| Troublemaker (Muiredach #1) |
| ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0 TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelle GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estime CODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Sujets communs > Anniversaire Alma, 2021 > Noël 2021 > Enterrement de Maria > Naissance de Paola > Le sujet de la honte aka "FERMEZ LA PORTE" > Avis de tempête ; Remise de prix
Maritza > Maritza et Sergio > Stage de survie #1 > Emery, Diego et Maritza #2 > #3 > #4 > Maritza #5 et Em #12
Sergio > #1 (anniversaire Alma) ; #2; #3 > #4 ; #5; #6; #7
Diego > #1; #2
Sara > #1 > #2 > #3 > Stage de survie #4 > #5
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And isn't it just so pretty to thing. All along there was some invisible string tying you to me ? > Emery #12 et Maritza #5 > #1 > #2 > #3 > #4 > #5 > #6 > #7 > #8 > Emery et Mason #9 > Emery, Diego et Maritza #10 > #11 > #12 et Maritza #5
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Auden : (1) > (2) > (3) > (4) > (5) > (6) > (7)
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Autres rps en cours :
Damon > Mateo #1 > Axel #1RPs TERMINÉS : Murphy > Léo #1 Maisie (1) > Mason > Lena, Cassie; Laoise
Chelsea FB (1) > Cassie et Lena
Laurie > (1)
Alma > (1) > (2) > (3) ; Logan > (1) > (2) ; Maddy > Maddy (1) > (2) > Maddy (3), Sergio (2)
AVATAR : Michael Cimino CRÉDITS : Harley (avatar), mndvx (gif), Mapartche (dessin), airpéger pour le codage des posts DC : Kendall Harding et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 29/07/2021 | (#)Lun 21 Fév 2022 - 19:41 | |
| @Muiredach Macleod Cela doit faire au moins dix fois que j’attrape un pinceau, que je trempe dans mon mélange de couleurs et que j’approche mon pinceau de la toile et là c’est le néant. J’ai comme un blocage, je ne sais pas par où démarrer ou comment m’y prendre. Alors je trempe à nouveau mon pinceau dans l’eau et je tente un nouveau démarrage avec une nouvelle couleur. Je finis par laisser tomber, je n’arrive à rien aujourd’hui, l’inspiration ne vient pas et je pense que c’est parce que l’ambiance à la maison devient étouffante. D’habitude j’arrive à faire abstraction, les tensions et les disputes chez les Gutiérrez c’est loin d’être nouveau, j’ai l’habitude de peindre dans ces conditions là en général. Aujourd’hui pourtant c’est différent. J’y arrive pas, l’ambiance est étouffante mais aujourd’hui ce n’est pas à cause d’une dispute c’est à cause de Maria. Maman l’a amenée encore une fois chez l’oncologue aujourd’hui et le bilan n’est pas bon. Le cancer ne recule pas et le docteur parle de tester un nouveau traitement plus agressif et je me dis que la vie est injuste, elle a tout juste 8 ans. Je me suis enfermé dans ma chambre, musique à fond dans mes écouteurs et je pensais qu’une session peinture m’aiderait à aller mieux, à me vider la tête mais c’est impossible. J’arrête pas de cogiter, de réfléchir à ce qui va se passer, aux nombreux traitements qu’elle va devoir subir, aux nouveaux prêts qu’on va devoir rembourser alors qu’on s’en sort déjà pas et franchement je vois pas d’issue. J’enlève mes écouteurs et j’entends Maman pleurer dans la chambre d’à côté. Bon faut que je sorte.. Je vais devenir fou si je reste assis là face à ma toile qui reste désespérément blanche et en sachant qu’elle restera dans cet état parce que là je ne suis bon à rien. Je réfléchis sur l’endroit où je pourrais aller pour peindre et avec tout ce qui s’est passé au mois de janvier mes options se sont radicalement réduites. J’ai quitté Bailey et Maddy m’en veut toujours, je n’ai nulle part où aller me réfugier. Je pourrais envoyer un message à Emery mais je crois qu’elle travaille et en y réfléchissant un petit peu je crois que j’ai envie d’être seul et de prendre l’air. Je jette un regard en dessous de mon bureau et ce qui attire mon regard c’est une bombe de peinture. Je me baisse et je la ramasse. Elle est presque vide, dommage, mais ça m’a donné des idées. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas essayé à l’art urbain, ce n’est pas un domaine où j’excelle mais j’aime cette forme de création, ça me change de mes toiles et de mes pinceaux habituels. J’ai fait ça déjà quelques fois mais cela fait un moment que je n’ai pas fait ça et surtout je n’étais jamais seul pour ces sessions graffitis. Mais là je dois sortir, c’est vital et j’ai pas envie de passer toute ma vie à attendre que quelqu’un m’accompagne. Je mets mes vieilles converses et je quitte la maison discrètement. Je passe rapidement en ville pour acheter des bombes de peinture et je prends le bus, direction la zone industrielle désaffectée.
