ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
C’est vraiment pas faute d’essayer de se rendormir, mais ces derniers jours, le sommeil semble te fuire au moins autant que ta foutue résolution de te prendre en main. T’es crevée pourtant, complètement vidée par les nuits blanches qui sont de plus en plus fréquentes. Tu sais pas si c’est plus lié à l’angoisse d’avoir une réponse bientôt ou au fait que t’essayes au mieux de te réguler sur tes consommations, mais dans un cas comme l’autre, c’est très chiant. T’es irritable et un peu la tête ailleurs, tu fais la gueule pour un rien et, même si t’essayes de rien laisser paraître, ça devient compliqué. A ça s'ajoutent des migraines quasi permanentes et la chaleur de cette fin d’été n’arrange rien du tout. Et tout ça combiné, là, ça suffit amplement à te faire douter d’être capable d’aller jusqu’au bout de ta démarche. C’est triste à dire mais le seul remède efficace que t’aies trouvé face à tes maux, c’est de t’enfiler un truc. Et t’es bien conscience que c’est le serpent qui se mord la queue, mais t’y peux rien, c’est plus fort que toi. C’est comme là, t’as l’impression que ça fait une éternité que t’essayes en vain de fermer les yeux, sauf que t’en es juste incapable et ça te frustre. A côté de toi, Mac ne semble pas rencontrer les mêmes soucis que toi et si tu continues de tourner et te retourner sur le matelas, tu vas finir par la réveiller. Égoïstement tu te dis qu’au moins tu serais plus seule dans ta galère, mais ça serait carrément injuste de ta part. Tu l’observes en silence, et tu repenses à toutes ces fois où vous vous êtes retrouvées dans des situations similaires à l’époque du lycée ou après. Toutes ces fois où vous faisiez comme si il n’y avait rien de plus que de la simple amitié entre vous. Ça te fait vaguement sourire et pendant l’espace d’un instant, tu oublies presque ta fatigue et ton mal de crâne. T’as juste envie de la prendre dans tes bras et d’essayer de te rendormir mais tu sais d’avance que c’est peine perdue. T’abandonnes la bataille pour ce soir. A la place, tu t’extirpes du lit en faisant attention de ne pas la déranger dans son sommeil, tu ramasses tes vêtements, ton téléphone et tu t’éclipses dans le salon. Y a Marlon dans son coin qui ne fait même pas l’effort d’ouvrir un oeil et tu secoues la tête. Trois heures du matin et t’es là à pas savoir quoi foutre et à tourner en rond, du coup tu commences par boire un verre d’eau et tu te décides finalement à te rhabiller et sortir. Il fait toujours lourd dehors, mais ça reste plus supportable qu’en début de soirée. Au moins tu te retrouves pas à marcher sous une fournaise et c’est déjà ça. Une heure passe, peut-être deux, tu fais pas tellement attention. Même si t’as très envie d’envoyer un message à ton dealer pour qu’il te dépanne d’un truc ou deux, pour une fois tu t’abstiens parce que lui aussi doit dormir à cette heure. D’autant plus que si t’as pas de réponse, tu sais d’avance que c’est quelque chose qui va te frustrer. A la place, tu fais un saut à la pharmacie de garde du quartier, un peu par dépit tu te rabats sur des aspirines à la con qui ne feront sans doute rien pour apaiser l’espèce d’étau autour de ton crâne, mais si t’essayes pas au moins d’apaiser ça, tu vas finir par péter un câble. Quand tu rentres, t’es toujours aussi agitée qu’en sortant. T’as pas l’esprit plus clair qu’avant, t’as pas non plus envie de dormir et tu te sens pas vraiment mieux non plus à vrai dire. Tu mets un moment à capter qu’elle est dans le canapé et dans la pénombre, t’as du mal à discerner son visage. Tu pinces les lèvres en forçant un espèce de sourire qu’elle ne pourra de toute façon pas voir. « Hey. Pardon, je voulais pas te réveiller. » tu souffles à voix basse en posant ton sac et en allant récupérer ton verre d’eau de tout à l’heure. « Tu devrais retourner dormir, il est tard. » tu continues toujours en murmurant, ce qui est très con vu qu’il n’y a personne d’autre que vous dans l’appartement.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Sueur froide qui glisse dans le dos jusque sur les draps et bam, yeux grand ouverts, frisson sorti de l’antre du cul de Satan, et impossibilité de se rendormir. Mon réveil indique un truc comme trois heures seize, ou six heures, ou huit, me déchire la rétine de son laser rouge jusqu’à ce que j’abdique, et un vague malaise me saisit le corps pour ne plus me lâcher. A travers le voile fiévreux qui enveloppe mon cerveau, je raisonne : il fait encore nuit, Marlon ronfle comme un bienheureux dans son panier dans le salon, et ma vue qui s’ajuste ne me lâche pas encore un chiffre exact mais je déchiffre suffisamment pour savoir qu’il est Beaucoup Trop Tôt. Je pousse un soupir soulagé qui se transforme en râle : mon cerveau est pris dans un étau trop petit pour lui, il me pulse à la gueule comme un lendemain de boisson pris trop au sérieux, il me fout le vertige dès que j’essaie de me décrocher de ma position et de refermer mes doigts moites sur un truc tangible. Mais rien, que du drap : t’es pas là, à ta place habituelle, j’suis infoutue de dire si l’oreiller est encore chaud de ta présence ou si c’est ma sueur qui pollue toute sensation ; mes doigts semblent presque frippés et pourtant ils n’accrochent à rien, je porte une main tremblante à mon front et les températures sont inégales dans tous les sens au point que même Steve Lyons serait paumé. Nausée soudaine. J’ai du mal à me redresser mais je sais que si je ne le fais pas, c’est le malaise assuré. Avec force patience et courage plus grand encore, je me redresse sur des jambes aussi chancelantes que tout le reste de mon corps, je tire avec moi draps, couvertures et pulls indistinctement jusqu’au salon, je reste coincée trois fois dans des encadrements de porte sans avoir la force de pester. Ca y est, me dis-je, et directement je redoute le pire : mon corps me lâche, me fait un sale coup, il me plombe pile le jour où j’avais mon projet à présenter pour le boulot devant tout le gratin de la boîte. Plus qu’à me foutre une balle, si mon corps décide pas de rentrer en arrêt généralisé d’ici là. Ca me gratte le nez aussi fort que l’anxiété chatouille mon reptilien, parce que l’angoisse reste là, bien nichée : t’es partie, si ça se trouve tu pars tous les soirs depuis un mois et moi je capte rien, peut-être que tu pars t’enfiler tous les barreaux en plomb des berceaux des Tesco ou lécher tous les murs en amiante du quartier pour combler un manque. Peut-être que t’as pris ta valise et que je te reverrais jamais, je me dis, puis l’idée s’apaise aussi vite qu’elle s’est enflammée : y a toutes tes fringues de ce soir, juste là, à côté de moi sur le canapé. Je prends ton t-shirt et je me le passe faiblement autour de la tête, comme pour me protéger un peu plus du froid. Il reste coincé sur mon front, mais au moins, il a l’air d’apaiser un peu l’étau qui se trouve juste en-dessous. Je suis pas encore morte quand tu rentres et moi j’ai toujours ton t-shirt sur le front, la bouche ouverte pour mieux respirer, à moitié dans les vapes desquelles je me tire dès que tu me vois. « Heeey. » j’articule, mais ma voix n’a pas décidé de coopérer et c’est un mugissement de t-rex enroué qui te répond. « Nan, c’est pas toi, c’est euh, le vent. » Quel vent, putain zéro vent, y a du vent que sous mes couettes et y en a déjà trop, je frissonne de plus belle comme pour faire miroir. Mais on s’en fout de ce que je fais debout, ce qui m’importe c’est ce que tu fous toi, l’air hagard et à cran. « T’étais où ? » Là, c’est moi qui tente de sortir ma voix de grande fille alors que je parle du nez et que j’ai l’air à deux doigts de l’écroulement à tout instant. « Pas à la pharmacie pour me choper du paracétamol, j’imagine. » Comme pour appuyer mon propos, mon corps décide que c’est le bon moment pour me déchirer le tympan avec un éternuement sorti des enfers. Un frisson me secoue le corps juste après ça, pour bien retourner le couteau à beurre dans l’égratignure. « Si tu mens, je te vomis sur les pieds », je menace d’une voix faible, et je me dis que vu mon état, c’est plus que crédible. Le plus dur, ça va surtout être de ne pas te vomir sur les pieds même si t’es franche.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
