and the girls are pretty

14 février 2022

La soirée continue et l'intensité de la musique ne semble pas diminuer de minutes en minutes, cela est même l'inverse. Cela va de pair avec les numéros qu'il y a sur scène, du DJ aux tenues des danseuses absolument rien a été laissé au hasard et il est bien question d'impressionner tout le monde et de se démarquer de la compétition. On se bouscule au bar et même près de la scène et si Itziar motive ses serveuses et serre également des verres du mieux qu'elle peut et que Lara discute avec quelques invités, aucune des deux propriétaires ne semble remarquer les clients les plus bruyants du moment. Il s'agit d'un groupe composé d'une dizaine d'hommes, tous en costume et ayant visiblement décidé de venir dépenser leur paye du mois ici après une longue journée de boulot. Banquiers, traders ou même agent immobiliers, impossible de le savoir rien qu'aux costumes ou aux billets qu'ils envoient sur la scène. Les verres vides commencent peu à peu à s'aligner sur leur table et tandis qu'une nouvelle chanson commence et qu'une seule danseuse en tenue plus que légère fait son apparition sur scène, leurs cris redoublent. Violet, la danseuse en question est plus que douée et c'est un numéro qu'elle a répété des dizaines de fois les jours précédents et elle s'élève facilement au-dessus du sol, comme si la gravité ne la concernait pas. Ou qu'elle n'était pas de ce monde.

Il y a de quoi rêver et c'est bien pour cela qu'après avoir vidé son verre, un des hommes du groupe, finit par se lever, lâchant un : "Hey tu me donnes combien si j'arrive à avoir son numéro..." à un de ses amis. Il a un nombre, les paris sont faits et sans vraiment demander son reste, il se fraie un chemin jusqu'à la scène facilement, un peu trop facilement. Il a plus de billets pour Violet, il tente de se faire entendre par-dessus la musique et les conversations et les encouragements des clients, c'est presque adorable dans un sens, de penser qu'il va se faire entendre. Ce qui est moins adorable en revanche, c'est le moment où il décide de grimper sur scène. Il surprend la danseuse, Violet se réceptionne sur ses talons et son sourire faiblit tandis qu'elle lui lance un : "Hey Brad, personne d'autre que sur moi sur scène, c'est après pour les autographes." Il ne l'écoute pas, trop occupé à danser sous les encouragements de ses amis, tandis que Violet cherche ses patronnes des yeux, ou quelqu'un de la sécurité.

Spoiler:

Il est en retard. Bien sûr qu’il est en retard, puisqu’il ne pensait pas venir à cette inauguration. Non pas qu’il ne soit pas admiratif du travail accompli par Lara et son associée, mais parce que l’endroit qu’elle ouvre ce soir est très loin d’être de ceux qu’il fréquente – même si Lara pourra témoigner du contraire, hm. Il y a aussi de ça, de cette gêne d’avoir été trop personnel avec la danseuse le soir de leur rencontre, de lui avoir conté des problèmes dont elle se fichait bien et qui, malgré tout, lui ont permis de les exprimer et, surtout, d’être secoué dans cette léthargie dans laquelle il s’enfonçait depuis quelques semaines. Il n’en est pas vraiment encore sorti, Finnley, mais il ne peut nier que les paroles, parfois dures, de la jeune femme ont eu le mérite de le faire réagir (un peu). C’est toujours mieux que rien, dans un sens et c’est peut-être la raison pour laquelle ils ont étonnement gardé contact après cette soirée-là. Bon, à l’origine, elle semblait surtout ravie de se moquer des mauvaises décisions qui ont été prises à la suite de sa danse privée avec la jeune femme, mais elle s’est finalement bien plus investie que prévu dans le rôle de la psy – quoi qu’elle en dise, sinon ils ne se seraient jamais envoyés ces messages. C’est donc un nouveau tournant que prend cette... relation, si l’on peut appeler ça ainsi, alors que Lara l’a invité à se joindre à elle et ses invités pour célébrer l’ouverture du Paradise City. Et il ne voulait pas venir, on a dit ; mais les bribes de souvenirs liées à ses confessions l’ont décidé à faire cet effort : parce qu’il lui doit bien ça. Et aussi pathétique que ça puisse paraître, au milieu des amis absents et de la famille oubliée, le fait est que Lara, cette danseuse qu’il n’était pas supposé revoir, est bien une de ses seules qui s’enquiert de son état. Peu importe la moquerie dans son ton ou dans son regard, elle pose des questions, parfois trop directes, mais toujours intéressées et, bien malgré lui, il se sent redevable, Finnley, autant qu’il n’a pas envie de continuer à détruire toutes ses relations sous couvert de sa mauvaise humeur et de son addiction. Alors s’il doit se pointer dans ce club, s’il doit sentir la gêne l’envahir face aux petites tenues des danseuses, s’il doit avoir l’air d’un poisson hors de l’eau, qu’il en soit ainsi.