La zone désaffectée c’est pas un endroit où j’aime forcément traîner, y a des personnes pas très fréquentables en temps normal et je suis sûr que Maman me ferait une scène si elle savait que je suis dans ce coin là. Mais ce qui m’intéresse c’est pas la partie squattée où des camés se shootent, non je me fiche de ça. Ce qui m'intéresse, ce sont les grands murs qui sont un peu à l’écart. Je ne suis pas le premier à y avoir pensé, de nombreux tags -plus ou moins harmonieux- ornent déjà les murs. Cette fois je suis seul, personne n’a eu la même idée et je me dis que c’est tant mieux, je vais pouvoir exprimer ma créativité sans être dérangé. Je pose mon sac à dos et j’en sors les bombes de peinture et je réajuste les écouteurs sur mes oreilles. Je lance la musique et je me place face au mur. Je le contemple et là ça fait tilt dans mon esprit, je sais ce que je vais faire. Au bout de plusieurs dizaines de minutes on peut déjà contempler les premiers traits d’un portrait féminin qui est très loin d’être terminé. Je monte le son plus fort et je me sens bien, je respire enfin j’ai bien fait de sortir de la maison, ça a boosté ma créativité. Concentré sur mon oeuvre en cours de création je n’entends pas ce qui se passe autour de moi, ni cette personne qui se dirige droit sur moi prêt à en découdre.
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| | | | (#)Lun 28 Fév 2022 - 14:17 | |
| L’enquête pour la fusillade dans le quartier Redcliffe suivait son cours. Égal à moi-même, je portais mon attention sur l’analyse de la scène de crime en oubliant certains détails de ma propre existence (comme une heure décente pour rentrer du travail). Mais ce dévouement à mon métier avait quand même de petits avantages qui se perdaient dans la routine d’une vie comme la mienne. J’étais à repasser depuis quelques heures les témoignages des rares témoins et les vidéos de surveillance en prenant des notes avec la nette impression que quelque chose clochait – parce que c’était le cas. Quelque chose clochait… Deux des témoignages me semblaient entrer en contradiction à ce que mes notes prises sur la scène de crime me disaient. Je passais ma tête dans le bureau d’un collègue qui bossait sur l’enquête aussi (partenaire de mauvaise fortune) qui avait hérité de ma mauvaise humeur. Sautant le bonjour de pacotille, j’expliquais mes doutes : deux des témoins avaient affirmé, dans des mots étrangement similaires, voir la voiture des suspects tourner devant la supérette à une heure précise. Or, rien de tout cela n’était visible sur les bandes vidéo. Il y avait de toute évidence anguille sous roche. Il fallait donc, d’une part, recontacter les deux témoins, et de l’autre, retourner voir le quartier pour déterminer si ce n’était pas une erreur de notre part.
La décision fut prise : je serais celui qui aurait le bonheur (ironie) d’aller me perdre non loin de la zone désaffectée pour repérer si par magie, il n’y avait pas une deuxième supérette prise entre deux usines en décrépitude. Ce fut donc, sans surprise, ronchon que j’arrivais sur les lieux de ce qui allait être mon enquête du jour. Un premier tour en voiture me permit d’alléger ma pensée : non, j’avais raison. C’était la seule supérette. Je tournais sur une des rues pour y apercevoir quelque chose qui n’était pas de mon ressort nécessairement : crime, quand même, mais qui ne relevait pas de la criminelle. Délit mineur en fonction d’une loi de 2016. Et pourtant, ce petit voyou avec des écouteurs aux oreilles et une bombe de peinture à la main semblait s’en contrefoutre de la propriété d’autrui. Je garais ma voiture et me sortis de ma voiture en me rapprochant à grandes enjambées. Un pas pressé et étonnement silencieux même si le hé! qui franchit mes lèvres lui n’avait rien de muet. Il avait tonitrué dans la rue presque déserte et s’était répercuté sur les murs des immeubles abandonnés et déjà couverts de graffitis. Soyons honnêtes. Un de plus, un de moins, rendu à l’état où était cette partie du quartier, ça ne faisait plus vraiment de différence. Mais si! Ça en faisait une. Parce que si on se mettait à le permettre ici, alors les autres quartiers pourraient aussi en découdre. Alors, non. Je n’allais pas laisser passer ça. « Qu’est-ce que vous faites -là? Arrêtez! » dis-je.
