La nuit était tombée depuis plusieurs heures, tandis que la jolie brune regagnait d’un pas précipité son véhicule. Sa tenue ne laissait aucun doute sur l’endroit où elle avait passé une partie de sa soirée. À peine de quoi camoufler les quelques parties suggestives qu’elle tente aussitôt de regagner son appartement. Depuis qu’elle était venue vivre chez Jason, c’était devenu un calvaire de trouver un endroit où se garer prés de sa demeure. Elle pouvait parfois tourner pendant des heures avant de trouver son bonheur. Après plusieurs rondes de quartier, elle finit par arriver à l’appartement remarquant que Jax n’étaient pas là non plus. Rien de très surprenant malgré sa déception. Ces derniers jours, elle avait la sensation qu’ils ne passaient plus autant de temps ensemble et elle avait peur de tomber dans une routine de vieux couples ennuyants. De plus, ses vieux démons prenaient le dessus et elle ne pouvait s’imaginer le pire de son petit-ami. Son métier lui avait fait perdre foi en la gente masculine, malheureusement pour lui, Jackson en payait les frais. Ses absences répétés et ses coups de fil à n’importe quel moment de la journée commençait doucement à agacer la jolie brune. Elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer dans les bras d’une autre, et cette image lui revenait sans cesse à tel point qu’elle s’en rendait doucement malade. Bien sûr, elle avait tenté de fouiller dans son téléphone, mettant de côté tous les principes de bases d’un couple. Foutaise ! Même le pape était déstabilisé devant une paire de sein et elle était la mieux placée pour le savoir. Malheureusement pour elle, il semblait que l’appareil était aussi protégé que l’entrée du Buckingham palace. Elle avait tenté toutes les combinaisons possibles mais en vain, à croire qu’il avait vraiment BEAUCOUP de choses à cacher. Affamée, elle se jeta sur le premier paquet de chips en attendant l’arrivée du Mills. La cuisine n’était définitivement pas son fort et plutôt que de risquer une intoxication inutile, elle préférait attendre son petit-ami pour se faire livrer dans l’un de ces seuls restaurant encore ouvert à cette heure-ci. Juste le temps de poser son joli postérieur sur le sofa qu’elle entendit les clefs de l’appartement tourné dans la vachette. Aussitôt elle se redressa, pour aller accueillir le maître des lieux en lui sautant dans les bras sans crier gare. Qu’importe ses longues journées, elle n’avait qu’une hâte c’était de pouvoir revoir ce minois pour oublier les lourdeurs des clients et se détendre enfin. « Tu m’as tellement manqué ! » lança-t-elle après l’avoir inondé de bisous baveux sur l’ensemble du visage. Si d’ordinaire, elle s’était forgée une carapace pour donner l’air qu’elle était forte et indépendante, dans la vie de tout les jours elle se montrait très affectueuse avec les personnes qu’elle aimait. Sa relation avec l’australien était encore très récente mais pour autant, quelques semaines tout au plus mais ils avaient eu tellement de bons moment ensemble qu’elle en oubliait presque que c’était encore tout récent et fragile. « J’espère que t’as passé une bonne journée ? » sous-entendu qu’il soit en forme pour la suite. Leurs agenda respectives ne concordaient pas toujours et elle détestait l’idée de se retrouver loin de lui trop longtemps. Alors qu’elle se mit aussitôt à déboutonner le chemisier pour lui réserver quelques surprises auxquels il ne s’attendait pas son téléphone sonna. « Ignore ! » ce n’était pas vraiment une proposition. Sans même lui laisser le temps de jeter un coup d’œil à son appareil, elle tenta de le perturber avec quelques baisers dans le coup. De nouveau la sonnerie retentit, alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’agacer doucement…
Cela fait maintenant une semaine qu'il a infiltré SEASIDE, l'entreprise de transport maritime suspectée par la police fédérale australienne d'acheminer des marchandises illégales sur l'île. Encore vêtu de son uniforme, Jackson referme la portière de la Mazda 3 et reste quelques minutes au point mort, silencieusement assis derrière le volant, la tête pleine de détails qu'il devra bientôt inclure à son rapport de mission quotidien. Il a besoin de ce moment de calme pour figer dans son esprit les temps forts des dernières heures. Contrairement à ses capacités physiques instinctives, faites pour le terrain, ses capacités de synthèse, elles, requièrent qu'il se concentre. Bientôt, sa hiérarchie l'appellera pour savoir comment s'est passée cette soirée de garde et s'il est parvenu à glaner quelques informations en se promenant dans les couloirs. Enfin, il démarre. La voiture dans laquelle il prend la route direction le centre ville est de la même couleur bleu nuit que les vêtements qu'il porte : celle du logo de l'agence de surveillance pour laquelle il s'était fait embaucher sur les conseils du chargé de mission. Personne ne suspecte un agent de sécurité, raison pour laquelle Mills en est devenu un. Sa formation au MOSC a fait de lui un véritable caméléon.
