ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
Cela faisait deux semaines désormais que Sergio était sorti de l’hôpital et s’était installé chez Maddy. Une décision prise d’un accord commun, qui leur avait parue logique sur l’instant. Mais il fallait admettre que la cohabitation était une expérience pour le moins inédite. Le mexicain avait l’impression de ne pas être vraiment le bienvenu dans cette maison où il n’avait toujours mis les pieds que pour des histoires de contrat. Il peinait à se faire une place et à avoir l’impression d’être un tant soit peu chez lui. L’ambiance quant à elle était à l’image de leur nouvelle relation ; polie, cordiale. Pas un mot de plus haut que l’autre, les sujets sensibles savamment évités. Ils n’avaient jamais reparlé de ce qu’il s’était passé dans l’atelier, par exemple, quand bien même les paroles prononcées avaient été relativement violentes. Tout comme leur nuit en Espagne, ils semblaient préférer enterrer ces souvenirs plutôt que d’y revenir et de mettre des mots dessus. Ce n’était pas nécessairement la meilleure décision qu’ils puissent prendre, mais au moins, c’était serein. Il avait pu se concentrer sur sa rémission et garder un œil sur la blonde. Elle semblait aller mieux ces derniers temps, reprenait enfin des joues. Son ventre quant à lui ne cessait plus de grossir, désormais impossible à cacher. Aux dernières nouvelles, le bébé allait bien. C’était tout ce qui comptait. L’agent, lui, commençait à être totalement remis. Ses côtes étaient complètement indolores quand les anti-douleurs s’en mêlaient. Son avant-bras, lui, était toujours coincé dans un plâtre. C’était encombrant et désagréable, mais son fardeau pour encore deux semaines supplémentaires, dans le meilleur des cas. Le poignet avait pris aussi dans l’accident, il avait déjà été prévenu qu’il n’échapperait pas aux raideurs et aux séances de kinésithérapie. Cela ne l’avait pas empêché de retourner au bureau, ces deux derniers jours. Sergio avait dû se résoudre à se déplacer en Uber, mais au moins avait-il pu retrouver le confort de son fauteuil de cuir et la pile de ses dossiers. Dans le milieu artistique, trois semaines d’absence étaient suffisantes pour passer à côté d’une montagne d’informations, et il avait pris un énorme plaisir à échapper à la maison de Maddy pour se mettre à jour. Il n’aurait pas pensé en engageant May qu’elle serait sa sauveuse, sur cette période.
Il était aux alentours de 19h quand Sergio remit enfin les pieds au #31 Sherwood Road. Il ne rentrait pas les mains vides et en poussant la porte, il fut surpris d’être accueilli uniquement par un miaulement plaintif. Romy était posté dans l’entrée, son éternel air mécontent sur le visage. Le chat n’avait jamais eu l’air de l’aimer, mais pour une fois, l’agent n’était pas le principal problème du félin. Sergio le savait déjà, imaginait parfaitement la scène qu’il découvrirait dans le salon. Cela ne manqua pas ; Maddy dans le canapé et Etna allongée à ses côtés, museau sur son ventre. La chienne doberman s’était montré particulièrement intéressée par le chat roux à son arrivée, et finalement, c’était vers la future maman que son attention s’était portée. Son côté chien de garde ressortait excessivement vu la manière dont elle suivait l’actrice n’importe où, délaissant jusqu’à son propre maître. Sergio ne le prenait pas mal, au contraire. Au moins, la cohabitation entre les ladies se passait bien. La scène lui arracha un sourire malgré tout, le fit secouer la tête. « Tu vas m’en faire un chien de salon. » Cela annonçait la couleur pour quand le bébé serait né. L’homme posa les sacs sur le comptoir de la cuisine et revint vers le salon, se défaisant avec difficultés de sa veste. Foutu plâtre. « Je suis passé chez le traiteur, sur le retour. Ça t’évitera d’avoir à cuisiner. » Et donc à rester debout longtemps. Il aurait bien fait l’effort lui-même, mais un bras pris au piège se révélait être quelque peu encombrant dans la pratique. Par réflexe, il s’approcha ensuite du canapé pour gratter la tête d’Etna, qui daigna enfin manifester de l’intérêt à son égard, à en témoigner par sa queue qui s’agita. « Salut ma fille. » Le surnom affectueux qu’il avait pour l’animal depuis qu’il l’avait adoptée, qui semblait quelque peu ironique compte tenu du fait qu’elle était à quelques dizaines de centimètres du ventre qui avait une chance sur deux d’abriter sa vraie fille. Son regard glissa sur le rebondi du tee-shirt, le considéra une seconde avant de s’en détacher. « Tu as passé une bonne journée ? » demanda-t-il finalement, tentant encore de trouver ses marques dans leur nouveau quotidien.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Le ventre de Maddy n’était plus invisible. Suite à l’accident de Sergio, la Griffiths avait pris son courage à deux mains pour annoncer la nouvelle à ses parents. Elle avait mis dix jours avant d’oser appeler sa mère pour prendre le thé chez eux. La première visite à l’hôpital pour voir si Sergio n’était pas trop dans un mauvais état avait été un échec. Il fallait s’y attendre, les dernières paroles de la Griffiths avant le drame avaient été dures et irréfléchies. Maddy avait une chance sur deux de se prendre un râteau par Sergio en lui rendant visite. Encore sur les nerfs, il l’avait jeté comme une vieille chaussette. Maddy avait dû se retenir fort de ne pas fondre en larmes devant son agent, ou plutôt devant le père de leur enfant. Elle ne s’était pas encore habituée à cette idée mais elle devait l’assumer alors que le bébé poussait sous son nombril. Quelques jours plus tard, Maddy avait reçu un message d’excuse du Gutiérrez, cela avait été l’élément déclencheur pour inciter la jeune femme a annoncé la nouvelle à ses parents. Matilda avait été enchantée, elle était si heureuse d’avoir un deuxième petit-enfant si rapidement. Elle s’excitait toute seule à l’idée d’organiser une future baby shower. Maddy avait grimacé à cette idée, encore une fois, Matilda priorisait l’ainée des Griffiths… Elle s’en fichait bien du père, elle était si heureuse d’avoir un nouvel enfant à gâter. Quant à Mark… il n’avait pas eu le même engouement que sa femme. Il avait été furieux d’apprendre l’identité du père, d’autant plus qu’il connaissait très bien Sergio depuis de nombreuses années. Maddy avait essayé de tempérer la discussion mais son père n’avait pas été franchement ouvert au dialogue. Désormais, il avait à l’oeil le mexicain. Maddy avait compris qu’il n’était pas le bienvenue dans sa famille. De toute façon Maddy n’avait jamais été fan des repas de famille chez ses parents, désormais elle pouvait utiliser l’excuse de sa grossesse pour fuir. Elle avait eu le temps d’observer pendant neuf mois sa soeur Mabel.
Depuis que Sergio était venu s’installer chez Maddy, cette dernière avait pris soin de ne pas prévenir ses parents. C’était sa vie privée après tout. Puis elle voulait éviter que Sergio se coltine un membre de sa famille. C’était sa façon à elle de se racheter, de se faire pardonner, de le protéger de cette joyeuse mascarade. Cependant Maddy ne pouvait contrôler les visites surprises chez elle. Sa maison était un vrai poulailler et elle passait le plus clair de son temps chez elle. Elle voulait vivre sa grossesse en toute tranquillité et loin des regards indiscrets. Pour l’instant, sa grossesse n’avait pas été révélée par les médias. Elle avait su se montrer discrète et elle pouvait encore décider du moment où elle l’annoncera (ou pas). Pour l’instant les journalistes étaient obnubilés par sa petite nièce, Rosalie.