Finalement, il n’est pas particulièrement dépaysé quand il pousse les portes ; lorsque son regard se pose sur un homme qui tente de monter sur scène et qui se fait rapidement sortir par la sécurité. Ça a un goût amer de déjà vu, à l’exception qu’il est cet homme, d’habitude, jeté sur le parvis devant le bar où il a enchaîné les verres et oublié sa raison. Il pince les lèvres lorsque le gorille lui passe à côté, s’écartant légèrement et cherchant du regard un visage familier, celui de Lara puisqu’il n’imagine pas croiser qui que ce soit d’autre en ces lieux. Les danseuses font leur numéro, auquel il n’accorde qu’une maigre attention, avant de trouver celle qu’il cherchait. « J’arrive au bon moment, on dirait. » Qu’il souligne avec ironie en arrivant à sa hauteur. « Rassure-moi, c’est un incident isolé ? Tout se passe bien à part ça ? » Il l’interroge en faisant papillonner son regard autour de lui, avant de le reporter très rapidement sur la jeune femme. « Félicitations, d’ailleurs. » Il n’a pas encore osé observer le déroulement de la soirée dans les détails, mais de ce qu’il en voit depuis qu’il a franchi les portes de l’établissement, le travail qui a été fourni est conséquent – et il espère évidemment qu’il s’accompagnera d’un grand succès.

@Lara Pearson

Spoiler:

"Bon à savoir ! Vous serez notre premier client régulier..." Que tu lances à l'adresse du blond et le sourire que tu as pour lui et à moitié pro et à moitié celui d'une personne rassurée. Parce que tu ne te fais pas d'illusions, même si ce soir est une bonne soirée, ce n'est pas une seule soirée qui va faire le succès ou même la réputation du club. Mais, tu t'interdis de penser en absolu ce soir, tu veux profiter du moment présent et tu penseras au futur, aux conséquences et à votre prêt à la banque plus tard...  beaucoup plus tard. Tu lances un clin d'œil à Jordan tandis qu'il s'éloigne et tu tournes de nouveau pour Diana, une main posée sur ta hanche droite. "Tu vois, pas besoin de trop insister pour qu'il lance des billets sur scène, un joli sourire, un peu de peau et ça passe... et oui, les hommes sont prévisibles." Vous pouvez au moins être d'accord là-dessus et le timbre de ta voix n'est pas si sérieux que cela, tu n'empêcheras pas la rouquine d'être elle-même, même ce soir et tu savais ce que l'inviter voudrait dire après tout."J'espère que tu te laisseras tenter par une danse privée." Et le pire, c'est que tu ne plaisantes même pas, peut-être que Diana se laissera tenter en effet et réalisera tout le travail investi dans une simple danse et la passion des danseuses.

Et puis, maintenant que tu y penses, tu ne sais même pas de quel bord elle penche, vous n'avez jamais eu cette conversation. Ce n'est sûrement pas le moment, tu manques peut-être de pratique quand il s'agit de se créer des liens solides avec les gens mais quoi qu'il en soit, ton attention est attirée sur la scène, sur ta scène, parce qu'un idiot se croit tout permis. "Qu'est-ce que..." Tu te tournes vers le bar et Izzie a déjà eu le même réflexe que toi, la sécurité et tu distingues la silhouette de Duran, il se fraie un chemin dans la foule et sa main se referme sur la cheville de l'intrus la seconde suivante. La scène est réservée au staff qu'il lui dit et tu respires de nouveau. "Okay." Tu te tournes de nouveau pour faire face à Finnley, ses mèches rousses se distinguant dans la foule et un autre sourire apparait sur tes traits. "... Oh Ariel, je me demandais bien si tu allais faire ton apparition ce soir ou pas, tu comptes disparaitre à minuit ou... ?" C'est bizarre, lui envoyer des sms semi-régulièrement et le voir en chair et en os n'est pas pareil, cachée derrière l'écran de ton téléphone, tu peux un minimum t'inquiéter sur les choix de vie du jeune homme. Là tout de suite, pas vraiment. "Comme tu vois on gère, on a engagé les bonnes personnes." Tu hausses les épaules, parce que ce n'est pas si important que cela et puis les gens en parleront, peut-être qu'ils voudront venir voir par eux-mêmes de quoi il en retourne.