Une fois garé sur le parking de l'agence, Jax se dépêche de rendre sa clé au vigile de nuit et de récupérer sa Jeep personnelle. Sur la banquette arrière, des montagnes de fringues séparées en plusieurs tas témoignent des identités multiples qu'il cumule. Dans le polo bleu et le pantalon droit qu'il porte, il est Steven McKie, le nouveau garde des entrepôts SEASIDE. Dans le costard plus ou moins bien plié derrière le siège passager, il est l'agent Mills, assigné au district de Queensland tandis que dans le jean baggy et le t-shirt roulés en boule derrière le dossier de son siège, il est Jax, le petit copain en retard qui conduit comme un sauvage en espérant rentrer chez lui avant Wendy. Sur la route, il appelle la pizzeria du coin de sa rue pour commander une quatre saisons qu'il récupère à la hâte après s'être garé dans une rue parallèle à celle de son appartement. Jax est un animal territorial, il connait tous les recoins de son quartier et particulièrement ceux ou le parking est gratuit.
La bouffe dans une main, ses fringues dans l'autre, il fait de son mieux pour ouvrir la porte. Mills se dit qu'il aura peut-être le temps de prendre une douche éclair et de se changer avant l'arrivée de sa douce mais se fait contredire par l'agression subite dont il est victime à peine le battant ouvert. Content de la voir, Jax se marre et donne des coups de langue en réponse à ses baisers, essayant d'atteindre son nez mutin ou ses yeux de biches. « Tu m'as manqué aussi. » Répondit il, passant un bras autour de la taille de la brune tandis que l'autre se tend pour déposer la pizza sur la commode de l'entrée. Jax laisse les fringues qu'il tenait tomber par terre, distrait, détourné de son ambition concernant la douche par les manœuvres d'allumeuse de Wendy. Si sa journée n'a pas été mauvaise en soi, l'agent compte bien faire de sa nuit la meilleure partie des dernières 24 heures ... Il s'imagine déjà faire l'amour comme des fous à même le canapé quand la sonnerie de son téléphone vient interrompre la trame de ses fantasmes. " Ignore ! " Difficile de dire non quand elle l'embrasse de cette façon. Mills rate le premier appel, trop occupé à aider la brune dans l'ouverture de son chemisier ...
À nouveau, la sonnerie retendit. L'AFP s'impatiente. A grande peine, Jackson libère une main qu'il glisse dans sa poche pour en extraire le téléphone. Ses cinq autres doigts s'afférent à tripoter la fesse de sa copine. Fermement agrippés aux courbes féminines, ces derniers pressent Wendy contre son corps musclé dans le seul et unique but de sentir sa présence plus proche de lui. Déjà sa peau noire réclame le contact sans tissu de celle de la métisse tandis que, sur l'écran du portable, s'affiche le nom de code de son supérieur. Mills jette un regard à Wendy. Ce genre de coup d'œil qui veut dire " T'arrête pas ! ".« Mills à l'appareil. » Qu'il répond en décrochant, sérieux dans sa voix alors que son corps brûlant se consume de désir pour celui de la brune.
Mills se retrouve alors dans la situation délicate du professionnel dépassé par ses pulsions. D'une part, il se sait obligé de faire son rapport quotidien car cela fait partie de son job et que tout manquement risquerait de compromettre sa mission ; d'autre part, il ne peut se résigner à quitter l'aura terriblement sensuel émanant de Wendy en cet instant. Des heures qu'il se promène dans les couloirs d'un entrepôt sinistre en s'imaginant comment il va la retourner et la faire gémir sous ses coups de reins, il ne peut décemment pas se permettre de foutre en l'air ces retrouvailles torrides !
