There's safety in the falling When I surrender fully I put all my hope in You -- @Iris Castillo
☽ octobre 2021. Elle était venue la veille sans prévenir. Une visite surprise. Une bonne surprise. Et il se réveillait avec la même bonne surprise. Elle était restée. Il n’avait pas rêvé. Ils s’étaient embrassés. Ils s’étaient rapprochés. Tout s’était passé si vite. Il ouvrait les yeux et elle était là. Dans ce lit d’ordinaire bien trop grand, bien trop froid, elle était là à ses côtés, encore endormie. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il découvrait la silhouette de son amie sous un autre point de vue. Au petit matin. En privé. La scène avait des airs surréels et étrangement, tout cela lui semblait normal. Il était ravi, soulagé, heureux. Heureux ? Venait-elle de lui insuffler un peu de bonheur dans ces journées grises et ennuyeuses ? Se tournant sur le côté, il vint alors se blottir contre la jeune femme. D’un geste tendre et lent, il vint déplacer les quelques mèches sauvages qui étaient venues s’étendre sur son épaule dénudée sur laquelle il vint déposer un chaste baiser. Se rapprochant doucement de la brune, il posa une main sur sa hanche tout en déposant un nouveau baiser dans le creux de son cou. Comment était-ce possible ? Ces gestes étaient tout ce qu’il y a de plus naturel, intuitif. Il n’avait pas le sentiment de faire quelque chose de mal, de faux. Il flottait sur ce petit nuage, sur un nuage qu’il partageait désormais avec la jeune femme. Un instant intime, tendre entre deux adultes consentants, brisés, apeurés à l’idée d’avoir perdu leur âme soeur.
« J’vais préparer le café — reste aussi longtemps que tu veux. » dit-il dans un murmure contre sa peau avant de s’extirper hors de ses draps. Il était de service aujourd’hui ; il allait devoir regagner l’hôpital vers treize heures. Il y avait quelques opérations de prévue - la journée ne pouvait pas commencer par une éternité dans son lit même si cette fois-ci, il ne s’en serait pas plaint. Attrapant sur le passage un caleçon qu’il enfila en quatrième vitesse, il débarqua dans le salon pour découvrir un Cooper, vexé, dans son panier. Ce dernier ne réagit même pas en voyant son maître traverser la pièce pour rejoindre la cuisine ouverte. La visite surprise s’était peut-être trop éternisée pour son binôme habituel. La jalousie canine, un classique. Aiden alluma la machine à café avant de sortir deux tasses. La routine habituelle de ses journées. Dingue comme il parvenait avec aisance à retrouver sa routine alors que la veille, sa vie avait pris une toute autre tournure. Aiden n’était pas du genre à butiner de fleurs en fleurs. Après Joy, il y eut quelques dates … sans suite. Des rendez-vous qui se terminaient à chaque fois par un baiser poli sur la joue et quelques mots doux. Rien de plus. Incapable de s’imaginer dans les draps et bras d’une autre femme que Joy, hier était une première. Quelle première ! « Coop, fais pas cette tronche, Becks t’amènera au parc pendant que je s’rais au boulot. » dit-il à son binôme canin qui le toisait toujours du coin de l’oeil. Becks, c’était la voisine d’à côté. Enfin, plutôt la fille de ses voisins. Une adolescente de à peu près quinze ans qui était devenue la dog-sitter de son chien. Il la payait sans doute un peu trop cher pour le boulot mais elle était parvenue à lui donner une mauvaise conscience en se plaignant du fait que c’était pas vraiment une mince affaire que de se trouver un petit boulot.
Et, en pleine conversation avec son chien, elle finit par apparaître. Il se redressa, toujours derrière le plan de travail de sa cuisine. Son regard parcourut la silhouette d’Iris et un fin sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. « Bien dormie ? D’après l’experte qui s’est occupée des lieux, paraît que le lit est installé de manière à ce que l’on se sente absolument bien. Un truc feng shui ou quelque chose comme ça … » et il ponctua sa phrase par un sourire encore plus appuyé. L’experte en question, c’était elle. Elle s’était occupée de l’aménagement des lieux : il lui avait laissé carte blanche tout en y ajoutant quelques remarques … une longue aventure pour faire en sorte que cet endroit soit un vrai cocon.