En rentrant à une heure pareille, tu t’attends à éventuellement tomber sur Marlon qui aura vaincu sa flemme de bouger. Sauf que non, y a une masse dans le canapé et t’as aucun mal à deviner de qui il s’agit. Elle croasse à moitié une question et tu te contentes d’hausser les épaules alors qu’elle enchaîne. Son éternuement et le ton de sa voix te font froncer les sourcils et tu vas te placer juste derrière elle. A son niveau, tu constates qu’elle a embarqué la couette et qu’elle est complètement enroulée dedans. Quelle folie, il fait au moins cent-cinquante degrés, ça doit être intenable là-dessous. Tu retires doucement le tshirt qu’elle a autour du visage et tu poses tes mains sur ses joues, puis sur son front, jaugeant sa température. « Merde, t’es brûlante. » tu constates dans un souffle. Si toi tu te sens déjà pas bien, elle a l’air encore plus à côté de ses pompes ce soir. « Bouge pas. » c’est con de lui dire ça, elle a l’air complètement amorphe et n’a sûrement aucune envie de bouger de toute façon. Tes doigts abandonnent son visage et tu commences par aller allumer une lampe qui a au moins l’avantage de ne pas trop être éblouissante, parce que si t’essaies de faire quoi que ce soit dans le noir ça va vite mal finir. Si à la base t’es passée à la pharmacie, c’était pour ta pomme, mais visiblement le voyage ne te servira pas qu’à toi. Tu ramènes tout ton bordel sur la table basse et tu t’installes à côté d’elle. « J’suis allée marcher un peu, j’arrivais pas à dormir. » tu lui dis en sortant un cachet de la boîte achetée plus tôt. « Et comme j’me sentais pas trop bien non plus j’ai fait un saut à la pharmacie, justement. » autant préciser ça avant qu’elle s’imagine que tu veux lui refiler n’importe quoi. Elle sait que tu ferais pas ça, mais tu préfères effacer le moindre doute, sait-on jamais. « Tiens. » tu dis en approchant la pillule de sa bouche, le verre d’eau dans l’autre main, prête à lui faire boire toi-même si elle préfère garder ses bras sous la couette. « Comment tu te sens ? » pas très bien visiblement, sinon elle ne serait pas affalée sur le canapé façon burrito à quelque chose comme quatre ou cinq heures du matin. Ce qui te fais penser qu’elle était supposée avoir une présentation ou un truc important pour son boulot, normalement. Tu devines sans mal que d’ici l’heure où elle est supposée y aller, sa fièvre n’aura pas disparu magiquement et que donc, c’est fortement compromis. « C’est mort je te laisse pas conduire jusqu’au boulot demain, hein. Tant pis pour ce que tu devais y faire, ils devront se passer de toi. » tu la préviens en prenant un cachet à ton tour. Si t’étais moins concentrée sur ton propre mal de tête jusqu’à maintenant, tu le sens toujours bien présent. Tu sais que c’était quelque chose d’important et qu’elle a beaucoup bossé sur son projet là, mais ça devra attendre. Tu reposes le verre d’eau à moitié vide sur la table basse et tu reportes ton attention sur elle, ta paume retrouvant son front, comme pour vérifier que t’as pas juste imaginé la chaleur qu’elle dégageait quelques secondes auparavant. L’air inquiète en plus de sûrement avoir une tête de déterrée à cause de la fatigue et de ton foutu manque de sommeil, tu lâches un soupir en plissant le nez dans une brève grimace. C’est sans doute qu’un rhume ou tu sais pas, mais tu préfères pas prendre de risque pour rien.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Je dors à moitié quand la porte claque, je bondis d’un coup, entre frisson sous le froid et peur que quelqu’un se soit introduit chez moi avant de me souvenir que non, c’est toi, t’es pas dans le lit, pas ce soir et c’est là la moitié du problème. « Mais non, c’est juste la fatigue », je lâche comme réaction sommaire à ta remarque sur ma température corporelle ; je serais bien incapable de déterminer si j’ai chaud, froid, les deux, si j’ai de la fièvre ou si je suis en hypothermie ; j’irais tout aussi bien dans un trou dans la banquise que dans un sauna, zéro distinction possible. « Rha merde, je voulais justement faire un petit tour dehors », ironisé-je, mettant toute mon énergie dans ma voix pour faire entendre le sarcasme ; mais en-dehors de mes oreilles qui pulsent j’entends même pas ma propre voix. Il est probable que toi non plus. Tant pis ; la morale sur ton départ inopiné peut bien attendre. Mon regard se concentre à peine sur ce que tu poses sur la table basse, je suis à ça de protester pour te dire que je veux pas de tes merdes, mais tu me rassures automatiquement sur la provenance, comme si tu savais que j’allais me méfier. Ma propre pensée me blesserait presque. « Tu vois, c’est ton inconscient qui t’a dit d’aller me choper du paracétamol. » De ma main moite et dégueu, j’attrape la tienne, douce et fraîche, et j’interromps tes mouvements pour te forcer à la poser sur mon front. Gros soupir, synchro avec celui de Marlon qui en a sûrement marre de nos conneries. Je finis par boire la pilule sans broncher, et sans même m’étouffer, ce qui relève quasiment du miracle à ce stade. « Pouarh », je lâche comme une gamine à qui on donne un Smecta, alors que ça a même pas de goût ; mais j’y peux rien, dans mon état et dans tes bras, je me sens comme une gosse malade et donc, je m’autorise à en être une. « Ca va. » J’ai l’impression d’avoir été propulsée sur Saturne sans habituation préalable en centrifugeuse, mais ça va. « Toi ? » C’est renvoyé comme si c’était primordial, évident ; comme si j’étais pas en train de crever d’un virus inconnu et, au fond, c’est pas faux. Je m’inquiète plus de ton état à toi, psychologique, que de ma fatigue physique, même si elle est (très) sûrement mortelle. « Maaaais non, j’vais prendre un passer et ça va café. » Je renifle un bon coup et ça repart comme en quarante : je me redresse vaillamment et sans que je ne comprenne comment, mes fesses retrouvent le canapé. Bon, c’était peut-être trop ambitieux d’un coup : je fais déjà l’effort de me tourner en ta direction, et de frotter un pouce sur ton front façon couronnement de Simba, comme si mon doigt était imbibé de mercure pour mesurer ta fièvre à toi. Evidemment, je sens rien. « Tu dors jamais en ce moment », c’est même pas un reproche, cette fois, promis j’y travaille ; c’est une observation, « c’est normal ? » Je laisse mon pouce sur ton front et ta main retrouve le mien ; si j’avais la force de rire, je le ferais, parce qu’on a sûrement l’air très chouettes, comme ça. « C’est un effet secondaire ou un truc comme ça ? Parce que moi non. » Si, l’effet secondaire du surmenage et de la fatigue, peut-être ; c’est pas comme si quelqu’un avait failli crever au boulot y a quelques mois à peine pendant un événement. C’était pas moi, mais ça m’a quand même marquée. J’ouvre les bras, je t’invite sous la couette : je suis sûrement toute poisseuse et tremblante mais j’ai besoin de ton contact. Peut-être que le mien peut autant te guérir que l’inverse est vraie. « J’peux faire quelque chose ? Je lis super bien les contes pour enfants. » Je déteste surtout te voir comme ça, me sentir inutile ; dans ces moments, je vois le regard que tu balances aux quelques sachets que je surprends parfois, et la lueur de tes yeux est au moins dix fois celle que je vois quand tu me regardes. Parfois, tu me fais aussi peur que la mort.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
