Elle le savait qu’elle aurait dut changer de voiture il y a longtemps… mais c’est qu’elle l’aimait ce tas de ferrailles, il avait une valeur sentimentale. C’était Benjamin qui avait bien voulu lui avancer l’argent quand elle était arrivée en Australie et qu’il avait bien compris qu’elle comptait rester quoi qu’il lui en coûte. Même si le véhicule d’occasion était remboursé depuis belle lurette, elle gardait cette impression que c’était un cadeau de son frère, une marque de confiance qu’il avait eue envers elle et dont il ne faisait pas preuve très souvent. Alors forcément, quand il s’agissait d’envisager de le changer, elle avait toujours l’excuse parfaite. Oui mais je viens de changer les freins… oui mais je viens de faire le plein… oui mais elle roule encore et m’emmène toujours d’un point A à un point B en dépit des bruits étranges qu’elle fait. Toujours une belle excuse. Sauf qu’aujourd’hui, d’excuse, elle n’en avait plus. Sa titine – comme elle aimait l’appeler – venait de la lâcher, au milieu de nulle part. A quelques kilomètres de Brisbane, sur des routes de petites montagnes où la végétation si spécifique de l’Australie se mêlait à la sécheresse aride. Aride et humide à la fois : putain d’été Australien à la con. Il faisait bien trop humide et lourd pour l’Irlandaise qu’elle était. Les nuages au-dessus de sa tête étaient aussi menaçants que la fumée qui sortait du capot de son véhicule. Elle avait à peine eu le temps de se garer sur le côté que la voiture s’arrêtait complètement. Dans un calme olympien, elle s’était armée de son téléphone, prête à téléphoner à Camil pour qu’il vienne la chercher ou même un dépanneur… sauf qu’elle n’avait aucun réseau. Great !
Aussitôt constaté, aussitôt elle sortait de sa voiture pour faire quelques mètres, levant bêtement son téléphone à la recherche d’un réseau. C’était bien connu que c’était une technique qui fonctionnait, pas vrai ? Elle tentait le coup quand même jusqu’aux premières gouttes de pluie. Autant dire que c’était plutôt mal parti pour qu’elle garde son calme. Ni une, ni deux, elle retournait à sa voiture, au moins pour s’abriter mais entre la pluie, la voiture en panne et le manque de réseau, elle ne pouvait décidément pas rester là sans rien faire. Alors pendant un temps, dix minutes peut-être ou bien un quart d’heure, elle scrutait tantôt l’horizon, tantôt dans son rétroviseur intérieur, à la recherche de phares d’un véhicule qui arriverait dans sa direction. Dans son malheur, elle avait finalement un peu de chance quand deux points lumineux apparaissaient dans son rétro, transperçant la pluie. Sans attendre une seconde de plus, elle allumait les warnings de son tas de ferrailles pour être plus visible avant de sortir dehors, quitte à finir trempée, agitant vivement les bras pour se faire remarquer. Stratégie payante puisque la voiture s’arrêtait à sa hauteur, Deborah se penchant immédiatement pour parler au conducteur. « Bonjour. Vous pouvez me déposer en ville s’il vous plait ? Ma voiture est morte et je capte aucun réseau. » Beau brun au volant d’une Chevrolet, pourquoi diable cela ne lui paraissait pas familier ? « Je suis désolée, je risque de mouiller vos sièges. » Encourage-le à t’envoyer bouler, excellente idée Brody !
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Charleville était une ravissante bourgade du Queensland, en Australie. Un patelin de quelques 3200 habitants qui n'avait rien de plus à offrir qu'une large rivière et un accès direct à l'autoroute de Warrego qui menait droit à la zone côtière Est du continent. Qu'est ce que Cade fichait là bas, seul, en plein été caniculaire et avec un enthousiasme qui frôlait le fond du trou ? Il rendait bien sûr service à son collaborateur qui n'avait pas trouvé d'autres fournisseurs plus près. 744 km, très précisément, séparaient Brisbane de cette toute petite commune au regard de l'immensité du pays. Et ce n'était pas la chambre d'hotel qu'il avait loué sur le compte de la société qui allait le faire rester plus longtemps pour faire du tourisme. Encore plus sobre que son propre et modeste appartement de Redcliffe. Un lit une place, une commode en bois datant d'il ne savait quel siècle et une salle d'eau avec des petites mosaïques vertes olive qui donnaient forcément un mauvais teint. Heureusement, Cade n'y passerait qu'une seule nuit. Dés le lendemain après-midi, il reprendrait la route pour Brisbane, sans même s'attarder sur les saveurs locales ou sur les Arts splendides de la région. Chargé de plusieurs sacs de matériel qu'Elie lui avait gentiment sommé de rapporter, il avait fermé le coffre de la Chevrolet, satisfait d'être de retour dans les 8 heures qui venaient, s'il ne s'arrêtait pas plus d'une fois. L'autoroute était pratique...