Elle sent ce petit effleurement, celui qui vient l’extirper de son sommeil agréablement. S’ensuit un baiser sur son épaule avant qu’elle sente cette main venir sur sa hanche et qu’instinctivement, elle se recule un peu pour se blottir dans les bras de celui avec qui elle a passé la nuit. Iris s’en souvient très bien. Même s’il lui a fallu quelques secondes pour reprendre entièrement conscience de la réalité dans laquelle elle se trouve, Iris sait que c’est les gestes d’Aiden contre sa peau qui la font frissonner. Un deuxième baiser qu’il lui offre cette fois dans le cou et son sourire se fait plus grand sur ses lèvres. Elle a toujours les yeux clos alors qu’il vient à murmurer dans le creux de son cou « J’vais préparer le café — reste aussi longtemps que tu veux. ». Elle reste silencieuse Iris, se contentant d’acquiescer d’un simple signe de tête alors qu’elle le sent quitter le lit à regret. A regret, parce qu’elle n’a pas envie de retrouver totalement ses esprits tout comme elle n’a pas envie de quitter son lit et préférerait se perdre encore et encore dans ses bras. Parce qu’elle sait qu’ainsi, elle n’aura pas à penser à ce qui lui retourne l’estomac depuis ces deux derniers jours, cette même raison qui l’a sûrement poussé à se rendre ici, la veille au soir…
Après être rentrée de chez Channing, Iris n’a pas supporté de se retrouver seule chez elle, notamment quand elle revoyait la silhouette de son ex-mari, venu la veille, pour lui annoncer qu’aujourd’hui, il se rendrait au poste de police pour se dénoncer suite à ce délit de fuite qu’il a fait plus de deux ans et demi plus tôt. Elle savait qu’à cet instant même, il devait être en train de revêtir sa tenue de prisonnier, avec un air éteint… Eteint parce qu’il prenait conscience qu’il allait passer les six prochains mois en prison, qu’il n’aurait plus aucune liberté et difficilement de contact avec sa famille. Marcus a appelé Iris dans la journée pour lui dire comment cela s’était passée et la jeune femme avait peiné à ne pas craquer au bout du fil. Alors, incapable de tenir en place, Iris avait filé sous la douche et s’était apprêtée comme elle sait si bien le faire avant de prendre la direction de la maison d’Aiden… Sans laisser rien transparaitre et au fil de la discussion, elle s’est laissée aller totalement, séduisante volontairement pour finir par se perdre totalement dans ses bras le restant de la nuit…
Elle soupire lorsqu’elle finit par se positionner sur le dos et fixer le plafond quelques secondes. Elle soupire, parce qu’elle a peur d’être venu ici pour les mauvaises raisons même si elle s’est rendue compte qu’elle appréciait énormément Aiden depuis ces quelques mois qu’ils se côtoient. Il est devenu un ami et apprécie les petits moments qu’ils ont pu partager à deux en tant que telle. Pourtant, cette nuit, la donne a changé et lorsqu’Iris s’empare d’un t-shirt qui lui appartient et se dirige vers la cuisine pour le rejoindre, elle ne peut s’empêcher de se sentir légèrement mal à l’aise face à la situation… « Bonjour », lance-t-elle alors pour annoncer sa présence au jeune homme qui semble avoir une discussion passionnante avec son chien, ce qui ne manque pas de la faire sourire. « Bien dormie ? D’après l’experte qui s’est occupée des lieux, paraît que le lit est installé de manière à ce que l’on se sente absolument bien. Un truc feng shui ou quelque chose comme ça … » La remarque ne manque pas d’agrandir son sourire alors qu’elle s’approche du plan de travail derrière lequel se trouve Aiden « Je ne sais pas qui est cette experte mais tu pourras lui dire que ces conseils sont merveilleux… » La malice prend place sur ses traits alors qu’elle poursuit et contourne l’îlot « … parce que j’ai divinement bien dormie ». Elle s’approche alors d’Aiden, encore un peu dans la séduction, venant lui murmurer « Tu me donneras ses coordonnées ». C’est un clin d’œil qu’elle lui lance avant qu’elle ne l’incite à se pivoter légèrement afin qu’elle puisse passer ses bras autour de sa nuque et se hisse sur la pointe de ses pieds pour venir déposer ses lèvres sur les siennes, délicatement « Et toi ? Tu as bien dormi ? » lui demande-t-elle avant que son regard ne se pose sur son chien qui semble effectivement ronchon « Lui, peut-être un peu moins » et sûrement que Yatziri aussi, puisqu’elle sait au combien elle peut être perdue quand Iris est absente toute la nuit, elle qui dort chaque nuit à ses pieds et ça, depuis toujours. Iris se détache alors pour venir caresser l’animal, qui malgré tout se laisse faire.
