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 (rosalie #6) we trust the siren song to call us home.

Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
l'océan des possibles
  
(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. 8ab38f8d414867a735088b2776dda6b86e46e0b7
POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
CODE COULEUR : DarkSlateBlue
RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

(flashbacks) chloe #1 (2012)clément #1 (2016)swann #3 (2018)freddy #1 (2019)swann #4 (2018)swann #10 (2016)swann #11 & maddy #1 (2018)zoya (2020)zoya #2 (2021)swann #56 (2017)

(ua) swann #28 (slasher) rowann #13rowann #14rowann #15 (zombie) swann #51swann #53swann #58 (gothique) swann #52swann #54


AVATAR : david corenswet.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs profil & sign @gifpacklove, bann profil @zaja, gif rowann & wendy @harley, gif willton @conjuringgifs, awards & bann sign @loonywaltz.
DC : /
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 24/11/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t33433-here-s-looking-at-you-kid-rory
https://www.30yearsstillyoung.com/t39538-rory-this-is-not-a-review-it-s-a-love-note
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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyMer 9 Mar - 18:58

we trust the siren song to call us home.

(ce rp se déroule avant sa blessure)

C'est sans la moindre surprise que Rory avait accepté de passer une partie de la soirée auprès de sa sœur aînée, après que Rosalie l'ait contacté un peu plus tôt dans la semaine pour lui proposer de passer voir son neveu. S'il ne renoncerait habituellement pour rien au monde à une soirée en tête à tête avec Swann, l'idée de profiter de Rosalie et Gabriel légitimait pour une fois qu'il quitte le loft pour quelques heures, non sans promettre à son petit-ami de lui envoyer un millier de photos du bébé, sachant par avance qu'il n'attendait que ça. Ils avaient pour l'occasion convenu que Swann passerait la soirée à la coloc' avec Maisie, Sofia et Arthur, Rory dès lors rassuré de savoir qu'il ne passerait pas les prochaines heures tout seul à regarder un épisode de Doctor Who – pour ça, l'acteur insistait dorénavant pour qu'ils le regardent ensemble. C'est finalement aux alentours de dix-neuf heures qu'il déposa Swann à Toowong et après un énième baiser échangé qu'il prit congé de l'anglais, d'ors et déjà heureux à l'idée de pouvoir le noyer de détails sur combien Gabriel avait probablement grandi et combien il lui ressemblait évidemment. De retour à Spring Hill, Rory se présenta à l'adresse indiquée par sa sœur après lui avoir indiqué par message qu'il se trouvait en bas de chez elle. De chez eux, en vérité, bien qu'il semble peu probable qu'il croise Wyatt à l'occasion de cette visite – sans doute Rosalie avait-elle fait en sorte que les deux hommes s'évitent encore un peu, par précaution. Il ne pourrait pas lui en tenir rigueur.

La porte s'ouvrit sur la silhouette de sa sœur, et c'est un sourire chaleureux qui trouva aussitôt sa place sur les lèvres du brun. « Salut Rosie. » C'est sans attendre qu'il s'approcha de sa sœur pour la serrer contre lui, le cœur rempli de joie autant que de soulagement de passer un moment avec elle maintenant que les choses s'apaisaient durablement. Tout n'était pas encore réglé avec Garrett, avec leurs parents, mais les choses suivaient leur court. Tout finirait par s'arranger. « Ton message m'a vraiment fait plaisir, je me faisais une joie de vous voir. » Retrouver deux des personnes les plus chères à son cœur n'aurait pas pu le mettre dans un état différent, qui plus est alors que l'une de ces deux personnes était son neveu de quelques semaines. Autant dire que Rory devait se faire violence pour ne pas demander à Rosalie de passer les voir plusieurs fois par jour, alors chacune de ses invitations était accueillie avec le plus grand bonheur par son cadet. Il était peut être rien qu'un peu gaga de son neveu, oui. « Eh, salut toi. Tu sais que t'es vraiment le plus craquant des bébés ? » Son sourire s'étira comme chaque fois qu'il s'approchait de l'enfant, les yeux emplis d'une émotion sans pareil depuis le jour de sa naissance. Ses doigts s'approchèrent doucement de son visage pour cajoler sa joue, aussitôt attendri d'entendre l'enfant gazouiller et de le voir répondre à son sourire. « Des filleuls. Le plus craquant des filleuls. » Parce que la précision était importante et qu'il était évident qu'il ne passerait pas à coté de l'occasion de le rappeler, juste au cas où. Il songeait honnêtement à se faire fabriquer un pin's sur-mesure pour que tous ceux qu'il rencontrait sache qu'il était désormais parrain. Too much ? « Promis, je me vante encore un peu d'être son parrain et ensuite j'arrête. Swann supporte déjà ça du matin au soir, je sais pas comment il fait. » D'accord, il exagérait rien qu'un peu et son rire en était la preuve, mais personne ne s'attendait sans doute à ce qu'il accueille la nouvelle avec autre chose qu'un enthousiasme débordant. Être le parrain de Gabriel lui procurait non seulement une joie immense mais une profonde fierté : celle que sa sœur lui fasse suffisamment confiance pour lui confier un rôle aussi important – un rôle auquel il comptait bien faire honneur.

« Il grandit déjà si vite, c'est fou. Je le revois encore tout minuscule à la maternité. » Des images auxquelles il repensait non pas pour les moments d'incertitude qui lui avaient retourné le ventre des heures durant quand tout le monde ignorait encore si Rosalie et le bébé s'en sortiraient, mais plutôt pour l'immense joie qui avait accompagné sa rencontre avec son neveu et les retrouvailles avec sa sœur, une fois le pire enfin derrière eux. Rory sentait encore l'émotion lui chatouiller la gorge, alors qu'il posait un regard immensément attendri sur le si doux visage du nourrisson. Les Craine avaient traversé tant d'épreuves ces derniers mois mais l'acteur aimait penser qu'ils auraient de plus en plus d'heureux événements à fêter tous ensemble dans les prochains mois. « Tout se passe bien pour vous deux, ici ? Vous avez l'air bien installés. » Et parce qu'il n'était pas sans savoir qu'il s'agissait de l'appartement de Wyatt, que Rosalie avait investi pour simplifier les choses maintenant que Gabriel faisait partie de leurs vies, il s'abstiendrait pour l'heure de lui demander si la situation était vouée à durer. Et si elle le souhaitait, de son coté, alors qu'il n'avait qu'à l'observer pour deviner que Rosalie se plaisait dans cet endroit. Qu'elle aimait être ici, probablement parce que sa place avait toujours été auprès du père de son enfant, peu importe à quel point ils avaient tous pu être aveugles pour l'ignorer aussi longtemps.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptySam 19 Mar - 15:35

we trust the siren song to call us home

ROSALIE CRAINE & @RORY CRAINE

Il y a les bons jours, et puis il y a les moins bons jours. Il y a ceux où tu te sens en contrôle, où tu sais que ce lien tant désiré entre Gabriel et toi se crée petit à petit, bien moins vite que tu ne l’aurais espéré, mais qu’il existe tout de même et que ce n’est qu’une question de temps. Et puis il y a ceux où tout t’échappe complètement, quand tu te sens complètement déconnecté de ta propre vie, où ce petit-être dans tes bras, ce petit garçon qui pleure constamment et qui ne dort jamais te semble n’être qu’un étranger, que tu ne ressens rien, ou plutôt que tu te sens vide. D’un sentiment qui t’apporte toujours une grosse vague de culpabilité, qui te fait douter de tout. De toi, de ta place ici, dans cette famille, de cette vie dont tu as pourtant toujours rêvé. Rien ne s’est passé comme tu te l’étais imaginée pourtant et tu ne peux que vivre avec le contre-coup des traumatismes qui ont accompagné la naissance de ton fils. Plusieurs mois ont passé depuis pourtant, tu devrais aller mieux. Tu voudrais aller mieux, vraiment, mais la marge entre le vouloir et l’être ne s’équivaut pas et tu ne peux que faire de ton mieux avec chaque jour qui passe. Wyatt a suggéré une fois que tu consultes, et si l’idée se fait tranquillement un chemin dans ta tête, tu ne te sens pas prête pour ça. Pas encore. Peut-être que le jour ne viendra jamais, tu ne sais pas. Mais aujourd’hui, c’est un bon jour et Rory vient vous voir, Gabriel et toi. Peut-être que tu arriveras à lui parler, à Rory. Lui qui a toujours été le plus à l’écoute de toute ta famille, lui qui a toujours fait preuve d’une compréhension et d’une compassion que tu ne comprends pas toujours mais que tu ne peux t’empêcher de lui envier. Lui qui demeure l’un des seuls liens que tu possèdes encore avec ta famille, avec toute cette partie de toi qui semble plus floue que jamais depuis quelques mois.

Tu avais habillé Gabriel dans un des nombreux habits que Rory lui avait offert depuis sa naissance, et tu avais même trouvé assez d’énergie pour échanger ton chandail tâché de vomi et de lait et ton jogging contre quelque chose d’un peu plus propre. Malgré tout, elle semblait terriblement loin et disparue définitivement, la Rosalie à l’apparence toujours irréprochable. Tu ne savais pas comment elle faisait, ces mères qui prenaient le temps de bien s’habiller, de bien se coiffer, de se maquiller même avec leurs tout-petits alors que tu peinais à faire le moindre effort. Tu savais toutefois que Rory ne serait pas celui qui porterait le moindre jugement, tu aurais été plus méfiante si c’était Grace qui s’était trouvée de l’autre côté de la porte, ou même Garrett, bien que cette possibilité était tout simplement inexistante depuis de nombreux mois déjà. « Salut Rosie. » Un sourire sincère s’installe sur tes lèvres alors que tu découvres la silhouette de Rory, qu’il s’approche pour te prendre dans ses bras et que tu lui rends son étreinte. « Viens rentre. » que tu l’intimes aussitôt, refermant la porte derrière lui. Est-ce que tu aurais cru un jour accueillir Rory dans l’appartement que tu partages (oui, non, peut-être?) avec Wyatt? Absolument pas. Tout comme tu ne pensais pas un jour vivre à nouveau au quotidien avec le Parker, encore moins avec un petit être qui est le parfait mélange de lui et toi. Et pourtant, c’est bien ce qui se passe, quand Gabriel gazouille pour attirer l’attention et que ton regard passe rapidement de ton frère à ton fils, un moment des plus simples et pourtant des plus précieux à tes yeux. « Ton message m’a vraiment fait plaisir, je me faisais une joie de vous voir. » « Tu sais que tu es toujours la bienvenue. » que tu lui rappelles. Si tu trouvais difficile de vivre avec le fait que ton aîné et tes parents n’aient toujours pas rencontrer Gabriel, tu te délectais de la présence que Rory et Wendy voulaient prendre dans la vie du mini Parker. Pour ce qui était de Grace, c’était toujours aussi compliquée et tu ne savais toujours pas comment te positionner face à la blonde, ce qui n’avait finalement rien de bien surprenant quand l’on connaissait la relation toujours tumultueuse que tu entretiens avec elle. « Eh, salut toi. Tu sais que t’es vraiment le plus craquant des bébés? » Tu échappes un léger rire. Il n’y avait personne qui devenait plus gaga face à ton fils que Rory, ce qui te faisait toujours aussi plaisir à chaque visite. « Des filleuls. Le plus craquant des filleuls. Promis, je me vante encore un peu d’être son parrain et ensuite j’arrête. Swann supporte déjà ça du matin au soir, je sais pas comment il fait. » « C’est simplement la preuve qu’on a fait le meilleur choix. » Tu te souvenais encore quand tu avais demandé à ton frère s’il te ferait l’honneur de devenir le parrain de Gabriel, alors que vous étiez tous les deux encore à l’hôpital. Tu savais qu’il prendrait ce rôle à cœur et il ne manquait pas de te le prouver par toutes ses petites attentions au quotidien. « Comment va Swann? » que tu demandes, profitant de la mention de l’anglais pour venir aux nouvelles, même s’il suffisait de poser les yeux sur ton cadet pour voir tout le bonheur qui émanait de lui depuis plusieurs mois déjà et ce, grâce à la présence de l’homme dans son quotidien.

