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 all I do is keep the beat and the bad company | judy

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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyJeu 3 Mar 2022 - 9:13

Nue, Murphy respire tranquillement dans le lit, aux côtés de Jude. Appuyée contre lui, elle observe les petites statuettes qu'il a disposées à côté de son lit. De jolies décorations bourgeoises qui n'ont leur place que chez Jude Goode. D'une main, Murphy trace de jolis cercles sur le torse du psychiatre. Elle a appris à aimer cette peau et il a probablement appris à aimer ces contacts réguliers et rassurants, qu'elle applique en réfléchissant à la suite. Les yeux fixés sur la décoration, Murphy essaie de se fixer sur une idée sans y parvenir. Son corps est encore parcouru de délicieux frissons et les draps sont froissés, au dessus des corps des amants.

L'après-midi est tranquille. Pas un patient en vue. Murphy est venue dans sa tenue habituelle, une jolie petite robe colorée volée chez Weatherton en compagnie de Spencer. C'est sa garde robe, désormais. Ça, et une pair de lunettes taillées en triangles, un petit sac miniature, et la voilà partie à la conquête du grand logement dans lequel vit le célèbre psychiatre. Murphy fait toujours attention de ne pas être suivie. Elle ne voudrait pas mettre son ami dans l'embarras.

Et ce n'est qu'après l'effort que les amants daignent enfin discuter. Ils ont leur routine, comme deux parfaits collaborateurs. D'un mouvement souple, la jeune femme prend appui sur Jude et attrape, du bout des doigts, l'une des petites statuettes disposées là. Accoudée au lit, elle pose ensuite son trésor sur le torse du médecin. « C'est laid. Tu me le donnes ? » Elle le revendra à la sauvette ou à un type assez bête pour les acheter. Toute la tripotée de statues partira de toute façon dans les poches de Murphy un jour ou l'autre. Elle ne peut tout simplement pas s'en empêcher. Au psychiatre, elle a déjà volé un stylo doré, des boutons de manchettes, un peigne, un shampoing certainement hors de prix, un bracelet de montre - sans la montre - et un peu de monnaie. Ils ont pourtant un chouette partenariat qui ne laisse personne dans la misère. « T'as repoussé un rendez-vous pour me voir ? » qu'elle demande, sourire aux lèvres. Oh, qu'elle aimerait pouvoir s'en vanter, histoire de piquer Jude la prochaine fois qu'il fera le fier. « Ou t'avais quelque chose à demander ? » Jude est toujours gentil, quand il a quelque chose à demander à sa voleuse préférée.

@jude goode all I do is keep the beat and the bad company | judy 3258319053
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyJeu 3 Mar 2022 - 9:46

Le souffle court, Judas reprend ses esprits. Une délicieuse après-midi, jamais déçu. Pourtant, elle n'est pas la seule à passer dans ce lit. Il y en a bien d'autres. Malgré ce, il fait tout de même attention à qui, il ne faudrait pas que ses draps soient trop salis. Elle peut donc bien s'estimer heureuse, surtout que c'est régulier. Rare pour le psy.

Entre ses lèvres une cigarette pas encore allumée, il fixe le plafond. Judas n'est pas câlin mais laisse la plupart du temps Murphy s'adonner à ce qu'elle appelle des "papouilles" ; tracer des formes sur son torse. Il ne trouve pas ça désagréable et si ça lui fait plaisir, elle peut. Parfois il lui arrive de ne pas être totalement un connard. Après tout, elle n'est pas détestable puisqu'elle est au courant de ses magouilles et n'en est pas choquée, au contraire. Elle est une aide précieuse pour lui, elle mérite d'avoir un minimum de respect.

