bornes. Donc même si j’ai extrêmement de mal à admettre mes torts habituellement, je mets ma fierté de côté et je prends sur moi pour m’excuser plus ou moins explicitement. “Je t’en veux pas, c’est juste que la situation est un peu compliquée pour moi, j’ai besoin d’un peu de temps pour accepter et réaliser mais ne te sens pas coupable.” Accepter que mon père a mis enceinte une des mes amies proches c’est un sacré choc, apprendre que je serai bientôt demi-frère en plein milieu d’une dispute c’est assez brutal aussi, je vais avoir besoin de quelques jours pour réaliser ce qui va bientôt arriver. Je me sens mal de la voir aussi triste, ses pleurs me font mal au cœur alors j’ouvre mes bras et je lui dis “Allez viens-là.” Je la prends dans mes bras pour essayer de la consoler. “ça va aller t’en fais pas il s’en remettra.” Et je passe ma main dans son dos pour essayer de calmer ses pleurs. Elle pleure un peu sur mon épaule et pendant ce temps là j’ouvre un peu ma carapace pour lui parler franchement. Elle a été honnête en me parlant de choses intimes comme ses problèmes de fertilité alors c’est à mon tour de me livrer un peu, pour qu’elle comprenne un peu mieux la situation avec Sergio. “Merci d'avoir été honnête. Je voulais pas te faire pleurer, ni hier ni aujourd’hui. Tu sais j’ai jamais voulu que ça se passe comme ça. J’aimerais pouvoir passer l’éponge sur tout ce qui s’est passé avec Sergio mais j’y arrive pas. Je crois que ça restera un de mes plus gros regrets dans la vie, de voir que ma famille est en pièces détachées. Quand j’étais gamin ça me manquait de pas avoir de père, je voulais avoir un papa et une maman, comme les autres. Mais j’ai tellement souffert de son absence que j’ai pas pu passer au-dessus de tout ça quand on s’est rencontrés. Je regrette qu’il y ait eu tout de suite des tensions entre nous et que ça se passe comme ça aujourd’hui. J’aurais voulu qu’on se rencontre dans un autre cadre, pas par surprise à l’anniversaire d’Alma. Je sais qu’il fait des efforts, qu’il essaie de se rattraper mais j’y arrive pas. »
Maddy ne sait pas ce qui est le plus dur pour elle. Avouer à Cesar l’un de ses plus gros secrets de son existence ou tout juste réaliser l’accident du père de son enfant. Depuis hier, les choses ont dégringolé alors que Sergio et Maddy venaient tout juste de trouver un équilibre dans leurs nouveaux rôles. « Oh Maddy… » Ses doigts glissent sous ses yeux essuyant les larmes naissantes sur ses joues. Elle prend une grande inspiration avant de faire comprendre à Cesar que son père n’est pas un monstre. Elle pense chacun de ses mots malgré tous les coups bas de son agent. Il a su être là quand Maddy en avait eu besoin, et malgré leurs différends, il est toujours à ses côtés. Même si ses paroles n’ont pas toujours été tendres envers l’actrice, il a eu des actes symboliques et forts. Elle n’oublierait jamais la conversation qu’ils avaient eu lorsque Maddy lui avait annoncé sa grossesse miracle. « Je suis désolé mais vu tout ce qu’il nous a fait, à ma famille et à moi, j’ai dû mal à penser que c’est un type bien. » Elle se pince les lèvres, elle peut imaginer la situation de Cesar, pourtant elle ne sait pratiquement rien de la famille Gutiérrez. Elle n’a jamais su le nombre d’enfants de son agent. Peut-être qu’elle lui demandera un jour, enfin si Sergio daigne lui parler à nouveau. Hier elle a eu des mots maladroits, elle a été prise au dépourvu et elle le regrette amèrement. « Mais bon on va dire que je lui laisse le bénéfice du doute, il a peut-être changé. » « Je te remercie Cesar. » qu’elle répond d’une petite voix. Si Cesar et Sergio pouvaient bien s’entendre à l’avenir, cela serait un énorme soulagement pour elle.
