Difficile de rester calme lorsque la journée ne fait que commencer et qu'il y a plusieurs soucis de commande. Bleuenn doit gérer seule cela, parce qu'elle fait partie d'un des piliers de la boutique et que c'est la mieux placée pour le moment. Elle ne prend pas son téléphone pour avertir son père de ce malencontreux accident, estimant qu'il le mérite lui également, elle va simplement arranger les choses à sa manière. De base impulsive, Bleuenn n'hésite pas à taper du poing sur la table auprès des employés qui n'en font qu'à leur tête et qui ne vérifient pas correctement leurs commandes une fois que celles-ci sont emballées. Après un bon quart-d'heure à remonter les bretelles de ses foutus collègues, Bleuenn décide de faire une pause et de s'en aller de la boutique. Peut-être qu'elle reviendra travailler ou pas du tout. Ce n'est pas le genre à se laisser faire et disons qu'elle en a marre que son père lui refile tout le boulot qu'il ne veut pas faire.
Alors, en cette belle journée ensoleillée, elle prend sa voiture et décide de se faufiler quelques heures dans un endroit, elle ne sait pas encore où mais dans tous les cas, elle ne compte pas retourner aujourd'hui à la boutique. Elle jette son portable dans son sac à main et elle arrive dans un endroit qu'elle affectionnait particulièrement par le passé. En face d'une grande patinoire. Malheureusement, après un grave accident, la jeune femme reste traumatisée par cette vision d'horreur à laquelle elle a dû faire face. Ce n'est pas l'envie qui lui manque de remonter sur des patins, mais c'est qu'à chaque fois qu'elle y pense, elle se tétanise sur place. Ayant l'impression qu'elle a perdue tout ce qu'elle savait faire auparavant.
Elle quitte l'endroit toujours les mains galvaniser et remonte dans sa voiture, elle va en direction de logan city pour y prendre l'air, elle aime beaucoup cette plage artificielle bien que le monde a parfois tendance à la rendre ronchon. Après quelques minutes de route, Bleuenn arrive enfin à sa destination, le soleil tape fort mais elle déteste prend des couleurs. Elle se tartine de crème solaire avant de descendre de voiture et se munie de son ombrelle blanche. Lorsque sa peau devient plus foncée, ses cicatrices ressortent énormément, déjà qu'elle voudrait les faire disparaître à jamais ne vaut mieux pas qu'elle en voit davantage. Elle ferme sa voiture et oublie de reprendre son sac à main qui tombe à côté de sa voiture. Une ancienne photo refait son apparition, celle de son partenaire de glace avec elle avant le début du concours.
A l'arrivée de la plage, Bleuenn a marché de bonnes dizaines de minutes et se rend au bar non-loin de la plage pour y prendre quelque chose de rafraîchissant, mais celle-ci remarque que son sac n'est pas en sa possession. Ses yeux s'écarquillent et elle commence à perdre son sang-froid. Elle est sûre à cent pour cent d'avoir pris son sac avec elle en sortant. La tête qui tourne à toute vitesse et dans tous les sens, elle fait demi-tour aussi vite que possible et revient à sa voiture mais elle ne le retrouve pas. La panique commence à la prendre de court car, toute sa vie est dedans. Elle retourne à la plage en courant et cherche désespérément tout ce qui est précieux pour elle. Son sac à main.
PRETTYGIRL
Dernière édition par Bleuenn-Leï Millyannie le Ven 25 Fév 2022 - 16:50, édité 1 fois
Il se sent con, maintenant, Rhett, avec le sac d’une parfaite inconnue entre les mains. Il se sent con parce que tout semble l’accuser, entre le fait que l’accessoire soit typiquement féminin autant qu’il soit rempli de tout un tas de gadgets dont il n’aurait aucune utilité: c’est à peine s’il pense à prendre ses papiers d’identité quand il sort de chez lui. Sa carte bleue est enregistrée sur son téléphone, tout comme toute sa vie avec. Rhett n’a pas besoin de sac, et il ne comprend pas comment on peut bien vouloir passer ses journées à porter un tel enfin peu pratique. Peu importe, là n’est pas le sujet. Au delà qu’on puisse rapidement comprendre qu’il ne lui appartient pas, n’importe qui pourrait aussitôt en venir à la conclusion qu’il l’a volé, ce qui serait bien la dernière de ses idées. Il est en manque d’adrénaline et un certain penchant pour les mauvaises décisions, mais il n’en est jamais venu au point de penser à voler quoi que ce soit, encore moins une chose aussi importante qu’un sac à main.