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(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Tu secoues la tête en ayant du mal à masquer un début de sourire. « T’iras faire un petit tour quand tu tiendras debout. » là, t’es à peu près certaine que si tu la pousse juste du bout du doigt, elle se retrouve par terre. Un simple souffle et elle tombe. Tu commences à tout sortir pour lui filer de quoi se sentir mieux, des vrais trucs sans danger, pas tes habituelles conneries qui ruinent des vies. Tu peux foutre en l’air la tienne tant que tu veux, jamais tu la laisseras s’approcher de ces trucs là. « Ouais, c’est mon sixième sens. » tu rentres dans son petit jeu et toute ton attention se reporte sur ta main qu’elle prend pour poser sur son front. Tu fais la moue en la laissant là quelques instants, constatant juste à quel point ça serait facile d’y faire cuire un steak. C’est à se demander comment tu te brûles pas. Ça te fais mal au cœur de la voir comme ça. Tu dégages quelques mèches humides collées à son front, et tu lui files son médicament. Elle fait l’enfant, toi tu souris. « Bof. » t’admets dans un haussement d’épaules sans trop t’étendre sur le sujet. Si tu lui dis que ça va, ça serait un énième mensonge pour rien et t’es pas sûre qu’elle te croit de toute façon. Tout comme t’as du mal à la croire quand elle affirme que ça va de son côté aussi. « Mais moins pire que toi j’ai l’impression. » dans l’immédiat en tout cas. « J’te jure que je cache tes clés de voiture si tu m’y oblige, hein. » tu menaces gentiment. Qu’elle ne s’y méprenne pas, tu vas le faire si elle insiste à prendre le volant. Hors de question que tu la laisses conduire alors que t’as vraiment l’impression qu’elle peut s’écrouler à n’importe quel moment. Forcément, elle a remarqué ton petit manège de ces derniers jours. Ton sommeil aléatoire, tes escapades hors du lit. Elle s’interroge et à vrai dire, tu sais pas trop quoi répondre. Malheureusement oui, c’est normal. Tu sais pas si c’est parce que tu fais un truc mal, si les substituts que tu prends sont pas assez forts ou assez bien dosés. T’as toujours cette irrépressible envie qui est présente malgré tout et ça t’épuise de devoir constamment te battre contre ça. Tu sais pas trop ce qu’elle fout avec son pouce mais tu la laisses faire. T'aimerais bien que le contact chasse ton mal de crâne comme par magie. « Ouais. J’essaie de faire gaffe en ce moment. En attendant, tu sais. Ça a un peu de mal à passer. » le sommeil te fuit et la fatigue s’accumule, ton mental en prend un sacré coup aussi, l’air de rien. T’as beau faire tous les efforts du monde, t'y arrives juste pas. « C’est rien, t’en fais pas. » t’ajoutes pour la rassurer sur ton état. Tu te reposeras quand tu seras clean. T’as enduré pire sur des périodes parfois bien plus longues parce que t’avais pas le choix. Là en comparaison, c’est trois fois rien. Ça joue sur ton humeur et t’as surtout l’impression d’être dans un sale état de gueule de bois permanente. C’est pas grave, t’encaisse et tu prends sur toi, tu te concentres sur elle qui pour le coup, a l’air bien plus malade dans l’immédiat. Vu toutes les fois où c’est elle qui s’est occupée de toi, tu peux bien faire ça. T’aimes pas la voir comme ça, mais ça a au moins l’avantage de te changer les idées. « Toi par contre t’as l’air d’avoir choppé une sacrée crève. » en atteste son état. Si ça va pas mieux demain, t’appelleras toi-même son boulot et le médecin. Ce serait cool qu’il fasse des visites à domicile, mais t’as comme un doute. Tu la rejoins sous la couette, tu sais d’avance que tu vas crever de chaud mais tant pis, t’as besoin de l’avoir dans tes bras autant qu’elle. Au pire vous irez vous doucher juste après, ça pourra pas faire de mal. Tu te cales contre le dossier du canapé et tu la laisses se blottir contre toi avant de vous enrouler sous le drap et de l’entourer de tes bras. Tu souffles un rire en t'installant le plus confortablement possible. « Tu peux rester avec moi demain ? » tu souffles en embrassant le sommet de son crâne avant d'y poser ta joue. « S’il te plaît. » t’ajoutes et t’espères que ça sera suffisant pour la convaincre de pas prendre sa caisse pour le boulot. Ils comprendront. T’as besoin d’elle et zéro envie de te retrouver toute seule toute la journée. « On pourra boire des tisanes comme des vieilles personnes, lire des histoires et rester sous la couette jusqu’à ce que ça aille mieux. » même là-dessous, malgré les mille degrés qu’il y fait et la chaleur qu’elle dégage, tu la sens trembler comme si elle avait froid. Un peu machinalement, tu frictionnes ses bras avant de resserrer ton étreinte, espérant que ça soit suffisant pour la réchauffer un peu. « Ca va être carrément nul quand je serai là-bas et que j’arriverai pas à dormir. » pas de marche nocturne pour t’aérer, pas de câlins sur le canapé pour t’apaiser, ouais, ça va carrément être nul à chier. « J’suis sûre que j’aurai même pas le droit d’avoir mon téléphone, en plus. » ou sûrement à certaines heures définies seulement, ce qui t’emmerde aussi au plus haut point. « J’ai envie d’rester avec toi. » cette fois c’est toi qui marmonne à la façon d’une gamine grognonne qui ne veut pas sortir du lit pour aller à l’école. Tu sais toujours pas quand t’auras une place, mais chaque jour qui passe, ta volonté vacille un peu plus. Et puis t'es bien avec elle dans tes bras, même si t'as trop chaud.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Tu fais déjà attention à ta conso, Spence, tu donnes de toi-même en attendant que je te tombe dessus, c'est tellement abstrait pour moi que je m'en rends pas compte et que j'étais prête à te prendre la tête pour ta sortie sans imaginer ce que t'avais à surmonter et ce qui t'a poussée à sortir pour pas m'inquiéter davantage. Je t'embrasserais à t'en recouvrir, si j'étais pas dans un tel état. T'en fais pas, tu me glisses et je décide de te croire un peu, cette fois. « J'suis là », je glisse quand même, au cas où. Ça fait cinq jours qu'on se prend la tête pour des conneries et ça me fout hors de moi, autant que toi, mais je suis prête à tout te passer, si c'est ce qu'il faut. Ce qu'il faut, c'est surtout que tu aies ta place dans ce programme à la con et que tu sois entourée de gens compétents. Mais d'ici-là, je ferai au mieux, quand je serai pas à ça de tapisser le sol avec ma gerbe. Je fuis le monde pour finir dans tes bras, cachant mon visage entre ton épaule et ton cou, comme si je pouvais me fondre en toi et y disparaître. Tu sens bon, tu sens toi, l'odeur familière suffit à calmer un peu les battements de mon cœur et je ressers les bras autour de toi. Plus les minutes passent et plus rester avec toi me semble tentant. « Okay, mais c'est bien parce que tu proposes des tisanes », je finis par lâcher, un sourire laborieux qui étire mes lèvres fatiguées. Je ne suis quasiment plus à convaincre ; j'ai aucune envie de me ramener là bas pour subir l'ambiance en plus de ma migraine. Rester avec toi, à la place, c'est un cadeau du ciel. « On pourra faire un château fort en couvertures ? » Je demande rien de mieux que rester toute la journée à rien foutre avec toi, à se raconter notre vie et à faire des trucs à la con qu'on n'a jamais pris le temps de faire. Je suis à ça de proposer de me foutre au chômage rien que pour profiter de mes journées avec toi. Tu vas bientôt partir : la proximité de l'échéance me semble aussi irrémédiable que détestable et, comme si on s'entendait réfléchir, tu lâches la bombe en première. « Tu peux faire des pompes, pour passer le temps », je lâche sans trop y mettre d'âme ; je suis sûre que moi non plus j'arriverai pas à dormir, trop occupée à m'inquiéter de ce que tu fais, de si on te traite bien. Y a trop d'inconnues dans l'équation pour que je sois sereine à l'idée de ton départ. Pourtant, il le faudra bien. « Tu reviendrais avec des putain de guns », j'ajoute. Et une sobriété totale, j'espère bien. Je suis prête à abandonner nos messages et appels quotidiens, si c'est ce qui peut aider. « Ce sera une détox complète, en vrai. Même technologique, comme les mamounes qui éteignent Twitter pendant deux jours, font pousser une fraise et appellent ça de la reconnexion à soi. » Je suis sûre que t'en auras