Sauf que. Après plus de 5h passées sur la dite autoroute de Warrego, d'énormes panneaux indiquaient sa fermeture dans 50 miles. 35 miles. Merde, 10 miles. Des travaux encombraient la voix et il du bifurquer sur les petites routes. Autant dire qu'il ne serait pas chez lui de bonne heure, et il se félicitait d'avoir fait le plein avant de partir. Une main sur le volant, l'autre triturant son téléphone portable pour démarrer le GPS qu'il avait su télécharger en arrivant en Australie, il emprunta les routes désertes et arides de l'intérieur des terres. Grimes suivit les instructions et retomba finalement sur une route qu'il connaissait et qui ne lui semblait plus très loin de la côte. Il éteignit la voix féminine et quelque peu sexy du GPS et alluma le vieux poste cassette qui jouait un air rock américain très reconnaissable. Un sourire en coin malgré les gros nuages gris qui assombrissaient le ciel, son pieds devint plus lourd sur l'accélérateur. Quelques kilomètres plus loin, et quelques gouttes d'eau après, il plissa les paupières en apercevant une silhouette sur le bord de la route. Peu reconnaissable, Cade pensa immédiatement à une femme. Il ralentit, baissa le son et s'arrêta à sa hauteur avant de baisser la vitre. La brune commençait à être trempée. « Bonjour. Vous pouvez me déposer en ville s’il vous plait ? Ma voiture est morte et je capte aucun réseau. » Il jeta un œil au véhicule un peu plus loin, sans reconnaître cette voix pourtant familière. - Ça ressemble au début d'un mauvais film mais vu votre état et celui de votre caisse, j'ferai l'impasse sur l'originalité du scénario ! Sa voiture ne semblait pas être de toute première jeunesse. Quant à elle, elle ne devait pas avoir plus de trente ou trente deux ans. « Je suis désolée, je risque de mouiller vos sièges. » Son pauvre cuir. Il regarda devant lui avec un air faussement las. - Montez. Elle fit donc le tour par devant pour ouvrir la portière côté passager et s'asseoir, sans doute rassurée de ne pas passer la nuit là en attendant la dépanneuse. Sans tarder, Cade démarra et l'observa par coups d'oeil brefs. Quand elle dégagea ses cheveux mouillés de son visage, ce profil...ces traits lui revenaient. Il haussa les sourcils et un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres. - Non... Il la montra du doigt en regardant la chaussée humide. - Deborah, c'est ça... ?!
La pluie commençait sérieusement à tomber. Ses cheveux s’imbibaient d’eau, ses vêtements commençaient à l’être aussi jusqu’au moment où le conducteur la somma de monter après une boutade somme toute véridique. « Merci merci merci merci ! » et ce n’était même pas encore assez pour lui prouver sa reconnaissance. Sans attendre une seconde de plus, elle retournait une minute à sa voiture, juste le temps d’attraper son sac et son perfecto et de verrouiller son véhicule (même s’il n’y avait clairement rien à voler dessus ou dedans). Le tour du véhicule effectué, elle plaçait son perfecto sur le haut du siège avant de s’installer. Si elle pouvait éviter de flinguer sa voiture, elle allait le faire. Ce n’était qu’une fois à l’abris et la porte claquée qu’elle s’autorisait à prendre le temps de répondre à sa blague. « J’espère sincèrement que c’est pas le début d’un film d’horreur, c’est tout ce que je demande. » disait-elle en riant. Le fameux où le psychopathe se fait passer pour un gentil et kidnappe la demoiselle en détresse pour la zigouiller plus loin… originalité zéro comme il l’avait souligné, une bonne blague et pourtant ça ne l’empêchait pas de vérifier si la poignée de la porte était toujours là. Paranoïa alimentée par la culture, bonjour.
Rassurée qu’il soit passé sur cette route – et surtout qu’il ait accepté de la faire monter – elle prenait le temps d’essorer ses cheveux pour éviter qu’ils ne goutent partout, les passant d’un seul côté et les glissant dans le col de son t-shirt pour les presser contre le tissu. Moment qu’il avait trouvé opportun pour s’exclamer d’une négation qui semblait souligner sa surprise puis pour lui poser la question de son identité. Forcément, Deborah avait tourné son visage vers lui, le scrutant sans aucune gêne. Il semblait la reconnaître mais de son côté, il ne lui disait rien du tout. « Ca dépend... Si elle a fait une bêtise, c’est pas moi ! » cacher sa gêne de ne pas être foutue de le reconnaître derrière une connerie, c’était du Deborah tout craché ! Peut-être qu’il l’avait vu dans un magazine où elle était affichée avec Camil… hum, il n’avait pas la gueule à lire des magazines, ni people, ni politique. Et jusqu’à preuve du contraire, elle n’avait pas encore eu recours à la photographie pornographique pour payer ses factures. « Pardon mais on est censé se connaître ? » Peut-être se souvenait-il d’elle dans un autre contexte qui datait depuis plusieurs années, comme sa rencontre avec Regan qu’elle avait connu en venant ici en vacances chez son frère bien avant de venir y vivre. Un gars avec qui elle avait partagé une soirée dans sa jeunesse il y a une dizaine d’années peut-être… Ou peut-être plus récemment lors d’une soirée avec Camil mais ils rencontraient tellement de monde dans ces moments-là qu’elle peinait franchement à tous les retenir. « Je suis désolée, je suis pas très physionomiste. » Menteuse mais elle ne tenait pas franchement à se faire virer du véhicule parce qu’il serait vexé qu’elle ne sache pas le reconnaître au premier coup d’œil.