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☽ octobre 2021. L’invitée surprise de la veille apparaît dans le décor de sa maison. L’apparition de cette dernière a quelque chose de singulier et pourtant si naturel. Ils doivent être doués pour cacher, dissimuler leur gêne … à moins que leur amitié leur permette de vivre les choses avec plus de calme. « Je ne sais pas qui est cette experte mais tu pourras lui dire que ces conseils sont merveilleux… » Ses lèvres s’étirent en un sourire un peu plus radieux. Dire que c’est bel et bien sa petite personne qui a organisé le tout. Elle lui avait dit que ceci ou cela rendrait l’endroit plus lumineux, plus accueillant. Elle y avait mis le coeur à l’ouvrage et avait usé de pas mal de patience avec le néo-zélandais, qui avait du mal à prendre une décision. Ce nouveau chez lui était important ; il était la preuve qu’il s’était bel et bien décidé à rester ici. À Brisbane. Une petite révolution. Il la suit du regard contourner l’îlot de la cuisine pour venir s’approcher de lui, sans ciller. Il avait toujours vu en Iris une jeune femme pétillante, souriante et séduisante mais hier, quelque chose avait changé. Il y avait eu ce petit quelque chose qui avait fait que leurs lèvres s’étaient scellées. « … parce que j’ai divinement bien dormie. » Alors qu’elle prend place devant lui, il ne la quitte pas du regard … de peur qu’elle ne disparaisse, comme une hallucination nocturne. « Tu me donneras ses coordonnées. » qu’elle ajoute avec un clin d’oeil alors qu’il secoue négativement la tête. « Te donner ses coordonnées ? Pas sûr que je sois du genre à partager …en plus, faut bien que je te donne une bonne raison de réitérer ta visite. », dit-il d’une voix rieuse tout en pivotant pour la laisser venir enrouler ses bras autour de sa nuque.
Les gestes sont naturels, instinctifs. Automatiquement, ses mains se posent sur ses hanches pour glisser dans le creux de ses reins alors qu’elle vient déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Ce baiser provoque un flash de leur soirée et un sourire malicieux vient se glisser sur le visage aux traits tirés du chirurgien. « Et toi ? Tu as bien dormi ? Lui, peut-être un peu moins. » Il roule des yeux quand il est question de son partenaire canin. Il laisse la jeune femme s’échapper de son étreinte pour aller s’approcher de la pauvre bête qui semble plutôt douée pour jouer les âmes esseulées. Est-ce-qu’il a bien dormi ? Question anodine, qui a bien y réfléchir ne l’est pas tant que ça. Il ne s’est pas réveillé au cours de la nuit. Il ne s’est pas tourné et retourné dans son gigantesque lit. Non, il a dormi à points fermés, le nez enfoui dans la crinière de la brune. Il s’était endormi avec un sourire, le coeur apaisé. Aucune idée de la raison de la visite surprise de la jeune femme ni même des tourments qui la secouaient intérieurement ; il avait simplement apprécié l’instant présent. Il avait simplement croqué la vie, avec elle, en parfaite osmose. « Pour ma part, merveilleusement bien — possible que tu y sois pour quelque chose. », dit-il sur un ton neutre alors qu’il s’était déjà retourné pour vérifier si le café était prêt. Comme quoi son invention dans une machine semi-automatique n’était pas une folie malgré ce que certains avaient pu lui dire. Il versa alors le café dans deux tasses, ouvrit la porte de son réfrigérateur pour en sortir une bouteille de lait et tout en agissant, il avait ajouté d’une voix rieuse : « Oh t’en fais pas pour Coops, il est doué pour avoir la tête d’un chien dépressif, abandonné, affamé, esseulé, maltraité … une petite drama Queen. »
Il fit glisser la tasse de café en face de lui comme pour lui faire comprendre qu’elle pouvait faire comme chez elle et il but sa première gorgée sans la quitter du regard. Bordel ! Iris était chez lui. Il venait de passer la nuit avec une autre femme ; il avait laissé tomber les énormes barrières qu’il avait dressé entre lui et le monde. Elle était donc parvenue à l’attendrir, à lui faire de nouveau prendre des risques. Chapeau bas, Iris ! « Tu bosses aujourd'hui ? », demande-t-il avec une petite idée derrière la tête.
