| All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #7) |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 10 Mar 2022 - 20:43 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Sarah est partie.
Elle n’est partie qu’une semaine ou même pas, elle n’est partie que cinq jours, mais elle a quitté Kilcoy, pour un séminaire ou que sais-je, et a tenu à confier Sofia à ses parents, pour qu’elle profite de ses grands parents pendant ce laps de temps. Moi, je n’ai rien dit, mais j’ai trouvé ça insultant pour Amos. Quel message cette initiative renvoie-elle si ce n’est qu’il n’est pas capable de s’occuper seul de leur fille ? Il l’a certainement pensé aussi, puisque depuis ce matin, il est taciturne.
Il l’a été avec moi. Plus qu’à notre habitude. Moi aussi, je n’ai pas su comment me conduire pendant les premiers jours, les premières semaines après notre altercation autour de sa trahison. J’ai refusé de voir Zach lorsqu’il est venu présenter des excuses - cela viendra, mais l’humiliation est trop fraîche encore dans mon esprit - et depuis personne n’a reparlé de l’incident.
Mais je ne suis pas partie. Je ne suis pas partie puisque l’idée m’a semblé intolérable. Je suis morte de peur à l’idée de me retrouver à nouveau seule dans la nature, mais pas uniquement. Je n’ai également aucune envie de m’éloigner du militaire, même s’il a trahi ma confiance, même si la frustration de vivre sous le même toit que lui et Sarah est de plus en plus prégnante, même si l’attirance que je ressens pour lui sans pouvoir agir se transforme en véritable blessure, et pas que d’égo. Malgré tout, je me console en me répétant que je lui plais toujours, je lui plais plus que jamais. Qu’en plus de ses déclarations que je n’ai pas oubliées, il y a des regards et des gestes qui ne trompent pas. Le malaise a laissé doucement sa place au naturel et j’ai trop souvent remarqué qu’il frissonne dès que sa main effleure un pan de ma peau. J’ai trop souvent remarqué qu’il me dévore des yeux avec, au fond du regard, une peine qu’il ne parvient même plus à cacher, ou en tout cas pas à moi. Et je n’ai plus envie de réfléchir. Je suis une tête brûlée, je suis le genre de femme qui n’écoute que ses envies, ses pulsions, et qui ne se soucie que peu des conséquences sur autrui de ses actes. C’est ce que j’ai fait à l’hôtel, et c’est ce que je veux faire ce soir.
Sans Sarah, l’ambiance est à la fois plus lourde et plus légère. Tous les deux, nous avons du mal à masquer notre penchant pour l’autre lorsque l’ombre de sa femme, véritable garde-fou, ne plane plus sur la maison familiale. Bien sûr, ce que je m’apprête à faire est mal, moralement. N’importe quel bien pensant me pointerait du doigt ou me jetterait des pierres. Je sais aussi que je prends le risque de brusquer et braquer Amos, à faire preuve de trop d’audace. Sauf que je n’ai pas envie de marquer les esprits comme étant une femme prudente, réservée, et mesurée. Je suis tout l’inverse et, pour obtenir ce que je veux, je suis prête à déployer des trésors d'inventivité.
Ou de culot, dans le cas présent. Pourtant, alors que je me glisse sous la douche, je frémis d’anticipation plus que je ne m’inquiète d’en abuser. Je lave mes cheveux, je leur applique une épaisse couche de masque hydratant dans le simple but qu’ils soient doux au toucher. Je prends le temps qu’il faut pour les sécher et, au sortir de la salle de bain, je n’enfile qu’une simple robe de chambre en soie. Dans ma chambre, j’attends patiemment d’entendre Amos monter se coucher. Je prétends même être absorbée par la lecture d’une œuvre dont je n’ai même pas pris la peine de déchiffrer le nom, au cas où lui viendrait l’idée de venir me souhaiter bonne nuit en montant l’escalier pour se coucher. Lorsque la lumière s’éteint dans la chambre qu’il partage habituellement avec son épouse, j’attends encore une petite dizaine de minutes, mais pas une de plus : je n’ai pas envie de le trouver déjà endormi. Sans un bruit, je m’extirpe de ma chambre et, doucement, je pousse la porte de la sienne. J’y tape trois coups délicatement avant de faire quelques pas à l’intérieur : il ne dort pas, pas encore, et je murmure doucement. « J’arrive pas à dormir. Je me sens mal. Je peux rester avec toi ? Juste quelques minutes ? » Bien sûr, tout n’est que mensonge mais je ne m’en formalise pas. Au contraire, je m’approche dès qu’il me donne la moindre petite forme d’assentiment et, au dernier moment, alors que je me glisse sous ses draps, je laisse tomber ma robe de chambre au sol. Il faut noir. Trop noir pour qu’il l’air remarqué. Doucement, j’attrape sa main dans la mienne, avant de murmurer. « Prends moi dans tes bras. » Pas de s’il te plait. Je me contente d’approcher doucement la paume de sa main de ma poitrine pour la poser contre mon cœur, qui bat la chamade alors que j’appréhende sa réaction lorsqu’il comprendra que je suis nue comme un ver, sous le drap de coton.
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| | | | (#)Lun 14 Mar 2022 - 10:57 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
J’ai cru qu’elle partirait, que Raelyn remplirait un sac de ses affaires pour ne plus avoir à se confronter aux blessures liées à mon couple qu’elle n’a d’autres choix que de côtoyer. Or, ce n’est pas elle que j’observe en train de remplir une valise. Ce n’est pas elle non plus qui se prépare à partir pour un séminaire de quelques jours à l’autre bout de la ville. Ce n’est pas ma protégée qui largue les amarres - provisoirement - mais bien mon épouse et… ma fille. Pourquoi ? Pourquoi la conduit-elle loin de moi ? Pourquoi s’obstine-t-elle à la conduire chez ses parents plutôt que de me la confier ? Plus que son absence, c’est le choix de Sarah qui me contrarie et qui m’oblige à revenir sur cette conversation, ici-même, dans la chambre, l’oeil mauvais et la mâchoire contractée par l’agacement. « Elle pourra voir tes parents le week-end prochain.», ai-je lancé comme dernière tentative pour garder mon soleil auprès de moi. Sauf que sa mère ne veut rien entendre. Elle n’a même pas essayé de débattre. Elle a clos la conversation en me donnant l’impression d’être un incapable, un bon à rien, un type qui ne peut prendre soin de sa progéniture s’il n’est pas sous sa surveillance. Vexé, j’ai quitté la maison, décidé à ne pas rentrer avant qu’elle ne soit partie. Je me suis éloigné et, durant mon exil jusqu’à chez mes parents, j’ai croisé Raelyn concentrée sur une tâche trop difficile pour elle. D’instinct, je lui ai apporté mon soutien pour soulever l’objet trop lourd qu’elle s’échine à déplacer, soucieux de me racheter auprès d’elle - et non une conscience - et toujours prompt à lui adresser un sourire pas trop audacieux que j’espère toutefois sincère. J’évite également de la toucher parce que nos révélations mutuelles sont toujours là, dans le fond de mon esprit et elles prennent toute la place dans mon coeur. Je n’arrive pas à réprimer ma peine au quotidien ni la chair de poule qu’un contact simple, anodin et fortuit peut provoquer. Je me suis donc échappé, non pas de peur d’être démasqué - c’est déjà trop tard - mais pour n’avoir à répondre à aucune question. Je ne veux pas relancer de conversation qui nous importunent puisque je n’entrevois aucune solution aux problèmes qui nous occupent, celui qui a trait aux sentiments interdits, aux émotions incontrôlables, à cette attirance de plus en plus palpable que Sarah, étonnamment, ne distingue pas… à moins qu’elle s’en moque finalement. Peut-être. Je n’en sais rien. Je suis trop blessé par son attitude pour penser correctement et bien trop pour ne pas rentrer tard, si tard que je me suis préparé à monter me coucher sans halte par la cuisine pour me remplir l’estomac. Je m'en suis accordée une par la salle de bain et j’ai filé tout droit jusque dans mon lit. Tout droit, ou presque. J’ai hésité un instant devant la