“Oulà, c’est que tu deviens violent. Le petit côté sanguinaire qui ressort lààà. Tu sais que ça me rend faible quand t’es comme ça.” Ton visage fermé qui se fend en un sourire aussitôt à cause de ses mots. Elle est bête. She’s perfect. Elle sait te caresser dans le sens du poil, tout autant que tu le fais. Le pire c’est que vous pensez toutes ces stupidités. Vous êtes stupides oui. We are the best. “Yeah, like you. Except right now.” Tu dodelines pour dire que non pas à ce point là quand même. Mais si elle a raison. Penser à cette chanson de merde de Bruno… No no no no no. Elle mime qu’elle a besoin d’air, tu as bien envie de l’aider à se refroidir avant d’aller voir le film. Vous arrêtez réellement jamais. Incroyable.

“One of my greatest achievements. I can die happy now.” Tu es totalement malade parce que tu aimes trop quand ton petit moineau parle de mourir. “You didn’t ?” Tu fais non de la tête, mais la vérité c’est que tu te souviens pas. C’est qu’une impression. Tu te connais. Tu aurais fait une remarque par rapport à son nom avant le lift car ton esprit fait des associations comme ça tout le temps.

“Where you called me babe for the first time.” Vous êtes totalement sur memory lane. Ca fait plus d’une année que vous vous fréquenter maintenant. Les souvenirs s’accumulent, le temps ne s’arrête pour personne. Ça fait du bien de s’y replonger de temps à autre. “Mais j’ai l’impression d’avoir dit ça dans un taxi. T’arrêtais pas d’en commander, faut dire, c’est vague comme vibe.” Tu te souviens aussi que tu as entendu une de tes chansons pour la première fois à la radio avec elle dans un Uber. “All nostalgic you are suddenly.” Tes yeux qui se tournent vers elle alors que tu sens son touché sur ta main. Un doux sourire sur tes lèvres. « I’m just very grateful you came into my life. » Jordan, ça suffit d’être cheesy comme ça. It is true. Tu ne cesseras jamais d’être reconnaissant pour la vie que tu as actuellement et tout ce qui l’y a mené.

“Merde!” Tu ne pensais pas que cette exclamation en résulterait un braquage de volant de la sorte. Tu t’accroches à la portière. Ton coeur bat la chamade. Tu es totalement pétrifié. Le Klaxon qu’on entend n’aide en RIEN. Ta main n’est plus sur sa nuque mais sur l’appuie tête du siège de ton oiseau. “Pourquoi tu m’as dit qu’on avait passé l’entrée ?” « Are you serious right now?????? » Tu prends une grande inspiration alors que tu fermes les yeux pour ne plus rien voir de ce qu’il se passe sur la route. « Please don’t do this ever again when I’m next to you. » Tu ne comptes pas rouvrir les yeux. Tu n’as pas l’air capable de te décrisper sur ton sièges. You’re good. You’re good. You are both good. You are good Jordan. Inspiration. Expiration. And repeat.

« I’m just very grateful you came into my life. » c’est mignon, c’est adorable, c’est chou, c’est niais, c’est sincère, c’est amoureux. Et c’est aussi assez ironique d’entendre ça alors que la seconde qui suit, Jordan aurait sûrement espéré ne jamais être dans la position dans laquelle iel est. Tu ne l’as pas fait exprès, tu n’as pas réfléchi avant de braquer. C’est déjà assez énorme pour toi de te rappeler que Jordan n’est pas à l’aise en voiture, tu tiens une vigilance quasi constante de ne pas appuyer trop fort sur le champignon ou d’éviter de doubler sauvagement une voiture qui va trop lentement à ton goût - tes nerfs sont mis à l’épreuve par la même occasion. Donc on ne peut pas te jeter la pierre quand une fois, une seule fois depuis le début que vous vous connaissez et que tu conduis, tu as une réaction un poil disproportionnée. Tu aurais pu continuer la route et trouver un moyen de revenir sur vos pas mais la séance est bientôt, tu ne veux pas louper le début. Tu ne prends pas de risque. Oh Jordan va avoir une raison de plus de détester Heather ; sa tendre et belle trépigne tellement qu’elle en devient dangereuse. Dans une route sans grand trafic - tu gères. Tu as l’habitude - quand tu es seule.