J’attrapais la main du jeune vandale d’un geste décidé. « Vous ne savez pas que c’est illégal selon deux articles. Juste le fait d’avoir la bombonne peut vous valoir une belle amende de 6 000 dollars. Et le fait de vous en servir c’est jusqu’à deux ans de prison et 12 000 $ d’amende. » Il allait sans doute me répliquer qu’il ne le savait pas. Mais j’étais de mauvais poil au naturel et le fait que l’on s’était fait avoir comme des débutants dans l’enquête par deux jeunots n’aidaient pas. « C’est exactement ça le problème de la jeunesse d’aujourd’hui. On pense se retrouver avec des arbres utiles comme l’alune poisseux : un beau et fier grand arbre de vingt à trente mètres de haut majestueux qui vit en symbiose avec une chouette bactérie qui permet de produire un important agent anti-inflammatoire qui aide vraiment les gens depuis des centaines d’années. Ou bien on souhaite qu’au moins vous puissiez servir à quelque chose comme un grand pin écossais. Oh! Oui, il en perd des branches en grandissant. Mais sa résine était utile avant et son bois sert dans la construction aujourd’hui. Mais non… vous tenez du chardon. Piquant et inutile. » Est-ce que j’étais officiellement rendu à l’âge de reprocher à la jeunesse son insouciance en la comparant à des arbres. Visiblement. Mais je réalisais que je m’étais peut-être égaré sans relâcher ma prise sur le bras du jeune homme. Ne justifiant ni ne soulignant mon écart de conduite. « Inspecteur MacLeod, brigade criminelle. Je vous arrête. » @Cesar Gutiérrez |
| | | ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0 TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelle GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estime CODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
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AVATAR : Michael Cimino CRÉDITS : Harley (avatar), mndvx (gif), Mapartche (dessin), airpéger pour le codage des posts DC : Kendall Harding et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 29/07/2021 | (#)Mer 2 Mar 2022 - 18:41 | |
| @Muiredach MacLeod
Muiredach s’approche du jeune vandale qui a l’air de n’avoir absolument rien à faire de sa présence et qui ne réagit pas alors qu’il lui crie de s’arrêter. En s’approchant, il remarque les écouteurs que le jeune homme portent, c’est donc à cause de ça qu’il n'entend pas et qu’il continue de saccager le mur avec sa bombe de peinture. L’inspecteur s’approche de lui et lui agrippe fermement le bras et lui dit avec beaucoup d’assurance. « Vous ne savez pas que c’est illégal selon deux articles. Juste le fait d’avoir la bombonne peut vous valoir une belle amende de 6 000 dollars. Et le fait de vous en servir c’est jusqu’à deux ans de prison et 12 000 $ d’amende. » La tête du gamin -parce que c’est ce qu’il est, il doit avoir quoi 18 ? 19 ans ?- se décompose. Le garçon pâlit en entendant les amendes qu’il encourt en étant ici et d’une voix un peu paniquée il répond. “Je suis désolé je savais pas mais…” Muiredach n’en a rien à faire de ses excuses et semblait profondément excédé par cette réponse. « C’est exactement ça le problème de la jeunesse d’aujourd’hui. On pense se retrouver avec des arbres utiles comme l’alune poisseux : un beau et fier grand arbre de vingt à trente mètres de haut majestueux qui vit en symbiose avec une chouette bactérie qui permet de produire un important agent anti-inflammatoire qui aide vraiment les gens depuis des centaines d’années. Ou bien on souhaite qu’au moins vous puissiez servir à quelque chose comme un grand pin écossais. Oh! Oui, il en perd des branches en grandissant. Mais sa résine était utile avant et son bois sert dans la construction aujourd’hui. Mais non… vous tenez du chardon. Piquant et inutile. » Pendant tout le temps où il fait sa leçon de morale très imagée le gamin en face le regarde avec des grands yeux. Il n’a pas l’air d’y comprendre grand chose et surtout il ne voit pas où l’inspecteur veut en venir. “Hein quoi ?” Le brun est plongé dans l’incompréhension et son égo est aussi vexé, personne n’apprécie de se faire traiter de “chardon piquant et inutile”. La sentence tombe rapidement et met fin à tout malentendu. « Inspecteur MacLeod, brigade criminelle. Je vous arrête. » La tête du pseudo artiste change subitement et l’incompréhension se fait plus virulente. La main de l’inspecteur se resserre un petit peu pour que le gamin ne s’enfuit pas. “M’arrêter ? S’il vous plaît je savais pas, j’étais pas au courant et je voulais déranger personne. Je suis un artiste pas une racaille.”Le ton du coupable monte un petit peu avant de redescendre. “ S’il vous plaît laissez-moi partir, je vous promets que je recommencerais plus, j’ai compris la leçon.” Le tout accompagné d’un regard de chien battu, s’il cherche à apitoyer l’inspecteur il est bien naïf.
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| | | | (#)Lun 7 Mar 2022 - 5:01 | |
| Nous vivons dans une société. Une société qui s’est dotée de règles. Des règles que l’on doit respecter. Mon rôle à moi comme policier ce n’était pas de négocier quoi que ce soit. Je les avais étudiées, ces lois. Je replongeais même mon nez dans mes manuels poussiéreux de droit pour les examiner dans cet esprit concentré qui me caractérisait un peu trop. Un peu à l’image des règles de jeux quand j’étais enfant. Je ne les choisissais pas les règles. Mais si le manuel de jeu disait qu’il fallait jouer de cette manière précise… vous pouvez être assuré que j’allais faire respecter ce qui était écrit. Les règles existent pour une raison. Que le gamin (il me semblait à vue de nez plus vieux que mon fils) le veuille ou pas, ce qu’il venait de faire constituait un crime, une entorse à une de ces règles que j’aimais tant. Un délit mineur en lui-même. Mais un délit, néanmoins
Je n’avais jamais été un patrouilleur très conciliant et le baratin du jeune homme sur le fait qu’il ne savait pas se heurtait à un simple stop, un signe de la main. C’était vraiment sans surprises que je n’étais pas d’humeur à entendre une quelconque explication de la part du jeune homme. J’appartenais à l’école de « ceci n’appartient pas à mon département ». C’était un patrouilleur qui s’occuperait de ce dossier. Pas dans ma description de tâche. Ce n’était pas pour autant que j’allais le laisser filer sans demander son reste. Non. La justice suivrait son cours. Bêtement. Froidement. Sans surprise ni originalité.