là-bas, des mamans comme ça, Spence. Peut-être que ça deviendra tes potes. Ça te fera sûrement relativiser, en tout cas ; ou t'y repenseras, ça te fera marrer et tu penseras à moi. C'est la moindre des choses, parce que t'auras pas de mes visites. Sauf si y a une journée des familles où vous faites une pièce de théâtre. Ça existe, ça, ou c'est que dans les films ? Je demande pas, au risque de plomber un peu plus l'ambiance en me résignant à plusieurs mois sans toi. « Je sais. » Mais t'en as besoin, c'est pas à toi que je vais apprendre ça – je le garde pour moi, cela dit, parce que rien ne sert de retourner le couteau. Et je sais aussi que tu ne t'attends pas à ce que je te dise de rester, que finalement c'est pas grave, qu'on va faire sans, autrement et avec nos petites mains pleines de volonté. Dans le grand schéma des choses, je ne te suis d'aucune utilité. « Tu sais, à l'époque, quand je te prenais la tête avec ta conso et tout, j'étais déjà quasi sûre que ça allait finir comme ça. » Je le regrette dès que je le dis, manquerait plus que tu te sentes culpabilisée, comme si c'était pas déjà assez le cas ; mais je poursuis. « Y avait rien qui me faisait plus flipper que de t'imaginer dépendante au point de non retour, avec une aiguille entre chaque orteil, à plus avoir aucun lien à la vie et à tes proches. J'te voyais disparaître un tout petit peu et je m'imaginais déjà le pire. » Alors oui, peut-être que je t'ai laissée partir et que ça m'a soulagée, une demi-seconde avant que ça ne me ruine ; peut-être ai-je brièvement remercié les cieux de m'empêcher de voir ça, avant de me trouver la plus horrible des personnes. Mais t'es là, après tout ça, t'as envie de t'en sortir. Lâcher maintenant ce serait criminel. « Et maintenant que t'as l'opportunité et l'envie de changer ça, je peux pas te laisser passer à côté. Genre vraiment pas. Genre je te le pardonnerais pas, et à moi non plus. » J’aimerais pouvoir t’aider autrement. Vraiment. Le problème, c’est que je n’en ai absolument pas les compétences ou la force et que c’est un échec couru d’avance. « Mais j't'attendrai sagement, je regarderai l'intégrale de Buffy pour la huitième fois et je te ferai une fête sans alcool pour ton retour. Même que je te construirai le plus grand chateau fort en couvertures du monde. » Je te demande pas si t’as peur ou si tu regrettes, parce que la réponse m’effraie plus que la perspective de ton départ. Au lieu de ça, j’en parle comme si c’était acté. Ca, au moins, c’est tangible. Rassurant.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Elle te fait savoir qu’elle est là, elle cède à ta demande et ça te suffit. Toi t’es juste contente à la perspective de passer une journée à rien faire avec elle demain, même si ça implique qu’elle soit malade et que tu te sentes pas trop bien non plus. Tu sais pas encore combien de temps ça va prendre avant d’avoir une place, mais t’as pas envie de passer tes dernières semaines avec elle à toujours vous déchirer pour des conneries. « On fait tout ce que tu veux, ouais. » des forts en couvertures, vraiment regarder des films pour une fois et pas juste utiliser ça comme une excuse pour se retrouver nues sur le canapé. Cette fois vous êtes toutes les deux trop crevées pour faire quoi que ce soit d’autre de toute façon. « Je savais que tu voulais de moi juste pour mon physique. » et ton argent de rentière, l’héritage qui va avec et les tisanes aussi. Vraiment aucune autre raison valable, hein. « J’ai pas envie de leur laisser mon téléphone. » tu maugrées, pourtant parfaitement consciente qu’il le faudra bien. Tu veux pouvoir l’appeler et lui parler de comment ça se passe, tu veux t’endormir le soir avec elle au bout du fil à défaut de l’avoir à côté de toi, tu veux qu’elle te rassure, tu veux tellement de choses et t’es même pas sûre de réussir à aller jusqu’au bout si elle est pas avec toi. « En plus imagine tu m’envoies un message super privé et c’est celui qui garde les portables qui le voit. J’vais être obligée de l’éliminer. » tu préfères plaisanter, mais ça fait bien peu pour masquer ton flagrant manque de motivation. T’écoutes ce qu’elle a à dire sans l’interrompre, et savoir à quel point elle s’est inquiétée tout ce temps pour toi, ça te brise le cœur. Tu la serres tout contre toi, tu lui fais savoir que toi aussi t’es là. T’aurais pu lui éviter bien des peines si t’avais pris ne serait-ce que deux minutes pour l’écouter et que t’avais pas été aussi bornée. « Je sais que tu faisais pas ça pour m'emmerder. » sur le moment tu prenais mal tout ce qu'elle te disait ou te reprochait, parce que le souci était inexistant à tes yeux, y avait aucune raison de s'inquiéter et c'était juste elle qui dramatisait un peu trop. Tous tes potes s'en sortaient très bien, y avait pas de raison que ça soit pas ton cas. Sauf que non. Elle a vu la catastrophe arriver bien avant tout le monde et toi tu l’a envoyée chier. Et quand ça a été trop tard, tu supportais juste plus l'image que tu renvoyais, les regards constamment inquiets ou réprobateurs, toutes ces choses pour lesquelles t'avais pourtant été prévenue. « J’aurai dû t’écouter au lieu de faire semblant de gérer. » c'était un peu là le cœur du problème. Tu pensais tout maîtriser, parce que hé, t'étais pas addict, c'était pour le fun et pour passer une bonne soirée, aucun risque de tomber dedans après tout. Ça arrivait aux autres, pas à toi. Tu le sais et tu t’en veux de pas avoir réussi à t’empêcher de sombrer. « Pardon d’avoir rendu les choses aussi compliquées et de t’avoir imposé tout ça. » t’enchaines sans lui laisser le temps de te contredire, parce qu’elle serait encore capable de réussir à te trouver des circonstances atténuantes. Tu resserres un peu plus ton étreinte et tu déposes un baiser sur son front. « J’ai vraiment été une amie merdique, quand j’y pense. Et genre… Sur tous les points quoi. » toutes les fois où tu l’a lâchée en soirée, où t’as promis de changer sans jamais t’y tenir… Sans parler de toutes les relations que t’as sabotées plus ou moins consciemment, difficile pour elle de s’investir avec quelqu’un si toi t’étais toujours là à faire la gueule et à te montrer hostile dès que quelqu’un te faisait l’affront de s’intéresser un peu trop à elle. Si t’avais été une vraie bonne amie, t’aurais su t’effacer et au moins faire semblant d’être heureuse pour elle. Peut-être que ça lui aurait permis de découvrir d’autres personnes dignes d’intérêt et moins enclines à la faire pleurer aussi souvent. Parce que c’était bien trop fréquent sur la fin, ça. T'es à peu près sûre que t'es pas beaucoup mieux en tant que copine actuellement. « Et toi t’étais toujours là à me ramasser alors que tu méritais tellement mieux que la façon dont j'me comportais avec toi. » et toi tu méritais clairement pas sa patience à ton égard, parce qu’en plus tu le savais et t’en as bien trop profité. « Désolée. » y a encore au moins un autre million de choses pour lesquelles tu voudrais t’excuser auprès d’elle. Mais tu sais ni par où commencer, ni si ce que tu fais actuellement est suffisant. « Je sais, je sais. J’comptais pas baisser les bras, c’est juste- Ça paraît presque irréaliste, tu vois ? J’me demande comment vont être les choses après et ça m’fait peur. Et si ça se passe pas comme prévu, j’veux pas que ça soit encore toi qui te prenne tout dans la gueule. » elle en a déjà bien assez vu avec toi. Tu secoues la tête en soufflant un coup. Faut que t’arrêtes d’imaginer le pire alors que t’es même pas encore partie. « Mais merci de pas me lâcher, malgré tout. Promis j'vais tout faire pour que ça arrive pas. » d’un côté t’es rassurée de savoir qu’elle compte t’attendre, mais de l’autre, ça t’attriste qu’elle soit encore obligée de le faire. « Tu veux carrément faire une fête du coup ? Okay, mais seulement si c’est juste toi et moi. Et les boissons sans alcool. » en sortant de là et si ça fonctionne comme prévu, t’auras juste hâte de retrouver la chaleur de ses étreintes après des semaines loin d’elle et aucune envie de devoir partager ce moment avec qui que ce soit d’autre. Dire que t’as passé deux ans à la fuir en te persuadant que c’était mieux pour vous deux, et maintenant tu supportes à peine l’idée que vous soyez séparées plus de quelques jours. « Hé, le prochain appart tu veux pas qu’on ai une baignoire ? » pour le moment, tu mets tes doutes de côté. Tu te concentres sur ce futur où t’auras réussi haut la main à t’en sortir et où potentiellement, vous vous installerez ensemble pour de vrai. Alors oui, peut-être que tu t’emballes un peu, mais au point où vous en êtes, vous vivez déjà pratiquement ensemble alors autant aller jusqu’au bout, même si c’est dans trois mois ou un an, tu t’en fous.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