Par contre, tu aurais pu t’abstenir de lui faire une réflexion sur son manque de vigilance. « Are you serious right now?????? » tu n’as pas réalisé sur le coup. Ta tête tourne vite fait vers ton partenaire qui est complètement pétrifié et liquéfié sur place. Oh oh. Oui, “oh oh”, Birdie. « Please don’t do this ever again when I’m next to you. » tu mords ta lèvre alors que tu diriges Van Gogh vers l’entrée du parking. Ton amoureux a les yeux fermés et t’es un poil agacée qu’iel n’est visiblement pas confiance en ta conduite. Facile à dire pour toi. Les peurs, ça ne se contrôle pas, toi-même tu sais. Il n’y a pas de désolément qui sortent de tes lèvres - pas encore en tout cas. Tu attends un peu car tu serai capable de mordre en retour. Personne ne veut ça. Jordan est vraiment dans le mal, ce n’est pas de la comédie et le pire, c’est que tu le sais. Alors tu te retiens, tu ne dis rien jusqu’à ce que tu trouves une place proche de l’entrée après avoir tourné mille ans au moins, le temps de passer de “c’est bon ça va c’est rien” à “okay, j’ai merdé”. Tu te gares, tu éteins le moteur, tu restes deux secondes face au volant avant de te tourner vers Jordan. “On est arrivés.” sérieusement, Birdie ? Fais un effort. Tu passes ta langue sur ta lèvre. “Je promets d’être plus vigilante la prochaine fois.” Jordan t’a demandé de ne plus le faire, pas de lui promettre que tu le feras de nouveau - mais ça, tu ne peux pas le lui assurer. T’es une spontanée, faut-il le rappeler ? Et puis flûte, juste pour une fois, iel ne va pas t’en tenir rigueur pendant mille ans, pas vrai ? Tu vas quand même poser ta main sur son torse alors que tu glisses vers son côté de la banquette pour te coller à lui. “Do you want a quickie ?” que tu demandes avec malice même si je ne suis pas sûre qu’iel soit dans le mood, à présent. Jordan va surtout croire que tu te moques de lui, ouais. Ce qui est faux - tu veux juste lui changer les idées. “I will let you have your two milkshakes.” tu les toucheras pas si ça peut lui permettre de trouver du réconfort là-dedans. Tous les moyens sont bons.

Tu prends le temps, tu roules au pas dans le parking, espérant qu’iel se rende compte que tu ne vas pas mettre un nouveau coup de volant. Tu gardes bien ta bouche fermée alors que tu vois du coin de l’oeil qu’iel prend de grandes inspiration. Iel a toujours les mains agrippées à la portière et à ton siège mais ses jointures ont l’air moins blanches. Iel est en train de se calmer, correct ? Toi aussi au passage, tu te calmes. Tu réalises doucement l’ampleur de la nouvelle connerie que tu viens de faire. Vraiment, tu as l’impression de les enchaîner mais c’est pas de ta faute. Tu es dans ton élément derrière ce volant. Il n’y avait aucun danger pour le faire. Tu savais. Tu as su jauger les distances avec les autres voitures au alentours. Y’avait personne. Exactement ce pourquoi tu l’as fait. Le coup de volant était violent, soit. Tu aurais pu faire pareil un peu moins brusquement mais tu es pressée. Tu veux voir ce film et tu commences doucement à penser que la séance va peut être être annulée. Alors que y’avait personne sur la route.Mauvaise foi mauvaise foi. Y’avait quand même une personne qui a klaxonné. Tu es sûr que c’est surtout ça qui l’a fait paniquer alors qu’il n’y avait aucun danger. A u c u n. “On est arrivés.” Iel ne bouge toujours pas. Iel respire. Iel prend le temps. Est-ce que tu dois lui laisser encore plus de temps pour s’apaiser ? Moui. Mais on va louper le début de la séance. Donc non. “Je promets d’être plus vigilante la prochaine fois.” Alors tu montres le drapeau blanc mais Jordan a toujours les yeux fermés et iel reste silencieux. Chose que tu ne supportes pas mais ok, il est en train d’esquiver une crise de panique alors tu tolères.

Tu te rapproches d’ellui, ta main sur son torse. Y’a ses épaules qui se détendent presque instantanément. Knew it. Quand vos mots échouent, vos corps prennent le relais. Tout le temps pour le meilleur. “Do you want a quickie ?” Que tu proposes. Ses yeux sont toujours fermés mais sa main est lâche sur la poignée, les jointures ne sont plus blanches du tout. Tu sens que tu arrives à ta fin. Tu en rajoutes donc une couche. “I will let you have your two milkshakes.” Un léger rictus s’affiche sur son visage alors qu’un de ses bras se glisse autour de toi. Iel t’approche d’ellui et soupire doucement alors que son nez trouve bien trop facilement le chemin de tes cheveux. Iel respire ton odeur et tu sens qu’iel est en train de se calmer pour de bon. « I want three milkshakes and a blowjob. » Tu aurais bien envie de te redresser et faire la meuf outrée par autant de requêtes mais tu n’es pas en position de le faire là. Tu as fauté. Encore. « What time does it start? » Qu’iel demande en respirant toujours aussi profondément l’odeur de tes cheveux.

Les miettes d’un traumatisme persistent. Tu as beau faire des efforts, avoir tes séances de psy autant que tu le peux ou as besoin - l’avantage que le tien peut te prendre au téléphone assez rapidement est un petit luxe que tu apprécies incroyablement - mais forcer de constater que ça ne résout pas tout. Ton corps a ses propres réactions, ta tête suit le mouvement, ton coeur s’emballe, tes pensées chavirent ; une réaction spontanée que Birdie aurait pu voir venir. Elle sait que tu n’es déjà pas à l’aise en voiture. Elle a pleinement conscience que tu as un passif avec les trucs à quatre roues. Pourquoi il faut toujours qu’elle n’en fasse qu’à sa tête ? Autant dire que ça a réussi à redescendre la pression qui commençait à grimper dans ton entrejambe. Bruno Mars et maintenant ça, elle n’aurait pas pu trouver mieux pour te faire passer d’un mood à l’autre. Ta main reste agrippée, tes yeux clos. Tu l’entends mais tu ne réagis pas. Elle ne sera pas surprise ; elle a l’habitude que tu ne sois pas aussi bavard qu’elle. Mais là, elle ne va pas aimer ton silence - même si, à ton sens, il est clairement justifié. Tu as besoin de remettre de l’ordre dans ton esprit. Ne pas flancher. Ne pas se laisser submerger. C’est un travail interne que tu batailles depuis des années à maîtriser. On ne dirait pas quand on te voit aussi chill - mais t’es loin de l’être. Birdie a beau te voir comme un joli ange blond (on ne va pas dire pur car il est clair que t’es loin de l’être et ô qu’elle le sait), il n’empêche que tu as ta part de démon en toi qui continue à te donner du fil à retordre.