Une nouvelle fois, la future maman est prise de remords. Fichues hormones de grossesse. Elle repense aux précédentes paroles de son agent, ou plutôt du futur père de leur enfant. « Mais non t’es pas lâche. » A l’instant présent, elle n’arrive pas à le concevoir. Elle ne voit que des défauts en elle. En plus d’être lâche, elle est une menteuse. Elle ment à ses proches au lieu d’assumer le fait qu’elle ne soit pas parfaite. Pourtant elle n’arrive pas à se défaire de cette image qui lui colle à la peau. Ce n’est pas pour rien si Mabel la surnomme Si-Parfaite-Maddy. « On fait tous des erreurs, moi le premier, j’aurais jamais dû faire ça hier même si j’étais très énervé contre lui. » Cesar marque un point, ils ont tous fait des erreurs hier. Maddy aimerait remonter le temps, annoncer à Cesar sa grossesse, mais c’est trop tard. « T’as été maladroite mais bon je savais pas que t’avais eu une histoire aussi…compliquée. Donc je peux comprendre que t’aies pas voulu m’en parler tout de suite. » Elle hoche timidement de la tête. C’est pour cette raison que Maddy a caché aussi longtemps sa grossesse naissante. Elle avait peur de faire une énième fausse-couche. Elle préférait attendre d’être sûr avant d’en parler, pourtant elle ne pouvait lutter contre les imprévus du quotidien. Pour l’instant, son esprit était principalement occupé par l’accident de moto de Sergio. Elle ne se voyait pas élever cet enfant seule. « Je t’en veux pas, c’est juste que la situation est un peu compliquée pour moi, j’ai besoin d’un peu de temps pour accepter et réaliser mais ne te sens pas coupable. » Elle ose enfin regarder Cesar. « Je.. je comprends. » qu’il prenne le temps nécessaire pour digérer cette grosse nouvelle. Certains jours, la Griffiths ne réalisait pas encore qu’elle portait la vie. Son ventre est encore discret mais les nausées lui rappelaient les joies de la grossesse. « Allez viens-là. ça va aller t’en fais pas il s’en remettra. » Délicatement, il vient prendre Maddy par l’épaule. Il lui caresse doucement son dos alors qu’elle essaye de sécher ses larmes d’un geste maladroit. « Je l’espère vraiment… » Pour la première fois de sa vie, Maddy s’inquiétait pour Sergio. Ce sentiment était vraiment étrange. De nombreuses fois, elle l’avait détesté mais aujourd’hui c’était différent. Ensemble, ils vont être parents d’un enfant. Cette simple pensée est surréaliste. « Merci d'avoir été honnête. Je voulais pas te faire pleurer, ni hier ni aujourd’hui. Tu sais j’ai jamais voulu que ça se passe comme ça. J’aimerais pouvoir passer l’éponge sur tout ce qui s’est passé avec Sergio mais j’y arrive pas. Je crois que ça restera un de mes plus gros regrets dans la vie, de voir que ma famille est en pièces détachées. Quand j’étais gamin ça me manquait de pas avoir de père, je voulais avoir un papa et une maman, comme les autres. Mais j’ai tellement souffert de son absence que j’ai pas pu passer au-dessus de tout ça quand on s’est rencontrés. Je regrette qu’il y ait eu tout de suite des tensions entre nous et que ça se passe comme ça aujourd’hui. J’aurais voulu qu’on se rencontre dans un autre cadre, pas par surprise à l’anniversaire d’Alma. Je sais qu’il fait des efforts, qu’il essaie de se rattraper mais j’y arrive pas. » Elle écoute silencieusement le récit du jeune Gutiérrez, elle ne peut que comprendre sa situation. Ses relations avec sa propre famille étaient compliquées depuis des lustres. Elle avait souffert de parents absents et elle avait dû rapidement prendre le rôle de l’ainée de la famille. En guise de réponse, Maddy glisse sa main dans le dos de Cesar. « Je suis désolée que tu ais vécu ça Cesar. » qu’elle répond d’une voix sincèrement navrée. Elle se défait de leur étreinte et finit par dire. « Je te remercie de m’avoir prévenue en personne. On se tient au courant okey ? » qu’elle lui demande en le regardant droit dans les yeux. « Je vais aller me reposer. » annonce-t-elle d’une petite voix, elle devait se remettre des récents événements. « On se voit bientôt. » qu’elle sourit une dernière fois à l’attention de son ami.