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 (pearson²) the morning

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Message(#)(pearson²) the morning EmptyJeu 24 Fév 2022 - 16:29


≈ ≈ ≈
{the morning}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Evelyn Pearson

15 février 2022
Tu en as faites des fermetures du club. Oui, ce n'est pas la première fois que tu danses de minuit jusqu'au matin, pas la première fois que tu changes plusieurs fois de tenues, que tu échanges anecdotes et tubes de gloss avec d'autres danseuses et que les clients s'enchainent. Comme les chansons, comme les figures sur la scène et comme l'argent. Pourtant, cette première soirée à Paradise City, c'est différent, tu le sais, tu peux le sentir au moment où les derniers clients s'éclipsent et que le DJ finit par disparaitre, ayant besoin de récupérer beaucoup d'heures de sommeil. Les vestiaires sont quasiment vides et il ne reste que les plus motivés et les propriétaires. Tu devrais être fatiguée, tu devrais t'effondrer sur la première chaise et te féliciter et pourtant ce n'est pas le cas. Tu bourdonnes d'une énergie trop pure pour juste te reposer et tu entreprends d'aider les agents d'entretien que tu les vois se mettre au boulot, tu as fait de ton mieux pour retenir leur prénom, avant qu'on te rappelle que ce n'est pas ton boulot. Tu les laisses faire alors, et tu te changes une dernière fois, enfilant une tenue beaucoup plus confortable et troquant enfin tes talons pour une paire de Doc Martens aux lacets couleur rose bonbon.
Ton sac sur les épaules, tu te diriges vers le bar, cherchant Izzie du regard qui est toujours là aussi. La soirée a été bonne, tu n'en sais rien pour les chiffres et vous pourrez voir les détails dans quelques heures avec du café pour elle et une boisson plus sucrée pour toi, c'est une promesse que vous vous faites, et tu la gratifies d’une dernière étreinte avant d'envisager rentrer chez toi. Tu laisses l'endroit à la surveillance de Duran et à tous ceux qui vont effacer les traces de la fête précédente... toi, tu rentres. Le soleil se lève à peine dans Brisbane et tu resserres ta queue de cheval avant de mettre tes écouteurs dans tes oreilles, bercée par un air familier. Tu penses à ton lit avant tout et la chose la plus logique à faire serait de grimper dans un bus, un taxi, n'importe quel mode de transport pour te ramener dans Spring Hill, mais... tu n'en as pas envie. Tu prends ta décision avant même de t'en rendre compte, t'éloignant du club et entreprenant de faire le chemin jusqu'à chez toi à pied. Ce n'est pas si loin que cela et marcher avec un but précis a toujours été une de tes activités préférées, surtout aussi tôt, il n'est que cinq heures du matin et les rues sont quasiment vides. La ville se réveille: il est trop tôt pour les gens qui possèdent toute leur tête et il est trop tard pour ceux qui pensaient que la nuit allait les sauver ou leur apporter quelque chose d'un peu plus doux...

C'est un entre-deux assez apaisant et de pas en pas, tu te rapproches de chez toi. Tu repenses encore à ce client zélé qui est monté sur cette, la performance plus que parfaite de Violet, les compliments de vos amis et de vos proches... Tu pousses un soupir à un passage piéton, tu as arrêté de chercher Evelyn dans la foule après un moment et il t'a fallu réaliser qu'elle n'était pas là, malgré l'invitation plus qu'explicite que tu lui as faite. Tu aurais juste pu la louper, cependant, tu connais ta cousine, elle te connait aussi, elle sait à quel point cette soirée était importante pour le club, pour toi et si elle avait été là, elle se serait manifestée. Tu n'es pas en colère ou attristée non, tu ne peux même pas dire que tu es surprise, Evie semble un peu plus ailleurs et sur la défensive, depuis son accident. Tu ne crois pas à sa version de l'histoire, que tu l'as entendue te répété plusieurs fois... Cependant, là encore, tu as su que cela ne servait à rien de tenter de lui arracher la vérité, elle n'est pas prête à en parler, l'événement l'a clairement marquée et tu ne peux la pousser à se confier ou batailler pour elle, tu l'as déjà appris de la pire des façons et tu ne veux pas retenter l'expérience. Peu importe en fait, ce n'était même pas à propos d'Evie toute cette nuit, mais bien toi et Izzie et en tant que patronnes, vous avez assurées, et tu seras toujours anxieuse les prochains jours et dès qu'un problème arrivera... Mais tu as ce qu'il faut pour garder la tête haute, tu le sais, et ça, personne ne peut te le retirer.
C'est une pensée réconfortante et elle t'accompagne sur le reste du chemin, si bien que tu en oublies l'heure et tu reviens au moment présent quand il faut que tu trouves tes clefs, tu finis par passer la porte de l'appartement partagé avec Evelyn facilement. Tu refermes la porte derrière toi et quand tu te retournes enfin, tes yeux se posent sur ta cousine. "Hey..." Il est tard pour toi, sûrement un peu tôt pour elle et ... tu réalises soudainement que tu ne sais pas quoi dire, tu ne veux pas l'accuser et tu ne veux certainement pas qu'elle se sente coupable, l'un dans l'autre, ce serait stupide. Non, tu n'as pas les mots et tu hoches tout simplement la tête. "Je vais squatter la salle de bain si elle est libre."
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(pearson²) the morning FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(pearson²) the morning A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearson²) the morning C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) the morning EmptyJeu 3 Mar 2022 - 10:38