Elle est toute douce et minaudante à tes côtés. Tu sais qu’elle sait qu’elle a fauté. Vous n’avez pas besoin de parler pour le savoir. Ton expression corporelle le démontre largement. Elle va essayer de se rattraper. Tu ne vois pas encore les côtés positifs pour l’instant. Tu te maîtrises. Tu te canalises. Tu inspires, respires, on repeat. La main de Birdie te détend un peu plus. Son corps qui s’approche continue à t’apaiser - ce qui est fou quand on sait que c’est elle qui t’a causé de te mettre dans cet état en premier lieu. La question qui franchit ses lèvres aurait pu te faire rire - t’en es pas encore là. Mais au moins, ta main se détache de la poignée et ton être s’apaise un peu plus. T’aimerai bien un quickie. Ça pourrait finir le travail de relaxation. Tu finis par sourire légèrement quand elle parle des milshakes et tu vas l’entourer de ton bras. Aussi dangereuse qu’elle peut parfois être - même si y avait personne - t’as besoin de la sentir proche. Ton museau se perd dans ses cheveux et son odeur finit par te calmer totalement. A la fois la cause et le médicament. Comment elle fait ? « I want three milkshakes and a blowjob. » tu ne peux pas t’empêcher de faire monter les enchères. T’as retrouvé peu à peu ton air malin. Même s’il est camouflé dans ses épis blonds pour l’instant. Birdie ne bouge pas. Elle a merdé, elle le sait. Elle va te manger dans la main - même si t’as conscience qu’il ne faut pas que t’abuses car elle saura se rebeller, ta douce moitié. Conciliante, mais pas trop non plus. Cette dernière reste camouflée contre toi, sa tête contre ton torse alors ses bras sont autour de ton cou. Elle ne cherche pas à fuir - which means no movie ? T’as vraiment pas envie de le voir. Tout pour aller voir Miss Cold Bitch au cinéma en plus. “Everything you want, baby. As an apology.” elle ne dit pas qu’elle est désolée mais elle l’est. Tu l’entends comme ça, en tout cas. Tu n’as pas tort. Ton oiseau n’est pas douée pour les excuses. Tu ne lui en tiens pas rigueur. T’espère juste qu’il n’y aura pas de prochaine fois comme elle a pu l’évoquer tantôt. T’as vraiment pas envie de devoir reprendre des Uber alors que tu préfères largement faire des karaokés avec ta moitié et t’extasier de la voir raper. Oui, voilà des pensées heureuses - tu t’y raccroches alors que tu déposes un baiser sur son crâne.

« What time does it start? » tu la sens bouger contre toi et là, t’ouvres les yeux pour la voir chercher son téléphone mais sans se décoler de toi pour autant. Ta main sur son dos l’y caresse doucement alors que ton oiseau fait naviguer son pouce sur son téléphone - cette main autour de toi serait tellement mieux. “In about twenty minutes. Thirty with the ads.” c’est que vous êtes en avance - genre, elle râle pour t’amener à l’aéroport en avance mais pour Miss California, elle te fait bouger presque une heure avant ? Pour un film ? T’es presque outré. Mais maintenant que sa main est de nouveau sur toi, remontant doucement ton buste avec ses doigts pianotant, t’as pas le temps de l’être. Son joli minois adorable a le sourire taquin et tu sens déjà venir ce qu’elle va dire. “We can do a lot in 30 min.” here we are. “I will make you feel good this time. I promise.” qu’elle te dit en se redressant légèrement pour t’embrasser doucement. Vos corps restent votre meilleur moyen de communication. Elle te rend faible ; mais toi aussi. C’est de bonne guerre. And she’s all mine. Oui, la question ne se pose même plus, à présent. Même si là, c’est plutôt toi qui est sien car sa main redescend pour caresser ton entrejambe. “Alohomora.” qu’elle souffle avec un léger rire, maligne qu’elle est, la référence potterienne subtile mais tu la captes. Tu veux la bouffer. Mais pas avant qu’elle le fasse. Au pire, vous allez être enfermés dans une salle obscure. T’as pas besoin de voir pour aller entre ses cuisses de ta main ; that movie’s gonna be interesting huhu. Celui de l’écran ou celui de ton oiseau qui va te maudire de vouloir la faire couiner de plaisir en pleine séance ?

“Everything you want, baby. As an apology.” Oui, elle a dit le bon mot. Baby. I’m baby. Clairement. T’as envie de rester dans ses bras pour encore une bonne heure mais ya ce fucking film qui va commencer. Ce fucking cinema qu’elle a loupé puis récupérer en un coup de volant qui te fait encore froid dans le dos. Mais tu fourres ton nez un peu plus dans sa crinière, ça fait du bien.

