| | | (#)Mer 2 Mar 2022 - 21:33 | |
| Une décision était toujours très difficile à prendre et lorsque l'âge adulte était atteint, il n'y avait personne pour t'indiquer le meilleur choix pour toi. Durant l'adolescence, il était constant que l'ado se plaigne de ne pas avoir un libre arbitre, de devoir toujours faire en fonction de ce que l'adulte décide ou non. En arrivant à Brisbane, les soucis, qui ne la touchaient pas auparavant, devenaient de gros problèmes à gérer. La vie et ses études avaient vraiment beaucoup de mal à se mélanger. En conduisant, elle imaginait Birdie entrain de somnoler avec son gobelet vide à côté d'elle mais depuis leur dernière conversation, elle ne lui avait pas adresser la parole. Grâce à cette conversation, Bailey avait comprit que moins elle ouvrait son clapet, moins elle allait recevoir le venin de ce serpent, plus ou moins venimeux. Tout ce qu'elle avait gagné, elle ne voulait pas le perdre en quelques secondes. Autant dire que ce n'était pas une mince affaire. Birdie avait finalement accepté de faire un effort même si ce n'était pas ses mots exactes cela dit, venant d'une écrivaine, jouer avec les mots n'étaient qu'un passe-temps. La route touchait à sa fin, Bailey gara sa voiture et en tirant le frein le main, elle se risqua un coup d’œil sur sa passagère. Silencieuse, il était ridicule de préciser qu'elles étaient arrivées alors elle se détacha et quitta le véhicule. La deuxième portière qui claquait lui permit de réaliser, sans forcer dans les coups d’œil en arrière qu'elle était suivi de près. Son cœur battait la chamade, elle ne s'attendait pas à amener Birdie chez elle ce matin. Aussi quand elle fourra la clé dans la serrure de sa porte après avoir pris l’ascenseur - « On se refuse rien... » - jusqu'au dernier étage, elle respira un bon coup. Tout était plongé dans le noir, rien n'avait bougé puisqu'elle était partie à la hâte. « Fais comme chez toi. » avait dit Bailey en la laissant entrer. Une pièce réunissait salon et cuisine, une bouteille d'eau traînait sur la table basse qui faisait face à une tv, la cuisine était une kitchenette où une tasse et une cuillère séchées dans l'égouttoir jouxtant un évier ; Un comptoir séparait les deux espace mais lorsqu'on y regardait de plus prêt, ça ressemblait à un petit rectangle. Au milieu d'une bibliothèque, deux portes et à côté du mini frigo, une porte vitrée s'ouvrant sur un putain balcon : « Le luxe d'avoir un appart au dernier étage.. » souffla t-elle : « Et par là, t'as la salle de bain et là, la ma chambre. » Un petite précision qui ne pouvait que faire du bien : « Fait gaffe là dedans, c'est les combles alors baisse la tête. » Dans la poubelle, elle jeta son gobelet vide et prépara une cafetière et s'installa au bar pour laisser Birdie le temps de prendre mentalement ses repères. Notamment, les livres qu'elle avait écrit mis en évidence au dessus de la petite télévision. @Birdie Cadburry |
| | | | (#)Jeu 3 Mar 2022 - 0:17 | |
| A peine avait-elle enclenché le moteur pour rentrer chez elle, que tu as commencé à partir dans les bras de Morphée. En tenant ton café et ton gâteau toujours dans les mains et en ne faisant plus vraiment attention à ce que Bailey pouvait te dire. Ce n’était pas une conversation à avoir quand tu es fatiguée, que tu as mal au crâne et qu’il y a un marteau piqueur dans ta tête. Déjà qu’au naturel, tu n’es pas douée pour avoir des conversations sérieuses et chiantes, alors dans cet état-là encore moins. Donc que la stagiaire parle, tu n’entends plus rien alors que ton esprit commence à chavirer ailleurs.
Jusqu’à ce que le véhicule s’arrête de nouveau. Là, tu bailles légèrement en prenant compte que t’as toujours ton petit déjeuner dans les mains avant de prendre connaissance que vous êtes arrivées… Là où Bailey t’a entraîné. Sûrement chez elle, comme tu as pu le lui demander. Non pas que tu sois curieuse de voir dans quel genre d’habitation elle vit mais simplement parce que la flemme et la fatigue sont bien trop énormes à ce moment précis pour penser que tu vas attendre plus longtemps. Heureusement qu’il y a un ascenseur, d’autant que tu as l’impression que Bailey habite au dernier étage. Tu n’aurais pas pu monter tout ça. Tu te serai écroulée et endormie en plein milieu des escaliers.