Tant pis pour le boulot, tant pis pour le monde ; je cède sans même que t’aies à insister parce que je suis trop fatiguée pour lutter, et surtout parce que je n’ai pas la volonté de te refuser une journée entière à rien foutre, rien que nous deux. Je crève trop de ta présence, de ton contact sans parasitage externe ou obligations quotidiennes pour venir brouiller nos fréquences ; le boulot attendra s’il doit attendre, et le monde continuera de tourner sans nous, j’en suis persuadée. Dieu seul sait combien de temps il nous reste avant que tu partes, que mon quotidien se vide à nouveau d’un coup de toi et que j’aie à me réhabituer à ton absence après plusieurs mois à centrer toutes mes heures éveillées autour de ton retour. Je ne dis rien, mais je crains cette période d’autant plus que je m’y attends. Au moins, ton dernier départ n’était ni calculé ni prévu. « T’as intérêt à pas cacher ton téléphone lors de ton entrée, hein. » S’il te plaît, caches-en un quelque part. « Je te préviens, si je reçois un message olé-olé d’un numéro bizarre de burner phone, je le supprime et je le bloque. » Et promis, j’en enverrai pas non plus sur ton portable au risque que quelqu’un d’autre ne puisse voir. Si tu souffres, il faudra au moins que je souffre un peu aussi. Tu reviens sur le fait que t’as peur d’y aller, et une chose en amène une autre et je finis par reparler de ce passé où on savait plus rien se dire sans s’engueuler, où on n’avait plus rien en commun sinon les éclats de voix. Je me demande si on est proche d’un retour à ça, si ça risque de revenir, de reprendre le pas sur notre complicité toute nouvelle. C’est peut-être ça, qui m’inquiète le plus. « T’as fait de ton mieux », je souffle sans t’interrompre alors que toi tu continues, jusqu’à ce que je me sente obligée de complètement t’arrêter : « J’ai pas été une super pote non plus, Spence. C’est pas tout sur toi. » Ca a jamais été tout sur toi, même si je me suis plue, à une époque, à tout te rejeter dessus, à ignorer mes torts et à me morfondre dans ton abandon lâche. Tant et si bien que j’en ai négligé les raisons pour lesquelles t’as senti le besoin de partir et de couper les ponts. « J’pense surtout que t’étais vraiment pas bien et que tu te débattais comme tu pouvais pour pas te noyer, et moi je passais mon temps à t’engueuler parce que tu battais pas des jambes assez vite. » Ou de droite à gauche au lieu de l’inverse, ou qu’importe. J’avais aucune confiance en ta façon de faire et d’une façon, j’ai dû t’étouffer. Tu l’as pas redit, depuis ce fameux soir, mais c’est resté dans ma tête, et sûrement pas pour rien. « J’aurais pu partir, aussi », j’ajoute avant de partir dans une série d’éternuements qui me font tourner la tête. Profonde respiration et on repart : « Si ça me convenait pas. Si c’était si toxique que ça. » Ca l’était sûrement, mais je préférais me bander les yeux, parce que tout était faisable sinon te perdre. « J’ai un peu essayé de te modeler sur ce que je voulais au lieu de t’écouter. » Ou en tout cas, j’ai volontairement occulté tout ce qui faisait qu’on serait mieux l’une sans l’autre qu’avec. T’étais tout pour moi, à tel point que la possibilité que ça ne colle plus m’était insupportable. Mon nez me gratte à nouveau, m’empêche de souffler le désolée avec lequel je voulais conclure, et au lieu de ça je plisse les yeux et je respire par la bouche comme un phoque en reverse-sneezing jusqu’à ce que la démangeaison se calme. « Putain ! » je peste à la place, me frottant les yeux d’un revers de la main, le pire est à venir et quand j’y pense, ça me donne envie de me crever les yeux, ou les trous de nez, dès maintenant. Heureusement, on a encore tout demain pour se reposer. « Bien sûr que ce sera juste nous. T’as d’autres gens dans ton entourage ? Moi j’ai personne d’autre. Ou en tout cas, j’ai pas envie de les voir. » J’exagère à peine, tout juste - j'ai du snobber la moitié de mon entourage depuis que t'es revenue dans ma vie et que tu y a pris cette place, je sors même plus avec mes potes et je suis quasi certaine que la moitié me pense morte tandis que l'autre me fait la gueule. Finalement, c'est exactement comme avant que tu partes. Comme si ça suffisait pas, tu rajoutes une question aux semblances anodines, mais qui ne m'échappe pas ; un sourire étire mes lippes fatiguées et je retourne, d'une voix de corbeau : « Quoi, tu veux qu’on emménage ensemble ? » Le ton se veut taquin mais il sort timide, presque gêné par la proposition que ça sous-tend, alors je passe vite au-dessus : « Mais ouais, carrément. Une baignoire genre style ancien, pattes de lion, en plein milieu de la pièce, t'sais. » On n'aurait pas la place de faire grand chose, sinon que je pose ma tête sur ton épaule. Bizarrement, ça me convient. J’entrelace nos doigts sous la couverture que je me trimbale, façon de t’approcher encore davantage de moi ; je me demande comment ça te dégoûte pas que je sois toute gluante et tremblante à la fois comme ça. Moi en tout cas, je me dégoûte, mais je m’éloigne pas pour autant. « T’as pas idée de combien de fois j’ai pensé à ça », je souffle, reniflant un coup pour éviter d’éternuer, faisant référence à nos mains liées, à ma main sur ton épaule, à ton t-shirt qui était autour de mes épaules et qui est quelque part par terre maintenant. Ca semble encore si lointain, si intangible.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Parfait, elle s’est laissée convaincre de rester et t’as pas besoin de batailler pour la garder près de toi. « Moi qui pensait que t’allais insister plus que ça pour qu’on puisse se parler, je sais pas comment j’dois le prendre. » tu grommelles façon dramaqueen, juste histoire de la taquiner. « Mais du coup, je fais quoi des dix prépayés que j’ai achetés ? » t’en as zéro, mais du coup t’as très envie d’aller en acheter un pour voir si elle serait capable de tenir parole le moment venu. T’es à peu près sûre qu’elle tiendra à peine trois jours avant de débloquer le numéro et de répondre. Non t'as pas fais de ton mieux. Si ça avait été le cas, t'aurais vu plus loin que le bout de ton nez et plein de choses auraient été différentes. Tu peux même pas lui en vouloir d'avoir tenté de te changer. Si les rôles avaient été inversés, t’aurais fait la même chose parce que t’aurais pas supporté pas l’idée de la voir se foutre en l’air petit à petit. C’est encore une conversation qui te donne envie de chialer plus qu’autre chose, mais ça c’est parce que t’es un peu trop sensible en fin de compte. « Merci de pas être partie. » du fond du cœur. T’es pas sûre que t’aurais passé le lycée si elle avait pas été là. Ils en disent quoi d'ailleurs, les membres de son entourage ? Est-ce qu'ils savent que t'es de retour dans sa vie, est-ce qu'elle a gardé contact avec certains de vos anciens potes en commun ? Ceux-là même qui devaient certainement lui souffler de te laisser tomber, t'en es sûre. « J’sais pas, j’aurai pu inviter genre mon père, mais j’ai peur qu’il ait toujours pas trouvé ses clopes alors il sera sans doute pas dispo. » plus de vingt piges pour aller en acheter, ça fait long quand même. Tu t’en fous pas mal de ce