Spoiler:
@Cade Grimes Pardon pour le temps d’attente Entre la panne d’inspi prolongée après les battles, les petites maladies qui traînent et la famille, le temps passe beaucoup trop vite mais me revoilà en force
Cade Grimes
le fils de krypton
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
C’était cliché. Okay, c’était TRES cliché de trouver une jeune femme près de son véhicule en panne, sur la route, et qui plus est trempée comme une souche. Cade pouvait tout de même constater que ce genre de scène pouvait arriver et qu’il devenait alors l’un des acteurs principaux d’un film dont le style pouvait prêter à confusion. C’était elle, la petite veinarde. Cette route n’était plus très empruntée avec la construction de l’autoroute pas loin et elle aurait pu prendre racine là, sans autre choix que de se les cailler dans sa caisse humide. « Merci merci merci merci ! » Au moins, elle était reconnaissante. Tant pis pour les sièges en cuir ! « J’espère sincèrement que c’est pas le début d’un film d’horreur, c’est tout ce que je demande. » Dans le film d’horreur, la Chevrolet se mettrait à brouter dans les prochaines minutes qui suivraient. Et ils seraient tous les deux paumés au beau milieu de nulle part. Cade se dévouerait certainement pour aller chercher des secours, mais qu’arriverait-il à cette pauvre fille ? Sans doute pire que s’il ne s’était pas arrêté pour lui proposer de monter ! Dans un autre domaine, une jeune femme toute mouillée qui fait du stop…une voiture qui s’arrête sur le bord de la route…D’accord. On s’arrêtera là.
Elle prenait ses aises, se réchauffait probablement un peu aussi, et pendant que les yeux de Cade faisaient des allers retours entre son visage qu’il n’avait pas encore tout à fait aperçu et la chaussée menaçante, il cru reconnaitre son profil. Non ! Le hasard ne pouvait pas faire les choses aussi bien. Son sourire trahissait son amusement de retomber sur… comment elle s’appelait déjà ? Lara ? Sandra.. ? Non. - Deborah, c'est ça... ?! Deborah. Il en était pratiquement sûr au moment de le prononcer. « Ca dépend... Si elle a fait une bêtise, c’est pas moi ! » Oh et quelle bêtise ! Ses yeux devinrent malicieux à mesure que les souvenirs flashaient dans sa tête. Grimes eut un haussement de sourcils qui voulait tout dire. Son rictus ne le quittait plus. « Pardon mais on est censé se connaître ? » Tout en gardant un œil sur la route, il la regardait. Elle jouait bien la comédie. – D’une certaine manière… ! A toi de m’dire si on peut appeler ça "se connaitre". Il lui adressa un immense sourire tout en étant passé au tutoiement. Une évidence quand on savait qu’ils avaient déjà échangés bien plus que ça. « Je suis désolée, je suis pas très physionomiste. » Ah, elle était vraiment douée. Mais en la scrutant encore brièvement, Cade commença à froncer les sourcils. Ses yeux devant lui pour éviter que ce film ne prenne un mauvais tournant, il jugea qu’elle pouvait potentiellement ne rien se rappeler. - …Quoi, tu veux dire que… tu t’souviens pas ? Vexant. – La soirée et puis… Non ? Humiliant !
La curiosité piquée, la brune ne s’occupait plus tant de ses cheveux, bien trop intriguée par les dires du conducteur. Il semblait la reconnaitre quand elle était bien incapable de mettre un nom sur son visage – ou même juste de se rappeler tout court de son visage. Adoptant d’abord l’humour en réaction frontale, c’était très vite la honte qui s’emparait de ses membres tandis que son regard ne le quittait pas. Elle tentait de remettre en place toutes les pièces du puzzle mais il lui manquait clairement les éléments principaux. Si les mots de son interlocuteur ne lui racontaient pas grand-chose, c’était ses réactions physiques qui parlaient beaucoup pour lui. Ce regard, ce haussement lent de sourcils sous l’effet de souvenirs sûrement, ce sourire… ils voulaient tout dire, accentués par la façon qu’il avait de lui parler, par le choix de ses mots. Au fond d’elle, elle savait déjà tout ce que ceci voulait dire.
Elle n’attendait qu’une confirmation de sa part qui ne tardait pas à s’exprimer dans un froncement de sourcils et des interrogations sommes toutes légitimes. « Oh... » Un seul mot dans une grimace, une onomatopée coincée entre la réalisation des faits et les excuses silencieuses qui en découlaient. Il n’avait pas besoin de parler plus pour qu’elle comprenne. Il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour savoir qu’il parlait clairement de sexe. La connaissance de son prénom, appeler “ ça ” se connaitre, la soirée et puis… Aucun doute à avoir, elle avait bel et bien oublié l’un de ses amants – pourtant pas si nombreux contrairement à ce que l’on pourrait croire. Est-ce que l’univers se jouait à ce point d’elle pour le remettre littéralement sur sa route ? La honte à son plus haut degré possible se lisait sur ses joues empourprées. « Je suis désolée, j’ai pas pour habitude de... » d’oublier, oui, bonne idée d’enfoncer le clou en soulignant qu’il était probablement le seul dont elle ne parvenait pas à se souvenir.
« Si tu me donnes ton prénom et un peu plus de détails sur le contexte, ça me reviendra peut-être. » Elle l’espérait fortement parce que ce n’était pas normal… sauf si c’était un amant récent puisqu’elle avait cette fâcheuse tendance à se tourner vers la bouteille ces derniers temps, ça ne l’étonnerait que peu dans ce contexte. « Tu parlais de soirée, c’était quand ? » Si elle arrivait à resituer les choses, ça l’aiderait sûrement et c’était d’ailleurs avec ce dessein qu’elle attrapait son téléphone dans son sac pour ouvrir le calendrier. Avec un peu de chance – bien que peu probable compte tenu de la finalité de cette nuit-là –, c’était une soirée qu’elle avait eu avec Camil et qu’elle avait noté dans l’agenda de son téléphone pour ne pas oublier. Dans le cas contraire, elle allait devoir se creuser un peu plus la tête.