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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 26 Mar 2022 - 11:20, édité 2 fois
Elle pourrait mourir pour ses beaux yeux. Il n’a qu’à poser son regard de braise sur elle, pour qu’elle se sente consumer de l’intérieur. De tous les hommes qu’elle a pu côtoyer, Jax est probablement le seul à lui faire cet effet. Ils se complètent, s’emboîtent parfaitement et nul besoin de mots pour se comprendre. Alors, lorsqu’elle voit son visage apparaître dans l’encadré de la porte, elle ne peut s’empêcher de lui sauter dessus sans lui laisser le temps de se débarrasser de ses affaires. Leur temps est compté et la nuit n'est pas suffisante pour lui faire tout ce qu’elle avait prévu de lui faire. C’est à lui que Wendy réserve la dernière danse, celle qu’aucun client du club n’a le privilège d’assister. Pour lui, elle a d’autres projets bien plus grands, moins ordinaires et surtout qui nécessite des aptitudes physique hors pair. De quoi en faire saliver plus d’un, tandis qu’elle vient aussitôt lui retirer son premier vêtement pour passer ses doigts sur son torse. À peine le temps de lui donner un avant-goût de ce qu’il l’attend, que son téléphone retentit une seconde fois, elle peste intérieurement mais use de ses atouts pour le faire céder, pour autant elle comprend à son regard qu’il va décrocher. Déçue, elle connaît pourtant le refrain, son boulot passe avant tout. Elle ne peut se permettre de lui reprocher malgré qu’elle voudrait passer plus de temps à ses côtés. Plutôt que de bouder et plomber l’ambiance, elle décide de continuer prenant presque à cœur l’idée de le faire flancher. À vrai dire, elle trouve même ça très excitant de le déstabiliser alors qu’il peine à garder le peu de sérieux dans sa voix. « Mills à l'appareil. » Hors de question de lui faire le moindre cadeau. Elle est prête à tester sa résistance, tandis qu’elle vient se poser sur lui en califourchon. S’il est d’humeur joueuse, elle compte presque lui faire regretter d’avoir pris l’appel commençant doucement par quelques baisers dans le cou. Le tout est de le faire céder. Un défi lorsqu’on connaît le tempérament solide de l’agent mais une formalité pour la strip-teaseuse. Le silence est de rigueur, tandis qu’elle utilise son propre corps comme arme de destruction. , tandis qu’elle passe son index sur ses lèvres pour lui imposer le silence. Elle le taquinait, prenant malin plaisir à le torturer et à observer ses réactions. Il avait voulu jouer le premier, il ne lui restait plus qu’à assumer. Son regard coquin ne laisse que très peu de place à l’imagination, tandis qu’elle tente de lui faire regretter l’instant où il avait franchi le pas de la porte. Vilaine Wendy…
Spoiler:
désolé du manque de dialogue. Je ne voulais pas perturber l'appel et au cas où, j'ai mis un petit élément en hide
Hypnotisé par les lèvres de la jeune femme, Mills n'écoute que d'une oreille le début de conversation au bout du fil. En demande, il tend le cou, essayant d'atteindre le visage de Wendy pour lui voler un baiser mais cette dernière en profite pour l'attirer dans le salon. Pas moins idiot que n'importe quel homme dans ce genre de situation, Jax se laisse driver plus facilement qu'un tricycle ; il finit même par se retrouver assis entre les jambes de la belle sans trop savoir comment elle s'y est prise pour le faire choir dans le canapé. « Mills ? » « J'écoute. » Tu parles ! Il n'écoute rien du tout et certainement pas son chef dont les explications de la plus haute importance reprennent dans le combiné pendant que Jackson, lui, sent ses abdominaux se contracter. Wendy vient de franchir un cap dans son entreprise de déstabilisation, en témoignent la bosse déformant son pantalon et le feu qu'il sent crépiter dans son bas ventre. Le doigt qu'elle pose sur ses lèvres pendant que les autres narguent sa braguette est un véritable appel au vice. Jackson essaye de le mordre, animal, impulsif ... amoureux.
« Bordel, mais qu'est ce que vous foutez ? » L'agent n'a pas réalisé le grognement d'envie qu'il vient de pousser. Rappelé à l'ordre par son supérieur, il retire la main qu'il avait commencé à passer dans les cheveux de la stripteaseuse pour la poser sur ses yeux à lui. Jax se dit qu'en s'aveuglant, il bandera peut-être moins. Libérer un peu de sang pour irriguer son cerveau ne lui ferait pas de mal. Après tout, l'autre attend de lui qu'il fasse son rapport. Mills s'efforce donc de repenser à la liste des choses qu'il a encré dans sa mémoire un peu plus tôt, lorsqu'il était dans la voiture. Jamais '' se souvenir '' ne lui à paru aussi compliqué tant l'intégralité de son corps lui intime de vivre dans l'instant présent et dans ses ressentis plutôt que dans le passé de ses réflexions. « C'est rien. Un mauvais coup. » Ment-il ouvertement, essayant de faire croire qu'il s'est cogné tandis qu'il écarte juste assez les doigts pour voir le visage de Wendy lorsqu'il lui tire la langue.
S'il y a bien une chose qu'il faut reconnaître à sa copine, c'est qu'elle est très loin d'être un mauvais coup, mais Jax sait que l'insinuation cachée dans le double sens de son discours viendra piquer l'orgueil de ce fantasme masculin assumé et revendiqué qu'incarne Wendy. Il n'y a pas de raison qu'il ne se défende pas dans ce petit jeu de qui provoquera l'autre ... Jax a toujours aimé jouer et se laisser vaincre aussi facilement ne lui ressemble pas. Quand bien même continuer cette folie le met sur la sellette dans la conversation qu'il tente de mener au téléphone, l'agent ne peut s'en empêcher. Packer le rend con, tout simplement.
« Ils n'y ont vu que du feu. » Résume-t-il pour satisfaire la curiosité de son Boss tout en étant stupidement convaincu que ce dernier non plus ne réalisera pas à quel point Mills est en train d'essayer de le berner pour cacher son manque de professionnalisme. Pas de chance pour lui, le vieux singe lui tenant lieu de supérieur a plus d'instinct que Jax ne lui en avait prêté. « Me dites pas que vous êtes aux putes pendant que je vous parle, Mills ! » Un silence glacial s'abat soudainement sur le salon. Jackson reçoit comme une gifle cette remarque sans savoir si ce sont les mots qui l'on réveillé ou la main de Wendy qu'il ne sent plus contre son boxer.