« Il grandit déjà si vite, c’est fou. Je le revois encore tout minuscule à la maternité… » Ton sourire s’évapore légèrement à la mention de ces premiers jours des plus éprouvants. Tu n’aimais pas repenser à Gabriel dans sa couveuse, entourés de fils de tout genre avec de l’oxygène sous le nez pour l’aider à respirer, même si tu savais que c’était à ce moment ce qu’il y avait de mieux pour lui. Repenser à ça t’obligeait inévitablement à repenser à ton propre séjour à l’hôpital, tes propres complications alors que tu t’étais retrouvée malgré ton gré entre la vie et la mort, perdant ainsi tout contrôle. Tu t’efforces de chasser les images, même si tout se lit trop facilement sur ton visage alors que tu jettes un nouveau coup d’œil à Gabriel qui se trouve dans tes bras. « Tu veux le prendre? » que tu proposes, dans une tentative maladroite de changer le sujet. « Tout se passe bien pour vous deux, ici? Vous avez l’air bien installés. » Tu hoches doucement la tête. Tout s’était fait naturellement, à la sortie de l’hôpital. Vous n’en aviez même pas vraiment discuté que ça avait été décidé que Gabriel et toi deviez rester avec Wyatt, du moins le temps que tu te remettes de ta césarienne d’urgence et des autres complications, comme il était simplement censé que vous soyez ensemble pour répondre aux besoins de tous les jours de votre fils. Tout le reste semblait encore dans les airs, même si vous vous étiez tranquillement rapprochés depuis l’anniversaire de Wyatt. « Oui, la cohabitation se passe mieux que je me l’imaginais. » que tu lui admets avec un léger sourire. « Je sais pas encore si ce sera à long terme, mais pour l’instant disons que j’ai pas mis les pieds dans mon loft depuis un moment. » Une ou deux fois depuis votre sortie de l’hôpital, et toujours simplement pour aller chercher des trucs chez toi qui te manquaient. Des mois que tu dors dans le même lit que Wyatt, des mois que vous avez vraiment l’air d’une famille tous les trois et des mois que tu te demandes si ça peut vraiment fonctionner sur le long terme, tout ça. Tu te râcles doucement la gorge, hésites quelques secondes avant de demander : « Est-ce que les parents ont demandé des nouvelles? » De toi, de Gabriel. Est-ce qu’ils savent ce qui s’est passé? Tu n’oses pas appeler et tu te dis que c’est sûrement la même chose de leur côté et cette situation, elle te pèse de plus en plus au quotidien.


Dernière édition par Rosalie Craine le Ven 29 Avr - 8:26, édité 2 fois
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MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyMar 5 Avr - 20:44

we trust the siren song to call us home.

Difficile de faire plus heureux que Rory à l'instant où ses yeux découvrirent la silhouette de sa sœur, dans les bras de qui gazouillait son neveu. Il lui semblait déjà tellement plus grand que la dernière fois qu'il l'avait vu, mais les vêtements qu'il lui avait offert à sa naissance et que Rosalie avait veillé à lui mettre semblaient lui aller parfaitement. Cette vision suffit à répandre une joie indescriptible dans le cœur de l'acteur, qui n'attendait déjà plus que de pouvoir dévaliser à nouveau ces interminables rayons pour bébés où Swann et lui passaient toujours beaucoup trop de temps. « Viens rentre. » Autrefois nerveux à la seule idée qu'il pourrait croiser Wyatt au détour d'un couloir sans savoir de quelle façon les choses pourraient bien se passer entre eux, Rory était aujourd'hui plus serein en posant un pied à l'intérieur de l'appartement que sa sœur partageait avec l'écrivain. Que Wyatt soit là ou non, il n'y avait aucune raison pour que la situation ne reste pas paisible et agréable pour tout le monde. « Tu sais que tu es toujours le bienvenu. » Oh, voilà une chose à ne pas lui dire à la légère ou il pourrait bien décider de s'inviter beaucoup plus souvent. « C'est pratique, de pas vivre très loin l'un de l'autre. Un peu plus et on serait presque voisins. » A quelques pâtés de maison près, Rosalie et lui ne vivaient effectivement qu'à quelques minutes l'un de l'autre et cette idée réjouissait sincèrement Rory. Plus près de sa sœur et de Gabriel, il pouvait passer plus fréquemment les voir. Ce qui avait tout d'une bénédiction puisqu'il avait toujours à peine le temps d'entrer que Rory était déjà incapable de résister à l'adorable frimousse de son neveu. Les bébés avaient toujours eu cet effet là sur lui, il l'avait après tout prouvé une nouvelle fois durant le mariage d'Alex et Caleb, lorsque son cœur s'était emballé chaque fois que les deux filles du couple étaient apparues dans son champ de vision. Mais tout était encore plus particulier maintenant qu'il était question de son neveu, surtout alors que Rosalie lui avait aussi fait l'honneur de lui demander d'être son parrain. « C’est simplement la preuve qu’on a fait le meilleur choix. » Une chance que l'enthousiasme débordant qu'il montrait depuis que sa sœur lui avait fait part de la nouvelle n'ait pas donné envie à Rosalie de revenir sur sa décision. « Je pourrai jamais assez te remercier de m'avoir fait confiance, tu sais. J'espère être toujours à la hauteur pour lui. » Il souffla entre deux sourires échangés avec son neveu. Il comptait prendre son rôle très à cœur, sans que ça n'ait rien d'une surprise, et s'assurer que Rosalie puisse compter sur lui à tout instant.

« Comment va Swann? » Son sourire s'étira tendrement à la mention de son petit-ami, lequel avait aussi montré beaucoup d'enthousiasme à l'idée que Rory leur rende visite aujourd'hui. « Il va bien, il vous embrasse tous les deux d'ailleurs. » Sans surprise, l'arrivée de Gabriel dans la famille avait aussi été source de joie pour l'anglais, qui ne résistait jamais longtemps lui non plus face au minois d'un nourrisson et n'ignorait pas que cette naissance était aussi synonyme d'espoir pour Rory. Celui de voir sa famille se rapprocher, dans un avenir qu'il espérait proche. Une famille dont l'anglais savait qu'elle n'avait pas toujours été la plus unie mais où il n'ignorait pas qu'il avait toujours régné beaucoup d'amour, malgré tout. « Swann et moi on passe de plus en plus de temps ensemble au loft, même s'il conserve pour l'instant sa place dans la coloc' où il vit depuis l'année dernière. On a décidé de faire les choses pas à pas, mais j'ai particulièrement hâte qu'on ré-emménage officiellement ensemble. » Cette idée ne pourrait à vrai dire le rendre plus heureux, tant le loft leur avait toujours appartenu à part égale à ses yeux. C'était là que son petit-ami et lui avaient vécu leurs plus beaux moments, là où il espérait de nouveau écrire plusieurs chapitres de leur nouvelle vie, ainsi s'y réinstaller ensemble serait hautement symbolique pour lui. Mais Rory avait promis de se montrer patient et de ne rien précipiter : il ne voulait pas bousculer les repères de Swann et encore moins le priver de la présence de ses amis et colocataires. Ils lui apportaient beaucoup, et grâce à eux l'anglais avait retrouvé le sourire au cours des derniers mois.

Attendri par le si doux visage de Gabriel, Rory en oublia pour un instant les dernières semaines et toute l'angoisse qu'elles avaient apporté. La longue nuit passée à l'hôpital à attendre des nouvelles de sa sœur, les heures interminables à se demander si elle et le bébé s'en sortiraient. Ce n'était pas des souvenirs que Rosalie et lui se remémoreraient un jour avec du baume au cœur et c'est pour ça qu'il avait pris soin d'éviter le sujet autant que possible depuis la naissance de Gabriel. Il n'était pas certain qu'elle soit prête à en parler, pourtant chaque pan de son être s'inquiétait pour sa sœur. Allait-elle vraiment aussi bien qu'elle le laissait paraître ? La fatigue apparente de ses traits était-elle uniquement le résultat de nuits trop courtes ? « Tu veux le prendre? » Ses mots le tirèrent de ses pensées et il fallut quelques secondes à Rory pour se reconnecter au moment présent. Mais dès qu'il reposa son regard sur Gabriel, les yeux brillants de joie, il n'hésita pas une seconde sur la réponse à apporter à sa sœur. « Oh, j'adorerais oui. » Ce n'était pas la première fois qu'il tiendrait un bébé dans ses bras mais ça n'empêchait pas son cœur de chavirer et son visage de se recouvrir d'une authentique émotion. Il était tellement fier, aussi bien en tant qu'oncle, que parrain et frère. Il comptait bien veiller sur son neveu comme sur la prunelle de ses yeux, espérant plus que tout pouvoir un jour témoigner la même tendresse à ses propres enfants. « Oui, la cohabitation se passe mieux que je me l’imaginais. » Et Rory était évidemment heureux de l'entendre, comme en attestait le sourire fendant ses lèvres. « Je sais pas encore si ce sera à long terme, mais pour l’instant disons que j’ai pas mis les pieds dans mon loft depuis un moment. » La situation de Rosalie et Wyatt n'avait rien d'ordinaire, si on considérait tout ce que la naissance de Gabriel avait certainement bouleversé après une année déjà mouvementée à l'échelle de leur relation. Rory n'avait pas toujours approuvé cette dernière, aveuglé par sa loyauté à l'égard d'un homme qu'il pensait fait pour sa sœur avant de s'avouer que le seul qui ait sûrement jamais compté aux yeux de Rosalie était le père de son fils. Aujourd'hui tout ça l'aidait à voir les choses bien différemment et à accueillir l'idée d'un nouveau rapprochement entre Wyatt et sa sœur avec beaucoup plus d'enthousiasme et de bienveillance. Après tout, il n'avait toujours voulu que son bonheur. « Je crois vraiment que c'était la meilleure chose à faire pour vous trois, de vivre sous le même toit à l'arrivée du bébé. » Parce qu'ainsi Gabriel avait l'occasion de nouer un lien avec ses deux parents, ce qui était probablement le plus important dans toute cette histoire. Il savait que c'était le cas aux yeux de Rosalie, qui n'avait jamais cessé de penser au bien-être de son enfant et à ce qui serait le meilleur pour son fils. « C'est pas trop... étrange, entre Wyatt et toi ? Je veux dire, vous savez où vous en êtes tous les deux ? » La colocation se passait bien et c'était déjà une bonne nouvelle, mais Rory pouvait imaginer que de partager le même toit qu'un homme dont sa sœur était peut être toujours amoureuse devait s'avérer compliqué. « Vous arrivez à vous parler, au milieu de tout ça ? » Ou était-il pour l'instant plus simple de se focaliser sur Gabriel pour ne pas avoir certaines discussions au sujet de ce qu'ils étaient, l'un et l'autre ?

« Est-ce que les parents ont demandé des nouvelles? » Cette question, une part de lui redoutait de se la voir poser chaque fois qu'il retrouvait sa sœur, et alors que la situation avec leurs parents n'était qu'à peine plus simple que quelques mois plus tôt. Ces derniers pratiquaient l'omerta depuis l'annulation des fiançailles de Rosalie et pourtant, Rory avait envie de voir du positif dans les petits détails qui lui semblaient relever d'une avancée plus positive. « Ils savent que l'accouchement a été très compliqué, et depuis maman cherche souvent à savoir si vous allez bien, le bébé et toi. Papa est plus difficile à cerner, je pense qu'il s'inquiète mais qu'il a trop de fierté pour le dire aussi clairement. » Leur père n'avait jamais été quelqu'un de particulièrement démonstratif, ou seulement avec Wendy, et sans doute aussi qu'une partie de lui ne se sentait pas en droit d'émettre trop clairement un avis sur toute cette situation. Lui aussi avait fait des erreurs, des erreurs qui avaient même coûté beaucoup à leur famille à l'époque. « Je pensais leur donner ta nouvelle adresse, au cas où ça faciliterait les choses. Tu connais assez maman pour savoir qu'elle peut décider d'une chose sur un coup de tête, alors je me suis dit qu'elle passerait peut être vous voir quand elle se sentirait prête. » Rory avait envie de croire que cette issue était possible, percevant dans l'attitude de leur mère des signes d'amélioration. Elle n'en était peut être pas encore à traverser toute la ville pour sonner à la porte de sa fille et lui apporter un panier garni de muffins, mais tôt ou tard les choses finiraient par s'arranger. Et s'il leur fallait reconstruire leur famille brique après brique, alors c'est ce qu'ils feraient. « Mais je voulais rien faire avant de t'en avoir parlé. Si tu préfères que je leur dise rien pour l'instant, je garderai le secret. » C'est ce que Rosalie lui avait fait promettre avant son accouchement, de les garder dans l'ignorance de tout ce qui la concernait. Rory s'était contenté de leur dire le minimum que des parents étaient en droit de savoir dès lors qu'il était question de la vie de leur fille et de leur petit-fils. Cependant il ne ferait rien de plus si Rosalie n'était pas à l'aise à cette idée. C'était à elle d'en décider.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyVen 29 Avr - 8:28

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ROSALIE CRAINE & @RORY CRAINE