≈ ≈ ≈
{the morning}
crédit/(malibu) ✰ w/@Lara Pearson (pearson²) the morning 873483867
Il y avait des moments où c’était plus difficile de prendre sur soi. Ce moment, Evie l’avait ressenti quand il avait fallu qu’elle se prépare à sortir pour assister à l’ouverture de Paradise City. Probablement que c’était la gêne de ne pas être capable de surmonter sa soudaine panique, ou probablement qu’elle n’avait pu agir que comme ça; dans tous les cas, prévenir Lara de son absence de dernière minute n’avait pas fait partie de ses plans immédiats. Elle avait reposé son manteau et son sac, elle avait empoigné son téléphone portable et fait aller ses doigts de fée sur son écran tactile pour trouver le meilleur moyen de se faire pardonner en faisant livrer un bouquet au club, accompagné d’une note qu’elle n’avait pas rédigé de sa main, qu’elle avait tout de même dicté au travers du combiné, une main posée sur son front pour calmer la sueur froide qui parsema sa peau à la seconde où elle avait actionné la poignée de la porte. Elle devenait agoraphobe, ça aurait dû l’inquiéter, aussi elle s’obstinait à penser que c’était normal, et que ça lui passerait avec le temps, d’avoir l’impression d’être soumise à la pression des autres quand elle se retrouvait dans une pièce bondée, les regards rivés droit sur elle et sur ce qu’elle cachait. Ça ne l’handicapait pas plus que ça au quotidien, elle surmontait la plupart du temps la manie qu’avait son esprit de mettre en route des scénarios catastrophes où elle se retrouvait au prise de quelqu’un de malveillant, qu’elle ne saurait pas repousser. Cependant, cette fois-là, il y avait la certitude ancrée en elle qu’elle ne pourrait pas échapper à l’ambiance environnante; et c’était déjà assez compliqué pour elle d’envisager d’abandonner sa cousine en cours de route, elle ne tenait pas à en faire toute une histoire.
Pourtant, c’est ce qu’elle fit une bonne partie de la nuit, son corps emmitouflé dans un plaid façon grosses mailles, un verre à pied posé sur son abdomen, et qui ne semblait jamais se vider tant elle le remplissait chaque fois qu’elle avait la sensation qu’il n’y en avait pas assez. Elle avait contemplé le vide un moment, à imaginer là encore que le lendemain matin, elle devrait surmonter sa lâcheté pour présenter ses excuses à Lara, avant de s’endormir d’un sommeil pâteux de vin et agité de sursauts de sur-vigilance qu’elle décida de contrer en allant prendre une douche glacée, le cadavre de ses deux bouteilles sous le bras, et qu’elle largua dans le container prévu à cet effet dans la cuisine. Elle se sentait déjà mieux après cette douche, mais un bon café finirait par lui donner le sentiment qu’elle avait fait les choses comme il le fallait pour l’emporter sur cette petite crise passagère.
Il était près de cinq heures du matin, et bien qu’elle ne tenait pas à jouer sur les clichés, elle avait l’air d’une maman qui attend que son rejeton rentre de soirée; à la différence qu’il s’agissait de Lara, et qu’elle ne rentrait pas de soirée, mais de l’ouverture en grandes pompes de son propre club. Elle n’avait pas assisté à la consécration de son projet alors qu’elle avait suivi le processus de bout en bout, s’en remettant à sa propre expertise en entrepreunariat pour lui donner des avis objectifs. Elle l’abandonnait en cours de route, simplement parce qu’elle n’avait pas été capable de sortir de chez elle. Un autre type de moment compliqué, de se rendre compte qu’on avait sûrement déçu quelqu’un presque en toutes connaissances de cause.