L'AFP vient de salement plomber l'ambiance.
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Zéro problème pour moi avec les RPs sans dialogues
Dernière édition par Jackson Mills le Mar 15 Mar 2022 - 23:38, édité 1 fois
A cet instant précis, son boss est la personne que Jax déteste le plus au monde. Dents serrées, il observe Wendy se lever et s'éloigner, à la fois frustré de ne plus sentir les lèvres de la brune autour de sa queue et de ne pas pouvoir la retenir comme il le souhaiterait. A l'autre bout du fil, le silence de son supérieur laisse entendre que le moindre faux pas supplémentaire lui vaudra un rapport salé auprès de la direction. Ce job, c'est toute sa vie. Mills s'entraîne dur pour être à la hauteur et ce depuis des années, pour des raisons personnelles dont même Packer n'est pas au courant. Échouer pour manque de professionnalisme n'est pas une option qu'il se laisse, même si son cerveau asphyxié par le désir le fait agir comme le dernier des abrutis.
Fronçant les sourcils, l'agent se redresse, passe en position verticale et remonte son pantalon d'une main tandis que l'autre presse un peu plus le combiné contre son oreille. Les propos qu'il tient alors sont ceux d'un robot : mécaniquement articulés, codifiés, techniques, précis, protocolaires. Le changement d'attitude est aussi radical que la claque qu'il vient de se prendre par le choix des mots de son interlocuteur. Mills ne lui laisse plus l'occasion d'en placer une, il crache son rapport comme le bon soldat qu'il est et met fin à l'appel d'un ton sec laissant deviner le '' connard '' qu'il se retient d'articuler au moment de raccrocher.
« Aux putes ? » Comme il s'y attendait, Jax vient de régler un problème pour s'en manger un autre en pleine face. Retranchée dans la cuisine, Wendy fulmine. « C’est comme ça que ton boulot me voit ? » « Mais non ... » Commence-t-il en se rapprochant, déposant au passage le téléphone dans un coin afin qu'il ne lui hérisse plus le poil. « Et ils ont quoi à t’appeler aussi tard. Ils savent que t’es en couple, non ? »
Jax essaye de passer ses bras autour de la taille de sa copine, il ne veut pas de dispute, persuadé que leur partie de jambes en l'air peut encore être sauvée s'il trouve les bons mots pour la rassurer : « Bébé, c'est le taff, ça fait partie de la mission. » Répondit il, conscient de marcher sur des œufs aussi bien parce que Wendy le fusille du regard que parce que, en tant qu'infiltré, il ne peut pas se permettre de lui avouer tous les secrets relatifs à son statut d'agent fédéral. « Laisse couler, il est complétement con ce mec, il mérite pas que j'lui parle de toi. » Chose qu'il pense sincèrement, quand bien même ses propos passeraient presque pour de la fuite.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 31 Mar 2022 - 12:48, édité 1 fois
Refroidis par la réflexion de son patron, la jolie brune trouve refuge dans la cuisine où elle rumine seule en attendant la fin de l’appel. Elle en veut à son petit ami de ne pas avoir pris sa défense. Trop souvent habituée à ce raccourci, elle espérait qu’il sauve son honneur. Au lieu de ça, il se contente de réciter sa leçon avant finalement de raccrocher. Et si ça la touche autant, c’est parce que bien trop souvent on la taxe de fille de joie pour ses performances artistiques. Les gens ne comprennent pas ce qu’elle fait. Jusqu’ici Jackson n’a rien dit sur ton travail, elle est prête à parier que s’il avait eu son mot à dire jamais il ne l’aurait laissé se dandiner le cul à l’air devant une horde d’hommes assoiffée de chair fraîche. Son regard est assassin, tandis qu’elle tente de noyer sa colère dans un malheureux verre d’eau. « Mais non ... » tente t-il de désamorcer la bombe prête à lui exploser en pleine figure. Il a au moins l’intelligence cette fois d’abandonner la cause de ses soucis d’elle. C’est qu’elle pourrait balancer son appareil par la fenêtre s’il la cherchait trop. Il ne semble pas mesurer la gravité de la situation, tentant même de passer ses bras autour de sa taille. Une bien pauvre approche, qui tombe aussitôt à l’eau lorsqu’elle vient le repousser pour lui faire face. Il ne s’en sortira pas de cette façon, pas cette fois en tout cas. S’il veut encore sauver leur nuit torride, il va falloir redoubler d’argument. « Bébé, c'est le taff, ça fait partie de la mission. » de nouveau elle lève le sourcil à la quête de tout ce qu’il pourra dire pour le retourner contre lui. Ce n’est pas la première fois qu’elle a l’impression qu’on lui manque de respect et ça commence doucement à lui taper sur le système nerveux. « Ah oui ? Et c’est quoi au juste ta mission ? » te faire insulter sans brancher ? aussitôt elle vient croiser ses bras autour de sa poitrine. « Laisse couler, il est complètement con ce mec, il mérite pas que j'lui parle de toi. » elle est en colère la jolie Wendy et les mots de son petit ami ne suffisent pas à apaiser ses frustrations. Si bien qu’elle décide de ne pas coopérer cette fois. « Ça vous fait un point en commun ! » qu’elle renchérit prête à tout pour régler ses comptes de suite. « Quoique… j’imagine que lui n’accepte pas qu’on insulte sa femme. » qu’elle pique aussitôt, sans chercher à comprendre son petit copain. Leur relation était encore récente mais elle avait bêtement pensé qu’il tenait suffisamment à elle pour ne laisser personne s’en prendre à elle.
