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 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  En ligne
(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyVen 11 Mar - 20:28


with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

Une chose est sûre, c’est que ce type réussit à piquer ma curiosité comme peu avant lui y sont parvenus. Je ne suis pas masochiste. Je ne suis pas non plus de ces femmes qui, pour se donner confiance en elles, ressentent le besoin d’attraper dans leurs filets des hommes auxquels elles ne plaisent de prime abord que très peu ou pas du tout. Je sais accepter une défaite lorsqu’elle est sans appel ou prévisible. Le problème réside dans le fait qu’avec Amos, je ne sais pas où me situer. Je lui plais, j’en ai la certitude grâce aux œillades suggestives qu’il me jette parfois lorsque j’ai le dos tourné ou qu’il pense que je ne lui prête pas d’attention. Lorsque je me désintéresse ou fait mine de jeter l’éponge, il souffle le chaud mais, dès que nos échanges deviennent prometteurs, j’ai le droit au froid. Il me donne à la fois l’impression de ne pas savoir ce qu’il veut - en ce qui me concerne - et de le savoir pertinemment, de jouer de l’effet qu’il me fait.

Lorsque c’est à mon tour de jouer au chat, de l’observer évoluer au sein de cet écosystème dans lequel il est encore un nouvel arrivant, je constate qu’il n’agit pas de la même façon avec les autres femmes. Beaucoup de ses semblables lorgnent sans pudeur les jeunes serveuse ou les escort du gang quand, Amos de son côté, semble plutôt insensible à leurs charmes. Il ne relève même pas lorsque l’une d’elle lui fait du rentre dedans - il est plutôt séduisant, cela n’a rien de surprenant - et ne leur adresse généralement que quelques mots dépourvus de chaleur.

Alors, il m’intéresse. Je me demande ce qu’il me veut et qui il est. Je me demande dans quel bois est bâti Amos Taylor, et comment il a pu atterrir à bosser chez un type comme Stanton. Le fournisseur chez lequel je l’ai débauché n’est pas un gros rustre, mais il y’a plus subtil et spirituel que lui et, au-delà de ça, il ne s’entoure pas de lumières. Le type que Amos a cogné n’était pas le premier de ses troupes à me mettre une main aux fesses. La nouvelle recrue du Club lui a quelque chose de différent. Il dégage une colère et une noirceur qui me plaisent. Il me donne envie de m'accrocher, puisque je n’aime pas que l’on me résiste.

Mais je le fais à ma manière. Hier, je l’ai fait en m’affichant au bras de l’un des clients du bar clandestin, et en allant jusqu’à laisser l'inconnu déposer un baiser dans mon cou publiquement. Au moment de quitter les lieux et lorsque j’étais certaine que Amos ne me quittait pas des yeux, j’ai attrapé la main de l'inconnu pour quitter le bar avec lui. Après un baiser sur le parking, je suis montée dans le même taxi et si la voiture a bien fait deux arrêts - je n’ai pas passé la nuit avec ce type - Amos ne peut pas le savoir. C’est avec cet inconnu que j’étais, mais c’est le brun que je testais, c’est avec lui que j’échangeais des regards impénétrables et c’est son attention que je me suis assurée d’avoir au moment de quitter le Club accompagnée. Il a tout vu, il sait, il croît certainement que de brûlants ébats ont conclu la partie de cartes que je disputais avec le nouveau venu et le reste de sa table, et je me demande ce qu’il en pense. Est-il frustré ? Jaloux de ne pas être le seul à bénéficier de mon attention ? Va-t-il au contraire se désintéresser, à l’image de ces types malsains qui se clament libres mais qui ne respectent que les vierges effarouchées ?


Je l’ignore mais alors que le service bat son plein au Club, je l'accoste avec un aplomb qui m’est propre, avec un culot que certains jugeraient peut-être déplacé. Il est dehors, en train de fumer une cigarette et, la mienne déjà entamée accrochée aux lèvres - personne ne se risque à tenter de m’interdire de fumer à l’intérieur -  je m’approche avant d’attraper ma clope entre les doigts et de m’arrêter à quelques centimètres de lui. « Elle s’est éteinte, t’as du feu ? » Je colle mon épaule contre le mur, sans cesser de le dévorer des yeux. Perchée sur des talons aiguilles, vêtue d’un crop top noir au décolleté plongeant et d’une jupe en cuir, ma tenue est étudiée pour séduire : j’aime plaire, j’ai toujours aimé ça. « L’ambiance est naze ce soir. Tu veux aller boire un verre ailleurs ? » Je me tends pour rallumer ma cigarette à la flamme de son briquet, avant de tirer une latte, puis une autre, sans le quitter des yeux. « Mitch est pas là ce soir. » Il n’est plus jamais là, depuis le suicide de Mavis. « Y’a personne qui te surveille. » Personne, si ce n’est moi, mais pour une toute autre raison.






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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyMar 15 Mar - 14:34




WITH A WONDER AND A WILD DESIRE


Sur papier, l’idée était simple, presque sans risque finalement : le seul étant d’être démasqué par le maître des lieux qui est un fieffé imbécile plus absent à la barre de son navire que dans le rôle de capitaine. Je ne suis pas l’un de ses agents qui baissent la tête pour recevoir une caresse en remerciements de ma loyauté. La mienne ne va qu’à Sofia, c’est grâce à ma détermination mêlée à celle d’Olivia que j’ai un filtre les rangs du Club grâce à celle que j’ai présagé dans le rôle de la maîtresse de mon ennemi juré. Or, en pratique, le bât blesse l’animal belliqueux en moi. Face à cette feme que ma haine et ma rancoeur auraient dû juger repoussante à jamais, je suis déstabilisé. J’arrive à la trouver belle, attirante de par ses formes et son caractère affirmé. L’observant de “près” en choisissant m’accorde ou pas, j’ai même réussi à trouver de quoi la blanchir de toute implication dans la mort de ma fille. C’est un travail de longue haleine de me souvenir qu’elle est un maillon influent du système, qu’elle sans scrupule puisqu’il s’enrichit grâce à l’addiction des plus faibles en envoyant ses soldats vendre la mort à chaque carrefour. Souvent, ça fonctionne et je nourris alors pour elle une aversion vouée à m’en garder éloigné. Quelquefois, je souffre de difficultés à ne pas chercher son attention et je ne me l’explique pas, ne me l’expliquais pas. La réalité, c’est que la possessivité a tendu la main à mon inimitié et brouille les pistes. J’admire qu’elle soit libre et indépendante. Je déteste cependant quand elle alpague un homme au hasard selon des critères qui lui sont propres, m’ignorant ou me narguant, pour s’enfuir avec lui avant la fin de la soirée. Je ne supporte pas qu’elle se pavane autour de mes tables de jeux avec ce panache qui est sien et cette assurance qu’elle porte en bandoulière avec fierté. Je hais ces comportements, mais il m’intrigue. Il me déplaît parce que je ne suis pas au coeur de ses préoccupations, ce qui est tantôt rare tantôt le contraire. J’ai la sensation d’être une espèce de jouet et Dieu que ça m’irrite. Cela m’agace pour de bonnes et, par-dessus tout - de mauvaises raisons. Sans doute est-ce pour celles-ci que j’ai quitté mon sous-sol pour allumer une cigarette. J’ai prétexté à “Dieu sait qui” que j’avais besoin d’air, mais je crois qu’il s’agissait surtout d’un prétexte, une excuse pour ne pas assister au même cinéma que la veille. Sauf que, cette nuit, elle redistribue la main. Elle change la donne en me rejoignant dans la ruelle, troublant ma solitude, perturbant mes tergiversations, mes efforts pour me l’extirper de la tête. La bienséance aurait souhaité que je la salue, au minimum, d’un signe de la tête. Or, je n’en fais rien. Je feins de ne pas l’avoir vue ou entendue alors que ses talons claquent sur le bitume et trahit cette démarche chaloupée de prédatrice. Tandis qu’elle me hèle, je  ne tourne pas non plus la tête dans sa direction. Je me contente de sortir de ma poche un briquet, ajoutant tout de même, afin de ne pas trop la refroidir - je suis curieux de saisir ses motivations. Que me veut-elle ? Qu’attend-elle de moi ? Pourquoi me tourne-t-elle autour, compliquant la tâche au passage ? «Elle ?» ai-je rétorqué un demi-sourire au coin des lèvres. «En général, c’est il qui s’éteint si facilement.» En l'occurrence, moi, rapporte ma métaphore. Plus elle accumule les amants - ils le sont tous à mes yeux - plus j’ai envie de la ramener vers moi et c’est malsain, interdit. C’est prohibé parce que je m’y perdrais. Je m’éloignerais de mon objectif de départ et je m’y refuse. Pourtant, sa proposition d’aller boire un verre ailleurs est séduisante. Je pourrais la dévisager et tenter de percer le mystère qui se cache derrière cette personnalité atypique. « Je suis sorti, mais je n’ai pas fini. C’est naze, mais bondé.» Ce point, je lui accorde. L’ambiance n’a rien d’amusante, mais l’a-t-elle déjà été pour moi qui consume mon temps à rassembler des informations, à questionner les plus bavards avec sagacité, à analyser qui gravite dans ce monde et deviendra donc pendable et punissable. Steven, assurément. Mais, jamais il ne se montre. «Si tu veux partager un taxi avec moi…» Rappel de la veille, évidemment. « Il faudra de la patience. » M’attendre aujourd’hui, demain, après-demain, toujours. «Quant à Mitchell…» Celui qui se cache derrière le : “personne ne te surveille” «Je ne travaille pas plus pour lui que pour moi.» Elle pourra entendre : “j’ai de la conscience professionnelle.” ou “Je l’emmerde, je suis là pour le confondre, pas pour être son larbin”. Sauf que je doute qu’elle en soit là. «Mais, libre à toi…» De tourner en rond, ai-je réprimé en tirant sur ma cigarette. «Si tu as assez de patience, bien sûr. Et, ça, j’en doute.» Mon regard transpire la défiance tandis que je la détaille moi aussi. Mon regard a rejoint le sien dès que j’ai pris la parole et, désormais, il ne le quitte plus. Nos pupilles sont ancrées les unes aux autres et, les miennes, ne respire que la défiance. Patiente ou non, la Blackwell ?
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyJeu 17 Mar - 17:50