"Un compliment wow, je sais tu dis cela pour avoir des verres gratuit... hmm ?" Tu le charries un peu, comme d'habitude, le gratifiant même d'une tape sur l'épaule, son attitude est à des lieux de votre première rencontre, tu supposes que là il est sobre et maitre de ses mouvements. Un bon point pour Ariel. "Je reviens, j'ai un autre client VIP." Que tu lances à Diana, avant de t'emparer du bras de ta princesse Disney préférée, à la recherche d'une table encore libre. "On va te trouver une bonne table."

@Jordan Fisher  @Diana Sadler  @Finnley Coverdale  

"Bon à savoir ! Vous serez notre premier client régulier..." Ce sera surtout Birdie leur première cliente régulière et tu seras là pour passer du temps avec elle et la voir s’émerveiller du show. Tu fais un sourire poli à Lara avant de filer de ton côté, ton téléphone déjà sorti pour texter ta moitié et lui faire un premier débrief de la soirée.

Tu stoppes tes recherches de la blonde espagnole quand un autre volet du spectacle se lance. Tu regardes de là où tu te trouves et apprécies de nouveau l’intégralité du numéro. La musique et les danseuses sont synchronisés parfaitement. C’est super agréable à voir. Tu t’attardes pas tant que ça sur les formes pour être honnête. Tu préfères la globalité de ce qui ressort de cette oeuvre artistique. Birdie va vraiment adoré quand elle viendra voir le show avec toi le lendemain. Tu espères que ces numéros ci seront rejoués ou en tout cas que ce sera similaire.

Y’a un peu d’agitation au niveau de la scène et tu regardes de là où tu es. Ça aurait été tellement plus drôle avec Birdie à tes côtés ce soir. Tu espères que ce sera aussi animé quand vous allez revenir. “Jordan !” Tu te tournes et un immense sourire se forme sur tes lèvres. Comme quoi parfois ta grande taille sert à quelque chose car elle t’a trouvé. “T'es venu !” « Hey ! Bien sûr que je suis venu. » Tu lu avais promis et tu tiens ta parole. Surtout quand il s’agit d’une soirée aussi importante que celle ci. Un business c’est pas rien à lancer. T’es là pour aider à ce que ça fonctionne. Tu as même partagé sur ta story insta le post à propos de l’ouverture. Ca mange pas de pain de faire ça et ça peut toucher un plus grand nombre encore.

“Tu vas bien ? Qu'est-ce que t'en penses ?”
« Les numéros sont géniaux franchement… »

Tu es soufflé et ça se voit. « Le show sera aussi cool tous les soirs ou c’est spécial pour l’inauguration ? » Des vrais questions qui sont importantes. Tu ne veux pas que ta moitié soit triste d’avoir loupé le meilleur bout de ce club de strip tease. « Y’a du monde c’est cool. Je vais revenir demain avec Birdie. Elle a pas pu ce soir. » Que tu expliques pour souligner au passage qu’elle peut également compter sur ta présence demain. « Toi ça va ? T’as le temps de respirer un peu ? » Que tu dis avec un sourire aux lèvres car tu es sûr et certain qu’elle doit être au four et au moulin. C’est pas rien cette soirée.

@Lara Pearson  @Itziar Cortés de Aguilar

Mon pas se presse dans les rues parsemées de réverbères de Redcliffe. Je jette d'innombrables coups d'œil à mon smartphone, relisant indéfiniment le message texte d'Itziar au sein duquel elle m'a transmis l'adresse du Paradise City, le club dont elle est co-gérante. Aujourd'hui, jour des amoureux, marque aussi l'inauguration de ce chapitre professionnel pour mon amie de plusieurs années et après qu'elle m'eut partagé cette réjouissante nouvelle, je lui avais promis me rendre sans faute à cet événement. Certes, cela posait quelques embarras, notamment parce qu'il se tenait le jour de la Saint-Valentin et que j'étais en couple avec une femme à mi-parcours de sa grossesse. Néanmoins, j'avais la chance d'avoir une petite amie compréhensive qui m'avait encouragé à soutenir mon amie lors de cette ouverture, quand bien même la situation pouvait être assez cocasse si l'on se fiait aux standards traditionnels des relations amoureuses. De toute façon, Penny et moi ne faisions rien de coutumier. Le destin en avait décidé autrement pour nous deux.

