Jamais vous ne saurez vous tenir tous les deux, y'a ta main sous sa jupe, vous n'avez pas froid aux yeux. On pourrait carrément vous remarquer dans ta voiture garé de manière approximative non loin de votre destination finale. Rien ne pourra t’empêcher de faire du bien à ta moitié avant votre soirée au club de strip tease. Dans l’ombre de la nuit, tes doigts vont et viennent au plus creux de son être. Avec la radio allumée, vous avez même la musique qu'il faut pour vous mettre bien dans l'ambiance. Nord, sud, tes lèvres vont sur la peau de son cou et même jusqu’à son décolleté.

Faut dire que tu es toujours autant fasciné par la paire de seins de Birdie. Il n’y a pas l’air d’y avoir grand monde dans cette rue, tu n’es pas inquiet le moins du monde. S’il faut faire bonne figure, tu es prêt à être un enfant de choeur en un temps record. « Hmmmm… Exactement là. » Rapidement tu vas et viens de ta main, tu es en parfaite communion avec son corps.

Jusqu’au dernier de tes jours tu seras le premier à sauter dans toutes les occasions de la faire vibrer. On approche dans la rue, mais tu ne vois rien, trop occupé, ton esprit est ailleurs. Rihanna et sa jolie voix dans les enceintes, y’a tout qui va. Doux sont les baisers que tu fais fleurir sur elle entre deux regards vers son beau visage comme pour vérifier que tout va toujours pour elle. A l’intérieur de ta cage thoracique, ton coeur bat fort. Naturellement tu accélères quand tu sens qu’elle est de plus en plus proche.

Ferme et doux à la foi, tu prends soin de Birdie qui se trouve être le plus bel instrument qu'il t'ait été donné de jouer. Itziar ne sait pas que vous venez ce soir, vous ne serez donc pas en retard, vous faites ce que vous voulez, quand vous voulez. Sans aucun doute le meilleur feeling du monde entier. Hier déjà vous avez eu un contre temps. Evidemment vous ne changerez votre rythme de vie et de conneries pour rien au monde. « Rwaaarr… » Juste un léger rugissement en même temps que tu vas mordre son visage.



@Birdie Cadburry  @Kieran Halstead

(CLUB PARADISE). Être au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est un peu l’histoire de sa vie, à Kieran, sauf que la dernière fois que cet adage s’est appliqué à son cas, il s’est littéralement fait casser la gueule. Ce n’est donc pas surprenant si notre protagoniste est quelque peu refroidi par la perspective d’imposer sa présence par surprise à qui que ce soit ; les souvenirs de la dernière fois étant encore bien trop frais. Il s’est retrouvé à l’hôpital, des hématomes et des plaies partout sur le corps. Un coup de couteau au flanc, de nombreux coups de poings sur le visage, des poignées de cheveux arrachées et une côte ainsi que des doigts cassés. C’est peut-être la raison pour laquelle il a longuement hésité à s’approcher de cette voiture bien trop familière à ses yeux, après qu’un agent de police l’ait repérée et considérée comme suspecte. Car il sait très bien à qui appartient ce véhicule, mais les mauvaises surprises se sont enchaînées pour lui au cours des dernières semaines et l’acte le plus anodin lui paraît suspicieux, au point où sa méfiance s’est grandement accentuée. Envers les autres, envers son environnement et même envers lui-même. Pourtant, dans la finalité, il n’a fallu qu’une fraction de secondes pour que le jeune homme se décide à agir lorsque la silhouette de l’agent s’est éloignée pour « demander du renfort » (non, il n’en sait rien, mais puisqu’il a vu beaucoup de films, il imagine qu’il s’agit de ça) et se précipiter discrètement du côté de l’habitacle pour vérifier que tout est en règle (comme s’il avait la moindre idée de ce que ça implique). Il ne sait pas vraiment pourquoi l’agent s’est intéressé à cette voiture ; à première vue, elle est garée au bon endroit, elle n’est pas allumée et il ne lui semble pas que Jordan autant que Birdie ne soient des stalkeurs qui suivraient leur prochaine victime – à moins que ? Toujours est-il qu’il obtient très vite sa réponse, Kieran, quand, s’avançant de la fenêtre passager, le regard qui ne quitte pas le policier qui lui fait dos, il commence à tapoter à la vitre. Et là, il comprend. Il comprend quand son regard finit par suivre son geste et que ce qu’il voit à travers la fenêtre n’est pas du tout ce qu’il avait imaginé, à aucun instant et qui prend tout son sens quant à l’agacement de l’homme de loi. Et ce n’est pas qu’il est lui-même un voyeur, Kieran, quand ses yeux écarquillés n’arrivent pas à quitter ce qu’il voit, c’est l’état de choc qui l’empêche de réagir pendant plusieurs secondes (minutes ?) et lorsqu’il prend conscience de son incapacité à détourner le regard, de l’image qu’il doit donner, il baisse aussitôt la tête alors que ses mains viennent aussitôt se coller à son front pour lui obstruer la vue et éviter de poser les yeux sur cette voiture. La couleur qui prend possession de ses joues – et de son visage tout entier – n’a rien à envier aux tomates alors qu’il entend la fenêtre se baisser et qu’il vient le temps de justifier sa présence ici – promis, promis, il ne venait pas y tirer un plaisir similaire à celui que Jordan et Birdie semblaient prendre avec qu’il ne les interrompe. « Euh, je, je suis dé...désolé, je voulais pas, je voulais pas vous... interrompre. » Il bafouille, terriblement gêné, le regard toujours visé sur ses pompes et les mains qui l’empêchent de voir ce qu’il se passe autour de lui. « Mais, mais, il y a le flic là-bas, qui vous a vu et je... je crois que, enfin, faudrait euh... arrêter ça ? » Partir loin et vite, avant que l’amende ou l’humiliation ne tombe. « Enfin, vous pouvez... vous pouvez continuer plus tard, hein, tant mieux pour vous, mais juste... juste pas ici, j’pense ? » S’il vous plaît ? Et détournant le regard pour le poser sur l’homme non loin de lui, il réalise que celui-ci le regarde désormais. Il ne va quand même pas croire qu’il est dans le coup, n’est-ce pas ? Il ne doit pas donner cette impression, à papoter avec les occupants (bien occupés, justement) d’une voiture garée sur le bas-côté, qui pourrait croire que ... Non.... non ?! Si ? S’il pouvait être encore plus rouge, en voilà une teinte que Kieran atteindrait à cet instant, alors qu’il ne sait plus quoi faire – à part céder à l’angoisse et à la crise cardiaque qui paraît bien plus séduisante qu’une Birdie dénudée, à cet instant (promis il n’a pas regardé – pas vraiment, en tout cas). « Merde, merde, il faut... il faut le retenir ! » Et comme souvent avec Kieran, il n’a besoin de personne pour s’enfoncer tout seul. « ET JE PARLE PAS DE TOI JORDAN ! » Il se corrige, sous la panique, avant de soupirer face à cette situation. Au mauvais endroit, au mauvais moment, tu parles d’une chance, putain. Quittant les deux tourtereaux, Kieran finit par enlever ses mains pour voir où il avance, s’approchant alors de l’homme de loi, laissant un peu de temps aux deux exhibitionnistes (oui, on change de vocabulaire) une chance d’éviter les conséquences de leur acte. « Monsieur ! Vous savez que j’adore la police ? » Non, il peut pas le savoir, mais ça va désormais être le cas – même s’il est probable que l’officier aurait préféré ne jamais rien entendre. « Je vous trouve si courageux et incroyable. On vous a déjà dit qu’on a vraiment besoin de gens comme vous pour que le monde se porte aussi bien ? » Bon, entre les guerres, les maladies, les catastrophes naturelles, l’injustice, l’inégalité, la liste est longue, on ne peut pas dire que le monde se porte très bien, bon. « Alors je tenais quand même à vous le dire, car je pense qu’on le fait pas assez souvent. Merci. Merci pour tout ce que vous faites. » Ouais, surtout quand il s’agit d’arrêter le type qui m’a cassé la gueule et qui court toujours, ahah, quel beau boulot que vous faites. « Vous irez au paradis. » C’est peut-être de trop, là, Kieran, tu crois pas ? Il jette un coup d’œil derrière lui, en espérant que Birdie et Jordan auront su profiter de ces quelques précieuses minutes qu’il vient de leur offrir en se ridiculisant de la sorte – pas que ce soit pire que d’ordinaire, s’entend.

@Birdie Cadburry & @Jordan Fisher

Vous êtes vraiment pire que des adolescents. Vous finissez toujours par ne même pas savoir vous retenir quelques heures. Mais quand l’envie est là, vous êtes les premiers à répondre présent. Qu’importe où c’est. Vous cultivez le goût du risque. Ce n’est pas de votre faute si vous savez si bien vous allumer. Vous êtes faibles, et en plus amoureux alors franchement, que le monde aille chier si on ne peut pas vous laisser en paix le temps que vous vous prouvez à quelle hauteur et profondeur vous vous aimez. « Hmmmm… Exactement là. » et là, ce sont tes tréfonds dont iel sait parfaitement jouer pour te faire vibrer exactement comme il faut. Tu gémis on repeat et ta main sur son crâne lui indiquant clairement qu’iel peut continuer à te mordre et t’embrasser, t’es en extase le plus total.