« C'est laid. Tu me le donnes ? » Une statuette sur le torse, il fronce les sourcils. Le brun déteste que l'on critique ses affaires. Ces statuettes coûtent un prix exorbitant et elle trouve à redire ?
« Pourquoi les veux-tu si tu trouves ça laid ? » Il connait la réponse, "parce que ça doit être cher", c'est devenu habituel mais surtout qu'il l'avait analysé un milliard de fois.
Il lui en fera peut-être cadeau d'une la prochaine fois qu'elle rappellera à un client qu'il est important de payer ses dettes pour ne pas se retrouver avec toute la ville derrière soit, fourches et flambeaux en main.
En attendant, elles resteraient là où elles sont, à trôner dans sa chambre un peu trop grande. « Repose les, Murphy. Tu vas finir par les casser avec tes deux mains gauches. »

Goode attrape finalement le briquet qui se trouve sur sa table de chevet et allume la cigarette glissée entre ses lippes. Il aspire la fumée comme s'il s'agissait d'une brise divine mais manque de s'étouffer à la nouvelle phrase de la jeune femme. « T'as repoussé un rendez-vous pour me voir ? » Il toussote. Elle finirait par avoir sa peau, il était démoniaque mais elle... il la trouvait pire. L'hôpital qui se fout de la charité. « Ou t'avais quelque chose à demander ? »

« C'est plutôt la deuxième option. Je sais qu'on se voit assez régulièrement, alors je me disais qu'il fallait un peu... » il éclaircit sa gorge, « ...disons, clarifier les choses. » D'habitude, il ne clarifie jamais. Il laisse les gens espérer. Mais il n'a pas envie qu'elle se fasse de fausses idées et souffre inutilement, ce serait idiot de perdre sa partenaire de crime et des biftons...

@Murphy Rowe all I do is keep the beat and the bad company | judy 2523491165
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyJeu 4 Aoû 2022 - 11:47

Il a sur le visage un air satisfait mais Murphy ne s'en contentera pas. Avec l'agilité d'un félin, la blonde attrape et dépose une hideuse petite statuette sur le torse de son amant. Ils n'en ont pas fini, pas avant qu'il ne lui dise pourquoi il est, aujourd'hui, si aimable. Il a peut-être rencontré l'amour de sa vie. Murphy ne croit guère en cette théorie : elle sait très bien que Jude n'aime qu'une seule personne - lui-même. Il n'a pas l'air de détester Murphy et c'est déjà ça. Cigarette au bord des lèvres, le psychiatre pose son regard sur la blonde. Elle joue à la pin-up, ses jambes battant la mesure au dessus du lit. « Pourquoi les veux-tu si tu trouves ça laid ? » « C'est vraiment une question que tu te poses ? » Doucement, Murphy roule sur le côté et lance doucement la statuette en l'air, au dessus de son visage. « C'est l'heure de ma séance là ? Tu veux que je te parle de mon père pendant que tu me sautes ou ça va ? » Un sourire mutin fend son visage alors qu'elle plante à nouveau ses yeux dans ceux de son amant.

« Repose les, Murphy. Tu vas finir par les casser avec tes deux mains gauches. » A nouveau, la blonde roule sur le côté et repose la statuette à l'envers dans une position obscène. Satisfaite de son œuvre, elle retourne se couler contre le brun, un regard lubrique imprimé sur le visage. Lorsqu'elle mentionne son inhabituelle gentillesse, Jude s'étouffe et manque visiblement de mourir. Cocasse, pour un médecin. « C'est plutôt la deuxième option. Je sais qu'on se voit assez régulièrement, alors je me disais qu'il fallait un peu... » Un sourcil haussé, Murphy se repose sur son coude. Bras enfoncé dans le matelas, elle attend la suite. S'il ose... « ...disons, clarifier les choses. » Elle hurle de rire après trois secondes de blanc, renversée sur le dos. Non, décidément, Jude n'est pas un psy très doué s'il n'a pas su lire en elle. Lorsque la crise de fou rire est passée, Murphy se redresse complètement et vient s'installer sur les hanches de son... de son quoi, au juste ? De la manière la plus effrontée qui soit, elle vient subtiliser au médecin la cigarette qu'il tenait jusque là entre ses lèvres. « Qu'est-ce que tu veux clarifier ? » Elle souffle au visage de Jude un épais nuage de brume grisâtre et malodorante. Avec ça, ils ne vont rien clarifier du tout.

Un bras calé sous sa poitrine, elle détaille le trentenaire des yeux. Ce qu'il paraît idiot, après sa jolie phrase sur la clarification. « Tu veux savoir si je crève d'amour pour toi ? » Un autre nuage alors qu'elle appuie ses mots d'un geste tendre. Sa main libre vient remettre en place une mèche des cheveux du brun. « Tu veux continuer à te branler sur ton ego trip, ou je dois te dire la vérité ? » Elle pourra lui mentir s'il le faut et pour qu'il reste un bon coup, Murphy est prête à beaucoup. En plus d'être agréable sur un matelas, Jude est un support financier non négligeable - et cela, la jeune femme ne peut pas l'oublier.