porte de la brunette. Je me suis demandé si j’avais le droit de frapper contre le bois, d’attendre d’être invité à entrer et de lui souhaiter une bonne nuit. J’ai renoncé et, pour cause, je n’ai pas réussi, en pensées, à assembler des mots qui sonnent, des mots qui chantent, tout simplement. Alors, j’ai rebroussé chemin. Vêtu d’un pantalon de pyjama propre, je me suis glissé sous la couette et j’ai fixé le plafond. J'étais la proie de mes frustrations lorsque mon invitée a frappé le bois de l'antre qui me garde du monde. Je me suis aussitôt empressé d’enfiler un t-shirt pour dissimuler à son regard mes cicatrices (et mes blessures.) avec une telle hâte que j’ai évité le pire à ma vanité. «Mal ? Mal comment ? C’est physique ? Tu veux que je descende te chercher un cachet à la cuisine ?» me suis-je inquiété, d’emblée, me redressant sur mes coudes un instant. A priori, elle ne souffre d’aucun maux qu’un médicament peut soigner. Il est psychologique et Dieu que je la comprends. Je saisis sa détresse au vol parce que nous la partageons par bien des aspects elle et moi. Dès lors, oui… «Oui, viens.» C’est effarant, mais je n’ai pas peur. Je suis joie d’être toujours celui qui la rassure malgré ma trahison. Comment, dans ces conditions, ne pas lui ouvrir les bras ? Comment ne pas accéder à cette requête si simple que de la serrer contre moi ? Et comment ne pas écarquiller des yeux ronds en constatant qu’elle ne porte ni ensemble de soie ni peignoir confortable. Elle est nue, Raelyn, et moi, quoique j’en aie honte, je ne parviens pas à décoller mes paumes de sa peau trop douce pour mon propre bien. Dans mon torse, mon coeur bat tambour d’envie et déjà mon corps réagit à sa proximité. Je me fiche bien qu’il me trahisse dès lors que je cache mes traits dans son cou pour respirer le parfum de son shampoing et l’essence plus naturelle qu’elle dégage. J’inspire plutôt profondément alors que je découvre ses formes. «Je suis en colère après elle, mais je vais t’embrasser et je veux que tu saches que ça n’a rien à voir avec ça. C’est parce que c’est toi…et que j’en peux plus de faire semblant que ça n’existe pas. » me suis-je expliqué avant d’allier le geste à la parole. Mes lèvres ont retrouvé les siennes et les réminiscences de cette nuit à l’hôtel m’ont remué les tripes. Ce baiser a allumé en moi un tel brasier que toute notion de raison, pour peu qu’elle existe encore, s’est envolée et je lui ai chuchoté un : «J’ai envie de toi.» lourd du poids de la confession et du désir. C’est une torture de ne pas la renverser pour l’écraser de mon torse et partir à la conquête de ses courbes et de son intimité. Mais, n’a-t-elle pas besoin de donner la couleur qui lui plairait au minimum dans les premières minutes de cet ébat ? Ne le mérite-t-elle pas au vu de ce qu’elle a traversé ? J’en suis intimement persuadé… Alors, elle mènera la danse - dans un premier temps - tant qu’elle ne s’essaie pas à soulever mon t-shirt ou à y glisser ses mains. Le cas échéant, je frémirai pour de mauvaises raisons et, peut-être que je devrais l’en avertir. Peut-être l’aurais-je fait si j’avais trouvé la force d’abandonner ses lèvres ou de réprimer cette curiosité qui les conduisent sur chaque grain de cette peau qu’il me tardait de caresser
Dernière édition par Amos Taylor le Lun 14 Mar 2022 - 20:44, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Mar 2022 - 11:58 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Être audacieuse ne veut pas pour autant dire ne pas être morte de trouille et, alors que je pousse la porte de la chambre d’Amos - et de sa femme, mais je préfère l’occulter - je le suis. Je frissonne sous ma robe de chambre et je tente déjà de me préparer et de me blinder dans l’éventualité où j’essuierais un refus. Il fera mal à mon amour propre, puisque je m’apprête à aller bien trop loin pour qu’il soit propre et me permettre de conserver ma dignité. Une fois que je serai nue sous ses draps, je serai vulnérable et exposée : le risque, c’est de me faire chasser comme une malpropre mais je ne peux pas laisser cette éventualité me tétaniser. Je suis allée trop loin pour faire demi-tour et, de toute façon, baisser les bras ne fait pas partie de mon mode de fonctionnement. « Mal ? Mal comment ? C’est physique ? Tu veux que je descende te chercher un cachet à la cuisine ? » Doucement, je secoue la tête et, réalisant qu’il fait peut-être trop sombre pour qu’il le remarque, j’ajoute. « Non… Ne bouge pas. C’est moi qui viens. » La démarche est maladroite mais je ne lui laisse pas vraiment le temps de protester. Par chance, il n’a pas l’air d’en avoir envie et ne semble pas non plus réaliser que je laisse tomber ma robe de chambre à terre avant de me glisser sous ses draps.
Le trait de lumière qui s’échappe des volets entrouverts me laisse apercevoir la surprise dans ses traits, ses yeux qui s’écarquillent lorsqu’il réalise que je suis complètement nue. Mon cœur tambourine violemment contre ma poitrine mais, heureusement, Amos ne me repousse pas. Il accède à ma demande malgré sa surprise, et m’attire contre lui sans que ses mains n’aient plus besoin des miennes pour les guider à caresser doucement ma peau. Moi, enorgueillie parce que je n’ai pas été repoussée, j’enroule mes jambes autour de l’une des siennes et je l’attire un peu plus contre moi. Son visage glisse dans mon cou et, délicatement, je pose ma main derrière sa nuque et murmure tout contre son oreille. « Tu n’es pas fâché ? » Non, il n’en a pas l’air. Il respire mon parfum et ses mains partent à présent à la découverte de mes formes avec plus d’audaces. « Je suis en colère après elle, mais je vais t’embrasser et je veux que tu saches que ça n’a rien à voir avec ça. C’est parce que c’est toi… Et que j’en peux plus de faire semblant que ça n’existe pas. » Sans cette précision, je n’aurais en rien avorté notre rapprochement. Sauf que rien ne me dit que je ne me serai pas posé la question, dans les jours qui auraient suivi. J’aurais peut-être remis en cause ses motivations et, juste avant qu’il ne scelle nos lèvres, j’esquisse un sourire rayonnant. Le baiser que nous échangeons me renverse. Comme à Brisbane, je m’abandonne totalement à lui et j’oublie mes traumatismes et mon histoire. Je ne suis qu’avidité, désir et passion et je prie pour que, cette fois, Amos ne ressente aucun remord, pour qu’il ne soit retenu par aucune attache. Je voudrais qu’il dure toujours, ce baiser. Je voudrais que les chaînes qui le retiennent prisonnier de Sarah n’existent pas et que le militaire ne soit qu’à moi, juste à moi. Je voudrais qu’il puisse me donner ce genre de baiser n’importe quand et pas uniquement alors que nous sommes cachés, et que j’ai usé de stratagème. « J’ai envie de toi. » Il me glisse cette confession à l’oreille, et je m’embrase. « Je sais. » Son corps me le dit. Je l’embrasse à nouveau passionnément, mes doigts posés de part et d’autre de ses joues, tenant son visage en coupe et, lorsque nos lèvres se séparent, je rouvre mes yeux pour les plonger dans les siens. « Moi aussi. J’ai envie de toi. » A nouveau, j’attrape ses doigts entre les miens et, cette fois, je guide sa main entre mes cuisses. Ils deviennent rapidement autonomes et, alors que mon corps se cambre déjà sous ses caresses, je m’accroche à sa nuque et je cherche son regard. « Doucement. S’il te plait. Doucement. » Parce que j’ai beau être renversée par le désir, j’ai beau être certaine d’en avoir envie, je suis terrifiée. Mes dernières expériences en matière de sexe - il n’était pas question de faire l’amour - étaient douloureuses, dégradantes et brusques. J’étais une chose, un objet et je veux qu’Amos me regarde comme une personne. Je veux qu’il me désire comme une personne, une femme, pas une enfant. J’ai besoin que ses gestes et ses caresses m’enseignent que, moi aussi, j’ai le droit d’être désirée, écoutée et respectée.