« Ça vous fait un point en commun ! » Mills fronce instantanément les sourcils. Plus que la contrariété provoquée par l'échec de son approche, c'est le fait d'être comparé à son boss qui le vexe. A aucun moment l'agent ne s'identifie au trou du cul lui tenant lieu de supérieur mais la hiérarchie est ce qu'elle est et les ordres sont les ordres. Faire un rapport n'est pas optionnel : on l'envoie sur le terrain dans ce but précis et on le paye en primes de risque pour ça. Les chefs d'équipe, ça va ça vient, au rythme des mutations. Jax a choisi ce job, compte bien faire carrière dedans et ne se formalisera pas d'avoir à composer avec des têtes de cons. Être traité comme faisant partie de ceux-là, en revanche, il ne peut s'y résigner. Encore moins quand celle qui formule ces accusations en profite pour lui reprocher de ne pas avoir le comportement d'un mari possessif défendant son épouse vulnérable. Cliché, exactement le genre de gars qu'il ne veut pas être.
« C'est quoi le problème ? » La provoque-t-il, comprenant que les propos ayant filtré à travers le téléphone aient pu la heurter mais refusant de la prendre en pitié. La pitié c'est pour les faibles et Jackson Mills ne sort pas avec les proies faciles. « Pourquoi tu te laisses atteindre par des conneries pareilles ? » Reprend-il, le regard suspicieux, désagréablement surpris de la découvrir beaucoup moins confiante en elle qu'elle ne le laisse paraître depuis leur rencontre. Quid de la femme forte et indépendante rencontrée au strip club ? Féministe, assumée, émancipée ... Il n'y a pas si longtemps de ça, Wendy avait réussi à le convaincre qu'elle faisait son métier par passion de la danse et non pas par besoin d'attention ou d'une nécessité de flatter son égo. Sans cette intime conviction de la savoir en contrôle de son rapport aux autres, sûr qu'il ne se serait jamais risqué à tenter quelque chose de sérieux avec elle. Pas quand son premier réflexe serait de casser la gueule aux gars autorisés à la mater pendant que lui arpente des entrepôts vides et froids en pensant à elle et au spectacle de son corps réservé à d'autres que lui ... « J'vais pas commencer à raconter ma vie privée au taff parce que t'as besoin de te sentir rassurée de j'sais pas quoi. » Catégorique, formel, incisif. Sa vie perso ne regarde que lui et ce qu'en pense un élément extérieur aussi insignifiant que son boss lui importe peu. Mills refuse de vivre à travers le regard d'autrui.
Abandonnant l'idée de la prendre dans ses bras, l'agent s'adosse au plan de travail de la cuisine et regarde Wendy avec la même défiance que celle qu'elle lui jette au visage dans toute son agressivité muette. Pas besoin d'être un génie pour sentir que la brune irradie d'énergie négative. Jax ne bande plus, c'est bien la preuve que le problème est plus profond qu'un simple appel tombant au mauvais moment.