Maddy était installée dans le canapé. Le museau d’Etna était confortablement posée sur le bidou de l’actrice. A sa grande surprise, elle s’était prise d’affection pour la chienne. Elle était bien plus agréable que Sergio au quotidien. Pour l’instant, la cohabitation restait cordiale. Il n’y avait pas eu de vague. Doucement ils s’adaptaient à l’autre en vivant sous le même toit. Cela rassurait Maddy et elle pouvait surveiller l’état de Sergio par la même occasion.
Au loin, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Elle avait appris à reconnaître les pas de Sergio. L’agent arriva dans le salon, un sourire aux lèvres en découvrant la scène. Maddy rigola doucement aux mots masculins. « On s’est promené dans l’après-midi, mais je crois qu’elle a pris goût à se reposer sur moi. » ou sur le bébé. Sergio déposa les sacs de nourriture sur le plan de travail de la cuisine avant de rejoindre les filles. « Merci c’est attentionné de ta part Sergio. Tu as pris quoi de bon ? » demanda-t-elle d’une voix posée. Sergio vint saluer Etna avant de demander comment s’était passée la journée de la future maman. « Tranquillement. Je sens de plus en plus le bébé bouger dans mon ventre. » qu’elle annonça avec un sourire. Maddy se languissait d’être à la deuxième échographie pour connaître le sexe de leur enfant. « Ce matin en regardant mon application de grossesse, j’ai vu que le bébé avait la taille d’une papaye. » qu’elle ajouta avec un petit sourire. S’imaginer la taille de son bébé l’attendrissait au plus haut point. « Et toi, comment ça se passe la reprise ? » qu’elle lui demanda en regardant son bras toujours plâtré. « Est-ce que tu peux m’apporter un verre d’eau s’il te plaît, je crois qu’Etna n’est pas prête de bouger » qu’elle demanda en caressant la tête du chien.
Dernière édition par Maddy Griffiths le Jeu 7 Avr 2022 - 20:50, édité 1 fois
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
Si quelques mois plus tôt, on avait dit à Sergio ce qu’il allait vivre avec la blonde, il ne l’aurait pas cru une seule seconde. Tout lui aurait semblé invraisemblable ; de leur coucherie jusqu’au bébé, en passant par le fait qu’ils puissent mettre leurs différends de côté. La cohabitation laissait encore quelques malaises par moments. Sans être l’un sur l’autre, ils devaient apprendre à trouver leurs marques en présence de l’autre. Il était en terrain inconnu, elle avait son intimité envahie. Et pourtant, les choses se passaient relativement bien. Il n’y avait pas de cris, pas de tensions, pas de reproches volant dans tous les sens. S’il devait être honnête avec lui-même, le mexicain admettrait que c’était ce qu’il se passait quand il ne cherchait pas à servir ses intérêts de requin avant tout. Cette fois-ci, ils étaient sur la même longueur d’ondes ; ils devaient faire ce qui était le mieux pour ce bébé. De simples efforts étaient juste suffisants pour qu’ils puissent facilement s’adapter à cette nouvelle situation. Etna, de son côté, semblait ravie de ce nouvel arrangement. Un soulagement, compte tenu de l’appréhension qui avait habité l’agent quand il avait ramené sa chienne. Aussi bien dressée et douce qu’elle soit, elle restait un chien de garde, potentiellement territorial. La proximité de la blonde ou de son chat auraient pu poser problème. C’était finalement tout l’inverse qui s’était passé. Même si Maddy ne l’avait pas dit ouvertement, elle ne semblait pas se plaindre de la possessivité de l’animal. La scène était attendrissante, il ne pouvait pas le nier.
Il fut surpris d’entendre que l’actrice avait accepté la présence de la chienne au point de l’emmener en promenade. « D’habitude, elle est surtout habituée à faire ses tours de ronde dans le jardin et à chasser les écureuils. Je suppose que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir son… instinct maternel en action. » Si elle agissait pareil avec le bébé une fois qu’il serait né, alors il fallait croire qu’ils avaient gagné une nounou à temps plein. « Je ne savais pas ce qui te ferait plaisir alors j’ai pris plusieurs plats. Il y a de la moussaka, des lasagnes, une poêlée de gnocchis aux légumes, ou du saumon braisé aux poivrons… Quelque chose comme ça. Tu auras des restes pour demain. » Uniquement des plats qui tenaient au corps, et ce n’était pas pour rien. Quand bien même la blonde avait repris du poil de la bête, il lui restait encore un peu de chemin à parcourir pour rattraper les premières semaines chaotiques de son début de grossesse. En toute franchise, à quelques reprises, Sergio s’était demandé s’ils s’en sortiraient, si le bébé tiendrait. Il avait fait son possible pour paraître confiant mais la vérité était que cela relevait vraiment du miracle. Maintenant que le premier trimestre était terminé, ils pouvaient souffler. Et commencer à voir les choses en face. Ils allaient vraiment avoir un bébé. Maddy allait pouvoir vivre son rêve de toujours, et ce uniquement parce qu’ils avaient trop bu et s’étaient trop disputés durant une soirée… « Il a beaucoup d’espace pour un bébé papaye. » Cela le fit sourire d’imaginer un bébé format papaye sous ce ventre arrondi. Il n’avait jamais envisagé les choses de la sorte.
Et en retournant vers le comptoir de la cuisine pour défaire les sacs, Sergio haussa les épaules. « May m’a littéralement sauvé la peau. Elle a tenu les contrats à flot durant mon absence. Je devrais lui offrir une boîte de chocolats, ou quelque chose. » Certes, c’était son boulot maintenant qu’ils collaboraient. Mais c’était encore nouveau pour l’agent, habitué à faire cavalier seul. Il hocha de la tête en attrapant un verre dans le placard et en le remplissant. « Elle peut tout à fait bouger, il suffit de lui demander. Mais tu as une excuse pour ne pas te lever. » Sa vessie en déciderait autrement d’ici quelques dizaines de minutes. Sur le comptoir, le téléphone de Sergio se mit à vibrer, et il l’attrapa d’une main alors qu’il vint donner le verre à la blonde. Poser un œil sur l’écran lui fit froncer les sourcils. Il tourna le téléphone vers l’actrice pour qu’elle le voit. « C’est la troisième fois que ton père essaye de m’appeler aujourd’hui. » Et c’était très volontairement que le brun avait décliné tous ces appels. Cependant, il faudrait bien qu’ils en parlent à un moment donné.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Confortement installée sur le canapé, Maddy écouta Sergio. « D’habitude, elle est surtout habituée à faire ses tours de ronde dans le jardin et à chasser les écureuils. Je suppose que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir son… instinct maternel en action. » « Tu crois qu’elle sera comment quand le bébé sera là ? » demanda-t-elle, c’était toujours plus facile de parler d’Etna que de leur relation, même si un jour ils devront bien aborder ce sujet, mais Maddy préféra opter pour le flou. « Je ne savais pas ce qui te ferait plaisir alors j’ai pris plusieurs plats. Il y a de la moussaka, des lasagnes, une poêlée de gnocchis aux légumes, ou du saumon braisé aux poivrons… Quelque chose comme ça. Tu auras des restes pour demain. » Sergio avait prévu de la nourriture pour le week-end tout entier. Maddy et le bébé ne risquaient pas de mourir de faim. D’autant plus que la future maman recommençait à avoir une alimentation normale. Le festival des nausées était un lointain souvenir désormais. « Je prendrai des lasagnes ce soir, c’est l’un de mes plats préférés. » avoua-t-elle au brun. C’était encore étrange pour Maddy de vivre avec Sergio, mais elle était rassurée de l’avoir à proximité. Elle s’était beaucoup inquiétée lorsqu’il avait eu son accident. Elle espérait qu’il ne remonte pas sur une moto de sitôt, sinon elle allait faire la tête, c’est certain. « Il a beaucoup d’espace pour un bébé papaye. » Elle rigola joyeusement à ses mots. Depuis quelques semaines, Maddy arrivait mieux à profiter de sa grossesse. « On en reparlera quand il fera la taille d’une pastèque. » Arriva-t-elle à se lever, à marcher sans être essoufflée ? La grossesse réservait encore plus de surprises à la jeune maman.