“In about twenty minutes. Thirty with the ads.” What?? Alors là, tu t’y attendais pas à celle là. « We are half an hour in advance. » Tu répètes parce que tu as du mal à le croire. Birdie Cadburry, vous a conduit, une demi heure en avance au cinéma et à fait un dérapage au milieu d’une nationale bondée pour ne pas louper le film. “We can do a lot in 30 min.” Une demi heure d’avance. Oui tu t’en remets pas. Tu es sûr qu’elle essaie de noyer le poisson. Dans tous les sens du terme. Elle veut t’amadouer et que tu oublies cette frayeur qui te hérisse l’échine si tu y repenses trop. “I will make you feel good this time. I promise.” Sa main sur toi te fait du bien, il est vrai. Malgré tout, tu ne sais toujours pas si tu es contrarié ou impressionné par cette avance qu’elle a pris. Allez Jordan, passe outre. She almost got us killed for no reason. Oui ça tu as du mal quand même. Parce que tu ne veux pas croire qu’elle gérait si bien son véhicule que ça. Elle a eu de la chance. Voilà tout. Accroche toi à ça. Vous allez bien. Tout va bien. Ca va même de mieux en mieux au fur et à mesure qu’elle t’embrasse la peau et qu’elle arrive en ton milieu. “Alohomora.” Elle t’arrache un sourire car tu as la ref, mais en plus, c’est bien drôle et tu réalises que tu vas l’avoir maintenant ton blowjob… Un rapide coup d’oeil dans les environs, il n’y a pas grand monde dans ce parking, elle a fait exprès de se garer là ? Loin. Tu sais pas, mais c’est parfait. Qu'elle commence par la fellation que tu as demandé plutôt que le film et les milkshakes, ça va carrément te faire oublier les frissons dans ton dos, tu vas crépiter d’une meilleure manière là. Pour être sûr qu’elle aille bien par là… C’est toi qui est le premier à ouvrir le bouton de ton short et à le baisser, prenant soin d'embarquer ton boxers avec. « Oh… It worked… » Tu fais référence à son sort d’ouverture qui va lui laisser tout le loisir de voir ta baguette magique. Huhu.

« We are half an hour in advance. » Jordan a l’air désabusé et… “Oopsie ?” que tu oses dire. Ce n’est pas de ta faute si vos priorités sont différentes. “Pour ma défense, j’ai cru que t’allais être plus long à convaincre.” une défense de merde, si vous voulez mon avis, mais personne ne la demande, encore moins le petit oiseau. A toujours vouloir se chercher des justifications, tu te retrouves toujours dans de sales draps. Tu as conscience que Jordan pourrait t’en vouloir pour avoir osé tout ça ? Iel aurait de bonnes raisons pour te faire la tronche, même pour faire bonne figure. En tout cas, il est clair que c’est ce que tu aurais fait à sa place. Mais tu es à l’autre place ; celle qui minaude et qui cherche les compromis. La silver lining. Si tu es douée pour fauter, tu es aussi douée pour t’excuser - enfin, pour trouver de quoi t’excuser. Tu apprends à le brosser dans le sens du poil et tu es vraiment chanceuse d’avoir un partenaire parfois aussi simple à vivre avec des demandes à ta portée de main.

Littéralement alors que la tienne est sur lui alors que tes lippes attaquent les siennes. Quand son visage se tourne pour regarder ailleurs, tu t’en prends à son cou, continuant de le masser doucement. Mais Jordan prend les devants et visiblement, iel veut être sûr qu’il va avoir son dû en temps et en heure. Même si iel serait capable de faire exprès de prolonger le plaisir pour ne pas voir le film. Cependant, là, t’as le visuel sur sa virilité et tu mords ta lèvre en relevant tes prunelles vers les siennes. « Oh… It worked… » “Obviously, I’m very good at spells.” que tu clames le plus naturellement possible alors que tu penches pour l’embrasser, ta main allant quérir son membre pour y commencer de doux massages. Tu es tellement douée en sortilèges que tu ne vas avoir besoin que de le penser très fort pour faire grimper ton partenaire sous tes impulsions. Bon, okay, il y a aussi tes dents qui mordillent sa peau, tes lèvres faisant office de baume caressant et tes doigts prodiguant leur miracle autour de lui. Tu finis par te baisser comme sa professional sex worker personnelle que tu es pour l’attraper dans ta bouche. Tu veux lui faire oublier ton écart - littéralement. Tu veux qu’iel zappe son coup au coeur juste avant, qu’iel se rappelle que son coup de coeur depuis plusieurs mois, c’est toi, et que tu peux lui faire chavirer son palpitant pour du bien-être. Tu sais faire, t’es douée et tu vas jusqu’au bout - pas besoin de protection dans cette conjoncture au moins. Tu relèves le buste en passant ta langue sur tes lèvres. “You feel better ?” que tu demandes innocentement, comme si tu venais simplement de lui donner un médicament contre le mal de tête. Pas comme si tu venais de lui faire une fellation sur le parking d’un cinéma. Pas du tout.