@jude goode all I do is keep the beat and the bad company | judy 3070942404
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyDim 7 Aoû 2022 - 22:29

Elle ne démord pas, avec cette statuette au point que le brun sait déjà que lorsque cette dernière sera partie, son bien se sera envolé avec elle. Murphy est sûrement un des cas les plus complexes que Jude a croisé depuis qu’il a commencé sa carrière de psychiatre.  « C'est l'heure de ma séance là ? Tu veux que je te parle de mon père pendant que tu me sautes ou ça va ? », la phrase de cette dernière le fait tiquer. Il ne s’est toujours pas habitué au fait qu’elle lui tienne tête. Rapidement, il se reprend et décide de ne pas répondre. Non par manque de réparti mais par excès d’égo, il ne va pas s’abaisser à ce niveau. Un ange passe. Son regard balaye donc la jeune femme de bas en haut et une fois arrivé à la hauteur de ses deux grands yeux, il se contente d’arquer un sourcil. C’est plus fort que lui, Goode ne peut se contenir de souffler, « effectivement, daddy issues ». Finalement, il ne pouvait pas demeurer coi face à la blondinette.

Démunis de sa cigarette, il pose sa main sur le paquet trônant sur sa table de chevet avant de comprendre qu’il ne s’agit que d’une énième provocation. Il finirait par récupérer ce qui lui appartient, symbole de sa supériorité.
En attendant, il la laisse faire mumuse avec cette tige à moitié consumée. « Tu veux savoir si je crève d'amour pour toi ? », à cette idée, Judas ne cache pas son sourire. Non pas par réciprocité mais plutôt parce qu’il est plaisant d’entendre ce genre de mots, boostant son égo qui est pourtant déjà prêt à exploser. Néanmoins, sa mine réjouie s’efface à la suite de sa phrase, « Tu veux continuer à te branler sur ton ego trip, ou je dois te dire la vérité ? ». D’un côté, il est rassuré, de l’autre, il n’aime pas la façon dont elle lui parle. Tout en se penchant sur elle pour récupérer la cigarette -ainsi que le dessus- à l’aide de son pouce et de son index, il souffle, « tu fais bien la maline, tu es sûre de vouloir jouer à ça ? ». Puis, d’une manière biblique, il lui embrasse la joue avant de se redresser toujours avec ce petit air supérieur insupportable.

Il sait que la réponse est non même si elle ne l’avouerait pas. Murphy a beau être une tête brûlée, elle ne pourrait se frotter à Judas. Il sait bien trop de choses même s’il ne les utiliserait pas pour des raisons évidentes ; elle est sa partenaire de crime. Sans elle, il serait compliqué d’effectuer le sale boulot. Elle est la force brute, lui c’est différent, une force qu’il a appris avec les années. La force mentale. Il se l’est forgé, recouvrant ainsi la vieille carapace du psychiatre permettant l'accès à son véritable visage. « Il y a simplement des signes qui ne trompent pas et je ne veux pas que tu te méprennes sur la nature de notre business ». Il n’emploie pas le terme relation. Ce n’est pas contre Rowe, mais il est hors de son vocabulaire, comme prohibé. Jamais il ne traverserait ses lèvres, la vie est plus facile de cette manière alors pourquoi se la compliquer ?

@Murphy Rowe  all I do is keep the beat and the bad company | judy 1268459258
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyLun 8 Aoû 2022 - 7:39

Ils sont comme des anges : innocents, exposés à l'air libre, on les croirait amoureux. Le regard que lance Murphy à Jude est amoureux, en tout cas. Elle voudrait qu'il fonde de peur. Elle veut pouvoir lire dans ses yeux le regret, la panique d'avoir à gérer une relation dont il n'a pas voulu. Elle veut le voir trembler et pouvoir se dire qu'elle a réussi à se glisser dans le cerveau d'un type comme lui. Elle qui le croyait dénué de sentiments, il semble en réalité tout à fait perméable au fléau qui ravage le commun des mortels. « Effectivement, daddy issues. » Murphy lâche un rire léger et se glisse plus proche de lui. Que souhaite-t-elle ? Fusionner avec la peau de son amant ? Il a le l'épiderme si chaud. La blonde est parfaitement bien, à ses côtés. Elle se fiche bien qu'il perde tout contact avec la réalité. Se contenter de ce qu'il lui donne, Murphy fait cela très bien. Ils n'ont pas besoin de se poser plus de questions.