Elle entendit le plancher du vestibule craquer et la porte d’entrée se refermer tandis qu’elle avait le bas du dos posé contre un des meubles de la cuisine, sa tasse chaude près de ses lèvres. Elle sortit de ses songes pour mieux poser sa tasse de café et fureter dans les placards à la recherche de la préférée de Lara. Elle la remplit sans attendre, et se retourna pour croiser son regard.
Elle faillit lui tendre la tasse qu’elle venait de remplir, mais Lara semblait avoir déjà établi ses propres plans qu’elle n’était pas en droit de bousculer cette fois-là "Elle est libre." Etant donné qu’elle était ici, dans la cuisine, elle devait admettre que l’entame de sa cousine la laisse perplexe, mais elle ne dit rien de plus. Dans un sourire qui lui fit finalement pencher la tête, elle lui demanda "Ça s’est passé comme vous le vouliez, il y a eu du monde?" Elle ne voulait pas la retenir plus longtemps, alors elle s’empressa d’ajouter d’une voix qu’elle voulut assurer, qui souffrait toutefois d’un manque de sommeil flagrant et d’une consommation excessive de rouge "Je suis désolée de ne pas être venue. Je ne me suis pas sentie très bien avant de partir, je n’ai pas voulu jouer les trouble-fêtes." Elle opina du chef, tenant la tasse qu’elle avait versée pour Lara tout contre elle, et affronta son regard sans chercher à se dédouaner en évitant de la regarder. Elle lui sourit, doucement, puis secouant la tête, elle fit un pas en arrière "Je te laisse respirer, on en parlera plus tard." Si tu veux, aurait-elle dû ajouter, mais elle n’en fit rien, pivotant sur ses pieds en retenant sa respiration dans sa poitrine.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    (pearson²) the morning 104643470:

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Message(#)(pearson²) the morning EmptyLun 7 Mar 2022 - 3:30


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{the morning}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Evelyn Pearson
Tu ne sais même pas pourquoi tu as annoncé que tu allais occuper la salle de bain, c'est une évidence qu'elle est libre. Il n'y a que vous deux dans cet appartement, c'est idiot de le dire à voix haute et cela l'est encore plus quand Evelyn te le confirme. Comme si c'était important alors que pas tellement, alors que tu pourrais juste aller le vérifier par toi-même, la dépasser, effacer les dernières traces de maquillage que tu as sur le visage et prendre une longue douche pour te délester dy stress et de l'effort. Et enfin rejoindre ton lit. C'est ce que tu devrais faire, cependant, naïvement, tu n'avais pas considéré le moment où vous alliez vous voir. Là encore, c'est tellement stupide, vous vivez ensemble après tout et tu ne comptes pas passer ton temps à vérifier qu'elle n'est pas là avant de t'aventurer dans les espaces communs. "Okay, tant mieux alors..." Que tu marmonnes enfin en retrouvant un peu de ta voix et tu es sur le point de bouger vraiment, quand Evelyn te pose une question logique.
Tu marques une pause, hochant simplement la tête dans un premier temps, ayant peur que tes mots trahissent le fond de ta pensée, comme ils l'ont toujours fait par le passé, car tu es connue pour être directe. Parce que tu l'as toujours été, blesser les autres ne compte pas quand il faut dire la vérité. Et la vérité est qu'Evie aurait eu la réponse à cette question si elle avait été là ce soir, si elle avait passé les portes de Paradise City elle-même. Tu l'aurais retrouvée avec un sourire, tu avais même mis une bouteille de champagne de côté pour toi et ta cousine, histoire d'arroser l'occasion comme le font si bien certains, lui présenter officiellement Itziar dont elle entend parler depuis des mois et dont elle n'a eu que de brefs aperçus çà et là... histoire de bien faire les choses. Mais tu as arrêté de chercher Evie dans la foule à un moment donné, tu ne t'es même pas penchée sur ton téléphone, et pourquoi le faire ? C'est ta soirée, elle le savait, elle t'a vu trimer les semaines précédentes, c'est même elle qui t'a rassurée... et bordel, si Finnley peut mettre de côté sa misère pour venir se rincer l'œil et te féliciter, ta cousine... non correction, celle que tu considères comme ta grande sœur peut bien le faire, non ?
C'est tout ça que tu veux dire, sauf que tu ne le dis pas, tu sais que cela ne serait pas très juste, pas très juste du tout. Et elle doit avoir une bonne raison pour ne pas avoir été là, tu sais que tu peux l'entendre, tu peux te montrer compréhensive, bien entendu. Là tout de suite ? Aucune idée. Mais déjà, avant que tu ne retrouves ta voix, Evelyn explique son absence... ou pas. Elle s'excuse, l'autre brune est sincère, ça, tu le sais, cependant, cela ne t'en dit pas plus sur ce qui s'est passé et tu finis par hausser les épaules. Parce que tu détestes tout ce que tu ressens là tout de suite, tu veux être compréhensive et pourtant, par bien des aspects, tu as été blessée, tu aurais voulu qu'elle soit là, une partie de toi est même catégorique, elle aurait être là. Et pourtant, une autre part de toi sait que ce n'est pas rationnel ce que tu avances, qu'il y a clairement quelque chose qui manque, et que ce n'est pas juste une simple migraine dont Evelyn a souffert la nuit dernière. "Oui, il y avait du monde, assez de monde pour une ouverture et quelques âmes motivées jusqu'au petit matin, c'est pour cela que je rentre aussi tard. Enfin tôt." Tu parles enfin, répondant à la question posée un peu plus tôt, soudainement, tu as la voix sèche et tu croises les bras sur ta poitrine, ton sac se balançant dangereusement sur une épaule, cependant, tu te sens un peu plus à l'aise comme ça, et ce, même si tu ne te sens pas du tout armée pour cette conversation.