Je connais l'adresse par cœur, c'est devenu un tic nerveux de lorgner l'écran de mon cellulaire. Lorsque je me trouve devant la façade de l'établissement, mon cœur se serre, nerveux. Ce n'est pas la première fois que j'entre dans un tel club, mais j'appréhende. Je souhaite ardemment le succès de la Cortés de Aguilar, je croise les doigts pour qu'il y ait foule et que son affaire rencontre dès ce soir un franc succès. L'espagnole le mérite et je sais qu'elle en détient le talent. J'inspire profondément et aborde l'employé à l'entrée, avant de pénétrer le club.

Mon palpitant tonne sur le rythme entraînant de la musique du DJ. La décoration est sublime, la salle est chic et moderne à la fois. Mes yeux se délectent de toutes les lumières, j'ai la sensation d'avoir quitté Brisbane. Mes yeux balaient les alentours, créent quelques repères. Une jeune femme, dotée d'une grâce époustouflante, produit une suave prestation et est promptement rejointe sur scène par un homme en costard à la cravate de travers qui retourne bien vite rejoindre ses pairs sous les directives catégoriques d'un agent de sécurité. Je souris en coin, fier et heureux de ce que j'interprète être tel le début de la renommée pour le Paradise City. Je remarque le bar et spontanément m'oriente vers ce dernier. Je me fraie un chemin parmi les groupuscules de clients, passe devant quelques tables où se sont installés des duos, trios, quatuors d'amis. Je ne reconnais pour l'instant personne, ni ne perçois la silhouette d'Itziar parmi cette animation. J'atteins le bar et une barmaid m'accueille rapidement. Je sollicite poliment un spiced rhum et suis du regard ses mouvements, avant d'admirer cette zone du club. Lorsqu'elle me sert, je paie ma consommation d'un billet en laissant la monnaie sur le bar et me retourne pour davantage m'imprégner de l'ambiance festive et sensuelle.

Spoiler:

Il y a quelque chose de terriblement ironique de retrouver Lara dans de tels lieux. Ce ne sont pas les mêmes qui ont abrité leur première rencontre, mais le malaise perçu par Finnley est toujours bien réel – quand bien même ils ont échangé quelques sms et qu’elle a pu ainsi découvrir qu’il n’était pas juste un ivrogne s’épanchant sur ses problèmes de cœur. Et si au départ il se sentait dans l’obligation de donner des nouvelles à Lara par souci de gratitude quant à ses efforts qu’il imagine ne pas être destinés à chaque client, il s’est vite rendu compte qu’elle était de ceux dont il a besoin de s’entourer ; parce qu’autant ce soir-là que dans les semaines qui ont suivi, elle n’a jamais vraiment hésité à le malmener et à lui dire ce qu’elle pensait. Sans jamais être méchante (seulement piquante), sans jamais être gratuite et bien que ce serait mentir que d’affirmer qu’il est parfaitement à l’aise avec toutes ses réflexions (plus parce qu’elles le confrontent à une certaine réalité que parce qu’elles sont blessantes), il ne peut nier qu’elles ont eues plus d’effet qu’il ne l’aurait cru. Alors même si ce club n’est pas vraiment celui où il compte passer la majeure partie de ses soirées (même si l’alcool semble de qualité), il se doit de faire cet effort pour la jeune femme – et puis, pour une fois qu’il n’est pas totalement jaloux de la réussite d’autrui, autant en profiter.

Les premières minutes passées dans cette foule semblent plutôt annoncer quelques remous et il espère sincèrement que ce n’est pas à l’image du début de la soirée qu’il a manqué. Car même s’il ne peut qualifier Lara de personne extrêmement proche de lui, il peut au moins affirmer qu’elle mérite mieux qu’un déboire comme celui-ci pour cette ouverture. "... Oh Ariel, je me demandais bien si tu allais faire ton apparition ce soir ou pas, tu comptes disparaitre à minuit ou... ?" Un jour, il faudra vraiment qu’il lui fasse comprendre que ce surnom est à oublier, même s’il n’est pas persuadé du succès de la démarche. « C’est l’idée, oui. En perdant une chaussure, même. » Quitte à être une princesse ou un truc du genre, autant jouer tous les clichés. Et si Lara n’a pas l’occasion de le côtoyer fréquemment en chair et en os, elle peut au moins constater qu’une chose ne change pas, ivresse ou sobriété : il n’est pas particulièrement drôle. "Comme tu vois on gère, on a engagé les bonnes personnes." Une moue sur le visage pour acquiescer alors que son regard se pose rapidement vers la sécurité, il revient vite dans celui de Lara. "Un compliment wow, je sais tu dis cela pour avoir des verres gratuit... hmm ?" Elle ne sait pas à quel point elle touche juste. Non pas pour la perspective d’avoir des verres gratuits (à laquelle il n’a en réalité pas songé), mais dans l’envie de boire, tout simplement. « Et une danse privée, au moins. » Il esquisse même un rictus presque amusé, Finn, en préférant ignorer le sujet de l’alcool pour un autre, tout autant gênant. "On va te trouver une bonne table." Il semblerait qu’il n’ait pas vraiment le choix alors que Lara a déjà entouré son bras du sien et qu’il se laisse guider par la jeune femme. Autant ne pas s’y opposer, ce soir, c’est la soirée de Lara et il assistera au spectacle pour lui en faire un retour encourageant, même si cela implique de ne pas se sentir vraiment à sa place. « Et toi tu les veux, tes cinq étoiles sur google. » Chacun son truc, n’est-ce pas. « Je peux pas nier que le spectacle est à la hauteur. » Qu’il admet néanmoins quand son regard glisse autour de lui avant de s’arrêter à la scène. Ne pas être comme un poisson dans l’eau ne veut pas dire qu’il est privé de sa vision.