Elle le regarda déposer la nourriture sur le plan de travail de la cuisine avant de se retrouver. « May m’a littéralement sauvé la peau. Elle a tenu les contrats à flot durant mon absence. Je devrais lui offrir une boîte de chocolats, ou quelque chose. » Elle hocha doucement la tête en signe d’approbation. Elle ne connaissait pas personnellement May, mais elle avait compris qu’elle était la nouvelle collaboratrice de Sergio. Cependant elle ne s’était pas attardée sur les affaires de son agent, elle voulait pleinement profiter de sa grossesse maintenant que les tumultes du premier trimestre étaient passés. Son dernier rendez-vous de suivi avait été très positif, la Griffiths entamait son cinquième mois de grossesse et il n’y avait plus de risque de fausse couche. Jour après jour, Maddy reprenait du poil de la bête. Elle espérait un dénouement heureux à sa grossesse. Elle n’en revenait toujours pas de ce miracle.
Maddy finit par demander un verre d’eau à Sergio. « Elle peut tout à fait bouger, il suffit de lui demander. Mais tu as une excuse pour ne pas te lever. » Ses mots lui arrachèrent un petit sourire. « Je ne crois pas qu’elle ait envie de bouger. » qu’elle dit avec un petit rire. Elle caressa la tête du chien. Maddy n’avait pas envie qu’elle bouge, elle commençait à apprécier sa compagnie. Sergio revint avec le verre d’eau qu’il tendit à la blonde.« C’est la troisième fois que ton père essaye de m’appeler aujourd’hui. » « Oh. » Elle déposa son verre sur la table ce qui réveilla Etna assoupie sur ses genoux. « Oui.. euh.. Mark n’a pas sauté de joie quand je lui ai dit que tu étais le père... » Les relations familiales de la Griffiths étaient tellement inexistantes, qu’elle appelait ses parents par leurs prénoms. « Et de l’autre côté tu avais Matilda.. enfin ma mère qui s’extasiait sur la beauté de son futur petit enfant. Elle est complètement perchée. » soupira-t-elle. Matilda Griffiths avait toujours été obnubilée par le physique avantageux de ses progénitures, c’était sa plus grande fierté, elle n’avait que ce mot-là à la bouche. L’éducation de ses filles, elle l’avait confié aux nourrices tandis qu’elle préparait ses filles pour des futurs castings et des concours de beauté. Mais avec du recul, Maddy avait eu le temps de penser à quoi pourrait ressembler leur enfant. Qu’il soit un garçon ou une fille, la Griffith sentait que l’enfant allait hériter des gênes avantageuses de ses deux parents. Si cela pouvait aller de même pour le caractère, ça serait parfait. Cependant Maddy n’avait pas de super pouvoirs pour contrôler la génétique du futur bébé qui poussait dans son ventre. Au final, tout ce qu’elle espérait c’est que la petite papaye soit en bonne santé. « Tu veux que j’appelle Mark pour qu’il arrête de t’harceler ? » lui demanda-t-elle d’une voix un peu plus basse caressant la tête d’Etna. Princesse Romy rentra dans le salon, annonçant son arrivée par un miaulement. Elle allait se frotter aux pieds de Sergio. « Je crois qu’elle commence à s’habituer à ta présence. » glissa-t-elle accompagnée d’un petit sourire. Un chat était bien plus indépendant qu’un chien et Romy avait son caractère bien trempé. Au fil des jours, elle avait fini par accepter la présence du Gutiérrez et peut-être qu’un jour elle finira par l’apprécier, qui sait ? Concernant Mark, c’était un autre débat. « Et toi.. ta famille est au courant ? » questionna-t-elle. « Enfin à part Cesar je veux dire. »
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
C’était étrange de parler de quand le bébé serait là. L’échéance se rapprochait de jour en jour et même s’il restait un bout de chemin à parcourir, maintenant que le plus risqué de la grossesse était passé, les choses devenaient juste réalistes. Malgré tout, Sergio avait du mal à s’imaginer à nouveau avec un bébé, son bébé, dans les bras. A recommencer les corvées de couches, de biberons, de nuits sans sommeil, de surveillance permanente. Il était le genre d’homme à aimer avoir toutes les réponses mais force était d’admettre qu’il n’avait aucune idée d’à quoi ressemblerait leur vie une fois parents. « Je pense qu’elle sera tout aussi protectrice qu’elle l’est avec toi. Elle est moins effrayante qu’elle ne l’est. » Il eut un léger sourire en regardant la chienne, allongée mais le regard alerte. Les dobermans pouvaient paraître impressionnants mais ils étaient connus pour leur côté protecteur. Le bébé n’aurait pas de soucis à se faire. Et si jamais inquiétude il devait y avoir, ce serait facile de les séparer. Ils avaient deux maisons avec jardin, il y aurait forcément une solution. Même si pour l’instant, leur colocation ne semblait pas avoir de date de fin prévue. Cela faisait des années que l’homme n’avait plus vécu avec qui que ce soit et il tâtonnait encore pour retrouver ses marques, surtout vu ses efforts permanents à être aux petits soins. Cela passait notamment par s’assurer que la blonde se nourrissait bien. Il nota mentalement son goût pour les lasagnes, hochant la tête. Ils se connaissaient si peu que chaque information, aussi basique soit-elle, était nouvelle pour lui. « Lasagnes ce sera. Tu veux manger maintenant ? » Qu’elle profite de ne pas avoir à bouger du canapé. Il ne savait pas si le bébé allait réclamer si tôt. Et à propos de bébé, Sergio s’égara à observer le ventre qui ne cachait plus grand-chose désormais. Il avait connu Maddy à travers bien des moments de sa vie, mais jamais encore il ne l’avait vue aussi radieuse. « Quand il arrivera à la taille d’une pastèque, ça voudra dire qu’il sera prêt à te rencontrer. » Ce serait un soulagement, le jour où. De savoir que la grossesse de la jeune femme ne se solderait pas sur un énième échec.