« C’est pratique, de pas vivre très loin l’un de l’autre. Un peu plus et on serait presque voisins. » La remarque te fait sourire. C’est vrai que le loft de ton frère n’est pas très loin de l’appartement que tu partages depuis quelques mois – officieusement parlant – avec Wyatt. Tu considères que c’est un point positif d’ailleurs que Rory soit celui de ta fratrie qui vit le plus près de toi désormais, puisqu’il est sans doute le seul, avec Wendy, avec qui tu conserves une bonne relation. Pour ce qui est de ta plus jeune sœur, elle savait qu’elle pouvait toujours compter sur toi, sauf s’il s’agissait d’aller lui rendre visite au manoir des Craine. Le plus loin tu tenais de l’autre extrémité de la ville, le mieux tu te sentais. Du moins, c’est ce dont tu t’étais convaincue pour combler le vide que cette cassure avec ta famille avait laissé dans ta vie. Ta famille n’étant d’ailleurs pas la seule raison pour laquelle tu préférais éviter Bayside depuis plusieurs mois. « Lachlan a mis la maison en vente. » Ton ancienne maison. Celle que vous avez partagé pendant quatre ans, celle dans laquelle tu t’étais bien trop souvent sentie prisonnière sans être capable de l’expliquer, encore moins de le verbaliser. Tu ne sais pas trop pourquoi tu partages ce détail à ton frère, peut-être ce besoin de prouver que cette autre vie, cette autre toi, tu l’as réellement laissée derrière. « Je risque pas de repartir de sitôt. » De cet appartement ou de Spring Hill? Ça, tu ne pouvais pas le savoir avec certitude, même si tu espérais sincèrement que ta place ici, celle de Gabriel aussi était permanente parce que pour la première fois depuis trop longtemps, tu ne voulais être nulle part ailleurs. Surtout que cette proximité avec Rory était un bonus non-négligeable pour qu’il puisse créer ce lien si important avec ton fils. Le rôle de parrain lui était revenu comme une évidence et tu ne regrettais pas un seul instant ton choix, simplement contente de ne pas avoir eu à travailler trop fort pour convaincre Wyatt de lui donner ce rôle. « Je pourrai jamais assez te remercier de m’avoir fait confiance, tu sais. J’espère toujours être à la hauteur pour lui. » « Je sais que tu le seras. » Rory et son grand cœur. Rory et son écoute. Tu n’avais aucun doute que peu importe ce que la vie avait de prévu pour vous deux, pour le reste de votre famille, il saurait toujours être présent pour ton fils, coûte que coûte.

« Il va bien, il vous embrasse tous les deux. » Le sourire qui apparaît sur le visage de ton frère à la mention de son petit-ami ne ment pas : il est vraiment heureux. Tu te demandais même comment tu avais pu faire pour ne rien voir de leur relation, il y a quelques années de ça. Ça importait peu désormais, quand il ne restait plus aucun secret entre Rory et toi et que tu avais la ferme intention de garder ça ainsi. Vous aviez, toi plus spécialement, assez donné dans les prétentions et les faux-semblants, et si tu n’étais pas encore prête à t’exposer de la sorte devant tes parents, ni même devant le reste de ta fratrie, tu savais que tu n’avais rien à craindre de l’opinion de ton frère. Vos froids et vos différends désormais derrière vous, tu voulais tout simplement t’assurer de ne pas refaire les mêmes erreurs, même si certaines habitudes étaient difficiles à faire disparaître. « Swann et moi on passe de plus en plus de temps ensemble au loft, même s’il conserve pour l’instant sa place dans la coloc’ où il vit depuis l’année dernière. On a décidé de faire les choses pas à pas, mais j’ai particulièrement hâte qu’on réemménage officiellement ensemble. » « Tu penses que ce sera pour bientôt? » Certes, ils étaient de nouveau ensemble depuis quelques mois seulement, mais tu savais pertinemment que cela n’effaçait pas les années passées ensemble auparavant. Après tout, tu avais toi-même les pieds dans une situation similaire, tout en étant complètement différente ne serait-ce que par la présence du petit garçon dans tes bras qui était venue chambouler absolument tout ce que vous pensiez finalement avoir compris, voulu, chacun de votre côté.

Petit garçon que tu vins placer dans les bras de ton frère qui semblait toujours aussi conquis par son filleul à chaque fois qu’il posait son regard sur lui. Il n’y avait aucun doute sur l’amour que Rory lui portait et cela te faisait constamment chaud au cœur, autant que de savoir que malgré tout ce qui s’était passé entre lui et Wyatt, il continuait de vouloir ce qu’il y a de mieux pour toi et pour ta famille, même si cela va trop souvent à l’encontre de la manière dont vous avez été élevé, de ce que vous devriez vouloir dans la vie. « Je crois vraiment que c’était la meilleure chose à faire pour vous trois, de vivre sous le même toit à l’arrivée du bébé. » Tu acquiesces d’un léger mouvement de la tête, ton regard toujours posé sur le regard curieux de ton fils qui ne lâche pas son oncle des yeux. « On a même pas vraiment discuté, ça s’est fait naturellement. Surtout après ce qui s’est passé. » Tu te râcles la gorge et baisses le regard sur le sol. Ce qui s’est passé, ce dont tu ne veux jamais vraiment parler mais qui fini toujours par prendre toute la place. Fort heureusement, Rory semble plus curieux sur ton arrangement avec Wyatt que de revisiter le pire jour de ta vie, même si ce dernier a aussi apporté l’élément le plus heureux de ton univers. Un parallèle qui est encore très difficile pour toi à accepter, à comprendre aussi. « C’est pas trop… étrange, entre Wyatt et toi? Je veux dire, vous savez où vous en êtes tous les deux. » Tu relèves doucement la tête, échappes un petit rire avant de hausser machinalement les épaules. Ah, cette fameuse question. « On sait jamais vraiment où en est, tous les deux. » Ce n’est pas comme s’il existait un manuel quelconque pour bien faire les choses dans une relation aussi compliquée que la vôtre, malheureusement. « Vous arrivez à vous parler, au milieu de tout ça? » Si c’était n’importe qui d’autre, tu te serais contentée de la réponse qui dit que vous êtes tout simplement des co-parents qui tentent de faire de leur mieux pour que leur fils ne grandisse pas avec les mêmes blessures que vous transportez encore à chaque jour. Mais c’est Rory et tu t’es promis d’être plus transparente avec lui, plus vraie aussi. C’est pour ça que les mots prennent du temps à venir, que le silence s’allonge encore un peu alors que tu échappes un léger soupir. « Gabriel est notre priorité, toujours, mais la porte est pas fermée, pour nous deux. » Tu devrais même plutôt dire qu’elle est volontairement ouverte depuis son anniversaire, mais partagé les détails, ça n’a jamais vraiment été ton fort et ça, ton frère le sait pertinemment. « On se donne le temps, de voir si c’est possible. J’ai beaucoup de choses à me faire pardonner. » Et sa confiance à regagner, tu en es cruellement consciente désormais.

C’est sans grande surprise que tu viens prendre des nouvelles d’une autre relation brisée dans ta vie, celle que tu n’as pas encore vraiment entrepris de réparer de quelconque manière qui soit, pas complètement certaine que tu portes totalement le blâme de ce qui s’est passé entre tes parents et toi. Tu vois le visage de ton frère qui change légèrement alors que tu approches le sujet. Tu sais que tu le mets dans une position inconfortable en lui posant cette question, mais tu as besoin de savoir et de ça, tu espères qu’il ne te blâmera pas. « Ils savent que l’accouchement a été très compliqué, et depuis maman cherche souvent à savoir si vous allez bien, le bébé et toi. Papa est plus difficile à cerner, je pense qu’il s’inquiète mais qu’il a trop de fierté pour le dire aussi clairement. » Tu hoches la tête, ton cœur qui se serre à l’entente de ses mots. Tu ne sais pas ce qui te chavire le plus, d’entendre que ta mère prend quand même de tes nouvelles ou que ton père se complaît dans ce déni qui ne le représente que trop bien? « Laisse-moi deviner, il est parti encore plus souvent qu’avant? » C’est comme ça qu’il prend le contrôle Mark Craine : en s’éloignant de la situation autant que possible, ce qui rend tout encore bien plus difficile pour ta mère qui généralement, s’enfonce un peu plus dans sa consommation. « Je pensais leur donner ta nouvelle adresse, au cas où ça faciliterait les choses. Tu connais assez maman pour savoir qu’elle peut décider d’une chose sur un coup de tête, alors je me suis dit qu’elle passerait peut-être vous voir quand elle se sentirait prête. » Tu n’es pas certaine que ce soit une bonne idée, même si une part de toi ne demande que ça, de la voir finalement faire un premier pas vers toi. « Mais je voulais rien faire avant de t’en avoir parlé. Si tu préfères que je leur dise rien pour l’instant, je garderai le secret. » « Je sais pas Rory, c’est compliqué. » Tu ne sais pas ce que ton frère sait de ce qui s’est dit lors de ta dernière confrontation avec tes parents, mais les mots employés n’ont pas été doux, ni d’un côté, ni de l’autre. « J’ai peur que si tu lui donnes mon adresse, elle décide de venir sur un coup de tête… complètement intoxiquée. » Tu ne veux pas soumettre Gabriel ni Wyatt à cette possibilité. Ce n’est pas juste, ni pour eux, ni pour toi. « Comment elle va, vraiment? » Tu as besoin de savoir pour vraiment pouvoir évaluer ce que Rory te demande. Pour savoir si tu es toi-même prête à faire ce pas dans sa direction, indirectement.
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Rory Craine
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l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. SW6a5
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

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INSCRIT LE : 24/11/2019
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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyDim 15 Mai - 2:04

we trust the siren song to call us home.

Ne pas vivre loin de chez Rosalie, de cet appartement qu'elle partageait avec Wyatt, c'était pour Rory la certitude de se savoir proche de sa sœur et de son neveu s'ils avaient un jour besoin de lui. Et même sans ça, ils savaient l'un comme l'autre qu'il trouverait mille et uns prétextes pour leur rendre visite et s'assurer que tout se passait bien pour eux, quand bien même il n'en doutait pas vraiment. Si ça lui aurait été difficile à reconnaître quelques mois en arrière, aujourd'hui Rory était capable de voir que la présence de Wyatt dans le quotidien de sa sœur lui était profondément bénéfique. C'est en tout cas ce qu'il avait perçu en passant le seuil de la porte, pourtant inquiet dès l'instant où son regard s'était posé sur ses traits fatigués. « Lachlan a mis la maison en vente. » Rory secoua la tête, comprenant que ce n'était pas tout à fait anodin pour elle, qui avait vécu plusieurs années sous ce toit avec un homme qui en définitive ne l'avait jamais vraiment rendue heureuse. « Comment tu le vis ? » Il reposa sur elle un regard concerné. « Tu as le droit de te sentir soulagée. » Elle en avait le droit, parce que cet endroit n'était probablement pas celui où elle aurait voulu vivre tout ce temps, si l'homme qui faisait véritablement battre son cœur vivait hors de ces murs. Rory ne pouvait qu'imaginer ce qu'elle avait du ressentir, asservie à une existence qui n'était sans doute pas épanouissante pour elle. Tant de fois il aurait peut être pu percevoir quelque chose, deviner que tout ça ne la rendait pas heureuse. Mais s'il y a une chose que les Craine savaient faire à la perfection et que Rosalie avait hérité directement de leurs parents, c'était bien l'art de faire semblant. « Je risque pas de repartir de sitôt. » Finalement c'était comme si les choses rentraient enfin dans l'ordre, quand bien même il savait que sa sœur les aurait peut être faites différemment si elle avait eu le choix. « Je dirais que c'est une bonne chose, si cet endroit te réussit. » Elle n'avait aucun besoin de chercher autre chose dans l'immédiat si elle se sentait bien dans cet endroit, auprès de Wyatt et de Gabriel. Elle n'avait même aucun besoin de le faire un jour, si son bonheur avait une chance de se trouver ici. « Et je vois bien que c'est le cas. Je suis content pour toi. » Il souffla sincèrement, touché dans son cœur de frère par l'idée que Rosalie ait aujourd'hui la famille qu'elle avait si longtemps voulu. Tout avait suivi une trajectoire peu commune et finalement, ça n'en était que plus précieux encore. « Je sais que tu le seras. » Et c'est vrai, il prendrait son rôle de parrain très à cœur et ferait tout pour que Gabriel puisse compter sur lui en toutes circonstances, en plus de jouer les tontons cool qui lui paieraient une glace quand il serait assez grand pour aller se balader sur la plage, évidemment. Il serait multi-fonctions, voilà tout.