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| | | | (#)Lun 14 Mar 2022 - 17:33 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
Je ne m’attendais pas forcément à ce qu’elle abandonne malgré ma maladresse aux relents de trahisons. Il est des aveux qui ne trompent pas, surtout lorsqu’ils sont partagés. Moi-même, je me suis figuré en train de tenter une avance univoque jusqu’à ce que je me souvienne que j’ai, autour du cou, le nœud coulant du marié. Je suis pendu alors j’ai abdiqué avant de partir pour une croisade que j’aurais probablement gagnée, mais dont Raelyn aurait été, à terme, la grande perdante. Je ne peux pas lui faire miroiter monts et merveilles quand je n’ai qu’une colline et quelques colifichets à offrir. Je ne peux pas, mais comment résister à son cœur palpitant sous ma main, mains qu’elle a elle-même guidée jusqu’à sa poitrine. Comment invoquer la raison quand elle est nue contre moi et que mes paumes peuvent à l’envi courir sur ses formes ? Comment, alors que je ne me suis pas préparé à ce que cette beauté désirable s’allonge à mes côtés, sans artifices pour la cacher, pour une assaille aussi déterminée et résolue ? Dieu ne m’a fait fait homme de bois. Si, jusqu’ici, j’étais en colère contre ma femme, l’émotion s’envole au profit d’une autre que je précise à mi-mots. Cette nuit, au diable les malentendus. Au bûcher la tempérance et la vertu. Je les oublie dans un baiser au goût du “je t’ai attendu, peut-être, peut-être trop”, et advienne que pourra. Avienne ce qui devra puisque Rae me rend tout : de la fièvre à la ferveur, de l’aveu qu’elle répète au lieu d’un “moi aussi”. Moi, docile, lucide sur ce que son passé a ouvert en elle des blessures profondes. Persuadé qu’elles ne sont pas cicatrisées, je ne me défais pas de mon pantalon de pyjama à la hâte. Je ne glisse pas non plus ma main vers son intimité alors que ses baisers m’y invitent et que le parfum naturel de sa peau à proximité de ses seins blancs me rend fou. C’est une cruelle dépense d’énergie, non d’invoquer la douceur, mais de ne pas rééquilibrer la balance en me déshabillant pour affirmer le propos et pour dompter ma peur qu’elle renonce finalement. Nous avons tant d’arguments pour opérer une machine arrière, pour nous discipliner et ainsi nous contenter d’un peau à peau le reste de la nuit. Nous pourrions réchauffer nos coeurs - somme toute épris - afin que l’avenir inexistant nous soit moins douloureux. Au lieu de ça, Raelyn envoie valser de sa main enhardie toutes ces hypothèses. Ses doigts communiquent aux miens une sorte d’empressement qui se manifeste par un courant électrique qui me traverse de part en part. Il est comparable à celui qui relance la vie lorsqu’elle croit nous échapper, celle qui rétablit les battements d’un malade par infarctus. Or, c’est moi qui crains d’en souffrir tant j’entends des bam et des bang de mon torse à mes oreilles dès lors qu’elle se cambre. Je n’ai pas besoin de mode d’emploi pour que ma protégée rallie ma cause. Les seuls indications auxquelles je demeure attentif, c’est d’éviter la brusquerie. Elle le réclame et je souris contre ses lèvres. Je ne me moque pas. Au contraire, il promet. Il jure que je sais, que j’ai deviné et qu’elle est maître en la demeure qu’est cet ébat quoiqu’elle compte sur moi et sur mon sens de l’initiative, et à juste titre. Son audace l’a crispée - tu n’es pas fâchée, a-t-elle demandé plus tôt - elle n’est toujours pas détendue. Elle déclare par le geste, mais c’est mon rôle de parcourir l’autre moitié du chemin et c’est facile, dans le fond. Ce n’est pas un effort que de glisser ma main dans son dos pour la renverser délicatement sur le matelas. Pas plus qu’il est compliqué de flatter son cou, ses épaules, son décolleté, la rondeur de ses seins, son ventre et le galbe de ses hanches. Son passé ne m’inspire aucun dégoût tandis que je souffle mon haleine chaude sur les flancs intérieurs de ses cuisses en guise d’amorce d’un préliminaire plus audacieux, un qui lui offrira en partie ce qu’elle cherchait à recevoir en me rejoignant dans mon lit et qui lui permettra de s’en satisfaire, si elle n’osait plus, le temps de retrouver confiance en elle, de ne plus être poursuivie par les spectres de ces amants violents qui ne l’ont pas convoitée avec la même authenticité que moi. C’est là que réside toute la différence : je n’aspire pas qu’à recueillir mon propre plaisir durant cette étreinte, mais bien de lui en instiller plus, toujours plus, au détriment de ma fièvre. Elle pourra me coller la nausée. Si Rae en a assez, si elle déborde d’émotions ingérables, je n’en serai pas moins conquis. J’en serai fier comme un coq en pâte et j’aiderai ma température à redescendre à l’aide de conversation simple ou de confessions supplémentaires qu’elle me racontera avec, sur les traits, le masque de la langueur. Alors, avant d’aller plus loin, avant de me libérer toute entrave de tissus - mon t-shirt mis à part - je lui souffle juste après qu’elle se soit noyée dans l’agrément propre aux caresses lascives qui en appellent souvent plus. «Tu n’es pas obligée de faire ça si tu n’es pas prête.» Ou, sous-entendu qu’elle percevra sans doute : “si tu t’abandonnes à moi pour de mauvaises raisons, parce que Sarah n’est pas là et que tu t’es convaincue que c’était le moment où jamais de saisir ta chance
Dernière édition par Amos Taylor le Lun 14 Mar 2022 - 20:44, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Mar 2022 - 18:30 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Tout va trop vite et pas assez à la fois. Ou peut-être est-ce moi qui suis pressée mais également anxieuse, sans qu’aucun de ces deux sentiments n’arrive à prendre le dessus sur l’autre. Je suis certaine de mon choix : m’offrir à Amos n’a rien d’une lubie, et je suis certaine d’avoir envie de le faire ce soir, mais mes traumatismes s’agrippent à moi, enfoncent leurs ongles dans ma chair pour me terrifier, pour me retenir. Je ne peux pas les écouter puisque j’en ai assez : j’ai envie de vivre. Je ne veux plus me priver avec, comme prétexte, leur existence. J’ai vingt ans. Ma vie ne peut s'arrêter et je ne peux pas la vivre sous moitié parce que j’ai peur, parce que d’autres que lui ont fait de moi un objet destiné à satisfaire les appétits sexuels d’hommes plus proches du porc que de l’humain, leurs déviances, aussi. Je frémis sous ses caresses, le souffle court, la respiration toute autant. Le désir et le stress se mélangent pour produire le même résultat : mes mains tremblent et ma poitrine se soulève à un rythme effréné. A Brisbane, notre baiser m’avait laissé un goût de trop peu dans la gorge. Cette fois-ci, il n’en est rien. Avec une douceur de rigueur, nécessaire au vu de mes cicatrices, il m’embrasse à bouche que veux tu. Il caresse ma nuque, ma poitrine et mon ventre sans oser s’aventurer plus loin, de peur de me brusquer ? Ou parce qu’il hésite encore ? Je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse de la première possibilité, alors j’attrape ses doigts dans les miens et, en l’implorant de me traiter comme une chose fragile - avec douceur - je la guide entre mes cuisses. Sonnée par le désir, je me mords à l'intérieur de la joue et je me cambre sous ses caresses. J'étouffe un, puis deux gémissements et j’oublie entièrement que nous sommes en train de pécher dans son lit conjugal. Je voulais être là lui, je ne le voulais rien qu’à moi et, en cet instant, c’est ce qu’il devient. Avec douceur, il glisse une main dans mon dos pour me renverser et me surplombe. Il m'emmène jusqu’aux portes du plaisir et les ouvre en grand pour moi et, dans ma jouissance, je détourne mon visage pour le masquer dans son oreiller, ou peut-être est-ce celui de Sarah. Parce que j’en veux plus, je le veux lui tout entier, je l’attire contre moi, j’enroule mes bras autour de sa nuque et j’accroche mon regard au sien, avant de l’embrasser avec passion. « Tu n’es pas obligée de faire ça si tu n’es pas prête. » - « Je suis prête. » Je n’en suis pas certaine, mais je pense aussi que je ne le saurai jamais avant de m’être jetée à l’eau. Je ne sais pas si je suis prête dans l’absolu, mais je suis prête pour lui. Je suis prête pour ça. Alors, quand il se débarrasse de tous ses vêtements à l’exception de son t-shirt, mes mains l’accompagnent. « Tu peux l’enlever tu sais. » Je ne le fais pas moi, je ne glisse pas non plus mes mains dessous puisque j’ai compris mon erreur la dernière fois. « Nos cicatrices. C’est parce qu’elles sont là qu’on est qui on est. » Le ”on” n’est pas anodin. Je m’inclue dans cette affirmation puisque, même si les miennes ne sont plus visibles sur mon corps, mon âme les arbore encore. Elle les portera peut-être toujours. « T’es pas obligé, mais tu peux. Avec moi, tu peux. » Et, sans dégoût, sans pitié ou tristesse mais avec une curiosité authentique, j’ajoute. « J’ai envie de les voir. Si t’en as envie. » Elles ne me dégoûtent pas.