Il fallait admettre que leurs sujets de conversation trouvaient vite leurs limites, restant sur des sujets qui concernaient le bébé, leur journée, le travail. Jamais rien qui ne partait sur le sujet trop privé, et ce en dépit de leur rapprochement des dernières semaines. Entre la grossesse et l’accident, le sujet professionnel était soigneusement resté hors de ces murs. Sergio ne voulait pas que la blonde y pense, si bien qu’il opta sur la première opportunité pour changer de sujet. Retour à la chienne et à son nouveau coussin préféré. « C’est à tes risques et périls. » souffla-t-il, passablement amusé. Evidemment que l’animal n’allait pas bouger, pour quoi faire ? La place était trop confortable. Si bien que lorsqu’il voulu revenir s’installer sur le canapé lui aussi, l’homme dû opter pour la place restante, à distance de l’actrice. Ce n’était peut-être pas plus mal vu le sujet qui lui brûlait les lèvres. Mark Griffiths s’était montré insistant récemment. L’agent n’avait pas voulu chercher à savoir ce qu’il s’était dit, dans quelles conditions. Il aurait aimé se tenir extrêmement loin des affaires familiales de l’autre côté mais malheureusement, il avait dû abandonner cette option quand il avait décidé d’être dans la vie du bébé. « Je suppose que si j’étais à sa place, je ne serais pas très heureux de la nouvelle non plus. » Quoique Maddy était plus âgée que ses filles, était déjà bien assez grande depuis qu’ils se connaissaient. Ce n’était pas comme s’il avait pris l’avantage sur elle à un moment donné. La réaction de sa mère en revanche arracha un sourire amusé au brun. « Je suis… ravi qu’elle apprécie notre génétique avantageuse. » A quoi ressemblerait leur bébé ? A force, il reconnaissait tous les traits parmi ses enfants, ceux qui appartenaient à Maritza, à lui, à leurs grands-parents. Mais avec Maddy… Ils se lançaient dans le total inconnu. Un amusement qui toutefois ne dura pas. Il pouvait bien garder ses distances, un jour, il faudrait mettre à plat les affaires avec le futur grand-père du bébé. « Il faudra bien que je lui parle un jour ou l’autre. Je te laisse choisir si tu veux être présente ou non. » Car la discussion risquait d’être houleuse.
Il glissa le regard sur Romy qui venait de faire son entrée, cet air toujours royal dans sa posture. Comme à son habitude, à peine la main de Sergio posée sur sa tête, l’animal se défila, se contentant de sauter sur le canapé, puis sur le dossier, là où Etna n’était pas. « L’acceptation de Romy n’était pas ce qui m’inquiétait le plus. » Mais tant mieux si le chat ne lui crachait plus dessus à vue. Et après les Griffiths, ce fut le sujet des Gutiérrez qui fut avancé, lui arrachant un soupir. « Ils sont tous au courant. Cesar n’a pas exactement tenu sa langue. Je pense que l’accident m’a offert un moment de répit, mais très honnêtement, je ne sais pas ce qu’ils en pensent. » S’ils l’acceptaient, s’ils voudraient avoir à faire avec le nouveau bébé dans la famille. « Je ne peux sincèrement pas te promettre qu’on fera une jolie famille recomposée. J’ai fait le choix de ne plus être présent, il y a vingt ans. Énormément de choses ont changées depuis, mais je m’attends à ce qu’ils m’en veuillent d’être là pour ce bébé quand je ne l’ai pas été pour eux. » Ce qui serait légitime.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
« Je pense qu’elle sera tout aussi protectrice qu’elle l’est avec toi. Elle est moins effrayante qu’elle ne l’est. » « On aura la parfaite baby-sitter. » qu’elle sourit en s’adressant au doberman. « Lasagnes ce sera. Tu veux manger maintenant ? » Elle releva sa tête vers Sergio. « Oui, bébé Papaye commence à avoir faim. » qu’elle s’amusa à dire en tapotant gentiment son ventre arrondi. Elle pouvait encore s’amuser de la situation, cela sera une autre histoire quand le bébé sera là et qu’il réclamera à manger au milieu de la nuit. Elle avait déjà eu un léger aperçu avec sa petite sœur et la toute jeune Rosalie. « Quand il arrivera à la taille d’une pastèque, ça voudra dire qu’il sera prêt à te rencontrer. » Maddy esquissa un léger sourire sur son visage. Ses craintes avaient légèrement diminué ces derniers jours mais le terme de sa grossesse était encore loin. Silencieusement, elle se rappela des paroles que Sergio avait eu, un jour après l’autre.
La conversation devint plus légère, c’était toujours plus simple de parler du quotidien que de sujets sérieux. Sergio et Maddy prenaient un soin particulier à les éviter. « C’est à tes risques et périls. » Maddy émit un petit rire amusé, tout en caressant la tête d’Etna. Maddy commençait doucement à apprécier les chiens, c’est Romy qui allait être jalouse. Sauf que cette douce conversation autour d’Etna dévia rapidement sur Mark, son père. L’annonce de la grossesse n’avait pas fait l’unanimité dans sa famille. L’actrice s’y était préparée mentalement, ce qu’elle n’avait pas prévu par contre, c’étaient les réactions excessives de son père. « Je suppose que si j’étais à sa place, je ne serais pas très heureux de la nouvelle non plus. » Elle grimaça légèrement aux mots masculins. Sergio avait des enfants, cependant elle ignorait le nombre exact et ce mystère titillait ses lèvres. « Je suis… ravi qu’elle apprécie notre génétique avantageuse. » Elle rougit légèrement à ses mots, espérant que cela passe inaperçu (ou pas). Matilda pouvait être complètement perchée, mais elle avait l’œil. Sergio était un bel homme et à cause de quelques verres d’alcool, Maddy l’avait vérifié par elle-même. Elle se sentait presque gênée d’avoir de telles pensées. Le sujet de leur soirée en Espagne était tabou mais il faudra bien l’aborder un jour ou l’autre. « Il faudra bien que je lui parle un jour ou l’autre. Je te laisse choisir si tu veux être présente ou non. » Maddy joua nerveusement avec ses mains. « Oui il faudra. » soupira-t-elle légèrement, exaspéré par les agissements de son paternel. Elle n’était plus une adolescente, elle était majeure et vaccinée. Pourtant les médias finiront par apprendre la nouvelle -ou le scoop dirais-je-, elle ne pourra pas cacher cela éternellement. Et cela allait inévitablement rentrer en conflit avec l’image si « précieuse » des Griffiths. L’actrice était fatiguée de toute cette mascarade de faux-semblants, pourtant elle se retrouvait bloquée dans son propre rôle de Si-Parfaite-Maddy.