Même si bon, niveau originalité, mon emportement (virulent contre la jeunesse d’aujourd’hui) valait son pesant d’or dans la catégorie de l’absurde. Je pourrais (quand même) prendre l’excuse que je ne faisais plus ce genre d’intervention depuis bientôt vingt-deux ans de long service. Oui… j’en avais fait une ou deux à Goondiwindi, mais la situation était différente parce que c’était un village avec une allure de trou perdu (parce que c’était un peu ce que c’était en fin de compte). Voilà qu’il se met à protester qu’il ne le savait pas. Mais ces mots tombent directement dans mes sourdes oreilles que je lui prête. Compassion pour un premier délit… non merci! Je ne suis pas en mesure de vérifier si c’est la première fois sur le terrain. Cette question se réglera au poste et je me ferais un plaisir d’être le vilain de cette histoire. Ça m’allait bien comme rôle, celui du vilain flic. Mieux que celui du bon qui tendait un mouchoir au voyou repentant (même si c’était moins ma tasse de thé ce genre de petit crime). Alors qu’il m’expliquait qu’il ne le savait pas, je roulais les yeux. « Mais c’est que des oreilles ça se lave, mon petit bonhomme. Être simplement en possession de la bombe de peinture est passible d’amende. S’en servir s’en est aussi. Où les as-tu achetées? Parce qu’ils sont censés te dire que s’en servir dans les rues ce n’est pas légal. Après que j’ai pris des photos de ton œuvre d’art, tu dois en être fier. On va aller la montrer à des collègues. C’est le seul choix que je vais te laisser : tu viens avec moi au poste sans faire d’histoire ou je te menotte pour t’amener au poste. » Je sortis mon téléphone et j’hésitais pendant un instant. Je n’avais pas vraiment habitude de me servir de cette fonction et encore moins avec une seule main pour manipuler le machin incompréhensible. Je m’ennuyais des vieux appareils classiques. Vous savez ceux qu’il fallait presque crinquer. C’était compliqué toute cette nouvelle technologie. « Comment tu t’appelles? », grommelais-je en tentant de dissimuler que je n’étais pas doué avec ce genre de machin. @Cesar Gutiérrez |
| | | ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0 TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelle GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estime CODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
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Maritza > Maritza et Sergio > Stage de survie #1 > Emery, Diego et Maritza #2 > #3 > #4 > Maritza #5 et Em #12
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| @Muiredach MacLeod
J’étais bien, la musique à fond et avec personne autour : il n’y avait que le mur, l’inspiration et moi et je trouvais que c’était parfait. C’est ce dont j’avais besoin pour me vider la tête et pour me sentir bien. J’avais besoin de prendre l’air et de sortir mais cette journée vient de prendre une tournure bien pourrie. Finalement aujourd’hui c’est le genre de journée où on se dit “j’aurais dû rester chez moi”, parce que là j’ai l’impression de m’être fourré dans une galère monumentale. Il me parle d’amende, de milliers de dollars et dans ma tête je me dis qu’il est en train de s’enflammer juste pour une bombe de peinture, c’est ridicule. Mais bon c’est un flic, donc s’il a décidé de me faire