“Oopsie ?” Elle est in-cro-yable. Y’a pas d’autres mots pour qualifier Birdie Cadburry. La vérité c’est que tu comprends au fond. Elle fait des efforts de ce genre que lorsque ça a une grande importance pour elle. Tu prendras bien soin à l’avenir, de lui dire clairement quand c’est très important pour toi. Quand c’est important pour toi, ça l’est aussi pour elle. Vous faites votre bout de chemin ensemble et tu sais de mieux en mieux naviguer dans les eaux cadburiens. Tu ne te proclameras jamais expert car elle te surprend toujours plus tous les jours, mais tu aimes cette zone grise imprévisible.  “Pour ma défense, j’ai cru que t’allais être plus long à convaincre.” Oh ? Elle n’a pas encore réalisé de son côté que tu peux dire oui à à peu près tout ce qu’elle voudra. Tu aimes parfois lui laisser le dernier mot juste parce que ne pas se chamailler l’embête plus que l’inverse. Il est vrai que si le but de la manoeuvre était de voir Heather en personne, tu serais resté sur ton non et ton écoute de vinyl tranquille sur ta terrasse. “Obviously, I’m very good at spells.” Une chose qui est bien avec Birdie c’est qu’elle propose des folies mais qu’elle les fait aussi. Ce ne sont pas que des paroles en l’air. C’est peut être ton visage, tes lèvres, ton cou qui sont pris d’assaut pour commencer mais elle a trouvé le chemin de ton plaisir et s’y attèle comme l’experte qu’elle est. Ta respiration qui se fait plus forte alors que tes yeux se ferment. Elle continue de torturer la partie supérieur de ton corps

“You feel better ?” Tu viens de faire ton lâché de soldats, tu as la tête totalement retourné car elle est juste la meilleure dans ce domaine. Peut être que l’amour que tu lui portes change bien des choses dans tes sensations, mais elle est sans conteste, celle qui te fait gémir et frémir le plus fort. « I feel… » Mais t’as même pas les mots en fait pour t’exprimer. Tu sens encore les picotement dans tout ton corps alors qu’elle en rajoute une couche en jouant la petite sainte. Tu te penches vers elle pour embrasser ses lèvres avec toute la passion dont tu es capable tellement tu l’aimes plus que tout à ce moment précis mais tout le temps aussi. « Pick us some good seats… » Que tu dis en te reculant un peu de ses lèvres. « Cos I’m gonna make you feel good in that dark room… » Là tu espères fortement que le film est un navet et qu’il y aura personne dans cette salle. Tu veux que Birdie se souvienne de cette sortie cinéma avec toi comme un très beau souvenir, autant que tu es en train de t’en faire.

Tu es douée, tu es professionnelle après tout, tu es certaine que si tu avais été prostituée, tu aurais été la poule aux oeufs d’or. Mais le pire est que tu fais ça gratuitement. Non pas que ça te dérange car tu aimes ça - sinon, tu ne le ferais pas. Encore plus si c’est pour satisfaire pleinement ton partenaire, pour te faire pardonner de ton petit écart involontaire, pour le faire redescendre. Lui provoquer des assauts au coeur mais d’une autre manière, d’une façon à adoucir ses maux et à ne plus lui faire penser à la petite crise passagère. Lui rappeler aussi que vous êtes arrivés à bon port car tu maîtrises très bien ton véhicule et qu’il n’y a pas besoin de s’inquiéter. Tu peux comprendre son traumatisme mais ne le vivant pas, tu ne peux que le suggérer. Tu sais ce que c’est, de toute façon ; tu es une pro pour distraire l’esprit. N’est-ce pas ? En tout cas, tu mets tout en oeuvre pour.

Quand tu relèves la tête, ta langue passant sur tes lèvres, tu as vraiment tout d’une petite fauve sauvage avec tes cheveux en bataille et ton air toujours carnassier. Comme si tu comptes le bouffer encore plus. Tu serai cap de voir combien de temps il faudrait à little Jordan (qui n’a rien de petit, oui oui, big Jordan, on sait) pour se redresser de nouveau de toute sa magnificence. D’autant que les sons de ton amoureux sont aphrodisiaques, tu les ressens jusqu’à ta propre intimité et grand drame que c’est de devoir lever ses fesses pour te diriger vers le cinéma alors que t’as clairement envie de lui. « I feel… » tu te penches pour mordre sa mâchoire alors que cette simple déclaration te suffit. “I know.” que tu murmures car tu le sens sous tes yeux et tes doigts qu’iel se sent bien. Tu as réussi à inverser la tendance, tu es une partenaire douée qui sait prendre soin de sa moitié. C’est important et c’est plaisant à voir.

Aussi plaisant que Jordan se penchant vers toi pour t’embrasser avec ardeur, provoquant des vagues d’envie en toi-même. T’en grognes légèrement, complète victime de tes désirs à ton tour. « Pick us some good seats… » t’arques un sourcil parce que tu ne t’attendais pas à ça. « Cos I’m gonna make you feel good in that dark room… » oh mais ça, par contre, ça t’émoustille. Il ne t’en faut pas beaucoup pour l’aider à se rhabiller en quatrième vitesse en déposant un rapide baiser sur ses lippes. “Oh yes please. I’m already so wet for you…” que tu murmures avec insistance contre sa joue que tu mords à son tour avant de t’extirper de son étreinte. “But how you’re gonna do with your three milkshakes, hu ?” que tu demandes malicieusement en sortant de ton van. Oh, tu ne doutes pas de l’ingéniosité de ton partenaire, encore moins pour ça, c’est certain. Surtout si ça peut vous distraire de voir Heather sur grand écran, n’est-ce pas ?