with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

Je sais lorsque je plais à un homme, la plupart du temps en tout cas et si, parfois et lorsqu’il s’agit du brun, j’ai la sensation d’être à des kilomètres de deviner ce qu’il pense réellement et le regard qu’il pose sur moi, je sais au moins reconnaître la possessivité dans sa plus basse expression : la jalousie mêlée à de la colère. Ce soir, Amos m’a à peine adressé la parole et, alors que je sors le rejoindre, il ne prend guère le temps de s’étaler en banalités et politesses. Il est fermé et je m’en attribue le mérite. C’est bien moins déconcertant que de ne jamais savoir s’il me désire ou pas puisque, quelle que soit la réponse à cette question, j’ai à présent la certitude que me voir batifoler avec un autre l’agace et le pique. Persuadée d’avoir trouvé la solution, le moyen pour reprendre la main dans la partie que nous jouons depuis notre rencontre et son arrivée dans les rangs du Club, je deviens orgueilleuse et audacieuse. Je le rejoins avec un sourire espiègle et suffisant au coin des lèvres et je pousse le vice jusqu’à me pencher sur lui pour qu’il allume ma cigarette. J’ai un briquet dans la petite pochette qui est accrochée à mon bras, mais le mettre à mon service m’intéresse bien plus que de me débrouiller toute seule. « Elle ? En général, c’est il qui s’éteint si facilement. » En guise de réponse, mon sourire amusé s’étire. Oh, il n’est pas éteint Amos. Même lorsqu’il prétend le contraire, il garde en permanence un œil sur moi, je le sais à présent et je n’arrive pas à me convaincre que cela ne cache pas de l’intérêt et une certaine forme de désir. « Je suis sorti, mais je n’ai pas fini. C’est naze, mais bondé. » - « Et les gens ont besoin de toi pour jouer aux cartes ? » Provocatrice, je ne cherche pourtant pas à le piquer dans son égo, mais à lui mettre sous le nez qu’il ne fait que se trouver des excuses pour ne pas me suivre. Peut-être estime-t-il que me céder serait indigne de lui ou du genre de gars qu’il croît-être. Peut-être arrive-t-il à se convaincre que je ne l’intéresse pas et qu'à ce titre, il est hors de question de me laisser mener la danse. Il ne convainc que lui-même, le cas échéant.

« Si tu veux partager un taxi avec moi… Il faudra de la patience. » Amusée, excitée par le jeu qui se met en place, je me penche vers lui pour parler plus près de son oreille. « Je suis bien plus ambitieuse qu’un trajet en taxi. » Le concernant. S’il veut s’imaginer que je parle de ma soirée de la veille, s’il veut nourrir sa jalousie d’images licencieuses de l’inconnu en ma compagnie, je lui donne également les cartes pour le faire. « Quant à Mitchell… Je ne travaille pas plus pour lui que pour moi. » Je recule, et je penche la tête sur le côté, curieuse, intéressée. Est-ce l’égo qui parle, ou bien la conscience professionnelle ? Beaucoup d’hommes aiment répéter qu’ils ne sont les larbins de personne et il n’est pas impossible que j’ai simplement piqué la fierté de celui qui me fait face. Je ne tranche pas, je me garde cette question pour plus tard, véritablement intéressée par la réponse. « Mais, libre à toi… Si tu as assez de patience, bien sûr. Et, ça, j’en doute. » J’éclate de rire, avant de secouer la tête doucement. « C’est pas de patience qu’il est question. » C’est de pouvoir, celui que je tente de d’avoir sur lui. C’est de contrôle, que je cherche à prendre sur la situation, sur notre relation. « T’es mignon, si tu crois que je vais attendre sagement dans un coin. » Et s’il le pensait réellement, j’irais même jusqu’à le qualifier de naïf. Mais il sait que je vais tenter de reprendre le dessus, il ne peut que le savoir. La dernière latte de ma cigarette tirée, je jette mon mégot au sol avant de l’écraser de la pointe de mon escarpin. « Je vais au Prohibition. Pour la première partie de soirée, en tout cas. » Le bar dansant est l’un de mes quartiers généraux, lorsque je n’ai pas envie de passer une soirée dans une véritable boîte de nuit. « Y’a plus qu’à espérer que j’y sois encore quand tu me rejoindras. » Quand, pas si.







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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptySam 19 Mar - 14:25