« Fais comme chez toi. » tu rentres dans l’espace vital de ta stagiaire et un coup d’oeil suffit pour te faire sourire du coin de l’oeil. “C’est coquet.” que tu commentes ; il y a l’essentiel, tu n’es pas dans le jugement, n’aimant de toute façon pas le luxe tapageur nourrissant une société qui consomme et veut toujours plus. « Le luxe d'avoir un appart au dernier étage.. » tu notes le balcon où tu vas pouvoir aller fumer quand tu seras un peu mieux réveillée - et oui, même toi tu as des règles de bienséances quand tu le veux. « Et par là, t'as la salle de bain et là, la ma chambre. » tu suis son geste en faisant une légère moue compréhensive. « Fait gaffe là dedans, c'est les combles alors baisse la tête. » tu t’exclaffes légèrement en levant ton verre à tes lèvres. Après avoir bu quelques gorgées ; "Ça me rappelle un appartement que j’ai squatté.” tant que tu avais un coin pour dormir et de la lumière ou un corps pour te tenir compagnie, tu n’as jamais été très exigeante. Tu vas pour t’affaler dans le canapé dans un soupir d’aise. “Tu vis toute seule ?” que tu demandes en commençant à sortir ta pâtisserie de son emballage. Ce qui serait plus simple avec une assiette et une cuillère, non ?
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| | | | (#)Sam 5 Mar 2022 - 8:10 | |
| Elle n'avait même pas eu l'occasion de faire du ménage mais ce n'était pas étonnant après le départ précipité, elle ne s'attendait pas du tout à accueillir quelqu'un aujourd'hui et encore moins sa patronne. Elle prit une profonde respiration en essayant d'y voir plus claire. Bailey avait ouvert un peu trop sa bouche et il allait falloir qu'elle assume si elle voulait continuer. D'autant qu'à peine avait-elle ouvert la bouche, elle avait réalisé qu'elle dépassait les bornes depuis un bout de temps. Chaque mot, chaque réaction, cela ne lui ressemblait pas. Même l'ultimatum de son départ n'était pas dans ses habitudes. Il y avait certainement pas mal de facteur qui avait facilité sa langue trop pendue notamment la fatigue accumulée, sa frustration et surtout sa déception. Comme l'avait si bien dit Birdie, il n'allait pas falloir flancher à la première difficulté et elle n'avait tout simplement pas tort. C'était peut-être une évidence d'un point de vue extérieur mais c'était plus compliqué. Elle était dans une sorte de transition, dans sa tête. Un peu comme l'ultime échec qu'elle devait accepter alors qu'elle mettait beaucoup d'espoir sur ce stage. Et puis, elle ne s'attendait pas à être si mal accueillie. Elle ne voulait pas qu'on lui pose le tapis rouge à son entrée, elle n'aimait pas les choses ostentatoire mais un minimum d'accueil syndicale. Cela dit, ce n'était pas comme ça qu'on l'avait élevé d'ailleurs.
En arrivant chez elle, le cœur battant, elle essayait de ne pas trop observer le regard traînant de sa patronne. « C'est coquet. » Vivre dans les combles d'un immeuble, elle avait de la chance d'avoir une chambre même si elle n'était pas très grande. Et un balcon, ça avait été l'argument pour l'agence et pour justifier le prix de la location. Birdie commenta : « Oh. » Répondit Bailey. Cela lui permettait d'en apprendre un peu plus sur la blonde. Après tout, à part des remarques désobligeantes, son sarcasme et tout le reste à côté, l'Anderson n'avait clairement pas envie d'apprendre à la connaître beaucoup plus. « J'ai essayé la colocation mais je ne supporte pas qu'on envahisse mon espace. Tu veux quelque chose ? » Il n'existait pas plus solitaire et égoïste que la brunette alors la colocation ou l'internat, c'était comme mettre un deux coqs dans un même poulailler. Il n'y avait que des disputes et un manque cruel d'espace. Cela montrait aussi qu'elle n'était pas prête à inclure quelqu'un d'autre dans sa vie. Sa mère lui avait dit que ça arriverait avec une personne qu'elle allait vraiment aimer. Cela n'arriverait jamais, elle avait déjà beaucoup de mal à s'aimer soi-même. « C'est petit mais au moins, c'est chez moi. » termina t-elle en souriant. Elle ouvrit la porte du balcon pour aérer la pièce principale : « Si tu veux te rafraichir, y'a tout ce qui faut dans la salle de bain, tu n'as qu'à fouiller pour trouver ton bonheur. » Il fallait bien commencer par quelque chose et puis, c'était si petit, qu'elle ne mettrait pas longtemps à trouver ce qu'elle cherche. La lucarne permettait d'éclairer et d'aérer la petite pièce aménagée. Au début, elle se cognait toujours la tête quand elle allait au toilette, maintenant, elle avait trouvé une tactique. « Pendant ce temps là, je te prépare mon lit, je vais m'installer sur le canapé, j'ai du retard dans mes lectures. ». @Birdie Cadburry |