Non, ce n’était effectivement pas le plan, et lorsqu’il revient près de la voiture pour croiser le regard paniqué d’une jeune femme agité, il n’a pas besoin de plus de détails pour comprendre qu’elle seule est la détentrice de l’objet. “Bleuenn-Leï ?” Il interroge avec de nombreux doutes, que ce soit parce qu’il ne sait pas si elle est réellement la personne dont il donne le nom autant que parce que, justement, il n’a aucune certitude de la prononciation à donner aux syllabes qu’il enchaîne. Et ce n’est qu’ensuite qu’il réfléchit à ce qu’elle pourrait penser, elle, de toute cette scène digne d’une pièce de théâtre. “J’ai regardé le passeport dans le sac.” Le journaliste s’explique donc rapidement, ne voulant pas avoir l’air d’un sociopathe qui l’aurait tenue en filature depuis longtemps. “Enfin c’était juste pour savoir à qui appartenait le sac, hein, je voulais pas fouiller.” Une explication en nécessite une autre, il se perd dans sa volonté de bien faire qui se transforme petit à petit en véritable tragédie. “Parce que je me suis dit qu’un sac aussi visible, vous alliez sûrement vous le faire voler, alors je pensais vous appeler pour que vous le récupéreriez, c’est un truc utile…” Et là, là, il est justement tout sauf utile, à triturer la hanse du sac sans savoir quoi en faire.
Bleuenn est quelque peu frustrée parce qu'il y a bons nombres de choses importantes dedans. Il ne s'agit pas forcément de son portable, elle en a plus besoin pour son boulot que pour autre chose. Elle ne parle quasiment à personne et elle ne possède pas de réseaux sociaux, pour elle c'est une perte de temps et elle n'a pas besoin de cela. L'argent contenu dans son sac n'est pas non plus un problème puisqu'elle plutôt bien sa vie en bossant dans la boutique de son père, qui est assez luxueuse. Mais la crainte de perdre des objets bien plus précieux et douloureux. Des photos et un petit bijou porte bonheur se trouvant encore dedans, elle ne peut pas s'en séparer. Ces choses à laquelle elle se raccroche, se sont de lointains moments passés lorsqu'elle était encore patineuse professionnelle et que sa vie était remplie de joie et de passion sincère.
Bleuenn se demande comment peut-elle être aussi tête en l'air ? Après divers vas et vient autour de la plage, elle retourne finalement sur la place près de sa voiture, les larmes ne montent pas, mais tout cela la déconcerte, elle tourne en rond et se mordille le bout des doigts. Elle finit par croiser le regard d'un homme étrange, celui-ci semble en possession de son sac, mais ne voulant pas tirer de conclusions trop hâtives, elle se contente d'avancer petit à petit. Jusqu’à entendre son prénom se faire lamentablement écorché... La jeune asiatique fronce les sourcils et avance par de grands pas vers lui.
« C'est mon sac, et comment savez-vous... » Elle reprend son sac à tout vitesse sans que l'homme ne puisse faire quoique ce soit. Sa voix n'a aucune émotion et elle se contente simplement de le toiser du regard, elle n'apprécie pas qu'il est osé dire son prénom de cette manière. Bleuenn a l'habitude qu'on ne sache pas dire son prénom. En vérité, il n'est pas si facile de savoir exactement la prononciation la première fois qu'on le voit sur une note. Ses parents ont parcourut plusieurs pays et ont découvert ce prénom lors de leur voyage en France, plus exactement en Bretagne, où ce prénom est originaire et très rare. Qui veut simplement dire « Fleur » et Leï est simplement le diminutif de Leïla, le prénom de sa grand-mère, que ses parents ont voulu lui donner en ayant la merveilleuse idée d'additionner les deux en prénom composé. Bleuenn-Leï semblait corrects pour eux. Mais ils n'ont pas pensé à son avenir . Blue aurait été plus simple.