« Tu fais bien la maline, tu es sûre de vouloir jouer à ça ? » Alors qu'il l'embrasse, elle savoure sa victoire. Elle est certaine de l'avoir aperçu fondre, se liquéfier à l'idée qu'elle ne veuille plus. Peut-être qu'il est en train de réfléchir à une manière de la congédier. Peut-être qu'il sait très bien qu'elle n'a personne et que faire disparaître son cadavre sera chose aisée. Qui s'inquiéterait du sort de Murphy Rowe ? Carl ? Pfft. Perte de temps. Elle ne s'inquiéterait même pas pour elle-même, la blonde. Alors, au contraire, elle joue avec les limites et se laisse conquérir, territoire facile à dominer, par le médecin avec qui elle partage un lit - et des dizaines de secrets. « Il y a simplement des signes qui ne trompent pas et je ne veux pas que tu te méprennes sur la nature de notre business. » Avec lenteur, elle se redresse sur un coude pour être au même niveau que Jude. « Des signes ? » Son sourire grandit alors que ses yeux croisent ceux du brun. Des signes, ça s'interprète. Rien n'est fixé. Tout peut encore évoluer.

Au lieu de s'éloigner, Murphy rampe - quelle ironie - jusqu'à lui, pour venir s'asseoir sur ses cuisses. Elle lui fait face, prend doucement le visage de Jude entre ses mains. « Tu veux que j'efface les signes ? Que je me fasse plus petite ? Que je me mette de dos pour que tu puisses pas voir mon visage quand on baise ? » qu'elle susurre contre ses lèvres. La nature de leur business est très claire : si le deal n'est plus intéressant, il n'y a plus de deal. Ils ne se connaissent pas. Ils sont un levier l'un pour l'autre, c'est tout. Murphy a de quoi faire tomber Jude. Jude a de quoi détruire Murphy. L'un comme l'autre, ils tiennent un fusil chargé. L'un comme l'autre, ils sont prêts à exploser. Avec plus de force, Murphy referme sa main sur le menton de Jude. Elle lui marquera la peau - qu'importe. « Tu veux que je montre que je te méprise ? Je peux faire ça aussi. T'es con si tu t'es laissé berner par de jolis sourires. » L'œil brillant de malice, elle lâche la peau de Jude au profit de sa gorge. Sa main manucurée se referme sur la pomme d'Adam du psychiatre sans trop de force. Juste histoire de lui rappeler qu'elle n'est pas ici pour jouer à papa-maman. « T'es supportable. Je me mets à genoux dans la chambre, mais crois pas que j'ouvrirai grand la bouche quand tu voudras me fourrer ton amour dans la gorge. Je te mordrai, Jude. » Et pour finir, elle claque des dents juste sous son nez. La scène a tout de ridicule, mais Murphy n'en a que faire. Elle s'amuse, c'est tout. On n'est pas sérieux, quand on a vingt-quatre ans.
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 8:48

Jude, de prime abord, ne reconnaitrait pas un regard amoureux parmi milles autres. Néanmoins, il peut le deviner et c’est en analysant trop longtemps les yeux de Murphy qu’une légère boule commence à se former au fond de sa gorge. Il ne va pas lui montrer cette faiblesse, ce serait trop simple pour elle. Muet, il soutient ce regard bleu comme s’il ne comprenait pas tout le sens des yeux papillonnant et soudain, une illumination : elle le fait exprès.

Il sait que n’importe qui pourrait les imiter, lui-même l’a déjà fait pour séduire certaines de ses conquêtes. Désormais, il affiche un sourire fier : elle n’aurait pas l’ascendant sur lui, personne d’ailleurs. Sans réfléchir, il glisse sa grande main dans la chevelure blonde de Murphy tout en laissant la fumée s’échapper de sa bouche. Il fait partie de ceux qui ont fini par acquérir une dextérité suffisante en ce qui concerne la cigarette pour ne plus à avoir à l’enlever pour recracher ce mélange de goudron et d’autres substances plus mauvaises les unes que les autres.