chier même si ce que je fais n’est pas dramatique il vaut mieux que je fasse profil bas et que je sorte mon regard de chat potté pour essayer de l’attendrir un peu. Je lui dis que je ne savais pas, -ce qui est complètement faux, je ne suis pas naïf à ce point là- et je l’implore de me laisser repartir. Et là il me parle d’arbres, de plantes et de trucs auxquels je pige rien, mais pourquoi est-ce que je me retrouve au milieu d’une leçon de botanique là ? Les vieux sont vraiment étranges mais bon je ne dis rien, même si j’ai envie de lui répondre quand il me traite de chardon je me répète en boucle la ferme la ferme la ferme. Je n’aime pas qu’on me marche sur les pieds et qu’on me manque de respect comme ça mais je sais qu’entre lui et moi c’est lui qui gagne. J’ai intérêt à faire profil bas et à ne surtout pas envenimer la situation si je n’ai pas envie d’aggraver mon cas. Alors je fais un mea culpa rapide quand il parle de m’arrêter et je promets de ne plus recommencer. J’ai beau faire tout ce que je peux pour me racheter je sens bien que c’est trop tard et qu’aujourd’hui je ne pourrai pas passer entre les mailles du filet, merde. « Mais c’est que des oreilles ça se lave, mon petit bonhomme. Être simplement en possession de la bombe de peinture est passible d’amende. S’en servir s’en est aussi. Où les as-tu achetées? Parce qu’ils sont censés te dire que s’en servir dans les rues ce n’est pas légal. Après que j’ai pris des photos de ton œuvre d’art, tu dois en être fier. On va aller la montrer à des collègues. C’est le seul choix que je vais te laisser : tu viens avec moi au poste sans faire d’histoire ou je te menotte pour t’amener au poste. » Je suis coincé, j’ai vraiment une poisse d’enfer. Je pensais être bien planqué dans ce coin là de la zone désaffectée, surtout que ce mur a été tagué des dizaines de fois, ce n’est pas comme si j’avais dégradé un monument public ou quelque chose en centre-ville. Je le laisse parler et je ne réponds pas sur l’endroit où j’ai acheté les bombes, je n’ai pas envie que ça leur retombe dessus. Je serais bien tenté d’essayer de me barrer en courant pour essayer d’échapper à cette arrestation, le vieux n’a pas l’air très sportif ça ne serait pas difficile. Le problème c’est que s’il arrive à me rattraper là je serais dans une situation encore plus compliquée. Je ne vais pas ajouter un délit de fuite à mon cas, si je coopère y a peut-être moyen que je m’en tire avec juste une leçon de morale au poste. “Non non c’est bon” Je vais le suivre, pas besoin de menottes. Il sort son téléphone et je le vois galérer. « Comment tu t’appelles? » Là pareil, je suis tenté de lui donner un faux nom mais vaut mieux que je joue la carte de l’honnêteté. “Cesar Gutiérrez.” Gutiérrez, un nom qui doit être familier au commissariat de Brisbane depuis le temps, entre mon oncle qui brille par ses exploits et Rudy différemment par les siens. “L’appareil photo c’est en bas à droite.” C’est toujours une torture pour moi de voir des boomers avoir autant de mal à utiliser la technologie alors je me dis qu’il vaut mieux que je lui file un coup de main. J'ai quand même une poisse d'enfer, comme s'il n'y avait pas à Brisbane d'autres chats à fouetter plus importants qu'un petit artiste qui ne demande rien à personne.