@Lara Pearson
@Isaac Jensen j'ai pas osé m'avancer, mais on peut dire que Finn est pas loin d'Isaac si tu veux    

Pour un 14 février, t’espérais au moins tomber sur un mec pour le reste de la soirée. De quoi te faire payer ton cocktail et un bouquet de rose. Et toutes ces mignonnerie qui d’ordinaire te font rouler des yeux. Pour autant, tu te retrouves là. À faire la queue dans ce club dont tu as si souvent entendu parler. T’as pourtant dit que tu décrochais. Ton passé de strip-teaseuse t’as envie de le laisser derrière toi. T’as plus remis les pieds dans ton ancien club depuis que t’as déposé ta dém’. Disons que ça ne s’est pas aussi bien passé avec le maître des lieux après dix années de bons et loyaux services. Faut croire qu’il ne s’attendait pas que ton joli petit cul ne lui rapporte plus des sous mais bon, t’a jamais eu pour ambition de faire ça toute ta vie. Au départ, il était juste questions d’économiser un peu pour lancer ta carrière et puis au final t’es restée un peu plus longtemps que prévu. Tu t’es fait des copines, qui sont finalement devenues bien plus. Comme à ton habitude, t’es déjà à la bourre. T’avais pourtant promis de ne pas rater l’ouverture. Perchée sur tes talons, t’essayes de presser le pas avant finalement de te faire arrêter par le vigile. Pour la première fois depuis une éternité, tu vois ce que ça fait d’être de l’autre côté. Tu t’en amuserait presque mais pour l’heure t’as envie de décevoir personne. Aussitôt tu ouvres ton imperméable pour laisser voir ta somptueuse robe. Si ça c’est pas une bonne raison de te laisser entrer, il acquiesce d’un signe de tête faisant barrage aussitôt de son corps au groupe de garçon juste derrière toi.

L’endroit est somptueux. L’établissement sent encore la peinture. Tu te dis que ça se voit qu’il est tenu par des nanas. T’aurais probablement aimé travailler ici à ton époque. T’es venue là comme invitée, poussée par l’une de tes amies danseuses avec qui tu as travaillé à l’époque. Ça te fait presque bizarre de ne pas être sur scène. C’est presque ironique comme situation et ça t’amuse un peu. Les places à l’avant de la scène sont déjà toutes prises. Vu la foule, t’imagine que cette ouverture est une vraie réussite pour les proprio. Tu balayes du regards la salle avant d’apercevoir un siége vide prés du bar. Miracle ! Tu cours t’y installer avant que quelqu’un n’ait la même idée que toi. Tu profites de ce qui reste du spectacle et lorsque la serveuse s’approche vers toi pour la commande tu regardes le verre de ton voisin @Isaac Jensen , et d’un signe de tête tu lui dis : « Je vais prendre pareil. » À ton tour, tu viens abandonner quelques billets sur la table. En général, tu ne te montres pas aussi généreuse. T’es quasiment au chômage mais tu te dis que c’est pour la bonne cause. L’environnement te rend nostalgique d’un passé révolu au moment où tout dans ta vie ne semble pas se passer comme tu aurais voulu. « Ils ont tapé fort pour une première. » que tu lances au jeune homme. Un simple constat pour démarrer une conversation avec un parfait inconnu.