Son sourire au moment où il évoqua Swann trahissait sans doute mieux que n'importe quoi d'autre à quel point la présence de l'anglais dans sa vie suffisait elle aussi à son bonheur. Il n'avait même jamais été aussi épanoui qu'à ce jour, alors que plus aucun secret ne régissait leur relation et que leur amour pouvait être vécu librement, enfin. C'était tout ce qu'il avait toujours voulu, être pleinement libre de faire une infinité de projets avec lui. Il en rêvait déjà, à vrai dire, se languissant d'une vie longue et heureuse à ses cotés. « Tu penses que ce sera pour bientôt? » Déménager n'était pas encore pleinement d'actualité mais ils y pensaient, de plus en plus, et sauteraient probablement le pas d'ici quelques temps. « Je pense, oui. A terme, je sais qu'on aura l'un et l'autre envie d'écrire cette nouvelle page ailleurs, dans un endroit qu'on aura choisi. » Un endroit qui en plus de leur ressembler ferait le parfait cocon pour la famille qu'ils avaient à cœur de construire ensemble. Cette partie-là aussi, Rory avait profondément hâte de l'écrire avec Swann, sans que ça n'ait rien d'étonnant. « Même après toutes ces années, je sais que Swann se sent pas tout à fait chez lui au loft. Enfin, je sais qu'il s'y sent à sa place mais j'ai toujours l'impression qu'il considère que c'est chez moi avant d'être chez nous. » Et ce n'était pas une chose qu'il pourrait un seul instant lui reprocher, moins encore après que Rory ait continué de vivre au loft après leur rupture. Il avait simplement envie que Swann puisse oublier ces détails et simplement s'installer dans un endroit qui serait pleinement chez lui également. Dans leur futur foyer, là où tout se conjuguerait au pluriel et où toutes les décisions se prendraient à deux. « Je veux vivre avec lui quelque part où il se sentira autant propriétaire que moi. » C'était ce qui lui tenait profondément à cœur, d'offrir ce cadeau à Swann et de vivre heureux avec lui dans un endroit qui porterait leur empreinte à tous les deux.

Accueillant précautionneusement Gabriel entre ses bras, Rory s'attendrit aussitôt devant le visage si adorable de son neveu, incapable de réprimer l'immense sourire qui étirait ses lèvres. A le voir si paisible, on imaginerait pas ce par quoi était passée Rosalie au moment de son accouchement, pourtant les souvenirs de cette nuit n'avaient cessé de le tourmenter depuis. Rory s'était fait tellement de souci pour sa sœur qu'il avait bien cru les avoir perdu tous les deux. Il n'aurait pas pu le supporter si tel avait été le cas. « On a même pas vraiment discuté, ça s’est fait naturellement. Surtout après ce qui s’est passé. » Son cœur se serra au moment où il remonta son regard vers le sien, capable de lire dans ses yeux que tout ça la remuait encore profondément. Et il n'y avait rien de plus normal après ce qu'elle avait traversé. Cette nuit avait été terriblement angoissante pour elle aussi, et il n'osait pas même imaginer ce qu'elle avait du éprouver. « Est-ce que tu veux... qu'on en parle ? De ce qui s'est passé. » Il souffla, son inquiétude se reflétant dans le son de sa voix tandis qu'il tentait pourtant de garder le contrôle de ses émotions pour que son neveu, toujours dans ses bras, n'en ressente rien. Peut être les nourrissons n'étaient-ils pas réellement des éponges à émotions, tel qu'on nous le disait, mais Rory prenait le parti de croire que si. « Je veux pas remuer de douloureux souvenirs, surtout si tu t'y sens pas prête. Mais j'ai peur que garder ça pour toi ne soit pas bon non plus. » Il avait peur, surtout, que Rosalie n'ose pas se confier et que ces traumatismes finissent par altérer très durement son moral. Gabriel était encore tout petit et l'accouchement récent, Rory ne pouvait s'empêcher de redouter qu'une dépression post partum s'installe si sa sœur gardait trop de choses pour elle. Ça le terrifiait, à vrai dire. « Tu sais que je suis là, et que si y'a certaines choses que t'oses peut être pas évoquer avec les autres... je peux les entendre. » Il n'était pas seulement l'oncle et le parrain de Gabriel, il était aussi son frère. Au diable sa position de cadet, c'était aussi son rôle de veiller sur elle et de la soutenir lorsqu'elle en avait besoin.

« On sait jamais vraiment où en est, tous les deux. » Il accueillit cette fois ses confessions en silence, comprenant que les choses restaient un peu compliquées avec Wyatt mais se déroulaient pour autant sans encombre, surtout depuis l'arrivée du bébé. Et c'était tout ce qui comptait à ses yeux, que Rosalie puisse se remettre dans un environnement aussi sain que possible. « Gabriel est notre priorité, toujours, mais la porte est pas fermée, pour nous deux. » Un léger sourire étira cette fois le coin de ses lèvres. Rosalie n'était peut être pas encore prête à prendre un nouveau départ avec le père de son fils, mais il pouvait voir dans son regard autant que dans sa façon de parler de Wyatt qu'elle en avait envie, qu'en tout cas elle ne s'y refusait plus. « On se donne le temps, de voir si c’est possible. J’ai beaucoup de choses à me faire pardonner. » Les derniers mois avaient été très compliqués à beaucoup de niveaux et Rory n'était pas sans savoir que Wyatt et Rosalie avaient un passif, et qu'il leur faudrait reconstruire une relation sur des bases plus saines. Mais il ne doutait pas qu'ils en soient capables, surtout maintenant que Gabriel les unissait pour de bon. « Je connais pas Wyatt aussi bien que toi, mais je suis à peu près sûr qu'il serait pas aussi présent dans ta vie si une partie de lui au moins avait pas envie de te pardonner ces choses. » Il pourrait très bien se contenter d'être un père pour Gabriel, faire comme certains types qui honoraient leur droit de visite sans s'impliquer outre mesure dans la vie de leur ex-compagne. Il pourrait se contenter de ça et pourtant, Rory pressentait que Wyatt désirait beaucoup plus et que l'idée de former une famille à part entière avec Rosalie et le bébé devait lui faire envie. « Du temps, c'est parfois tout ce dont on a besoin pour se rendre compte qu'on peut pas vivre l'un sans l'autre. » Et il parlait par expérience, n'ayant eu besoin que de quelques mois loin de Swann pour comprendre qu'il ne trouverait pas le bonheur sans lui, qu'il était l'amour de sa vie et l'unique personne près de qui elle avait tout son sens. « On a jamais été très accueillants avec Wyatt, je m'en rends compte aujourd'hui. Et je sais que mes excuses, que nos excuses ne changeraient pas grand chose aujourd'hui... mais je veux que tu saches que je regrette. » Cette fois Rory pesa chacun de ses mots pour tenter de lui montrer qu'il était sincère, et bien décidé à accepter que des erreurs aient pu être commises. « De pas avoir compris à temps qu'il te rendait heureuse. C'était parfois plus simple de croire que Lachlan et toi formiez un couple aussi épanoui que tout le monde s'en était convaincu. C'est ce qui manquait cruellement à notre famille. » A l'époque, les Craine n'avaient pas beaucoup d'autres exemples de couples heureux et pour quelqu'un d'aussi rêveur et idéaliste que lui, celui de sa sœur était rapidement devenu un modèle. « C'est ma manière de te dire que je vous souhaite d'être heureux, à votre rythme, si c'est ce que tu veux. » Et il était déjà convaincu que c'était ce qu'elle voulait.

Si les tensions existant entre Rosalie et leurs parents dataient depuis déjà plusieurs mois, ça n'était pour autant jamais un sujet que Rory évoquait avec plaisir ou sans éprouver le sentiment d'un immense gâchis. « Laisse-moi deviner, il est parti encore plus souvent qu’avant? » Leur père avait comme qui dirait toujours eu la bougeotte, ça n'avait assurément pas aidé à maintenir son mariage à flot, mais les derniers mois l'avaient effectivement éloigné un peu plus. « C'est à peine s'il m'arrive de le croiser, et ça fait plusieurs mois que ça dure. » Alors Rory n'insistait pas, il s'estimait simplement heureux lorsqu'il lui arrivait de croiser son père ou de dîner à la même table que lui – mais ça arrivait bien trop rarement pour qu'il puisse seulement se rappeler la dernière fois qu'ils avaient partagé une vraie conversation tous les deux. « Pour un peu je soupçonnerais presque Maman de l'avoir mis dehors, mais on sait tous les deux qu'elle saurait pas vivre sans lui. » Parce qu'aussi bancal soit devenu le mariage de leurs parents, ils restaient attachés l'un à l'autre, les années et leurs caractère difficiles faisant simplement qu'ils étaient de moins en moins doués pour se le prouver. « Je sais pas Rory, c’est compliqué. » Et il comprenait les hésitations de sa sœur, bien sûr, sachant combien la situation de leur mère était compliquée. Et préoccupante à plus d'un titre. « J’ai peur que si tu lui donnes mon adresse, elle décide de venir sur un coup de tête… complètement intoxiquée. » « Je comprends, oui. On peut attendre un peu, pour ça, c'est pas un souci. Je la garderai à distance. » Ils attendraient tout le temps nécessaire, et même après ça rien n'obligerait Rosalie à lui faire une place dans sa vie si elle jugeait que les risques étaient trop importants que sa mère vienne tout gâcher. Elle avait un nourrisson qui ne méritait pas d'être exposé à tout ça, il fallait qu'elle pense à sa famille avant tout. « Comment elle va, vraiment? » Oh, comme il aimerait avoir de bonnes nouvelles à lui partager, rien qu'une fois quand il s'agissait de leur mère. « On est passés plusieurs fois à deux doigts de la catastrophe. Certains jours, elle est purement ingérable, et elle refuse toujours de se faire aider. J'ai insisté plusieurs fois, je l'ai même déjà conduit moi-même aux alcooliques anonymes, mais elle renonce toujours aussitôt. » Il arrivait qu'elle reste le temps d'une réunion, ou qu'elle trouve le moyen d'échapper à sa surveillance dès qu'il avait le dos tourné. Ces petits jeux duraient depuis longtemps, ce n'était pas la première fois. « Je sais pas comment l'aider si elle veut pas s'aider elle-même. » Et ça le désespérait, qu'elle estime ne pas avoir la moindre raison de se battre contre ce qui la rongeait. « Et je veux pas demander à Garrett, Grace ou Wendy de me filer un coup de main. Ils ont tous beaucoup à penser, je veux pas leur en rajouter. » Quand bien même c'était aussi leur mère, ils avaient tous subi cette situation durant assez d'années pour qu'il veuille les ménager.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyVen 3 Juin - 7:30

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ROSALIE CRAINE & @RORY CRAINE

« Comment tu le vis? » Tu hausses légèrement les épaules. La vérité c’est que tu n’y avais pas accordé beaucoup de pensées depuis que Lachlan te l’avait annoncé. Ça avait d’abord été une information comme une autre, de celle sur lesquelles tu n’accroches pas particulièrement tant tu as d’autres choses à faire et à penser, tant ton quotidien est plein entre Gabriel et Wyatt et tout le reste. Et puis tu avais finalement compris ce que ça voulait dire. Qu’une fois la maison vendue, plus rien ne te rattacherait à cette version de toi que tu avais été pendant plus de six ans. Celle qui avait menti et triché, celle qui avait toujours mis ses propres besoins devant ceux des autres, celle qui s’était aussi perdu quelque part dans le processus. Six ans de ta vie qui s’envole, six ans que tu ne peux pas reprendre, que tu ne peux pas changer, mais six ans aussi dont tu ne regrettes aucunement la fin tant tu te sens enfin libérée d’un poids qui t’écrasait depuis trop longtemps. « Tu as le droit de te sentir soulagée. » Tu hoches doucement la tête. Ça a toujours été compliqué pour toi, d’oser dire les vraies choses à voix haute, de ne pas te cacher derrière des réponses parfaitement pré-faites, qui ne disent finalement pas grand-chose. « Soulagée oui, sereine aussi de mettre ce chapitre de ma vie complètement derrière moi, mais un peu nostalgique aussi. Je sais pas si ça fait du sens. » Tu oses. Tu essayes. C’est un peu maladroit, mais c’est sincère. « Je regrette absolument pas d’être partie, mais je regrette d’avoir laissé les choses se rendre là où elles étaient… » La maison. Les fiançailles. Les promesses d’une vie à deux dans lesquelles tu avais tenté de te projeter constamment, en vain. Tu sais que Lachlan avait souffert de votre rupture, de la manière plus que brutale dont votre histoire s’était terminée et si tu pouvais changer quoi que ce soit à tout ça, ce serait sans doute ce détail. Tu ferais attention à ne pas faire autant de mal autour de toi, chose que tu avais si bien su ignorer des années durant.