"C'était... bien." Une simple conclusion, tu pourrais rentrer dans les détails. Lui dire que quelqu'un a fini sur scène, que tu as fini par improviser la fin de ton deuxième numéro, parce que l'ambiance s'y prêtait bien, que vous avez peut-être recruté une autre serveuse ce soir et que vous avez sûrement fidélisé une petite clientèle... mais, comme une gamine un peu capricieuse, tu n'as pas envie de le faire. Ce sont des informations que tu vas garder pour toi, parce que c'est bien ton genre et que tu es un peu fatiguée pour rentrer dans les détails. "Ce n'est pas très grave tu sais, c'est moins classe qu'un mariage et tu m'as déjà prévenue que ce n'était pas ton genre d'environnement... Et tu ne te sentais pas très bien donc..." Donc pas besoin qu'Evelyn s'excuse en réalité, tu es certaine que tu es un peu trop sensible là parce que tu manques de sommeil. Oui, dans quelques heures tu passeras à autre chose et c'est tout. Tu commences un peu à devenir une experte dans le domaine, non correction, tu es une experte dans le domaine quand il s'agit du clan Pearson, quand quelqu'un te déçoit, quand quelqu'un te rappelle pourquoi tu ne partages pas avec le reste de la famille, tu arrives facilement à te convaincre que ce n'est pas un problème. C'est toi qui en demandes trop et là, on est à des lieux de ce qu'Evelyn doit considérer comme une bonne soirée, tu le savais déjà, alors tout va bien.
"Ce n'est pas grave du tout même, hein, ce n'est que partie remise pour la prochaine fois qu'il se passe quelque chose de conséquent dans ma vie. Et me connaissant, cela ne sera pas avant un bon bout de temps." Tu te répètes, tu l'as déjà dit et tu hausses les épaules, feignant un sourire et une mauvaise blague pour ne pas que ta cousine se sente coupable et comprenne que l'incident est déjà oublié. Et oui, tu sais mentir mieux que ça, beaucoup mieux que ça.
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Alma Barton
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Message(#)(pearson²) the morning EmptyMer 16 Mar 2022 - 9:29