Tu guides Finnley vers le bar, tu ne sais pas encore si c'est une bonne ou une mauvaise idée, mais au moins, il pourra s'installer à une place assise et regarder le reste du spectacle. Pourquoi est-ce qu'il est là ? Est-ce que vous êtes amis maintenant ? Et où donc est Evie ? Tu n'as pas encore la réponse à toutes ces questions, dans la confusion, le bruit et la petite foule qui se presse près de la scène et près du comptoir, il est difficile de faire le point sur ce qui compte vraiment et tu décides de te concentrer sur une seule chose à la fois. D'abord Finn et ensuite aller sur scène, tu suis les numéros du coin de l'œil, c'est bientôt à toi et si quelqu'un ne peut pas se permettre de louper son tour sur la scène principale, c'est bien la patronne. Tu lui renvoies cependant une expression amusée quand il parle de danse privée et presque curieuse tu répliques facilement. "C'est mon club, les règles ont changé, et je ne suis pas certaine que tu puisses te payer une danse privée. Sauf si tu trouves quelqu'un voudra partager." Sauf si c'est ta femme qui paye, tu le penses très fort, tu ne le dis pas cependant. Tu supposes qu'il n'a pas envie d'en parler maintenant et autant ne pas ramener sa chère et tendre sur le tapis, mine de rien, c'est la conversation la plus normale que vous avez en vous voyant vraiment... autant ne pas faire fuir le rouquin. Tu tires une chaise pour lui et tu le laisses s'installer.

"Les étoiles sur google et puis quoi encore ? Je prends les billets de cinquante dollars ou les cartes de crédits, on a une machine sur le chemin des toilettes au besoin." Que tu conclus en croisant les bras sur la poitrine, parce que c'est la vérité, tu auras beau tourner le problème dans tous les sens, c'est bien l'argent qui fait tourner le monde et ce qui va permettre au club de connaitre plus de soirées comme celles-ci et de ne pas mettre la clef sur la porte dans une semaine. Tu restes positive néanmoins, tu t'es promis de ne pas penser finance et absolu ce soir et tu peux voir l'heure qui tourne. "T'as pas encore tout vu Ariel, ce n'est que le début." Tu lui lances un clin d'œil, puis tu lances à deux parfaits inconnus proche du bar un :  "Occupez-vous de lui, il a besoin d'amis." en pointant Finn- non Ariel- de ton index. Et puis au vu de votre première rencontre, il peut se trouver un nouveau groupe d'amis, des amis qui ne vont pas l'abandonner dans un club comme celui-ci déjà et qui auront au moins la décence de le mettre dans un taxi.

Une fois l'opération faite, tu tournes les talons et tu te diriges de nouveau vers les coulisses. Où la musique est atténuée et les conversations vont bon train. Tu te changes encore, c'est facile d'enfiler moins de vêtements maintenant que tu y penses et tu as tellement d'expérience avec les perruques qu'en enfiler une blonde platine ne pose aucun problème."Okay Lara, ce n'est pas le moment de tomber sur tes talons." Que tu marmonnes en changeant de chaussures facilement. Il te faut encore attendre la fin de deux numéros de plus et tu t'interdis de chercher ta cousine dans la foule, un nœud se creusant de secondes en secondes dans ta poitrine. On oublie tout, que tu te dis quand c'est enfin ton tour et que la pénombre vient dominer la scène. Ce n'est vraiment pas à propos des autres, mais bien à propos de toi, c'est ta seule pensée quand la musique retentit de nouveau et que les projecteurs sont de nouveau sur toi. Le sourire sur ton visage est sûrement le plus sincère de toute la soirée, et quand la musique redémarre, tout prend enfin sens tandis que tu te mets à danser. Sans pression, sans réfléchir, en oubliant tout le stress de ces dernières semaines... non vraiment, c'est ton moment.

@Finnley Coverdale et  @Isaac Jensen &  @Wendy Packer lara vous a refilé ariel finnley du coup, merci d'en prendre soin  

Spoiler:

"Évidemment que le show sera aussi cool tous les soirs” Ça c’est une super nouvelle. Tu vas pouvoir teaser Birdie et tu l’imagines déjà être sur-excité à l’idée de venir le lendemain. Ça lui fera penser à totalement autre chose que le départ de Will pour deux semaines en Amérique latine. “Le spectacle de ce soir à été prévu spécialement pour l'occasion, après ça, ce sera sans doute un peu différent, mais les danseuses sont extras.” Tu n’en doutes pas. Tu as bien vu par les quelques numéros sur scène qui se sont déjà déroulés que c’est du travail de pro. Ca a bossé dur. “Si seulement j'avais les capacités de faire le tiers de ce qu'elles font, j'aurai l'impression d'être la reine du monde.” Tu hoches la tête comprenant tout à fait ce qu’elle veut dire. « Pareil vraiment. Je serai incapable. » Et pas seulement parce qu’elles montrent de la chaire, même si tu restais totalement habillé tu n’oserais jamais danser de la sorte sous les projecteurs avec un tas de gens qui te scrute. Tu préfères être dans l’ombre, toujours.