« Te donner ses coordonnées ? Pas sûr que je sois du genre à partager …en plus, faut bien que je te donne une bonne raison de réitérer ta visite. » Un sourire se dessine sur les lèvres de la mexicaine alors qu’elle rejoint Aiden derrière le comptoir. Il ne semble pas contre réitérer cette nuit, celle où ils se sont autorisés à se perdre dans les bras l’un de l’autre. Iris n’a pas de regrets et pourtant, malgré les apparences, malgré ce sourire, malgré les gestes qui semblent naturels, elle ne se sent pas à sa place, elle ne se sent pas à l’aise. La culpabilité peut-être quand elle sait son ex-mari derrière les barreaux depuis la veille. La culpabilité d’être venu voir Aiden pour trouver du réconfort dans ses bras parce qu’elle a eu besoin de trouver de la compagnie pour ne plus penser à Caelan et son emprisonnement. La culpabilité liée à ce sentiment naissant d’être venu pour les mauvaises raisons la veille au soir et d’avoir utilisé Aiden quand elle n’a pas été capable d’être honnête avec lui sur son état d’esprit. Elle a usé de mensonges et de faux semblant, comme ce sourire qu’elle porte encore ce matin sur ses lèvres. Pourtant, quand elle vient lier ses lèvres aux siennes, le baiser est agréable, doux et réconfortant à la fois. Bien qu’elle sache qu’elle n’est pas venue pour les bonnes raisons alors que quelque chose de plus est en train de se créer entre elle et Aiden malgré tout, Iris est incapable de se défaire de cette proximité depuis la veille. Cette proximité nouvelle, appréciant sentir ses mains sur sa peau, comme il a pu les laisser parcourir la sienne durant une bonne partie de la nuit. Elle aime cette manière qu’il a de la serrer contre lui et ignore d’où ce sentiment né, ni pour quelle raison. Elle se sent juste bien et tente du mieux qu’elle peut de chasser toutes interrogations et pensées néfastes de son esprit. Une fois que leurs lèvres se détachent, elle reprend ces derniers mots « Une bonne raison de réitérer ma visite ? Tu penses que la position de ce lit peut être la seule et unique raison qui me pousserait à revenir ? ». Son sourire s’agrandit alors qu’elle ajoute « Il va falloir envisager d’autres arguments ». C’est un sourire qui vient fendre ses lèvres alors qu’elle garde ses bras noués autour de son cou encore quelques instants.
« Pour ma part, merveilleusement bien — possible que tu y sois pour quelque chose. »Alors qu’elle est désormais à hauteur de l’animal qu’elle caresse frénétiquement sur le haut du crâne et à qui elle adresse quelques mots du type moww oui tu es beau toi ou encore tu devrais bien t’entendre avec Yatzi, elle a bien entendu les mots prononcé par le jeune homme, ce qui ne manque pas de lui faire tourner la tête pour lui adresser un sourire sincère « Oh t’en fais pas pour Coops, il est doué pour avoir la tête d’un chien dépressif, abandonné, affamé, esseulé, maltraité … une petite drama Queen. » La remarque la fait rire alors qu’elle vient à se relever pour aller se placer derrière le comptoir et s’installer sur un tabouret « Tiens… ça me rappelle quelqu’un… » elle a posé son index sur le bas de son menton, fais mine de réfléchir avant d’éclater d’un rire franc « Je te taquine, ça va ! Tu n’as pas la tête d’un dépressif, abandonné et je ne sais quoi encore d’autres encore… » elle ne dit rien en revanche sur le côté drama queen ce qui explique sûrement pourquoi elle a ce sourire malicieux au coin des lèvres.
« Tu bosses aujourd'hui ? » Elle tient sa tasse de café de ses deux mains, après y avoir versé quelques gouttes de lait. Son café manquera sûrement de cette touche de cannelle qu’elle aime tant, mais elle ne va pas se montrer exigeante dès le premier matin… « J’ai un meeting dans l’après-midi, et j’avais comme projet ce matin de peaufiner un plan du dernier chantier sur lequel je travaille… » Son regard est suspicieux à l’encontre du jeune homme, c’est pour cette raison qu’elle ajoute « Pourquoi ? » il y a ce sourire toujours présent, amusé par la situation « Tu ne travailles pas toi, aujourd’hui ? ».