« J'ai l'air de vous croire ? » interloquée, elle le laisse faire son monologue. l'homme commence à vouloir se justifier. Mais qu'est-ce qu'il lui veut bordel ? C'est pas le genre de femme à se laisser intimider et pourtant , entendre sa voix l'exaspère presque. Elle ne l'accuse pas d'un quelconque vol, ni de rien. Elle accuse simplement son inconscience... Être adulte c'est de savoir surveiller correctement ses affaires, non ? C'est purement de sa faute si elle n'a pas su garder ce qui était précieux sur elle. « Pas besoin de vous justifier, inutile de vous enfoncer. Et même si vous n'avez rien à vous reprocher. En disant cela, vous donner cette impression d'être coupable.» Elle secoue ses mains de lassitude et soupire longuement, le tout en gardant un air impassible, même si son visage s'est adoucit lorsqu'elle a récupéré son bien. « Ne vous inquiétez pas, s'il n'y avait eu que mon portable ou mon argent, je n'aurai pas été aussi flippée. Je ne suis pas ce « genre » de matérialiste » Elle aussi, tente de se justifier et de se donner un genre « unique » mais sa prétention lui cause bien souvent des soucis. Même si l'homme semble ne pas lui vouloir de mal, valait mieux qu'il sorte aussitôt de son champ de vision. « Merci quand même, d'avoir au moins cherché... Sans me voler. » Rare sont les personnes de nos jours qui sont aussi bienveillantes. Le remercier est au moins une preuve de sa reconnaissance. Elle s'adosse fermant les yeux et se redresse aussitôt. « Au fait, ça se prononce Bleuénne-Laye. » un vaste sourire vient faire son apparition sur ses lèvres charnues et quelque peu rosées, même si de base ce n'est pas genre et qu'elle préfère rester en retrait.
Ce qu'elle fait dans l'immédiat, se tournant dos à l'inconnu, en allant direction de la plage, afin de savourer cette belle journée ensoleillée.
« C'est mon sac, et comment savez-vous... » Le sportif la laisse reprendre le sac d’entre ses mains sans opposer la moindre force ou le moindre recul: il est à elle, il le sait, et ne veut que le lui rendre. « J'ai l'air de vous croire ? » - “Non, pas vraiment.” Oh, sans doute que la question n’attendait pas la moindre réponse mais Rhett est bien trop du genre borné et habitué à parler avant de réfléchir pour y penser une seule seconde. « Pas besoin de vous justifier, inutile de vous enfoncer. Et même si vous n'avez rien à vous reprocher. En disant cela, vous donner cette impression d'être coupable. » Et là, juste là, il a l’impression de faire face à une avocate qu’il n’a jamais demandée, lui expliquant le meilleur moyen pour parfaire sa défense alors qu’il n’est justement pas coupable de quoi que ce soit, ni même accusé. Les accusations, il se les porte seul. Pour ça aussi, Rhett Hartfield est un grand garçon. “Je n’ai rien à me reprocher.” Ainsi donc, il met à nouveau l’emphase sur les faits: il est vierge de tous soupçons, de toute culpabilité aussi. Elle doit le croire, surtout alors qu’il ne tient plus son précieux sac entre ses mains maladroites. Sans s’emporter pour autant, il ne veut que donner du poids à la seule vérité. « Ne vous inquiétez pas, s'il n'y avait eu que mon portable ou mon argent, je n'aurai pas été aussi flippée. Je ne suis pas ce « genre » de matérialiste. » A ses yeux, ces explications sont bien curieuses, sans doute peut-être parce qu’il pourrait apparemment se qualifier comme ce genre de matérialiste à son tour puisqu’il tient à son téléphone comme à la prunelle de ses yeux. Il représente tout son répertoire, tous ses souvenirs, tous ses rendez-vous. Il se veut être l'outil indispensable d’un homme occupé, ce qu’il est - et ce qu’il veut que tout le monde sache de lui. Alors, il esquisse un sourire gêné, ne sachant quoi ajouter de plus qui ne risquerait pas d’aggraver son cas.