WITH A WONDER AND A WILD DESIRE
Lazzi ou constatation pertinente ? Qu’importe, elle a raison. Le “casino” de fortune que Mitchell m’a confié sous mon initiative n’a pas besoin que je m’installe à toutes les tables. A fortiori, c’est matériellement impossible. En d’autres circonstances, j’aurais ri à pleines dents, admettant qu’elle a marqué un point. Parce que c’est Raelyn et que je n’ai plus l’âme du rieur de jadis, de cette époque précédant le drame qui m’aura définitivement changé, elle ne reçoit ni rictus ni grimace approchante à un sourire. « Non ! J’aime simplement joué aux cartes.» Ces petits bouts de cartons, ils ne trichent pas. Ils changent de valeurs selon les règles du jeu. Leur importance varie aussi quelquefois. Ceci étant, un pique reste un pique et un trois n’est rien d’autre qu’un trois. Peut-être en dire autant, la jeune femme qui tire sur sa cigarette à peine rallumée ? Est-elle aussi constante quand elle change de types presque aussi souvent que de soutien-gorge, si pas plus ? A fortiori, que j’en sois dérangé ou troublé est malsain. Que je me lance dans une joute verbale avec elle n’est pas plus malin. A quoi bon entretenir un intérêt qui souffle tel un vent de mauvais augure ? Pourquoi est-ce que je tourne pas les talons pour m’en retourner d’où je viens ? Pourquoi suis-je si transparent en déguisant mes allusions d’un soupçon de maquillage quand je pourrais être bien plus subtile si je le souhaitais ? Ce sont pour moi des grandes inconnues, ma quadrature du cercle, à la différence qu’un jour ou l’autre, je résolverai l’équation. En attendant, je lui permets de me provoquer sans lui servir mon plat de résistance préféré : l’indifférence. «Tu crois que tu as les moyens de tes ambitions ? » lui ai-je rétorqué tandis qu’elle se redresse et que son parfum emplit encore mes narines. « Oui ! C’est certain.» Je réponds à sa place parce que ce n’est que de la rhétorique. Je n’ai pas envie de lui céder du terrain. Je me promettrais volontiers que je préfèrerais en crever, mais j’ai appris par l’usage de ne pas abuser du dicton qui dit : “fontaine, je ne boirai jamais de ton eau.” Alors, je me trouve des prétextes grâce à un autre : “Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près.” Okay ! Mais à quel point ? Accepter de quitter le Club pour aller boire un verre ailleurs, c’est toujours dans la limite ? Peu lui chaut à l’intrigante. Elle ne parle que de pouvoir et envoie paître la patience vers de plus verts pâturages. Je n’ai pas à émettre de suppositions pour intégrer qu’elle mène un combat pour elle et contre moi afin que sa réputation - elle ne compte qu’à ses yeux si je me fie à ses comportements - demeurent intacts. «Mignon ! C’est aussi en partie pour ça que tu m’as suivi jusqu’ici, non ?» Qu’elle n’essaie pas de me faire croire qu’elle se jetterait sur le premier type venu qui fait de la résistance alors qu’elle le trouverait repoussant. «Je resterai ici pour la première partie de la soirée. Pour ce qui est de la seconde, que tu y sois ou pas, j’aime boire dans les endroits calmes après avoir fait ce qu’on attend de moi.» A mon tour d’écraser ma cigarette. L’échange paraît s’achever ici. J’ai la galanterie d’ouvrir la porte pour lui emboîter le pas et, si je feins de ne pas suivre la direction qu’elle emprunte, c’est un mensonge. Au contraire, je la rattrape par le poignet, approche mon torse de son dos et je lui chuchote à l’oreille. «Le type là-bas, ça a l’air d’être le genre de gars qui boit au Prohibition si l’idée de passer cette nuit pleine d’ambitions toute seule t’embête à ce point.» Mon souffle se perd sur sa peau un instant et je me demande : “Faut-il être un brin masochiste pour la guider vers un gars somme toute charmant selon les critères de la majorité des femmes ?” Elle s’en démarque, c’est vrai, mais l’un de nous a été piqué ce soir. Peut-être même les deux et la fierté est une fieffée coquine. Souvent, elle ne pousse aux frontières de nos limites, quand elle ne les redéfinit pas, simplement, pour ne pas perdre la face, ne pas convaincre l’autre - moi en l'occurrence - qu’il y a un fond de jalousie de mes propose et, pour elle - du moins, je le présume - que je l’aurais tôt ou tard rejoint dans son bar de prédilection et que j’aurais eu plus de chance de l’y trouver qu’elle ne s’est efforcée de le faire croire.  
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
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INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptySam 19 Mar - 15:44


with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

« Non ! J’aime simplement jouer aux cartes. » Un sourire sur les lèvres, je l’observe avant de hausser les épaules, l’air de dire ”bon, et bien si tu veux jouer aux cartes, je te laisse jouer aux cartes.” Ce que j’avais en tête moi est bien plus intéressant à mon sens que ce qu’il se passe sur les tables du Club, mais je n’ai jamais supplié personne de me suivre ou de s’intéresser à moi. « Tu crois que tu as les moyens de tes ambitions ? » Amusée, je lève un sourcil, mais il ne me laisse pas le temps de répondre. « Oui ! C’est certain. » Ça l’est et, s’il me courcircuite, j’aime penser que c’est parce qu’il a peur de ne pas savoir résister bien longtemps s’il entrait définitivement dans mon jeu. Peut-être me voit-il comme une sorte de mécanisme ancien dans lequel il faut éviter de mettre un doigt au risque de perdre sa main. « Peur de se brûler ? » J’esquisse un sourire amusé et je m’appuie contre le mur sans le quitter des yeux, un air provocateur accroché à mon joli minois.

« Mignon ! C’est aussi en partie pour ça que tu m’as suivi jusqu’ici, non ? » - « Parce que je suis superficielle ? » Bien sûr qu’il m’attire et bien sûr qu’il le sait. Honnête, je l’avouerais sans craindre qu’il me juge comme ces idiotes qui ne se soucient que du reflet du miroir. Sauf que sur l’heure, j’ai envie de jouer avec lui et, le laisser croire qu’il me froisse alors qu’il n’en est rien, c’est amusant. Je veux voir s’il y croit et, le cas échéant, s’il tentera de se justifier ou s’il se contentera de hausser les épaules en me renvoyant une autre pique provocatrice, histoire que la balle soit au centre. « Je t’ai suivi jusqu’ici pour tout un tas de raisons. » Et l’attraction que je ressens - lui aussi, j’en suis sûre - ne s'arrête pas à une explication aussi simple que il est mignon. Il y a quelque chose de magnétique chez lui, quelque chose qui résonne avec celle que je suis sans que je ne sache réellement l'expliquer. « Mais t’es pas désagréable à regarder. » Provocatrice, je tire sur ma cigarette sans le quitter des yeux. Je ne lui apprends rien de toute façon, non ? Il donne bien le change Amos, puisque je suis loin de me douter qu’il n’a qu’une confiance somme toute relative en lui. Moi, ce que je vois, c’est que les petites serveuses de John lui tournent autour comme des abeilles autour d’un pot de confiture. Ce qui m’intrigue, c’est qu’il ne semble même pas les remarquer et n’avoir d’yeux que pour la même personne qu’il repousse pourtant bien souvent : moi.

« Je resterai ici pour la première partie de la soirée. Pour ce qui est de la seconde, que tu y sois ou pas, j’aime boire dans des endroits calmes après avoir fait ce qu’on attend de moi. » - « C’est toi qui vois. Chez moi c’est calme, s’il n’y a que ça. » Mais pour prétendre à un ticket pour une seconde partie de soirée dans mon appartement, il faudra d’abord qu’il me suive ou qu’il me rejoigne. En prétendant passer à autre chose - je garde au contraire une oreille tendue dans sa direction - je fais demi-tour pour rejoindre l’effervescence de l’intérieur du bar clandestin. Je sens son parfum dans mon dos une seconde avant qu’il n’attrape mon poignet et me ramène contre lui. Mon cœur rate un battement et, moi qui ne suis pas habituée à ce qu’un homme me fasse un tel effet, surtout un qui ne fait que chuchoter quelques mots à mon oreille, je ferme les yeux et profite de cette étrange sensation. « Le type là-bas, ça a l’air d’être le genre de gars qui boit au Prohibition si l’idée de passer cette nuit pleine d’ambitions toute seule t’embête à ce point » Je rouvre les yeux, cherche l’homme dont il parle des yeux quelques secondes, à peine intéressée. « Me tente pas. » Oh Amos. Si seulement il savait à quoi il joue ou, plutôt, avec qui il joue. Je profite de ce bref contact jusqu’à ce qu’il me lâche et je me tourne vers lui une dernière fois. « A tout à l’heure. » Un sourire provocateur étire mes lèvres et, sous le regard du brun, je prends la direction de l’homme qu’il a désigné. Si je m’arrête à son niveau, ce n’est pas pour l’embarquer avec moi en vue d’une nuit de folie. Non, je m’arrête à son niveau, lui adresse un sourire charmant, ramène une mèche de cheveux derrière moi oreilles et échange quelques banalités que Amos ne peut pas entendre. Lui, il doit se dire que je tente de séduire l’homme pour qu’il me suive. Lui, il doit imaginer que je lui file entre les doigts pour ce soir et il est loin de se douter que, si l’homme se lève et emprunte la sortie du bar, ce n’est pas parce que je l’ai invité à se joindre à moi, mais parce que j’ai prétendu que la fourrière était en train d’embarquer sa voiture. Pour faire monter un peu plus la température avec le brun qui prétend ne pas m’observer je me retourne, lui adresse un sourire qui pue la suffisance et je hausse les épaules d’un air innocent avant de suivre cet pauvre inconnu qui croit que sa voiture est en train de lui être enlevé.

Peut-être qu’il rentrera dans le bar et que Amos comprendra. Peut-être pas. Peut-être n’aurais-je jamais de certitude à ce sujet. En revanche, je rejoins bien le Prohibition d’une démarche chaloupée. Un sourire et un échange avec le videur plus tard, me voilà à l’intérieur, installée à l’étage à l’une tables réservée aux habitués. Je trompe la solitude en batifolant, mais sans jamais aller plus loin. Je suis en plein échange avec un homme dont j’ai oublié le nom lorsqu'un étage plus bas, la porte s’ouvre sur celui que j’attendais. Je l'aperçois depuis la mezzanine, nos regards se croisent et, lorsqu’il s’avance vers moi, je me contente d’un « Je t’attendais plus. » qui n’a même pas l’allure de la vérité.