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Il ne l’avait d’abord pas reconnu quand, sur le bord de la route et trempée comme une souche, Deborah Brody s’était penchée vers sa fenêtre pour demande de l’aide. Mais maintenant qu’elle était là, immobile, et que son profil se dégageait progressivement, les images très sensuelles de la folle nuit qu’ils avaient partagée lui revenaient en tête. Cade n’avait pas résisté à cette jolie brune au tempérament audacieux et à mesure qu’elle descendait les verres, la fin de la soirée avait semblé se dessiner. La discussion n’avait plus tourné qu’autour d’allusions très tendancieuses à cette heure tardive où elle avait fini par succomber à la fois à l’alcool et aux avances de l’ex agent fédéral. Leur partie de jambes en l’air avait été si intense qu’elle ne pouvait lui faire qu’une blague en l’ignorant comme elle le faisait maintenant. « Je suis désolée, je suis pas très physionomiste. ». Grimes en riait presque intérieurement en surveillant la chaussée droite devant ses yeux, et pourtant si glissante qu’un coup de frein mal placé pourrait les faire atterrir dans le décor. Il se souvenait aussi de ce sens de l’humour qu’elle avait bien déployé lors de leur rencontre. Cela devait faire parti du jeu..de lui laisser croire qu’elle n’avait plus aucun souvenir de ce qui s’était passé…
- …Quoi, tu veux dire que… tu t’souviens pas ? La soirée et puis… Non ? Son regard ahurit se tournait parfois vers Deborah. Il souhaitait vivement qu’elle se rappelle. Parce qu’il passait pour un con et que sa fierté allait forcément en prendre un coup. « Je suis désolée, j’ai pas pour habitude de... » Oh Gosh. Il avait été si nul que ça ?! Pourtant, elle avait eu l’air d’y trouver son compte, malgré son esprit quelque peu altéré. Les traits du visage de Cade se crispèrent et il reposa ses yeux sur la route, inconfortable au possible. – C’est… okay… Haussement de sourcils, situation inédite et improbable qui lui coupait la chique. Il s’éclaircit même la gorge. – C’était pourtant un très bon moment… Il hochait de la tête en feignant un petit sourire amusé qui en disait long. Lui se souvenait de tout. « Si tu me donnes ton prénom et un peu plus de détails sur le contexte, ça me reviendra peut-être. » Devra-t-il revenir sur les détails aussi ? – Cade. S’empressa-t-il de répondre franchement comme si ça pouvait lui réveiller la mémoire. – C’était y’a quelques mois, dans un pub. On a… pas mal discuté, on a beaucoup bu aussi… Cause-conséquence. Il regarda furtivement Deborah, il ne faudrait quand même pas qu’elle croit qu’il avait profité de son état pour se jeter sur elle. – Je précise que t’étais tout à fait consentante pour tout c’qui s’est passé ensuite ! T'étais juste...un peu joyeuse et très... Elle devait forcément deviner l’épisode suivant…
Sa capacité à foutre les pieds dans le plat n’était plus à refaire. Deborah Brody, femme trop honnête pour prétendre se rappeler même quand l’oubli devenait vexant pour son interlocuteur. Néanmoins sincèrement désolée de la déconvenue, elle ne se prononçait pas sur ledit moment qu’ils avaient passés ensemble quand il soulignait qu’il avait été agréable. En soi, elle n’en doutait pas trop mais s’avancer viendrait à lui mentir et ils n’avaient pas franchement besoin de ça. A la place, elle préférait lui demander des précisions sur sa personne, leur rencontre, sur ce qui s’était passé. L’espoir de se souvenir, notamment du début de la soirée plus que de la suite puisque son esprit était naturellement plus clair pendant leur rencontre qu’au petit matin qui avait suivi.
L’empressement avec lequel il lui donnait son prénom la faisait sourire. Si son identité ne lui revenait pas encore, elle lisait aisément en lui son désir qu’elle se souvienne. Elle faisait donc l’effort de l’écouter, de rembobiner la cassette de sa mémoire. « Quelques mois... Un pub… Tu sais que c’est vachement large comme indices quand même ? » disait-elle dans un rire. Ce n’était pas bien précis comme indication. Quelques mois, c’était quoi ? Deux, six, douze ? Et le pub… ce n’était pas comme s’il y en avait qu’un seul dans la ville. Peut-être que lui-même ne se souvenait plus très bien si ça datait de trop longtemps, ce qu’elle pouvait aussi tout à fait comprendre. Elle serait bien mal placée pour lui reprocher des trous de mémoire.
Un peu joyeuse et très… « Séductrice... Je crois que c’est le mot que tu cherches et ça ne m’étonnes pas du tout. » C’était ainsi qu’il la décrivait et qu’elle complétait la description. C’était tout à fait elle. Le sourire aux lèvres et le flirt en bout de course. Un petit indice qui lui permettait de savoir que les quelques mois dont il parlait remontait sûrement à plus d’un an maintenant. « T’inquiètes pas, je ne doute pas que j’étais consentante, il suffit de te regarder... » ce qu’elle faisait, le regarder. Nul doute qu’il avait conscience de son charme autant qu’elle avait conscience du sien.