« C'est quoi le problème ? » Sur un plateau d’argent, il lui offre la question tant attendu. Du pain béni pour la jolie danseuse qui n’attendait que ça pour déballer son sac trop plein. Les bras autour de la poitrine, elle vient à son tour le défier du regard. Touché dans son égo, elle refuse de laisser passer cette remarque. Jusque ici, impossible de crever l’abcès mais l’occasion semble finalement se présenter à elle. En une fraction de seconde, ils sont passés d’amants à ennemis. Elle le toise, le regard mauvais prêt à lui sauter au coup à la moindre maladresse. « Pourquoi tu te laisses atteindre par des conneries pareilles ? » C’est parce que c’est son petit-ami qu’elle prend tout ça à cœur. Réflexion qu’elle garde pour elle, par égo et par difficulté de mettre des mots sur son mal être. Tout un fossé qui subsiste entre l’image qu’elle se donne et la réalité. Sa réalité ! Au fond, elle espère qu’il ne se rende pas compte de ses faiblesses parce que leur relation est encore trop récente pour laisser apparaître la moindre faille. Parler d’amour serait prématuré, mais elle apprécie les moments passés avec l’agent. Lui, ne la juge pas, il l’accepte tel qu’elle est et semble prêt à fermer les yeux sur ses activités nocturnes. Une limite que bon nombre d’hommes ne semble pas donner à leurs partenaires. Mais eux, c’est différent. Elle en est convaincue. Il est prêt à lui faire confiance, parce qu’il sait que jamais elle pourrait cesser de danser. Un rêve qu’elle peine à réaliser mais ce job lui donne l’impression d’y accéder. Alors, elle se contente d’effleurer le podium en tenue légère pour des hommes plus motivée par ses courbes voluptueuses que par la performance artistique. Mensonge qu’elle se raconte et qu’elle raconte aux autres pour ne pas sombrer. « J'vais pas commencer à raconter ma vie privée au taff parce que t'as besoin de te sentir rassurée de j'sais pas quoi. » le rire qu’elle lâche est mauvais. Alors qu’elle se crispe un peu plus à l’idée qu’il ne parlera surement jamais à elle dans son entourage. « Par contre, le fait qu’ils pensent que tu vas aux putes, ça… » elle maronne sans le quitter du regard. Il ne semble pas saisir la situation. Elle soupire cette fois, presque lasse qu’il ne devine pas tout seul ce qui lui arrive. Elle voudrait le piquer un peu plus pour le faire sortir de ses gonds par une phrase toute faite qui toucherait son égo. Tous les mêmes, qu’elle finit par se retenir de dire évitant ainsi d’allumer un feu pour rien. Au lieu de ça, elle reste silencieuse à l’observer du coin du regard un long moment. De longues minutes à attendre qu’il brise le silence ou qu’une lumière vienne éclaircir son esprit rationnel. Le temps pour elle de se calmer pour ne pas lancer des mots qui dépasseraient sa pensée. De nouveau elle soupire, sa seule manière d’extérioriser sa frustration mais également de lui faire comprendre que la situation l’agace. Et puis, parce qu’elle finit par comprendre qu’aucun miracle ne se produira ce soir, elle finit par mettre un terme au silence. « T’aurais dû me défendre ! » ça lui brûle presque les lèvres de lui mâcher le travail. « Je pensais que toi et moi c’était du sérieux et que tu laisserais jamais personne m’atteindre. » facile. Elle pourrait presque lui reprocher sa non-possessivité paroxysme de toutes ses contradictions.
« Par contre, le fait qu’ils pensent que tu vas aux putes, ça… » Ça quoi ? Mills est implacable, il reste campé sur ses positions, fermement ancré dans le sol, les jambes écartées et les mains dans les poches. L'agent ne se laissera pas dégonder par les insinuations douteuses, qu'elles viennent de son supérieur hiérarchique spéculant sur ce qu'il fait de ses soirées ou de sa copine tentant de le faire passer pour un clébard bien dressé. Tout ce qu'il ressent à cet instant précis se résume à de la frustration de se faire accuser pour un crime qu'il n'a pas commis et de la rancœur de constater l'ingratitude avec laquelle Wendy le traite sous son propre toit.
Un silence hostile s'installe, chacun attendant visiblement de l'autre qu'il comprenne la situation. Jax attend des excuses, il ne récolte pourtant que des blâmes : « T’aurais dû me défendre ! » Exaspéré, il consent enfin à sortir de son immobilité pour lever les bras au ciel. « Mais de quoi ?! » Râle-t-il, ne voyant pas où la brune veut en venir, perdu entre les mensonges qu'elle semble lui avoir servi à propos de sa façon de gérer son image et les vérités douloureuses se chargeant de lui rappeler que Wendy est une femme et que les femmes c'est compliqué. « Je pensais que toi et moi c’était du sérieux et que tu laisserais jamais personne m’atteindre. » C'en est trop pour Mills qui décide de quitter la cuisine afin de mettre de la distance entre son corps sous tension et celui de Packer qu'il s'en voudrait de bousculer sous le coup de l'impulsivité. Rageur, il attrape la boîte à pizza qu'il traîne avec lui jusqu'au canapé du salon sur lequel il se laisse à nouveau tomber, beaucoup moins excité que jadis.
Manger lui permettra de se calmer. Avoir le ventre vide ne l'a jamais aidé à contrôler son agressivité. Ainsi engouffre-t-il la moitié d'une part en seulement une bouchée mais la saveur n'y est pas. Cette pizza, Jackson avait prévu de la manger nu dans le lit avec Wendy, pas seul et frustré sur le canapé. Dans un coin de sa vision périphérique, il perçoit toujours la silhouette de la jeune femme restée dans la cuisine. Jax sent qu'elle l'observe, c'est pourquoi il reprend, s'adressant à la télévision dont l'écran est éteint mais qui a au moins le mérite de ne pas le regarder avec un air de provocation détestable. « Qu'est-ce que tu cherches, Wendy ? » Le ton est rude, Mills se blinde, il sait que la réponse risque de lui couper l'appétit. « Un mec qui te fais confiance pour discerner le vrai du faux ou un pigeon dans l'ombre duquel te cacher ? » Parce que lui ne compte pas partager sa vie avec une plante verte aux fleurs fragiles que le moindre courant d'air fait faner.