Je ne lui force pas la main. S’il décide de garder son t-shirt, je n’ajoute rien et, s’il l’ôte, je caresserai son flanc du bout des doigts, en évitant les zones meurtries de sa peau de peur qu’elles ne soient sensibles. Dans tous les cas, je l’embrasse encore et, lorsque nos corps s’épousent finalement, je trop terrassée par les vagues de plaisir pour réaliser leur complémentarité et m’en étonner.
*** Après l’amour, je reste allongée dans ses bras, de peur de rompre le silence. J’ai peur qu’il le fasse pour exprimer un quelconque regret, pour dire que nous n’aurions pas dû ou que ça n’arrivera plus, parce qu’il est marié et qu’il a une petite fille. « Si tu préfères que je m’en aille, je peux le faire. » Je regagnerai dans ce cas mon lit, l’âme en peine, mais en tentant de garder le menton droit. Aucun de mes clients n’a jamais dormi avec moi toute la nuit, de toute façon. Dans ses bras à lui, je suis bien. J’ai envie d’y rester. Alors, en pleine contradiction avec mes mots, je le serre un peu plus fort contre moi.
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| | | | (#)Lun 14 Mar 2022 - 20:43 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
Elle est réceptive, Raelyn. J’en déduis donc qu’elle n’a pas poussé la porte de ma chambre sur un coup de tête. J’en conclus que, dans les faits, chaque frémissement, feulement ou gémissement lorsque je caresse du bout des doigts, des lèvres ou de la langue me concède son consentement. Sauf que j’ai besoin qu’il soit plein et entier. C’est une nécessité parce que j’ai beau oublié mon état civil, je reste un homme marié. Je vivrais mal si, plus tard, elle me reprochait d’avoir abusé d’une situation par avance mort-née. Je ne supporterais pas qu’elle me tance de ne pas avoir été assez adulte pour refuser alors qu’elle, elle jouit de circonstances atténuantes, par nature, parce qu’elle est jeune et qu’elle ne sait de l’amour physique que des amants de passage à peine désiré, histoire de combler la solitude, et plus tard, des porcelets engraissés par leur déviance, celle dont elle aura été l’objet malgré elle. Je tiens à m’éviter une déconvenue que mon reflet me soufflerait par l’insulte - salaud - tous les matins. Alors, mon regard cadenassé à ses pupilles dans lesquelles flambent la flamme du plaisir puisque j’en ai décidé ainsi, je m’enquiers de ce “oui” dénué de tout doute. Je me réjouis qu’il soit plus éloquent encore, car elle est prête. Elle l’est et, moi, qui n’attendais qu’elle depuis des jours - voire plus - je suis soulagé que ses mains ne tremblant plus que d’empressement secourent ses complices qui se débattent avec l’élastique de mon pantalon. Je ne suis embarrassé que par l’évocation de mes cicatrices alors que je pensais être discret. J’écarquille alors des yeux ronds. Immobile, c’est moi qui me crispe une seconde durant, pas une de plus, hochant de la tête par la négative. Moi, je ne suis pas prêt pour ça. «Je ne peux pas. Pas cette fois.» ai-je soufflé contre sa bouche avant de la dévorer d’un baiser. J’ai peur qu’elle m’en veuille, qu’elle refroidisse, qu’elle ne comprenne pas pourquoi, de nous deux, elle est la seule à se déshabiller au sens figuré. Je crains qu’elle s’interroge alors que, sans le vouloir vraiment, j’admets qu’il est trop tard pour moi désormais. Je lui révèle que maintenant que j’ai mordu dans le fruit défendu à pleines dents - elle est à moi, enfin, et l’inverse n’est pas moins vrai - j’aurai soif dans goûter à nouveau à la saveur. J’aurai faim d’elle, de ses formes qu’une unique fois ne suffira à apprendre par coeur. L’a-t-elle remarqueé, cette assertion ? Lui a-t-elle chatouillé le tympan jusqu’à l’aider à se détendre tout à fait ? Redoutant de lui faire mal ou d’être emporté par les conséquences du “je t’ai rêvée”, je suis d’une douceur incomparable. Quant à elle, elle me touche par cette maladresse insoupçonnée. C’est toute réflexion cohérente que je retiendrai de cet ébat, de ce partage d’émotions, de cette débâcle de volupté et de délices qui me heurtent à cause de l’inédit. A moins que ça soit un renouveau ? Non ! Alors que nos méfaits accomplis, nous reposons l’un contre l’autre, son corps gracile et menu contre le mien et un bras entourant ses épaules, je réalise que cette possibilité impliquerait que j’ai déjà ressenti, auparavant, une telle intensité que notre étreinte en deviendrait banale. Or, elle ne l’est pas. Elle ne peut puisque de mémoire d’homme, ma femme et moi n’avons jamais vibré sur le même diapason après des années de mariage. Et, il faudrait qu’au nom de la bienséance, j’invite la complice de mon crime à regagner sa chambre ? Il en est hors de question, si bien que comme elle qui se presse contre moi, je serre un peu plus fort. Le silence ne me dérange pas. Il n’est pas source de tracas ou de remords. La honte n’existe pas et, pour cause, il ne s’agit pas d’une maîtresse choisie au hasard dans un bar pour sortir quelques heures de ma prison. Ma protégée et moi, c’est bien plus compliqué que cette explication insultante pour elle, pour moi, pour ce “on” qu’elle a choisi au détriment du “nous”, effrayant, interdit par la force des choses. «Non ! Je veux me réveiller près de toi demain matin.» ai-je chuchoté tant l’aveu est désagréable pour ma pudeur. Elle s’insurge, mais n’est-ce pas vrai ? N’est-il pas juste d’affirmer que j’ai pensé à profiter de ces cinq jours comme si ma vie en dépendait ? Comme si, à terme, je mourrais à petits feux d’être privé des bras de Rae, de ses lèvres que je flatte à nouveau en pivotant sur mon flanc ? Je noue aussitôt nos jambes que chaque centimètre de nos peaux nues ne se frôlent pas, mais s’épousent encore. «J’ai pas envie de me lever aux aurores demain matin, d’ailleurs. Je crois que je pourrais rester là aussi longtemps que possible.» Aussi longtemps que ça ne durera. «Comme ça, ici et pas ailleurs. A moins que tu y tiennes, je peux prévenir mon père… il s’imaginera que je suis dévasté par l’absence de Sofia.» Ma fille, pas sa mère, et le commentaire n’est pas anodin. «On pourra rester là tous les deux, on pourra sortir un peu aussi. Ou beaucoup, comme tu voudras.» En mon for intérieur, je rêve que cette parenthèse crée en elle les plus beaux souvenirs, qu’elle s’en rappelle lors du retour fracassant à la normal, qu’elle ne me déteste pas trop ou que son subconscient l’en empêche. «En fait, on pourra faire exactement tout ce que tu voudras.» ai-je conclu en déposant ma bouche sur son front, ses paupières, le bout de son nez et, enfin, ces lèvres qui m’appellent encore. Se pourrait-il que je ne sois pas rassasié d’elle ? Est-il possible que je ne le sois jamais réellement ? |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Mar 2022 - 21:37 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Je ne me suis pas mise dans une position ou, bridée par ces cicatrices, il me repoussera ou attrapera mes mains pour m’arrêter. Je n’ai pas touché son t-shirt. Je n’ai pas glissé mes mains dessous non plus puisque, à Brisbane, dans ma chambre d’hôtel, j’ai compris. Je ne suis pas idiote et je le vois parfois se tenir le flanc en grimaçant. Je sais aussi que les médecins ne l’autorisent pas à reprendre le travail quand ses jambes et ses bras ne portent pourtant pas de trace de blessure handicapante. J’en ai déduit que