type là, du moins t’as réussi à t’en convaincre depuis des années. Toujours est-il que t’aimes bien utiliser cette blague et de faire comme si c’était le genre de chose qui te touchait pas. Mais ouais, juste vous deux c’est parfait, t’as besoin de rien de plus. Tu parles de baignoire vu que tu crèves d’envie de prendre un bain là, maintenant. Sur le coup, tu penses pas tellement à ce que ça implique quand tu dis “on”, c’est qu’après que tu réalises. D'ailleurs, elle n’a pas manqué de relever le sous-entendu. Tu retiens un peu ton souffle, juste le temps qu’elle accepte plus ou moins en exposant le modèle de baignoire qu’elle voudrait. « J’veux dire… Ouais ? Enfin si t’as envie. Ça a pas à être tout de suite, on est pas pressées. Y a des trucs à régler avant et tout quoi. » comme par exemple la foutue cure que t’as prévue et qui va coûter un bras. « Ca sera un peu comme la coloc qu’on a jamais faite. » l’idée a été évoquée un nombre incalculable de fois, jamais vraiment de manière sérieuse, toujours comme une espèce de rêve lointain et inatteignable. La vérité c’est que ça t’aurait fait chier de croiser ses exs dans votre appart. Et tu sais que ça aurait été pareil de son côté, sûrement que ça aurait été une raison supplémentaire de toujours vous foutre sur la gueule. Tous ces non-dits et la jalousie mal placée, ça vous aura fait perdre tellement de temps et d’énergie. « Mais en mieux du coup, vu qu’on aura pas à faire semblant de vouloir chercher deux chambres. » sauf si c’est pour Marlon. « Mon seul critère c’est la baignoire, j’te laisse le soin du modèle et du reste. » un tube vintage où vous aurez tout juste la place de vous y glisser à deux, ça sera très bien aussi. Ses doigts se mêlent aux tiens et tu fermes les yeux en exerçant une légère pression sur sa main. T’as toujours mal au crâne, t’as toujours bien trop chaud, mais c’est à peine si t’y penses dans l’immédiat. « Quoi, le fait d’être toute humide sur le canapé à quatre heures du matin ? » forcément dès qu’il y a l’opportunité de faire des plaisanteries douteuses, tu te dois de la saisir. Toi aussi, t’y as pensé à tout ça. Tu rêvais que de ça, tu demandais vraiment rien d’autre et t’es heureuse d’avoir enfin l’occasion d’être avec elle de cette façon. « P’tain c’était carrément dur de faire comme si de rien n’était chaque fois qu’on tapait une sieste ou qu’on décuvait. Surtout avec ta manie de toujours me toucher tout le temps là. » tu ricanes en dégageant une mèche humide de son front. Elle a toujours été bien plus tactile que toi et clairement, tu t’en plains pas. C’est juste que c’était particulièrement compliqué de rester sur cette idée comme quoi vous étiez juste amies et qu’il n’y avait vraiment rien de plus. « T’sais, je suis à peu près sûre que Kieran a toujours cru qu’on était ensemble, même avant. Et bon, j’l’ai jamais trop contredit non plus. J’crois que j’aimais bien l’idée que quelqu’un pense ça. T’aurais vu sa tête quand j’lui ai confirmé l’autre jour. » il avait l’air sincèrement heureux pour vous, il t’a presque fait pleurer cet idiot. « Hé… j’ai plus envie qu’on se promette rien. » vous avez toujours pas clarifié cette situation, l’air de rien. Techniquement vous en êtes encore là, “on prend notre temps, on avise”, ce genre de chose. Et de toute façon, dans les faits, vous avez un peu dépassé ce stade. Juste vous en avez pas reparlé. « J'sais qu'on a fait qu'un date officiel et que c'était un peu improvisé, mais... Ouais. J'sais pas trop comment ça marche d'ailleurs, j'dois te demander officiellement si tu veux être ma copine ? » ou alors par écrit avec des cases oui et non à cocher, peut-être. C'est pour la forme quoi.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
« Si on avait été en coloc il se serait passé un truc plus tôt, fais pas genre. » Ca me fait marrer, de réimaginer notre passé comme ça, de voir ce qui aurait pu changer à un mot près, à une engueulade de plus ou de moins. Ça ne sert à rien, mais j’aime bien les et si- les meilleurs comme les plus déprimants. Dans notre cas, les scénarios s’embrouillent et s’enchevêtrent parce que rien n’a jamais été ni clair, ni très défini, encore moins discuté entre nous. Mais, clairement, la coloc, ça a toujours été l’idée et l’excuse pour un rapprochement, sans que la barrière ne soit jamais réellement franchie. Et cette fois, non, il n’y aura pas besoin de faire comme si on devait absolument avoir deux lits et deux chambres séparées. Ni d’essayer de se rendre jalouses avec d’autres - du moins pour moi. Pour l’instant, tout ça, ça semble lointain et j’accepte d’arrêter de tirer des plans sur la comète et de me contenter de l’instant présent : l’instant présent, c’est tes bras qui m'entourent, mon poing qui s'abat gentiment sur ta cuisse après ta blague de merde, et le sentiment d'apaisement intense malgré la fièvre qui me tuera probablement demain, juste parce que je suis près de toi. Je le pense quand je le dis, Spencer : j'ai toujours idéalisé ça, mais je suis toujours aussi émerveillée devant le fait accompli. Et ressasser les années passées à faire semblant de rien n'en sont que plus satisfaisantes, maintenant, parce que je me dis qu'au moins, on a une chance de réussir ce qu'on aurait nécessairement foiré plus jeunes. « J'touche tout le temps tout le monde, je vois pas pourquoi tu le prenais personnellement. » Un sourire guette la commissure de mes lèvres alors que j'enfonce un peu plus mon visage contre toi. Tu sens la clope, tu sens mon shampooing à la pomme, tu sens infiniment toi surtout, ton odeur que je reconnaitrais à des kilomètres. « C'était un peu des excuses pour être plus proche de toi, aussi », j'avoue, c'est pas pour rien si je te prenais si souvent la main, si je me blottissais contre toi à toute occasion ; je te sentais aussi gênée que moi mais le besoin de ton contact passait au-dessus. Et j'avoue : j'étais curieuse de voir si t'allais céder, un jour. « Et je suis quasi sûre que j'ai manqué de t'embrasser genre deux ou trois fois. » Minimum. Et je parle pas des smacks genre action ou vérité ou la bouteille de quand on était ados : « Genre, j’me rappelle distinctement d’une fois où on prenait l’ascenseur et on disait rien et je me disais, merde, c’est maintenant ou jamais, et j’étais figée parce que je savais que c’était complètement con. Et tu m’as demandé si j’avais envie de vomir parce que je faisais la même tête que quand j’avais envie de vomir. » Je souffle du nez pour manifester un rire fatigué, à moitié embarrassé ; toi tu me dis que Kieran a flairé l'histoire avant tout le monde et j'ai aucun souci à te croire. « C’est le moment où je te dis que tout le monde pensait qu’on était ensemble depuis la nuit des temps et où on m’a demandé pourquoi tu m’as larguée en 2019 ? » Je te tance à nouveau sans m'attarder ; ils étaient nombreux ceux qui pensaient qu'on était ensemble, je sais pas combien de tes candidats j'ai refoulé d'un air possessif sans que tu t'en rendes compte et en jubilant de la confusion. Puis y a eu notre éloignement, y a eu Margot, y a eu le monde qui s'est foutu en travers comme trop souvent. « Mais t'inquiète, hein, on était juste de très bonnes amies. » A tous les coups, si on finit dans les livres d'histoire, ce sera comme ça. J'enchaîne sur les clichés : « Je crois que si t'arrêtes de dire no homo à chaque fois qu'on s'embrasse ça fait une sorte de pacte tacite, y a moyen que ça suffise. » Mais t'as raison, on a été tellement absorbées qu'on n'a jamais rien officialisé. Pourtant, je sais qu'il y a pas une seule seconde où je me suis tenue à ma résolution de prendre mon temps et de voir où ça menait, de pas m'emballer au risque que ça finisse mal. J'ai jamais fait dans la demi-mesure, Spence, encore moins avec toi ; c'était évident que j'allais pas commencer à ton retour. « Ouais, ok, j'veux bien sortir avec toi… » Je me redresse, l'air malicieux de la gamine prise en flag, et je t'embrasse sur la joue plutôt que