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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyLun 21 Mar - 7:06




WITH A WONDER AND A WILD DESIRE
Compte tenu que je brosse le tableau de ce que sa personnalité m’inspire, je ne bronche pas quand elle tente de me piquer depuis le mur qui soutient toute son arrogance. J’esquisse à peine un sourire qui dit tout et rien à la fois, une de ces grimaces qui précèdent l’instant où l’on tire sur une cigarette. Je ne hausse pas les épaules, je me contente de l’observer, cette blonde incandescente. Je la regarde, droit dans les yeux, placide, l’oeil vide pour ne surtout pas laisser paraître qu’effectivement, je pourrais me brûler à la flamme de son insolence, de son audace et de sa détermination. C’est une partie des raisons pour lesquelles je suis à des lieues de la considérer comme une femme superficielle. Bien sûr, quiconque s’arrêterait aux apparences douterais de sa profondeur. Moi, je la perçois dans ses gestes, dans ses oeillades tantôt appuyées tantôt désintérressé. Je le remarque grâce à sa démarche chaloupée et, surtout, calculée. Raelyn, elle est trop joueuse pour incarner la vacuité. Elle respire l’indépendance. Elle la prouve par cette frivolité qu’elle assume pleinement. Elle chasse plus que le contraire et, si je n’étais retenu par la mécaniques de mon indifférence, j’en sourirais étant donné que qu’elle est, ce soir, l’oiseau de proie et, moi, le rongeur tapi dans les autres herbes. Cette vérité explique mon impassabilité, mon silence et la réplique qui suit près de plusieurs secondes plus tard. «Un tas ? Tant que ça ? » Je ne cache pas ma curiosité : elle est légitime étant donné que ces justifications me concernent directement. Cela dit, je ne m’attends pas à recevoir une réponse. Elle pourrait tomber et je la devinerais alors d’une franchise rare,  autre qualité qui l’écarte de son côté tape-à-l’oeil, dont elle use sans pudeur pour lancer un compliment déguise certainement dicté par sa vanité. Un point commun. un de plus. Un de trop. Elle ne me déstabiliserait jamais si j’étais capable de lister plus de différence entre nous que l’inverse. La morale et l’éthique nous distingue et je m’y accroche, à cette contradiction entre nous. Je m’y agrippe fermement pour ne pas accepter son invitation à la rejoindre au prohibition. Je me rappelle également que c’est le genre d’endroit trop bruyant dont j’ai profondément horreur pour contrecarrer l’envie étrange de l’y surprendre. L’idée m’a traversé l’esprit comme une fulgurance, une identique à un “chez toi, je préfère” que je réprime et remplace par un : «Chez moi aussi ! Je m’arrange pour que ce soit calme.» Autrement soit dit, je ne suis pas un animal social. Je ne me mêle à la populace que pour répondre à mes obligations, celles dont dépend mon projet de vengeance, cette rédemption dont j’ai besoin pour recoudre mon coeur en pleine hémorragie depuis la mort de ma fille.

Nos mégots gisant au sol, nous rejoignons le tumulte de la salle de jeux dont l’ambiance n’est pas à la hauteur de ses espérances. Et le gars, là-bas, plus loin ? Ce type, plutôt beau, qui dépense sans compter au poker ? Est-il à son goût ? Est-ce que, lui-aussi, elle le draguera pour le conduire jusqu’à son lit, une chambre d’hôtel ou tout autre endroit où l’on consomme les délices de la chair ? Mon coeur se serre de possessivité et, vexé par cette émotion amplifiée par le contact de sa peau sous ma paume, je la nargue. Je l’invite à jeter son filet et, sur l’instant, sa réponse m’a satisfait. Quelques secondes plus tard, elle m’interloque. Pourquoi le rejoint-elle si “me tente pas” est interprétable par “pas mon genre”? Me suis-je trompé ? Ai-je mal compris ? Pourquoi lui sert-elle son numéro de charme ? Pourquoi lui tend-elle un piège dans lequel il plonge les deux pieds joints ? Il se lève, sort, elle le suit et j’écume de frustration au point d’être incapable de me concentrer sur mes mains. Je me couche à plusieurs reprises et me détourne de mes activités trop souvent pour jeter des coups d’oeil régulier vers la porte dans l’espoir qu’elle reparaisse. Je déteste l’éventualité que son sourire innocent et son haussement d’épaule était une façon polie de me saluer et de m’annoncer ma défaite : “ Tu as joué, m’a guidé ailleurs et tu as perdu… mon attention en l’occurence”. Obsédé par l’image de ce jeunot en compagnie de Raelyn, à ma place, quand j’ai été invité le premier,  j’ai fini par renoncer à mes meilleures résolutions. J’ai quitté le Club et j’ai emprunté la route vers le Prohibition. Un pas à l’intérieur et je me suis demandé ce que je foutais là. J’ai cherché un argument valable pour ne pas amorcer un demi-tour en la cherchant tout de même du regard. Ce paradoxe entre le fil de mes pensées et mes actes, il est dangeureux, il l’est plus que le bras droit de Mitchell qui m’a repéré dans la foule. Trop tard pour reculer désormais : je n’ai rien d’un lâche, si bien que je me dirige vers, m’arrête à sa hauteur, la dévisage sans épuiser un mot de mon compteur, sauf pour commander un whisky au serveur qui m’a frôlé. Il a hoché de la tête, je l’ai imité  pour le remercier et, de suite après, j’ai épié la foule. «Et donc, ici, c’est moins naze ?» ai-je constaté sur le ton de la question preque rhétorique finalement. «Et, me prends pas pour un con, tu ne m’as jamais attendue.» Mes lèvres se sont étirées d’un sourire, j’ai visé le fauteuil libre où le patron l’aura installée parce qu’elle est bonne cliente et qu’elle jouit donc des privilèges des habitués. J’ai cheminé vers ce dernier en dépensant quelques mots de mon quota. « Tu avais l’air en bonne compagnie d’ailleurs. Mieux ou moins bien que celle d’hier soir ? » Pour ma part, ses choix me dépassent souvent. J’ai dû mal à trouver une quelconque ressemblance entre moi et tous ceux qu’elle séduit. Qu’importe néanmoins. Tandis qu’on m’apporte mon verre, j’ajoute : « Et maintenant ? » Maintenant que je suis là, que tu as eu ce que tu voulais, c’est quoi la suite de ton plan, Raelyn ?
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INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyLun 21 Mar - 9:03


with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

Je me moque bien de ce type de mon âge qu’il me désigne du bout du menton en soufflant contre ma nuque. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu en faire mon quatre heures s’il je l’avais rencontré ailleurs qu’au Club. Je ne mélange affaires et plaisir que rarement, que lorsque la solitude me pousse à ne plus réfléchir ou que j’ai une bonne raison, comme c’était le cas la veille. Hier, c’est Amos que je voulais piquer au travers du musicien dont je n’ai même pas retenu le prénom. Ce soir, il ne suffit que de prétendre. Ce soir, je n’aspire qu’à faire monter la jalousie d’un cran, mais je veux également qu’il me rejoigne. Alors, si je prétends proposer à l’inconnu qu’il m’a désigné de me suivre, je n’en fais rien. J’opte pour un subterfuge efficace puisque, une fois à l’extérieur, le jeune homme décide qu’il est peut-être plus sage de profiter de l’occasion pour rentrer et arrêter les dépenses pour ce soir. Il me propose de me raccompagner - peut-être avec une idée derrière la tête - mais je refuse avec le sourire et la promesse que ce sera pour une autre fois. C’est seule que je chemine vers le Prohibition, c’est seule que j’entre dans le bar lounge, et c’est seule que je m’installe à ma table d’habituée. Amos, je l’attends quelques minutes, moins d’une heure en tout cas et lorsque mon regard se cadenasse au sien à travers la foule, je souris et m’appuie un peu plus confortablement sur mon siège. Il est venu, et rien que pour ça il ne pourra jamais plus prétendre qu’il est totalement insensible à mon numéro de charme. Il me rejoint et commande une boisson, avant de m’observer. Amusée, je croise mes jambes et je me penche vers la table pour récupérer mon verre entre mes doigts et le terminer d’une gorgée. J’ai bu, un peu. Je suis toujours maîtresse de mes émotions, mais je commence à être éméchée. « Et donc, ici, c’est moins naze ? » - « Ici, c’est moins naze. » Ce n’est pas pour l’ambiance qu’il est venu, de toute façon. C’est pour me retrouver, ne me mens pas Amos. « C’est moins naze parce que je suis là. » Et parce que l’endroit permet une vraie coupure avec l’univers du Club, les clients et les collègues ne sont pas là pour observer mes moindres faits et gestes.