la réponse à cette question se cachait sous son t-shirt et son regard me confirme que je ne me suis pas trompée. « Je ne peux pas. Pas cette fois. » Il me coupe la possibilité de répondre d’un baiser brûlant mais, de toute façon, je n’avais pas l’intention d’argumenter ou de marchander. Évitant d’effleurer ses flancs même à travers son t-shirt, j’ai posé mes mains de part et d’autres de son cou et j’ai fermé mes yeux, je me suis abandonnée à ses baisers, ses caresses, et cette étreinte dont je lui ai laissé prendre les rênes. Moi, je suis inexpérimentée. Bien sûr, j’ai connu bon nombre de partenaires sexuels, bien plus que la majorité des personnes n’en connaîtront en toute une vie et, pour cause : je me suis prostituée. J’ai bradé ma vertue, mais je n’y ai pas pour autant gagné en aisance lorsqu’il est question de jeux de chambre. J’ai été objet plus qu'actrice principale pour ces hommes. Je me suis pliée à leur désir sans chercher à retirer le moindre plaisir de l’acte, puisqu’il n’était de toute façon pas désiré. J’ai traité la chose comme une marchandise et, avec Amos, ce n’est pas de ça qu’il est question. Je ne m’offre pas à lui en signe de reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour moi, mais bel et bien parce que je me suis entichée de mon sauveur. Il est attentif au rythme de ma respiration, à mes gémissements timides, il est doux et attentionné. Plusieurs fois pendant l’acte, il m’a demandé si ça allait et, à chaque fois, j’ai répondu d’un hochement de tête et d’un baiser récolé sur ses lèvres. J’ai du mal à me détendre - c’était inévitable - mais l’expérience est à mille lieu de tout ce dont je me souviens et, lorsqu’il se retire, se laisse rouler sur le dos et m’attirer contre lui, je n’ai envie que de me lover dans ses bras, contre son torse. Cette envie, je l’espère partagée mais je ne veux pas m’avancer et être déçue : c’est avec un homme marié que je viens de coucher. « Non ! Je veux me réveiller près de toi demain matin. » Mes joues s’empourprent, et je dissimulerais mon visage s’il ne faisait pas nuit. Il ne voulait pas uniquement ”me sauter”, il veut passer toute la nuit contre moi et se réveiller en me tenant dans ses bras et je suis soulagée. Il raffermit sa prise, et je le serre un peu plus fort.
« J’ai pas envie de me lever aux aurores demain matin, d’ailleurs. Je crois que je pourrais rester là aussi longtemps que possible. » Malheureusement, sa phrase me rappelle que nous n’avons pas l’éternité : nous avons cinq jours et je ne me fais pas d’illusions : Sarah va revenir, les choses vont reprendre leur cours normal. Je l’enfouis quelque part dans mon esprit puisque je veux l'oublier, je veux profiter de ces cinq jours en oubliant le reste, en oubliant que le retour à la réalité sera difficile. « Comme ça, ici et pas ailleurs. A moins que tu y tiennes, je peux prévenir mon père… il s’imaginera que je suis dévasté par l’absence de Sofia. » - « Non. Je veux rester aussi. » Je ne tiens pas à honorer nos engagements auprès de William Taylor. A la ferme, nous devrons faire semblant de rien et je n’en ai pas envie. « On pourra rester là tous les deux, on pourra sortir un peu aussi. Ou beaucoup, comme tu voudras. » Ils sont doux à mon oreille ces mots. Ils endorment le peu de retenue qu’il me reste, celle qui me hurle à l’oreille de ne pas trop m’attacher à ces instants puisqu’ils sont éphémères. « En fait, on pourra faire exactement tout ce que tu voudras. » - « Je veux rester là. Contre toi. » Je pourrais passer cinq jours à découvrir les plaisirs de la chair avec lui, cinq jours à oublier le reste de nos besoins vitaux. « J’avais peur que tu me repousses. » Je le confie en frissonnant contre lui. Mes mains caressent le haut de sa nuque, mais ne s’aventurent pas dans son dos. « Jamais j’aurais couché avec Zach. » Je n’en ai pas eu l’intention et je n’aurais pas pu. « Je voulais même pas sortir avec lui. Je voulais te rendre malade de jalousie. » Et cela a peut-être un peu trop bien fonctionné. « Autant que moi je suis jalouse. » C’est inévitable puisque je convoite un homme qui appartient à une autre.
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2022 - 14:15 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
“Chacun ses failles” ai-je pensé alors que je suis incapable d’accéder à sa requête. Je ne peux pas exposer mes cicatrices. Pas plus qu’elle ne peut s’empêcher de me dissimuler son plaisir en le couvrant d’un oreiller. Son histoire aurait été différente, je le lui aurais sans doute ôter des mains. Sur l’instant, je suis davantage touché qu’embarrassé par sa pudeur, par cette timidité qui contraste avec son audace quand elle a poussé ma porte. En retombant le dos sur le matelas, entraînant Raelyn avec moi, je me suis fait la réflexion qu’elle est magnifique, Raelyn. Elle l’est grâce à la force de son courage et sa fragilité liée à sa jeunesse et à son expérience. Je me suis aussi demandé si elle a bien conscience que je ne me suis pas servi sous prétexte qu’elle a posé son corps nu sur un plateau d’argent, mais bien parce que je suis épris de sa personnalité et, je le crains pour l’avenir, de ses courbes dès ce soir, de ses formes et de sa présence à mes côtés. Je ne la désire pas ailleurs ni autrement que contre moi, dévêtue, même si c’est frustrant de ne pas pouvoir coller ma peau contre la sienne dans sa globalité. Mon t-shirt est un frein et, nonchalant, je le relève pour réparer à moitié cette déconvenue puisque c’est entendu. Cette nuit, elle restera avec moi et, demain matin, si le coeur nous en dit, nous nous ébattrons à la faveur de nos sentiments et au détriment de nos deux coeurs malappris. Un croyant nous qualifierait de pêcheur, mais je m’en fouche. Je m’en fiche parce qu’elle sent bon, que je jurerais entendre son coeur battre au même rythme que le mien, parce que nous partageons le même souhait : profiter de l’absence de Sarah. Profiter qu’il nous est possible et facile d’oublier ce qui, d’ici cinq jours, nous rattrapera forcément. «Alors, on restera là.» lui ai-je chuchoté, la pressant contre moi. A son contact, je respire plus librement. J’inspire, d’aillleurs et je souffle un soupir de bien-être. Est-il partagé ? A-t-elle honte, Rae ? Souffre-t-elle de remords ? De peurs ? De doutes ? «Comment tu vas ?» me suis-je donc inquiété tandis que mes lèvres glissent sur la ligne de sa mâchoire. Je n’ai qu’une hâte : retrouver sa bouche. En attendant, je caresse son échine du bout des doigts Ils se promènent de sa nuque à la chute de ses reins et j’écoute. J’entends cet aveu de courage auquel je réponds d’abord par un sourire. Puis, j’ajoute que : « Je n’aurais pas pu… Je crois que… je crois je l’ai attendu, même si ça se passait pas tout à fait comme ça dans mon imagination. » Elle était bien l’instigatrice de l’étreinte, mais elle ne se glissait pas sous mes draps en tenue d’Eve au beau milieu de la nuit et, pour la première fois depuis les faits, ma protégée flatte mon ego avant de faire vibrer mon coeur. « Ce n’était pas un coup de tête, je me trompe ? » Je suis persuadé qu’elle a réfléchi et préparé ce moment pendant des heures ou des jours. Elle l’a calculé en tenant compte de toutes les données, en ce compris cette jalousie maladive qui m’a fait perdre pied. Me la figurer souillant les