sur les lèvres parce que j'ai peur de puer. Un violent frisson m'accroche et je me débats une minute avant de retrouver ma position initiale au creux de tes bras, tout près de ton corps. « J'avais un peu oublié qu'on se promettait rien, en fait », j'avoue, les yeux mi-clos, encore secouée. « Enfin, j'en ai parlé à quelques personnes. Trois fois rien, hein. » C'est pas comme si j'avais beaucoup de monde à qui le dire, c'est juste qu'à chaque fois que je l'ouvre je trouve une façon de te mentionner. « Et je, euh– honnêtement si on venait à tout arrêter pour X raison je saurais pas faire comme si de rien n'était. Vraiment pas. » Vraiment plus. Est-ce que j'ai su un jour ou est-ce que je le disais juste pour faire bonne mesure ? « Faudrait qu'on fasse un pacte pré-nuptial dès maintenant, en fait. T'sais, pour qu'on conserve notre amitié si jamais on est plus ensemble. » Une voix me souffle que c'est pas possible et je la fais taire, parce qu'elle me fait peur. « Mais déjà on peut aller faire ce fameux road trip. Avant que tu partes. » Peut-être même qu'on peut y aller tout de suite maintenant, tant pis pour la fièvre je m'en servirai comme moteur, tant pis pour le boulot, je leur dirai que j'ai chopé la tuberculose. « Si tu t'sens prête. » Parce que jusque là, on n'a jamais passé 24h consécutives ensemble et je sais que tu trouves toujours des moments pour te repoudrer le nez ou te calmer les nerfs. Avec moi tout le temps autour, dans une voiture, loin de chez nous, ce sera plus possible.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
C’est carrément sûr qu’il se serait passé quelque chose si vous vous étiez retrouvées en coloc. Quant à savoir dans quelles circonstances et si c’était voué à durer, c’est une autre histoire. Sûrement qu’un jour ça t’aurait gonflé de croiser Margot ou une autre, ça aurait fini en énième dispute et t’oses espérer qu’au lieu de fuir comme d’habitude, t’aurais pu sortir ce que t’avais sur le cœur. Puis claquer la porte et disparaître quelques heures au lieu d’affronter un éventuel rejet. C’est triste à dire, mais t’as jamais su imaginer les meilleurs scénarios. Depuis toute petite t’as été habituée à la déception et aux pires situations alors forcément, c’est celles-là qui ont toujours eu tendance à s’immiscer dans tes pensées. Et pourtant, après toutes tes conneries et malgré tous vos désaccords et vos disputes, elle est là contre toi, et c’est sans doute la meilleure chose qu’il puisse t’arriver. Tu joues l’offusquée lorsqu’elle frappe du poing sur ta cuisse, mais tu gardes ton sérieux à peu près cinq secondes avant d’avoir envie de rire. « Moi qui croyait qu’il y avait quelque chose de spécial entre nous. » tu râles, peinant à masquer l’amusement dans ta voix. « Faut dire… T'es la seule qui ait jamais fait ça avec moi, forcément que je l'ai pris personnellement. » c’est surtout l’unique personne que tu laissais faire. Elle le sait, tu t’en es jamais cachée. Y a que son toucher qui te faisait te sentir complète, qui te donnait l’impression d’exister pour de vrai, y' a que sa présence qui savait te rassurer et t’apaiser. Aucun de tes exs n'a jamais eu ce droit. « Je m'en plains pas hein, c'était vraiment le genre de geste qui faisait ma journée à chaque fois. » ça rendait cette frontière entre vous un peu trop floue et confuse, ça te faisait te poser trop de questions sur la nature même de votre relation. C’était vous, c’était normal, c’était bien et tu voulais changer ça pour rien au monde. Tant pis si personne ne comprenait, s’ils étaient jaloux et tant mieux s’ils croyaient que vous étiez ensemble. « Si j’avais eu un journal j'aurais marqué des trucs comme cher journal, aujourd’hui Mac m’a pris la main, j’ai bien aimé. » sans plus de détails et de formes sûrement parce que t’as jamais été douée pour ça. Tu joues avec ses doigts en l’écoutant parler de toutes ces opportunités manquées, l’anecdote te fais rire et tu secoues doucement la tête. « J’ai failli aussi, deux ou trois fois. » tu reprends la même numération qu’elle alors que dans les faits, c’est presque arrivé bien plus de fois. Sauf que le timing était toujours mauvais; y avait toujours quelqu’un pour rentrer dans la pièce au pire moment, toujours un téléphone qui sonnait ou un bruit trop fort dans la pièce d’à côté pour briser l’instant. Et puis il y a eu vos exs, les excuses parfaites pour ne pas assumer ta lâcheté et ta peur de voir votre relation changer. Pourtant, t’en crevais toujours d’envie, t’en rêvais, du jour où t’aurais le courage de dire merde et d’enfin te lancer. Chaque fois que tu la voyais rire, chaque fois qu’elle était près de toi et qu’elle te prenait la main, chaque fois que vos regards se croisaient plus de quelques secondes. « Au moins maintenant on a plus à s’poser la question de savoir si c’est le bon moment ou pas. » c’est un peu un rêve de gosse qui est devenu réalité. Si elle t’avait pas demandé de l’embrasser y a quelques mois, t’es à peu près sûre que t’aurais toujours pas sauté le pas. Tu te serais barrée après votre discussion, elle aurait encore été dans tous ses états et vous en seriez pas là aujourd’hui. « En même temps, y avait vraiment que nous pour faire comme si on voyait rien. » tu ricanes, parce que ouais. Vous cochiez vraiment toutes les cases, sauf celle des colocs. C’est Margot qui a dû être contente quand tu t’es cassée. Elle avait toute la place pour la consoler sans que tu sois là pour la faire chier. Mais pour l’heure, elle n’est plus dans le tableau, vous êtes même en train d’officialiser votre relation au beau milieu de la nuit, crevées et malades, mais au moins c’est fait. « Cool. J’aurai dû demander y a des années en fait. » tu jubiles un peu trop lorsqu’elle se redresse et embrasse ta joue. T’es une gamine bien trop contente d’avoir enfin eu ce qu’elle voulait, c’est terrible. Elle se réinstalle contre toi et tu t’assures que la couverture soit bien mise avant de glisser ta main sur sa taille. « C’est qui trois fois rien ? » tu te rends compte que tu sais même pas qui elle voit en dehors de toi. Depuis ton départ, elle a sûrement fait de nouvelles rencontres et elle côtoies sûrement des personnes dont t’as jamais entendu parler. Tu sais rien d’eux et peut-être que tu devrais t’y intéresser un peu. Est-ce qu’elle en a parlé à son père ? Tu sais qu’il t’aime pas tellement, alors t’es pas certaine de comment il a dû encaisser la nouvelle. Son idée de pacte pré-nuptial en cas de rupture prête à sourire, mais comme elle, tu sais que c’est pas possible. Ou alors ça prendra longtemps avant que vous puissiez juste vous regarder en face à nouveau. « Ouais. » tu réponds sans trop y croire. « Enfin j’ai trop attendu ça pour envisager d’arrêter un jour, hein. T’es coincée avec moi maintenant. » autant qu’elle sache. T’es sûre de tes sentiments, pour une fois t’es même sûre de ce que tu veux et à aucun moment ça n’implique de séparation. T’acquiesces quand elle reparle de votre séjour prévu. « Un weekend complet c’est pas si terrible. » les conditions sont peut-être pas si propices que ça en ce moment, mais tu demandes pas mieux que passer du temps avec elle loin de tout, loin du monde. Tu prendras toutes les dispositions nécessaires pour que ça se passe bien et si tu sais pas encore comment faire, tu vas bien finir par trouver. « Demain si tu t’sens mieux on pourra regarder où aller. » Gold Coast, Springbrook, tu t’en fous, n’importe où avec elle ça te convient. « T’sais quoi, quand je reviens on part genre une semaine complète. Ou deux. N'importe où sauf à Sydney. » là au moins, vous aurez pas à vous poser mille questions d’organisation. Vous pourrez aller faire des trucs un peu spontanés sans vous soucier de savoir si t’es clean ou non. Et puis, vous aurez du temps à rattraper et sans doute plein de choses à vous dire. Des vraies vacances où t’auras pas à la partager avec qui que ce soit d’autre pendant des jours, tu peux pas trouver mieux comme motivation.