Un regard un peu furtif – il ne fallait pas non plus le déstabiliser dans sa conduite, elle ne tenait pas à faire une embardée dans le décor – qui se posait naturellement sur le mouvement qu’il faisait en changeant de vitesse. Habituellement, elle n’aurait rien remarqué, rien notifié mais là… Dès l’instant où il avait tendu le bras pour attraper le levier, son épaule s’était légèrement découverte par la tension du tissu de son t-shirt, laissait apparaitre ce qu’elle interprétait comme une cicatrice, peu sûre de ce qu’elle avait vu. C’était probablement le bon moment pour remercier ce temps australien qui rendait l’air si lourd en dépit de la pluie battante.
« Tu m’autorises ? » lançait-elle pour amorcer son geste, désignant son épaule avant d’en relever le tissu, découvrant entièrement sa cicatrice. Son pouce glissait sur sa peau de façon délicate, comme si elle craignait de lui faire du mal. En réalité, c’était un souvenir qui remontait à la surface. Un souvenir plus qu’équivoque puisque la seule fois où elle avait frôlé sa cicatrice de ses doigts, elle s’accrochait fermement à lui lorsqu’ils froissaient ses draps. Immédiatement, elle se mettait à rire d’elle-même d’avoir pu oublier tout ça. « Putain, Grimes ! » Elle se souvenait, doucement mais sûrement, plus marquée par son nom que son prénom et son regard changeait au fur et à mesure des souvenirs. De la perplexité, il passait par la surprise puis la nostalgie d’une époque où tout lui semblait bien plus simple qu’aujourd’hui.
« Ah Grimes... » Un haussement de sourcils lents, presque un murmure entre ses lèvres, un sourire entendeur avant de rire un peu et d’avouer ses soudaines pensées. « Je me souviens très bien de cette nuit-là en fait, elle m’a été utile plus d’une fois lors de mes plaisirs solitaires. » balançait-elle sans une once de honte, amusée par la capacité étrange de son esprit à avoir cette nuit en mémoire mais pas le visage du responsable de ses fantasmes. Naturellement, ses iris s’attardaient sur sa trogne, imprimant définitivement ses traits dans ses rêveries. « Maintenant je peux dire que je partage ton avis. C’était en effet un très bon moment. »
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Quelques mois... Un pub… Tu sais que c’est vachement large comme indices quand même ? » C’était en effet très vague mais que pouvait-il dire de plus ? Cade se souvenait de pas mal de petits détails, notamment de la couleur subtile de ses sous-vêtements, de sa démarche féline et de la sensualité hargneuse de ses lèvres glissant dans sa nuque. Elle avait fait preuve d’une telle impatience qu’il semblait encore sentir ses dents se refermer contre le lobe de son oreille. Allait-il devoir lui remémorer tout ça avec la crainte qu’il soit le seul à s’en souvenir ? Son égo allait forcément en prendre un coup, alors il y allait doucement. Le pub ? Il ne se rappelait même pas du nom. Et la période ? Sans doute lorsqu’il était dans un de ces sales moments où plus rien ne lui réussissait. Il y en avait eu beaucoup de ces moments là…
– Je précise que t’étais tout à fait consentante pour tout c’qui s’est passé ensuite ! T'étais juste...un peu joyeuse et très... Joyeuse, euphorique avec un air malicieux qui s’était vite transformé en un désir charnel qu’elle n’était plus en mesure de dissimuler une fois qu’ils furent seuls. « Séductrice... Je crois que c’est le mot que tu cherches et ça ne m’étonnes pas du tout. » Au moins, elle n’était pas de ces filles qui nient en bloc et il préférait. Il avait donc l’air moins con. « T’inquiètes pas, je ne doute pas que j’étais consentante, il suffit de te regarder... » Un compliment direct qui laissa d’abord Cade sans voix. Il finit par afficher un tout petit sourire. Voilà qui flattait enfin sa personne et qui lui indiquait que non, Deborah ne s’était pas jetée sur lui uniquement parce qu’il avait été dans ses pattes ce soir-là. Concentré sur la route pour ne pas finir dans le décor, mais en réalité occupé à tenter d’esquiver ces images de Deborah nue sur lui, Grimes demeura deux minutes silencieux.
« Tu m’autorises ? » Là, il tourna la tête, sourcils froncés et intrigué par sa question. Il n’eut pour réponse qu’un signe de tête et elle releva délicatement la manche de son tee-shirt. La cicatrice que ses doigts frôlèrent doucement ne datait pas d’aujourd’hui. Elle était le reste d’une balle 8mm qui s’était logée gracieusement dans son épaule lors d’une intervention mouvementée. Un cercle totalement imparfait dessiné sur sa peau à jamais qui lui ramenait des années en arrière, quand sa carrière battait son plein et qu’il était encore quelqu’un, là-bas, aux États-Unis. « Putain, Grimes ! » Ses yeux verts qui s’étaient alors reposés sur la chaussée vinrent subitement se braquer sur elle avec surprise. Il ne lui avait pas donné son nom. Elle se rappelait donc. « Ah Grimes... » L’effet de cette cicatrice sur Deborah était pour le moins surprenant. – J’te remercie de mettre fin à ce moment de solitude ! Mais la suite lui promettait encore mieux. « Je me souviens très bien de cette nuit-là en fait, elle m’a été utile plus d’une fois lors de mes plaisirs solitaires. » Hum. Oui. Ok. Là, il ne savait plus où se mettre et l’habitacle de la caisse semblait se rétrécir sur lui. Il se força à regarder droit devant lui en haussant les sourcils. C’était là encore un beau compliment, néanmoins il ignorait comment y répondre. Après s’être éclaircit la gorge, Cade osa finalement… - C’est.. c’est arrivé souvent.. de… Son doigt tournoya dans l’air, comme s’il pouvait miment le reste de sa phrase. Et puis, il se ravisa. Non. Ils n’auraient pas cette conversation. – Non… Non. Laisses tomber… ça lui plaisait de savoir qu’il avait été assez bon pour qu’elle utilise leur partie de jambes en l’air comme un fantasme personnel. Il en souriait dans son coin. La pluie continuait de s’abattre sur la Chevrolet qui avalait les kilomètres et Grimes n’en revenait toujours pas. – Si on m’avait dit qu’un jour j’te récupèrerais trempée sur le bord de la route… Il n’aurait pas fait différemment. L’américain s’était conduit avec Déborah comme il avait l’habitude de le faire à l’époque. Aujourd’hui était un autre jour. Une autre époque.