« Et, me prends pas pour un con, tu ne m’as jamais attendu. » - « Tu vois quelqu’un à côté de moi ? » Non, alors dans ce cas, je l’ai attendu. Je ne reste jamais bien longtemps seule, lorsque je recherche de la compagnie. Je suis une redoutable séductrice, j’en suis consciente et n’hésite jamais à faire le premier pas. « Tu avais l’air en bonne compagnie d’ailleurs. Mieux ou moins bien que celle d’hier soir ? » - « Je sais pas. On a dû remettre ça. » Il n’a jamais été question de passer la soirée avec ce type. C’est avec toi que j’avais envie d’être ce soir. Avec Amos que je voulais jouer. « Et maintenant ? » - « Et maintenant ? » Je répète ses mots, amusée de le faire tourner en rond. « Maintenant tu vas me laisser boire dans ton verre, puisque le mien est vide et que tu es un gentleman. » Non, avec moi, il est même tout le contraire tant il semble prendre un plaisir particulier à me voir devenir folle, à souffler le chaud puis le froid pour que je ne sache jamais sur quel pied danser. « C’est toi qui m’a rejointe. C’est moi qui devrais te poser la question. » Qu’imagine-t-il pour ce soir ? A quoi s’attendait-il en prenant la décision de quitter le Club pour venir s’asseoir à mes côtés ? « Pourquoi t’es venu ? » Je pose mes coudes sur la table et m’avance vers lui, pour plonger mon regard dans le sien. « Et dis moi la vérité. De façon un peu plus développée qu’en grognant ou qu’en maugréant dans ta barbe, s’il te plaît. » Ce qu’il fait souvent mais qui, soit dit en passant, ne le rend pas moins attirant pour autant.






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WITH A WONDER AND A WILD DESIRE
J’avais à peine passer les portes du Prohibition qu’une envie subite de m’enfuir m’a attrapé par le collet pour plusieurs raisons. La première, c’est que ce genre d’ambiance n’est pas faite pour moi. Il y a trop de monde, la musique est assourdissante qu’il est difficile de s’entendre penser et la promiscuité des corps me donne cette impression d’être une sardine enfermée dans un bocal trop étroit avec d’autres congénères. La seconde, c’est le sentiment qui m’a guidé jusqu’ici. C’est une espèce de possessivité jumelée à un ego qui s’enorgueillit d’être l’objet de l’intérêt de Raelyn. Si elle n’avait pas feint de s’enfuir en compagnie du gars que je lui désignai plus tôt, je ne l’aurais pas rejointe. Je suis là parce que j’avais besoin de vérifier et c’est malsain. Malsain et agaçant d’avoir accédé à sa requête. Nul doute qu’elle doit se complimenter d’avoir visé juste. Quant à moi, force est d’admettre que je déteste lui avoir fourni la preuve, sur du papier doré, qu’elle m’intrigue. Certes, quelques-uns de mes comportements le suggèrent. Là, je l’atteste au moment même où je m’assois dans le fauteuil réservé au VIP et que je commande un verre d’alcool fort. Je le certifie en ouvrant la bouche pour formuler un commentaire, contrariant ma nature taiseuse depuis la mort de Sofia. Est-ce que j’enrage contre moi ? Un peu ! Si je ne fulmine pas, c’est parce que ma colère se partage la vedette avec ma curiosité, deux des mes défauts principaux, la mauvaise foi mis à part. «Si tu suffis à ce qu’une soirée soit moins naze, on pouvait tout aussi bien rester au Club. Tu y étais, non ? » Autrement dit, son argument est bancal, presque non-recevable, mais il a le mérite de m’arracher un rictus amusé qu’elle élargit légèrement en pointant du doigt une vérité : elle n’est pas accompagnée. Dois-je toutefois comprendre qu’elle ne me ment pas ? Qu’elle ne joue pas avec moi ? Qu’elle m’attendait réellement. «Je ne suis pas naïf non plus.» ai-je rétorqué, lucide sur ce qu’elle aurait comblé mon absence par un autre dès que sa bobine de patience ? Lui reste-t-il encore de la ficelle ? A quelle point est-elle longue ? Est-ce que je l’écourte quand je souffle le froid puis le chaud ? Quand se lassera-t-elle de ce manège où nous sommes tantôt le chat et la souris ?

A fortiori, sur l’heure, je suis le rongeur et, contrarié par ma position, je saisis mon verre avant elle pour en avaler une énorme gorgée et, finalement, ne lui en laisser qu’une seule. Juste une, au fond du verre à whisky que je fais glisser dans sa direction du bout de l’index. «Je ne suis pas un gentleman.» ai-je plus avoué par sincérité que pour la défier. Distinguera-t-elle la différence alors que je hèle un serveur pour commander autant pour elle que pour moi, cette fois, la même boisson et sans la consulter. Hors de questions que l’acte et le verbe se contrarie. La question principale perdrait toute valeur et je m’y oppose dès lors que j’ajoute : «Je ne t’ai pas rejointe, j’ai répondu à une invitation. La voilà la vérité plus développée que je ne grogne pas et que je ne marmonne pas non plus dans ma barbe.» Elle m’a plutôt bien cerné et ça aussi, ça me coûte de le constater. « ça te fatigue ? De ne pas être certaine de danser sur le bon pied ? D’avoir cette impression de marcher sur des œufs ? Que je suis aussi réceptif que le contraire ? « Je t'emmènerai pas là-bas, sur la piste de danse. Je ne te poserai pas de questions sur toi non plus.» Elles me les retourneraient et je déteste les interrogatoires. « Tout ce que je te demanderai, c’est pourquoi je suis là ? Pourquoi être venue fumer une cigarette avec moi ? Pourquoi tout ce cinéma avec le gars du Club ? Plus vite je serai fixé, moins tu perdras de temps.» En réalité, la seule chose que j'aimerais savoir à son sujet, c’est ce qu’elle trompe, ce qu’elle cache derrière son exubérance. La poser n’en reste pas moins un risque : je m’abstiens.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyLun 21 Mar - 21:30


with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

« Si tu suffis à ce qu’une soirée soit moins naze, on pouvait tout aussi bien rester au Club. Tu y étais, non ? » Un air amusé et un tantinet supérieur sur le visage, je l’observe un instant avant de hausser les épaules. « Je mélange pas business et plaisir. » Même si, le concernant, j’ai déjà pensé à briser mes propres règles, de toute évidence. Elles sont faites pour ça de toute façon. « Je ne suis pas naïf non plus. » L’air faussement choquée et outrée, je lui sers mon plus beau jeu d’actrice. Je mets une main devant mes lèvres, comme pour étouffer un hoquet de stupeur. « Que tu mettes ma parole en doute, ça me blesse profondément, Taylor. » Non, ça m’amuse au contraire, qu’il me tienne tête. Ca me garde intéressée, que dis-je, fascinée par cet homme mystérieux que j’ai bien du mal à cerner.

Je ne lui demande pas l’autorisation : je tends mes doigts vers son verre pour m’en emparer mais il l’attrape avant moi, et le porte à ses lèvres. Il a le goût du jeu donc, et si je lève un sourcil, mon sourire lui s’agrandit un peu plus. « Je ne suis pas un gentleman. » - « A d’autres. » Il n’a en tout cas rien à voir avec la plupart des buffles qui peuplent le Club. Il y a quelque chose qui me fait penser que, malgré ce côté sombre, il est bien plus respectueux que la plupart de ces types-là. « Je ne t’ai pas rejointe, j’ai répondu à une invitation. La voilà la vérité plus développée que je ne grogne pas et que je ne marmonne pas non plus dans ma barbe. » - « C’était une proposition. Pas une invitation. » Et il joue avec les mots puisqu’en d’autres circonstances, il aurait pu me poser un lapin - il l’a déjà fait - et je veux savoir pourquoi ce soir, qu’est ce qui est différent ou, plutôt, je veux qu’il l’admette puisque je sais. C’est mon petit jeu de la veille qui change la donne, mais je veux qu’il l’assume et le dise à voix haute. « Ça te fatigue ? » - « Non, au contraire. » Ça me garde dans la course. Ca m’amuse et m’intrigue. « Il en faut plus pour me fatiguer. » Je ne cours pas après des hommes auxquels je ne plais visiblement pas : j’ai ma fierté. En revanche, je suis un peu plus tenace que ça, et certainement bien plus que la moyenne, lorsqu’il s’agit d’avoir ce que je veux. J’attrape finalement son verre et boit le fond qu’il a bien voulu me laisser. Il n’est peut-être pas gentleman, mais il hèle finalement le serveur et me commande un verre.