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☽ octobre 2021. « Une bonne raison de réitérer ma visite ? Tu penses que la position de ce lit peut être la seule et unique raison qui me pousserait à revenir ? Il va falloir envisager d’autres arguments. » Il est presque improbable de se dire que les deux se sont rapprochés depuis la nuit dernière. Improbable car ils semblent être le nouveau duo plein d’harmonie. Aiden ne cherche pas à en connaitre les raisons. En pleine reconstruction, il a toujours pensé qu’iris était quelqu’un de bien. Le genre de femme forte, indépendante, sensible, drôle et peut être séduisante pourrait être ajouté à la liste des compliments la concernant. Ils s’étaient rapidement bien entendus au cours de leur collaboration alors le fait qu’ils se retrouvent ainsi, dans sa cuisine ne doit pas le surprendre à ce point. Si ? Les bras de la jeune femme viennent s’enrouler autour de son cou alors que ses mains se posent sur ses hanches. Ils se sourient. Le genre de sourire complice qui remplace pas mal de mots. « Oh … hm ! », dit-il sur un ton faussement pensif, laissant son regard s’accrocher au plafond pour exagérer l’idée qu’il se doit de réfléchir à un moyen de la faire revenir. Il l’attire alors davantage contre lui, laissant les paumes de ses mains glisser dans le creux de ses reins, plongeant son regard dans le sien. «Possible que mon esprit extrêmement créatif, comme tu le sais, pourrait avoir quelques idées… » dit-il d’une voix rieuse, faisant allusion naturellement au fait qu’elle connaissait très bien sa créativité qu’elle avait du maintes fois freiné pour ne pas le faire vivre dans une maison de clown. Et il conclut sa phrase en venant déposer un léger et délicat baiser dans le creux de son cou, murmurant cette conclusion à son oreille. Elle avait le choix et la liberté de laisser son esprit s’imaginer ce qu’il pouvait lui réserver.
S’affairant pour un café, il la laisse se diriger vers le binôme canin pour finalement la voir prendre place au comptoir de la cuisine, trônant sur un de ces haut tabourets. « Tiens.… ça me rappelle quelqu’un… » Il arqua un sourcil, prenant une fausse moue boudeuse car il savait très bien ce dont elle faisait allusion. « Je te taquine, ca va ! Tu n’as pas la tête d’un dépressif, abandonné et je ne sais quoi encore d’autres encore… » «Woh ! » laissa-t-il s’échapper de ses lèvres, croisant les bras tout en la fixant, prenant un faux air surpris. «Je ne savais que derrière ce visage angélique se cachait une personne aussi effrontée. » et disons qu’il jouait plutôt bien la comédie Aiden, jouant les faux surpris et choqués bien que son sourire amusé le trahissait.
« J’ai un meeting dans l’après-midi, et j’avais comme projet ce matin de peaufiner un plan du dernier chantier sur lequel je travaille.. pourquoi ? Tu ne travailles pas toi, aujourd’hui ? » «Si, si, je bosse. Quelques opés prévues cette après-midi… » qu’il répondit en haussant les épaules. Il laissa échapper un rire amusé : « pas de panique, j’ai rien de prévu de bizarre ou de tordu. » Il but une gorgée de son café tout en prenant place lui-aussi sur un des haut tabourets présent autour du comptoir. «J’crois me souvenir que tu es … disons … un peu nerd sur les bords, non? » il posa son café face à lui tout en la regardant avec un air interrogatif sur le visage. «Je crois qu’un de mes patients est un … gamer » il grimaça comme s’il n’était pas sur du nom. «Fracture du poignet à plusieurs endroits, apparemment si on ne lui donne pas l’usage de son poignet dans les semaines qui suivent, c’est la fin du monde, de ce monde. Il me parle tout le temps d’une convention et de potentielles places extrêmement vip, …je me disais juste que peut-être que c’était un truc qui t’intéresserait. Je voulais t’en parler hier … mais disons que tu m’as pas vraiment laissé le temps ni l’occasion d’en parler. » Il avait imité des guillemets avec ses doigts quand il avait dit vip. Aiden n'en avait aucune idée. Ce n'était pas son monde. Non, il n'avait aucune idée que le type en question était un invité de la comic con de brisbane et de plusieurs en australie, que ce dernier était plutot connu dans son domaine et lui avait proposé ce que beaucoup souhaiterait avoir mais se contente de places normales, achetées sur le web ... si on a de la chance.
