| (everley) no drama, no baby mamas, keepin' it cute |
| | (#)Mar 1 Mar 2022 - 15:43 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson La vérité est simple : Esmée t'a mise à la porte. Oui, tu es un homme mature et responsable, avec un métier pour payer ses factures et un toit sur sa tête, il n'en reste que tu aurais adoré passer un autre soir devant ta table de mixage, ou juste devant le petit écran. Mais, et c'est une précision importante, visiblement, cela n'a pas été assez pour ton ainée qui a jugé que tu avais besoin d'air. A 20h30. En te rappelant que tu faisais beaucoup plus que cela quand Dahlia était toujours sur Brisbane (vrai) et que passer une autre soirée à réciter des paroles de films que tu connais par cœur ou à ne jouer que pour elle (là encore très vrai), n'était pas saint. Alors elle t'a mis à la porte. Peut-être pas en ces termes et peut-être pas en étant aussi dramatique que toi, et elle t'a même laissé le temps d'emporter quelques affaires, des snacks et même un instrument (un seul qu'elle a précisé en croisant les bras sur sa poitrine) ... Cependant, elle t'a ordonné, et explicitement, de ne pas rentrer avant au moins deux heures. Pour ton bien, visiblement. Et tu as fixé la porte de ta propre maison pendant une longue minute, songeant même à employer la méthode Carter et passer par la fenêtre pour rentrer dans ta propre chambre, mais, Esmée t'attraperait sûrement. La situation est ridicule, que tu décides en cherchant ta voiture dans l'allée de toutes celles qui sont garées sur Carmody Road. Tu sors suffisamment avec tous les cours de piano que tu donnes et okay, tu as eu quelques annulations de dernière minutes ces trois derniers jours, ce qui ne te dérange pas vraiment, parce que tu es flexible, mais cela ne veut pas dire que tu ne fais rien de tes journées. Pas vrai ? Même toi, tu ne crois pas en ton propre mensonge, tandis que tu finis par t'installer au volant de ta nouvelle voiture, enfin à l'aise avec le modèle. Ton van a enfin fini par rendre l'âme après des années de bons et loyaux services et tu as enfin investi dans une voiture un peu plus moderne. Pas ton premier choix, mais il te fallait quelque chose et vite, et le vendeur dans la concession auto était un peu trop enthousiaste à ton goût et sûrement prêt à te faire dépenser une petite fortune. Tu sais faire entendre ta voix... parfois.
Tu soupires en démarrant, un coup d'œil pour ton téléphone portable, avant d'avoir une idée et de savoir qui tu pourrais déranger sur ton temps libre. Oui, tu penses automatiquement à Evie, parce qu'elle est toujours de bonne compagnie et que tu as l'impression qu'il s'est écoulé une petite éternité depuis que tu as vu la Pearson. Tout était si joyeux le jour du réveillon et elle ne s'est même pas trop moquée de ton costume rouge à souhait, choisi pour l'occasion. Il semble que ces temps-ci, elle a toujours une raison pour moins se voir, et ton ego n'est pas blessé, loin de là, mais cela commence à t'inquiéter. Tu t'étais déjà promis de refaire un crochet par l'agence mais elle a bien mentionné vivre dans Spring Hill, serait-ce si bizarre que cela d'aller taper à sa porte ? Oui, que tu te dis à un feu rouge, cela serait bizarre, mais tu n'as rien à perdre et même si tu dois essuyer un refus en personne, il s'agit d'Evelyn, elle le fera avec tout son tact et son sourire habituel, c'est certain. Tu trouves de la place pour te garer facilement, sans surprise en plus, c'est plus facile avec une voiture de taille normale qu'un van, que te murmure une petite voix dans ta tête, que tu ignores totalement. La chance est de nouveau de ton côté, car un livreur de pizza rentre dans l'immeuble en même temps que toi et un seul coup d'œil aux boites aux lettres et tu sais où te diriger. Une de tes mains se resserrent sur la bandoulière de ton sac quand tu descends de l'ascenseur, la nervosité commençant à s'emparer de toi et tu dois te répéter plus d'une fois que ce n'est pas bizarre d'aller taper à cette porte. Tu prends une profonde inspiration et quand tu aperçois Evie, tu décides de parler d'une traite avant de perdre ton courage. "Bonsoir.... Avant que tu ne poses la question, non, on n’avait rien de prévu mais je voulais savoir si tu allais juste bien, vu que..." Tu manques de marquer une pause, réalisant qu'il n'y a pas d'explication logique, et tu passes outre, continuant sur ta lancée. "Et vu que je ne suis pas doué pour poser des questions ou même faire la conversation, j'ai le sac remplis de DVD et de popcorn. Il me semble que tu m'avais dit ne jamais avoir vu Casablanca..." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 9 Mar 2022 - 8:47 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Nicholas Hurley L’impression de vivre la même journée depuis trop longtemps, Evie avait fait un détour sur Queen Street dans un élan curieux de motivation. Surpasser sa crainte toute neuve des foules, se retrouver dans un endroit bondé alors que l’happy hour commençait à peine, c’était un challenge qu’elle avait décidé de surmonter simplement parce qu’elle avait eu une idée. Sur son téléphone portable, un message envoyé en début de matinée lui demandait de partager ses disponibilités pour venir aider à la création d’un atelier d’arts graphiques organisé dans le quartier des musées. Elle avait refusé, pour des raisons qu’elle avait préféré ne pas donner, se trouvant une excuse toute trouvée en se cachant derrière son emploi du temps chargé plutôt que d’admettre que, voir du monde, trop peu pour elle en ce moment. Néanmoins, ce rapide échange lui avait allumé une ampoule dans la tête, et voilà qu’elle se retrouvait avec quelques nouvelles fournitures de peinture dans son panier, trois toiles de taille respectable sous le bras et un franc sourire sur le visage quand il fallut qu’elle règle de tout ça. Elle passerait la soirée à dessiner, à peindre, à laisser s’exprimer ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle depuis sa chute. Ce mensonge perdurait, personne n’y croyait, ça ne l’empêchait pas de vouloir y croire elle-même tandis qu’à mesure que les semaines filaient, elle se sentait de plus en plus étourdie par l’idée que cet incident avait modifié quelque chose en elle. Elle ne sortait plus beaucoup, elle se contentait parfois de faire son travail depuis la maison pour avoir un accès illimité à ses réserves de bonnes bouteilles, remettant quelques-uns de ses rendez-vous entre les mains de Maze ou tout simplement en prétextant la facilité de le faire par téléphone quand ce n’était pas nécessaire de se voir en face-à-face. Sa vie sociale avait toujours été plutôt solitaire, mais elle avait dépassé un stade en refusant plusieurs fois de voir ceux qui cherchaient à passer un moment avec elle, fatiguée d’avoir à confronter leurs questions pas toujours subtiles et leurs mines circonspectes. Ce n’était probablement pas judicieux de s’enfermer seule avec ses pensées, mais c’était à peu près tout ce qu’elle se sentait capable de faire. Quand elle rentra chez elle, elle posa ses petites affaires dans le salon, puis elle s’empressa de déplier le chevalet remisé dans un coin de la pièce pour y poser une toile vierge avant d’aller se mettre à l’aise et de retirer tout son attirail de wedding planner élégante pour une tenue moins usuelle pour elle. Elle revint différente, un verre de vin à la main, un crayon à papier dans les cheveux, une chemise tachée de peinture sur le dos, et s’apprêtait à entamer son petit chantier quand elle entendit frapper à la porte. Et elle mentirait si l’espace d’une minute, elle n’avait pas songé à faire comme s’il n’y avait personne. Lara n’était pas là, et vu l’ambiance qui régnait entre elles ces derniers temps, Evie savait qu’elle n’avait pas négligé son trousseau de clefs. Alors soit ce n'était qu’un démarcheur qui venait lui vendre sa camelote à une heure indue, soit on venait pour elle. L’une ou l’autre des suppositions ne lui plaisait guère et lui firent prendre une longue gorgée de son verre qu’elle posa sur la table-basse, encore qu’elle réussissait à faire la paix avec la dernière pendant que l’autre lui paraissait trop semblable à l’entame de ce qu’elle avait subi pour qu’elle ne ressente pas une pointe de crainte à l’idée de s’approcher de la porte.