Jusqu’à ce qu’un tapotement sur la fenêtre se fasse entendre et tu sursautes légèrement. T’es toujours à califourchon sur Jordan, ta poitrine très dénudée et la jupe complètement relevée quand tu tournes la tête vers la vitre pour voir… “Kieran ?” que tu souffles, surprise. La nuit étant tombée, tu n’es pas certaine mais voilà que tu te penches vers la vitre pour appuyer sur le bouton qui fait descendre le verre - et tu te rappelles à la dernière minute de foutre ton bras contre ta poitrine. Non pas que ce soit toi que ça dérange mais tu connais assez Kieran qu’il serait capable de rougir face au premier mollet dénudé - okay, tu exagères mais il est adorable quand même quand il est tout gêné. « Euh, je, je suis dé...désolé, je voulais pas, je voulais pas vous... interrompre. » exactement comme maintenant et tu regardes rapidement Jordan en souriant à défaut que Kieran garde les yeux éternellement vers le sol en plus de ses mains. « Mais, mais, il y a le flic là-bas, qui vous a vu et je... je crois que, enfin, faudrait euh... arrêter ça ? » là, tu tends le cou carrément à l’extérieur et, oui, y a sûrement un bout de ta poitrine qui dépasse mais pas de quoi faire une syncope non plus. “Merde!” que tu t’exclames en voyant l’uniforme plus loin, dos à eux. « Enfin, vous pouvez... vous pouvez continuer plus tard, hein, tant mieux pour vous, mais juste... juste pas ici, j’pense ? » tu commences déjà à remettre ton haut à la hâte en grommellant. “Ils font chier, putain.” tu t’es déjà fait choper pour ce genre de choses - t’as pas forcément honte, mais tu n’as pas non plus envie de payer une amende à la con parce que vous avez eu l’envie pressante et soudaine de vous démontrer votre tendresse l’un envers l’autre. « Merde, merde, il faut... il faut le retenir ! ET JE PARLE PAS DE TOI JORDAN ! » ceci dit, Kieran te fait glousser alors que tu te dandines légèrement sur Jordan et son entrejambe. “T’as entendu le monsieur, Jordan ? Il faut te retenir.” mais t’es la garce qui va mordre sa lèvre puis l’embrasser avant de rouler sur le côté pour remettre correctement ta jupe et ton haut. Et tes cheveux aussi. Tes yeux via le pare-brise regardent Kieran qui parle à l’agent pour lui dire dieu seul sait quoi. “Putain, ils font vraiment chier.” que tu répètes. T’étais si proche. T’es frustrée. T’as presque envie d’aller engueuler l’agent. Parce que c’est de sa faute. Tu n’aimes pas quand l’action n’est pas complète. Quand t’es sur ta faim. “Bon, on devrait y aller avant que Kieran dise un truc répréhensible sans le savoir.” et tu files à l’extérieur pour aller rejoindre ton ami qui vient de vous sauver les fesses. Tu ne peux pas empêcher le regard noir envers le représentant des forces de l’ordre. “Vous avez pas mieux à faire que d’espionner les voitures tard le soir ? Je savais pas que les flics étaient des voyeurs.” okay, Birdie, on a pourtant dit “sauver Kieran” et non “attaquer le monsieur qui fait son boulot”. Tu trouves ça quand même louche. De toute façon, vu que tu es frustrée, tu vas voir que ce que tu veux voir, aussi simplement que cela.

“Kieran ?” Tu relèves la tête vers Birdie en l’entendant t’appeler de la sorte parce que tu n’as pas entendu les tapotement à la fenêtre. Tu es trop dans le moment. Tu sursautes quand tu vois quelqu’un à la fenêtre qu’elle est en train de baisser. Il s’agit sans nul doute de Kieran. Tu as presque crû que Birdie avait enchaîné sur un jeu de rôle. Ca va, tu es rassuré, tu n’as rien loupé car tu veux suivre le mouvement dans vos conneries. « Mais, mais, il y a le flic là-bas, qui vous a vu et je... je crois que, enfin, faudrait euh... arrêter ça ? » Ah. “Merde!” « Fais chier… » Parce que t’étais bien là et elle était pas loin ta miss. D’ailleurs elle est plutôt dénudée, tu n’avais pas remarqué ta capacité à la déshabiller rien qu’avec ta bouche mais tu t’applaudis intérieurement de t’en rendre compte. T’es fier de toi. Tu enlèves ta main de ses tréfonds car il faut être plus présentable alors que ces flics sont venus vous déranger dans votre véhicule dans cette rue déserte. Vous dérangez personne, c’est un vrai scandale de devoir vous couper si près du but.

« Merde, merde, il faut... il faut le retenir ! ET JE PARLE PAS DE TOI JORDAN ! » Tu aides à rhabiller ton oiseau dans un temps record car apparemment ils ont l’air proche et personne ici - à part les flics - ne veut une amende. Birdie veut quand même continuer de t’allumer vu les mouvements qu’elle fait sur toi. “T’as entendu le monsieur, Jordan ? Il faut te retenir.”   « Bitch. » I love you. Car c’est ça que ça sous entend, c’est logique. Elle vient même te mordre la lèvre. “Putain, ils font vraiment chier.” « Y’a vraiment les flics? » Parce que tu sais pas, peut être que Kieran a une sorte de kink assez malsain. Ca t’étonnerait pas. Vous en avez aussi. Mais quand tu vois ton oiseau qui est prête à bouger de la c’est qu’elle a dû voir de ses propres yeux. “Bon, on devrait y aller avant que Kieran dise un truc répréhensible sans le savoir.” Elle sort en premier et tu prends ton temps toi. Tu prends un mouchoir dans un paquet qui est dans la boite à gant et tu te nettoies un petit peu. Vous allez certainement aller directement au club après ça. Tu es confiant de trouver un endroit là bas pour terminer.

“Vous avez pas mieux à faire que d’espionner les voitures tard le soir ? Je savais pas que les flics étaient des voyeurs.” Pas sûr que ce soit la meilleure chose à dire là. Tu t’approches de Birdie et va prendre sa main. Tu regardes Kieran. « Venez on va être en retard. » GENRE comme si vous aviez quelque chose prévu tous ensemble mais tu le tires lui aussi par son t-shirt car ça sert à rien de rester proche de ces officers. « Merci messieurs les agents de garder les rues safe le soir. » Ton ton est sincère mais tu ne le pense pas quand tu dis ça par dessus ton épaule. Y’a personne dans cette fucking rue. Qu’ils aillent ailleurs au lieu de vous faire chier.

Il aurait dû les laisser continuer leur petite affaire. D’abord, parce que ça ne se fait pas d’interrompre les gens en pleine action (et que vu la gêne du dessinateur, il est peu probable qu’on le reprenne, même si c’est une question de vie ou de mort – désolé pour ses futures victimes involontaires) et ensuite, parce qu’il n’est pas doué pour l’improvisation, Kieran. Il n’est pas doué tout cout pour garder contenance dans une situation embarrassante et malgré toute la bonne volonté du monde, ce flic réalisera très rapidement qu’il se joue de lui. Il n’aura même pas besoin d’ouvrir la bouche, c’est écrit sur lui, de son regard jusqu’à son air hésitant constamment plaqué sur le visage. Et puis, au-delà de la question de l’autorité, il y a la question de l’amitié ; et autant dire que jamais plus Kieran n’arrive à regarder Jordan ou Birdie dans les yeux sans rougir et repenser à ce moment. Il se déteste, parfois, d’être aussi gêné par rapport à l’intimité alors que c’est quelque chose de naturel (ça l’est cependant moins quand on surprend ses potes, ça, je lui l’accorde) et d’avoir des joues qui traduisent aussi vite de sa timidité. “Merde!” Les mains qui lui servent toujours de visière, il se recule rapidement quand Birdie à la bonne (non) idée de sortir légèrement la tête, manquant de trébucher à cause du trottoir derrière lui. Il ne manquerait plus que ça ; tiens, et toutes les cases concernant une soirée gênante seront cochées, génial. Oh, non, il manque encore l’humiliation publique, mais si ce flic ne déguerpit pas très vite (ou que Kieran n’en fait pas de même), il l’aura, son humiliation. « Fais chier… » Au moins, à défaut de voir les gestes des deux amoureux, il peut supposer qu’ils s’arrêtent comme il l’a demandé. Enfin, pas que ça le regarde. Non, au pire, il ne compte de toute façon pas rester là pour les regarder finir (rien que cette pensée lui provoque un nouveau malaise), ils écoperont de leur amende s’ils le souhaitent, mais il pourra se targuer d’avoir essayé. Après tout, Jordan est un producteur influent, ça ne doit pas lui vider le porte-monnaie, à lui, ce genre de réprimandes. Et si... et si c’est exactement ce qu’ils voulaient ? Oh, non, il les aurait vraiment interrompu ? Pas qu’il en doutait vu le contexte, bon, mais peut-être que... peut-être que c’est ce qu’ils voulaient ? Oh god, il vient de faire la connerie du siècle, non ? Et à trop réfléchir, il reste planté là, comme un voyeur qui se délecte de les voir se rhabiller (alors qu’il a toujours la vision volontairement obstruée). Il faut qu’il réagisse, d’autant plus qu’un coup d’œil à ce flic suffit à lui confirmer que si ce n’est pas lui qui prend les devants, ce sera l’homme de loi.