Pour Judas, il est même amusant de frayer avec elle, Rowe possède toujours la fougue de la jeunesse ce qui correspond bien au côté extravagant de ce dernier. Peut-être est-ce une preuve qu’elle est instable ? Il n’en a que faire. Il ne l’est pas moins. Un psychiatre le devient car lui-même a des problèmes, c’est bien connu. À l’initiale, il voulait impressionner tout le monde tout en aidant des gens, ce qu’il fait, mais il en profite également pour en remettre certaines à leurs places. Ce pouvoir le rend indéniablement fou d’extase. Presque meilleur qu’une partie de jambes en l’air ; c’est lui, le patron. La raison pour laquelle s’attire nos deux protagonistes est donc très simple à deviner : ils sont aussi détraqués l’un que l’autre.

« Tu veux que j'efface les signes ? Que je me fasse plus petite ? Que je me mette de dos pour que tu puisses pas voir mon visage quand on baise ? » Judas pouffe en secouant la tête de droite à gauche, répondre quelque chose d’encore plus cru est alléchant mais il préfère rester muet et la laisser débiter toutes ses inepties, l’écouter telle une patiente. Leurs lèvres sont proches, il ne bronche pourtant pas bien que l’idée de lui voler un baiser lui a effleuré l’esprit durant une seconde. « Te faire plus petite ? Tu n’en es pas capable, tu es un théâtre à toi toute seule… » et c’est pour cela que je t’ai choisi. Pour la nuit et pour le business, nombreux sont les clients qui ont eu peur d’elle, sûrement même plus que de Jude. Il ne l’avouerait probablement jamais.

« Tu veux que je montre que je te méprise ? Je peux faire ça aussi. T'es con si tu t'es laissé berner par de jolis sourires. », le sourire du psychiatre s’élargie. Il empoigne le poignet de cette jolie petite blonde sans jamais tenter de lui faire mal, il n’est pas un homme violent. « Je ne suis pas con, mais il vaut mieux rester prudent, tu ne crois pas ? Tu es imprévisble, et si tu venais à avoir des sentiments… » il la regarde toujours droit dans les yeux, la franchise, « cela viendrait contrarier mes plans, notre business et tout le reste. T’es jeune, moi j’ai de la bouteille. Ce que tu as là, tu ne le contrôle pas. » et avec sa main libre, du bout de son index, il désigne le cœur de la jeune femme au-dessus de sa poitrine, peau contre peau.

À la dernière phrase de celle-ci, il a presque envie de la remettre à sa place mais c’est inutile. Il aime ce jeu, le psychiatre, jusqu’au moment où ses limites seront atteintes. « Ne joue pas trop avec le feu Murphy, tu risques de te brûler », il est honnête et son ton se fait plus ridige, à trente-six ans, on est déjà un peu plus sérieux…

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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptySam 20 Aoû 2022 - 4:48

Jude rit, mais Murphy n'en fait pas autant. Elle s'amuse, pourtant. Elle joue un rôle, juste comme l'aime son amant. Il est facile de cerner ses besoins, est fabriqué comme tous les autres hommes. Elle n'a pas beaucoup à faire pour le décontenancer et le dérider un peu. Après tout, c'est pour cela qu'il la garde auprès d'elle. Il n'aura jamais le courage de se séparer de son petit oiseau. « Te faire plus petite ? Tu n’en es pas capable, tu es un théâtre à toi toute seule… » La réplique arrache un sourire à Murphy, qui opine fièrement du chef. Un théâtre, oui. Un millier de personnages, plus encore de costumes et de mises en scènes différentes. Le théâtre est vide - mais Murphy s'efforce de le remplir de monde, passant d'une paire de bras à une autre comme si de rien n'était. Le masque, elle ne le tombe jamais vraiment. Jamais de trop. Elle laisse entrevoir aux méritants ce qui se trouve sous ce qu'elle leur fait voir : une autre couverture. Une autre couche de mensonge, plus épaisse que la précédente. Auprès de Jude, Murphy peut se permettre de faire voir les coulisses. Elle sait que lui aussi, a beaucoup à cacher. C'est pour cela qu'ils font si bien la paire : aucun d'entre eux n'a de raisons de trahir l'autre.