Elle le fit pourtant, délaissant son ouvrage vierge qu’elle regarda encore quelques secondes, et posa une main sur la panneau pour s’équilibrer quand elle jeta un coup d’œil dans l’œilleton de sa porte. Elle fronça les sourcils, ses mains s’activant d’elle-même pour déverrouiller, et sa voix se faisant entendre dans l’espace qu’elle ouvrit entre elle et Nicholas "Mais on ava…" commença-t-elle quand il prit la parole. Elle eut un léger mouvement de recul de la tête face à l’initiative du jeune homme qui lui imposa sa présence en même temps que son train de pensées. Mais Evelyn ne lui en voulait pas, même si elle avait tendance à trouver ça lassant qu’on puisse s’inquiéter pour elle "Je suis désolée, j’ai des journées chargées en ce moment." prétexta-t-elle entre deux phrases du jeune homme pour encore une fois se justifier des fois où elle avait tardé à répondre à ses messages, ou tout simplement décliner quelle que ce soit l’activité qu’il lui proposait; ce qui faisait qu’ils ne s’étaient pas revus depuis le mois de décembre, lors de la petite fête qu’ils avaient organisée, lui et sa grand-mère, à la maison de retraite. Elle passa brièvement une main dans l’arrière de son chignon brouillon, avant de se souvenir qu’il était trop précaire pour ce genre de geste, et garda maladroitement sa main posée sur le côté de son cou quand elle prit sens de ce que Nicholas était en train de faire. Elle retint un soupir, et puis elle se décala pour le faire entrer finalement, ne pouvant pas tellement défier sa bienveillance, profondément touchée par la manière dont il présentait les choses "Je crois n’avoir vu qu’un seul film en noir et blanc quand j’étais petite, et ça m’a fait détester ça." lui dit-elle quand il entra, et elle referma la porte derrière lui en se parant du seul type de sourire qu’elle était capable d’adresser ces derniers temps: un peu forcé, non moins charmant, surtout sous cet éclairage "Si tu te sens de taille à me faire changer d’avis, le salon est sur ta gauche. Ne fais pas attention au désordre, ni à ma tenue d’ailleurs" le prévint-elle, écartant un bras pour lui montrer les dégâts causés par un vieil excès de créativité qui tachait ce qu’elle portait sur le dos; heureusement que ce n’était que du bleu, si ça avait été du rouge, elle n 'aurait pas été si à l’aise, des souvenirs trop vivaces lui revenant par à coups quand elle était confrontée à la violence portée par cette nuance en particulier. Intérieurement, elle était un peu lasse de devoir mettre ses plans de côté, mais quand pieds nus sur le parquet, elle emboîta le pas au musicien, son cœur gonfla doucement à la perspective de passer un petit moment avec lui. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 19 Mar 2022 - 13:14 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Parfois, tu te demandes comment font les gens normaux. Mais si, ceux qui sont capables de prendre des décisions d'un simple claquement de doigts, qui n'hésitent pas, qui font des plans pour les prochaines années et qui s'y tiennent. Ceux qui ne se laissent pas déranger par l'anxiété, la panique ou la nervosité, tu as toujours été curieux à ce sujet et parfois tu te dis que pour une heure, pour une dizaine de minutes, tu aimerais tenter l'expérience et te glisser dans la peau de quelqu'un de particulièrement à l'aise dans ses chaussures et confiant. Car ce n'est pas le cas dans cette vie-là malheureusement, tu aimerais pourtant, savoir-faire ça et aller naturellement vers les autres. Pour rendre un peu moins gênant le fait de venir taper à la porte d'Evelyn en début de soirée, car tu es persuadé qu'elle a beaucoup mieux à faire que de te tenir compagnie et que dans le fond, tu es déjà prêt à faire demi-tour et à rebrousser chemin. Tes arguments ne sont sûrement pas les bons et vraiment, tu voudrais savoir faire cela un peu plus naturellement, tu es donc le premier surpris quand Evelyn s'excuse dans un premier temps... cela t'arrache au moins l'ombre d'un sourire, parce que c'est bien la brune de s'excuser pour quelque chose qu'elle ne peut absolument pas contrôler. Vous êtes des adultes après tout (certains plus que d'autres), et quand ton travail consistait encore à animer des cérémonies de mariage à quelques kilomètres de Brisbane, toi aussi, tu avais un emploi du temps chargé. Tu comprends qu'il est difficile de trouver du temps pour soi et pour souffler tout simplement, surtout quand certaines personnes font passer leur jour parfait à eux comme une priorité avant tout. "Pas besoin de t'excuser, je sais que tu es une femme occupée, Evie..." Que tu dis dans un premier temps, le timbre de ta voix neutre au possible et toujours un sourire sur le visage. Et la brune ne te dit pas de rebrousser chemin, bien au contraire, et si une toute partie de toi se demande si c'est uniquement par politesse qu'elle le fait ou parce qu'elle veut passer du temps en ta compagnie, ce qu'Evie avance la seconde suivante est assez pour t'arracher de tes pensées et faire partir les doutes naissants. "Un argument que j'entends souvent, j'espère que je vais réussir à te convaincre." Tu comprends bien que ce n'est pas du goût de tout le monde et il y a eu beaucoup d'avancées, que ce soit scénaristique ou technologique depuis Casablanca ou It's a wonderful Life, et tu seras le premier à dire qu'il s'agit de concepts un peu datés. Mais, un autre argument important selon toi, cela vaut quand même le détour et il est toujours bon de s'arrêter sur quelques classiques, histoire de. "Oh tu m'avais dit que tu dessinais mais je ne savais pas que tu peignais aussi..." Que tu lances en passant à la suite d'Evelyn, rentrant enfin dans l'appartement vu que la brune t'en as donné la permission un peu plus tôt. Tu te souviens qu'elle t'a avouée avoir une passion pour le dessin en plus de la calligraphie, quelque chose qui n'est que pour la brune et qu'elle ne partage pas avec les autres... oui, tu te souviens distinctement d'Evelyn qui te dit qu'elle ne pourra pas dessiner pour toi si tu en fais la requête explicite, cela a piqué ta curiosité, cependant, tu es toujours le premier à respecter les limites des autres, bien content qu'on respecte les tiennes. "Tu as beaucoup d'inspiration ces derniers temps ou...?" Tu as un coup de tête pour le chevalet et la toile complètement blanche qui s'y trouve. Dans un sens... tu comprends, cela doit sûrement être aussi libérateur que de composer une mélodie à partir de rien du tout, juste en se fiant à ses propres intuitions et à ce que l'on a dans la tête à ce moment-là, ni plus, ni moins. Est-ce que, comme toi, Evie pense à sa composition des jours et des jours en avance ? Est-ce qu'au lieu de fredonner un air que personne ne connait, elle se met à dessiner sur tout bout de papier qu'elle peut trouver en attendant d'avoir le temps de se poser ? Tu as toutes ces questions-là, et peut-être même plus encore, au bord des lèvres, mais tu as un peu plus de retenue que cela et ta phrase se finit simplement par : "Quand les musiciens paumés de Brisbane ne viennent pas te déranger bien évidemment." et un autre sourire aux lèvres, ta façon de t'excuser d'être l'intrus, la pièce rapportée ce soir. Mais, ce qui est fait est fait tu supposes et tu te penches vers ta sacoche le moment suivant, sortant plusieurs DVDs et les tendant à Evelyn. "Et... je te laisse choisir ce que tu préfères. On peut vraiment regarder Casablanca sinon... Cela me va parfaitement, et promis, je ne murmurais pas les dialogues, surtout si tu ne l'as jamais vu." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 26 Mar 2022 - 9:54 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Nicholas Hurley Faire parler ses élans créatifs, ce serait pour un autre soir. Laissant entrer Nicholas, Evelyn eut cette pensée un peu ingrate jusqu’à ce qu’elle la chasse avec détermination, et qu’elle le suive pour mieux qu’il se sente à son aise dans cet endroit qui avait fini par devenir chez elle. Elle ne recevait pas beaucoup ici. Entrer dans le cocon d’intimité d’Evie, ce n’était pas chose courante, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas seulement de son endroit à elle, mais aussi celui de sa cousine qui recevait encore moins qu’elle ne le faisait. C’était une bulle qu’elles étaient prêtes à faire éclater pour pas grand-monde, alors d’une certaine manière, Nicholas pourrait un jour se vanter d’avoir réussi à y pénétrer sans se faire rabrouer à l’entrée. Peut-être qu’il ne choisissait pas bien son moment, reste que dans le fond, Evelyn était heureuse de le voir essayer de maintenir un semblant de contact avec elle, elle qui n’était pas tellement douée pour ce genre de choses et qui avait tendance à compter sur le destin pour l’aider à garder proche d’elle certaines de ses connaissances. En ce moment, c’était encore plus délicat que d’ordinaire. Si elle devait être tout à fait honnête avec elle-même, elle cachait sa paresse des interactions sociales derrière un traumatisme qu’elle taisait par pudeur, et elle préféra ne pas penser à l’éventualité que ce soit un peu compliqué pour elle à un moment donné, de maintenir ses batteries à niveau pour ne serait-ce que faire la conversation. Le vin aiderait… ou pas, puisque quand ils arrivèrent dans le salon, elle se précipita sur son verre comme pour le dissimuler à la vue du jeune homme qu’elle invita à s’asseoir d’un geste du menton, ne lui laissant pas vraiment le temps de se rendre compte de quoi que ce soit "Fais comme chez toi." Pendant qu’elle s’éclipsait brièvement dans la cuisine; elle hésita un instant devant l’évier entre vider son verre dedans ou le boire cul-sec. Et la deuxième option lui parut la meilleure; c’est quand elle revint dans le salon qu’elle remarqua que son breuvage avait un goût de bouchon qu’elle fit passer en rebondissant sur les paroles du musicien "Ça m’arrive de peindre de temps en temps. Je suis pleine de surprises et de mystères, Nicholas." Elle tenta de faire de l’humour, parce que c’était dans sa nature d’essayer.
Mais le cœur n’y était pas vraiment. Néanmoins, elle sauta sur la perche qu’il lui tendait, prenant ses questions pour ce qu’elles étaient et ne cherchant pas tellement à y échapper; elles changeaient des sempiternelles autres questions, celles qui mettaient en exergue le besoin compulsif qu’avaient certaines personnes de son entourage de lui demander si elle allait bien. Elle s’avança vers la toile vierge de l’œuvre qu’elle n’avait pas commencée, et eut un léger sourire quand elle se flanqua devant, les yeux plissés et les bras croisés sur les taches informes de couleurs qu’elle avait sur la poitrine "Le dessin, c’est plus facile pour moi que la peinture. Ça part toujours d’une rencontre, de détails que je remarque quand je rencontre quelqu’un." Un nez aquilin, une mâchoire carrée, des doigts de pianiste… les caractéristiques physiques, les portraits de manière générale, c’était ce qu’elle préférait, quand bien même elle avait nourri d’autres envies à un moment donné, elle s’était beaucoup exercée de ce point de vue lorsqu’elle était encore jeune fille. Elle avait plus tard appris à esquisser des paysages, des scènes de vie, des natures mortes entre tout autres clichés de base de dessinateur dans le sens large du terme; ses études n’avaient pas été vaines mine de rien, elle avait approfondi son talent, même si finalement, elle n’en faisait pas grand-chose maintenant. Elle reprit, perdue momentanément dans ses pensées qui lui firent étirer un sourire furtif qu’elle fini par diriger vers Nicholas "La peinture, c’est autre chose. C’est plus une émotion que j’essaye d’exprimer." Et des émotions, elle en avait quelques-unes en réserve depuis un certain temps, toutes les plus alambiquées que les autres. Sa session de ce soir, elle aurait dû lui permettre de les extérioriser, mais là encore, ce serait pour plus tard. Elle élargit son sourire "Je ne parle pas vraiment d’inspiration, plutôt d’impulsion… c’est rapide, c’est sur le moment." Clac. Elle claqua des doigts devant son nez, et ce geste fit papillonner ses yeux quand ils rencontrèrent ceux de Nicholas et qu’elle finit par lui dire "Mais pour ce que j’en sais, ça ne doit pas être si différent de composer des chansons. J’imagine que ça demande de puiser dans des tas d’émotions, ça aussi." Elle se laissa un instant pour faire le point sur ce qu’il ajouta à propos des musiciens paumés de Brisbane avant de se tourner entièrement vers lui pour, la tête penchée, lui répondre "Je t’ai dit que tu ne m’ennuyais pas, et si j’étais toi, je retirerais le paumé du statut que tu donnes." Ou elle pourrait aussi lui proposer constituer une garde de gens paumés. Mais faire de l’humour à ce sujet, c’était admettre à demi-mots des choses qu’elle préférait réserver à la toile vierge à laquelle elle tourna le dos le temps de s’approcher de Nicholas et de lui prendre des mains ce qu’il lui tendait. Elle envisagea les titres qu’elle avait sous les yeux en plaçant les boîtiers de DVD comme des cartes à jouer "Je sais que tu me fais une confiance aveugle, mais je vais avoir besoin d’un peu d’aide pour faire mon choix." Elle ne mentait pas, elle n’était qu’une novice. Si elle avait des notions évidentes en Arts, elle devait avouer que le cinéma n’avait jamais fait partie de ses priorités culturelles. En vérité, elle était restée sur des souvenirs de films pour enfants qu’elle aimait revoir de temps en temps pour se reconnecter avec une période de sa vie toujours aussi difficile à contempler à des moments. Ces films, il lui permettait de réaliser que, malgré le drame qu’elle avait vécu à l’époque, tout n’avait pas été que tristesse ; elle avait fini par en douter à un moment "Tu n’as qu’à mettre celui que tu préfères, ça te paraît honnête comme marché?" lui dit-elle après un instant à considérer les jaquettes en noir et blanc de films qu’elle avait sous les yeux et qui ne lui inspiraient que de la mélancolie. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 5 Avr 2022 - 3:23 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu hoches la tête quand Evie te dit de faire comme chez toi, bien conscient que tu es loin de ton confort de Toowong et une partie de toi contente qu'Esmée t'ait mis à la porte dans un sens. Sinon tu n'aurais jamais vu ce côté-là de la brune et tu ne serais pas là ce soir. Elle ne te paraît pas plus vulnérable, c'est tout le contraire, elle est bien loin de l'image du contrôle qu'elle renvoie d'habitude, avec ses talons aux pieds, un ou deux téléphones portables dans chaque main et toujours prête à résoudre les situations de crises, ou aider un couple à avoir le jour parfait. C'est juste Evie et tu te fais une note de l'inviter chez toi également, histoire que les choses soient un peu plus égales et qu'elle n'ait pas l'impression que la balance penche dangereusement du mauvais côté. C'est sûrement pour cela que tu as du mal à aller vers les autres et à créer des liens forts dans ta vie adulte, que tu te dis en retirant rapidement tes bottes, histoire de ne pas salir le sol de l'appartement, un maigre sourire sur ton visage en faisant face, encore une fois, à des chaussettes de couleur différentes, une seule seulement accordée à la couleur du pull que tu portes... Se faire des amis quand on a passé l'âge de la découverte et de l'incertitude, cela implique un certain degré de vulnérabilité, qui peut en mettre mal à l'aise plus d'un et qui peut paraître gênant et personne de censé n'aime sortir de sa zone de confort. Mais tu es là et ce soir vous essayez il te semble. Evie te parle de sa passion pour le dessin et tu as une oreille attentive, quand elle revient devant sa propre toile vide, après avoir fait remarquer que oui au final, tu n'en sais pas tant que cela sur Evelyn Pearson. "Je vois bien cela…" Que tu marmonnes et là encore, tu n'insistes pas, tu n'es pas là avec des questions gênantes et envahissantes. Juste prêt à écouter ce que la jeune femme veut bien livrer et quand elle te parle de son processus créatif, il est bien certain que oui, elle a toute ton attention. Parce que si tu ne te collerais pas l'étiquette d'artiste sur la peau, il faut bien que tu admettes que si tu restes chez toi et que tu préfères te terrer dans le confort de tes quartiers et plus particulièrement de ta chambre, c'est bien pour composer et pas autre chose. Reprendre les textes des autres, c'est facile et familier, mais ce n'est pas ce qui parvient à te rassurer la plupart du temps, ce n'est pas ce qui est le plus salvateur et ce n'est décidément pas ce qui te vient aussi facilement que respirer. Alors oui, tu comprends totalement la brune quand elle parle d'impulsion, quand tu as une idée une tête, il est important que tu es un instrument à côté de toi l'instant suivant. "Oui pour le coup et c'est éreintant dans un sens, et personnellement, je n'ai jamais des idées pour tout un morceau. Parfois ce sont juste des bouts de phrases que j'ai dans la tête ou quelques accords." Que tu admets à voix haute, c'est vrai que tu n'as jamais discuté de ton processus créatif avec qui que ce soit. C'est bizarre dans un sens, tu parles à quelqu'un qui n'est jamais en face de toi avec chacun de tes morceaux et tu communiques plus de choses comme cela que lors d'une vraie conversation. Il est facile de se cacher derrière la mélodie et les notes, c'est certain. "Le vrai challenge c'est d'harmoniser tout cela, d'y donner un peu de sens.... Certains peuvent créer des morceaux en seulement cinq minutes... ce n'est pas mon cas malheureusement." Tu dis tout ceci avec le sourire aux lèvres, c'est un peu comme un puzzle sans fin, tu n'ajoutes pas que lorsqu'il s'agit de musique, tu es un éternel insatisfait, capable de jouer les mêmes accords, encore et encore, jusqu'à ce que cela te semble être la bonne façon de les jouer et la bonne intonation. Mais tu n'es pas là pour donner des cours de composition musicale ou quoi que ce soit du genre et ton regard bleuté dérive du visage d'Evie à ta collection de DVDs et tu réfléchis pendant quelques secondes. "Celui que je préfère ? C'est probablement It's a wonderful life mais c'est un peu déprimant et je le réserve pour les fêtes de fin d'années... moi je dis, et puis que tu me fais confiance, autant commencer par quelque chose de plus léger." Que tu décides, et parce que tu peux sentir qu'Evelyn n'est pas d'humeur à trop réfléchir devant son petit écran. Là encore, la jeune femme ne l'a pas dit à voix haute, cependant, tu sais bien où regarder et tu n'es pas aveugle. Tu jettes donc ton dévolu sur Some like it hot, espérant qu'elle appréciera l'humour de situation et les numéros musicaux. Tu agites le DVD avec un nouveau sourire avant de t'activer dans le salon et de trouver tout seul le lecteur de DVD. Une fois tout lancé et le menu du film sur l'écran, tu reviens vers le canapé, te penchant vers ton sac une fois de plus. "Est-ce que j'ai le droit d'investir ta cuisine pour faire du popcorn? Si on doit regarder un film autant faire ça bien, non ?" Tu es incapable de regarder un film, nouveau ou que tu connais sur le bout des doigts, sans une quantité conséquente de snacks. "La prochaine fois je piquerais des pâtisseries dans la cuisine d’Esmée, je t'ai déjà dit et répété que ma grand-mère est la meilleure cuisinière de tout Brisbane, il faut bien que je le prouve." Si tu avais eu le temps de prévoir un peu plus cette soirée avec Evie, tu y aurais songé pas de doute la dessus. "Ou tu peux venir investir notre canapé, tu seras bien accueillie." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 16 Avr 2022 - 9:19 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Nicholas Hurley "Je suis allée fureter sur ta chaîne." avoua-t-elle l’air de rien en l’entendant lui renvoyer la balle à propos de son processus créatif. Ce n’était pas une révélation gênante à faire, Nicholas lui avait envoyé le lien à sa création simplement parce qu’elle avait insisté pour entendre ce qu’il avait à raconter. Pourtant, elle se sentit obligée d’ajouter, un peu mal à l’aise sur le moment "Sur ta chaîne YouTube." Comme si la précision était importante pour qu’il comprenne ce qu’elle avait à lui dire, comme si ça expliquait qu’elle avait activé les notifications pour être sûre de ne rien manquer. Elle lui adressa un sourire, haussa les épaules avec une désinvolture toute surjouée quand on savait qu’elle ne faisait jamais vraiment rien au hasard, que la plupart du temps, elle assumait ce qu’elle faisait sans en rougir, pas même un peu "Je viens gonfler ton chiffre d’abonnés et ne t’en fais pas, je n’oublie jamais le petit pouce bleu." C’était un gimmick qui la faisait rire de la part des créateurs de contenus, tous à quémander l’appréciation de ceux qui les suivaient pour s’assurer qu’ils ne dérogeaient pas au cahier des charges qu’ils s’étaient fixés en mettant en route cette machine à broyer qu’était l’Internet. C’était un peu étrange dans le fond, ce besoin compulsif que tous avaient de se rassurer de cette façon, mais c’était un moyen facile de recevoir de l’affection finalement. Elle ne blâmait personne, peut-être qu’à une époque, si elle n’avait pas été qui elle était, si elle n’avait pas porté ce nom-là surtout, elle se serait laissé aller à l’exercice ; en publiant des croquis, en expliquant son cheminement pour arriver jusqu’au tracé délicat des arabesques qu’elle laissait glisser sur le papier. Elle ne jugeait pas Nicholas, elle ne pouvait que saluer le courage qu’il avait de se servir de cet outil pour partager ce qui le faisait sortir du lit chaque matin. D’autant qu’elle savait que s’il recevait des éloges, il devait recevoir autant d’injures. Ce n’était pas simple, de s’exposer de cette façon, elle le comprenait mieux que personne.
Elle passa sur tout ça, se concentrant sur la tache qu’il lui demandait d’effectuer. Choisir un film alors qu’elle n’y connaissait pas grand-chose. Elle pouvait se référer au feeling qu’elle ressentait en tenait les DVDs dans ses mains, elle pouvait se fier à la bonne impression que lui faisait leurs jaquettes. Mais juger sur les apparences, trop peu pour elle. Elle préférait s’en remettre à Nicholas ; Nicholas, debout à côté d’elle, chaussettes dépareillées aux pieds qui, pour la première fois, lui semblait-elle, paraissait plus à l’aise qu’elle ne l’était "Je te remercie de prendre en considération ma mauvaise mine et de ne pas vouloir empirer les choses, c’est d’une délicatesse rare venant d’un homme." lui répondit-elle pour plaisanter quand il décréta qu’un film léger serait plus approprié. Elle plaisantait, le sourire qu’elle lui renvoyait ne pouvant pas laisser le planer le doute une seule seconde… seulement elle se demanda furtivement s’il ne s’échappait pas d’elle quelque chose de lugubre pour qu’il se sente obligé de tendre vers une comédie. Elle l’en remerciait silencieusement, là n’était pas la question, mais elle se mit aussi en tête de paraître un peu moins morose "Je crois que j’ai déjà entendu parler de celui-là. C’est Marilyn, personne ne peut y échapper." Elle se donnait l’impression de réciter une leçon quand elle reposa les DVDs mis sur le côté par Nicholas et qu’elle le regarda vivoter à droite et à gauche pour préparer le début de leur séance. Elle, elle se retrouvait là, dans son propre appartement, la bouche pleine de vinasse, à ne pas savoir quoi faire, à ne pas savoir quoi dire. Evelyn se sentit toute petite, sensation apportée par l’idée que c’était la première fois qu’elle se retrouvait en sa présence sans porter de talons. Ce n’était qu’un détail, pourtant ça terminait de la rendre vulnérable.
Alors elle se redressa un peu, comme pour donner le change, et lorsqu’il rouvrit la bouche pour lui demander s’il pouvait investir sa cuisine, elle ouvrit de grands yeux. Son index se joignit à son expression d’incrédulité, et elle trouva la force nécessaire de reprendre les commandes en lui disant avec un accent plus britannique qu’australien "Ma cousine est une grande consommatrice de snacks, je crois qu’elle ne m’en voudra pas si on pioche dans ses réserves. Suis-moi, je te montre où ça se passe." Elle n’était pas sûre que Lara apprécie. L’ambiance n’était pas au beau fixe avec la jeune femme, mais Evie se fit une note mentale qu’elle remplacerait rapidement ses réserves pour ne pas se faire reprocher une ribambelle de choses qui n’avaient rien à voir avec son vol éhonté de chips et de bonbons. En entrant dans la cuisine, elle désigna le micro-ondes à Nicholas d’un mouvement de la tête "Tu sais comment ça fonctionne, je m’occupe du reste." lui dit-elle en s’affairant, se baissant à hauteur de placard du bas pour y dénicher de quoi se goinfrer. Elle se mordit la lèvre inférieure, ne sachant pas quoi choisir ; tous ceux qu’elle avait sous les yeux étaient d’une couleur trop vive pour être naturel. De ce fait, durant un instant, elle réserva son choix pour lever la tête vers Nicholas, qu’elle voyait d’en dessous, pour entendre ce qu’il lui dit avec un léger sourire "Elle m’a laissé entendre que la porte m’était toujours ouverte, et quand je lui ai dit que tu n’arrêtais pas de vanter ses mérites de pâtissière, elle s’est empressée de me faire saliver. Tu tiens d’elle, elle sait autant y faire que toi quand il s’agit de donner l’impression aux gens de faire partie de sa famille." fit-elle remarquer avec une certaine nostalgie dans le ton, se remémorant rapidement sa rencontre avec Esmée lors de la fête qu’elle avait organisé avec son petit-fils et à laquelle il l’avait conviée. C’était un personnage, elle appréciait beaucoup sa simplicité et la manière qu’elle avait de s’intéresser à son environnement sans donner l’impression de s’y efforcer. C’était naturel et si réconfortant, qu’on s’attachait rapidement à elle. Concentrant ses yeux plissés sur le contenu du placard au trésor de Lara, elle détourna la tête de la silhouette longiligne de Nicholas "Tu préfères le chocolat ou les bonbons acidulés ?" Lara ne s’encombrait pas de savoir ce qu’elle préférait, elle enfournait tout comme les mâchoires d’un camion-poubelle à 5 heures du matin. C’est cette image en particulier qui la fit empoigner quelques sachets au petit bonheur la chance, et tandis qu’elle se relevait pour s’approcher de nouveau de Nicholas, elle eut un temps de pause durant lequel elle chercha quoi ajouter.