Il se lance dans un monologue hasardeux, ses jambes qui ne tiennent pas en place, oscillant de gauche à droite dès que l’homme face à lui essaie de jeter un regard derrière lui ; circulez, il y a rien à voir. Ah, les rôles s’inversent ? Pas pour longtemps, alors que le regard sévère du policier lui fait ravaler difficilement sa salive : dans quel genre de merde il s’est encore fourré, au juste ? Kieran devient nerveux et, comme toujours, il n’arrive pas à le cacher. Son pied tape le sol, ses lèvres se pincent en une petite moue, sa main passe sur son crâne rasé et il doit probablement transpirer. C’est bête, quand on y pense, alors qu’il est pourtant un excellent menteur quand il le veut. “Vous avez pas mieux à faire que d’espionner les voitures tard le soir ? Je savais pas que les flics étaient des voyeurs.” La présence de Birdie lui provoque un soupir de soulagement, bien vite oublié alors qu’elle n’aide pas, oh ça, non. « L’écoutez pas, elle est pas sérieuse. » Si, un regard en direction de la jeune femme et il est évident qu’elle est sérieuse. « Venez on va être en retard. » Cette fois, c’est Jordan qui se veut le sauveur, alors que Kieran n’a aucune idée de ce qui est en train de se passer. En retard ? Pour quoi, au juste ? Il comprend encore moins que Jordan se saisit de son t-shirt pour l’embarquer avec eux et qu’il manque – encore une fois – de perdre l’équilibre sous l’effet de surprise. « Merci messieurs les agents de garder les rues safe le soir. » Le brun finit par calquer ses pas sur ceux du couple, marquant la distance avec l’officier qui, après quelques remarques que personne n’a entendues, décide de faire demi-tour. « J’suis désolé. » Qu’il répète à l’intention de Birdie et Jordan – et probablement qu’il s’excusera encore de nombreuses fois. « Je me suis juste dit que ce serait con, d’avoir une amende pour ça, mais je voulais vraiment pas vous déranger. » Bon, ça a été le cas, mais promis, il ne pensait pas à mal. « Euh, bonne soirée du coup ? Enfin, c’est évident, elle va être bonne pour vous, hein, ahah. » Il s’essaie à un petit rire nerveux, qui finit par être étouffé.

@Jordan Fisher @Birdie Cadburry

« Bitch. » mais Jordan t’aime comme ça et t’aime encore plus quand iel t’insulte - c’est tordu ? Totalement. C’est surtout parce que c’est bon enfant (enfin, rajoutez ici une alerte -18 ans quand même vu les activités pratiquées deux secondes auparavant) et que tu entends là une déclaration sincère de son amour irréfutable de ta personne - toujours aussi tordu, bienvenue dans leur monde. Mais ils sont sains d’esprit, autrement, merci pour eux. « Y’a vraiment les flics? » “Nan, je me rhabille que pour être frustrée to the max pour le fun.” que tu répliques d’un ton cinglant - un serdaigle, certes, mais pas très futé, le serdaigle à tes côtés. Faut mettre ça sur le compte des hormones en feu - la cause ? ta poitrine, comme toujours. Mais là n’est pas le sujet.

Non, le sujet est que maintenant, nous avons un oiseau furieux qui, dans la perspective de sauver son ami des griffes d’un impitoyable voyeur de flic, choisit l’attaque au lieu de la douceur. Tu ne connais pas ce mot, en tout cas pas là, pas maintenant. Kieran est l’exemple même de l’humain qu’il faut protéger coûte que coûte. D’autant que sa nouvelle apparence est étrange, le crâne rasé ne lui va pas et ça te donne un mauvais sentiment. Mais pour l’instant, c’est contre l’agent que tu t’en prends. « L’écoutez pas, elle est pas sérieuse. » “Oh si, que je suis sérieuse!” évidemment que t’es sérieuse mais tu n’as pas encore compris que c’est le bon moment pour te la fermer. Non, ça aussi, tu ne sais pas faire et les gènes, ô les fabuleux gènes cadburiens t’en empêchent. « Venez on va être en retard. » mais Jordan, lui, est la barrière pour contrer tout ça. Ta main dans la tienne, tu regardes l’agent avec un air mauvais alors que ce dernier plisse les yeux - oh non, il ne va pas foutre un oiseau en cage ce soir. Ce n’est pas le plan prévu - bon, coucher dans la voiture n’était pas non plus dans le plan prévu mais ce n’est pas de leur faute s’ils ne savent pas garder leurs mains pour eux. « Merci messieurs les agents de garder les rues safe le soir. » tu grimaces. “Ouais, c’est ça. Espèce de voyeur.” que tu glisses malgré tout alors que Jordan vous attire, Kieran et toi, vers l’établissement de son amie.

« J’suis désolé. » l’air mauvais disparaît en entendant Kieran, vers qui tu penches la tête. « Je me suis juste dit que ce serait con, d’avoir une amende pour ça, mais je voulais vraiment pas vous déranger. » tu le regardes comme s’il était stupide - ils ont tous décidé à l’être, ce soir, est-ce que les astres sont en train de s’aligner de la mauvaise façon ? Tu ne vois pas d’autres explications. “Tu viens de nous sauver les fesses, Kieran. Et de sauver celle de cet enfoiré qu’a rien d'autre de mieux à faire.” parce qu’il serait venu vous interrompre directement dans la voiture, tu l’aurais massacré. Tout simplement. « Euh, bonne soirée du coup ? Enfin, c’est évident, elle va être bonne pour vous, hein, ahah. » tu lâches la main de Jordan pour passer le bras autour de celui de Kieran en souriant. “T’as un truc de prévu ? Tu peux rester avec nous. On va voir le club d’une amie à Jor.” tu ne précises pas que c’est un club de striptease. Il serait capable de trouver un moyen de s’échapper autrement. “Promis, on sera sage.” que tu dis en jetant un regard complice à ton partenaire. “Ca fait longtemps qu’on s’est pas vu, tu peux pas me dire non.” et ça, c’est l’argument ultime, pas vrai ?

“Nan, je me rhabille que pour être frustrée to the max pour le fun.” Tu sais la capacité de Birdie à aller loin pour une vanne, ça ne t’aurait pas choqué qu’elle se rhabille pour que tu la déshabille encore mieux juste après. Mais du coup c’est pas le cas là et t’es bien frustré.

« L’écoutez pas, elle est pas sérieuse. » Right. “Oh si, que je suis sérieuse!” Yeah. Tu les entends et les regardes tous les deux en train de parler bien trop avec les flics au lieu de juste se tirer de là. Chose que tu prends en mains de ton côté car tant qu’ils ont pas votre identité ça va non ? Reste juste ta voiture s’ils veulent remonter jusqu’à vous après coup. Ce serait relou mais y’a pas mort d’homme alors tu t’en fou plutôt pas mal. Là tu veux juste pas que la soirée et vos orgasmes soient retardés plus encore. “Ouais, c’est ça. Espèce de voyeur.” Tu te retiens de rire mais ton sourire est si large sur tes lèvres. Tu te demandes quand est-ce que vous allez vous faire arrêter ensemble avec vos conneries. Car ça va arriver un jour ou l’autre c’est certain. Tu la regardes avec des yeux bien trop en forme de coeur là.