« Je dirais que c’est une bonne chose, si cet endroit te réussit. » Seul le temps saurait te dire si cet endroit te réussirait, comme Rory lui-même le disait. « Et je vois bien que c’est le cas. Je suis content pour toi. » « Merci Rory. » Tu appréciais les efforts que faisaient Rory face à toute cette situation, surtout au vu du froid qui en était découlé il y a quelques mois de ça à peine. Tu appréciais encore plus le fait qu’aujourd’hui, vous étiez en mesure de prendre à nouveau des nouvelles de l’autre, de vous réjouir honnêtement du bonheur de l’autre, sans qu’il n’y ait le moindre secret ni le moindre non-dit entre vous. De l’entendre te dire que les choses avec son petit-ami allait bien, qu’ils envisageaient de vivre ensemble à nouveau prochainement ne pouvait que te faire plaisir. « Je pense, oui. À terme, je sais qu’on aura l’un et l’autre envie d’écrire cette nouvelle page ailleurs, dans un endroit qu’on aura choisi. Même après toutes ces années, je sais que Swann ne se sent pas tout à fait chez lui au loft. Enfin, je sais qu’il s’y sent à sa place mais j’ai toujours l’impression qu’il considère que c’est chez moi avant d’être chez nous. » Tu hoches doucement la tête, tu peux facilement comprendre la distinction que Swann fait entre les deux. Tu ne sais pas si tu aurais pu te faire une place dans l’ancien appartement de Wyatt, cet endroit dans lequel vous vous étiez cachés des années durant, là aussi où Ariane avait habité pendant longtemps, là où tu avais eu l’impression que sa présence était ancrée dans les murs, impossible de s’en défaire complètement. C’était mental sans doute, un peu comme ce qui pouvait potentiellement bloquer Swann sans que tu n’en connaisses le moindre détail, mais de ton côté, tu savais que la transition avait été bien plus facile après le déménagement de Wyatt, dans cet appartement qui n’avait rien vu de votre passé, de vos pires moments. « Je veux vivre avec lui quelque part où il se sentira autant propriétaire que moi. » « J’espère que vous trouverez quelque chose qui vous plaît à tous les deux rapidement alors. » que tu lui souhaites, sourire sincère sur les lèvres. Le bonheur de Rory était palpable, tu ne parvenais pas à te souvenir de la dernière fois où il t’avait semblé si comblé, si serein face à sa vie qui avait un rythme bien loin d’ordinaire. « Vous avez déjà commencé à regarder ensemble? Tu penses que vous resterez à Spring Hill, ou même à Brisbane? » La simple idée qu’ils puissent décidé de déménager ailleurs, dans un autre quartier ou dans une autre ville était étourdissante, mais demeurait tout de même une possibilité puisque tu demeurais consciente que son boulot lui forçait souvent des déplacements un peu partout. Dans tous les cas, qu’il reste près ou non, tu serais heureuse pour lui tant qu’il trouverait cet endroit où il serait complètement bien.

Gabriel désormais dans les bras de son parrain, tu graves cette image dans ton esprit, comme tu le fais avec tous les petits moments du quotidien qui entourent ton fils. Ceux que tu as cru ne jamais avoir la chance de vivre. Ce qui aurait pu être t’arraché sans que jamais tu n’aies la chance de poser les yeux sur le visage du petit garçon. « Est-ce que tu veux… qu’on en parle? De ce qui s’est passé. » Ton cœur se serre dès qu’il pose la question et il doit sans doute percevoir la tension qui grimpe en quelques secondes. Tu viens t’asseoir sur le canapé et invite ton frère à t’y joindre d’un signe de la main, alors que le regard de Gabriel lui reste complètement concentré sur le visage de son parrain. « Je veux pas remuer de douloureux souvenirs, surtout si tu t’y sens pas prête. Mais j’ai peur que de garder ça pour toi ne soit pas bon non plus. » Tu sais qu’il a parfaitement raison et pourtant, la simple idée de devoir revivre cette journée, de te replonger dans des souvenirs à la fois trop vifs et trop flous te donne la nausée, en plus de te mettre dans un état que tu n’es pas certaine d’être en mesure d’assumer devant ton petit frère. « J’ai du mal… J’ai du mal à fermer les yeux, sans revoir des images. » Du sang. Beaucoup de sang. Et puis la panique dans les yeux de Wyatt. Des images qui reviennent en flash, qui entrecoupent tes nuits de sommeil déjà malmenées par les besoins d’un nouveau-né. « On en parle pas. On sait pas vraiment comment faire. » Et par on, Rory comprendra facilement que tu parles de Wyatt et toi. La communication n’a jamais été votre point fort, ça relève pratiquement du miracle que vous arriviez à gérer au jour le jour avec le petit sans que jamais ça ne dérape et pourtant, ça, vous aviez appris à faire naturellement, cette promesse de faire de Gabriel votre priorité la seule que vous aviez été en mesure de garder à ce jour. « Tu sais que je suis là, et que si y’a certaines choses que t’oses peut-être pas évoquer avec les autres… je peux les entendre. » Tu prends une longue inspiration, pourtant bien incapable de l’accabler avec toutes les horreurs qui te martèlent à tous les jours, celles que tu tentes de garder à distance, mais qui reviennent constamment dès que tu baisses moindrement ta garde, celles qui jouent avec ton humeur et ta patience, allant même jusqu’à te faire questionner ta réelle capacité à créer ce lien si important avec ton fils. « Je suis pas capable, pas tout de suite. » que tu lui avoues, avec une légère grimace honteuse sur le visage alors que tu viens poser une main sur l’épaule de ton petit frère. « Mais j’oublierais pas. Merci. » Non, tu n’oublieras pas qu’il est là, qu’il peut entendre, qu’il peut épauler et supporter tout ce poids que tu peines à traîner. Mais aujourd’hui, tu n’as pas la force, pas le courage. Aujourd’hui, tu veux mettre tout ça aussi loin que possible dans un coin de ton esprit et profiter de ce que tu as.

Et profiter de ce que tu as voulait aussi dire profiter de ce qui se développait à nouveau entre Wyatt et toi, sans chercher à y mettre un statut particulier, sans chercher à aller trop vite, consciente que tout était à reconstruire, plus fragile que jamais. « Je connais pas Wyatt aussi bien que toi, mais je suis à peu près sûr qu’il serait pas aussi présent dans ta vie si une partie de lui au moins avait pas envie de te pardonner ces choses. » Les paroles de ton frère se faisaient rassurantes, exactement ce dont tu avais besoin d’entendre même si tu n’étais pas certaine que ce soit si simple. Rien ne l’était jamais réellement entre vous. « Du temps, c’est parfois tout ce dont on a besoin pour se rendre compte qu’on peut pas vivre l’un sans l’autre. » « C’est ce qui s’est passé, pour Swann et toi? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander. Il y avait encore beaucoup de détails, autant de sa relation passée que de sa relation présente avec l’anglais que tu ne connaissais pas, capable de te contenter de la joie de ton frère pour savoir que l’homme lui faisait du bien, mais tout de même curieuse de savoir comment ils avaient pu en arriver là. « On a jamais été très accueillants avec Wyatt, et je m’en rends compte aujourd’hui. Et je sais que mes excuses, que nos excuses ne changeraient pas grand-chose aujourd’hui… mais je veux que tu saches que je regrette. » Jamais tu n’aurais cru entendre de tels mots, même si tu devais admettre que de tous les membres de ta famille, Rory était sans doute le mieux placé pour les dire. Tu appréciais l’effort qu’il faisait de parler au nom de votre famille en entier, même si tu doutais grandement que vos parents ou que votre frère voient les choses sous le même œil. « De pas avoir compris à temps qu’il te rendait heureuse. C’était parfois plus simple de croire que Lachlan et toi formiez un couple aussi épanoui que tout le monde s’en était convaincu. C’est ce qui manquait cruellement à notre famille. » « Tu pouvais pas savoir Rory. Je voulais pas que ça se sache. C’était presque facile, de prétendre pour garder la paix. Pour être la fille qu’ils voulaient que je sois, à vivre la vie qu’ils veulent tant pour nous, aux apparences idéales, jamais la moindre tâche pour emmener la honte. » Tu t’étais glissée dans ce rôle à un moment de ta vie où tu n’avais rien à perdre et tout à gagner d’être avec quelqu’un comme Lachlan. Wyatt n’était plus dans les parages, tu étais concentrée à devenir une auteure reconnue et accomplie et être associée à un homme hautement influent dans la haute société de Brisbane avait un énorme attrait. Et tu avais voulu y croire, que tu pouvais tomber amoureuse de lui. Mais ce n’était jamais arrivé, pas comme ça aurait dû et Wyatt était revenu, te poussant un peu plus loin dans ton mensonge, jusqu’à la création de cette double-vie que tu avais su si parfaitement manier, jusqu’au moment où tu ne savais plus vraiment faire. « C’est ma manière de te dire que je vous souhaite d’être heureux, à votre rythme, si c’est ce que tu veux. » « Ça me touche beaucoup que tu me dises ça. Vraiment. » Ça faisait longtemps que tu n’avais pas eu l’impression que ton bonheur comptait vraiment dans ta famille, puisque la priorité avait toujours été bien différente. « Et j’espère que tu auras la chance d’apprendre à le connaître comme moi je le connais. » Loin des préjugés dont Wyatt avait été accoutré dès la première fois qu’il avait mis les pieds au manoir des Craine, loin des simples images du tempérament de feu du Parker qui étaient ressortis lors de leurs dernières interactions. Tu espérais que la présence de Gabriel permettrait enfin que Rory puisse le voir sous un jour nouveau.

Le dernier sujet sensible à aborder se veut évidemment d’être vos parents. Tu veux prendre de leurs nouvelles, mais tu sais aussi que d’entendre peu importe ce que Rory a à te rapporter risque d’être déstabilisant. Ta mère qui perd un peu plus le contrôle, ton père qui se fait encore plus absent qu’à l’habitude, rien pour te rassurer de toute évidence. « C’est à peine s’il m’arrive de le croiser, et ça fait plusieurs mois que ça dure. » Tu secoues la tête, incapable d’empêcher une grimace de dégoût de se placer sur ton portrait. « Tu crois qu’il y a une autre femme dans le décor? » Une, ou plusieurs sans doute. La simple idée te donne envie de vomir et tu repenses inévitablement à toutes ces fois où Wyatt t’a comparé à lui par le passé, quand toi aussi, tu te cachais dans un déni pour ne pas avoir à faire face à ta réalité. « Pour un peu je soupçonnerais presque Maman de l’avoir mis dehors, mais on sait tous les deux qu’elle saurait pas vivre sans lui. » « Elle supporterait pas de devenir cette femme-là. » La divorcée qui voit le père de ses enfants soudainement s’afficher publiquement avec des femmes sans doute plus bien trop jeunes. « Tu arrives à la faire parler un peu, maman? » Ou bien est-elle encore complètement refermée sur elle-même, à se perdre dans les fonds de bouteilles pour ne pas faire face à tout ce qu’elle n’arrive plus à contrôler, ta vie faisant désormais partie de cette liste? « Je comprends, oui. On peut attendre un peu, pour ça, c’est pas un souci. Je la garderai à distance. » Tu hoches la tête, reconnaissante une fois de plus de l’éternelle compréhension dont ton frère était capable. « On est passés plusieurs fois à deux doigts de la catastrophe. Certains jours, elle est purement ingérable, et elle refuse toujours de se faire aider. J’ai insisté plusieurs fois, je l’ai même conduit moi-même aux alcooliques anonymes, mais elle renonce toujours aussitôt. » « Je suis désolée, Rory. » Désolée que ce soit lui qui se retrouve à gérer avec tout ça. Désolée de ne pas être capable de faire plus pour lui venir en aide. Désolée d’être un problème de plus dans la liste de choses qui poussent votre mère à s’intoxiquer constamment. « Je sais pas comment l’aider si elle veut pas s’aider elle-même. » « Tu peux pas le faire pour elle. Ça fonctionne pas comme ça. » Malheureusement. Et avec chaque jour qui passait, tu craignais qu’elle ne s’enfonce plus profondément, au point d’être incapable de se relever. « Et je veux pas demander à Garrett, Grace ou Wendy de me filer un coup de main. Ils ont tous beaucoup à penser, je veux pas leur en rajouter. » « Tu peux pas la gérer toute seule Rory. Elle est pas ta responsabilité non plus. » Et dans un sens, tu n’en avais rien à faire de savoir que Garrett était trop occupé avec son boulot et sa famille, ou que Grace avait trop à gérer à l’hôpital ou que Wendy avait mieux à faire, tu restais persuadée que Rory n’était pas le seul à devoir mettre du sien dans cette situation. Mais ça, ça incluait aussi que tu devais ronger ton frein et passer par-dessus tes propres problèmes avec tes parents. « On pourrait aller la voir ensemble, si tu veux. » Prendre le temps. Mais avec autant de contrôle entre vos mains que possible. Tu craignais que ta présence ne fasse qu’empirer les choses, mais tu refusais de laisser Rory seul avec cette situation. « Faudrait peut-être se réunir, avec Grace et Wendy. Et voir ce qu'on peut faire, ensemble. » Et Garrett sans doute, mais de ça, tu ne te sentais pas encore prête.
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Rory Craine
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l'océan des possibles
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(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. X6xpyO7y_o
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyMar 21 Juin - 20:58

we trust the siren song to call us home.