D'un geste bref, Jude attrape la peau de Murphy. Elle se laisse faire, bien sûr. C'est ce dont il a envie. Qu'on ne lui résiste pas outre-mesure, qu'elle sache se taire quand il en a besoin. « Je ne suis pas con, mais il vaut mieux rester prudent, tu ne crois pas ? Tu es imprévisible, et si tu venais à avoir des sentiments… » La blonde fronce les sourcils. L'amour ne fait pas partie de ses plans, certainement pas avec son meilleur business partner. Murphy n'est pas connue pour être organisée, mais elle a toujours su se blinder. C'est une de ses qualités : elle est détachée. Pas forcément très fine, mais sait se tenir intelligemment loin de ce qui pourrait lui faire du mal. « cela viendrait contrarier mes plans, notre business et tout le reste. T’es jeune, moi j’ai de la bouteille. Ce que tu as là, tu ne le contrôle pas. » Les doigts de Jude se posent sur son cœur et Murphy éloigne la main d'une tape impertinente. Le trentenaire n'a aucunement le droit de s'approcher de si près de sa forteresse, certainement pas pour faire de telles allusions. « Je suis pas une ado. Crois pas que je tombe amoureuse toutes les dix secondes. » Pour qui la prend-il ? Pour une sorte de gamine ? Elle a l'habitude, la jeune femme. Elle sait que tous les hommes qui la regardent avec des yeux comme ceux de Jude ne tombent pas amoureux d'elle. Ils ont envie, c'est tout. Ils voudraient tout posséder, tout acheter avec leurs charmes. Murphy ne fait que prétendre qu'elle s'y intéresse, sans jamais s'en approcher de trop. Après tout, Jude a raison : ce qu'elle a dans la cage thoracique, elle ne le contrôle pas vraiment. Voilà à quoi sert la distance.

« Ne joue pas trop avec le feu Murphy, tu risques de te brûler. » Sans autre forme de procès, Murphy pose ses lèvres contre celles de Jude. D'un coup de dent, elle rompt le baiser et plante ses yeux dans ceux du médecin. Sa main libre, celle qui n'est pas entravée, vient appuyer sur la plaie qui saigne déjà, sur la bouche de son amant. « Tu dis des vérités générales. C'est comme ça que t'es devenu connu ? » La voilà qui sourit à nouveau, essuyant le sang sur la lèvre de Jude à l'aide de son pouce. « Tu me donnes pas d'ordre. T'as besoin de moi. » Elle a besoin de lui aussi. Pour l'heure, Jude est ce qui se rapproche le plus d'une source de revenus fiable. « Je joue avec le feu si je veux. C'est toi que je vais brûler. » Et tout ce qui se trouve sur son passage.
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyMer 14 Sep 2022 - 7:04

Judas n’a pas d’attaches, jeter les gens est pour lui très facile, tellement que même couper les ponts avec sa famille n’a pas été bien compliqué. Faire de même avec Murphy serait encore plus simple, pourtant il ne peut pas, elle le sait et en joue. Elle est l’une des rares qui a le droit à plus d’un soir et cette idée agace particulièrement le psychiatre jusqu’à lui hérisser le poil. Judas ne peut pas faire du Judas avec elle et c’est insupportable.

« Je suis pas une ado. Crois pas que je tombe amoureuse toutes les dix secondes. » Il pouffe, il ne la prend pas au sérieux et il ne s’en cache pas. Si Jude a oublié quelque chose, c’est bien ses bonnes manières. Il n’y croit absolument pas, elle n’a aucun contrôle, sur rien, mais pense en avoir. Elle se pense princesse, joue à droite à gauche pour se donner une certaine contenance mais ses grands airs cachent une fragilité trop facile à utiliser. Néanmoins, il ne s’attardera pas sur ça, il ne faudrait pas la froisser et risque de foutre en l’air ce jeu qui leur permet de tirer un bon paquet d’argent et autres bénéfices en fin de semaine.