Le ronronnement du micro-ondes étant la seule vraie source de bruit à ce moment-là, elle finit par poser ses vivres sur le plan de travail près de l’évier et puis elle appuya ses reins contre le bord pour dire au jeune homme "Je ne sais pas si je serai de bonne compagnie ce soir, mais je suis contente que tu sois là." lui confia-t-elle, la tête penchée sur le côté et l’index furetant le coin de sa propre bouche pour se donner bonne contenance et ne pas laisser le sentiment à Nicholas que sa mélancolie était due à sa visite. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 24 Avr 2022 - 13:11 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Si tu étais chez toi ce soir, les choses seraient bien différentes, tu as tes petits rituels quand tu regardes un film. Qui inclus de trouver un pull encore plus grand et plus confortable que ceux que tu portes d'habitude, le refuge de ton chat désormais, avoir beaucoup de snacks et ensuite mettre ton portable en silencieux pour t'assurer que personne ne va te déranger. Et ce même si tu connais le film sur le bout des doigts, même si tu murmures les paroles entre deux lampées de chocolat chaud, tu ne te lasses visiblement pas d'entendre les mêmes récits et de voir les mêmes clichés se dessiner sous tes yeux. Visiblement. Pourquoi ? Tu ne te l'expliques pas, tu es certain qu'il y a une explication logique, que tu cherches du confort autant que de la familiarité mais il faut bien avouer que là, tout de suite, tu es en terrain totalement inconnu. Ce n'est pas pour autant qu'Evie ne te fait pas te sentir à l'aise et même si tu as compris que son humeur n'était pas au beau fixe, tu serais bien la dernière personne à lui jeter la pierre ou de lui dire de retrouver son sourire parce que tu es là. Tu n'es pas présomptueux, tu sais sûrement mieux que quiconque à quel point il est facile de se perdre dans les ressorts de son propre esprit, et Evelyn t'étonne encore quand elle mentionne ta chaîne. "Hmm ?" Une simple intonation qui s'échappe de tes lèvres car tu ne fais pas le lien tout de suite, et c'est simplement le reste de sa phrase qui te permet de tout connecter et réaliser qu'elle ne peut pas parler d'autre chose. Oh oui, tu lui as envoyé le lien il y a une éternité de cela il te semble, te disant que ce serait un moyen de plus de partager avec l'organisatrice de mariage quelque chose qui te tient à cœur. Surtout quand tu ne fais plus partie d'un ensemble, d'un tout et qu'il n'y a plus personne pour te protéger du regard des autres. Tu ne pensais certainement pas que tes petits essais intéresseraient qui que ce soit, et encore moins Evelyn. "Une abonnée de plus, je ne peux que te dire merci, j'essayerais de trouver ton pseudo la prochaine fois que je poste une vidéo." Que tu avances avec un sourire certain sur le visage et tu ne mens pas et peut-être que tu as un peu trop de temps libre, mais tu es curieux de savoir si elle a laissé un commentaire ou pas. Ils ne sont pas si nombreux que cela et les vrais compliments sont encore plus rares, les gens semblent plus intéressés par l'origine de tes pulls, la présence ou non de ton chat, ce qui te fait sourire. Il vaut mieux cela que l'inverse que tu te dis toujours et c'est ce que tu dis quand le popcorn vient trouver sa place au centre du micro-onde, que tu fais démarrer après une légère pression sur quelques boutons. Tu te tournes vers Evie l'instant suivant et tu fais une légère moue face à ses prochains mots, tu trouves la brune très sévère avec elle-même, tu supposes que c'est justifié et qu'elle a l'habitude qu'on lui fasse remarquer le moindre changement d'humeur, la moindre respiration un peu trop forte... ce qui est triste maintenant que tu y penses, et les seules fois dans ta vie où tu as dû regarder par-dessus ton épaule à ce point-là, elles remontent à une période de ta vie trop sombre pour être évoquée. Ou même pour que tu y penses et ta main droite va se perdre toute seule dans les mailles de ton pull, un geste qui est là pour te rassurer avant tout, tandis que tu réponds à Evie. "Vu comment les standards sont bas pour les créatures de mon espèce, je serais hypocrite de te juger. Et en plus je viens te déranger chez toi, sans être invité donc..." Tu hausses les épaules, tu ne vas pas la juger et tu ne vas pas non plus poser les questions qui fâchent. Tu ne vas pas jouer les intrus chez elle. "Donc tu n'as aucun souci à te faire et tu as très bonne mine Evie." Tu le lui assures avec un hochement de tête et un sourire sincère, bien meilleure mine que toi quand on surprend chez toi, c'est certain et tu lances un : "Ha tu vois que tu connais !" quand elle te parle de Marilyn Monroe. Le film que tu as choisi ne sera pas donc tant une surprise que cela, mais au moins cela fera sourire Evie, tu en es certain. Cela ou Esmée, qu'elle a déjà rencontrée en décembre dernier, est-ce que vous vous ressemblez tant que cela ? Tu en doutes parfois. "Oui et non, passe à la maison, elle te montrera les photos de mon grand-père, c'est moi avec quelques années de plus. Et je n'exagère vraiment pas." Tu as vu les clichés toi-même et la ressemblance est frappante, tellement que tu pioches dans la garde-robe du défunt depuis des années et que tu as déjà surpris Esmée, quand elle était très fatiguée, t'appeler par le patronyme de son mari. Tu ne l'as jamais reprise, tu sais que c'est à cause de l'âge, tu sais que c'est parce qu'elle tient à toi et tout cela ne cache que de la bienveillance. Qu'elle partage avec tous ceux et celles que tu lui présentes, un don qui que tu ne maitrises pas encore malheureusement, tu fais bien semblant pour le moment, mais il est clair que tu manques de pratique. Cruellement, d'ailleurs. "Chocolat définitivement du chocolat." Que tu marmonnes à l'adresse d'Evelyn l'instant suivant, quand le micro-onde se manifeste, tu t'en occupes, agitant le paquet comme tu as si bien l'habitude de le faire et quand ton regard bleuté croise de nouveau celui de la brune, tu ne considères sa phrase comme anodine. Bien au contraire. "Hey... Tu veux savoir un secret ?" Ce n'est pas une vraie question, tu ne lui laisses même pas le temps de le considérer cela que déjà tu reprends. "Je ne sais pas si je vais être de bonne compagnie ou pas non plus. Il suffit d'un rien pour me donner envie de tourner les talons, mais je suis content d'être là aussi." C'est la vérité, être en compagnie d'Evie est toujours rassurant, tu n'as pas besoin de paraitre plus grand que nécessaire, tu peux être tout aussi paumé et hésitant que tu l'es en réalité et tu sais qu'il n'y aura aucun jugement de sa part. "On peut... juste se concentrer sur le popcorn et sur le film. Je peux même jouer du violon après, il est dans ma voiture et il suffit juste de demander." Tu as appris à ne pas trop analyser ces moments-là quand tu étais en compagnie de quelqu'un d'autre, les moments où tout est de trop, où ton cœur pèse soudainement trop lourd et que tu as tout simplement envie d'arrêter la tâche que tu es en train d'accomplir. "Ce que j'essaye de dire, très maladroitement, c'est que ce n'est pas obligé d'être une bonne ou une mauvaise soirée, c'est juste un soir de plus." Tu ponctues ta phrase par un haussement de tes sourcils et sans vraiment attendre une réponse de la part d'Evelyn, tu t'empares des snacks et tu fais le chemin en sens inverse vers le salon, comme si tu étais chez toi. Comme si. Tu vas même plus loin et une fois que tu as réussi à tout poser sur la petite table basse, tu t'empares de la télécommande, te tournant vers elle et désignant la place sur le canapé, sur son canapé, juste à côté toi.