| | | | (#)Sam 5 Mar 2022 - 9:51 | |
| « J'ai essayé la colocation mais je ne supporte pas qu'on envahisse mon espace. Tu veux quelque chose ? » tu ricanes. “Pourtant, c’est la meilleure des écoles qui soit. J’ai passé de très bons moments à squatter de chambre en chambre. Mais bon, faut pas être attachée à son petit train-train quotidien, c’est sûr.” mais toi, tu as toujours adoré la vie de nomade. Encore aujourd’hui, pire même aujourd’hui maintenant que tu n’as plus à galérer pour te faire publier. Remy passe son temps à te faire la guerre pour que tu arrêtes d’en faire qu’à ta tête mais la réalité est que tu n’as toujours connu que ça. Tant pis si ça ne lui plaît pas, mais c’est ainsi. “J’ai ce qu’il me faut, merci. Peut-être une serviette ou quelque chose de ce genre.” que tu dis car ton gâteau va laisser des miettes et si ce n’est pas pour tes vêtements, c’est pour ton apparence au moins que tu t’en soucies. Et puis, l’estomac alourdi, tu sens que tu ne vas pas trainer pour aller au lit, même si tu sirotes en même temps un café. « C'est petit mais au moins, c'est chez moi. » tu hausses les épaules. “L’important, c’est de se sentir bien. T’as pas de compte à rendre ni de justification à donner.” en tout cas, elle n’a pas besoin de le faire devant toi. Quatre murs restent quatre murs. Tu n’as de la considération que pour ta maison d’enfance à Elimbah, à une heure de route d’ici. Tout le reste te soucie peu. Si Bailey se sent bien chez elle, c’est l’essentiel. Tu ne vas pas te moquer parce que tu t’en fous, tout simplement.
Par contre, tu vois qu’elle a des livres. Plein de livres partout. C’est une grande passionnée. Elle n’est pas dans le domaine pour rien, visiblement. « Si tu veux te rafraichir, y'a tout ce qui faut dans la salle de bain, tu n'as qu'à fouiller pour trouver ton bonheur. » tu hoches la tête mais t’as aucune intention de bouger du canapé pour l’instant, pas alors que tu es en train de grignoter ton gâteau et de finir ton café tranquillement. « Pendant ce temps là, je te prépare mon lit, je vais m'installer sur le canapé, j'ai du retard dans mes lectures. » “Oooooh. C’est une excellente idée, ça!” que tu dis en faisant voler tes chaussures à travers le petit salon tout en tirant tes jambes. “Au faites… Tu veux faire quoi exactement après tout ça ? Editrice, écrivaine, agente ?” ta voix est presque endormie mais t’as besoin de parler et d’entendre quelqu’un parler pour ne pas sombrer totalement. Tu as encore ton petit déjeuner à finir. |
| | | | (#)Dim 6 Mar 2022 - 0:44 | |
| C'était étrange, la tension de la pièce était beaucoup moins tendue qu'à leur début. Bailey n'allait pas crier victoire tout de suite, elle avait bien compris que sa patronne était du genre imprévisible. Alors elle préférait garder ce type de pensées pour elle. En fait, elle avait décidé de garder pour elle l'ensemble de ce qu'elle voulait dire. « Pourtant, c’est la meilleure des écoles qui soit. J’ai passé de très bons moments à squatter de chambre en chambre. Mais bon, faut pas être attachée à son petit train-train quotidien, c’est sûr. » Bailey acquiesça seulement d'un hochement de tête, mi-figue mi raison. Elle prit une profonde respiration tout en se levant et tira un rouleau de sopalin pour lui donner ce qu'elle voulait. « Tiens voilà. » lui avait-elle puis en revenant sur ses pas, elle manqua de trébucher sur une paire de Vans qui avait connu des jours meilleurs. Un petit juron s'échappa de ses lippes et après les avoir ranger, elle souria à Birdie : « Totalement d'accord. Ma mère disait toujours, mieux vaut un petit chez choix qu'un grand chez les autres. » D'autant que la brunette pensait vraiment tenir une pépite. Elle avait toutes les commodités à disposition, une place de parking convenu dans les charges et tout ce qu'il fallait pour pouvoir étudier. La luminosité était agréable alors même si c'était petit, elle s'y sentait vraiment bien.