« L’acceptation de Romy n’était pas ce qui m’inquiétait le plus. » Elle sourit légèrement avant de demander timidement si les Gutiérrez étaient également au courant. « Ils sont tous au courant. Cesar n’a pas exactement tenu sa langue. Je pense que l’accident m’a offert un moment de répit, mais très honnêtement, je ne sais pas ce qu’ils en pensent. » Un léger frisson parcourut l’échine de la jeune maman. Ses derniers échanges avec Cesar n’avaient pas été les meilleurs. Elle devra prendre le temps de le contacter pour arranger tout cela. Elle tenait à Cesar, il était sans doute le Gutiérrez avec qui elle s’entendait le mieux, même si sa relation avec Sergio tentait à s’améliorer ces derniers temps. « Je ne peux sincèrement pas te promettre qu’on fera une jolie famille recomposée. J’ai fait le choix de ne plus être présent, il y a vingt ans. Énormément de choses ont changées depuis, mais je m’attends à ce qu’ils m’en veuillent d’être là pour ce bébé quand je ne l’ai pas été pour eux. » Elle hocha doucement de la tête, l’actrice ne pouvait que compatir avec ses propres relations familiales. « Je ne te demande pas de me faire une promesse à ce sujet-là. Je respecte tes choix comme tu as respecté les miens concernant le bébé. » précisa-t-elle d’une voix sérieuse. « Le plus important est qu’on soit présents pour le bien du bébé. » C’était leur accord initial, un enfant devait avoir un papa et une maman selon elle. Pour une fois, il n’y avait pas eu une histoire de contrat entre eux, juste des paroles. Accepter de faire confiance à l’autre, même si la Griffiths avait encore du mal sur ce point-là. Cependant elle laissait le bénéfice du doute à Sergio, une dernière fois. « Sergio.. tu m’as jamais vraiment dit combien d’enfants tu avais ? » Elle se pinça les lèvres, espérant que sa question en soit pas trop indiscrète. « Je ne connais que Cesar après tout et j’aimerais… » Sa gorge se noua dans sa poitrine. « Savoir à quoi m’attendre si un jour de les rencontrent. » Accidentellement ou pas. Maddy voulait que sa grossesse et l’avenir de bébé Papaye se déroule dans les meilleures conditions possibles, mais la cohabitation de deux familles pouvait s’avérer houleux. Perdue dans ses pensées, elle réfugia son regard vers son ventre, qu’elle caressa avec affection. Quand soudainement elle sentit du mouvement à l’intérieur de ce dernier. « Oh ! » s’exclama-t-elle avec émerveillement. « Bébé a bougé ! Tu veux venir le sentir ? » qu’elle proposa spontanément en relevant son regard bleuté vers le mexicain. « Etna, fais de la place à ton papa. » qu’elle lui demanda d’une voix douce. A défaut d’avoir des familles respectives parfaites, ils pouvaient imaginer leur famille à leur façon.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
Ce bébé n’était définitivement pas dans les plans de Sergio, pas à son âge, pas avec son passif auprès de ses enfants. S’il avait décidé d’assumer et d’être présent pour Maddy, il n’avait pas pu qualifier cette grossesse de bonne nouvelle au début. Mais plus les semaines passaient, plus il devait admettre s’habituer à la présence de ce bébé qui grandissait doucement. Il réussissait enfin à se projeter, bien qu’étant dans le flou concernant leur vie à venir tous les trois. Cela promettait d’être une sacrée aventure, l’une qui avait son lot d’obstacles. A commencer par leurs familles respectives. Il ne se faisait pas d’illusions ; il n’aurait probablement jamais l’approbation de ses enfants. Cela ne leur ferait qu’un argument de plus pour le mépriser, un bâton de plus à mettre dans la roue de ses efforts pour nouer un lien avec eux. Il n’était plus vraiment à ça près. Du côté des Griffiths en revanche, le problème était bien différent. Qu’il le veuille ou non, il faudrait bien nouer un lien avec la belle-famille, et il n’avait jusqu’ici rien pour l’y aider. L’actrice avait probablement épuisé tous les noms d’oiseau à son encontre pour leur relation artiste-agent chaotique. Il avait fait décoller sa carrière mais les contreparties leur avaient values des conflits qu’elle n’avait pas dû garder entre eux. Il pouvait tourner autour du pot autant qu’il le voulait, il faudrait un jour affronter Mark Griffiths, montrer patte blanche concernant ses intentions vis-à-vis de la blonde. Quelque chose qui ne serait pas facile considérant le fait qu’ils étaient fait dans le même moule. Maddy n’en disait rien, mais sa grimace parlait pour elle sur cette rencontre qui s’annonçait houleuse. Heureusement, il semblait visiblement avoir la mère dans la poche… pas pour les meilleurs arguments, mais ça ferait l’affaire. « On fera ça quand tu seras prête. » Il tenta de la rassurer d’un sourire. Continuer de rejeter les appels lui convenait, le concernant.
Après tout, et depuis le début, son rôle avait été de garder la future maman loin de toute forme de stress. Il avait savamment échoué le jour où il s’était battu avec Cesar et où son accident avait donné lieu à des paroles qu’il regrettait partiellement. Il aurait préféré que cela n’arrive jamais, quoiqu’au final, cela n’avait fait que précipiter leur emménagement ensemble et leur volonté de faire des efforts envers l’autre. Ce n’était pas habituel pour eux de partager les aspects privés de leur vie, d’aborder leurs sentiments. Ils avaient été forcés de dépasser les limites professionnelles et c’était un apprentissage permanent. Sergio n’aimait pas parler de son passé, de ses erreurs, mais dans le cas présent, il ne pouvait pas juste garder le silence. Même s’il essayait de cacher quoique ce soir, Maddy finirait par l’apprendre. Il ne pouvait pas se permettre d’ébranler encore cette confiance fragile qu’elle avait en lui. De ce fait, il lui était reconnaissant d’être si compréhensive, de lui laisser une chance sans même questionner ses promesses. « Je voudrais juste que le bébé soit épargné de toutes nos histoires. » Du lot de drama qui venait avec leurs familles, des partis pris, du ressentiment qui flottait par-ci par-là. Ils risquaient de s’amuser le jour où leur enfant serait en âge de comprendre que leurs parents n’étaient pas parfaits et avaient commis leur lot d’erreurs… Et à propos d’histoires, l’homme dût se retenir de ne pas grimacer en entendant la question de Maddy. Une qui aurait dû être basique, qui avait une réponse facile. Une autour de laquelle il tournait depuis bien trop longtemps. Il n’avait pas nécessairement envie d’admettre qu’il n’avait pas désiré la moitié de ses gamins. Est-ce que les enfants Gutiérrez seraient amenés à rencontrer la blonde, un jour ? Alma et Sara, probablement. Rudy et Diego, c’était peu probable. Maria et Alejandro, il ne pensait pas. Il n’avait même pas envie d’imaginer ce que Maritza pouvait bien penser de l’arrivée de ce huitième enfant. Le morceau était dur à cracher et il bénit l’intervention de bébé papaye à cet instant.
Sergio saisit cette opportunité, tapotant sur le dos de sa chienne pour la pousser à bouger. Quelque chose qu’elle fit assez paresseusement pour libérer l’espace. Il vint s’y installer et puisqu’il y était invité, déposa sa main sur le ventre rebondit. Il ne sentit rien sur le moment, patienta. « Je crois qu’il est timide. » Il ne bougea pas pour autant, se laissant distraire par combien la situation était étrange. Ce geste, il l’avait souvent eu quand Maritza était enceinte, qu’elle aussi s’extasiait sur leur enfant qui s’agitait. Elle le regardait souvent avec ces grands yeux remplis d’amour quand cela arrivait, et il ne résistait jamais à l’envie de l’embrasser. Mais ici, cette simple proximité sur le canapé était inhabituelle. Trop intime. Ils avaient savamment gardé leurs distances depuis l’Espagne, incapables d’aborder le sujet de près ou de loin. Il se refusait de repenser à ses courbes ou à la saveur de sa peau, comme si c’était déplacé. « Huit. » finit-il par avouer dans un soupir. « Ce bébé est mon huitième enfant. » Et sur la liste des enfants de trop, probablement. Et comme si cette information brisait leur bulle d’heureux futurs parents, il se releva du canapé, revenant vers la cuisine pour sortir les plats du sac et mettre le four à chauffer. Elle lui avait dit, bébé papaye avait faim. Autant ne pas le faire attendre. « Je voulais aussi te parler de quelque chose. Je sais que c’est encore tôt mais… on devrait certainement commencer les formalités pour l’inscrire en crèche. Je ne veux pas qu’il se retrouve n’importe où et même si je en compte pas te presser à faire quoique ce soit, je ne pense pas que tu resteras mère au foyer jusqu’à ce qu’il rentre à l’école. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
« On fera ça quand tu seras prête. » Silencieusement, elle hocha de la tête. « Merci. » Cette nouvelle cohabitation permettait à l’actrice de voir une nouvelle facette de son agent. Voilà dix ans qu’ils se fréquentaient dans le cadre du travail, pourtant cela faisait à peine quelques semaines que Sergio était réellement à l’écoute de la Griffiths. Il ne la pressait pas avec un énième contrat machiavélique. Parfois elle avait l’impression que tout cela était trop beau pour être vrai. Elle était où l’arnaque ? Sergio et Maddy arriveront-ils à s’entendre pour le bien de bébé papaye ? Elle était bien consciente que réunir les Griffiths et les Gutiérrez dans une même salle risquait d’être explosif, même si cet adjectif restait un simple euphémisme.