« Oh … hm ! » La réaction ne manque pas de la faire sourire alors qu’elle a toujours ses bras nouées autour de sa nuque. «Possible que mon esprit extrêmement créatif, comme tu le sais, pourrait avoir quelques idées… » Parlons-en de son esprit extrêmement créatif justement. Iris se souvient très bien de sa première impression sur Aiden. Ce client qui débarque un peu sans savoir où il met les pieds, qui arrive pour demander conseil sur l’aménagement de cette maison qu’il vient d’acquérir, ayant des idées à foison mais qui manque d’organisation et de clarté. Ce Aiden, là, elle le connait, voilà des mois d’ailleurs qu’elle le côtoie, se souvenant des "réunions" improvisées parfois tard le soir parce qu’il voulait finalement changer quelques détails des plans élaborées la veille ou alors juste avant que les travaux ne débutent le lendemain. Iris avait toujours gardé le sourire et surtout son calme face à l’indécision et l’imagination débordante du jeune homme, trouvant d’ailleurs ce côté-là de sa personnalité assez attirante finalement. C’est un petit rire qui s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle penche légèrement la tête pour le laisser accéder à son cou pour y déposer un baiser « Je ne sais pas à quoi je dois m’attendre… Mais l’idée de laisser vagabonder ta créativité me plait… beaucoup ». Elle retrouve alors son regard, sourire malicieux au coin des lèvres, formulant clairement son souhait de revenir chez lui, ou du moins, qu’il se revoit après cette nuit inattendue qu’ils ont pu passer dans les bras de l’un et de l’autre.
«Woh ! » C’est toujours avec le sourire qu’elle le regarde, amenant sa tasse de café aux lèvres tout en l’écoutant poursuivre «Je ne savais que derrière ce visage angélique se cachait une personne aussi effrontée. » Elle prend à son tour un air outrée, portant sa main libre sur sa poitrine « Moi ? Effrontée ? Pas du tout. Je suis tout ce qu’il a de plus sage sur cette planète » Elle exagère aussi à son tour, le sourire ne quittant pas ses lèvres. « Et puis ne t’as-t-on jamais prévenu du fait qu’il fallait se méfier des apparences ? » laisse-t-elle échapper en ayant cet air taquin, l’interrogeant du regard en haussant simultanément ses deux sourcils pour appuyer ses dires.
«Si, si, je bosse. Quelques opés prévues cette après-midi… (…) pas de panique, j’ai rien de prévu de bizarre ou de tordu. » « Tu n’as jamais pris le temps de me raconter d’ailleurs les interventions les plus creepy que tu as pu avoir… Je serai curieuse d’en connaitre quelques-unes… Enfin, s’il t’es permis de me les partager. En évitant de le faire cependant au moment d’un repas » comme là alors qu’ils sont en train de prendre le petit-déjeuner, bien qu’elle ne soit pas nécessairement hyper sensible de ce point de vue là non plus. «J’crois me souvenir que tu es … disons … un peu nerd sur les bords, non? » « Moi ? Je ne vois pas de quoi tu parles, encore une fois » feinte-t-elle alors qu’elle fait semblant de se râcler la gorge et replonge son nez dans sa tasse de café «Je crois qu’un de mes patients est un … gamer (…) Fracture du poignet à plusieurs endroits, apparemment si on ne lui donne pas l’usage de son poignet dans les semaines qui suivent, c’est la fin du monde, de ce monde. Il me parle tout le temps d’une convention et de potentielles places extrêmement vip, …je me disais juste que peut-être que c’était un truc qui t’intéresserait. Je voulais t’en parler hier … mais disons que tu m’as pas vraiment laissé le temps ni l’occasion d’en parler. » Iris a déposé sa tasse, toute ouïe aux dires d’Aiden. Nécessairement, dès que ça parle de convention et de jeux vidéos, ça l’intéresse tout particulièrement. Mais avant d’y montrer un quelconque intérêt, elle rebondit sur ses derniers mots « Dois-je m’en excuser ? » répond-t-elle alors avec cet air toujours amusé avant de retrouver un quelconque sérieux face à sa proposition « Et des places VIP pour la prochaine con’ m’intéresse, évidemment. Surtout si dans le VIP, cela inclut ta présence ». Elle laisse échapper un petit rire avant d’ajouter « Tu verras, c’est vraiment sympa comme événement. C’est une ambiance bon enfant en plus… Il faudra prévoir de revêtir son plus costume cependant… » En vrai, ce n’est pas une obligation mais c’est ce qu’elle fait à chacune des conventions auxquelles elle assiste « La question est… es-tu prêt à relever le défi, docteur ? », c’est un air de défi qu’elle adopte en attendant la réponse d’Aiden, dont elle n’est pas certaine qu’il soit nécessairement adepte de ce milieu « En revanche, je compte sur toi pour aider ce gamer a retrouvé toutes ses capacités pour la convention… Autrement… » une phrase laissée en suspens, volontairement alors qu’elle prend une énième gorgée de son café.