« Je t'emmènerai pas là-bas, sur la piste de danse. Je ne te poserai pas de questions sur toi non plus. » - « Si j’avais voulu danser, j’aurais choisi quelqu’un d’autre. » Il énonce des évidence alors je peux en faire autant. Je n’avais pas envie de danser, pas plus que je n’avais envie de choisir quelqu’un d’autre, au fond. « Tout ce que je te demanderai, c’est pourquoi je suis là ? Pourquoi être venue fumer une cigarette avec moi ? Pourquoi tout ce cinéma avec le gars du Club ? Plus vite je serai fixé, moins tu perdras de temps. » - « T’es tout le temps pressé comme ça ? » Ou bien lui arrive-t-il de profiter du moment plaisant ? « Parce que moi, j’en ai du temps. » J’ai toute la nuit. « Mais soit, je vais te dire pourquoi t’es là. » Ou plutôt, ma théorie puisque je n’ai nullement l’intention de jouer selon ses règles. « T’es là parce qu’hier soir, je suis partie au bras d’un type devant tes yeux, et que ça t’a rendu fou. » Le serveur dépose nos verres sur la table et j’attrape le mien, le fait tourner entre mes doigts, bois une gorgée puis le repose, une lueur provocatrice au fond des yeux. « Correct ? » D’un air innocent, je hausse les épaules et je l’interroge du regard. « Ce que moi je veux savoir, c’est pourquoi il a fallu ça, pour que tu daignes passer une soirée en ma compagnie ? » C’est de ça qu’il est question non ? Nous sommes tous les deux dans un bar, à la nuit tombée. C’est ce que j’appelle une soirée en ma compagnie, qu’il appelle ça comme il veut.






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Message(#)(Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback EmptyMar 22 Mar - 15:46




WITH A WONDER AND A WILD DESIRE
Quel effort me réclame de ne pas sourire largement tandis qu’elle prétend cloisonner. J’ai envie de lui souffler à l’oreille que, jusqu’à preuve du contraire, elle me drague ouvertement - ps : je réponds trop souvent - alors que j’ai en charge une des activités de l’organisation. J’ajouterais bien, pour le plaisir, que quitter le restaurant de façade avec un client n’est pas non plus ce que j’appellerais “séparer” le travail du plaisir. Moi, j’ai surtout l’impression que Raelyn, elle vit comme ça lui chante. Elle fait ce qui lui plaît et ça lui plait. Elle réagit selon son instinct et ce qu’il lui murmure à l’oreille. Elle est si vivante qu’elle saisit toutes les occasions qui se présentent à elle par les cornes, histoire de n’avoir jamais rien à regretter, à moins qu’elle ne cherche à combler un mal-être, une souffrance quelconque. Une déception amoureuse ? Peut-être. C’est une hypothèse parmi l’éventail d’autres qui me traversent l’esprit. Toutefois, je préférerais me couper la langue que de lui poser ouvertement la question. Je choisis plutôt de me présenter comme un Saint-Thomas. «Je ne crois qu’à ce que je vois et, de ce que je vois, si tu détestes t’ennuyer et si ta cible ne réagit pas, tu la replaces. Sauf que tu es tellement tenace, que tu y reviens quand même. Trois minutes ? Allez, je t’accorde le bénéfice du doute : 10 minutes plus tard, et tu étais concentrée sur un autre.» N’est-ce pas ce qu’elle a fait la veille lorsqu’elle est partie avec un client du casino ? Ne l’a-t-elle pas allumé au vu et au su de tous, en particulier des miens ? J’ai enragé, c’est l’évidence. L’ego empêche les hommes d’être raisonnables : dès qu’il perd l’attention d’une jolie poupée, il se bat pour la retrouver et je ne suis pas bien différent. Au contraire, qu’est-ce que je ferais là ? Pourquoi jouerais-je à ses bagatelles qui consiste à prendre le pouvoir en buvant plus de la moitié de mon verre pour ne lui accorde qu’une gorgée par défiance ? Je ne l’ai d’ailleurs pas quitté du regard, pas même lorsque j’ai commandé deux verres identiques. «C’est quoi un gentleman, Raelyn ?» En as-tu seulement rencontré un auparavant ? Est-ce qu’il susciterait en toi un quelconque émoi quand tu sembles attirée par la noirceur du monde ? Par la part sombre que chacun cache en lui ? Je mettrai ma main au feu qu’elle ne brûlerait pas : c’est ma colère perpétuelle qui brille dans le fond de mes yeux qui la ramènent toujours à moi, que je cherche à l’amadouer ou que je la repousse. Elle est curieuse de savoir ce qui a fait naître en moi cette façon de communiquer, ce qui a forgé l’homme assis en face d’elle et qui, comme elle, joue sur les mots. «Invitation à aller ailleurs. C’est l’endroit, la proposition. Est-ce ce que font tes gentlemans ? Ils te laissent choisir l’endroit ? » ai-je répliqué en jetant une œillade circulaire autour de moi. J’essaie d’évaluer la tranche d’âge de ces proies puisque ce bar est l’un de ses terrains de chasse. Étonnamment, la clientèle n’est pas beaucoup plus jeunes que moi et je note mentalement l’information et la question qui en découle : pourquoi ? Pourquoi ne pas s’ébrouer avec des jeunes trentenaires fougueux et qui croquent dans la vie à pleines dents ? Je ne m’explique pas le “pourquoi moi” et “comment n’est-elle pas encore lassée de mes grognements ? Je l’ai mal interrogée malheureusement. J’ai la dénégation, mais pas l’explication et, sur l’heure, je m’en contente au profit des règles que je dépose entre nos deux verres : pas de piste de danse, pas d’intérêt particulier, juste des réponses franche pour m’aider à me situer parce qu’elle l’exprime bien : je suis pressé, pressé d’en finir, de sortir de ce merdier, de coller une balle dans le buffet de Mitchel, du mac et du dealer de ma gosse. J’ai hâte d’être à nouveau en paix parce que j’aurai rendu la justice. Qu’elle le formule m’arrache un sourire presque narquois tandis que j’ajoute un «Ouais, sauf quand il s’agit de sexe.» La remarque est univoque parce que si Rae est un mystère, elle est transparente par bien des égards, en général, ceux qu’elle choisit. La preuve étant, elle me livre son analyse de la situation et je lutte pour ne pas affiche une mine pantoise ou admirative. J’y parviens pour l’un, un peu moins pour l’autre : je hausse mes deux sourcils et mes lèvres s’étirent vers mon menton. « Pas tout à fait.» ai-je admis puisqu’il n’est pas utile - à moins d’avoir envie d’être tourné en ridicule - de cacher par le verbe ce que le langage du corps a déjà dévoilé. «Fou, non. Déstabilisé, oui. Ce qui m’a rendu fou, c’est le gars d’aujourd’hui… vous n’êtes pas revenus… je suis venu vérifier que TON invitation n’était pas un leurre.» A mesure que la conversation avance, elle ressemble de plus en plus à un piège à ours mal léché et j’essaie, tant bien que mal, de ne pas sauter à l’intérieur. «Bonne question. Pourquoi tu es passée par cette case-là ? Par deux fois. Tu n’as pas vraiment l’air d’avoir besoin de ça. » De moi, ici, partageant un verre en sa compagnie «Pour te sentir bien dans ta peau.» Désirée et désirable. «Qu’est-ce que tu me veux puisque tu ne mélanges pas travail et plaisir ? »
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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with a wonder and a wild desire
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

« Je ne crois qu’à ce que je vois et, de ce que je vois, si tu détestes t’ennuyer et si ta cible ne réagit pas, tu la remplaces. Sauf que tu es tellement tenace, que tu y reviens quand même. Trois minutes ? Allez, je t’accorde le bénéfice du doute : 10 minutes plus tard, et tu étais concentrée sur un autre. » Attentive, je l’écoute m’expliquer comment il me perçoit et force est de constater qu’il n’a pas faux sur toute la ligne. Bien sûr, ce soir, je n’ai jamais eu l’intention de le remplacer : je ne suis pas tant en manque d’attention qu’il me faut un homme à mes côtés tous les soirs. En revanche, ce qui est vrai, c’est que je ne suis pas de celles qui courent après un homme et qui, pendant ce laps de temps, attendent après lui. Il m’intéresse - je ne l’avouerai pas mais j’irai même jusqu’à dire qu’il me fascine - mais cela ne m'engage à rien, surtout pas à une quelconque forme d’exclusivité, chose que je n’ai pas pratiquée depuis plus de dix ans. « Tu vois quelqu’un d’autre à côté de moi ? » La chaise est restée vide puisqu’une part de moi savait qu’il viendrait. « J’ai attendu plus de dix minutes. » Un air amusé, innocent - bien trop - sur le visage, je le provoque en gardant mon regard fiché dans le sien. « Je supplie pas pour qu’on s’intéresse à moi. » Je n’ai jamais eu à le faire. Comprendre : je ne cours pas après des chimères. Je ne m’épuise pas et ne passe pas à côté d’opportunités parce que monsieur a décidé de faire le difficile.