« Je voudrais juste que le bébé soit épargné de toutes nos histoires. » Pour une fois, ils étaient sur la même longueur d’onde. Aucune vague, ils souhaitaient un environnement sain et bienveillant pour leur enfant. « Moi aussi, j’aimerais que le bébé soit épargné. » soupira-t-elle doucement. Bébé papaye n’était même pas encore né, que son arrivée dans ce bas monde risquait de chambouler un bon nombre de personnes qui gravitaient autour de lui. Les premiers concernés restaient Sergio et Maddy, en l’espace d’une nuit ils étaient passés de collègues à parents. « On y arriva, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle en relevant ses pupilles azurées vers le Gutiérrez. Elle ne lui demandait pas une promesse ou un serment inviolable, mais juste des actions qui l’aideront à retrouver confiance en lui.
Alors que bébé papaye interrompit la conversation entre ses parents, Maddy invita Sergio à prendre place sur le canapé. Etna se décala après avoir ronchonné, laissant le Gutiérrez déposer sa main sur le ventre de Maddy. Elle ressentit un drôle de frisson à son contact, c’était la première fois qu’ils étaient aussi proches depuis leur dernière soirée en Espagne. La Griffiths était bien trop gênée pour regarder le brun dans les yeux, alors qu’elle lui avait spontanément proposé de se joindre à elle. Les hormones l’empêchaient d’avoir un esprit lucide. Sagement, la blonde regarda son petit bidou arrondi. « Je crois qu’il est timide. » A cet instant, Maddy se demanda qui était le plus timide entre elle et son bébé. Elle n’arrivait à prononcer aucun mot, retenant sa respiration et se demandant quel serait le caractère de leur bébé. « Huit. Ce bébé est mon huitième enfant. » Aux mots masculins, la Griffiths releva ses grands yeux bleus vers son agent. Elle manqua de s’étouffer avec sa salive quand sa respiration reprit de plus belle. Sergio se releva presque aussitôt après avoir prononcer cette confession. Maddy resta interdite, s’enfonçant dans le canapé. Elle était comme sonnée par le nombre d’enfants de son agent. « Je voulais aussi te parler de quelque chose. Je sais que c’est encore tôt mais… on devrait certainement commencer les formalités pour l’inscrire en crèche. Je ne veux pas qu’il se retrouve n’importe où et même si je en compte pas te presser à faire quoique ce soit, je ne pense pas que tu resteras mère au foyer jusqu’à ce qu’il rentre à l’école. » Elle observa Sergio qui mit les lasagnes à réchauffer au four. « Déjà ? » demanda Maddy d’une voix un peu plus basse et incertaine. Pour être honnête, elle ne s’était même pas encore interrogée sur la question. Elle se languissait de découvrir le sexe du bébé et commencer à lui préparer sa chambre. « Euh.. oui si tu veux. Enfin je te laisse gérer cet aspect-là » La future maman ne pensait pas aux mêmes choses que le mexicain. Le côté d’agent du Gutiérrez ressortait dans son discours, mais il marquait un point sur le fait que la Griffiths veuille reprendre du service. Maddy termina son verre d’eau avant de se lever. Elle vint le déposer sur la table de la salle à manger et commença à mettre les assiettes. En déposant les derniers couverts, elle finit par briser le silence. « Tu as élevé comment tes enfants Sergio ? » Le fait que le mexicain ait déjà sept enfants à son compteur, impressionnée et effrayée la Griffiths à la fois. Tant de personnes qui seront là pour émettre son avis sur bébé papaye. Le ventre de Maddy se tordit à cette simple pensée. Malgré sa peur, l’éducation de leur futur enfant restait un sujet important à ses yeux. « Je ne voudrais pas reproduire les erreurs de mes parents. Ils ont été absents durant toute mon enfance. » Mabel et elle avaient grandi dans la solitude de leur grand maison, entourée de nourrices qui défilaient constamment. Les filles n’avaient jamais eu d’autre repère qu’elles-mêmes. « J’aimerais que bébé papaye grandisse avec des parents présents. » confessa-t-elle à son tour. Elle ne voulait pas demander à Sergio d’être là H24 mais de rester présent pour les moments importants, d’entretenir un vrai lien avec son enfant. La colère dans le regard de Cesar lui avait brisé le cœur. « Après je comprendrais que tu veuilles reprendre ta vie après l’accouchement. » Maddy ignorait combien d’enfants Sergio avait reconnu, mais elle voyait les conséquences sur Cesar. Pourtant la demande de la Griffiths restait délicate. « Tu fais déjà beaucoup actuellement pour nous, pour moi. » Elle avait vraiment envie de lui faire confiance, mais ses doutes étaient un frein à cela. « Je te remercie. » d’être présent.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
Depuis le jour où Maddy lui avait annoncé sa grossesse, Sergio n’avait jamais douté une seconde du fait que ce bébé serait aimé d’un amour inconditionnel. Il suffisait de voir la bulle dans laquelle était la future maman maintenant que les inquiétudes du début étaient éloignées, la manière qu’elle avait de sourire chaque fois qu’elle baissait les yeux sur son ventre rebondi. Pour autant, l’homme ne se faisait pas d’illusions ; ils auraient beaucoup de comptes à rendre. Leur enfant entendrait un tas d’histoires qu’il faudrait un jour justifier. Que ce soit du côté des Griffiths ou des Gutiérrez, les deux familles étaient dysfonctionnelles à leur manière, et certains membres auraient éternellement des choses à redire sur ce bébé qui n’aurait jamais dû être. L’ironie du sort continuait de le frapper, de temps à autre. Il n’avait suffi que d’une nuit, un écart qu’ils n’auraient jamais cru inimaginables, et ils se retrouvaient à s’embarquer dans une aventure qui les dépasserait inévitablement. Pourtant, il hocha la tête sans trop y réfléchir. Ce ne serait pas simple, mais ils feraient le nécessaire pour protéger ce mini humain des conflits. Quitte à éloigner certaines personnes pendant un temps. Le plus gros défi restait pour les deux futurs parents d’apprendre à s’entendre, à composer avec l’autre malgré leur passif houleux. Tellement habitués à la méfiance et aux coups prévu d’avance, la proximité entre eux était totalement étrangère. Presque inconfortable, alors que la main de Sergio se posait sur ce ventre, attendant de voir s’il sentirait des coups de pied lui aussi. Un geste malgré tout familier, pour l’avoir fait relativement souvent pendant les quatre premières grossesses de Maritza. Jusqu’à ce qu’il décide qu’il ne voulait plus de ce genre de schéma à répétition. Pourtant, il y était de retour, après trois enfants savamment ignorés pendant toute leur vie. Un secret dont il ne parlait jamais, et ce fut bien pour cette raison que la vérité lui arracha la bouche, lui donna instinctivement l’envie de s’éloigner. Afin d’éviter la réaction de la blonde, certainement. Il n’imaginait que trop bien le coup rude que cela devait être. Grâce à Cesar, elle avait eu plus d’une fois la chance d’entendre combien il avait été un père affreux, absent, égoïste. Un discours qu’il connaissait par cœur mais l’actrice, elle, n’avait jusqu’ici jamais su combien de voix seraient prêtes à répéter cette histoire.