C’est qu’en plus elle vient te mordre alors que tu es encore au milieu de ton moment. Elle veut te tuer. “I know.” Une de tes mains qui va sur elle pour la caresser doucement. T’es juste heureux qu’elle soit là, près de toi. Tu sais déjà que tu vas lui faire des jolies choses pendant cette séance juste par soucis d’équité bien sûr. Dans tous les cas tu vas être en contact permanent avec elle because you can. “Oh yes please. I’m already so wet for you…” En plus elle t’incite la petite impertinente. My love. Celle ci même qui se défait de l’étreinte car il va être temps d’entrer enfin dans ce satané cinéma. T’as complètement oublié ta frayeur en voiture. “But how you’re gonna do with your three milkshakes, hu ?” « Hoping you didn’t bring me to a shit cinema and there are cup holders. » Ouh ça tacle doucement. C’est elle qui a choisit après tout.

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Une fois dans la salle, il y a bel et bien de quoi poser vos gobelets par milliers (trois pour toi). Il y a bien trop de monde dans cette salle à ton goût et t’es déjà en train de râler. Tu sais que si c’est pas ta tête qui ira entre ses cuisses, ce sera ta main, ça te console UN PETIT PEU. Tu sirotes ton premier milkshake et tu prends la parole. « Beaucoup trop de monde qui vient voir ce film. Ils ont dû se tromper de salle. » Tu rages oui oui. « Je leur dis que c'est pas la bonne salle pour Spiderman ? » A ton avis ça peut être la raison pour que tout ce monde vienne ici plutôt que là bas. Tu es choqué oui et tu en parleras à Will à la première occasion. Tu fais une petite moue alors que tu tournes la tête vers Birdie en aspirant sur ta paille trop fort. Tu te gèles le cerveau. Tu grimaces et vas te pincer l’arête du nez.

« Hoping you didn’t bring me to a shit cinema and there are cup holders. » “Au moins, je t’amène au cinéma, moi.” que tu lui répliques en lui mordant une dernière fois la mâchoire. Okay, Jordan t’a emmené en Angleterre, ce n’est vraiment pas comparable. Tu trouveras moyen de le ramener pour voir un film qu’iel appréciera t’en ai persuadée. Même si là, le recul de Jordan est justifié par son désamour incroyable envers l’actrice principale. Tu es vile de lui foutre des combinaisons peu gagnantes sous les yeux - mais tu sais te rattraper comme il faut. “Allez, on y va sinon, on va se faire prendre et coffrer pour indécence publique. Ou atteinte à la pudeur, une de ces conneries.”

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Tu tiens un des milkshakes de Jordan, “pour t’aider car je sais que t’es maladroit”, et c’est pour ça que tu en bois quelques gorgées derrière son dos ? ahem. Quoiqu’il en soit, tu remarques que la salle n’est pas si vide que tu l’aurais pensé et ça, tu as l’impression que ça ne va pas arranger Jordan. Ni toi, d’ailleurs, car en plus de voir une de tes meilleures amies à l’écran, ton partenaire souhaite aussi te faire du bien. Mais voir sa moue contrariée est juste une des visions les plus adorables qui soit, des plus drôles aussi. « Beaucoup trop de monde qui vient voir ce film. Ils ont dû se tromper de salle. » voilà. Tu souris, complètement amusée par sa réflexion. « Je leur dis que c'est pas la bonne salle pour Spiderman ? » là, t’éclate de rire alors que Jordan se pince l’arête du nez. Tu ôtes tes chaussures puis met tes pieds sous tes fesses avant d’aller caller ta main contre sa nuque. “You’re very cute when you’re grumpy.” quand est-ce que Jordan n’est pas cute de toute façon ? On a beau croire et dire que c’est toi l’enfant du couple, il est clair que Jordan n’est pas à dénigrer malgré tout. Tu embrasses sa joue. “C’est pas un peu de gens qui vont t’arrêter, si ?” que tu chuchotes doucement.

“Au moins, je t’amène au cinéma, moi.” Tu trouves cette répartie totalement nulle et ça ne la rend que plus adorable de chercher n’importe quoi juste pour avoir le dernier mot. Tu le lui donnes les yeux fermés, ainsi qu’un baiser sur les lèvres qui disent le plus de bêtises de vous deux. Les siennes forcément.  “Allez, on y va sinon, on va se faire prendre et coffrer pour indécence publique. Ou atteinte à la pudeur, une de ces conneries.” « Qu’est ce qu’on peut y faire… Nous sommes les kings de l’anticonformisme. » Que tu dis le plus naturellement possible. Ouais, ça on peut pas le nier.

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“pour t’aider car je sais que t’es maladroit” Elle est cute même si tu sais qu’elle a plein de choses derrière la tête. Tu la laisses faire car elle a raison en plus. Trois milkshake c’est facile à boire, pas facile à transporter par contre. T’as besoin des petites mains de ta douce pour ne pas que ça finisse tout sur tes fringues avant même d’avoir rejoint vos sièges.