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Dernière édition par Jackson Mills le Ven 20 Mai 2022 - 23:13, édité 1 fois
Elle se sent piquée. Au plus profond de son âme et jusque dans ses propres incertitudes, elle a la sensation d’être démasquée. C’est comme si tout ce qu’elle tentait de cacher lui revenait en pleine gueule. Alors comme mécanisme de défense, elle choisit l’agressivité et la mauvaise foi. Hors de question de lui montrer ses failles. Wendy cultive l’idée qu’elle est forte et indépendante et que rien au monde ne peut l’atteindre. De par son histoire et son parcours, elle ne se laisse pas le droit à l’erreur. Elle ne veut pas qu’il sache qu’elle a ses faiblesses et qu’elle n'est pas aussi droite dans ses bottes qu’elle ne le prétend. Alors elle boude. Elle se referme aussitôt, lui offrant toute l’hostilité à laquelle il n’avait pas été préparé. Ce qui aurait dû être la soirée la plus torride de leur jeune couple se transformait en règlement compte ou chacun campé sur ses positions. Bras croisées sur sa poitrine, elle ne cachait plus son agacement. « Mais de quoi ?! » aussitôt elle soupire d’agacement. Ce qui lui semble évident, lui, n’a pas l’air de le saisir. Il finit par quitter la cuisine, incapable de tenir jusqu’au bout de la conversation. Sans sourcilier, elle continue de le fusiller du regard, observant chacune de ses réactions pour mieux lui sauter dessus à la moindre erreur. Elle ne bouge pas d’un scille et espère au fond d’elle qu’il s’étouffe avec sa pizza. Pour l’heure, elle pourrait le laisser crever sous ses yeux sans la moindre peine. Et dans son esprit torturé, elle s’imagine mille façon de se débarrasser du corps de son amant. « Qu'est-ce que tu cherches, Wendy ? » L’incompréhension prend le dessus. La discussion n’en est pas vraiment une. Incapable l’un et l’autre de faire le moindre compromis pour donner une chance à leur couple d’exister. « Un mec qui te fais confiance pour discerner le vrai du faux ou un pigeon dans l'ombre duquel te cacher ? » De nouveau, elle lâche un soupir mauvais. Le mieux serait encore de prendre sur elle, de tenter de désamorcer la situation avant qu’elle ne s’envenime un peu plus. Elle sait que sous la colère, elle se montre bien trop souvent impulsive et bien qu’elle tienne à Jax, à cet instant elle a envie de tout foutre en l’air. Alors dans la fougue, elle se laisse porter par ses émotions. « Je n’ai jamais eu besoin de toi pour exister. » Après tout, avec ou sans lui elle sa vie n’a pas beaucoup changer. « Alors si tu crois que c’est un pigeon que je cherches, c’est qu’on a rien à faire ensemble ! » qu’elle ajoute incapable de retenir ses mots qui ont dépassés sa pensée. Elle est comme ça la Wendy, incapable de réfléchir lorsque ça touche à ses sentiments. Blessée, elle se braque et fout tout en l’air… une fois de plus.
« Je n’ai jamais eu besoin de toi pour exister. » Jackson tourne le regard en direction de Packer. Le ton mauvais sur lequel elle lui parle ressemble à un masque qui s'effrite, laissant apparaître la réalité derrière les apparences. Mills n'est pas certain de vouloir tirer sur cette bande de papier peint écornée, pas certain que ce qui se cache là-dessous est beau à voir mais Wendy ne lui laisse pas le choix : « Alors si tu crois que c’est un pigeon que je cherches, c’est qu’on a rien à faire ensemble ! » « Ah ouais ? » Répond-il du tac au tac, retrouvant la position verticale d'un mouvement sec et puissant. L'air se charge soudainement d'électricité tandis que Jax affiche une expression hostile. Les propos de Wendy ressemblent beaucoup trop à une menace pour le laisser de marbre. Est-elle sur le point de le larguer ?
Debout à côté du canapé, Mills abandonne la pizza pour se tourner tout entier vers la jeune femme. Son doigt inquisiteur désigne la porte tandis que sa mâchoire se crispe. Cette perche tendue est un bâton que sa colére décide renvoyer en pleine gueule à la brune : « Casse-toi si t'es pas contente ! » S'il n'y va pas par quatre chemins, c'est parce que Jax est déçu et blessé du comportement de celle qu'il considérait déjà comme une fille avec laquelle faire un long bout de chemin, même s'il serait bien incapable de l'admettre sur l'instant. Drapé d'ego, il préfère lui montrer la sortie plutôt que chercher à la comprendre. Idiot.