draps de mon frère de leur luxure m’a rendu dingue et, je n’ai pas envisagé de ce qu’elle l’avait prémédité, je me dis tout de même que c’était bien joué. Véritable coup de maître quand, par sa maladresse durant l’acte, je la crois sur parole. Il ne s’est rien passé entré mon frère et Raelyn. Rien de plus que ce dîner et ce baiser dont les seuls buts étaient que je tourne en cage tel un lion. «J’ai détesté quand elle te l’a proposé. J’ai détesté que tu acceptes. J’ai détesté qu’elle t’emmène choisir des frères. Je lui en ai voulu, à elle, même si je n’en avais pas le droit, parce que je ne supportais pas l’idée que tu sois avec lui. Et, ce n’est pas de la possessivité, Raelyn. Tu n’es pas à moi… je le sais.» Je ne pourrais l’exiger, je suis marié. « C’est bien de la jalousie et elle est douloureuse. » ai-je admis, pensif, le regard fuyant jusqu’à ce que je le raccroche au sien. Elle comprendra la différence. Elle n’est pas idiote. Elle est plutôt du genre futée, débrouillarde, plus intelligente que la moyenne. Je ne l’idéalise pas, ce serait stupide. J’ai constaté, ni plus, ni moins. Tout comme je réalise, lentement, mais sûrement, que mes sentiments sont loin de la tocade éphémère dans laquelle s'oublient les hommes coincés dans la routine d’un mariage pour colmater les fissures de son couple, celles causées par l’ennui. Je réalise que, j’ai beau prétendre qu’elle n’est pas à moi, je ne la laisserai jamais partir. «J’ai peur qu’elle te pousse à partir.» Pas Sarah, mais les émois qu’elle fait naître en elle, les mêmes que les miens par rapport à Zach, sauf que les siens sont plus légitimes. «Mais, on devrait pas penser à tout ça.» Pas maintenant. «Normalement, on est supposé se comporter comme des ados et, tu sais ce qu’ils font ? » Mieux que moi, je présume. C’est plus frais dans son esprit. Alors, je ne pipe mot. Je déclare par le geste mes hypothèses, car je l’embrasse avec une délicatesse que la gourmandise aura fini d’éroder. Je me fais violence pour ne pas ourdir un retour à la case départ. Il n’y aurait que de moi, je remettrais volontiers le couvert sans attendre demain. Toutefois, je me réprime au profit du respect infini qu’elle m’inspire. Si j’interromps toute discussion, c’est qu’il est des sujets fâcheux que je n’ai pas envie d’aborder, pas ce soir, de crainte d’être rattrapé par une impression d’erreur. Or, au réveil, je suis tellement serein que je descends en catimini pour ne pas la réveiller alors que le soleil est déjà bien haut. Je m’empresse, dans la cuisine, à nous préparer de quoi déjeuner - parle-t-on encore de petit-dej à cette heure ? - dans mon lit, là où se serait normalement interdit, parce que plus rien n’a d’importance auprès d’elle. Je redeviens une espère de gosse écervelé qui rirait pour un oui, pour un non et pour des bêtises. La preuve étant, je ne m’assois pas au bord du lit pour la “secouer” afin qu’elle ouvre les yeux, histoire de prendre la température par rapport à son geste maintenant que la nuit est finie. Je ne concède pas au dicton - la nuit porte conseil - le pouvoir d'entacher ma bonne humeur. Je dépose le plateau sur la table de chevet et, cavalier, je l’éveille en embrassant son bras hors de la couverture, à commencer par le dos de sa main, jusqu’à m’attarder sur son épaule, dans son cou et sur sa bouche…. comme si nous étions un couple, un vrai… tout ce que nous n’avons pas le droit d’être… |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Comment tu vas ? » De tous les hommes dont j’ai partagé la couche, Amos est bien le premier à me poser cette question et, pour la première fois, je n’ai pas d’hésitation sur la réponse à y apporter. « Bien. Je me sens bien. » Disparu, ce sentiment de ne plus m’appartenir après un corps à corps. La présence d’Amos à mes côtés n’est pas oppressante, je n’ai pas envie qu’il s’en aille et je ne ressens pas l’envie familière de me glisser sous la douche pour purifier mon corps du parfum de sa peau en espérant qu’une douche froide me permettra de mettre derrière moi un ébat traumatisant. Celui la ne l’était pas. Je n’aspire qu’à rester dans ses bras et, si je suis consciente et gênée par ma propre nudité, si je ressens l’envie de me rhabiller pour être moins exposée, ce n’est pas à cause du regard d’Amos, mais de ma pudeur. Je ne suis pas une sainte nitouche : je ne suis pas une femme qui a froid aux yeux. Pour autant, je reste une jeune femme dont les premières expériences en la matière ont été traumatisantes et je ne peux être à l’aise du jour au lendemain. Pour autant, l’attitude du militaire est exemplaire. Il me serre dans ses bras, et embrasse sagement ma peau. Il ne me brusque aucunement et il trouve les bons mots. « Je n’aurais pas pu… Je crois que… je crois je l’ai attendu, même si ça se passait pas tout à fait comme ça dans mon imagination. » J’esquisse un sourire amusé et j’enfonce mon visage dans son cou. « Ce n’était pas un coup de tête, je me trompe ? » - « Ça y ressemblait ? » Non, ce n’en était pas un, et il le sait. Ses baisers et ses caresses, je les ai rêvés avant de réfléchir à un plan pour nous pousser à sauter le pas.
« J’ai détesté quand elle te l’a proposé. J’ai détesté que tu acceptes. J’ai détesté qu’elle t’emmène choisir des robes. Je lui en ai voulu, à elle, même si je n’en avais pas le droit, parce que je ne supportais pas l’idée que tu sois avec lui. Et, ce n’est pas de la possessivité, Raelyn. Tu n’es pas à moi… je le sais. » Et surtout, il ne sera jamais à moi. D’y penser me serre la gorge, et je cache à nouveau mon regard dans son cou. « C’est bien de la jalousie et elle est douloureuse. » Comprend-t-il que c’est ce que je ressens tous les jours, à chaque fois que je pose mon regard sur Sarah ? Réalise-t-il que, s’il a eu mal à cause d’un baiser idiot, ce n’est rien comparé à ce que je ressens puisque lui appartient à une autre ? « J’ai peur qu’elle te pousse à partir. » Il sait. Il comprend et je ne sais pas quoi répondre à cette question. Je n’ai pas envie de penser au retour de Sarah puisque, je le sais, il me forcera à retrouver la place qui est la mienne. Je préfèrerais être à la sienne, mais Amos ne m’a rien promis et il n’a rien l’intention de me promettre. Je ne réponds rien, mais coeur bat un peu plus fort et nous sommes si proches que j’ai peur qu’il s’en rende compte. « Mais, on devrait pas penser à tout ça. Normalement, on est supposé se comporter comme des ados et, tu sais ce qu’ils font ? » Je l’ignore mais si la façon dont il m’embrasse à présent en est l’illustration, c’est un programme qui me va parfaitement. Je lui rends son baiser en enfonçant mes doigts dans ses cheveux. Il a soulevé son t-shirt de moitié et, avec délicatesse, je dépose mes doigts sur ses flancs, sans glisser mes doigts sous le tissu au risque de brusquer le jeune homme. Lui picore ma peau du bout des lèvres, dépose des baisers sur mes lèvres, ma mâchoire, mon cou, mes omoplates et ma poitrine. Je ris lorsqu’il effleure une zone chatouilleuse ou sensible et je le remercie d’autant de baiser passionné pour cette intermède de douceur : j’en ai plus besoin que de remonter en selle. C’est ce qui manquait à ces corps à corps qui n’étaient que des transactions. Lorsque je m’endors, c’est la tête contre son torse et mes jambes enroulées autour des siennes.