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{the morning}
crédit/(malibu) ✰ w/@Lara Pearson (pearson²) the morning 873483867
Elle connaissait assez Lara pour savoir qu’elle l’avait blessée. Tout sa posture le démontrait à ce moment précis; à la manière dont elle la regardait jusqu’à celle qu’elle eut de croiser les bras sur sa poitrine, signe évident que le dialogue allait être difficile et tendu. Non, il ne fallait pas sortir d’une grande école pour comprendre le ton passif-agressif de la jeune femme, un ajout inopportun qui fit se raidir Evie, debout à quelques mètres à peine de sa cousine. Malgré tout, elle décida de ne pas lui en tenir rigueur. Elle avait raison de lui en vouloir, elle avait raison de considérer ça comme une petite trahison de sa part d’avoir préféré rester ici, chez elles, que d’aller se terrer dans un endroit où elle n’avait pas sa place, mais qu’elle aurait su apprivoiser tout de même, parce qu’elle savait être à l’aise partout, Evelyn. D’habitude. D’habitude, c’était le cas; elle avait de l’expertise en la matière, elle savait virevolter entre les groupes pour lancer des discussions, elle savait prendre sur elle quand c’était nécessaire, et ça l’avait été à de très nombreuses reprises durant toute sa vie, lorsqu’elle s’était rendue plus de fois qu’à son tour à des galas où elle ne se sentait pas à sa place, où elle se sentait à l’écart du faste qu’on parsemait au-dessus de la tombe de son propre père. Elle aurait pu faire cet effort là ce soir, démontrer qu’elle avait la capacité d’évoluer dans tous les univers sans songer à l’éventualité qu’elle faisait tache,. Mais elle devait être honnête, au moins avec elle-même: ça avait été au-dessus de ses forces. Elle ne se cherchait pas d’excuses, la vérité, c’était celle-ci, et si Lara ne voulait pas l’entendre, elle ne pourrait rien faire de plus. Elle avait son petit caractère, Lara. Elle savait en vouloir longtemps à ceux qu’elle jugeait indignes de son attention, et sans doute que ce soir, ou plutôt ce matin, Evelyn avait rejoint cette caste très spéciale de son entourage — peut-être même qu’elle la considérerait dès à présent comme la digne héritière de leur lignée. Elle l’accepterait, c’était de bonne guerre. Elle n’était pas du genre à vouloir se faire pardonner à tout prix non plus, elle la laisserait digérer l’idée qu’elle avait failli à l’image visiblement sans défauts qu’elle avait d’elle, mais elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même, Lara. Evie n’avait jamais cherché à être parfaite à ses yeux après tout.
Toujours flanquée dans la cuisine, la tasse qu’elle avait versée pour Lara dans sa main, tenue fermement par l’anse, elle jugea bon ne rien dire de plus quand sa cousine répondit à sa question. Et puis elle laissa traîner un sous entendu qui la piqua assez fort pour qu’elle consente à lui demander, les sourcils légèrement froncés "C’est quoi le rapport?" Vraiment, c’était quoi le rapport entre l’idée que les mariages ont la réputation d’être plus classes qu’une soirée dans un club de strip-tease? Est-ce qu’elle s’imaginait que c’était pour cette supposée raison qu’elle n’était pas venue? Pour qui la prenait-elle, une snob de la pire espèce? Elle pencha de nouveau la tête sur le côté pour observer un autre angle du visage de la jeune femme, tout en essayant de cacher que ça, ce sous-entendu en particulier, il la blessait plus que l’énergie qu’elle mettait à faire comme si tout allait bien "Je comprends que tu sois déçue que je ne sois pas venue ce soir, mais ce n’est pas une raison pour dire des choses que tu regretteras sans doute demain." Calme, Evelyn le resta. Mais elle tenait tout de même à se défendre, aussi sereinement qu’elle le faisait d’ordinaire malgré la pointe qu’elle ressentait dans son ventre "Je ne suis pas venue parce que je ne me sentais pas bien. Fin de l’histoire." Inutile qu’elle se fasse du mal à imaginer d’autres raisons; si elle lui cachait quelque chose, les faits étaient pourtant aussi clairs que la voix avec laquelle elle prononça ces paroles-ci. Elle n’avait pas besoin de rentrer dans les détails, de lui dire qu’elle avait redouté de tourner la clef dans la serrure pour sortir de la maison, de descendre en bas de leur immeuble pour ouvrir la portière du taxi qu’elle avait commandé, et surtout de faire le trajet jusqu’au club conduite par inconnu; ou qu’elle s’était imaginée assaillie par la panique en découvrant le monde présent au club et qu’elle avait brusquement manqué d’air. Elle choisissait de la préserver, encore fallait-il qu’elle l’accepte.

Et là encore, elle connaissait assez bien Lara pour savoir qu’être couvée, qu’importe par qui, c’était trop peu pour elle. Soudainement, elle prit une courte inspiration, secouant la tête en la relevant doucement quand elle enchaîna avec autre chose, et qu’une nouvelle fois, Evelyn se sentit acculée par l’intention qu’elle mettait à faire comme si ce qu’elle était en train de lui dire ne relevait pas d’une rancoeur, justifiée, certes, qui n’avait pourtant pas besoin d’être englobée dans de papier doré pour lui être jetée à la figure; elle avait tendance à oublier que les mots pouvaient trancher aussi fort qu’une lame, Lara "Si tu essayes de me faire culpabiliser, je dois dire que tu t’y prends de la meilleure façon." Bravo, faillit-elle ajouter, mais elle se garda de jeter de l’huile sur le feu, et préféra se détourner d’elle pour verser le contenu de la tasse qu’elle tenait entre les mains dans l’évier.
Elle regarda un long instant la traînée brunâtre se dissoudre le long de l’inox, et actionna le robinet pour en chasser les dernières traces, avant de rincer la tasse, et de la mettre sur le bord. Et le bord justement, elle l’empoigna pour mieux trouver la force de puiser dans ses réserves d’énergie quand elle ajouta, se retournant après un instant pour dire à Lara "Je n’ai pas d’autres explications à t’apporter que celle que je t’ai donnée. Je ne me suis pas sentie bien, je suis restée… je sais que je pourrais m’excuser autant de fois que ça me chantera, tu consentiras à me pardonner que quand ça t’arrangeras de le faire. Ce qui en revient à dire que j’ai sans doute une dette envers toi maintenant, et c’est déjà assez difficile comme ça, je crois qu’on devrait éviter de faire semblant que ça n’a aucune importance pour toi que je me sois défilée." Elle ne savait pas quoi dire d’autre que ça, elle ne savait comment amortir l’effet que son absence avait eu sur sa cousine qui s’obstinerait à faire mine de rien tout en lui balançant des vilaines choses au visage. Parce que c’était son mécanisme de défense, qu’elle ne savait probablement faire autrement que comme ça… Evie ne la jugeait pas, mais elle avait pris assez de coups pour toute une vie, elle n’avait pas besoin qu’elle en rajoute; elle se remettait à peine de ses blessures récentes, elle ne repartirait pas pour des semaines de guérison, elle s’y refusait.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) the morning EmptyVen 25 Mar 2022 - 2:23