“You’re very cute when you’re grumpy.” Oui bon. Tu plisses les yeux en la regardant alors que ton cerveau se dégèle doucement. « Gniagniagnia…  » Ton attitude ne s’améliore pas mais c’est la faute à tous ces gens qui sont encore et toujours en train d’entrer dans la salle. C’est pas possible. Tu veux pas croire que ce film soit si attendu. Est-ce qu’il y a des fans de Heather dans la place ? T’es en train de regarder autour de toi, les gens, quand tu sens un baiser sur ta joue de ta belle moitié. Ca t’adoucie presque aussitôt. Comme quoi le pouvoir du contact est réellement présent. Vous saviez déjà mais ça confirme une fois de plus. C’est pas un peu de gens qui vont t’arrêter, si ?” Elle est en train de te défier. « Non… » Mais ça ne sera pas la même chose que ce que tu avais en tête. Tu lèves ta main pour qu’elle se retrouve devant son visage et tu fais frétiller tes doigts. « I’m ready. » Enfin, tu attendras quand même que les lumières s’éteignent et après une bonne demi heure de film, tu iras lâcher sa main de la tiennes pour la faire passer de sur sa cuisse à entre ses cuisses… Comme promis. Tu regardes le film dans le plus grand des calmes sans tourner ton visage vers Birdie car tu essaies d’être le plus discret possible en même temps. Tu sais être rapide et tu te focalises bien évidemment sur le bouton magique. Tu te lèches quelques fois les lèvres car damn… mais tu ne sors pas de ta ligne directive. Celle de son orgasme. Huhu.

« Qu’est ce qu’on peut y faire… Nous sommes les kings de l’anticonformisme. » voilà que tu n’aurais pas mieux dit. Un jour, pour sûr que vous allez vous faire choper. Vous êtes des brigands, incapables de retenir vos pulsions même le temps d’une après-midi. Vous avez du temps à rattraper. Mmh, ça, c’est l’excuse que tu te empruntes joyeusement à chaque occasion. Tu n’as pas de scrupule. Aucune retenue. Jordan non plus, vu sa promesse. Tu as déjà terriblement hâte d’être dans ce cinéma.

« Gniagniagnia… » que Jordan continue comme ça et tu le bouffes de nouveau, public ou non. Tu cherches vraiment à te faire jarter, en vrai, n’est-ce pas ? C’est tellement rare aussi de voir ton partenaire en mode rageux que c’est un spectacle à lui tout seul. Comme quoi, lui aussi a son tempérament. Il faut juste être privilégié pour le voir. Et tu l’es, sans aucun doute. Et puis, tu trouves le moyen d’apaiser toute sa contrariété passagère, soulignant l’aspect plus aventureux de la situation. Ce n’est pas ton partenaire qui se défilerait pour un défi. D’autant que tu frétilles toujours autant de le sentir en doigt de n’importe quelle façon. « Non… » tu mords ta lèvre en le regardant malicieusement alors que sa main s’agite devant son nez. « I’m ready. » tu lèveras un des milkshakes à ta bouche en prenant la paille du bout de la bouche de façon suggestive avant de murmurer. “Me too.”

La séance commence, ta main dans la sienne alors que tu es toute concentrée sur l’écran. Il faut dire que voir Heather sur grand écran est particulièrement drôle. Tu n’as jamais connu ça jusqu’à présent. Le film a l’air d’être assez banal, une véritable comédie romantique mais tu peux aussi prêter attention à la soeur du futur amoureux d’Heather, interprétée par la fameuse rouquine. T’en oublie presque la promesse de ton partenaire jusqu’à ce que ce dernier lâche ta main pour la diriger entre tes cuisses. Tu tournes dans le réflexe ta tête vers lui, l’expression amusée tout en écartant un peu plus les jambes. Tes yeux se reposent sur l’écran mais ton attention est clairement sur ses doigts qui pianotent en toi. Tu serres d’abord les dents, la mâchoire alors qu’y a tout qui réagit si naturellement. T’es sensible à ses caresses. Tu finis par poser ton coude sur ton accoudoir, celui entre vous, afin que tu puisses poser ton menton sur ta paume et ainsi camoufler ta bouche de ta main. Il ne faudrait pas que tu te mettes à gémir. A vrai dire, le défi est clairement pour toi. Celui de devoir être discrète, une grande première. Tu passes ta langue sur tes lippes, gigotant légèrement contre sa main avant de te stopper. “Come on, Jor…” car t’es si proche. Déjà. Mais c’est cruellement long quand tu ne peux pas t’extasier comme tu le souhaites. C’est du rapide. Mais c’est terriblement efficace. Les meilleurs préliminaires du monde. Tu te retiens avec toute la volonté du monde de ne pas aller le chercher toi même ton orgasme.

“Me too.” Et elle va en avoir pour son argent ta jolie blonde. Façon de parler, car tu fais ça totalement gratuitement oui oui. Tu pourrais même payer toi pour pouvoir lui faire ça à elle. Mais non, il n’y a pas besoin d’aller jusque là car vous êtes autant consentant l’un que l’autre. En ménage. Y’a tout qui roule et tous les jours tu te demandes comment t’as fait pour avoir autant de chance. Elle se réveillera un jour avec la réalisation que tu n’en vaut finalement pas la peine et ce sera fini. Non.