« Soulagée oui, sereine aussi de mettre ce chapitre de ma vie complètement derrière moi, mais un peu nostalgique aussi. Je sais pas si ça fait du sens. » Il secoua doucement la tête, adressant à sa sœur un fin sourire compréhensif. Il n'y avait définitivement rien de mal à ses yeux à se sentir nostalgique, quand bien même Rosalie ne regrettait pas que cette vie-là, aux cotés de son ex-compagnon, appartienne au passé. Lachlan et elle avaient malgré tout partagé beaucoup de choses dans cette maison qu'ils avaient longtemps habité, n'importe qui éprouverait un léger pincement au cœur à l'idée de se séparer pour de bon de cet endroit. « Ça fait sens, à mes yeux. » Parce qu'ils savaient l'un comme l'autre que si tout était supposé être aussi simple, ou tout noir ou tout blanc, cette situation ne serait pas devenue aussi compliquée dès le départ. « Tu peux te sentir nostalgique sans pour autant vouloir revenir en arrière. » Et ça ne signifiait en aucun cas que son ancienne vie avec Lachlan lui manquait ou qu'elle éprouvait encore quelque chose pour lui : Rory savait que ce n'était pas le cas, il lui suffisait de l'entendre parler de Wyatt ou d'observer l'éclat dans son regard quand elle le faisait pour comprendre que le cœur de Rosalie n'appartenait qu'à un seul homme. « Je regrette absolument pas d’être partie, mais je regrette d’avoir laissé les choses se rendre là où elles étaient… » « Je comprends. Tu dois te dire que ça aurait peut être fait moins de dégâts, à l'arrivée. » Si elle n'avait pas autant attendu pour partir, si elle avait saisi une occasion de le faire plus tôt. Avant ses fiançailles, avant que son histoire avec Lachlan ne devienne aussi sérieuse aux yeux de tous – à commencer par leurs parents. « S'il y a une chose que je sais, c'est qu'on se fait souvent plus de mal que de bien à regarder en arrière. Tu as certains regrets et c'est normal, mais aujourd'hui tu mènes une vie que tu n'échangerais sûrement pour rien au monde. C'est ça, l'important. » Tout ce qu'il voulait, lui, c'était que sa sœur trouve la paix et se pardonne à elle-même pour ses erreurs. Personne ne pouvait réécrire l'histoire et ils savaient l'un comme l'autre qu'au milieu de ces nombreux drames, de belles choses avaient aussi vu le jour. La naissance de son adorable neveu, duquel son regard ne se détachait décidément pas, en était après tout la plus belle preuve qui soit. Et il ne pourrait pas être plus heureux que Rosalie parvienne à s'épanouir dans toute cette situation, quand bien même certaines choses restaient compliquées. « Merci Rory. » Elle était définitivement heureuse dans cet endroit et c'était tout ce qui importait à ses yeux. Sans doute que l'avenir verrait aussi les choses se concrétiser entre Wyatt et elle, c'est en tout cas ce qu'il souhaitait sincèrement s'ils le désiraient tous les deux. Et sur ce point Rory ne se faisait pas vraiment de souci.

L'acteur, quant à lui, aspirait à déménager dans un endroit où Swann et lui pourraient écrire les prochaines pages de leur histoire et simplement être heureux. C'était un projet de vie qui lui tenait particulièrement à cœur, en particulier parce que son petit-ami ne semblait jamais totalement considérer le loft comme leur chez-eux, ce qu'il était pourtant pleinement aux yeux de Rory. « J’espère que vous trouverez quelque chose qui vous plaît à tous les deux rapidement alors. » Son sourire se fit à cet instant le miroir de ses propres aspirations : il l'espérait lui aussi, s'imaginant déjà visiter des centaines de maisons avant de trouver celle qui leur correspondrait parfaitement. Rory n'était pas quelqu'un de difficile, mais il marchait énormément au coup de cœur et c'était d'autant plus vrai pour l'endroit où son petit-ami et lui construiraient leur vie ensemble. « Vous avez déjà commencé à regarder ensemble? Tu penses que vous resterez à Spring Hill, ou même à Brisbane? » Les questions de sa sœur étaient légitimes, Rory réalisant que Swann et lui auraient très bien pu nourrir le rêve de s'éloigner un peu de Brisbane pour goûter à une vie plus reposante ou découvrir de nouveaux horizons. Il connaissait cependant trop bien son petit-ami pour savoir qu'il ne voudrait s'éloigner pour rien au monde : tous leurs amis étaient ici, ainsi que la famille de l'australien qui par extension était déjà comme celle de Swann. « On s'est pas encore vraiment lancés dans nos recherches, mais je pense que ça ne saurait trop tarder. Et qu'on aura hâte de commencer les visites. » C'était une étape qu'il attendait avec impatience, parce que les choses lui sembleraient plus concrètes encore. « Pour l'instant on n'est pas arrêtés sur un quartier en particulier, mais c'est pas impossible qu'on veuille s'éloigner un peu de Spring Hill. On y a vécu beaucoup de bons moments, mais on voudra peut être un coin un tout petit peu plus calme. » Spring Hill était un quartier que l'acteur avait toujours beaucoup affectionné, mais l'idée de courir après un peu plus de tranquillité n'était pas pour lui déplaire. Certains coins se voulaient aussi un peu plus familiaux, et forcément la perspective de fonder un jour une famille dans une rue plus résidentielle, peuplée de ravissants pavillons, lui faisait tout particulièrement envie pour leur futur. « Mais on n'a pas prévu de quitter Brisbane, rassure-toi. Où qu'on décide de vivre, on sera jamais bien loin et je continuerai à passer aussi souvent que possible. Et vous viendrez aussi, quand on sera installés. » Il lui assura dans un sourire, ayant à cœur de lui promettre que quitter la ville n'était pas une option et qu'ils ne mettraient jamais assez de kilomètres entre eux pour que se rendre visite devienne compliqué. Au contraire, Rory ne comptait pas diminuer ses visites même après avoir déménagé, il voulait bien trop tenir son rôle d'oncle, de parrain, mais aussi de frère.

Bien qu'infiniment attendri maintenant que Gabriel reposait entre ses bras, Rory ne put empêcher son cœur de se serrer lorsqu'il mentionna l'épisode hautement traumatisant de l'autre fois, et cette soirée où sa sœur avait bien failli vivre le pire. Y repenser était la dernière chose qu'il souhaitait, mais aussi la dernière chose qu'il voudrait imposer à Rosalie. Pourtant il ne pouvait faire autrement, désirant lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à garder toutes ces choses pour elle. Qu'elle n'était pas seule, qu'il mesurait combien ça avait du être terrifiant et qu'il voulait moins que n'importe quoi d'autre qu'elle rumine ce qui s'était passé. Il était son frère, et quand bien même il préférait partager avec elle des moments de joie et de bonheur, il l'était aussi dans les moments plus éprouvants. « J’ai du mal… J’ai du mal à fermer les yeux, sans revoir des images. » Doucement, Rory avança l'une de ses mains vers celle de sa sœur, son autre bras toujours occupé à maintenir son neveu tout contre lui. Ses doigts serrèrent d'abord les siens en silence, avant qu'il ne souffle. « C'est normal, Rosie. Ce qui t'est arrivé était traumatisant et n'importe qui en aurait perdu le sommeil. » Il n'était pas là, il n'avait pas assisté à toute la scène ni vu ce qu'elle avait du voir, sur l'instant, et qui avait certainement été l'une des visions les plus cauchemardesques de sa vie. Il n'était pas là, mais il pouvait imaginer la terreur et la détresse qui l'avaient envahi, lorsqu'elle devait craindre plus que tout pour sa vie et celle de son enfant. « On en parle pas. On sait pas vraiment comment faire. » Rory ne prétendrait pas être surpris, et ça n'avait rien à voir avec ce qui avait pu l'opposer à Wyatt par le passé. Il le connaissait simplement assez pour savoir qu'il n'était pas un homme très démonstratif, qu'au contraire le père de son neveu gardait beaucoup de choses pour lui, peut être encore davantage dans des moments aussi difficiles. « Vous avez peut être besoin d'un peu de temps. C'est sûrement encore difficile pour lui aussi d'y repenser... mais vous êtes deux, et même si c'est peut être pas toujours simple, moi ça me rassure. » Qu'elle ne soit pas seule, dans les moments où les images de l'autre nuit la rattrapaient. Qu'elle ait une présence à ses cotés, peu importe qu'ils ne soient pas encore capables de poser des mots sur tout ça. Wyatt avait prouvé qu'il pouvait être présent pour sa sœur, et Rory lui était profondément reconnaissant de l'avoir prévenu de ce qui se passait, cette fameuse nuit. « Je suis pas capable, pas tout de suite. » « Ça fait rien. Je serai là, le jour où tu voudras parler. » Il serait toujours là. Que ce jour arrive ou non, qu'il arrive demain ou dans plusieurs mois. Ils n'avaient pas besoin d'en parler maintenant, tout comme Rosalie n'avait pas besoin de replonger davantage dans ces souvenirs. Se reposer et se remettre, voilà de quoi elle avait besoin pour le moment. « Mais j’oublierais pas. Merci. » Et lui ne reviendrait pas sur sa proposition, tout comme il se contenta de le lui faire comprendre en resserrant ses doigts autour des siens.

La relation qui unissait sa sœur à Wyatt, elle, était inévitablement complexe mais certainement pas dénuée d'amour, ça Rory en était convaincu. Il était bien placé pour savoir que certaines personnes étaient simplement incapables de vivre l'une sans l'autre, y compris lorsque ça signifiait s'aimer en secret et dans le dos de leurs proches. Par certains égards, ils étaient passés par des épreuves similaires à celles que Swann et lui avaient traversé, à ceci près que ce n'était pas leur entourage qui avait empêché les deux hommes de s'aimer au grand jour mais simplement eux-mêmes, parce qu'à l'époque même un amour caché valait mieux que de prendre le risque de ne pas pouvoir être ensemble du tout. « C’est ce qui s’est passé, pour Swann et toi? » Alors Rory secoua doucement la tête, réalisant qu'il n'était jamais vraiment rentré dans les détails et qu'il y avait beaucoup de choses que sa sœur continuait d'ignorer sur son passé avec Swann.  « Oui, c'est le fait d'avoir du vivre l'un sans l'autre qui nous a en partie fait comprendre qu'on en était incapables. Je savais quand il est parti que j'aurai beaucoup de mal à me faire à l'idée que je l'avais perdu, mais ça a été encore bien pire pendant les mois qui ont suivi. » Parce que tout était subitement devenu concret, qu'il s'était réveillé chaque matin sans sa présence à ses cotés et endormi chaque soir sans pouvoir le serrer contre lui. Que Swann n'était simplement plus là, ni pour observer avec lui la vue depuis leur balcon, ni pour dessiner des chemins invisibles tout contre sa peau, ni pour regarder Doctor Who à toute heure du jour et de la nuit. Et aussi fou que ça puisse paraître, c'était ces petits moments-là qui lui avaient fait réaliser à quel point il était malheureux sans lui. « Il avait retrouvé l'amour, et je sais que j'aurai été heureux pour lui s'il était resté avec elle, mais la vérité c'est que ça m'aurait aussi détruit. » Et il s'en était voulu, énormément, d'avoir du combattre son mal-être pendant des mois alors que Swann méritait plus que tout qu'il se contente d'être heureux pour lui. Il l'était, bien sûr, mais pas au point que la tristesse s'efface. Pas au point de ne pas s'être continuellement demandé pourquoi ce n'était pas lui qui tenait sa main en public, lui qui s'émerveillait d'un mariage à ses cotés. Tout ça semblait aujourd'hui bien loin et ils avaient fort heureusement eu beaucoup d'occasions de compenser ces quelques mois de séparation, mais Rory ne pouvait pas lui raconter leur histoire en passant sous silence cette époque plus douloureuse. « J'aurais jamais rien tenté, s'il avait pas rompu avec son ex petite-amie. Et même après ça, ça nous a pris un peu de temps pour nous avouer qu'on était toujours aussi amoureux l'un de l'autre. Pourtant je sais que c'était là, depuis tout ce temps, et que j'avais jamais complètement accepté l'idée de faire ma vie sans lui. » Qu'il ne l'avait jamais accepté du tout, en vérité, même quand il s'était efforcé d'aller de l'avant et de repenser à leur histoire avec beaucoup moins de mélancolie. Ses sentiments n'avaient jamais fané, ils n'en avaient même été que plus forts après le jour où il avait bien cru l'avoir perdu, pour de bon cette fois. S'avouer toutes ces choses lui avait demandé un peu de temps, mais Rory n'avait pas pu ignorer l'évidence indéfiniment. Et il était plus qu'heureux aujourd'hui de ne pas l'avoir fait. Rosalie, elle aussi, regarderait sans doute un jour en arrière en se félicitant d'avoir suivi son cœur et de l'avoir replacé entre les mains du seul homme qu'elle aimait.