*** Je suis réveillée par ses lèvres qui caressent mon bras, ma nuque et, encore à moitié endormie, je lui rend son baiser. J’enroule un bras dans sa nuque et, si je n’ai pas eu le temps de craindre qu’il me chasse du lit conjugal au réveil, regrettant ses actes de la nuit et jurant de ne plus en parler, je suis malgré tout soulagée de voir qu’il n’effectue pas un virage à cent quatre vingt degré sous prétexte que le jour s’est levé. « Quelle heure il est ? » Je pose mes yeux sur le plateau qu’il a préparé, ils s’agrandissent et mon sourire les imite. « Tu as préparé le petit déjeuner. Au lit. » Il ne le fait jamais pour Sarah. Je vis avec eux depuis des mois : je le sais. Tout un tas de questions me viennent à l’esprit et en tête : ”et maintenant ?” Sauf que je n’ai pas envie de la poser. Je n’ai pas envie d’entendre qu’il est marié et que cette nuit ne change rien. Je n’ai pas envie d’entendre que c’était une erreur et que cela ne se reproduira pas. Je réalise en revanche qu’il faut jour et que, à présent mon corps nul est offert à son regard. Je ne rougis pas, mais je me penche pour attraquer ma robe de chambre en satin que j’ai laissé tomber au sol hier soir. Je l’enfile et la noue, sans serrer, mais assez pour retrouver un peu d’intimité. Je ne suis pas assez à l’aise avec mon corps pour me balader nue dans la pièce et en plein jour. En revanche, je l’attire contre moi pour qu’il referme ses bras autour de ma taille, avant d’attraper une brioche au sucre que je picore du bout des lèvres, la tête posée contre son torse. Une fois de plus, je remarque que nous n’avons pas besoin de parler pour dissiper un quelconque malaise : il n’y en a pas entre nous. Le petit déjeuner terminé, je repousse le plateau au pied du lit pour enjamber le militaire, et m’asseoir à califourchon sur lui. « Dans ton imagination, aujourd’hui, ça se passait comment ? » Passions nous la journée au lit ou bien découvrions nous le corps de l’autre dans toutes les pièces de la maison ?
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2022 - 19:38 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
Elle va bien et je pense “bonne chose”. J’aurais été déçu qu’elle se soit sentie brusquée par un geste, par une maladresse, une attention qu’elle n’aurait pas oser refuser, mais qu’elle n’aurait pas désirée non plus. Je n’aurais pas souhaité la mettre mal à l’aise ou lui faire mal d’une quelconque façon. Dès lors, en plus d’être soulagé, je souris non par superbe, mais parce que je suis rassuré. Et je l’enlace plus encore, je presse mon visage dans son cou pour y déposer un baiser aussi gourmand que délicat. Hors de question de la brusquer. Discuter est tout aussi bien : n’avons-nous pas des choses à nous dire ? Je n’ai pas envie d’évoquer la suite qui, n’ayons pas peur des mots, n’est pas optimiste. Ceci étant, j’aime la flatter grâce à la vérité : j’ai détesté tout ce qui eût trait à Zach et j’adore qu’elle se cache elle-aussi dans mon cou parce qu’elle est touchée. Elle a parfois l’air si fragile que je n’en suis que plus impressionné par son audace dès lors que j’admets que “non”. Rien ne semblant à un coup de tête lorsqu’elle s’est glissée sous mes draps. Cette nuit, je considère son geste comme la meilleure idée qui fût. Plus tard, on verra. En attendant, on se taquine, on se chatouille, on s’embrasse, on se découvre, on intensifie cette complicité qui n’aspirait qu’à grandir jusqu’à, finalement, nous endormir tel deux adolescents ravis et amoureux.
Le lendemain, lui préparer un petit-déjeuner à déguster au lit est l’apanage des jeunes gens étonnamment romantique. Moi, j’avais oublié que je pouvais l’être. Je ne me souvenais plus non plus ô combien c’est agréable. Tandis que ma protégée, réveillée par les louanges de mes lèvres sur son bras, ouvre de grands yeux surpris, je suis conquis. Elle sourit, c’est contagieux et, s’il m’était demeuré des doutes sur ce que j’ai commis, la veille, une erreur, je n’en aurais plus. J’avais envie d’elle. Sur l’heure, c’est toujours aussi vrai. «Tard, par rapport à d’habitude.» ai-je répondu sans jeter de coup d’oeil au réveil matin ou sur ma montre qui traîne sur ma table de chevet. «Mais, on s’en fout. On a tout notre temps, non ? » Je n’ai pas envie d’être témoin de la vitesse à laquelle le temps va s’écouler : cela gâcherait les moments, car je songerais plus qu’à l’angoisse du retour de Sarah. Je préfère lui tendre une tasse de café, une viennoiserie que je suis allé chercher aux petites heures avant de me recoucher auprès de son corps nu. En l'occurrence, il ne l’est plus. Elle enfile sa robe de chambre pour manger et, là encore, elle me bouscule par cette pudeur inqualifiable. Elle me coupe le sifflet et ce n’est pas grave. Nous n’avons pas besoin de parler elle et moi. Les silences ne nous dérangent pas. Nous nous contentons d’être l’un contre l’autre en nous rassasiant de sucre, comme si nous reprenions des forces avant de goûter à nouveau à la peau de l’autre puisqu’une dernière bouchée avalée, Rae s’installe sur moi, à califourchon, ses cuisses sont un étau autour de mes hanches et je suis happé par un tourbillon de désir. Comment suis-je supposé répondre à sa question sans déraper, d’une voix claire et sonnante et non pas chaude et suave à cause de cette envie d’elle que je suis incapable de lui dissimuler. Est-ce bien à cacher, de toute façon ? N’est-il pas mieux de miser sur la sincérité ? Doucement, je lui prends les mains. Je la tire vers moi tandis que je me redresse et je lui chuchote à l’oreille. «Dans mon imagination, tu es toujours nue, aujourd’hui, demain, après-demain et je te fais l’amour dans chaque pièce de cette maison. Dans mon imagination, il y a de nous un peu partout dans cette maison.» Je veux que le couple que nous avons formé durant ces quelques jours nous hantent, nous accrochent l’un à l’autre pour, surtout, l’empêcher de partir. Je veux qu’elle soit accro à ce que nous sommes, au plaisir avec moi et à nos ébats jusqu’à ce qu’elle-même les rêvent moins tendres. Je veux pouvoir respirer amplement et avoir mal au coeur à me rappeler son parfum et que l’inverse soit vrai. «Dans mon imagination…» Un de mes doigts glisse sur sa peau, juste sous la couture de son peignoir de soie. «Alors, tu veux commencer par où ? » ai-je chuchoté, suave comme je l’ai peut-être été jadis : ça non plus, je ne m’en rappelais pas. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 17 Mar 2022 - 17:01 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Je n’ouvre pas les yeux pour trouver un lit vide et des draps froids à côté de moi. Je crois qu’après avoir été traitée comme un objet pendant des mois, une défection de la part d’Amos aura entériné dans mon esprit que je ne mérite que ça. Au contraire, je suis réveillée par ses lèvres qui remontent le long de mon bras. Mes doigts se posent dans son cou et mes lèvres cherchent les siennes, pour un réveil d’une douceur qui me fait peur : j’ai peur de la chute. Le retour de Sarah forcera un retour des choses à la normale et moi, je me demande ce que je deviendrai. Qu’envisage Amos ? Que je regagne ma chambre et que nous continuons à vivre comme si cette parenthèse n’avait pas existé ? Comme s’il ne me traitait pas ce matin comme si nous étions deux jeunes adolescents amoureux ? Comme s’il n’avait pas oublié cette nuit qu’il porte une alliance à l’annulaire gauche. Lorsque nos lèvres se séparent, mon regard glisse inconsciemment jusqu’à cette dernière, avant que je ne m’en détourne. « Tard, par rapport à d’habitude. Mais, on s’en fout. On a tout notre temps, non ? » J’ignore tout du rituel qu’il partage avec Sarah. Ce que je sais c’est qu’en effet, Amos rejoint souvent la ferme familiale tôt dans la mâtinée et, lorsque je donne moi aussi un coup de main, je les rejoins à peine plus tard. Mais aujourd’hui et puisque le militaire partage les mêmes envies que moi, il n’est pas question d’aller travailler bénévolement et sous la surveillance de Taylor père : devant lui, nous devrions prétendre ne pas être intimes et nous n’en avons pas envie, ni lui ni moi. Je hoche la tête avec un sourire innocent qui flotte sur les lèvres, avant de me couvrir pour partager avec lui le petit déjeuner. Nous mangeons silencieusement, certainement encore un peu abasourdis par ce que nous avons fait, et ce que nous prévoyons de faire.