« J’suis désolé. » Tu redescends sur Terre en entendant Kieran et tu sors de ta contemplation de ton oiseau avec son air grincheux. I wanna eat her even more.  « Je me suis juste dit que ce serait con, d’avoir une amende pour ça, mais je voulais vraiment pas vous déranger. » Et Kieran qui sait pas où se mettre. Franchement il est adorable et tu comprends sa position actuelle en tant que pro de l’anxiété. “Tu viens de nous sauver les fesses, Kieran. Et de sauver celle de cet enfoiré qu’a rien d'autre de mieux à faire.” Et Birdie le rassure. « Ouais merci. Ca aurait retardé toute notre soirée si tu nous avais pas prévenu. » Tu confirmes et soulignes de nouveau car tu veux qu’il se relaxe. Il a fait tout ce qu’il fallait. « Euh, bonne soirée du coup ? Enfin, c’est évident, elle va être bonne pour vous, hein, ahah. » Birdie est en train d’aller s’occuper un peu plus de Kieran. Tu le ferais aussi si t’avais envie de toucher des gens. Mais non.  “T’as un truc de prévu ? Tu peux rester avec nous. On va voir le club d’une amie à Jor.” Tes yeux qui s’ouvrent un peu plus grand vu comme l’idée est très bonne. « Un tout nouveau club. A voir vraiment. » Parce que toi derrière tout ça t’es en plus très content de faire connaître l’endroit à plus de gens encore. C’est de qualité, c’est pas de l’arnaque, même si tu sens que c’est pas forcément son genre. “Promis, on sera sage.” Le coup d’oeil de Birdie te fait sourire de manière très amusé car c’est la pire promesse ça. Mais vous savez vous tenir. Des fois. Ça arrive. Non souvent quand même. Mais là vous avez un unfinished business.   « Y’a une belle carte au bar. » Que tu dis pour appâter Kieran un peu plus et aussi pour transférer ton envie de goûter à tous ces cocktails sur quelqu’un d’autre que toi. “Ca fait longtemps qu’on s’est pas vu, tu peux pas me dire non.” Y’a le jour et la nuit en face de toi là. L’extraverti et l’introverti. « Ça sonne comme une menace ça. » Que tu dis comme pour filer un coup de main à Kieran. « Mais ouais l’endroit vient d’ouvrir. Hier. Ca mérite de venir boire au moins un verre pour faire tourner le business. » Que tu dis en essayant de rassurer Kieran. Juste un verre. C’est pas longtemps. Il peut faire ça.

“Oh si, que je suis sérieuse!” NON, MAIS TU AIDES PAS LÀ, BIRDIE. Ça, c’est ce que Kieran voudrait lui dire – lui hurler, plutôt même, pour un maximum de compréhension – mais il en est bien incapable, toujours trop réservé, trop coincé même, et que ses joues réagissent pour lui alors qu’elles se teintent légèrement. Évidemment qu’elle est sérieuse, Birdie, il n’a pas besoin de la côtoyer quotidiennement pour le savoir. Un détail qui, de vous à moi, l’arrange bien peu, parce qu’il ne sait pas du tout comment il pourrait maîtriser la jeune femme si elle venait à passer sa colère sur le policier. Le connaissant, il serait plutôt du genre à rester en retrait en lui répétant, encore et encore, à quel point ce n’est pas « très sympathique » voire « franchement déplacé » de s’acharner ainsi sur un représentant de forces de l’ordre. À la rigueur, je peux imaginer qu’il finirait par lui frôler l’épaule dans une vaine tentative (passive) d’arrêter l’oiseau sauvage que serait devenue Birdie, mais ça s’arrête-là. Heureusement que Jordan est là, il sera plus à même de la contenir si elle décide effectivement de passer ses nerfs sur le type face à eux (elle va le faire, bien sûr qu’elle va le faire, on parle de Birdie). Il est plus grand, il a de plus longs bras, il sera en mesure d’encercler la silhouette de Birdie si vraiment les choses deviennent hors de contrôle. Bon... s’il devait, oui, lui-aussi le ferait, mais déjà qu’il n’est pas à l’aise quand on lui frappe l’épaule, imaginez bien qu’avoir une Birdie enragée dans ses bras relève du vrai malaise. Il n’est pas vraiment croyant, Kieran, mais à cet instant il bénit le pouvoir de l’amour (c’est mignon) qui permet à Jordan de calmer sa petite amie d’un seul geste – est-ce qu’il est aussi un peu jaloux au passage ? Peut-être). “Ouais, c’est ça. Espèce de voyeur.” La blonde tente une dernière approche, et Jordan bave d’amour pour elle. À cet instant, Kieran se dit qu’ils sont morts si l’homme de loi sort son taser (ils ont toujours un taser, non ?), parce qu’ils sont trop occupés à se dévorer des yeux pour réagir – et lui, il est trop occupé à trouver ça insupportable (à comprendre, il est totalement jaloux) pour réagir aussi. Une fine équipe, je vous dis.

Le policier marmonne quelques mots que le dessinateur n’écoute pas, trop occupé à déjà formuler des excuses auprès des deux tourtereaux quand ils se retrouvent finalement tous les trois. Ça ne lui vient que trop tard en tête que, peut-être, flirter avec les limites de la légalité leur provoque une forme de plaisir qu’il n’a pas pris en compte, parce que ça lui semble quand même... particulier ? Mais bon, Kieran n’est pas le mieux placé pour juger les activités sexuelles des autres, étant donné que la sienne se limite à sa main droite depuis deux ans – on ne peut pas faire plus classique, donc. “Tu viens de nous sauver les fesses, Kieran. Et de sauver celle de cet enfoiré qu’a rien d'autre de mieux à faire.” L’homme parti, il se permet cette fois-ci un léger rire (toujours gêné). « Ouais merci. Ca aurait retardé toute notre soirée si tu nous avais pas prévenu. » Retardé leur soirée ? Il ne saisit pas très bien – et je pense que c’est mieux s’il ne cherche pas à comprendre, en fait. Désormais rassuré quant au fait que le couple ne lui tient pas rigueur de son intrusion, il s’apprête à se séparer d’eux ; d’autant qu’il a bien compris qu’ils avaient nettement mieux à faire, hein (il est un peu jaloux, on a dit). Sauf que Birdie passe son bras autour du sien et que son regard se pose sur sa main avant de remonter vers son visage. “T’as un truc de prévu ? Tu peux rester avec nous. On va voir le club d’une amie à Jor.” « Oh euh, je.... » « Un tout nouveau club. A voir vraiment. » « Je voudrais pas vous déranger... » Ceci dit, la perspective de ne pas être seul le séduit bien plus qu’elle ne le devrait. Mais il occupe ses soirées comme il peut, Kieran, depuis quelques semaines, et cela implique de sortir plus que de raison ; pour une fois, il le fera en compagnie d’amis. “Promis, on sera sage.” Le regard en biais qu’il adresse à Birdie parle pour lui, de ceux qui hurlent « ahah j’y crois pas une seconde » parce qu’il s’agit de Birdie, justement et qu’effectivement, il n’y croit pas une seconde. « Y’a une belle carte au bar. » Ah, fallait le dire tout de suite. « C’est pas réglo, ça, Jordan. » De l’appâter ainsi, alors que l’alcool est une béquille pour être plus à l’aise – bon, il peut encore se féliciter de ne pas en abuser en dehors des soirées et donc de maîtriser sa consommation. “Ca fait longtemps qu’on s’est pas vu, tu peux pas me dire non.” « Oui, c’est pas faux... » Et puis, il l’aime bien, la blonde, elle est complètement à son opposé, c’est aussi gênant que c’en est divertissant. Il aime bien Jordan, aussi, même s’il continue d’être intimidé par lui depuis qu’il a appris à quel point il pèse dans le milieu (Birdie l’intimide aussi, mais pas pour les mêmes raisons). Mais il y aura de l’alcool, alors ce sentiment va disparaître bien vite, n’est-ce pas ? « Ça sonne comme une menace ça. » Qu’est-ce qu’il risque, de toute façon ? Ce sera une soirée dans un bar comme il en fait de plus en plus – un jour, il sera vraiment à l’aise sans avoir à boire une bière (ou cinq) au préalable, question d’habitudes et, justement, ce soir est l’occasion d’acquérir un peu plus celles-ci. « Mais ouais l’endroit vient d’ouvrir. Hier. Ca mérite de venir boire au moins un verre pour faire tourner le business. » « Euh, bon d’accord... Et puis, si ça peut aider ton amie. » C’est un bon gars, Kieran, il aide son prochain. « Et j’ai un peu peur de ce que Bird pourrait me faire si je dis non. » Il se détend légèrement alors qu’il se permet une plaisanterie. Peut-être qu’il aurait dû attendre de ne plus être accroché au bras de la jeune femme pour ça, d’ailleurs. « C’est quoi comme genre de club ? J’veux dire, niveau ambiance et musique, ça donne quoi ? » Oh, pas que ce soit un critère très important, ceci dit. Si seulement il savait.

@Birdie Cadburry @Jordan Fisher

« Ouais merci. Ca aurait retardé toute notre soirée si tu nous avais pas prévenu. » Jordan appuie tes propos et c’est normal ; Kieran est votre véritable MVP de la soirée à cet instant précis. Non pas que ça t’aurait dérangé de te faire prendre (ha ha) la main dans le sac (l’hilarité est générale, j’en suis sûre, n’est-ce pas). Mais se prendre une amende et perdre du temps pour une connerie pareille, ça, ça aurait été emmerdant. Tu es de ceux qui disputent les forces de l’ordre ou qui les emmerdent royalement. Autant dire que ce soir, ton mood n’était pas à l’emmerder mais à l’embrouille. Non, promis, tu vas te tenir sage. Il y a le club à aller voir et plein de paires de jambes à aller admirer, tu ne peux décemment pas louper un tel spectacle.