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☽ octobre 2021. « Moi ? Effrontée ? Pas du tout. Je suis tout ce qu’il a de plus sage sur cette planète. Et puis ne t’as-t-on jamais prévenu du fait qu’il fallait se méfier des apparences ? » laisse-t-elle échapper en ayant cet air taquin. Sa réponse : les orbes roulent dans leurs orbites bien que son sourire ne soit dissimulé. Il connait le petit dicton, suffisamment pour savoir que les apparences sont bien souvent trompeuses. « Apparement, je suis pas doué pour écouter les leçons que l’on me donne — mon coté mauvais garçon. », dit-il en plaisantant. Lui, mauvais garçon. Il a beau avoir un paquet de vices dans ses armoires, il est plutôt un mec bien, non ? Du moins, il s’évertue à faire le bien mais il parait que l’être humain soit plutôt doué pour se mettre dans de mauvaises situations. Aiden est en perpétuelle lutte contre lui-même. Il connait ses démons.
« Tu n’as jamais pris le temps de me raconter d’ailleurs les interventions les plus creepy que tu as pu avoir… Je serai curieuse d’en connaitre quelques-unes… Enfin, s’il t’es permis de me les partager. En évitant de le faire cependant au moment d’un repas. » Il se redresse presque instinctivement sur son tabouret quand elle évoque les interventions les plus creepy. Il en a quelques-unes à son palmarès, il est vrai. Et comme nombre de personnes du milieu médical, il en parle avec passion et ferveur. Mais il sait également que l’orthopédie peut rapidement dégouter. Qui a envie de connaitre les anecdotes d’os brisés … ? Iris ? « Uuuuh ! Évidemment que j’ai un paquet d’anecdotes creepy et croustillantes - des bien glauques même mais je ne pensais pas pouvoir les divulguer avec une lady comme toi. », ironise-t-il en insistant sur le lady. Elle lui a déjà prouvé qu’elle est différente des autres. Elle a ce petit truc en plus qui fait qu’on tombe aussitôt sous son charme. Sa candeur, sa simplicité et le fait qu’elle, tout comme lui, essaie juste d’être heureuse. Il se penche alors légèrement au-dessus de la table pour lui dire sur le ton de la confidence, un sourire amusé aux lèvres : « interdit de se plaindre par contre si jamais ça te donne quelques cauchemars ou te donne la phobie des Escalators. » Distribuer quelques miettes d’anecdotes pour attiser la curiosité. Tout le monde ou presque aime les anecdotes de ce genre ; pas pour rien que les journaux usent de ces gros titres pour vendre du papier. Il plaide coupable, Aiden.
« Dois-je m’en excuser ? » « D’ores et déjà pardonné quoique …» souffle-t-il, amusé. « Et des places VIP pour la prochaine con’ m’intéresse, évidemment. Surtout si dans le VIP, cela inclut ta présence » Les yeux du chirurgien se plissent ; le terrain est glissant. « Tu verras, c’est vraiment sympa comme événement. C’est une ambiance bon enfant en plus… Il faudra prévoir de revêtir son plus costume cependant… » Désormais ce sont les sourcils qui se froncent alors qu’il remue mollement la tête. Se déguiser. Un costume. Pas vraiment son truc, lui qui aime tant sa vie banale et ordinaire. « La question est… es-tu prêt à relever le défi, docteur ? » « Ah parce que tu me lances même des défis maintenant ? » demande-t-il d’une voix rieuse. « Pas certains que j’y sois à ma place, j’y connais absolument rien … le dernier jeu vidéo auquel j’a joué, ça doit être Donkey Kong … en très pixelisé.» qu’il ajoute en prenant un faux air pensif, essayant de se remémorer ce jeu qu’il avait partagé avec sa fratrie. « Mais les Iaroslavtsev sont pas du genre à se laisser défier sans répondre présent.» Et, il hoche d’un signe de tête plein d’assurance bien que sa tête est déjà en train de tout planifier et qu’il a quelques doutes sur le fait que ce soit une bonne idée.
« En revanche, je compte sur toi pour aider ce gamer a retrouvé toutes ses capacités pour la convention… Autrement… » il s’apprête à répondre, un air faussement vexé sur le visage mais s’arrête dans sa lancée en entendant le autrement laissé en suspens. « Autrement ? … Je suis tout ouïe.» dit-il avec provocation.