« C’est quoi un gentleman, Raelyn ? »
« Pour l’instant, quelqu’un qui me laisse boire dans son verre. »

Et ça me suffit. Ça me suffit parce qu’au fond, la noirceur et la douleur m’attirent bien plus que toute courbette ou qu’un homme qui me tire la chaise pour que je puisse m’asseoir. Elles m’attirent, parce qu’elles résonnent avec qui je suis et ce que j’ai vécu. Peut-être suis-je malsaine, mais ce qui est certain, c’est que je m’en moque. « Invitation à aller ailleurs. C’est l’endroit, la proposition. Est-ce ce que font tes gentlemans ? Ils te laissent choisir l’endroit ? » - « Je me moque de l’endroit. » Mais il ne m’aurait pas suivie jusque chez moi, ou j’en doute, et je le devine peu friand des boîtes de nuit. Ici, on frôle déjà les limites du tolérable pour le brun.

« Ouais, sauf quand il s’agit de sexe. » J’éclate de rire, et force est de constater que sa réponse me surprend. Je suis plus souvent celle qui joue avec lui, celle qui fait ce genre d’allusion que l’inverse, et ce n’est pas pour me déplaire. Je porte mon nouveau verre à mes lèvres, avant de secouer la tête, amusée. « Je demande qu’à voir. » Parce que je n’ai pas froid aux yeux, parce que je ne rougis pas de ce genre de “déclaration.” « Pas tout à fait. » Pas tout à fait quoi ? La jalousie ? La raison pour laquelle il a réagit ainsi ? « Fou, non. Déstabilisé, oui. Ce qui m’a rendu fou, c’est le gars d’aujourd’hui… Vous n’êtes pas revenus… Je suis venu vérifier que ton invitation n’était pas un leurre. » - « Pourquoi je me serais privée ? » Nous ne sommes pas ensemble, loin de là, puisqu’il prétend même être insensible à mon charme. Nous ne sommes même pas amants. « Je te l’ai dit : je supplie pas pour qu’on s’intéresse à moi. J’ai joué mes cartes… » Comprendre : ”j’ai été honnête sur ce que tu m’intéresse.” Puisque ce type d’analogie est peut-être celle qui lui parlera le plus. « Elles sont sur la table. Maintenant, j’ai pas l’intention de m’empêcher de vivre parce que tu es un peu lent à la détente, et que tu sais pas si tu veux les ramasser. » Je n’ai pas l’intention de lever le mystère quant au type de tout à l’heure : il l’a confirmé lui même, ça l’a rendu fou, et j’aime assez ça. « Bonne question. Pourquoi tu es passée par cette case-là ? Par deux fois. Tu n’as pas vraiment l’air d’avoir besoin de ça. Pour te sentir bien dans ta peau. » Non, je n’ai pas besoin de ça. « Qui a dit que c’était pour me sentir bien dans ma peau ? » Je n’ai pas besoin de la validation d’un homme, pour ça. Je suis consciente de l’effet que je produit sur beaucoup et j’ai assez de confiance en moi pour ne pas courir après la confirmation que je lui plais. Ce que je veux, c’est agir sur ce sentiment. « Qu’est-ce que tu me veux puisque tu ne mélanges pas travail et plaisir ? » - « J’ai pas dit que je faisais pas d’exception. » Et lui, j’ai très envie qu’il en soit une. Elles sont rares, mais puisque je ne suis aucune règle, il n’est pas surprenant que je n’ai aucun remord à enfreindre les miennes. « Mais faut qu’elles vaillent le coup. » Parce que me retrouver avec plus d’emmerdes que de plaisir n’a aucun intérêt. « Mais plus le temps passe, moins je suis sûre que t’en vailles le coup. » Oh, quel mensonge. Je pose mes coudes sur la table et, sans rompre le contact visuel, je me penche un peu plus vers lui. « J’ai l’impression que tu joues, mais que t’as pas la moindre intention de faire plus. » Tout ce que je veux, tout ce que je cherche à faire, c’est le provoquer.