Lorsqu’il écarte le plateau, je l’enjambe pour le surplomber et j’enroule ses bras autour de ma nuque. Ma pudeur, elle contraste avec cette attitude audacieuse. « Dans mon imagination, tu es toujours nue, aujourd’hui, demain, après-demain et je te fais l’amour dans chaque pièce de cette maison. Dans mon imagination, il y a de nous un peu partout dans cette maison. » - « Tu mettras combien de temps à m’oublier ? » Quand Sarah rentrera. Mes lèvres glissent sur sa mâchoire, s’attardent sur la peau fine de son cou.
« Dans mon imagination… » Ses doigts glissent sous ma robe de chambre satinée, sans trop s’aventurer, certainement par peur de me brusquer. « Alors, tu veux commencer par où ? » Par l’embrasser à pleine bouche, et je m’y emploie sans lui demander l’autorisation. « J’veux pas y penser. » Au retour de Sarah. Au fait que d’ici quelques jours, il ne nous sera plus permis d’agir comme des enfants insouciants. « Je veux que tu fasses comme si y’avait que moi. » Comme si elle n’existait pas. Pour ça, il nous faudra vivre coupés du monde pendant les cinq jours que l’absence de Sarah nous offre, mais je m’en moque. « Je veux que ta peau touche la mienne. » Mes doigts s’enroulent autour de son t-shirt, sans tenter de le soulever : je ne veux pas qu’il me repousse. « Juste un peu. » Je n’ai pas besoin qu’il l’ôte entièrement. Je veux juste le soulever assez pour sentir la peau de son abdomen contre la mienne. S’il m’y autorise, je n’hésiterai pas : je me collerai contre lui et je le lèverai juste assez pour que cela devienne possible.
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| | | | (#)Lun 28 Mar 2022 - 20:22 | |
| All the things we could have been - Chapter #7 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 29 ans
Dans la cuisine, je me suis pressé à préparer mon plateau de peur que Rae se réveille dans un lit vide. Je n’ai ralenti la cadence que dans l’escalier pour ne pas tomber bêtement pour, par la suite, l'accélérer de nouveau après ce petit-déjeuner. Mon coeur bat plus vite dès lors qu’elle s’installe à califourchon et que ses cuisses se resserrent contre mes hanches. Si je ne tenais pas à ne surtout pas trop secouer cette pudeur si touchante, je l’aurais déjà renversée sur le matelas pour l’embrasser à bouche-que-veux-tu et lui faire l’amour aussi tendrement que la veille, parce que j’en crève d’envie, parce que j’appréhende déjà tout ce qu’elle me manquera d’ici quelques jours. Je veux, durant cette petite semaine, oublier mon statut d’homme marié maintenant que mon alliance n’alourdit plus ma main. Elle ne pèse plus grand-chose sur mes valeurs puisque j’ai fait le choix de cracher sur les vertus et sur mon éducation. Raelyn n’est pas qu’un caprice. Je n’essaie pas de m’en convaincre pour me déculpabiliser d’ailleurs. J’accepte que j’alimente pour cette jeune femme un penchant plus sain que celui de la tocade. Bien sûr, ça finira par m’effrayer. Je me poserai mille questions sur “comment ne pas la perdre, ne pas tout perdre…” ? Quand sonnera le glas de cette parenthèse, je m’inquièterai de ma capacité à regarder toujours Sarah droit dans les yeux. La suite ne sera que complication, mais je les réserve à plus tard. Beaucoup plus tard. Pour le moment, je profite de la caresse de ses ses mains dans mon cou et de la douceur de sa peau sous les miennes, juste sous ce peignoir qu’elle a laissé tomber au cours de cette nuit. « Je n’oublierai rien, tout simplement parce que je n’en ai pas envie.» Je le lui ai soufflé sans gêne : je veux reproduire ce méfait d’adultère dans toutes les pièces de cette modeste maison. J’aspire à ce que les souvenirs me poursuivent, qu’ils me torturent, qu’ils me fassent mal. Je me moque de la douleur. Je veux me rappeler de ces instants avec un sourire nostalgique et amer au coin des lèvres si cette aventure s’achevait sur une note mineure. «Tu voudras oublier ?» l’ai-je interrogée tandis qu’elle fait naître du bas de rein un frisson qui coure le long de mon échine. Le chercherait-elle qu’elle n’arriverait pas à se dérober pour taire toute réponse : ma ténacité aura raison d’elle. Moi aussi, j’ai besoin de savoir où je mets les pieds. Ceci étant, ce sera ma seule exigence au terme de ce baiser mouillé auquel je participe volontiers. Comme elle, je n’ai pas envie de gâcher le moment. Pourquoi se projeter ? Pourquoi ne pas tout simplement profiter de ces moments bénis ? « Et moi, j’aimerais qu’on ne regarde pas au-delà des minutes qui passent. » lui ai-je confié en chuchotant. Mon murmure n’est qu’un souffle qui lui frôle ses lèvres tandis que je la maintiens contre moi. Si elle se redressait, j’aurais peur d’avoir froid ou de ne pas honorer mes propres promesses. «Reste là, va pas trop loin.» Je la prie comme un animal aux abois qui jappe au nom de sa survie et je sais que c’est ridicule. Je sais qu’à me comporter tel l’adolescent insatiable, je n’envoie pas à Raelyn les bons messages. Je suis lucide sur ce que le retour à la réalité nous fracassera le crâne. Pourtant, je ne réfléchis plus quand elle me rétorque qu’elle rêve de sa peau contre la mienne. Je ne songe pas à ce que son jugement sur mes cicatrices pourraient briser la magie étant donné qu’elles ne sont pas belles à voir. J’ignore combien de fois il me faudra passer sur le billard pour rendre à mon flanc une apparence moins rebutante. Je l’ignore et je me moque. Je m’en moque, car comme elle, j’aspire à presser mon torse contre ce buste de femmes. J’espère qu’emportée par mon abnégation, elle me laissera la dévêtir de son peignoir, qu’elle me permettra de le laisser glisser sur ses épaules afin que je la garde contre moi, sagement, jusqu’à ce qu’elle décide du contraire. J’ai donc bâillonné mes craintes. «Je reviens dans 10 secondes» ai-je annoncé, quittant ses bras pour fermer les rideaux ouverts au préalable. Il ne fait pas nuit noire, juste plus sombre. La chambre est presque tamisée et, plus à l’aise, j’ai ôté mon t-shirt pour mieux la retrouver ensuite et ouvrir le noeud de sa tenue de nuit. « Pas juste un peu.» On n’a pas le temps pour ça, ai-je pensé, heureux qu’elle ne me repousse pas. « Mais doucement. » Doucement et, surtout, “ne regarde pas avec insistance” ai-je manqué de préciser, jugeant cependant que ce n’est pas utile. Elle se doute. Elle est délicate. Je la soupçonne amoureuse également et, j’avoue, j’en suis comblé. Je la garderai près de moi plus longtemps…et, a priori, çe n’est pas égoïste : la réciproque n’est pas une hypothèse fantasque. Je crois que, durant de longues minutes, j’ai fermé les yeux et j’ai tout oublié de ce qui nous sépare. |
| | | | | | | | All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #7) |
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