« Oh euh, je.... »
« Un tout nouveau club. A voir vraiment. »
« Je voudrais pas vous déranger... »

Ton sourire est tout doux, d’autant que Jordan approuve aussi l’idée. “Si on propose, c’est que ça ne nous dérange pas.” Vraiment pas. Vous n’êtes pas de ceux qui restent cul et chemise 24/7 - malgré ce que certains peuvent croire. Passer du temps avec vos amis, ensemble ou séparément, c’est toujours très plaisant. “Je dois déjà supporter ce géant blond à la maison donc t’inquiètes pas, on aura tout le temps du monde de se retrouver seuls.” Tu fais défiler le tapis à raison comme un tapis rouge sous ses pieds, directement le club. D’ailleurs, vous êtes déjà en train de vous y diriger. « Y’a une belle carte au bar. » Tu regardes Jordan d’un air de dire ‘are you kidding ?” alors que Mx ne boit pas, iel veut influencer les autres, c’est mal. D’accord, la carte propose sûrement des boissons sans alcool mais soyons honnêtes… Ce n’est pas à ça que l’on pense en priorité. « C’est pas réglo, ça, Jordan. » Mais tu souris malgré tout parce que t’as l’impression que c’est un nouvel argument non négligeable chez le jeune homme donc… Tu fermes ton museau et tu acceptes que l’argument fonctionne. « Oui, c’est pas faux... » Ton bras se resserre un peu. Tes yeux se posent sur lui de nouveau et à la lumière des réverbères, tu peux encore mieux voir l’état de ses cheveux et surtout de son visage. C’est franchement inquiétant mais tu as la sensation que ce n’est pas une histoire sur laquelle Kieran va vouloir s’étaler dessus. Mais y’a une belle carte au club, non ? Oh Birdie. « Ça sonne comme une menace ça. » ”Fuck you.” Que tu dis à ton cher et tendre avec un doigt d’honneur. “C’est pas une menace. Kieran est libre de partir s’il veut.” Et tu tires la langue en prime - c’est pas une menace. C’est une technique à la chat botté pour que ton ami craque et concède à venir avec vous. Ce n’est pas pareil.

« Mais ouais l’endroit vient d’ouvrir. Hier. Ça mérite de venir boire au moins un verre pour faire tourner le business. » Il faut soutenir les entrepreneurs du coin, après tout. « Euh, bon d’accord... Et puis, si ça peut aider ton amie. » Tu souris en gloussant légèrement. “Quel altruisme de ta part.” « Et j’ai un peu peur de ce que Bird pourrait me faire si je dis non. » “Hey!” Comme si tu serai capable de faire du mal à Kieran alors que tu as juste envie de l’envelopper dans du papier à bulle tellement qu’il a l’air gêné et mal au point à cet instant précis. “A vous entendre, on dirait que je suis un tyran.” Tu commences à feiner la bouderie sur ton joli visage alors que tu as l’impression que la devanture du club commence à se faire voir de là où vous êtes. « C’est quoi comme genre de club ? J’veux dire, niveau ambiance et musique, ça donne quoi ? » Tu mords ta joue en regardant Jordan. La tentation que Kieran le découvre par lui-même est très tentante mais… Tu ne veux pas non plus le mettre dans le mal ni inconfortable. “C’est le genre avec une belle carte et de belles filles qui font de beaux shows à moitié dénudées. Enfin, de ce qu’on m’a dit.” Comme si tu n’as jamais été dans un club de strip tease avant. C’est la première fois que tu vas à celui là. C’est un bon résumé et ça annonce plutôt bien la couleur, n’est-ce pas ?

« Oh euh, je.... » Il est clair que Kieran n’est pas à l’aise avec le contact physique que Birdie a fait entre eux. « Un tout nouveau club. A voir vraiment. » Mais il a l’air de bien gérer cela dit. Tu aurais eu une tête bien plus mortifié que ça si c’était toi. Tu dis ça mais Birdie a eu le loisir de te toucher plutôt très rapidement et tu n’as pas trop grimacé non plus Jordan. Well, Birdie is Magic. La seule conclusion logique qui te vient. Parler de magie pour de la logique c’est vraiment le truc le plus lolzi que tu aurais pu penser Jordan. Shut up. « Je voudrais pas vous déranger... » “Si on propose, c’est que ça ne nous dérange pas.” Et ça c’est la vérité vrai. La logique réelle tangible 1+1 =2. Je dois déjà supporter ce géant blond à la maison donc t’inquiètes pas, on aura tout le temps du monde de se retrouver seuls.” Supporter. C’est toi qui va la supporter pour une futur position digne des jeux olympiques de patin à glace ouais. Ca te fait sourire parce que là y’a quand même peu de chances que tu prennes la mouche. Les coeurs dans tes yeux repoussent toutes ondes négatives.

T’as envie de rire à l’expression de Kieran suite à a promesse de bien se tenir de ta blonde. Tu sais aussi bien que Kiki que ce n’est pas vrai. Si vous vous tenez correctement ce sera un miracle. Car là tu as des besoins yep. Il en va te ta vie. Oh le drama.

« C’est pas réglo, ça, Jordan. » C’est une victoire quand tu te rends compte avoir touché la bonne zone sensible pour qu’il soit faible. « Oui, c’est pas faux... » Birdie touche une autre zone - spirituellement - qui fait doucement mais très sûrement flancher Kieran du côté obscure avec vous. ”Fuck you.” Tu la regardes l’air de dire ’Behave.’ Parce que damn t’as encore chaud de vos activités précédentes. Birdie sait combien ça te fait des choses quand elle t’insulte you weirdo. “C’est pas une menace. Kieran est libre de partir s’il veut.” Tellement ton cerveau a vrillé brièvement dans une autre dimension tu as entendu cette phrase et tout ces mots mais tu n’as rien imprimé.

« Euh, bon d’accord... Et puis, si ça peut aider ton amie. » La victoire est belle et bien là. Le plus beau travail d’équipe vient d’être accompli. C’est de la fierté que tu ressens de vos conneries. “Quel altruisme de ta part.” « Et j’ai un peu peur de ce que Bird pourrait me faire si je dis non. » “Hey!” Tu te marres parce que c’est beaucoup trop vrai. “A vous entendre, on dirait que je suis un tyran.” « Mon tyran à moi. » Que tu dis en te mordant la lèvre car damn fuck tu veux la manger. Imma eat you. Tu fais même claquer tes dents ensemble en la regardant.

« C’est quoi comme genre de club ? J’veux dire, niveau ambiance et musique, ça donne quoi ? » C’est que vous êtes arrivés.“C’est le genre avec une belle carte et de belles filles qui font de beaux shows à moitié dénudées. Enfin, de ce qu’on m’a dit.” « Des cocktails fait maison, unique dans toute la ville. Leur carte est magique vraiment. » Tu insistes sur l’alcool car tu as très bien compris l’attrait. T’as très envie de commander tous les cocktails pour qu’ils - Birdie et Kieran - te fassent une description de leurs ressenti car damn… T’as vraiment très envie de les goûter. Demande des sans alcool Jordan. Yeah… J’vais faire ça. Même si ça n’aura pas la même saveur. « Et c’est à nous de rentrer. » Que tu dis en attirant tout le beau monde - vous trois - à l’intérieur alors que la porte s’ouvre avec un agent de la sécurité qui vous dit bonjour. « Bonsoir. » Poli comme un coeur toujours. La musique est bonne comme dirait Jean-Jacques Goldman et tu espères que c’est un attrait supplémentaire pour que Kieran reste avec vous. Synchro comme vous êtes avec Birdie, vous l’encerclez le petit Kieran sans même vous être concerté. Toi devant lui, Birdie derrière, le plus beau sandwich que quelqu’un pourrait avoir de manière tout à fait objectif. Tu entraines tout le beau monde au bar et t’es déjà en train de commander trois verres sans leur demande ce qu’ils veulent. Y’en aura d’autres plus tard, tu le sais, et puis tu commandes pas de la merde nope. Y’a un show qui se déroule sur la scène plus loin, y’a des seins à l’air.

Il est ainsi, Kieran, il a toujours peur de déranger et puisque les deux tourtereaux semblaient avoir défini le plan d’une soirée à haut potentiel de chaleur humaine, il n’a aucune envie de continuer à contrecarrer leurs plans simplement parce qu’ils se sentent redevables. Il a fait son devoir de citoyen, en un sens, hm, au plaisir et à bientôt, non ? “Si on propose, c’est que ça ne nous dérange pas.” Certes, mais dans l’esprit de Kieran, de telles invitations qui lui sont destinées visent surtout à être poli ou à avoir pitié – il ne sait pas vraiment quelle option il préfère, mais il omet toujours celle qui relève de la sincérité. “Je dois déjà supporter ce géant blond à la maison donc t’inquiètes pas, on aura tout le temps du monde de se retrouver seuls.” Un léger sourire s’affiche sur ses lèvres, même s’il doit reconnaître qu’il est un peu jaloux – ils ont l’air d’avoir une relation qui marche sur tous les points et quand on est seul depuis plus de trois ans comme lui, c’est presque rageant de voir le bonheur des autres. Malgré tout, il sait que Birdie n’est pas dérangée par sa présence, pour l’avoir brièvement côtoyée dans le même appartement – même si rien n’a jamais été officiel et qu’elle allait et venait comme elle l’entendait. Mais si la jeune femme le détestait, elle n’aurait pas gardé contact avec lui après cette pseudo colocation. Et Jordan avait l’air d’avoir apprécié leur duo lors de concours de karaoké, et puis iel ne l’a pas ignoré après cette soirée alors bon, peut-être qu’il ne dérangerait effectivement pas.