C’était probablement ce qui le perturbait le plus, avec ce bébé. Il ne savait pas dire ce qui avait changé, pourquoi cette fois-ci il avait accepté de rester. Alors même que les circonstances ne feraient de cette paternité qu’un chemin de croix en plus. Il n’avait pas envie d’en parler, pas envie de répondre à ce genre de questions. Pas envie d’être transparent sur un passif qu’il aurait plutôt préféré enterrer. Il ne pouvait rien changer à ses actions passées et ne pouvait pas se permettre d’y replonger le nez, pas quand bébé papaye allait demander toute son attention d’ici quelques mois. Et même avant, vu tous les préparatifs qui venaient avec l’arrivée d’un enfant. Il avait commencé à y penser, presque mécaniquement. La maternité, la crèche, la garde, l’agencement de la chambre. « Je passerai quelques coups de fil. On verra ce qui nous semble le mieux. » Ils devraient pouvoir être des coparents efficaces sur quelque chose d’aussi simple. Du coin de l’œil, il l’observa se lever, venir lui donner un coup de main pour mettre la table. Etna n’était pas loin, et c’était sur la chienne que Sergio laissait ses pensées vagabonder quand la blonde revint mettre les pieds dans le plat. Il n’avait rien fait pour ses enfants. Même pas leur éducation. Parce qu’il ne pouvait pas s’offrir ce luxe à l’époque, pas avec toutes les responsabilités qui pesaient sur ses épaules. Et il ne s’agissait d’une vérité qui ne concernait que les quatre premiers. « Je ne sais pas comment répondre à ta question. » admit-il finalement dans un soupir. « Quand on a eu nos enfants avec mon ex-femme, j’étais loin d’avoir la situation que j’ai aujourd’hui. Je travaillais énormément pour faire vivre notre famille, et c’était à peu près le seul rôle que j’avais. J’étais rarement à l’heure pour le dîner du soir. » Et quand il rentrait, c’était pour récupérer les corvées d’une famille nombreuse et s’écrouler au lit sans vraiment avoir de temps avec Maritza. Au fil du temps, rentrer tard était devenu un choix plutôt qu’une obligation parce que c’était le seul temps pour lui qu’il trouvait. « Mais on a voulu pour eux ce que voudrait n’importe quel parent ; des enfants bien dans leur peau, respectueux, généreux, avec de bonnes valeurs humaines. » De toute évidence, son départ de la famille n’avait fait que les mener vers l’échec le plus complet vis-à-vis de ces bonnes intentions.
C’était bien différent, aujourd’hui. Il avait de quoi finir ses jours sans la moindre inquiétude s’il le désirait, n’avait pour responsabilités que son travail. Il pouvait se permettre d’être un père à nouveau sans avoir l’impression de n’être réduit qu’à cela. « Quand je t’ai dit que je voulais être présent Maddy, je le pensais. Je ne compte pas juste me pointer aux anniversaires ou durant les fêtes. Et je ne promets pas non plus d’être le genre de père à l’attendre à la sortie de l’école tous les jours mais… ce bébé pourra compter sur moi. » Il ne savait pas s’ils opteraient pour une garde alternée, s’il passerait ici tous les week-ends, s’ils aviseraient en cours de route. Mais Sergio avait envie de croire qu’il serait prêt à tous les sacrifices nécessaires, cette fois. « Je ne verrais pas l’intérêt d’être là pour ta grossesse si c’est pour te laisser te débrouiller seule ensuite. » Il se serait abstenu de cette cohabitation, autrement. « Je te demande juste de me faire confiance. » Même si c’était beaucoup à demander.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Doucement mais surement bébé papaye prenait ses habitudes dans le ventre de sa maman, tandis que les futurs parents essayer de cohabiter dans un environnement le plus serein possible. Le début de la grossesse de la Griffiths avait été mouvementé et remplis d’inquiétudes. Le pic de la crise avait été l’accident du Gutiérrez. Cela avait été l’élément déclencheur pour inciter la future maman à parler de sa grossesse à son entourage, quelles que soient les réactions que cette nouvelle apportera à leur quotidien. Les avis étaient partagés forcément, mais elle savait qu’elle pouvait faire confiance à ses précieux alliés les yeux fermés. Concernant Sergio, la blonde était encore méfiante mais elle ne pouvait nier le fait qu’ils avaient tous les deux faits des efforts pour le bien du bébé. Les dernières semaines avaient été reposantes, presque agréables. C’était trop calme pour être vrai, pourtant Sergio était présent et veillé à ce que la jeune maman mange correctement. Il pensait même au futur du bébé alors que Maddy sentait tout juste les premiers mouvements de son enfant dans son ventre. Elle découvrait les petits bonheurs de la grossesse, mais elle devra aussi prendre le temps de s’occuper de tout le reste. La chambre du bébé était sans doute le projet qu’elle attendait avec le plus d’impatience. Pour cela, elle devait connaître le sexe du bébé. Peu importe ce dernier, elle sera la plus heureuse tant que papaye soit en bonne santé.