« Merci quand même, d'avoir au moins cherché... Sans me voler. » “Pas de quoi.”
Il répond donc simplement, ne s’étant finalement pas attendu à recevoir des remerciements de sa part après une telle aventure. « Au fait, ça se prononce Bleuénne-Laye. » Elle sourit finalement de toutes ses dents, ce qui laisse l’australien se détendre quelque peu. Il a au moins l’impression qu’elle ne risque pas d’appeler la police à tout instant, maintenant, et tant mieux. “C’est joli, d’où est-ce-que ça vient ?” Rhett demande alors, curieux, se faisant sans doute une liste mentale de tous les prénoms qu’il proposer à son petit frère pour son futur enfant: ce qui, à la vitesse à laquelle Ruben semble franchir tous les paliers de la vie, ne saurait tarder. Alors qu’elle lui tourne le dos, pourtant, il a un réflexe d’adolescent paniqué à la seconde où il n’est plus le seul centre de l’attention. “Hey, attendez, j’allais sur la plage moi aussi.” que son costume de bureau pourrait faire mentir, mais peu importe. Le voilà déjà qui enlève ses chaussures pour donner du poids à son argument. “Moi c’est Rhett. Pas de problème de prononciation comme ça.” Avec une syllabe, en effet, ça devrait le faire.
Bleuenn n'y va pas de mains mortes et elle ne veut aucunement être accompagné par un inconnu aujourd'hui. Il est bien gentil d'avoir retrouvé son sac et de lui avoir rendu sans lui demander une quelconque compensation, mais il faut qu'elle fasse vite car le temps presse et ce n'est pas tous les jours qu'elle peut s'octroyer une journée de repos. « Bien, mais merci encore une fois pour le sac » Une nouvelle fois, elle le remercie. Parce que si ça n'avait pas été lui, ça aurait été quelqu'un d'autre, et peut-être, n'aurait-il pas été aussi bienveillant. « Si c'est le cas alors, on s'est tout dit. » Bleuenn souhaite mettre fin à leur conversation mais l'homme continue de lui poser des questions. Ce sont des choses qui la font soupirer de peu. Mais elle reprend, voulant rester polie, la jeune asiatique écoute l'homme qui n'a pas l'air d'en vouloir à sa fortune. Lorsque la patineuse écorche son prénom, l'inconnu d'en face semble vouloir davantage d'informations à son sujet. Alors qu'elle ne semblait pas le soupçonner de lui vouloir quelque chose, les doutes commencent à faire leurs apparitions. Elle arque un sourcil de peu étonnée et lui répond tout de même, croisant les bras. « Mes parents sont fans de plusieurs pays notamment la France, c'est de là qu'ils ont trouvé mon prénom. Un peu bizarre, non ? » Prétextant que sa famille est bizarre, la patineuse tente de se dépêtrer du jeune homme avec un léger sourire puis le dos tourné, s'éclipsant peu à peu mais c'est sans compter sur l'inconnu qui se mêle à elle et qui essaye de lui faire croire, qu'avec son beau costume, il allait à la plage. « Ah oui ? » il se présente à elle de manière innocente, mais elle, ne voit pas ça du bon œil du tout. « Rhett, c'est ça ? » elle s'arrête un court instant puis reprend. « Qui êtes-vous ?! Moi, je ne vous connais pas ! » Bleuenn n'aime pas ça, elle a peur que quelqu'un l'ait retrouvé et vienne lui ruiner ce qu'elle a désormais construis, après sa carrière « terminée ». « A moins que vous me surveilliez depuis un moment. Votre costume en dis long... Et le fait que vous voulez me suivre... Ma carrière est terminée. Je ne patine plus. » La voix de la jeune femme se met à trembler lorsqu'elle dit cela. Le patinage artistique était