“… J'espère que le show sera à son goût aussi.” « Oh je suis sûr que oui. » Tu la connais bien maintenant. Tu as hâte de l’observer en train de profiter du show. Elle va être radieuse. Tu le sais. “Moi ça va. Le stress redescend un peu, ça fait du bien. J'ai pas particulièrement le temps de souffler, mais ça ne me dérange pas. Je suis là pour ça.” Se sentir utile dans ce genre de moment ça reste important, tu comprends. C’est son bébé. « Profite à fond, tu auras le temps de respirer demain. »  Ou pas, t’en sais rien, mais en tout cas une soirée d’inauguration pour ce club ci il n’y en aura pas d’autre. Ca te fait trop plaisir de la voir être contente de la soirée. C’est une réussite, c’est sûr.

“Tu veux boire quelque chose ? C'est moi qui offre.” Tu as bien vu les coupes qui commencent à circuler alors que vous vous rapprochez du bar. “On va distribuer du champagne, il y a pas de raison que tu profites pas sous prétexte que tu ne bois pas d'alcool.” Et tu apprécies de l’entendre dire ça. « Une limonade c’est bien. » Que tu lui dis avec un sourire sincère. « Merci. » Elle te sert ton verre et tu le lèves en sa direction pour boire une gorgée en son honneur. « A Paradise City. » T’es chou.

“Je vais devoir te laisser, mais on se revoit tout à l'heure, ou au pire, demain.” « Pas de soucis on se voit demain dans tous les cas. Bon courage pour le reste de la soirée et félicitations encore. Tu peux être fière. C’est canon. » Dans tous les sens du terme. Tu restes dans le fond car les ondes de Divana ne t’ont pas trop plut et puis tu peux échanger des photos et SMS avec ta moitié qui est chez vous avec son mari. T’as comme l’impression de partager quand même ce moment avec elle. “Bonsoir à tous. Je viens brièvement interrompre le show. Désolée à ceux qui sont déçus, je ne suis pas là pour danser.” Tu entends Itziar au micro et tu relèves la tête de ton téléphone pour la regarder en plus de l’écouter. Tu la prends en photo alors qu’elle est sur scène, tu les lui enverras ensuite même si tu es bien certain qu’il doit y avoir des photographes présent spécialement pour couvrir la soirée et faire du contenu pour le club sur les réseaux.

Spoiler:

Le club est animé sur ce qui me semble être tous les volets possibles et imaginables : l'ambiance bat son plein, les danseuses enchaînent des prestations époustouflantes, les clients affluent, sous bande sonore enthousiasmante et lumières aussi chaleureuses qu'entraînantes. Les barmaids et serveuses n'ont assurément pas les pieds dans le même sabot et je soupçonne qu'elles produisent un nombre pharamineux de pas cette nuit. Je me réjouis du succès de l'affaire d'Itziar et de sa collaboratrice, une réussite plus que méritée, que je ne doutais pas résultant d'un travail d'arrache-pied.

Mes doigts effleurent le verre frais du spiced rhum que je viens de commander et je suis promptement rejointe par une jeune femme brune (@Wendy Packer), que je conjecture être environ de mon âge, à quelques années près. « Je vais prendre pareil. » Je souris amicalement. Elle me fait irrémédiablement penser à Grace, mon binôme lorsque j'avais participé à la course télévisée Race of Australia, à laquelle nous avions terminé second. « C'est pas souvent que des femmes m'accompagnent avec cette boisson, » je commente, avec gentillesse et complicité. Le rhum n'est pas spécialement le rafraîchissement pour lequel la gente féminine que je côtoie opte. « Ils ont tapé fort pour une première. » Je hausse les sourcils, approbatif. « Oui. Franchement, c'est époustouflant. » Je saisis mon verre. « Isy. Santé à toi ! » Je propose de trinquer avant de tremper mes lèvres dans la boisson. Mon attention s'oriente ensuite vers un duo qui s'approche de nous. "Occupez-vous de lui, il a besoin d'amis," nous adresse la séduisante femme (@Lara Pearson), désignant son acolyte roux. Je conserve mon sourire bienveillant, lorgnant sur le siège libre pour y inviter silencieusement @Finnley Coverdale à s'y installer s'il le souhaitait réellement. "Tu veux prendre pareil que nous ?" Je lui propose pour entamer la conversation, avant d'enchérir : "Est-ce que vous êtes ici parce qu'une des personnes vous a invités à l'ouverture, ou par sa promotion ?" Mon interrogation relève purement de curiosité. Est-ce que vous avez un contact hasardement en commun ici, ou la publicité pour l'ouverture de ce club a attiré mes deux interlocuteurs ?