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 1 Mai 2022 - 11:18 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Nicholas Hurley Evelyn n’attendait pas Nicholas, ce soir. Mais maintenant qu’il était là, c’était comme s’ils avaient prévu ce moment depuis des lustres. Généralement, Evie préférait rester seule. Dire qu’elle se suffisait à elle-même serait exagéré, mais de part l’activité qu’elle faisait pour vivre et la vie qu’elle avait vécue en tant que fille d’une légende du sport et d’une philanthrope de génie, le contact avec les autres, elle avait appris à l’espacer pour s’octroyer un peu de repos. Depuis son agression, depuis sa chute, ce sentiment d’avoir constamment besoin de son espace s’était exacerbé au point qu’elle redoutait de plus en plus de se retrouver en comité plus moins extensif. Il y avait toujours un moment où elle se sentait oppressée par différentes choses ; par la qualité de l’air qu’elle trouvait mauvaise, par les regards qui se perdaient dans sa direction, par les chuchotements dont elle ne réussissait pas à tout intercepter, souvent trop consciente que les conversations s’arrêtaient brusquement quand elle était à proximité. Ici, il n’y avait rien de tout ça. Elle était chez elle, dans un espace sécurisant, où elle ne se sentait pas obligée de faire comme si tout allait bien. La présence de Nicholas changeait un peu la donne, elle savait qu’elle devait faire un peu plus bonne figure devant lui. Seulement, ça ne la dérangeait pas plus que ça d’un certain côté. Il n’était pas exigeant avec elle, elle était la seule à relever son humeur, peut-être pour qu’il ne le lui reproche pas à un moment donné. Elle avait été habituée à ce genre de choses, à ce qu’on mette le doigt sur la moindre variation de son ton, sur la moindre inflexion de ses lèvres qu’elle peinait parfois à transformer en sourire. Elle se demandait s’il avait de l’instinct, le jeune homme. Si venir ici sans s’annoncer avait été sa version d’une intervention comme celle que sa mère aurait été capable de lui faire subir à l’époque, quand elle estimait encore avoir des droits sur elle et sur la manière dont elle agissait en société. La méthode de Nicholas était plus douce, elle était aussi plus appréciée parce qu’elle partait d’un bon sentiment duquel elle se laissa envelopper sans rechigner, un peu mal à l’aise cependant qu’elle ne soit pas vraiment capable de lui rendre la pareille dans l’immédiat.
Il paraissait s’en moquer. Il n’était là que pour partager un moment avec elle, le reste semblait couler sur lui comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Etrangement, ça la toucha, et le sourire qu’elle lui renvoya quand il mentionna son grand-père était aussi sincère que la bribe de phrase avec laquelle elle lui répondit, les sourcils haussés comme si elle s’apprêtait à déclamer un grand précepte d’un philosophie qui l’était tout autant "Mon père disait quelque chose comme le sang, ce n’est pas de l’eau. Je n’ai jamais trop compris ce que ça voulait dire, mais j’ai réalisé que l’hérédité ce n’était pas seulement une question d’arbre généalogique." On lui disait parfois, à elle, qu’elle ressemblait à son père. Elle savait ce que ça faisait de l’entendre dire, un sentiment de fierté venant s’ajouter à l’idée qu’elle avait de moins en moins le souvenirs réels des traits du visage de celui qui avait marqué son existence comme personne. Elle préférait ne pas s’arrêter sur le fait que bientôt, elle n’aurait plus que les photos pour véritablement se rendre compte de cette ressemblance. Curieusement, si la pensée était bouleversante, elle lui mit aussi un peu de baume au cœur. Au moins, il lui resterait ça. Elle retourna à sa quête de cochonneries à consommer, opinant du chef en entendant Nicholas lui confirmer que c’était le chocolat, son truc "J’aurais dû m’en douter." fit-elle avec un léger sourire avant de se relever les bras pleins, les déversant sur le plan de travail après un instant, tandis qu’elle cherchait ses mots pour quoi ? Remercier le jeune homme d’être venu malgré tout, malgré les fois où elle avait tardé à lui répondre, malgré les excuses qu’elle avait dégainé pour ne pas qu’il comprenne qu’elle n’allait pas très bien ? Encore une fois, il la prit de court avec sa manière si bienveillante d’envisager les choses, et elle baissa la tête, l’écoutant refuser qu’elle puisse s’excuser de l’humeur qu’elle avait à l’instant-t "Je crois que si je te demande de jouer du violon, ça ne fera que donner un petit côté dramatique à toute cette soirée. Je vote pour qu’on sorte les violons un peu plus tard, si ça ne te dérange pas." trouva-t-elle drôle de lui répondre, finissant par le suivre jusqu’au salon après une profonde inspiration prise une fois qu’il eut le dos tourné. Il était à son aise ici, elle le ressentait aussi nettement qu’elle savait que c’était pourtant la première fois qu’il venait "Je devrais peut-être ranger un peu tout ce bazar avant de mettre en route la séance de cinéma. L’effort avant le réconfort." fit-elle en jetant un regard à sa toile, à son verre de vin vide, et à ses fournitures qui étaient toujours posées sur la table basse du salon. Elle s’affaira, disant au jeune homme, désignant le canapé de la main pour qu’il ne soit pas tenté de l’aider "Installe-toi, je n’en ai que pour quelques minutes… et promis, ce n’est pas un moyen de retarder le moment. Je suis certaine que je vais adorer ce film." Elle n’avait aucun moyen de l’affirmer, mais c’est ce qu’elle fit tout de même en emmenant tout son barda dans sa chambre ; où elle posa le tout sur son lit avant de retirer son chemisier de peinture pour enfiler un pull à grosses mailles qu’elle dénicha dans le coin de son dressing destiné à entreposé ses vêtements d’hiver. Elle harponna un plaid de la même consistance que son pull qui la faisait paraître plus épaisse qu’elle ne l’était vraiment, trottinant sur ses pieds nus qui marquèrent la cadence de sa précipitation à ne pas faire trop attendre le jeune homme "Je me suis mise en tenue. J’ai compris qu’il y avait un dress code à respecter cette fois." s’annonça-t-elle quand elle revint dans le salon, s’installant à côté de Nicholas pour poser sur ses genoux le plaid qu’elle lui avait ramené. Elle rassembla ses cheveux bruns sur un coin de son épaule, et avant qu’il n’actionne la commande appropriée de la télécommande qu’il tenait dans la main, elle arrêta son geste en lui prenant le poignet pour lui dire enfin, la tête tournée vers lui "Merci. Je suis sincère. Je ne me rends pas toujours compte de ce qui me ferait du bien ou pas… que tu sois là, c’est une chose à laquelle je n’aurais pas forcément pensé." avoua-t-elle, lui lâchant graduellement le poignet pour se caler confortablement dans le canapé, ses jambes se repliant d’un côté pendant qu’elle continuait à le regarder en biais, un léger sourire illuminant son visage d’une facétie dont elle n’avait pas beaucoup usé ces derniers temps "Tu as un don pour prendre soin des autres. Pas étonnant qu’Esmée soit si heureuse que tu vives avec elle." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| ≈ ≈ ≈ {no drama, no baby mamas, keepin' it cute} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Bien entendu, tu préfères le chocolat, maintenant que tu y penses, les années ont beau être passées par là, tes goûts n'ont vraiment pas changé et en vérité, tu n'es pas très regardant quand il s'agit de te remplir l'estomac. Tu prends ce que l'on te donne et voilà, tu es en revanche un peu plus sélectif et beaucoup plus pointilleux quand il s'agit de laisser rentrer les gens dans ta vie et dans ton espace privé. Ce n'est pas un exercice facile et tu te retrouves souvent à questionner les motivations, les intentions et te dire que les gens se porteraient beaucoup mieux s'ils continuaient de passer leur chemin et de t'ignorer. Non, tu n'es pas vraiment à plaindre et oui, peut-être que tu te tires une balle métaphorique dans le pied tout seul, cependant, tu n'as jamais été de ceux qui sont capables d'ignorer les aléas de la vie comme ça, de juste les balayer de leurs épaules sans y penser et en prenant tout simplement une profonde inspiration. Tu adorerais pouvoir faire ça, mais tu es un peu comme une éponge parfois, en absorbant un peu trop pour ton propre bien, beaucoup trop dans le fond, si bien que tu ne sais pas vraiment s'il reste quoi que ce soit à apprécier au final. C'est sûrement un peu dans ta tête, c'est facile avec Evie, très facile, si bien que tu te retrouves à marmonner un :"Oh Evie, tu ne le sais pas encore mais je peux être très dramatique quand je m'y mets. Je crois que c'est un truc de musicien..." avant de rejoindre le canapé, parce qu'il y a une part de vérité dans ce qu'elle avance, ce serait sûrement un peu trop si tu sortais vraiment le violon et que tu vois où elle veut en venir. Mais tu trouves bien ta place sur le canapé, sur son canapé, tentant de détendre l'atmosphère et tu hoches la tête quand la brune te fait comprendre qu'elle va te rejoindre dans quelques instants. "Okay, je t'attends sagemment." Tu comprends parfaitement, si quelqu'un avait débarqué à l'improviste chez toi, ton premier réflexe aurait également été de ranger, tu n'es pas la personne la plus ordonnée du monde, il faut bien dire ce qui est et avec Esmée dans les parages, le chaos a légèrement tendance à s'accumuler. Cela n'aide pas non plus que tu aimes chiner aux marchés aux puces et aux brocantes, jamais à la recherche de quelque chose, jamais mais repartant toujours avec les mains remplies, toujours prêt à montrer tes trouvailles à Esmée. C'est aléatoire, cela peut aller de pulls trop grands qui viennent complètement ta collection, à des lampes avec des motifs particuliers à des instruments de musique... Laissé seul dans le salon de la Pearson, tu te demandes si ce genre d'excursion lui plairait. Très probablement, tu lui demanderas à l'occasion, que tu te dis, relevant le regard quand Evie revient vers toi, dans une tenue qui est clairement plus toi que elle et ton sourire semble s'agrandir de lui-même sans que tu ne puisses vraiment le contrôler. "Regarde-toi en pull ! Je savais que ma technique fonctionnerait un jour et que plus de gens se mettraient à me suivre, c'est confortable mine de rien... on ne va pas le nier." Elle a l'air confortable du moins et tu hoches la tête avec un air qui se veut solennel quand elle trouve place sur le canapé, juste à côté de toi. Cela semble être le début d'une bonne soirée et tu es sur le point de lui promettre de ne pas murmurer toutes les lignes du film, cela a tendance à en irriter certains et même Esmée t'a déjà fait remarquer une ou deux fois qu'il n'y avait pas grand intérêt si tu allais narrer tout le film. Sauf qu'Evie prend la parole avant toi, vos regards se rencontrant et tu sais que tu n'as aucune raison de douter de sa sincérité, déjà, elle te le dit et ensuite son expression est trop ouverte, trop honnête pour qu'elle te mente. C'est tout ce qu'il te faut pour comprendre que oui, elle est dans une impasse et ce n'est pas la meilleure des périodes pour elle, et tu es bien content d'être venu taper à sa porte ce soir, cela aurait pu être totalement désastreux, mais ce n'est pas le cas. Et tu n'as pas de grand discours à faire, rien d'autre à dire à part qu'elle n'a pas à te remercier, tu n'as pas le temps de le faire, elle surenchérit déjà, relâchant peu à peu ton poignet, tu te sens légèrement rougir malgré toi et tu reprends la parole l'instant suivant. "Déjà, c'est Esmée qui prend soin de moi, pas l'inverse, déjà et pour le reste..." Ton regard bleuté se perd quelques instant dans le vide, et tu hausses les épaules, parce que dans les films que tu adores tant, ce genre de moment se passerait de mots, il y aurait une sorte d'accord tacite et silencieux entre les personnages, le spectateur et sûrement la bonne musique qu'il faut. C'est la vraie vie cependant et quand tu lèves les yeux de nouveau vers Evelyn, elle a un sourire si rayonnant qu'il est impossible de songer à quoi que ce soit de négatif quand elle te fixe de cette manière. "Tu n'as pas besoin de me remercier, je te l'ai déjà dit, tu es de très bonne compagnie, et j'espère que moi aussi du coup. Et tu as mon numéro de téléphone et j'ai une immense collection de DVDs, et de cassettes. Oui je suis vieux." Le dernier commentaire est fait avec un léger rire. "Si tu veux regarder un film, ou parler, ou ne pas parler justement..." Parce que c'est bien ça le problème, pas vrai ? Parfois ce n'est pas à propos de trouver la solution à ses problèmes, ou d'avoir des encouragements ou des discours motivants ou au contraire plein de bon sens et de logique; non, parfois le plus important est juste de prendre une profonde inspiration et de faire une pause avant de se replonger dans la folie, le quotidien et ses problèmes. Cela peut prendre plus ou moins du temps, et elle n'a vraiment pas besoin de l'expliquer ou même de le dire à voix haute, tu comprends. "Tu sais où me trouver." Que tu conclus en hochant de nouveau la tête, avant d'appuyer sur le bouton de lecture et de lui dire qu'elle a fait un très bon choix de films pour la soirée. Vraiment un bon choix.
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