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{the morning}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Evelyn Pearson
Parler à Evelyn maintenant, c'est sûrement la pire idée du siècle. Tu en as bien conscience, il y a bien cette petite voix dans ta tête, vraiment faible pour le coup, qui te dit que vous feriez mieux de voir tout ceci à tête reposée. Quand tout ceci ne sera pas aussi frais, quand tu aurais quelques heures de sommeil au compteur, qu'Itziar et toi vous aurez fait le bilan de votre première soirée et que toute la pression accumulée ces dernières semaines sera partie. Tu le sais, Evelyn le sait sûrement aussi et pourtant vous en êtes là, et pourtant il n'y a jamais eu autant de distance entre vous deux que maintenant et tu sais également que tu en es la responsable.
Elle se justifie encore ton aînée, tu hoches de nouveau la tête à son explication : tu pourrais lui faire remarquer qu'elle n'entre pas dans les détails, que vraiment, après tout ce que vous avez partagé, elle pourrait te faire confiance cependant, tu comprends pourquoi Evie à elle aussi besoin de se protéger. Après tout, tu ne lui as toujours pas parlé de l'incident de Novembre et tu ne comptes pas le faire, tu as prévu de tout gérer, toute seule comme d'habitude et de tout faire pour éviter d'être dans une impasse. Cependant, tu te retrouves dans une impasse justement avec les nouveaux mots d'Evie et quand elle te complimente de la pire façon qui soit, le sarcasme est tellement audible que tu dois prendre une profonde inspiration pour ne pas rouler des yeux. Ou de lui dire de laisser tomber les simagrées et de vraiment te parler. Tu ne le fais pas, tu te retrouves à fixer la semelle de tes baskets pendant de longues secondes, à l'écouter, à te dire qu'elle n'explose jamais Evelyn.
Toujours calme, toujours avec la tête haute et toujours en essayant de s'exprimer de manière raisonnée, c'est quelque chose que tu ne maitrises pas, tu apprends, c'est un côté de ta personnalité que l'on t'a fait détester au fil des années. Et Evie avec ses mots, là tout de suite, elle n'aide pas, elle te fait presque passer pour un monstre incapable de pardon et incapable de raison et si tu fronces les sourcils, c'est bien parce que tu es autant attristée qu'irritée. Difficile de faire le tri dans tout ce qu'elle te dit, ce qui est bien dans le fait de ne pas avoir de filtre, c'est qu'au moins, personne ne questionne tes intentions, les gens savent que ce que tu ressens là où tu veux en venir, et c'est tout. Cela ne marcherait pas et tu n'as pas envie d'élever la voix face à ta cousine, elle est blessée, tu es blessée. Tu connais assez Evie pour savoir qu'elle voulait éviter cette conversation elle-aussi, qu'elle s'en veut sûrement et qu'il y a une raison et une explication derrière son mal-être. Tu n'es pas dans sa tête cependant, tu ne peux pas devenir si elle ne t'aide pas et surtout si elle ne veut pas que tu la vois comme cela. Et surtout, tu ne comptes pas t'excuser pour ce que tu ressens. C'est un problème impossible et qui ne fait pas de sens plus tu y penses.