toute sa vie par le passé... Et peut-être est-ce le cas encore aujourd'hui... Mais elle se refuse à l'admettre, car elle a peur de remonter sur ses patins. Elle a peur de s'écorcher une nouvelle fois et de ne plus savoir comment faire. Les yeux de la jeune femme sont ronds comme des billes et ne portent pas d'intérêt à Rhett. Elle accélère la cadence car elle est pétrifié à l'idée qu'il sache qu'il elle est, et que les médias vont la retrouver pour se mêler de sa vie et ça, c'est hors de question. Déjà que ses parents ne lui souhaitent pas du bien, alors elle ne veut pas se confronter à ça encore une énième fois. Ce n'est pas de la faute de cet homme mais elle se doit toutefois de se montrer vigilante. Depuis six années, elle a essayé de se frayer un chemin tranquillement. Ce qui été dur au début. Elle est maintenant une jeune femme qui travaille sur elle-même et tente de s'assumer bien qu'elle ne peut pas être totalement ce qu'elle désire réellement. Elle a une réputation à tenir et elle préfère en rester-là. C'est mieux ainsi et pour elle, le bonheur s'est terminé il y a six ans.
Éternellement animé des meilleures intentions, Rhett est pourtant très doué pour faire croire le contraire et laisser le doute naître en autrui, alors qu’il n’y voit de son côté que du feu. Il sait deviner où les joueurs vont aller sur le terrain d’un simple regard, mais dès lors qu’il s’agit d’analyser les sentiments humains sous un angle différent et dans un objectif tout autre, il n’en est pas le moins du monde capable. Cela lui a coûté son couple, une fratrie soudée et bon nombre d’amitiés en passant. Rien que ça. Et aujourd’hui, ça le fait passer pour le type le plus louche et improbable qui soit. « Ah oui ? » Et là encore, il n’entend pas le doute dans le creux de sa voix, se contentant simplement de penser que c’est le bruit des vagues qui en altère le son. Ce ne peut être que ça, quoi d’autre ? Alors qu’il se présente à son tour, pourtant, le brun commence enfin à comprendre qu’elle n’est pas aussi à l’aise que lui dans cette discussion, même après avoir retrouvé son sac à main et tout ce qu’il contient. « Rhett, c'est ça ? Qui êtes-vous ?! Moi, je ne vous connais pas ! » Il arque un sourcil, attendant quelques secondes, sans doute pour lui laisser le temps de dire ‘mais non, je plaisante’ puisqu’au fond cela lui semble être la seule raison possible à un tel revirement de situation. Ce n’est qu’une blague, une caméra cachée, quoique ce soit dans le genre. N’est-ce pas ? “Je suis juste… présentateur, à la télé.” Il hoche toujours de la négative, signe de son manque d’informations et surtout de compréhension sur la situation actuelle, scène dont il est un des personnages principaux bien malgré lui.
« A moins que vous me surveilliez depuis un moment. Votre costume en dis long... Et le fait que vous voulez me suivre... Ma carrière est terminée. Je ne patine plus. » - “Hey, non, c’est pas… Oh et puis merde.”
Il renonce déjà, après avoir levé les mains au ciel comme pour prouver son innocence. La jeune femme semble perdue dans une réalité parallèle et il comprend déjà que tout ce qu’il pourrait lui dire ne saurait la raisonner, alors il préfère encore ne pas l’effrayer davantage en la suivant. C’est sans doute plus simple ainsi, peu importe ce que ses mots pouvaient bien vouloir dire: il a déjà bien assez de problèmes à gérer dans sa propre vie, ça lui apprendra à vouloir jouer au bon samaritain.