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| | | | (#)Lun 21 Mar 2022 - 2:18 | |
| Dans l’ordre absolu des choses, je me montrais quand même compréhensif quand on me connaissait. C’était certain que le délit qu’avait commis ce jeune homme n’était pas aussi grave que celui qui m’avait amené à traverser ce quartier un peu mal famé de la ville. J’appartenais à la vieille école quand même. Toute chose devait être traitée de manière juste et équitable. Ce qui voulait dire que je prendrais le temps de faire les choses dans l’ordre. Mais que compte tenu de la gravité des gestes qui lui étaient reprochés, je lui laissais le choix de le menotter ou pas. J’acquiesçais d’un léger geste de la tête lorsqu’il se plia à ma demande : me suivre sans faire d’histoire.
Ce qui voulait dire que pour le ramener à ma voiture, j’avais besoin de prendre des photos des graffitis qu’il avait faits. Naturellement que je galérais avec cet appareil portatif. Je ne l’utilisais que rarement pour prendre des photos. Ces applications qui obsédaient les jeunes étaient loin d’être installées sur mon téléphone portable. Si ça n’avait pas été simplement plus facile dans le cadre de mon emploi de posséder un de ces engins de malheur et dans ma vie personnelle de pouvoir contacter mes enfants, je n’en aurais fort probablement pas eu un. Sauf que bon… voilà, il me fallait faire des preuves. Ma bataille était silencieuse pour trouver comment faire pour le prendre en photo à une seule main. Pour cacher mon embarras, je lui demandais son nom.
Voyant comment j’étais doué pour retenir les noms (quel beau mensonge!), j’allais probablement l’oublier et pour le plaisir du jeune homme, le nom ne me disait absolument rien. Mais bon… ce n’était pas surprenant, mais mon trouble semblait évident parce qu’il jugea bon de me le préciser. Je hochais la tête en trouvant finalement l’endroit et en appuyant machinalement dessus. Quelques photos de l’œuvre d’art plus tard, je refermais le téléphone et le glissais dans la poche intérieure de mon veston. « Monsieur Guitérrez. Suivez-moi donc. », dis-je en le ramenant vers ma voiture. J’ouvris avec mes clés le coffre arrière pour y récupérer des sacs de preuves et des gants de protection. Je les enfilais après lui avoir ouvert la portière arrière. Je saisis les bombonnes et les glissai dans les sacs. Dans le trajet jusqu’au poste, je ne m’acharnais pas à faire la leçon. Je lui ouvris la porte et l’invitais à marcher à quelque pas devant moi. Arrivant devant la réceptionniste je demandais : « Vous savez si on a un agent de disponible. J’ai attrapé monsieur à faire de l’art dans Redcliffe. J’ai les preuves, mais je suis sur la fusillade de la semaine dernière. Je l’amène dans la salle d’interrogatoire trois. [/color] » Je l’amenais après l’échange dans la salle et déposais sur la table les bombes de peinture. Lui désignant une chaise, je dis : « Prenez place. C’est ici que nos chemins se séparent. Un collègue sera avec vous sous peu. » En sortant, je montrais les photos prises à mon collègue qui continua le dépôt de la plainte. @Cesar Gutiérrez |
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