« Apparement, je suis pas doué pour écouter les leçons que l’on me donne — mon coté mauvais garçon. » Iris pouffe légèrement à ses dires, quand elle est loin de voir en Aiden ce côté mauvais garçon qu’il évoque « Mauvais garçon ? Toi ? Je demande à voir ça… » laisse-t-elle échapper avec malice. Mais peut-être qu’elle aussi devrait apprendre à se méfier des apparences. Parce qu’elle connait Aiden que depuis quelques mois, et certes, elle l’a côtoyé de nombreuses fois, mais plus dans un cadre professionnel que personnel. Finalement, cette nuit a été la première où ils ont été autre chose que l’architecte pour elle et le client pour lui. Il a surement de nombreuses histoires personnelles à lui conter, sur la personne qu’il peut être, tout comme elle en a aussi de bien nombreuses à lui raconter. Mais ils n’en sont pas à ce stade, pas encore, ne le seront peut-être jamais quand Iris ignore de quoi leur histoire sera faite le lendemain.
« Uuuuh ! Évidemment que j’ai un paquet d’anecdotes creepy et croustillantes - des bien glauques même mais je ne pensais pas pouvoir les divulguer avec une lady comme toi. » Elle pouffe à nouveau et cette fois un de ses sourcils s’arque alors qu’elle se demande bien ce qu’il entend pas là. Une lady comme elle ? Pense-t-il qu’elle est si précieuse, bien trop sainte nitouche pour être capable d’entendre une histoire d’os cassés et d’éléments bizarroïdes retrouvés dans le corps humain ? « Une lady comme moi ? Qu’est-ce que je dois sous-entendre par-là ? » demande-t-elle alors avec un sourire amusé malgré le sérieux et l’air outré qu’elle tente de lui offrir. « Interdit de se plaindre par contre si jamais ça te donne quelques cauchemars ou te donne la phobie des Escalators. » Dire qu’il ne parvient pas à attiser sa curiosité serait mentir mais l’idée des escalators lui font imaginer le pire et c’est une grimace qui vient tordre les traits de son visage « Tu en as déjà trop dit » en d’autres termes, tu ne peux pas t’arrêter en si bon chemin . Elle amène à nouveau sa tasse à ses lèvres, en prend une gorgée puis ajoute toujours avec le même sourire « C’est encore un moyen pour que je revienne c’est ça ? ».
« D’ores et déjà pardonné quoique …» Evidemment qu’il ne peut que la pardonner, du moins elle suppose quand il n’a pas daigné la repousser hier soir alors qu’elle a débarqué chez lui et n’a pas manqué de lui montrer clairement ce qu’elle souhaitait. Iris s’est montrée d’ailleurs plutôt entreprenante et s’il aurait pu avoir toutes les raisons de le faire, parce que tout a été rapidement, sans qu’ils ne comprennent vraiment pourquoi – peut-être davantage pour Aiden - il n’en a rien été. « Ah parce que tu me lances même des défis maintenant ? » Il semblerait quand il lui fait cette proposition d’assister à la prochaine convention qui aura lieu à Brisbane, ce domaine dans lequel Iris se sent comme un poisson dans l’eau, elle qui est une geek dans l’âme et ça, depuis toujours. Alors, oui elle le met au défi de l’accompagner et surtout de porter un costume pour l’occasion… parce que c’est ce qu’Iris fait à chacune des conventions qui sont organisées et d’ailleurs, elle ne fait jamais les choses à moitié. « Pas certains que j’y sois à ma place, j’y connais absolument rien … le dernier jeu vidéo auquel j’a joué, ça doit être Donkey Kong … en très pixelisé.» Elle ne peut retenir un rire légèrement moqueur Raison de plus, ce sera l’occasion de te mettre à la page » et il y a de quoi faire. « Mais les Iaroslavtsev sont pas du genre à se laisser défier sans répondre présent.» Et c’est un sourire satisfait qui prend place sur ses lèvres alors qu’il semble incapable de refuser « Parfait alors. It’s a deal » lance-t-elle en tentant sa main à son encontre pour qu’il vienne la serrer et ainsi sceller sa promesse.
« Autrement ? … Je suis tout ouïe.» La voilà en train de proliférer des menaces maintenant, des menaces en l’air quand elle ne compte pas lui faire payer d’une quelconque manière qu’il soit le fait qu’il ne parvienne pas – mais là encore, elle en doute – à ne pas réussir son opération sur le gamer qui doit retrouver toutes ses capacités pour la convention à venir « Tu verras » Elle hausse simultanément ses deux sourcils avant d’enfouir à nouveau son nez dans sa tasse pour en boire la dernière gorgée.