Tu finis par redresser le regard et tes bras se décroisent enfin, retombant de chaque côté de ta personne tandis que tu prends une profonde inspiration, cherchant les bons mots. "Tu as raison, tu ne me dois pas d'autres explications supplémentaires. En fait, tu ne me dois même pas d'explication du tout et je ne comptais pas insister..." Tu hausses les épaules, tu as la voix de quelqu'un fatigué et de dépité, tu le sais, tu n'as pas envie de te battre, tu n'es pas celle qui consentira à lui accorder son pardon quand cela va te plaire... est-ce de cette manière qu'elle te voit ? Si la réponse est oui, alors tu te demandes bien comment Evie fait pour te supporter ou même être là. "Je ne disais pas cela pour être sarcastique ou médisante, j'étais honnête. C'est, c'était, une soirée importante, tu me connais assez pour savoir que je ne me lance pas dans de gros projets ou des changements de vie sans prendre de décision avant ...et cela n'arrive pas si souvent." Evelyn était la seule autre Pearson invitée, la seule, cela comptait beaucoup à tes yeux, tu t'étais déjà fait votre programme de la soirée en tête et oui dans un sens, c'est bête, car tu aurais dû la consulter avant. Peut-être même lui donner un coup de fil avant le début des festivités pour confirmer sa présence et si elle t'avait dit qu'elle serait absente, peut-être que tes attentes n'auraient pas été aussi hautes... Peut-être, il est trop tôt pour refaire le monde et tu vas finir par avoir une migraine à force.
"Est-ce que j'aurais voulu que tu sois là ? Oui, Evelyn, j'aurais voulu que tu sois là, j'ai été déçue, j'ai arrêté de te chercher au bout d'une bonne heure dès que j'ai compris que tu ne viendrais pas...  Peut-être que je ne devrais pas le dire ou l'admettre à voix haute, mais tant pis, c'est sûrement cela que tu peux ressentir." Parce que c'est une chose de te dire que tu comptes pour elle, et une autre de ne pas venir et encore une autre de t'accuser de ne pas te montrer compréhensive. Toi, tu es fatiguée, mais quelle est l'excuse de ta cousine ? Trop de verres de vin avant d'aller se coucher ? Et oui, pour le coup tu as remarqué. "Mais je vais alléger ta conscience tout de suite et me répéter : tu ne me dois rien. Absolument rien." C'est la partie de son discours qui t'a le plus blessé et vraiment, si c'est ça l'opinion qu'elle s'est faite de toi, cela n'a rien de glorieux, du tout même."Je n'ai jamais été du genre à dresser des listes de gens qui me devaient quoi que ce soit, émotionnellement parlant ou autre, et je ne compte certainement pas commencer aujourd'hui. Et pas avec toi qui plus est." Cela est important de le clarifier, tu ne pensais pas devoir le faire face à Evelyn mais... il faut un début pour toi. "C'est tout ce que j'ai à dire sur le sujet. Si tu veux m'en demander plus sur la soirée, ou parler de ce qu'il nous faut pour remplir le frigo ou..." Tu marques une pause, avant de décider de terminer ta phrase, parce qu'est-ce que tu as à perdre de toute façon ? Depuis son "accident", depuis que les murmures sur elle sont devenus de plus en plus intensifs, tu ne dis rien, mais Trevante t'a bien relayé quelques infos et tu pensais être plus que la colocataire d'Evelyn. Si c'est tout ce que vous êtes, alors cela t'ira très bien, autant le dire dès maintenant.
"Ou ce qui semble t'occuper l'esprit depuis le début de l'année, tu sais où me trouver, on peut parler de tout, sinon... bonne journée ?" Tu hausses les épaules, tu n'as pas envie d'avoir le dernier mot cependant, ta bonne soirée n'est pas encore terminée, tu ne veux pas que tout ce que tu ressentais s'envole à cause d'une mauvaise conversation ou ce qu'il se passe dans la vie d'Evelyn. Tu ne peux rien faire d'autre que lui rappeler que tu es là, ça, tu l'as très bien compris, pour le reste, tu la laisses s'en remettre à son jugement et après un dernier regard pour ta cousine, tu amorces un vrai mouvement vers la salle de bain. Parce que c'est déjà trop tard, pas vrai ?
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(pearson²) the morning A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearson²) the morning C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) the morning EmptySam 16 Avr 2022 - 9:16