Les paroles de Grimes ne l’étonnaient absolument pas. Quelques mois en arrière et elle n’était plus la même qu’aujourd’hui. Si elle arrivait encore à faire face à sa dépression et se présenter de façon potable en public, elle n’était clairement plus la même. Il semblait lui parler d’une personne totalement différente et pourtant, c’était bien elle. Comme un doux mirage, un souvenir qui semblait être fabriqué par son esprit tant son comportement avait changé. La Deborah joyeuse et séductrice s’était doucement éteinte pour ne laisser derrière elle que les cendre de son étincelle si particulière qu’on lui prêtait souvent. Un regard pétillant qui n’était plus et qui, pourtant, semblait revenir l’espace d’un instant dans ce véhicule avec Cade. Les souvenirs, même flous, enveloppaient son cœur d’une nostalgie apaisante. Il avait connu LA Debbie, la vraie et c’était agréable de la revoir à travers ses mots et ses regards mutins et amusés. Une porte vers celle qu’elle était et qu’elle aimerait redevenir sans aucun doute possible.
Alors elle partageait avec lui ce même enthousiasme dès lors que son cerveau faisait le tri et remettait les pièces du puzzle en place. Sans se l’expliquer, c’était sa cicatrice qui l’avait réellement marquée et lui permettait de faire un lien bancal avec l’homme de ses fantasmes. « Je suis désolée, sincèrement. » balançait-elle dans un rire maintenant que l’ambiance se détendait un peu. Comme une évidence, la brume sur ses souvenirs s’en allait lentement et sans surprise, elle avouait combien leur nuit l’avait marqué, assez pour s’en servir dans les moments les plus opportuns. La réaction du concerné ne pouvait que la faire sourire, se retenant de rire dans un pincement de lèvres. Même si c’était là une vérité, évidemment qu’elle l’avait fait exprès pour appréhender sa réaction. La gêne se lisait presque sur son visage et puis… retour à l’envoyeur. Il osait à son tour, l’interrogeant sur la fréquence d’utilisation des souvenirs, avant de se raviser. Malicieuse au possible, ça ne l’empêchait pas de prendre la parole sans lui donner réellement une réponse. « Je t’aurais pas répondu de toute façon… Tu as l’air déjà bien assez fier de toi sans que je n’ai besoin de te gonfler les chevilles au passage, Grimes. » Un semi aveu qui laissait entendre qu’il pourrait être d’autant plus fier s’il connaissait la réponse à sa pseudo question.
« Je n’y aurais pas cru non plus... » si on lui avait raconté qu’elle le retrouverait de cette façon. Et pourtant, elle était bien là, assise sur la même banquette où elle avait posé son postérieur il y avait quelques mois quand elle l’avait sommé de conduire jusque chez elle pour y passer le restant de la nuit. La Deborah d’autrefois lui aurait probablement demandé la même chose à cet instant. Celle d’aujourd’hui, plus mature à cause des coups portés par la vie, s’intéressait davantage à la personne qu’à la plastique du bonhomme. « Et si tu me dis que tu as arrêté de sillonner les bars pour boire un bon alcool et potentiellement batifoler dans les bras d’une demoiselle, je vais avoir du mal à y croire aussi. » disait-elle dans un sourire amusé et surtout doux, de quoi lui faire comprendre qu’elle s’interrogeait seulement sur ce qu’il devenait et ce, sans aucun jugement – elle serait bien mal placée pour ça. Est-ce qu’il avait évolué autant qu’elle avait pu le faire de son côté ? « Je me souviens vaguement d’une histoire de reconversion professionnelle. Tu es parvenu à tes fins ? »
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
« Je t’aurais pas répondu de toute façon… Tu as l’air déjà bien assez fier de toi sans que je n’ai besoin de te gonfler les chevilles au passage, Grimes. » C’était quand même pas tous les jours qu’une jolie fille avouait prendre du bon temps en pensant à vous. Et malgré toute l’assurance et la fierté dont Cade pouvait faire preuve constamment, il n’en était pas moins perturbé par les aveux si assumés de Déborah. Il se souvenait de son honorable franchise. C’était d’ailleurs ce qui lui avait bien plu quand il avait croisé sa route. Elle était loin des femmes prudes qui s’offusquent dés qu’on leur propose un verre ou qu’on ose les regarder un peu plus longtemps que deux petites secondes. Déborah était très attirante et, de ce qu’il pouvait se souvenir, elle était dotée d’un caractère plutôt original. Le sourire toujours logé sur ses lèvres recouvertes d’un rouge satiné. Un rire clair et véritable sans doute légèrement accentué par les quelques verres qu’elle avait enchainés. Des mots percutants et accrocheurs qui l’avaient aimanté à elle jusqu’au petit matin. Deborah avait été une sacrée aventure !