« Tu dis des vérités générales. C'est comme ça que t'es devenu connu ? » Lippes entrouvertes, il l’écoute d’une oreille attentive. Sa parole a tout de même une importance, pour le médecin. « Entre autres, ouais », il joue, évidemment. Il la laisse essuyer ce sang avant d’humecter ses lèvres. « Tu me donnes pas d'ordre. T'as besoin de moi. » Il hoche la tête, il n’en a pas honte.

« Je t’en donne, parce que c’est moi le cerveau. T’as besoin de moi aussi, et de mes indications. Sans ça, rien ne pourrait fonctionner. Donc arrête de jouer à la rebelle. » Il glisse sa main du haut de sa nuque jusqu’au creux de ses reins. Toujours en souriant pour que ce ne soit pas trop violent à encaisser pour une personne avec un tempérament plus explosif que le sien.

« Je joue avec le feu si je veux. C'est toi que je vais brûler. » Sans hésiter, il lui vole à nouveau un baiser tout en serrant sa hanche, et souffle « Évite. » tout en la laissant délicatement rouler sur le lit. Un mot qui suffit, sec, court, brute. Le brun se lève finalement, enfile un long t-shirt et ajoute, « Maintenant que c’est clair, je crois, n’oublie pas de t’occuper du prochain dossier. » Un connard. Il le sait, et alors ?
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Message(#)all I do is keep the beat and the bad company | judy EmptyDim 25 Sep 2022 - 7:57

Elle joue plus qu'elle ne mord, Murphy. Jude ne la fâche pas pour de vrai. Il en a toujours été ainsi entre eux. Toute la parade qui va avec leurs réunions ne change jamais et au final, tout ceci devient peut-être un peu redondant. Clairement, le psychiatre se prend pour quelqu'un. C'est sûr que face à la petite blonde, le trentenaire est quelqu'un. Il n'a pas besoin de jouer. Murphy, elle, joue avec sa place dans le monde. Peut-être Jude sera-t-il assez cruel pour la laisse croire qu'il lui fera un jour de la place. Pour l'instant, il ne prétend même pas essayer. Tout ceci n'est qu'un business dont ils sont tous les deux des acteurs. Murphy ne se leurre pas, bien qu'elle rêve secrètement que Jude lui prépare en secret une place dorée dans le grand monde. « Entre autres, ouais. » Mais il se laisse faire, Jude. Et Murphy passe et repasse son pouce sur la peau du trentenaire, comme si elle maîtrisait tout et qu'il ne faisait qu'apprendre et boire ses paroles. Elle est loin du compte. Qu'importe.

« Je t’en donne, parce que c’est moi le cerveau. T’as besoin de moi aussi, et de mes indications. Sans ça, rien ne pourrait fonctionner. Donc arrête de jouer à la rebelle. » La blonde hausse un sourcil alors que les mains de Jude se font baladeuses. Elle pose un index sur les lèvres du brun, sans pour autant l'arrêter dans son élan. « T'es le cerveau, mais t'es clairement pas le reste. J'ai connu meilleur coup. » qu'elle ricane, sourire mutin accroché aux lèvres. A se montrer arrogant, Jude ne fait que renforcer l'envie qu'a Murphy de le piquer. « Évite. » Et voilà Jude qui vole à nouveau ses lèvres. Avant qu'elle n'ait le temps de le repousser par pure méchanceté et esprit de contradiction, le psychiatre file déjà hors de leur havre de paix. La jeune femme glisse à son tour hors du lit et c'est nue qu'elle s'approche de la fenêtre, comme pour narguer le bas monde dans lequel elle se trouvera bientôt à nouveau. « Maintenant que c’est clair, je crois, n’oublie pas de t’occuper du prochain dossier. » Finalement, c'est en tenue d'Ève que Murphy revient se planter devant son partenaire en affaires. « Quand j'aurai plus besoin de toi, tu viendras me supplier de reprendre où on s'était arrêtés. Et tu le feras en rampant. » La voilà qui se détourne, ses habits déjà en main.

Il ne lui faut que cinq minutes pour enfiler ses vêtements. Cinq minutes pour arranger ses cheveux, voler un billet qui traînait là et laisser une note obscène sur le bureau du trentenaire. La prochaine fois qu'ils se verront sera probablement la dernière.
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