Jordan achève de le convaincre quand un bar est utilisé comme argument et sans être un alcoolique, Kieran ne peut nier que la perspective de passer une soirée accompagné et d’en plus avoir le droit à de l’alcool de qualité pour se désinhiber lui paraît appréciable. Birdie continue de poser son regard sur lui, qui se veut aussi convaincant que l’argument proposé par Jordan quelques instants plus tôt. ”Fuck you.” C’est presque divertissant de les voir interagir l’un avec l’autre et à vrai dire, il n’est même pas sûr d’avoir besoin du club pour se changer les idées, il lui manque juste un seau de pop-corn. “C’est pas une menace. Kieran est libre de partir s’il veut.” C’est vrai ça, mais entre l’alcool et le regard de la blonde, autant dire que son choix est désormais fait. Et puis si ça peut aider une amie à Jordan, il ne va pas refuser l’offre alors qu’il finit par céder. “Quel altruisme de ta part.” Oui, oui, de l’altruisme, exactement. “Hey!” Elle se marre et Kieran se veut rassuré de ne pas avoir (visiblement, du moins) heurté la jeune femme. “A vous entendre, on dirait que je suis un tyran.” - « Mon tyran à moi. » Le spectacle devient un poil gênant, même si toujours aussi drôle, alors qu’un instant il s’en veut encore une fois d’avoir interrompu leur activité. « Tu vois, on aime bien les tyrans par ici. » Bon, il ne l’aime pas au même niveau que Jordan, c’est sûr, mais Birdie est le genre de tyran qu’il accepte volontiers dans son quotidien parce qu’elle ne cause pas de tuerie de masse, vous voyez, elle achève juste sa timidité de temps en temps, c’est gérable.

Kieran regrette néanmoins bien vite d’avoir accepté l’invitation quand il découvre la nature du club. “C’est le genre avec une belle carte et de belles filles qui font de beaux shows à moitié dénudées. Enfin, de ce qu’on m’a dit.”- « Pardon ? » Coup d’œil vers Birdie. « Des cocktails fait maison, unique dans toute la ville. Leur carte est magique vraiment. » Coup d’œil vers Jordan. « Pardon ? » Retour à Birdie. « Et c’est à nous de rentrer. » - « J’suis pas sûr que... » Mais il est déjà embarqué dans l’entrée du club et il ne peut que tourner sa silhouette une dernière fois vers la ruelle qu’il regrette déjà de quitter, encerclé par Birdie et Jordan. « Bonsoir. » Le vigile semble les dévisager tandis qu’il fait un petit signe de la main avec un sourire gêné – grosse erreur, il a encore plus l’air d’un ado qui vient voir des seins pour la première fois. Le souci, c’est qu’il a un peu l’impression que c’est le cas, alors que la visite d’un club comme ça ne l’aurait pas dérangé en temps normal (si), mais que c’est encore plus gênant en sachant qu’il n’a pas vu une paire de seins depuis un an et demi et que contrairement aux deux amoureux, il pratique l’abstinence depuis tout autant de temps – par choix autant que par dépit, ça dépend de son degré d’acceptation de son célibat. C’est un peu comme si on lui demandait de jeter un œil à un buffet de desserts sans avoir le droit d’y toucher, c’est certain que son estomac va se mettre à gargouiller. Et s’il aura faim, il n’aura au moins pas soif alors que Jordan commande une première tournée – il lui en faudra bien trois avant d’être à l’aise, tandis que ses yeux papillonnent autour de lui, mais jamais sur la scène. « Elle est bien la musique. » Il n’a aucune idée de ce qui passe. « La déco est pas mal aussi. » Aucune foutue idée non plus de la couleur des murs. « Les cocktails ont l’air bons, oui. » Il n’en a pas encore vu passer. « Chouette endroit. » Chouette ??? Il pouvait pas faire plus ridicule comme expertise ? Oh, génial, en plus d’avoir l’air d’un puceau, il va passer pour un idiot.

@Jordan Fisher @Birdie Cadburry

« Un tout nouveau club. A voir vraiment. » Tu apprécies de voir le soutien de Jordan dans ta manoeuvre de persuasion pour convaincre Kieran de venir avec vous. Non, en faites, il n’a pas franchement besoin d’être convaincu car vous êtes déjà en train de l’entraîner avec vous et Kieran n’est pas du genre à s’insurger en courant vers l’arrière. A défaut de lui demander son avis sur la question, tu essaies au moins de mettre les arguments de ton côté pour lui faire comprendre que la soirée ne sera que plus belle maintenant qu’il est avec vous - plutôt que de faire le errant dans la rue. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il foutait dans les environs ? Oh, bien sûr, le jeune homme a le droit de se balader où bon lui semble mais sachant que tu ne l’imagines pas se balader sans but précis, tu te poses légitimement la question. « Mon tyran à moi. » Tu vois le mouvement de dents de Jordan sur le côté et tu lui fais un doigt d’honneur - ce qui ne va pas aider à ce que ton partenaire te voit moins comme le meilleur buffet du monde mais tu t’en fous royalement. « Tu vois, on aime bien les tyrans par ici. » Quand Kieran parle, tu lâches un léger “mmh” peu convaincu mais comme c’est Kieran, tu prends le compliment. Un peu. Tu n’as rien de tyrannique, tu aimes juste passer de bons moments avec des gens que t'aiment bien. Il y a une raison qui a poussé Kieran à être sur votre chemin et c’est pour que vous lui changez les idées. Visiblement, vu sa dégaine, il en a besoin. Tu n’aimes pas forcément sa nouvelle coupe et encore moins l’état de son visage. Nouvelle interrogation que tu gardes dans ta tête pour l’instant. Tu préfères bouder et attendre que l’alcool soit devant vous. Tu as la sensation que ça pourrait aider Kieran à parler. Tu es fourbe.

« Pardon ? » Y’a un bug que tu n’entends pas vraiment, ton regard intrigué par la devanture du lieu. « Des cocktails fait maison, unique dans toute la ville. Leur carte est magique vraiment. » Tu souris légèrement en tournant la tête vers les deux comparses. « Pardon ? » Celui-là, tu l’entends, par contre, et tu t’en marres de nouveau. « Et c’est à nous de rentrer. » Kieran a l’air d’être une pauvre créature sans défense qu’on vient de percuter. « J’suis pas sûr que... » Tu passes tes mains sur les bras du jeune homme alors que tu suis ses pas. “T’inquiètes pas, on va pas te demander à toi de te mettre à poil.” Que tu murmures en frottant tes mains contre ses bras dans un simple geste qui se veut rassurant - alors que ça peut être vu comme gênant si on s’appelle Kieran ou Jordan mais ça, tu n’en as pas forcément conscience. « Bonsoir. » Tu fais un signe de la main au vigile ainsi qu’un grand sourire avant de pousser Kieran qui n’a pas d’autre choix que de suivre le mouvement. Si ton ami a un air mortifié que tu ne vois pas, ton expression à toi est toute émerveillée. Il y a un spectacle sur scène et ça te donne déjà envie. De revenir et de tester. Pas les corps - tu ne peux qu’admirer avec les yeux, maintenant - mais la danse. La façon de bouger. Même si la danse et toi n’êtes pas forcément cohérents ensemble. Jordan vous dirige vers le bar mais t’aimerai bien t’approcher de la scène. Tu as toute la soirée pour ça. « Elle est bien la musique. » Elle est en raccord avec les mouvements des danseuses en tout cas. « La déco est pas mal aussi. » Tes yeux papillonnent vers ladite décoration en hochant la tête. « Les cocktails ont l’air bons, oui. » Avant de revenir sur Kieran vers qui tu clignes plusieurs fois des yeux, jetant un bref coup d’oeil complice à Jordan avec le sourire amusé. « Chouette endroit. » Il n’est pas à l’aise, ça se sent. Ça t'amuse autant que ça te chagrine ; il ne devrait pas y avoir de honte à être dans un endroit pareil. “Je trouve que l’endroit est extra. Les danseuses sont canons.” Ton attention se porte sur elles de nouveau. “J’aimerai pouvoir bouger comme ça moi aussi.” Sur des talons aussi hauts en plus. Si t’avais été célibataire, tu serai déjà partie en conquête. Mais là, tu te contentes de regarder les verres posées devant vous et de pousser l’un vers Kieran. “Allez, détends-toi un peu. Faut que tu profites du moment, ma sauterelle à paillettes. T’as l’air d’en avoir besoin.” Est-ce que tu sous-entends que ça se voit qu’il n’a pas l’air dans sa plus grande forme ? Totalement. Tu n’es pas sotte, après tout. Mais tu vas attendre que d’autres verres passent devant vous. Le moment où Kieran pourra enfin regarder la scène sera le moment où il sera assez détendu pour poser tes questions. En attendant, tu souris à Jordan en levant ton verre. “A notre première contravention évitée.” Sûrement pas la dernière - évitée ou non, qui sait. “Ton amie est là ce soir ?” Depuis le temps que tu en entends parler - au moins, tout ceci te fait oublier que Will est à des kilomètres de Brisbane et la tristesse de cette pensée. Tu es toujours très bien entourée, tu n’es pas seule, jamais. Tu es une chanceuse.