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WITH A WONDER AND A WILD DESIRE
Certes, d’aucuns ne lui tournaient autour tel une abeille tout prêt à la butiner et je soupçonne la raison simple : elle savait que je me déplacerais jusqu’au Prohibition. Elle était parfaitement consciencte qu’en quittant le Club juste après l’homme que je lui ai désigné par pure provocation, mes pensées ne vagabonderaient plus que vers ce couple improvisé et qu’elles touneraient sur elles-mêmes telles une toupie innarêtable, infatigable au point que je ne parvienne plus à me concentrer sur mon jeu ou sur l’art du bluff. Le bluff ! C’est mon domaine normalement. Ce don se partage la vedette avec mon indifférence. Or, je dois bien admettre qu’elle ne maîtrise pas mal le concept de la dupe, Raelyn. Elle n’est pas mauvaise non plus pour suggérer la froideur et avancer le curseur, par la même occasion, vers ce qu’elle désire vraiment et non les caprices que je lui prête. Inutile, par conséquent, de préciser qu’elle m’intrigue, qu’elle fait souffler dans mon temps le vent d’en découvrir plus sur elle, mais sans trop mouiller. Je ne peux pas : je la tromperais. C’est interdit : je m’éloignerais de mes propres objectifs. C’est prohibé et, pourtant, je songe à capituler, juste pour ce soir. Bien sûr, je n’envisage pas de la suivre jusqu’à son appartement. Je ne prévois pas non plus de goûter à la saveur de la peau fragile de son cou ou de ses cuisses. J’ignore ce que je suis prêt à céder en terrain en cette fin de soirée. En revanche, je sais que je n’ai pas l’intention de l’avorter sans avoir répondu à ma question. A l’inverse, j’aurais achevé mon verre sans en recommander un autre. Je n’aurais pas souri sincèrement en écoutant sa définition du gentleman. Je ne m’amuserais pas d’appartenir, selon cette dernière, à cette catégorie d’hommes. Je suis plus complexe que ces types galants qui en font des tonnes pour conserver l’attention de la femme sur laquelle ils auraient jeté leur dévolu et, pour cause, Raelyn n’est pas mon obsession. Elle me désarçonne, arrive à me troubler quand personne avant elle n’y était arrivé, mais elle ne me hante pas chaque soir que Dieu fait. Je m’autorise donc à rire de bon coeur, avec elle, puisque ma remarque l’amuse. Elle n’a pas froid aux yeux ? Moi non plus. Je suis taiseux, mais pas timide. Je suis la preuve même de la duplicité, mais pas malhonnête pour autant. Je suis, par la force des choses et à cause de mon entreprise, un condensé de paradoxe. C’est ce qui l’attire, la blonde platine. Bientôt, lorsqu’elle découvrira ce que je recèle en moi, je la lasserai, je ne l’intéresserai plus. Elle s’en ira chercher une autre proie qui se prendra dans sa toile. Est-il donc inconvenant de ma part de tirer dans la pioche une main jouable ? Une main que je prie gagnante alors que je ne connais bien les règles qui régissent cette partie ? «Un jour, peut-être, qui sait… En attendant, personne n’attend que tu te prives de quoi que ce soit ou que tu supplies qui que ce soit. Je fais juste comme toi, je dévoile ma main carte après carte.» Nul doute que nous ne nous affrontons pas au poker. Les enjeux ne sont pas des jetons à échanger contre de la monnaie. Les enjeux sont bien différents et je peine à me décider sur s’il est dangereux ou inoffensif. «Si ce n’est pas pour te prouver que tu es bien dans ta peau, alors tu es définitivement un mystère, Blackwell. Et, pas sûr que ça soit un compliment venant de moi.» Je corrige avant qu’elle ne s’emballe. J’aime savoir où je mets les pieds. J’aime qu’on m’explique en mots simples ce que l’on attend de moi. Je déteste être l’objet d’un piège que l’on m’aurait tendu et, le cas échéant, maintenant que je l’ai flairé, l’exercice est de l’éviter à tout pris. Elle ne peut prétendre cloisonner le travail et le plaisir sans réveiller ma méfiance. Elle ne peut pas parler d’exception si, en son moi profond, elle envisage de me jeter une fois m’avoir consommé comme une cigarette. Ô, je ne doute pas que j’y trouverais mon compte moi aussi. Sa sensualité - certainement qu’elle l’aura travaillée durant des années pour le bien de sa réussite - est devenu avec le temps comme le prolongement de son charisme. Celui-là, il est inné.  est comme le prolongement de son charisme inné et, à moins d’être hypocrite, je ne peux me mentir : il fonctionne. Il agit sur moi que je le veuille ou non, que je m’en préserve ou pas. La preuve étant, dès lors qu’elle chatouille ma fierté, je ne marche plus, je cours. Je cours après ma vanité pour la rattraper de sorte qu’elle ne s’écrase pas à ses pieds parce que je lui aurais offert la possibilité de me traiter de couard, de poltron, de peureux ou, pire encore, d’”allumeuse”. « Est-ce que j’en vaux le coup ? » ai-je feint d’y réfléchir sérieusement. « Si tu ne supplies pas, je ne me vends pas. » Je n’essaie pas de convaincre un interlocuteur que je suis son larron. «Et, je n’ai pas encore commencé à jouer.» A fortiori, je ne suis pas convaincu qu’elle aimerait que je me lance dans un concours avec elle. Elle apprendrait à ses dépens qu’à mon sens, pour la gagne, la fin justifie tous les moyens. C’est d’autant plus que le cas si je tiens compte des motivations qui m’ont poussé à rejoindre le Club. Qu’à cela ne tienne cependant. Elle se penche vers moi et, au plus cette conversation avance, au moins j’ai de facilité à garder mes yeux loin de sa bouche. C’est inconscient contrairement à ce que je l’imite. J’adopte la même position qu’elle. Mes yeux, ancrés aux siens, ne se détournent pas de ses pupilles de jade tandis que le serveur nous dépose les deux verres de whisky. Mon sourire est sans doute aussi provocateur que tous les mots qui ont, aujourd’hui, quitté sa bouche. Dès lors, quand je romps le contact, j’ai en tête deux idées précises. La première, avalé mon verre d’une traite et déposer sur la table un billet, ce qui est vite fait. La seconde, c’est de la surprendre en saisissant sa main, l’attirer ailleurs, dans une alcôve du bâtiment où seuls les curieux pourraient nous apercevoir et lui voler un baiser si audacieux qu’il m’a moi-même renversé. Il m’a bousculé parce que mes mains insolentes ont cherché la chute de ses reins pour la presser contre mon corps avec plus de maintien que nécessaire. Il m’a ébranlé parce que ses lèvres ont le goût du “encore” et qu’elles inspirent plus d’idées païennes que catholiques. Il m’a secoué parce que mes doigts ont grimpé jusqu’à sa nuque, m’aider à mettre un terme à ce qui ne devrait être une mascarade et lui murmurer : «A moins que…» Je hausse les épaules et, la relâchant, je lui ai soufflé un : «Amuse-toi bien » qui signe la fin de cette entrevue. Elle ne me suivra pas : elle est trop orgueilleuse pour ça. Elle y songera, peut-être, mais elle se l’interdira : j’en mets ma main au feu.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - octobre 2019 (Amelyn #66) ► With a wonder and a wild desire, flashback 873483867

« Un jour, peut-être, qui sait… En attendant, personne n’attend que tu te prives de quoi que ce soit ou que tu supplies qui que ce soit. Je fais juste comme toi, je dévoile ma main carte après carte. » - « J’ai pourtant pas l’impression de savoir grand-chose de ton jeu. » De sa main, des cartes qu’il est censé avoir déjà posées sur la table. Rien n’est clair avec lui et je suis prête à mettre la mienne, de main, à couper qu’il s’entoure volontairement de mystère. Ce que j’ignore, ce sont ses motivations. Le fait-il pour attirer l’attention ? La mienne ? Le fait-il parce qu’il cache un sombre passé qu’il ne veut pas avouer ou en tout cas dont il n’a pas envie de faire l’étalage ? Parce qu’il aime qu’on s’intéresse à lui et qu’il vit au travers de l’intérêt que lui porte son entourage ? « Si ce n’est pas pour te prouver que tu es bien dans ta peau, alors tu es définitivement un mystère, Blackwell. Et, pas sûr que ça soit un compliment venant de moi.» » Il me coupe l’herbe sous le pied et, pourtant, avec malice et insolence, je rétorque. « Je le prends quand même comme un compliment. Mais tu te trompes, je suis pas si compliquée que ça à cerner. » Et pourtant, je suis un paradoxe vivant et j’en ai conscience. Se doute-t-il que, derrière ma verve et ma confiance en moi, se cache une peur panique d’être ignorée et, en fin de compte, de me retrouver seule ? A-t-il compris que je me fiche bien de susciter du mépris, tant qu’on se retourne sur mon passage ? Sait-il que, pour dormir et lorsque je suis sobre, il n’est pas rare que j’ai besoin d’un coup de pouce pharmaceutique ? « Et je ne suis pas compliquée non plus à satisfaire. » Oh que si. Je suis une insatisfaite chronique, une emmerdeuse de la pire espèce.

« Est-ce que j’en vaux le coup ? » - « T’as bien compris la question. » Le questionnement plutôt. Celui qui ne m’a pas effleuré l’esprit, mais que je prétends être au cœur du problème. Bien sûr qu’il en vaut le coup : c’est le cas de tout ce qui représente un challenge, à mes yeux. « Si tu ne supplies pas, je ne me vends pas. » - « Je ne supplie jamais. Strictement jamais. » Cette fois, je suis plus sérieuse que je ne l’ai été depuis le début de la conversation. Même avec un flingue contre la tempe, ma fierté et ma vanité m’en empêcheraient. « Et, je n’ai pas encore commencé à jouer. » - « T’es en retard Taylor. Se laisser désirer, ça te va pas au teint. » Il n’est pas une midinette de seize ans qui réserve son premier baiser pour l’homme de sa vie et moi, j’ai passé l’âge de jouer. Pourtant, je ne peux guère nier que, se tourner autour sans pour autant passer à l’acte participe à nourrir le désir que je ressens pour lui et que je ne cache guère.

Il termine son verre d’un trait, et je me dis que je le perds, qu’il va partir. D’un côté, c’est déjà un exploit de l’avoir fait venir jusqu’ici et poussé à prononcer plus de mots qu’il ne l’avait fait en plusieurs mois en moins de quelques minutes. Loin d’être résignée, mais prête à devoir remettre ça pour obtenir ce que je veux, j’esquisse un sourire et j’appuis mon dos plus confortablement sur le dossier de ma chaise. Je ne vois guère venir la suite : lorsque ses doigts s’enroulent autour de mon poignet, je me lève, comme un parfait automate. J’ouvre la bouche pour lui demander ce qu’il fait, mais je n’ai pas le temps de prononcer le moindre mot : à l’écart du reste des clients, il plaque ses mains à la chute de mon dos et ses lèvres contre les miennes. Autour de moi, le monde s’enflamme. Un baiser est un baiser, mais celui-ci me renverse puisque je l’ai à la fois attendu et pas venu venir. Il me presse contre lui et moi, j’en veux plus. Je dépose une main sur sa joue et l’autre contre sa nuque. Je ne réfléchis pas, je laisse mon instinct me guider et Amos allume un brasier ardent au fond de mes tripes. S’il le voulait, il pourrait me consommer là, sous le regard choqué de tous les autres clients, et je le laisserais faire. Pourtant, il n’en fait rien et alors qu’il se recule, il me laisse essoufflée et pantelante, le dos collé contre le mur. « A moins que… » Ses mains divorcent de mon corps, et je comprends qu’il joue. Si je suis frustrée, agacée, je n’en reste pas moins excitée puisque j’entrevois que la partie va à présent gagner en intensité. « Amuse-toi bien. » - « J’y manquerais pas. » J’ai une furieuse envie qu’il me fasse l’amour, là, tout de suite, mais pourtant, je ne le suivrai pas.

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