Le rictus dessiné sur le visage de Cade eut bien du mal à s’estomper alors que les images de leurs prouesses mémorables défilaient dans ses pensées libertines. – Si on m’avait dit qu’un jour j’te récupèrerais trempée sur le bord de la route… La plupart de ses coups d’un soir, Cade ne les revoyait jamais. Il se sauvait et passait à autre chose sans regrets. La plupart du temps seulement… « Je n’y aurais pas cru non plus... » La route, humide et grasse, s’étendait devant eux. La Chevrolet noire traversait un fin rideau de pluie largement éclairé par les feux. « Et si tu me dis que tu as arrêté de sillonner les bars pour boire un bon alcool et potentiellement batifoler dans les bras d’une demoiselle, je vais avoir du mal à y croire aussi. » D’abord amusé par cette réplique, ce fut ensuite un autre visage qui parvint, comme un voile jusqu’à ses yeux encore rivés sur la chaussée. Non. Il n’était vraisemblablement plus le même. Il n’était plus ce Cade là qui, plusieurs soirs par semaine, visitait les pubs pour tenter de rendre le temps moins ennuyeux et finir dans les draps d’une jolie jeune femme. Cependant, son histoire avec l’une d’entre elles était particulièrement complexe. – J’ai fini par me lasser. Pas d’un bon verre de Malt, mais du manque d’originalité des filles dans les bars ! Il jeta un coup d’œil espiègle à Déborah. L’originalité… il l’avait désormais trouvé ailleurs, mais cela avait conduit à un manque de légèreté et de simplicité qu’il redoutait à l’époque. « Je me souviens vaguement d’une histoire de reconversion professionnelle. Tu es parvenu à tes fins ? » - Woaw, on dirait que la mémoire te revient. Il esquissa un autre petit sourire taquin. Grimes sortait du FBI et commençait à bosser avec Elie dans le centre de formation à l'auto-défense quand il était tombé sur Deborah. Il n’était pas encore très sûr de ce qu’il allait faire ensuite, mais aujourd’hui, son parcours professionnel se re-dessinait de façon rassurante, bien que peu enthousiasmante. – Disons que j’ai de quoi m’payer un appart’ en ville et manger à tous les repas. J’peux pas en demander plus pour l’instant. Étant donné la façon dont il avait été viré du bureau fédéral, son dossier était encore difficile. – Où est-ce que j’te dépose ? Chez un chanceux qui saura t’faire oublier notre folle nuit d'amour ? Il venait de passer un feu, et se rapprochait de plus en plus de la ville.
Elle crut bon de plaisanter sur la façon dont ils s’étaient rencontrés. Autour d’un verre avant de batifoler. Bien sûr qu’elle aurait du mal à croire que cette tendance ne soit plus d’actualité aujourd’hui. Néanmoins, elle ne s’étonnait pas de cette possibilité pour autant. Elle-même avait beaucoup changé depuis leur rencontre, il ne serait pas étonnant qu’il en soit de même du côté de Cade. Les habitudes qu’on croyaient acquises en tant qu’adulte pouvaient prendre des tournants spectaculaires en quelques jours, parfois même quelques heures. Elle en était la preuve vivante quand, en peu de temps de la fin d’année 2021, elle s’était crue enceinte pour finalement apprendre qu’il s’agissait d’une grossesse nerveuse et voir tout son quotidien basculer en conséquence. « Comment je m’habille ? » n’était plus rythmé par ses envies ou la météo mais par ses potentielles formes avec lesquelles elle se réveillait certains matins et qu’il fallait cacher pour le bien de tout le monde. « On mange quoi ce midi ? » était défini par ses envies soudaines ou sa résistance relative à certaines odeurs. Des détails qui faisaient une vie, des acquis qui n’en étaient plus. Batifoler avec des filles n’étaient visiblement plus dans les habitudes de Cade tandis que la brune se permettait de le pousser gentiment lorsqu’il avouait avec un regard malicieux s’être lassée des filles de bar. « Tu sais que c’est quand même un coup à comprendre que tu as viré de bord ? » lançait-elle non sans un regard amusé à son tour, bien consciente que l’amour de Cade pour les femmes n’était pas à remettre en cause.