« Tu vois, on aime bien les tyrans par ici. » Ca te fait sourire de l’entendre confirmer et tu te demandes si y’a une part de vérité dans sa blague au fond. Tu espères que non, même si tu es toujours la première personne à apprécier souffrir. Surtout que y’a Birdie qui t’offre encore son plus beau majeur en l’air et elle sait combien tu apprécies. Elle te gâte ce soir.  « Pardon ? » Par contre y’a Kieran qui est en train de vriller doucement. « Pardon ? » Il est vraiment en train de faire des allés retours entre toi et ton oiseau pour essayer de voir qui plaisante mais… aucun de vous deux nope. « J’suis pas sûr que... » “T’inquiètes pas, on va pas te demander à toi de te mettre à poil.”
Les mots de ton oiseau te font bien rire toi, mais tu te gardes de trop le montrer. Tu veux pas que Kieran se vexe. Tu remarques par contre combien Birdie est tactile. Tu le savais déjà mais tu ressens le malaise de Kieran et du coup tu le remarques encore plus mais il a l’air de bien mieux le vivre que toi. Birdie is Magic I said. Ah oui c’est vrai. Et puis vous voilà déjà à l’intérieur en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. C’est surtout un bar avec de la musique. Tu sais qu’il va apprécier le moment en plus c’est vraiment très joli et c’est pour soutenir une amie.

« Elle est bien la musique. » T’es très content.e de l’entendre dire. « La déco est pas mal aussi. » Tu n’aurais pas cru avoir droit à un débrief de ses goûts pour l’endroit mais c’est plutôt sympa. « Les cocktails ont l’air bons, oui. » Même si tu te dis qu’il doit être en train de parler pour faire quelque chose et pas rester planté. Y’a un coup d’oeil complice entre toi et Birdie qui s’échange. Ton sourire qui se fait tendre d’un coup car t’es juste content d’être là avec elle. Ca pourrait être n’importe quel autre endroit du monde en réalité et avec n’importe qui d’autre à vos côtés, tant qu’elle est là à proximité, tout est beaucoup mieux. « Chouette endroit. » T’es tout.e satisfait.e de l’entendre dire autant de belles choses. Doit y avoir une part de vérité vu que l’endroit est réellement top tier. “Je trouve que l’endroit est extra. Les danseuses sont canons.” Et voilà que c’est au tour de ton oiseau de faire son petit listing de commentaires. Ton sourire se fait plus large parce que Birdie. Je n’ai même pas besoin de donner plus de justification. “J’aimerai pouvoir bouger comme ça moi aussi.” Tes yeux qui vont enfin sur les jeunes filles qui dansent. « Je suis sûr.e que tu peux si tu veux. » Tu ne sous estime réellement jamais Birdie et tu sais ses capacités à être rigoureuse quand elle veut quelque chose, même si c’est juste pour gagner un pari. La vie est toujours plus agréable avec quelques challenges au milieu.

Vos verres sont servi et ils sont déjà en train d’en prendre possession alors que tu paies.  Ta jolie carte d’orée qui est de sorti. “Allez, détends-toi un peu. Faut que tu profites du moment, ma sauterelle à paillettes. T’as l’air d’en avoir besoin.” Tu l’entends avec son surnom et ça te fait sourire. “A notre première contravention évitée.” Qu’elle propose comme toast alors que tu te retournes vers eux après avoir demander au barman de confirmer qu’il n’y a pas d’alcool dans le verre avec le petit parasol. Tu fais tinter ton verre avec le sien, puis avec celui de Kieran et tu bois une gorgée. “Ton amie est là ce soir ?” Tu jettes un coup d’oeil grâce à ta grande taille tu as un bel aperçu quand même. « Elle doit être quelque part. C’est le deuxième jour d’ouverture. » Tu marques une pause. « Elle a pas l’air d’avoir eu une minute à elle hier, des chances que ce soit pareil ce soir mais c’est bon signe. » Ca veut dire que ça fonctionne, que y’a du monde. Tout autant que du monde au balcon, tu regardes Birdie plus que tu mates les seins qui sont à l’air. Voir le visage heureux de ta moitié ça vaut tout les spectacles du monde. Surtout que tu n’as pas grand chose à faire pour avoir un aperçu de sa poitrine à elle. C’est celle ci que tu veux chérir. Et puis tu reportes ton attention sur Kieran. « T’aurais préféré une soirée au karaoké ? » Que tu demandes. Tu te souviens très bien que lors de cette autre soirée là il lui avait fallut de l’alcool aussi pour se détendre. « Oh je sais. Tu préfères chanter devant un public ou danser avec ton crush ? » Tu fais quoi là Jordan ? C’est un jeu ? « Sachant que mon crush c’est Jacob Elordi je crois que je choisirai chanter sur scène. » Tu réponds en premier car c’est également un choix compliqué pour toi. Car tu ne saurais absolument pas rester comme ça à le regarder danser. Tu aurais besoin de toucher et même de grimper cet homme. Oui. Tu bois pour te rafraichir un peu, attendant sa réponse et sûrement celle de Birdie aussi même si d’après toi aucune des deux affirmations ne sont un problème pour elle. Birdie est supérieure comme ça.

“mmh” Birdie n’a pas l’air convaincue et Kieran panique légèrement à l’idée d’avoir pu la contrarier. Ce n’est même pas qu’elle lui fait peur (pas totalement, du moins), c’est seulement qu’il est toujours gêné dès qu’il comprend qu’il a pu agacer quelqu’un – un sentiment d’autant plus détestable pour lui quand il s’adresse à des personnes qu’il apprécie sincèrement, comme c’est le cas avec Birdie. Un instant, il est tenté d’anticiper des excuses avant qu’elle n’en demande, mais il essaie rapidement de se raisonner. Est-ce qu’elle est vraiment en colère ? Est-ce qu’il surinterprète, comme trop souvent, les moindres expressions, soupirs, mots, des autres pour mieux se flageller ? Probablement. Et puis, il connait Birdie depuis le temps, il s’imagine qu’elle lui aurait envoyé une vacherie à la figure en réponse ou lui aurait clairement dit qu’il a outrepassé les limites. Et s’il la prenait vraiment pour un tyran, il l’aurait déjà fait comprendre d’une façon ou d’une autre – en la craignant, par exemple. Mais ça n’a jamais été le cas, n’est-ce pas ? Ou en tout cas, jamais sérieusement... jamais trop sérieusement, plutôt mais certes. Et le voilà qui se met déjà à réfléchir à mille possibilités à la seconde et s’inquiète d’avoir vexé Birdie. C’est fatigant d’être dans sa tête, vraiment.