“Come on, Jor…” C’est le moment où tu tournes la tête vers elle pour la voir vriller sous tes doigts. Un plaisir à l’oeil. Même si la salle est sombre, tu la vois très bien et surtout l’étincelle dans son regard. Elle a dû mal à se contenir et c’est encore plus grisant de la voir te supplier. Tu es peut être un peu sadique comme ça parfois. Faut dire que là, y’a tout de ton côté. Tu es totalement en contrôle de sa personne mais ça, c’est parce qu’elle le veut bien aussi. Elle joue à ce jeu et tu ne vas pas la frustrer plus car vous jouez totalement avec le feu tous les deux. C’est drôle, jusqu’à ce que ça ne le soit plus. Vous serez pris la main dans le sac - façon de parler - un jour. Mais pas aujourd’hui car tu le lui donnes son orgasme et tu laisses ta main au chaud quelques secondes supplémentaires avant de te défaire. Tu penches ton visage vers le sien pour innocemment aller embrasser sa joue à plusieurs reprises. C’est autorisé ça et tu en profites de n’avoir rien à te reprocher en même temps. Y’a une scène importante à l’écran mais tu n’en as rien à foutre. Tu déposes une multitudes de doux baisers sur le visage de Birdie tout en allant partiellement essuyer tes doigts sur l’ourlet de ton t-shirt. « I love that movie… » Que tu lui murmures comme le petit con que tu es. Tu es beaucoup trop fier.

Vous êtes incroyables. Intenables aussi. Vous jouez avec le feu et tu as de la chance d’avoir un partenaire qui n’est pas à cheval sur la bienséance. Au contraire. Jordan n’est pas aussi blanc qu’iel en a l’air. La preuve une énième fois de plus dans tes tréfonds que ses doigts manient à la perfection pour te faire décoller en haut dans les nuages mais sans pour autant que tu ôtes ton cul de ton siège. Le plus compliqué. Mordre ta main, serrer les dents, et aussi tes cuisses autour de sa main alors que ton orgasme te prend d’un seul coup. Tes abdominaux n’ont jamais autant travaillé, ton self control aussi. Une épreuve à tous les niveaux alors que tu fermes les yeux en priant ciel et terre qu’on ne remarque pas tes légers soubresauts que t’essaies pourtant de contenir.

« I love that movie… » qu’iel te souffle, tel le petit con qu’iel peut être alors que ses lèvres papillonnent ta joue de doux baisers, comme pour t’aider à redescendre sur terre doucement mais sûrement. Ta tête reste toujours bloquée sur l’écran en face mais ton coeur commence enfin à reprendre son rythme normal. Tu l’as voulu, aussi, et t’es toujours aussi ravie de constater à quel point les expériences avec ton partenaire sont toujours une réussite - jusqu’au jour où une couille va bien finir par tomber, n’est-ce pas ? Sans le regarder, tu vas chercher sa main alors que tu poses ta tête sur son épaule. Tu la serres gentiment avant de la lever vers ta bouche pour commencer à suçoter le bout d’une de ses phalanges. Tu as perdu le fil de l’action en face de vous, vous allez vous prendre du pop corn ou des réflexions dans la tronche si vous continuez. “I knew you will enjoy it.” que tu dis en finissant par lever ton minois vers lui en passant ta langue sur tes lèvres. Jordan est définitivement le petit con par excellence mais bon dieu que tu l’aimes pour ça. Tu gardes sa main dans la tienne pendant tout le reste de la séance, et tant pis si iel galère pour boire ses milkshakes. De toute façon, tu finis par l’aider à les finir parce que “trop de glaçons, c’est pas bon pour la tête”. Et parce que t’as bien besoin de te refroidir aussi. Un peu trop insatiable que tu es.

Presque vers la fin, tu regardes Jordan pour lui chuchoter. “Tu survis ?”

T’as pas envie de te défaire de son beau visage maintenant que tu n’as rien à te reprocher. C’est fait pour bécoter son crush le cinéma non ? Et bien oui. Et c’est ce que tu fais par milliers. Après un tel moment, t’as envie de la câliner encore plus car sérieusement ton amour pour elle se décuple à chacune de vos conneries mises en applications. Elle en fait une de plus - not really - mais la voir s’en prendre à un de tes doigts est tout sauf innocent. C’est fucking hot même. Oh god… “I knew you will enjoy it.” C’est sûr qu’avec le twist que vous ajoutez à cette sortie ciné c’est tout de suite bien plus agréable d’avoir HH en immense sur un écran. La vue de la langue de ton oiseau te donne bien d’autres idées supplémentaires qu’il vaudrait vraiment mieux pas mettre en applications. Vous n’aurez pas de la chance à tous les coups. Tu le sais. Ca vous tombera dessus à un moment.

Vous êtes mignons mains dans la mains pendant le reste de la séance. Tu caresses sa peau de ton pouce alors que tu essaies de pas trop aimer le film - par principe. Ton désamour pour HH est pas mal physique. Du coup c’est pas compliqué de le mettre dans la catégorie mauvais moment passé. Heureusement t’as trois milkshake et un minou pour te distraire. “trop de glaçons, c’est pas bon pour la tête” Bien sûr qu’elle te pique de quoi boire et elle a raison car tu risques de sortir avec un totalement intouché. Mais non. Parce qu’elle t’aide dans cette dure labeur (non).

“Tu survis ?” Tu tournes la tête vers elle avec une moue dessus. « You owe me. » Genre. Mais oui, tu subis pas mal. Tu prends un milkshake et tu bois pour oublier. A shot of vodka in there would be nice. Oui. Mais non Jordan. « I can tell you the ending. He gonna get her and the other one will forgive her. Done. The end. Can we go? » «  Shhhhhh ! » Une Karen derrière vous qui est embêté par tes bavardages. Tu soupires en roulant les yeux. Tu te cales de nouveau dans ton siège, affalé carrément mais t’as du mal à être bien avec ta tête qui repose sur le sièges, plus tes jambes pas écrasé contre le siège de devant. Tu es trop grand.