Parce que Rosalie le mériterait plus que n'importe qui d'autre, après avoir passé des années auprès d'un homme qui ne lui faisait sans doute pas ressentir le quart de ce qu'elle avait toujours éprouvé auprès de Wyatt. C'est ni plus ni moins que son grand amour que sa sœur avait sacrifié, et jamais Rory ne s'était douté un seul instant d'à quel point elle était malheureuse. « Tu pouvais pas savoir Rory. Je voulais pas que ça se sache. C’était presque facile, de prétendre pour garder la paix. Pour être la fille qu’ils voulaient que je sois, à vivre la vie qu’ils veulent tant pour nous, aux apparences idéales, jamais la moindre tâche pour emmener la honte. » Oh, c'est vrai, leurs parents étaient passés maîtres dans l'art de sauver les apparences à n'importe quel prix, si bien qu'ils considéraient encore bien souvent que c'était la norme, et la meilleure façon de gérer ses problèmes. « Tu as appris des meilleurs. J'imagine qu'une partie de toi s'est peut être dit que si ça avait fonctionné pour papa et maman, et qu'ils avaient pu passer autant d'années à duper leur monde, ce serait facile pour toi aussi. » Et il comprenait, bien sûr, qu'elle se soit dit que c'était peut être la bonne chose à faire pour ne pas faire de vagues et mener une vie aussi irréprochable que possible, une vie qui conviendrait parfaitement à ses parents et que tout le monde ne pourrait qu'encenser. Une vie qui ne la rendait pas heureuse, elle, mais qui semblait présenter tellement d'autres avantages que Rosalie s'était sans doute dit qu'à l'arrivée, elle y gagnerait malgré tout. « Je suis désolé que tu te sois infligée ça. Désolé qu'ils t'aient donné l'impression que tu le devais, que tu le leur devais. » Ce n'était pas le cas et il en voulait forcément à leurs parents de lui avoir laissé penser qu'ils ne sauraient pas l'accepter si elle faisait d'autres choix, si elle empruntait d'autres chemins. « Ça me touche beaucoup que tu me dises ça. Vraiment. » Il lui sourit doucement, jugeant que le moment était enfin bien choisi pour lui dire ce qu'il avait sur le cœur et combien il regrettait sincèrement de s'être fourvoyé. Aujourd'hui seul le bonheur de Rosalie comptait, et si elle le trouvait auprès de Wyatt alors il ne pouvait que leur souhaiter de se retrouver. De former un jour une famille à part entière pour leur fils. « Et j’espère que tu auras la chance d’apprendre à le connaître comme moi je le connais. » « C'est ce que je veux, tu sais. J'en ai envie. » Les choses avaient mal débuté entre Wyatt et lui, mais l'acteur avait fait du chemin et s'était remis en question : ce n'était pas à lui d'émettre des jugements, et pour avoir aujourd'hui toutes les cartes en sa possession il n'en avait de toute façon plus envie. Sa sœur méritait de trouver le bonheur, et la clé de ce bonheur se trouvait vraisemblablement être Wyatt. « Je forcerai pas les choses, s'il préfère m'éviter. Mais j'essaierai de lui faire comprendre que je suis dans votre camp, aujourd'hui. » Le camp qui soutenait Rosalie et Wyatt dans leur tentative de s'écrire une nouvelle vie, ensemble, et pour leur fils. Le camp qui s'opposait à la volonté de leurs parents de diviser leur famille, sous prétexte que les décisions de leur aînée leur avaient déplu. Rory voudrait qu'il n'y ait qu'un seul et unique camp, et il espérait sincèrement que ce serait le cas dans l'avenir, mais pour l'heure il pouvait au moins réitérer son soutien à sa sœur : il lui devait bien ça.

« Tu crois qu’il y a une autre femme dans le décor? » Rory aimerait que la réponse à cette question ne soit pas aussi évidente, mais ils parlaient de leur père. Et à ce sujet, ses frasques n'étaient plus vraiment à prouver. « S'il y en avait qu'une, je dirais que ça va encore. » Mais s'il y a bien une chose à laquelle leur père les avait habitués, c'est à ce que ses aventures se conjuguent rarement au singulier. C'était bien à cause de l'une d'elles qu'ils avaient tous du déménager, des années en arrière, et qu'ils n'aient été officiellement au courant d'une seule liaison ne signifiait pas qu'il n'y en avait pas d'autres. « Elle supporterait pas de devenir cette femme-là. » « Je crois qu'elle peut tout supporter, mais que ce serait l'humiliation de trop. » Leur mère avait passé l'éponge sur beaucoup de choses, au moins de s'habituer à vivre avec un homme qui ne semblait lui inspirer que du mépris et d'accepter d'être enfermée dans un mariage où l'amour n'était plus. Mais divorcer, ce serait perdre une partie de son statut social et admettre qu'elle avait échoué dans ce qu'elle avait convoité toute sa vie : prétendre avoir la vie parfaite. « Tu arrives à la faire parler un peu, maman? » Il secoua doucement la tête. Là aussi, il voudrait pouvoir se montrer rassurant, mais le contact avec leur mère n'avait rien d'évident depuis déjà plusieurs mois. Celle-ci s'était renfermée sur elle-même, et ses tentatives d'approches ne donnaient pas beaucoup de résultats. « J'essaie, mais tu sais combien elle est douée pour éviter les sujets qui fâchent. Je crois que la dernière chose dont elle a envie, c'est d'admettre qu'elle est malheureuse. » Et ça lui serrait le cœur, d'imaginer qu'il lui soit plus simple de prétendre aller bien plutôt que de se confier à ses propres enfants. « Je suis désolée, Rory. » « T'y es pour rien. Personne n'y est pour rien, en réalité. » Ce serait facile d'essayer de trouver des coupables, mais Rory savait que c'était bien plus compliqué que ça et qu'avant d'être une alcoolique, leur mère était surtout une femme malade, qui luttait contre ses démons. Jamais il ne pourrait le lui reprocher, quand bien même il donnerait tout pour qu'elle accepte enfin de se faire aider. « Tu peux pas le faire pour elle. Ça fonctionne pas comme ça. Tu peux pas la gérer toute seule Rory. Elle est pas ta responsabilité non plus. » Son regard attristé remonta dans celui de sa sœur. Il savait qu'elle avait raison, c'était même une chose qu'il s'était lui-même répété à de nombreuses reprises. Pourtant son cœur lui dictait que sa mère avait besoin de lui, que ce n'était pas son père qui dépenserait autant d'énergie à veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. « Je sais, oui, mais j'ai peur que si quelqu'un veille pas constamment à ce qu'il lui arrive rien de grave, elle... » Sa voix se brisa tandis qu'il se refusa à énoncer tout haut ce qu'il redoutait plus que tout. Que leur mère se mette réellement en danger, cette fois. Qu'elle se blesse grièvement, blesse grièvement quelqu'un d'autre, ou pire encore. « J'ai peur que ce soit pire. » Ça le terrifiait, à vrai dire, qu'elle puisse courir le moindre danger lorsque personne ne veillait sur elle. Il ne pouvait pourtant pas être là continuellement, et il n'en avait pas envie non plus si c'était au prix de son propre bonheur et de la vie qu'il entreprenait de construire avec Swann. Mais cette crainte était bien là, et il se sentait parfois coupable d'avoir autre chose à gérer que le problème de sa mère. « On pourrait aller la voir ensemble, si tu veux. » Son sourire s'étira doucement, cette fois, le cœur un peu plus léger. « J'aimerais beaucoup, oui. » Il ne serait pas celui qui la forcerait à aller voir leur mère, pas plus qu'il ne serait celui qui prétendrait que ça avait tout d'évident quand ce n'était pas le cas. Mais il ne prétendrait pas que ça ne lui ferait pas profondément plaisir, de les voir faire un pas l'une vers l'autre. « Je pense que ça lui ferait du bien, que ça vous ferait du bien à toutes les deux de pouvoir vous parler. Je suis prêt à jouer les arbitres si c'est nécessaire, mais je préfère penser que ce sera pas utile. » Il tentait de détendre l'atmosphère, tout comme il le ferait ce jour-là si c'était nécessaire, et parce qu'il tenait à ce que les choses se passent au mieux. Ce ne serait peut être pas parfait, mais ils pouvaient faire en sorte que ce ne soit pas catastrophique, et c'était déjà ça. « Faudrait peut-être se réunir, avec Grace et Wendy. Et voir ce qu'on peut faire, ensemble. » Rosalie avait raison, et leurs deux cadettes méritaient de savoir ce qu'il en était. Le moins ils avaient désormais de secrets les uns pour les autres, le mieux ils se portaient tous. « C'est une bonne idée. On peut déjà la leur soumettre et aviser ensuite. » Elles décideraient en leur âme et conscience de faire ou non en sorte que leur famille se rapproche, mais ce serait déjà un bon début de leur en parler. « Tout ce qui m'importe, c'est que tu te sentes prête à affronter maman. Si c'est le cas alors je te promets d'être à tes cotés. Et puis, c'est pas comme si ça pouvait tellement être pire que ces derniers mois, c'est ce qu'il faut se dire. » Il leur fallait être optimistes, quand bien même cette rencontre serait certainement synonyme de beaucoup d'appréhensions pour Rosalie. Rory voulait croire que leur mère avait fait du chemin, que ses tentatives pour prendre des nouvelles de sa fille étaient la preuve qu'elle saurait accueillir cette approche comme il se doit. Il voulait croire qu'ils avaient fait le plus dur et qu'ensemble, ils arriveraient à arranger les choses.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Message(#)(rosalie #6) we trust the siren song to call us home. EmptyJeu 30 Juin - 3:24

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ROSALIE CRAINE & @RORY CRAINE

Tu n’avais pas l’habitude de parler de Lachlan avec qui que ce soit. Le sujet était devenu tabou avec un peu tout le monde autour de toi et souvent, il était mieux de prétendre que cette partie de ta vie n’avait jamais eu lieu. Mais elle avait bel et bien existé, ton histoire avec cet homme que tu avais fiancée, cet homme avec lequel tu avais passé six ans de ta vie, quand bien même ton cœur t’avait toujours emmené ailleurs. De mentionner à voix haute cette finalité à venir avec la vente de la maison rendait le tout encore plus tangible, réel et tu sentais un léger poids se défaire de tes épaules, à simplement pouvoir admettre sans censure comment tu te sentais face à tout ça. « Ça fait sens, à mes yeux. » Un léger sourire se forme sur tes lèvres, soulagée de l’entendre. « Tu peux te sentir nostalgique sans pour autant vouloir revenir en arrière. » Tu hoches doucement la tête. Tu ne t’ennuies pas de l’homme, pas plus que tu ne t’ennuies de ce mode de vie diamétralement à l’opposée de ce que tu as maintenant, de ce que tu as toujours voulu au fond de toi, mais il serait mentir que tu ne t’ennuies pas d’une époque où tu pouvais encore parler de tout et de rien avec ton frère aîné, où tu n'avais pas l’impression d’avoir été complètement rejeté par tes parents pour tes choix, ceux que tu avais pris par toi-même, pour toi-même, sans l’influence de qui que ce soit. Tu ne regrettais pas la fin de l’histoire, tout comme tu ne regrettais absolument pas ce qui t’avait mené à Wyatt et Gabriel, qu’importe que ce soit une histoire si atypique, tu ne regrettais que les mensonges et la profondeur à laquelle tu les avais menés. « Je comprends. Tu dois te dire que ça aurait peut-être fait moins de dégâts, à l’arrivée. » Tu approuves d’un simple hochement de la tête. Tu regrettais la manière dont tu avais blessé Lachlan et Wyatt dans toute cette histoire, à tant refuser de vouloir faire un choix. « S’il y a une chose que je sais, c’est qu’on se fait souvent plus de mal que de bien à regarder en arrière. Tu as certains regrets et c’est normal, mais aujourd’hui tu mènes une vie que tu n’échangerais sûrement pour rien au monde. C’est ça l’important. » « Tu as raison. » que tu approuves d’une faible voix, espérant qu’un jour, le reste de votre famille arriverait à voir les choses de la même façon que Rory.

« On s’est pas encore vraiment lancés dans nos recherches, mais je pense que ça ne saurait trop tarder. Et qu’on aura hâte de commencer les visites. » Le bonheur de ton frère était palpable dès qu’il était question de son amoureux, ce qui ne pouvait que te faire plaisir. Tu lui souhaitais tout le bonheur du monde, personne ne le méritait plus à tes yeux que lui. Si tu ne connaissais pas encore particulièrement bien l’élu de son cœur, tu savais toutefois la place de choix que Swann avait dans la vie de Rory et ce depuis bien plus longtemps que tu n’aurais su te l’imaginer. « Pour l’instant on n’est pas arrêtés sur un quartier en particulier, mais c’est pas impossible qu’on veuille s’éloigner un peu de Spring Hill. On y a vécu beaucoup de bons moments, mais on voudra peut-être un coin un tout petit peu plus calme. » Tu ne pouvais pas les blâmer après tout. Être au centre-ville avait de nombreux avantages, mais on ne pouvait pas dire que c’était l’endroit le plus paisible qui soit. « Mais on n’a pas prévu de quitter Brisbane, rassure-toi. Où qu’on décide de vivre, on sera jamais bien loin et je continuerai à passer aussi souvent que possible. Et vous viendrez aussi, quand on sera installés. » « Bien sûr, avec plaisir. J’avoue que je suis rassurée de savoir que tu comptes rester dans le coin. » Tu n’avais jamais été la meilleure pour verbaliser tes sentiments, jamais la plus confortable pour lui faire savoir à quel point sa présence dans ta vie t’était chère, mais tu savais qu’il était en mesure de lire entre les lignes, Rory.