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{the morning}
crédit/(malibu) ✰ w/@Lara Pearson (pearson²) the morning 873483867
"C’est trop facile de se cacher derrière de l’honnêteté pour faire passer des messages ou dire des horreurs, Lara." Elle en connaissait une autre qui utilisait cette technique en particulier : sa mère, et ça ne lui plaisait pas de le penser à cet instant-là. Pourtant, c’était un fait, et la manière dont elle se sentait acculée par Lara et ses sarcasmes, son honnêteté, ça se rapprochait beaucoup trop de toutes ces fois où Celie avait jugé bon la traiter de la même façon pour obtenir ce qu’elle désirait.
Son pardon, son opinion, sa présence à des soirées auxquelles elle ne voulait pas participer parce que c’était trop dur d’être confrontée à ce qu’elle lisait dans les yeux de ceux qui savaient combien son père comptait pour elle, combien ça lui faisait mal d’être prise entre les griffes du souvenir erroné que tous avaient de lui, cet homme devenu une légende dont chacun réclamait une petite part, même si elle ne leur était pas due. Quelque chose monta dans sa gorge, une boule de nerfs qu’elle ravala avec une peine qu’elle dissimula sous une couche de bienséance qui lui venait de son éducation. Elle s’efforça d’écouter ce que Lara avait à lui dire, mais elle n’aimait pas cette conversation, elle n’aimait pas l’impression de revivre des scènes qui s’étaient répétées tant de fois lorsqu’elle était plus jeune, qui se répétaient encore parfois quand Celie réussissait à la piéger pour lui faire entendre qu’il était important qu’elle fasse acte de présence, qu’elle soit là, ne serait-ce que pour la mémoire de son père. Tout ça avait un goût atroce de déjà-vu qui emplissait sa bouche au point de lui donner envie de vomir.
Ou alors c’était son trop-plein de vin de la veille qui la mettait dans cet état de fébrilité manifeste, elle ne savait pas tellement tant ce qu’elle percevait du discours de Lara avait des relents aussi immondes que les remontées de sa consommation excessive d’alcool. Evie eut un très léger rire, du genre qu’on laisse échapper sans le vouloir ; lâché par le nez, une colonne d’air qu’on retient dans sa poitrine, sur le qui-vive "Je ne te dois rien, mais à côté de ça tu te tentes de me faire comprendre à quel point c’était important que je sois là, à quel point tu comptais sur moi." Et elle l’entendait, sincèrement. Elles étaient devenues proches, elles étaient devenues des sœurs dans le sens premier du terme ; pas seulement parce qu’elles avaient du sang en commun, ce qu’elles partageaient dépassaient le stade primaire de l’hérédité telle que la définition officielle le mentionnait. Mais quelque part, même si elle comprenait le message qu’elle voulait lui faire passer, Evelyn avait du mal avec les contradictions verbales de la jeune femme qu’elle savait qu’elle avait blessé, mais qui lui apparut soudainement bien hypocrite. Elle qui se cachait derrière son honnêteté pour expliquer ses sarcasmes, quel effet ça lui ferait de prendre un peu de hauteur pour se rendre compte que la manière dont elle se défendait n’avait aucun sens, qu’elle s’enfonçait dans des justifications qu’elle ne lui demandait même pas, cherchant simplement à lui faire comprendre qu’elle n’avait pas été là parce qu’elle ne le pouvait pas, pas parce qu’elle ne le voulait pas.
Elle aurait uniquement pu lui dire qu’elle était déçue, Lara. Evie lui aurait répondu que ce n’était que partie remise, qu’elle viendrait plus tard pour jeter un œil à la version finale du projet qu’elle avait monté avec son amie. La conversation ce serait arrêtée là, peut-être qu’elle lui en aurait voulu, mais elle aurait fait face : et elle n’aurait pas eu la sensation de revenir des années en arrière, à devoir tenir le rôle de la méchante juste parce qu’elle n’avait pas réussi à faire quelque chose qui lui paraissait être au-dessus de ses forces. Elle secoua la tête et un nouveau rire lui échappa avec un calme qui rendait les choses pires encore tandis qu’elle ajoutait "C’est tellement Pearson ce genre de discours." Elle regretterait d’avoir dit ça. Mais pas pour l’instant.

Pour l’instant, elle se décolla du meuble de la cuisine sur lequel elle était appuyée encore quelques instants plus tôt et en desserra ses mains des bords qui laissèrent des marques profondes dans ses paumes qu’elle plaqua sur ses yeux quand Lara reprit la parole, cherchant à chasser de derrière ses paupières qu’elle ferma les flashs de souvenirs qui l’agressèrent aussi violemment que cet homme qu’elle avait tâché de repousser il y avait quelques semaines de ça. Franchement, elle aurait juste aimé qu’elle parte sans dire un mot de plus, au lieu de quoi sa voix résonna de nouveau. Evie baissa les mains, rouvrit les yeux "Bien sûr, je vais établir une liste de courses sur un coin de table en faisant comme si rien de ce qui s’est dit ici n’a d’importance." C’était mal juger sa patience, c’était surtout mal juger son amour-propre ; il avait été assez égratigné pour qu’elle ne tende plus l’autre joue, c’était terminé "Ce qui est dit est dit. Les mots, surtout ceux prononcés sous le coup de la colère, ont un sens, je te rappelle." Elle se mordit la lèvre, prenant enfin la tangente pour s’avancer vers la sortie de la cuisine devant laquelle elle s’arrêta net quand Lara s’arrêta dans ses paroles pour sans doute modifier la trajectoire de sa proposition. Evelyn se tourna vers elle "C’est ça alors, hmm ? Au lieu de me poser ouvertement la question pour savoir ce qui m’occupe l’esprit depuis le début de l’année, tu préfères prêcher le faux pour savoir le vrai en me faisant culpabiliser de ne pas être venue à l’ouverture du club ? Tu te rends compte que ça aurait été tellement plus simple d’admettre que tu t’inquiètes pour moi ?" Ça aussi, c’est tellement Pearson qu’elle songea et puis elle amorça un pas de côté pour la laisser passer. Elle attendit qu’elle quitte la cuisine pour ajouter "Même si j’avais envie de parler de ce qui m’est arrivé, ce n’est sûrement pas avec toi que je le ferais, pas après une conversation de ce genre." fit-elle avec les larmes qui lui montèrent aux yeux quand elle s’aperçut qu’elle avait parlé trop vite en mentionnant ce qui lui était arrivé, et qu’elle aussi, elle finit par quitter la cuisine pour se diriger vers le vestibule où son manteau était accroché.

rp terminé.


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