« Je passerai quelques coups de fil. On verra ce qui nous semble le mieux. » « Merci. » qu’elle répondit avec un petit sourire. Toowong était le quartier familial par excellence de Brisbane, les crèches ne devaient pas manquer, n’est-ce pas ? La question de Sergio provoqua une nouvelle interrogation de la maman. Comment allaient-ils élever cet enfant ? Maddy ne voulait surtout pas reproduire le schéma de sa propre famille, Mabel et elle en payaient déjà les pots cassés depuis bien longtemps. En attendant la réponse masculine, Maddy vint mettre la table, n’osant prononcer un mot de plus. Avait-elle posé la question interdite ? Sergio était toujours resté extrêmement évasif sur le sujet de sa famille. Elle n’avait que la version de Cesar. Maintenant qu’ils étaient liés par ce bébé miracle, ils devaient parler de certains sujets, même ceux qui fâchent. « Je ne sais pas comment répondre à ta question. » Maddy s’arrêta dans ses mouvements et releva la tête vers le brun. « Quand on a eu nos enfants avec mon ex-femme, j’étais loin d’avoir la situation que j’ai aujourd’hui. Je travaillais énormément pour faire vivre notre famille, et c’était à peu près le seul rôle que j’avais. J’étais rarement à l’heure pour le dîner du soir. » Le sourire de la Griffiths s’évanouit sur son visage. Elle pouvait percevoir une pointe de regrets dans son histoire. La blonde regrettait presque d’avoir poser sa question. « Sergio je.. » suis désolée d’avoir remué le couteau dans la plaie. Mais elle ne réussit pas à prononcer à voix haute ses pensées et le brun reprit la parole. C’était peut-être mieux ainsi. « Mais on a voulu pour eux ce que voudrait n’importe quel parent ; des enfants bien dans leur peau, respectueux, généreux, avec de bonnes valeurs humaines. » Silencieusement, Maddy approuva ses valeurs d’un hochement de tête. Au moins, ils étaient raccords sur ce point. Pourtant, elle ne put s’empêcher de dire à Sergio qu’il pouvait reprendre sa vie. Elle voyait bien dans son regard qu’il avait pâti des nombreuses grossesses à répétition de son ex-femme. Ce huitième enfant était-il de trop pour lui ? Elle voulait en avoir le cœur net. « Quand je t’ai dit que je voulais être présent Maddy, je le pensais. Je ne compte pas juste me pointer aux anniversaires ou durant les fêtes. Et je ne promets pas non plus d’être le genre de père à l’attendre à la sortie de l’école tous les jours mais… ce bébé pourra compter sur moi. » Maddy s’appuya contre le rebord d’une chaise. Inévitablement, les mots masculins la touchèrent. Il ne lui avait jamais parlé comme ça, avec tant de sincérité. Cela en était presque déroutant. Les hormones la rendaient vraiment sensible. Elle posa une main sur son ventre. « Je ne verrais pas l’intérêt d’être là pour ta grossesse si c’est pour te laisser te débrouiller seule ensuite. » Il marqua un point. Son ex-compagnon n’avait jamais été aussi présent pour elle que Sergio ne l’était à ce moment même. Pourtant c’était loin d’être gagné entre eux quand on voyait d’où Sergio et Maddy revenaient. « Je te demande juste de me faire confiance. » La blonde hésita quelques instants avant de s’avancer vers lui. Une fois à sa proximité, ses pupilles bleutées se plantèrent dans les siennes, comme pour vérifier la sincérité de ses paroles. Au final, elle rompit l’espace entre eux et vint l’éteindre enroulant ses mains autour de son cou. Elle cala sa tête sur l’épaule masculine. C’était la première fois qu’elle s’en rendait vraiment compte, mais ils faisaient la même taille. C’était rigolo, cela lui donna un petit sourire amusé aux lèvres. « Je vais essayer. » Ses mots étaient comme une promesse à ses yeux. « Je te demande juste… » Elle se pinça les lèvres. Maddy n’était plus la même femme que Sergio avait connue il y a dix ans. «… de ne plus me faire de mal. » C’était peut-être la seule solution pour qu’elle arrive à lui refaire pleinement confiance. Leur simple relation d’agent-star avait dépassé les limites du raisonnable depuis bien longtemps. Ils n’étaient plus des collègues de travail, mais allaient bientôt devenir des parents. C’était déstabilisant, presque irréel. Maddy se détacha doucement du mexicain et lui demanda droit dans les yeux. « Toi aussi tu me feras confiance Sergio ? » L’un ne pouvait pas aller sans l’autre.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Listen, the distance between us, could've took a while. Once we closed that difference, you turned up like a friend of mine. Every once in a while, the little things make me smile, as if one of our longshots paid off. So yeah, go, ahead and tell me something real. Come on, how'd you feel? And I suppose you've come down to help me. Answer to the riddle
Il y a un peu plus de vingt ans, quand Sergio avait décidé d’abandonner sa famille, il avait par la même occasion décidé d’enterrer cette partie de son histoire. Il ne parlait jamais de ses gamins, de combien ils étaient, de qui ils étaient. Le fait qu’il soit père n’était pas un secret en soi, mais les détails, eux, l’étaient. Comme si ne plus être présent lui interdisait même d’en parler. Les années avaient fait leur affaire ensuite, les gens le connaissaient pour l’homme qu’il était, que ce soit sur le terrain professionnel ou plus personnel. On savait de lui ce qu’il laissait filtrer. De ce fait, laisser tomber les barricades n’était pas aisé. Il ne pouvait pas réécrire l’histoire ou arranger les faits dans un narratif qui l’arrangerait. Les erreurs commises étaient là, répréhensibles, immorales à certains niveaux. Quand bien même le patriarche avait eu ses raisons pour partir, en tant que père, il aurait dû faire passer ses enfants avant son épanouissement personnel. Demander à Maddy de lui faire confiance avec leur bébé au vu de son passé était donc une énorme faveur, une qu’elle pourrait aisément lui refuser. Il n’avait pas énormément d’arguments à apporter, hormis le fait que sa vie aujourd’hui était bien différente. S’il avait envie de se relancer dans la grande aventure des couches, des biberons, des nuits sans sommeil et de l’attention constante pour les années à suivre ? Pas réellement. S’il en était capable ? Complètement. Il n’y sacrifierait pas sa carrière, son couple, ou sa vie en général. Cette fois-ci, il avait la chance de faire les choses correctement. Il y avait bien plus à gagner qu’à perdre. Cela n’enlevait rien au fait que bébé papaye restait un accident, la surprise d’une nuit qui n’aurait jamais dû arriver. Ils naviguaient en eaux troubles et auraient certainement des comptes à rendre un jour. Sergio n’avait pas hâte d’arriver au jour où l’information éclaterait au grand jour, où les spéculations commenceraient à aller bon train sur sa relation avec l’actrice. Ce n’était pas bon pour son image et sa réputation non plus. Mais ce soir, dans l’intimité de la maison de la blonde, les questions professionnelles étaient à mille lieues de son esprit, comme dénuées d’importance. Il ferait au mieux, et c’était une promesse qu’il comptait bien tenir.
Il fut le premier décontenancé à la voir finalement s’approcher de lui pour l’étreindre. Un geste méconnu entre eux, tellement inhabituel qu’il lui fallu une seconde avant de réagir, délicatement enserrer sa taille. Il pouvait sentir le ventre rebondi contre son torse, la manifestation de tout ce qui semblait les relier ces derniers mois. Ce bébé qu’ils ne pouvaient pas se permettre de mettre entre eux avec leurs conflits habituels. Il savait de quoi la blonde voulait parler, rendait clair le fait qu’ils pourraient difficilement continuer de travailler ensemble s’ils voulaient conserver un équilibre sain. « C’est pas mon intention. » Bien évidemment qu’il l’avait blessée par le passé, visant dans les cordes sensibles pour la faire ployer et obtenir ce qu’il désirait d’elle. Des pratiques vicieuses, néanmoins efficaces, qu’il aurait besoin de revoir. Ils auraient fini par exploser de toute manière, étaient déjà au bord de la rupture professionnelle quand ils s’étaient rendus en Espagne. C’était le deal ; un dernier contrat, et il la laisserait tranquille. Ils avaient trouvé la manière la plus chaotique de rester liés ensemble à jamais. Il la laissa se détacher de lui, son regard s’accrochant au sien. « Avec ce bébé ? Une confiance aveugle. » Il ne savait pas pour le reste. Mais il ne remettrait jamais en cause l’amour qu’elle pouvait avoir pour ce petit être et les décisions qu’elle prendrait pour lui. Maddy n’était pas parfaite, et ce malgré l’image qu’on lui accordait. Elle ferait certainement son lot d’erreurs sous le coup des émotions. Il ne doutait juste pas de ses bonnes intentions. Derrière eux, le four se mit à bipper, indiquant la fin du minuteur. « Allez. Bébé papaye ne va pas se nourrir tout seul. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.