Sa panique de diminue pas avec son impression d’avoir atteint Birdie ; elle se concrétise quand il est littéralement pris en sandwich entre les deux tourtereaux et amené jusqu’à l’intérieur du club qu’à cet instant, il ne rêve que de fuir. Mais Birdie l’emprisonne un peu plus en collant ses mains contre ses bras. Il se crispe un peu par réflexe, mais ne s’y oppose pas pour autant. “T’inquiètes pas, on va pas te demander à toi de te mettre à poil.” Ses mains frottent ses bras dans un geste rassurant et il essaie de plaisanter avec un rire jaune. « Ah euh oui tant mieux, parce que je leur ferai perdre du chiffre, moi. » Contrairement aux danseuses qu’il n’a pas encore vues, mais dont il imagine très bien des qualités physiques qu’il ne possède pas. Il ne parle pas que de la paire de seins, mais de tout le reste ; du charisme nécessaire pour se produire sur scène à la perfection d’un corps dans lequel il faut être à l’aise. Il n’est pas à l’aise ; et avec son torse désormais lacéré, on ne peut pas dire que la perspective de se montre nu lui soit particulièrement réjouissante, bien au contraire, il n’ose même pas croiser son propre reflet dénudé. Alors, celui des autres, même ceux de femmes qui n’ont rien à voir avec lui, c’est accentuer un peu plus ses complexes. Birdie continue de lui dicter le chemin et il ne cache pas sa satisfaction d’arriver près du bar, qui a le mérite d’être familier. “Je trouve que l’endroit est extra. Les danseuses sont canons.” - « Oui, oui. » Elles le sont sûrement. Il n’a pas besoin de les voir pour en être sûr. “J’aimerai pouvoir bouger comme ça moi aussi.” – « Tu peux toujours prendre des cours, ça doit exister. Je suis sûr que Jordan t’aidera à en trouver. » En brave moitié, juste ça, hm. « Je suis sûr.e que tu peux si tu veux. » Et voilà que Jordan le confirme, comme quoi, il n’est pas toujours à côté de la plaque. Bon, c’était facile de le deviner, soit. La première tournée arrive et Birdie pousse un verre vers eux, tandis qu’il remercie Jordan avec un sourire. “Allez, détends-toi un peu. Faut que tu profites du moment, ma sauterelle à paillettes. T’as l’air d’en avoir besoin.” Ma sauterelle à paillettes ? Ça a le mérite de le faire légèrement rire, surpris des surnoms toujours plus originaux que Birdie donne aux autres. C’est pas déplaisant, ceci dit. « T’as raison. » Il ne peut pas le nier, après tout il est bien sorti de chez lui dans l’espoir de trouver de la compagnie et ne pas rester seul avec ses pensées ; et Birdie et Jordan l’ont en quelque sort sauvé pour la soirée, alors autant qu’il se montre de meilleure compagnie et tente de surpasser sa timidité (ou du moins, de prétendre que c’est le cas). “A notre première contravention évitée.” Il lève son verre à son tour, trinque avec ses amis avant de le porter à ses lèvres pour une (longue) gorgée. “Ton amie est là ce soir ?” - « Elle doit être quelque part. C’est le deuxième jour d’ouverture. » Et par réflexe, même s’il ne connait pas du tout le visage de la jeune femme en question, il cherche un peu autour d’eux. « Elle a pas l’air d’avoir eu une minute à elle hier, des chances que ce soit pareil ce soir mais c’est bon signe. » Signe que le club fonctionne pour son ouverture et encore une fois, même s’il ne la connait pas, c’est une bonne nouvelle. « T’aurais préféré une soirée au karaoké ? » Son attention se reporte sur Jordan alors qu’il esquisse un sourire. « Non, non, t’inquiète pas, c’est très bien comme ça, tu sais. » Il va passer une bonne soirée, il faut juste qu’il se détende, comme toujours et il porte à nouveau son verre à ses lèvres. « Oh je sais. Tu préfères chanter devant un public ou danser avec ton crush ? » Bonne question. Dans les deux cas, il serait gêné. « Sachant que mon crush c’est Jacob Elordi je crois que je choisirai chanter sur scène. » Il sourit légèrement, avant de souligner que : « tu baignes là-dedans, c’est un peu facile. » Il fait mine d’être offusqué un instant. Même si Jordan n’est pas celui qui se produit sur scène, toujours est-il qu'iel baigne dans le milieu, et qu’iel lui semble être quelqu’un d’assez confiant de manière générale. « Danser avec mon crush. L’humiliation sera qu’auprès d’une personne plutôt qu’un public. » Ça lui semble être la bonne réponse ; dans tous les cas il se décomposerait dans l’une ou l’autre des situations, mais puisque de toute évidence il n’a jamais de ticket avec ses crushs ou avec les filles de manière générale, ça ne serait pas un problème, ce n’est pas comme s’il prenait le risque de réduire ses chances à néant puisqu’elles sont déjà inexistantes. « Et toi ? » Il interroge Birdie tandis qu’il arrive déjà pratiquement au terme de son verre. Il a soif, c’est tout. Oui, oui.

@Jordan Fisher @Birdie Cadburry

« Ah euh oui tant mieux, parce que je leur ferai perdre du chiffre, moi. » Tu pouffes légèrement. “Avec cette coupe, c’est clair.” Alors que tu le pousses dans la salle où Jordan vous entraîne vers le bar. Point de chute pour un Kieran qui n’est toujours pas très à l’aise, c’est criant. Tu espères qu’il va se détendre un peu car il n’y a rien de stressant à être dans un endroit pareil. Et puis, il est en sécurité avec vous. Ceci dit, est-ce que tu as déjà vu Kieran serein une fois ? De mémoire, non. Si seulement tu pouvais lui donner un peu de ton chill, ça te brise un peu le coeur de le voir toujours renfermé, donnant presque la sensation de déranger le monde et ses atomes. Et d’en être désolé. « Oui, oui. », qu’il réplique sans pour autant lancer un regard sur lesdites danseuses. Tu ne vas pas le brusquer davantage. Kieran est un petit être qu’il faut traiter avec tranquillité. Comme une plante que l’on arrose pour qu’elle éclore. Il finira bien par se détendre. T’en es persuadée. S’il passe la soirée avec toi, avec vous, il n’aura pas d’autres choix. « Tu peux toujours prendre des cours, ça doit exister. Je suis sûr que Jordan t’aidera à en trouver. » Car toi, en attendant, non seulement tu les mates et t’es hypnotisée mais en plus, tu aspires à pouvoir faire la même chose. Les corps qui ondulent de la sorte, ça ne doit pas être si bien compliqué, n’est-ce pas ? « Je suis sûr.e que tu peux si tu veux. » Tu tournes la tête vers eux en souriant. “Vous êtes mignons d’avoir foi en moi. Ça me touche beaucoup.” Tu n’as besoin de l’aval de personne pour faire ce que tu veux mais ça fait toujours plaisir d’être soutenue malgré tout. “Tu crois qu’elles donnent des cours ici ?” Tu t’adresses surtout à Jordan car c’est lui qui peut avoir cette information potentielle. Même si tu doutes qu’iel ait parlé de ça avec son amie.

« T’as raison. » Evidemment que tu as raison. Et quoi de mieux pour le détendre qu’un petit verre d’alcool ? Tu préférerai ne pas en arriver là pour ça mais un peu d’éthanol n’a jamais tué personne. « Elle doit être quelque part. C’est le deuxième jour d’ouverture. » Tes yeux sillonnent là où semblent se diriger ceux de Jordan mais comme tu ne connais personne ici, tu ne saurais même pas dire si son amie est là ou non vu que t’as aucune idée à quoi elle ressemble. « Elle a pas l’air d’avoir eu une minute à elle hier, des chances que ce soit pareil ce soir mais c’est bon signe. » “Carrément.” Signe de succès et surtout, il n’y a rien de plus chiant que de s’emmerder au travail. Tu sais de quoi tu parles ; présenter la météo, ce n’est pas si glamour que ça. C’est beaucoup d’attente et ça commence à te peser lourdement - la patience et toi n’êtes pas en très bons termes, il faut dire.

« T’aurais préféré une soirée au karaoké ? » Tu regardes Jordan puis Kieran en sirotant ton verre. « Non, non, t’inquiète pas, c’est très bien comme ça, tu sais. » Il faudrait qu’il tourne un peu plus la tête vers le spectacle - le bar est une chose, mais ça ne sert à rien de venir ici si ce n’est pas pour en profiter. Même si Kieran n’avait aucunement l’intention de venir ici en premier lieu, certes. « Oh je sais. Tu préfères chanter devant un public ou danser avec ton crush ? » Ouuuuuh. T’aimes bien cette question. « Sachant que mon crush c’est Jacob Elordi je crois que je choisirai chanter sur scène. » Tu hausses les sourcils. « Tu baignes là-dedans, c’est un peu facile. » Tu glousses une nouvelle fois en secouant la tête. “Pas si facile que ça, crois-moi.” Kieran n’imagine pas à quel point Jordan n’aime pas être le centre de l’attention. Enfin, à une condition près ; “Une chanson à toi ou de quelqu’un d’autre ?” Que t’ajoutes en t’adressant à Jordan. Car tu es moins sûre de ce que tu penses. Tu sais qu’iel n’aime pas partager et montrer ses chansons, c’est apparemment plus simple quand c’est quelqu’un d’autre. Alors les chanter… « Danser avec mon crush. L’humiliation sera qu’auprès d’une personne plutôt qu’un public. » Tu ouvres les yeux, à la fois ébétée et impressionnée par la subtilité de cette réponse. “Wow… Je sais pas si je veux en rire ou en pleurer. Faut te sous estimer comme ça.” Alors tu préfères en rire car clairement, tu n’es pas là pour lâcher des larmes. « Et toi ? » “Moi ? Pff.” Tu balaies la main en l’air en redressant le buste. “Je chante sur scène que j’enregistre et je danse sur ça avec mon crush.” Et tu finis en sirotant ton verre comme la queen que t’es - l’humiliation ou quoi d’autre ne te sont pas familier. Tu fonces, toi. “Bon… J’avoue que, peut être, potentiellement, si je me retrouve devant Dua Lipa, je peux éventuellement tourner de l’oeil.” Digne d’une déesse qu’elle est, elle serait bien une des rares à te faire vriller comme tu n’aurais pas envie. Ce n’est pas pour rien que tu as souligné autant de mots criant l’hypothèse de tes propos et non leur véracité pure et simple. “Ca serait qui, ton crush ?” Tu interroges Kieran car il est le seul à ne pas l’avoir dit.