Le show de Lara est justement brièvement interrompu par la personne qui m'a convié à cet événement, @Itziar Cortés de Aguilar. “Bonsoir à tous. Je viens brièvement interrompre le show. Désolée à ceux qui sont déçus, je ne suis pas là pour danser. Je voulais vous remercier d'être présents ce soir. L'ouverture de ce club représente des mois de travail. Pour l'occasion, les filles vont passer vous offrir une coupe de champagne pendant que vous profitez du reste du spectacle.” Mon sourire s'est élargit, à la fois fier et heureux pour mon amie. Les serveuses s'exécutent à distribuer des coupes de champagne et je suis du regard l'espagnole prendre place derrière le bar, face à une jeune femme à la chevelure rose bonbon avec laquelle elle entame une conversation. Je me promets de la saluer plus tard, lorsqu'elle sera disponible.

De ton point de vue, le numéro est parfait, tu te moques bien de savoir si c'est du goût du public, mais tu n'as raté absolument aucun de tes mouvements, tu t'es souvenue de toute la chorégraphie et une fois que tu atterri sur le sol, sur tes talons, tu as bien un sourire sur le visage. Difficile de se soucier de tout ce qui est en jeu quand on est ici et oui, c'est décidemment ton endroit préféré du club, cela ne risque pas de changer de sitôt, maintenant que tu y penses. Contrairement aux autres performances, le projecteur ne s'éteint pas, non il reste allumé car tu peux déjà apercevoir Itziar du coin de l'œil et vous vous suivez sur la scène, tu adresses un clin d'œil à la blonde et tu la laisses se charger de la suite des événements. Histoire d'attirer encore plus la clientèle ici et faire en sorte que beaucoup revienne, non, il n'y aura pas du champagne gratuit tous les soirs, mais c'est assez pour marquer les mémoires.

Tu disparais dans les coulisses quand les serveuses sont prêtes à suivre les instructions de la blonde et c'est une pause bien méritée pour les danseuses. Beaucoup sont contentes de leur performance et du déroulement de la soirée, il n'y a pas eu trop d'accroc... à part ce client qui monte sur scène, vous avez eu la réponse que vous espérez. Tu attrapes la robe qu'une des danseuses te tend et tu l'enfiles rapidement, comme tu l'as déjà fait des dizaines de fois et cette fois-ci tu empruntes le chemin du bar. Tu retrouves facilement Itziar derrière le bar qui est en train de parler à Rose et tu leur adresses un autre sourire, contente de les voir ensemble et de pouvoir leur parler plus de trente secondes. "Hey je retrouve les plus belles !" Ici, Izzie et toi vous avez des rôles bien différents, même Ros en réalité, et si vous n'avez fait que vous croiser et échanger des regards tout le long de la soirée, il est bien de pouvoir faire une pause et regarder tout ce que vous avez prévu se dérouler sous vos yeux. "Est-ce que moi aussi je peux avoir du jus de pomme dans une coupe de champagne, je le mérite." Que tu demandes en faisant une légère moue, les deux jeunes femmes connaissent bien ton aversion pour l'alcool et cela a beau être une très bonne soirée, tu ne risques pas de changer d'avis pour le moment.

"On l'a toute mérité et même du vrai champagne pour celles et ceux qui préfèrent cela et oui, joyeux anniversaire Rose…" Que tu lances à la costumière, parce que non, tu n'avais pas oublié cette date importante : l'ouverture du club, la St Valentin, l'anniversaire de Rose, c'est beaucoup, mais tu penses que vous avez réussi dans tous les cas et oui, tu as même un cadeau pour cette dernière. Tu lui donneras plus tard, pour l'heure, autant se concentrer sur la fête. "Je ne peux pas te promettre qu'on fera pareil l'année prochaine mais qui sait ?" Tu hausses les épaules avant que ton regarde ne se perde sur le club, entre les serveuses, la danseuse qui vient d'arriver sur scène, les clients, les visages familiers et inconnus.... Toute la nervosité que tu ressentais jusque-là semble s'être envolé et c'est très gratifiant de voir que tout ceci prend forme.
Ce n'est pas juste une idée un peu folle entre toi et ta meilleure amie, c'est concret, c'est réel, c'est parfait.

@Rose Grant  @Itziar Cortés de Aguilar  

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