Il aurait été facile que la conversation reste légère, loin de tous sujets potentiellement fâcheux, mais tu connaissais assez ton frère pour savoir qu’il s’inquiétait à ton sujet, suite à ce que tu avais vécu lors de la naissance de ton fils. Gabriel qui reposait paisiblement dans les bras de son parrain, simplement heureux de retrouver un visage qui se faisait de plus en plus familier vu les visites fréquentes et toujours aussi appréciées de ton cadet. C’était la première fois toutefois que vous abordiez de près ou de loin le sujet de ton accouchement et les différents traumatismes qui te gardaient encore éveillés à ce jour, et tu n’étais pas certaine d’être prête à avoir cette conversation, toi qui repoussais constamment le tout toujours plus profond, dans un coin effacé de ton esprit, pour ne pas avoir à gérer les conséquences de cet évènement. « C’est normal, Rosie. Ce qui t’est arrivé était traumatisant et n’importe qui en aurait perdu le sommeil. » Mais est-ce que toutes celles qui avaient vécu quelque chose de similaire le vivait comme toi? À constamment repousser la réalité plutôt que d’y faire face? À refuser de demander de l’aide à qui que ce soit, malgré toutes les mains tendues dans leurs directions? Tu baisses les yeux machinalement, le sujet toujours aussi difficile à approcher, même lorsque tu n’offres pas grand-chose en termes de ressenti. Tu ne parlais pas à Wyatt, pas plus que tu ne te sentais capable de parler à Rory aujourd’hui. « Vous avez peut-être besoin d’un peu de temps. C’est sûrement encore difficile pour lui aussi d’y repenser… mais vous êtes deux, et même si c’est peut-être pas toujours simple, ça me rassure. » « Il s’occupe bien de Gabriel, et de moi aussi. » que tu ajoutes instinctivement, éternellement impressionnée par cette aisance que Wyatt avait eu de prendre son rôle de père, lui qui croyait encore aujourd’hui – sans jamais l’admettre à haute voix toutefois – qu’il en était incapable ou qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il faisait. Tu le voyais être attentionné, présent, attentif au moindre besoin de votre fils, tu les sentais, ses bras qui te couvraient les nuits où les cauchemars se faisaient trop turbulents et si les sujets étaient évités, par peur d’être trop vrai, ça ne changeait en rien le fait que les gestes eux, parlaient bien plus fort que n'importe quel mot. « Ça fait rien. Je serai là, le jour où tu voudras en parler. » Et pour ça, tu ne pouvais que le remercier une fois de plus, reconnaissante de sa compréhension et de sa retenue, toi qui te savais incapable d’être bousculé lorsqu’il était question de cette journée bien particulière dans ton histoire.

« Oui, c’est le fait d’avoir du vivre l’un sans l’autre qui nous a en partie fait comprendre qu’on en était incapables. Je savais quand il est parti que j’aurai beaucoup de mal à me faire à l’idée que je l’avais perdu, mais ça a été encore bien pire pendant les mois qui ont suivi. » Tu ne pouvais que trop bien comprendre ce à quoi ton frère faisait référence. Tu te souvenais encore vivement des quelques mois que tu avais passé seule, après ta séparation avec Lachlan et cette coupure avec Wyatt, avant que tu ne réalises que tu étais enceinte. C’était la première fois en cinq ans que tu n’avais plus le moindre contact avec le Parker, la première fois que tous les jeux étaient officiellement terminés, qu’il n’y avait plus aucune marche-arrière disponible, pas de salvation possible pour vous deux, jusqu’à ce que la vie n’en décide autrement bien évidemment. Tu ne savais pas à ce jour, si tu avais osé un jour retourner vers lui sans cette grossesse, si le temps aurait eu raison de la rancœur et de la rancune, mais tu ne chercherais pas à savoir. Tu étais simplement reconnaissante pour le fait qu’il était là, présent pour Gabriel, qu’importe si votre relation semblait encore des plus bancales. Tu relèves légèrement la tête lorsque Rory reprend la parole, réalisant que tu t’étais perdue dans tes pensées en cours de route. « Il avait retrouvé l’amour, et je sais que j’aurai été heureux pour lui s’il était resté avec elle, mais la vérité c’est que ça m’aurait aussi détruit. » Tu hoches doucement la tête, ta main retrouvant celle de ton petit frère que tu serres légèrement. Tu ne pouvais t’imaginer ce que ça devait être, de voir l’homme qu’il aimait avec une autre. Tu savais que Wyatt avait passé bons nombres de filles dans son lit, mais tu n’avais pas eu connaissance que l’une d’elle avait su se faire une véritable place dans sa vie, la simple idée t’était terrifiante, encore aujourd’hui. « J’aurais jamais rien tenté, s’il avait pas rompu avec son ex petite-amie. Et même après ça, ça nous a pris un peu de temps pour nous avouer qu’on était toujours aussi amoureux l’un de l’autre. Pourtant je sais que c’était là, depuis tout ce temps, et que j’avais jamais complètement accepté l’idée de faire ma vie sans lui. » « Je suis vraiment contente de savoir que vous avez été capables de vous retrouver et que tout semble aller mieux que jamais entre vous deux. » Ce serait mentir de dire que ça ne te donnait pas un brin d’espoir, même si tu demeurais complètement réaliste quant au fait que non seulement vos deux histoires étaient vastement différentes, mais aussi que Swann et Wyatt avaient très peu de choses en commun, niveau caractère et personnalité.

« Tu as appris des meilleurs. J’imagine qu’une partie de toi s’est peut-être dit que si ça avait fonctionné pour papa et maman, et qu’ils avaient pu passer autant d’années à duper leur monde, ce serait facile pour toi aussi. » « Et ce l’était, à un certain degré. » que tu avoues avec une légère grimace. « Si c’était pas de ce gala, de moi qui a baissé ma garde dans les mois qui ont suivi les fiançailles, tu n’aurais jamais su et peut-être que les choses seraient restées comme elles sont. Peut-être même que je serais allée jusqu’au bout de ce mariage, juste pour prouver que je pouvais être la parfaite héritière. » Exactement comme tes parents le voulaient aussi, mais aussi en partageant les pires vices de ton paternel. « Autant je regrette comment ça s’est enchaîné tout ça, et que je m’en veux pour les mois qu’on a passé sans se parler, je suis reconnaissante que ça m’ait enfin permis à me libérer de ce poids trop lourd à porter. » De tous tes mensonges, de toutes tes supercheries, de tes plans et de tes jeux, tout ce qui n’avait plus lieu d’être pour cette vie à laquelle tu aspirais réellement. « Je suis désolé que tu te sois infligée ça. Désolé qu’ils t’aient donné l’impression que tu le devais, que tu leur devais. » Tu secoues légèrement la tête. Si c’était facile de leur mettre constamment tout le blâme sur le dos, tu devais reconnaître ta part de faute dans tout ça. « J’ai pris la décision toute seule. J’aurais pu être plus comme toi ou Wendy, à moins vouloir suivre le chemin tout tracé qu’ils avaient mis en place pour moi. » Mais tu avais cherché la perfection, à un prix bien trop cher payé. Qu’importe les regrets, rien de tout ça ne pouvait être modifier désormais et tu ne pouvais que te concentrer sur le futur et ce que tu voulais vraiment dans celui-ci. L’idée que ton frère apprenne enfin à connaître Wyatt t’enchantait sincèrement, tu savais qu’en dehors de Wendy, il serait sans aucun doute le premier à tendre une main honnête en direction du Parker et une certaine union entre la famille dans laquelle tu étais née et celle que tu avais créé avec Wyatt était un essentiel à tes yeux, bien que tu ne sois pas encore prête à l’admettre à haute voix.  « C’est ce que je veux, tu sais. J’en ai envie. Je forcerai pas les choses, s’il préfère m’éviter. Mais j’essaierai de lui faire comprendre que je suis dans votre camp, aujourd’hui. » « Il le sait déjà. Il aurait pas accepté que je te nomme parrain de Gabriel, si c’était pas le cas. » que tu le rassures d’un sourire. Wyatt n’avait jamais été le plus social, jamais le plus facile d’approche, mais tu espérais qu’avec le temps, ils sauraient s’apprivoiser mutuellement et peut-être même éventuellement s’apprécier.

« S’il y en avait qu’une, je dirais que ça va encore. » Le sujet fâcheux que représentait votre père n’apportait rien de rassurant sur la situation épineuse qui existait depuis trop longtemps entre tes parents, situation qui s’était empirée lorsque tu avais fait honte à la réputation des Craine. Tu soupires légèrement, sachant pertinemment que tu n’étais certainement pas la mieux placée pour passer des jugements sur ton paternel vu ton propre historique d’adultère, même si tu persistais à croire que c’étaient des situations vastement différentes. « Je crois qu’elle peut tout supporter, mais que ce serait l’humiliation de trop. » Tu hausses les épaules. Il y a bien trop de temps qui a filé depuis la dernière fois que tu as eu une conversation sincère avec ta mère pour vraiment savoir où elle en est aujourd’hui, malgré les rapports bien peu rassurants de Rory et de Wendy dans les derniers mois. « J’essaie, mais tu sais à quel point elle est douée pour éviter les sujets qui fâchent. Je crois que la dernière chose dont elle a envie, c’est d’admettre qu’elle est malheureuse. » Et pourtant, sa consommation d’alcool le disait très bien pour elle. « T’y es pour rien. Personne n’y est pour rien, en réalité. » Rory qui s’entêtait à voir la situation sans jamais trouver de coupable. Rory qui ne voyait que des victimes là où tu étais encore remplie d’une colère que tu tentais de camoufler autant que possible, pour ne pas rajouter un poids de plus sur les épaules déjà bien lourdes de ton cadet. « Je sais oui, mais j’ai peur que si quelqu’un veille pas constamment à ce qu’il lui arrive rien de grave, elle… J’ai peur que ce soit pire. » La voix brisée de ton frère se voulait alarmante. Un cri de cœur que tu ne pouvais certainement pas ignorer. Assez pour que tu proposes de l’aider, toi qui craignais pourtant d’être celle qui rendrait le tout encore pire. « J’aimerais beaucoup, oui. » Tu réponds tendrement à son sourire, une boule de nerfs prenant déjà place dans le fond de ton ventre à la simple idée de te retrouver devant Frances Craine, mais refusant de laisser ton frère être le seul à s’en faire pour le bien-être de votre mère. « Je pense que ça lui ferait du bien, que ça vous ferait du bien à toutes les deux de pouvoir vous parler. Je suis prêt à jouer les arbitres si c’est nécessaire, mais je préfère penser que ce sera pas utile. » « Un éternel optimiste mon petit frère. » que tu commentes sur une voix qui se veut légère, alors que ton cœur s’emballe malgré toi. Tu ne savais pas quand encore tu aurais le courage de mettre ce plan en place, mais tu ne laisserais pas Rory tomber, de ça, il pouvait être certain. « C’est une bonne idée. On peut déjà la leur soumettre et aviser ensuite. » Tu approuves d’un hochement de la tête, un peu plus sereine à l’idée de faire front commun, même si tu n’étais pas convaincue que Grace chercherait à s’en mêler, elle qui avait plutôt tendance à se laver les mains de tous vos problèmes familiaux. « Tout ce qui m’importe, c’est que tu te sentes prête à affronter maman. Si c’est le cas alors je te promets d’être à tes côtés. Et puis, c’est pas comme si ça pouvait tellement être pire que ces derniers mois, c’est ce qu’il faut se dire. » Tu échappes un léger rempli de cette nervosité que tu n’assumes pas complètement. « Ne t’en fais pas pour moi. Tu seras le premier à le savoir, quand je serai enfin prête. Je te le promets. » Tu promettais de faire l’effort, rapidement, et lui te promettait d’être présent, le moment venu. Une entente sur laquelle tu comptais bien te reposer. Ton regard se tourne finalement vers ton fils qui a sombré au sommeil quelque part au milieu de la conversation, bien confortable dans le creux des bras de son parent. « Tu sais que ça te va vraiment bien, un bébé dans les bras? » que tu commentes, sourire au coin des lèvres, alors que tu te laisses tombée contre le canapé, prête à discuter un peu plus longuement de la pluie et du beau temps avec ton frère, simplement heureuse de pouvoir profiter de sa présence.
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