Désireuse de rendre son hôte le plus à l'aise possible, elle lui expliqua ce qu'elle comptait faire et cela semblait être un programme plus que plaisant pour Birdie. « Super, je m'occupe de ça rapidement dans ce cas. » Elle passa devant la blonde et répondit : « J'aimerai travailler dans l'Edition. J'adore lire, je ne fais que ça à longueur de journée et j'ai toujours un nouveau livre dans mon sac. J'aimerai m'en faire mon métier et... » Elle ouvrit la porte de sa chambre et dans l'embrasure, elle compléta : « Je n'ai clairement pas les épaules pour devenir agent. Et écrivaine, il faut le dire, c'est un don. Et toi... ? » Elle cria un peu plus fort : « T'as toujours voulu être écrivain ? » La porte grande ouverte, elle ouvrit la lucarne, elle changea les taies et les draps rapidement. En un tour de main, tout était en place, il ne manquait plus qu'à faire le lit. Aussi elle entendit des mouvements alors elle se dépêcha. Quelques minutes plus tard, elle revint dans la pièce principale : « Voilà, c'est prêt. » Elle était quand même essoufflée : « Je vais prévenir Rémy que tu vas être occupée aujourd'hui. » @Birdie Cadburry |
| | | | (#)Dim 6 Mar 2022 - 1:58 | |
| « Tiens voilà. » tu prends le sopalin et tu essaies de manger le plus proprement possible afin de ne pas te salir de trop quand même. « Totalement d'accord. Ma mère disait toujours, mieux vaut un petit chez choix qu'un grand chez les autres. » tu finis le morceau que t’es en train de longuement mastiquer - il faut dire que ce gâteau tient au corps, aussi délicieux soit-il. “Une femme pleine d’esprit.” que tu dis, la bouche encore un peu engloutie de la pâtisserie que t’essaie de faire passer le plus rapidement possible. Il faudrait prendre le temps car tu vas finir par t’étouffer. Tout ça pour dire que tu es totalement d’accord avec les propos de maman Bailey, même si toi, tu t’es toujours sentie bien et chez toi que dans la maison familiale. Les maisons des autres n’étaient que des moyens à ne pas finir à devoir crécher à l’arrière de ton van - même si tu pouvais le positionner face à la mer, à une distance fort raisonnable pour ne prendre aucun risque, il n’empêche qu’avoir un toit d’une habitation est plus agréable. Un corps aussi.
« Super, je m'occupe de ça rapidement dans ce cas. » c’est presque encore mieux que l’hôtel et plus rapide qu’un fast food ici, tu risquerai d’y prendre goût. « J'aimerai travailler dans l'Edition. J'adore lire, je ne fais que ça à longueur de journée et j'ai toujours un nouveau livre dans mon sac. J'aimerai m'en faire mon métier et... » tu la regardes passer en étirant tes jambes de l’autre côté du canapé, mangeant toujours avec appétit ton gâteau avec le seul but de calmer les ardeurs de ton estomac gesticulant. « Je n'ai clairement pas les épaules pour devenir agent. Et écrivaine, il faut le dire, c'est un don. Et toi... ? » tu pouffes de rire. “Faut avoir les nerfs solides pour être agent, c’est clair. T’as vu Remy ? On dirait mon père.” et tu ne rigoles qu’à peine en disant ça. « T'as toujours voulu être écrivain ? » tu finis ton gâteau en essuyant tes doigts d’abord avec ta bouche puis avec ta serviette. “On peut dire ça. Soit écrivaine soit styliste. Les études pour l’un étaient plus accessibles que l’autre donc le choix a été naturel.” et puis, il a fallu que tu te fasses agresser et de ton malheur tu as puisé ta force, ton inspiration et c’est devenu ton succès. Derrière les plus belles histoires se cachent de grandes tragédies. « Voilà, c'est prêt. » tu finis ton café à grandes gorgées avant de te lever pour aller jeter ton gobelet dans la poubelle ainsi que le sopalin. « Je vais prévenir Rémy que tu vas être occupée aujourd'hui. » tu arques un sourcil à Bailey avant de sourire et de tapoter son épaule. “Merci, Baila. J’espère qu’y aura quelque chose à faire avec toi.” la phrase un peu connasse mais t’es sincère ; autant qu’elle soit dans tes pattes pour quelque chose. Pour l’instant, ça consiste simple à aller s’enfoncer dans son lit en tombant à plat ventre dessus. C’est bien pour commencer. |
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