Finalement, elle s’intéressait à ce qu’il devenait réellement, se souvenant vaguement d’une reconversion professionnelle. S’il ne s’épanchait pas plus sur la question, elle comprenait qu’il en ressortait avec une situation stable et c’était déjà bien. Vivre à Brisbane, peu importe le quartier, ce n’était donné pour personne. Avoir un toit et manger à tous les repas, c’était déjà une chance. Se contentant de cette réponse – peu encline à lui poser plus de questions s’il ne voulait pas en parler – elle lâchait un rire amusé à son interrogation. « Comme si cette nuit pouvait s’oublier. » disait-elle non sans un regard entendeur avant de lui accorder une réponse plus sérieuse. « Tu peux me déposer chez moi si tu te souviens de la route. » Bon, elle en doutait franchement mais le défi valait le coup. « Si ça te fait faire un trop grand détour, tu peux me déposer à n’importe quel arrêt de bus, je me débrouillerai. » Plus ou moins grâce à Joseph, elle avait fini connaître la majorité des lignes, elle pourrait se débrouiller pour rentrer. Elle pourrait lui demander de la laisser chez Camil, le chanceux officiel comme il le disait si bien, mais depuis que sa grossesse nerveuse avait pointé le bout de son nez, leur bonne entente avait pris un coup dans l’aile. S’ils ne se détestaient pas, s’ils ne s’ignoraient pas non plus, on ne pouvait pas dire pour autant que leur complicité naturelle était la même. Elle sentait bien que Camil tournait sept fois sa langue dans sa bouche avant de lui parler pour ne pas la blesser, qu’il lui laissait de l’espace pour digérer les choses à sa manière – sûrement pas la bonne ceci étant dit. Ils avaient besoin de temps pour retrouver leur amitié et complicité. « Sauf si un bon verre de Malt te tente sans batifoler en bout de course, on peut aussi s’arrêter dans un bar. » Une proposition lancée à la volée, sans arrière-pensée.
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
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2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
– J’ai fini par me lasser. Pas d’un bon verre de Malt, mais du manque d’originalité des filles dans les bars ! Ce qui était en partie vrai alors que, depuis peu, Cade Grimes s’était finalement et officiellement fixé avec l’une d’entre elles. Une fille dans un bar, voilà comment tout avait commencé avec la jolie blonde qu’il fréquentait désormais de façon régulière. Et bien que Deborah eût tout à fait saisit le changement qu’il venait d’énoncer et qui avait transformé sa petite vie de débauche, elle se permit une remarque hilarante et très juste. « Tu sais que c’est quand même un coup à comprendre que tu as viré de bord ? » Un léger sourire amusé sur le bord des lèvres, Cade tourna brièvement la tête vers la brune. – Ça, par contre, ça n’risque pas d’arriver ! Il avait même levé l’index pour appuyer ses mots. S’il avait bien une certitude, c’était qu’il ne pourrait jamais se taper un mec. Et ça, même pour essayer quelque chose d’inédit. L’imaginer lui donnait déjà la nausée. Certains l’avaient déjà approché avec des regards mielleux en espérant certainement le dépuceler de l’autre côté, mais jamais ils n’étaient parvenus à faire plus qu’à se le fantasmer pour le reste de la soirée. Il n’avait rien contre la population homosexuelle, loin de là. Cependant, il ne se voyait clairement pas acteur dans ce plan. Et Deborah devait bien le savoir, même en ayant passé qu’une seule nuit avec lui…
Ils arrivaient à Brisbane. La pluie s’était un peu calmée bien qu’un crachin faisait toujours travailler les essuie-glaces de la Chevrolet toutes les trente secondes. – Où est-ce que j’te dépose ? Chez un chanceux qui saura t’faire oublier notre folle nuit d'amour ? Il retint un sourire qui le trahit quand même. « Comme si cette nuit pouvait s’oublier. » Elle devait bien le penser pour lui rappeler une nouvelle fois qu’elle n’avait rien oublié de leurs galipettes d’un soir. Et cet air malicieux dans ses yeux allait de paire avec ses aveux. S’en était encore plus flatteur. « Tu peux me déposer chez moi si tu te souviens de la route. » Heu… Un gros vide l’envahit. Cade haussa les sourcils et resta silencieux. Peut-être qu’en ne disant rien, elle allait lui donner un indice…ou un nom de rue. Sans blague ?! Qui se souvient de l’adresse de ses plans culs ?! « Si ça te fait faire un trop grand détour, tu peux me déposer à n’importe quel arrêt de bus, je me débrouillerai. » Cette solution le sauvait mais n’était guère envisageable. – Un arrêt de bus… ?! Répéta-t-il en grimaçant comme s’il s’agissait d’une mauvaise idée. – A cette heure-ci… ?! C’était une mauvaise idée ! Deborah était encore trempée et il y avait fort à parier qu’elle ferait une jolie gazelle près d’un troupeau de lions dans les transports en commun. « Sauf si un bon verre de Malt te tente sans batifoler en bout de course, on peut aussi s’arrêter dans un bar. »
L’idée était tentante. L’équation lui donnait bien envie. Sauf que le résultat demeurait incertain et Cade n’était pas du tout dans l’optique de se soumettre à quelques tentations. Le moment pourrait être très appréciable et pourtant…il refusa en esquissant un rictus sincère, les yeux rivés sur la chaussée. – On m’attend…j’vais devoir refuser cette sage proposition. Deborah était une personne que Grimes ne parvenait pas à choquer ou à mettre hors d’elle. Il y en avait peu autour de lui et il estimait donc qu’ils pouvaient aussi bien s’entendre le jour autour d’un café, que la nuit sous des draps. Aussi, il ne serait pas contre ce verre de malt un autre jour. – Fortitude Valley c’est bien ça ? Il l’observa une seconde. Il se souvenait du quartier. Il avait bien fallu qu’il rejoigne Redcliffe une fois sortie de chez elle. Il allait l’y raccompagner. La déposer juste devant, la regarder s’éloigner en se disant que certaines filles qui avaient seulement croisés sa route valait bien le coup d’être connue. La voiture noire ferait ensuite demi-tour, non pas jusqu’à Redcliffe, mais direction Bayside.