Comme à chaque fois que ça explose entre eux, ni l’un ni l’autre ne tente de redescendre pour tenter de désamorcer la situation. ils laissent la colère l’emporter sur le reste, alors qu’ils se jettent à la gueule les pires horreurs. À cet instant, celui qui est censé être son pillier, devient son pire ennemi. Elle sent bien que ça bouillonne à l’intérieur d’elle, à tel point qu’elle pourrait presque cracher du feu avec un peu d’entrainement. Bien sûr que tout cela est en train de prendre des proportions énormes comparé à l’histoire en elle-même. Une petite guerre d’égo qui se joue dans leur nouveau cocon. Pourtant, elle sait au fond que tout cela aurait pu être évité, que si elle n'avait pas eu les oreilles baladeurs à l’heure qu’il est ils en seraient à leur premier round de jambe en l’air de la soirée. « Ah ouais ? » elle persiste et signe. D’un geste de la tête, elle ne cherche pas à se rétracter de sa dernière remarque. Elle n’a aucune intention de s’excuser, ni même de perdre la bataille. Après tout, s’il avait su comprendre ce qu’elle lui reprochait jamais ils n’en seraient arriver là. Campant sur leurs positions, aucune issue favorable à cette dispute, malgré qu’elle n’ait pas vraiment l’intention de le quitter. Ses mots dépassent ses pensées mais elle se dit qu’il ne lui en tiendra pas rigueur. Si jusque-là ses relations étaient toutes aussi tumultueuse les unes que les autres, avec Jackson elle était sure que ça serait différent. Lui, respecté ce qu’elle faisait et n’emettait aucune objection à la laisser mener sa barque comme elle l’entendait. Elle avait la sensation qu’ils pourraient partir loin et surtout en apprendre un peu plus sur eux-mêmes qu’ils ne pensaient déjà savoir. La gente masculine n’était qu’un enchainement de déceptions, mais elle espérait que cette fois les choses se passent différemment. À son âge, elle avait l’espoir de pouvoir enfin construire quelque chose qui lui corresponde. Elle sent bien que la dernière remarque l’a piqué. À son changement d’expression, elle est presque sûr que la suite sera pire. Aussitôt son doigt pointe vers la porte, et elle n’a pas besoin d’entendre la suite pour comprendre la suite. « Casse-toi si t'es pas contente ! » À son tour elle se crispe, choquée de son invitation. Elle savait le policier impulsif mais elle espérait qu’il réfléchisse avant de la mettre dehors à une heure aussi tardive et dans une tenue aussi peu convenable pour s’aventurer à l’extérieur en sécurité. « Classe… » qu’elle articule ne cachant pas sa mine dégoutée. « Très classe… » qu’elle renchérit à l’intention du roi des goujats, avant d’attraper la première veste qui lui tombe sous les bras pour se diriger vers la sortie qu’il lui indique ne manquant pas de le bousculer d’un coup d’épaule au passage. « gros con… » qu’elle articule distinctement, avant d’ouvrir la porte.
« Classe… » Jax se moque bien des sarcasmes de Wendy. Avec son comportement agressif et ingrat, la stripteaseuse perd à la fois son empathie et son respect. Ils a beaucoup trop l'impression d'être pris pour un con et refuse de laisser à la jeune femme le bénéfice du doute. La frustration d'être passé d'une entrée torride à une douche froide joue probablement pour beaucoup, mais pas autant que l'huile que Packer jette sur le jeu en se positionnant en victime indignée par ses manières. Lui n'avait que de bonnes intentions à l'égard de la brune, ce n'est pas maintenant qu'il commence à la traiter comme elle le traite que Wendy peut faire machine arrière. Elle a raté le coche.
« Très classe… » La voyant s'emparer de l'une de ses vestes suspendues au porte-manteau, Mills se rapproche du hall d'entrée. Il arrive à côté de la porte au moment ou Wendy l'ouvre, le bousculant au passage. Ses narines se dilatent de colère. Vient-elle réellement de s'en prendre à lui physiquement dans son propre appartement ? Quand bien même ce genre de manœuvre ne représente pas plus qu'une frappe de mouche contre son corps d'athlète, Jax voit rouge. « Gros con … » Sa main se pose sur la poignée de la porte. A défaut de rendre à Wendy la bousculade, le voilà qui la pousse par l'intermédiaire du battant, la foutant - littéralement - dehors. Le bois claque sèchement sur la silhouette de la brune abandonnée dans le couloir. « Garde la veste ! » Crache-t-il contre le judas, faisant bien comprendre qu'il ne veut plus jamais les voir, ni le vêtement, ni celle qui le porte. Dans la foulée, Jackson verrouille l'entrée.
Lorsqu'il tourne les talons pour se rendre dans la salle de bain, son corps est plus tendu qu'un arc. Cette nuit là, il lui faudra vider le ballon d'eau chaude et tourner plus d'une vingtaine de fois dans son lit afin de trouver le sommeil. Rancunier, il se fait la promesse de s'investir d'avantage dans son job et de consacrer moins de temps aux nanas, surtout celles dont le job consiste à allumer les types comme lui.