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J’avoue que j’ai toujours ressenti une certaine fierté à l’idée de te gêner, de te bousculer un peu, de te pousser dans tes retranchements jusqu’à ce que tu te poses des questions. Je le savais, dès le premier jour, que je venais tout foutre en l’air ; tu donnais l’impression d’être bien dans ton coin, d’être habituée à la solitude et l’air renfrogné que tu sortais à chaque tentative d’approche te collait comme une seconde peau. Moi, j’ai décidé que c’était sûrement un masque et j’ai persévéré, et pour une fois j’ai eu raison ; je t’ai vue t’ouvrir, accepter mon contact puis le chercher, l’initier de toi-même, toujours farouche, toujours timide, mais indéniablement présente. J’ai jubilé de voir que personne, pas même ceux qui partageaient ta vie pour une période plus ou moins étendue, n’était logé à mon enseigne, que j’étais la seule à jouir de certains passe-droits. Ca aurait dû surgir comme évidence plus tôt, tout ça, mais je me suis contentée de ces avantages sans en demander plus. Ca suffisait, à ce moment-là. « Cher journal, aujourd’hui Mac m’a embrassée, elle est vraiment trop sympa », je renchéris sur un ton moqueur, on était connes mais tellement bienveillantes, tellement patientes l’une avec l’autre que ça me laisse plein de douceur en rétrospective. Et alors, quoi, tant pis si on a jamais osé avant, si on s’est toujours manquées de peu, quand t’étais prise moi non et quand je l’étais tu l’étais plus, tant pis pour tout ça finalement parce que maintenant, on y est. « T’aurais du, ouais. J’aurais dit oui. » Bien sûr que j’aurais dit oui. A tout moment, n’importe lequel, Margot ou pas, bonne idée ou pas. D’aussi loin que je me souvienne t’es le seul truc de ma vie qui m’est apparu comme essentiel et central. Le reste, les engagements ailleurs, les besoins d’autre chose, ça serait passé si loin derrière que personne ne s’en serait souvenu. Tout le monde le savait, et tout le monde le sait, tout court. Qui, précisément ? « Heu… » Je m’attendais pas à la question, et je me retrouve heureuse d’être dans tes bras et fiévreuse pour que tu ne vois pas ma gêne. « Plus que trois fois rien, en fait. Quelques personnes de ma famille, quelques potes. Les filles, aussi. » Essentiellement Wendy, en fait, parce que je savais que ce serait la seule à ne pas me regarder avec un air désapprobateur et méfiant. Mon père, aussi, parce que j’étais sûre que même s’il était dubitatif, il garderait ses commentaires pour lui. Ma tante préférée, parce que je lui dis toujours tout. Des plans cul, pour justifier ma disparition des apps. Puis Margot, bien sûr. Et, merde, j’ai honte de le dire, mais tout le monde et leur mère est au courant, je l’ai même dit à ma barista l’autre soir, la honte. « C’est rigolo parce que dans l’ensemble ça n’a surpris personne. » C’est aussi rigolo parce qu’on m’a dit de pas te faire de mal à toi, plutôt que l’inverse. Je me demande combien dans mon entourage m’ont perçue pour ce que je suis vraiment : la méchante de notre histoire. Et celle de toutes mes histoires, en général : pas besoin d’euphémisme. Tu me dis que t’as aucune intention de me lâcher et je pense que moi non plus, je m’imagine même pas en avoir marre, ou que ça puisse s’arrêter un jour ; et en même temps j’ai peur, parce que je suis totalement consciente que ça commence toujours comme ça et que ça finit toujours mal, parce que la personne part, ou meurt, ou que la passion s’arrête, comme ça, bam, clap de fin. Y a pas d’explications : c’est comme ça. Un peu opaque, incroyablement injuste. Mais je réponds que « ouais, je sais pas non plus comment tu pourrais te lasser » et je décide que le pire, on le verra après, quand il sera là, en espérant ne jamais le croiser. On ne peut pas faire plus. « Mais ça me va d’être coincée avec toi. » On peut qu’espérer, et c’est pas assez mais faudra que ça fasse. « Okay, mais si ça va pas tu peux le dire. J’ferai pas de réflexions. Promis. » L’idée de partir en week-end rien que nous deux me plaît autant qu’elle m’effraie ; je sais pas comment tu vas appréhender ça, si t’en es capable, si t’auras besoin d’aide, je suis proprement inadaptée à tes besoins et je me promets de faire des recherches étendues sur Google pour mieux comprendre les addictions. « Trop con, j’avais méga envie de partir à Sydney, bizarrement. » J’esquisse un rire qui se veut guttural mais qui ressemble à un chat qui crache une boule de poil ; je renonce à toute tentative d’humour ou de séduction et ma tête prend du poids sur les épaules. Si je prends pas garde, je vais m’endormir, juste là, tout contre toi, et l’idée me plairait si j’étais pas couverte d’une pellicule de sueur dégueulasse, et si j’avais pas besoin de ta proximité, trop pour que tu m’abandonnes à nouveau. « Tu peux te rendormir ? » je glisse dans un murmure, mes doigts caressant l’intérieur de ton bras, apaisants, tranquillisés. « Sinon, je reste éveillée avec toi. Y a genre Saw à la télé. » Et j’espère que tu comprendras qu’au-delà d’une nuit où je suis fiévreuse, délirante, et où tu luttes contre tes démons, je veux te signifier que je veux plus que tu me rejettes quand tu commences à te noyer, que je veux être là même si c’est moche, que je peux digérer le pire, le lourd, le dur.
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l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Elle se fout à moitié de toi vis à vis de ton journal imaginaire et c’est de bonne guerre. Tu serres juste tes bras un peu plus fort autour d’elle en ricanant, comme pour la prévenir de ne pas trop pousser sa chance à ce sujet là. Enfin c’est pas comme si t’allais faire quoi que ce soit à part faire semblant de t’offusquer encore, hein. « J’suis sûre que c’est le genre de trucs que toi tu notais. » elle a toujours été bien plus expansive que toi sur ses sentiments et tout le reste, mais tu sais qu’il y a certaines choses qu’elle préférait garder. Et t’imagines sans mal que ses journaux, c’était son endroit rien qu’à elle pour quand même trouver un moyen de les extérioriser. Avec le recul, peut-être que toi aussi, t’aurais dû utiliser ça plutôt que de choisir d’utiliser tes poings ou tes regards mauvais à tout bout de champ. Enfin d’un autre côté, c’est cette violence que tu ne savais canaliser qui t’a menée jusqu’à la personne la plus importante de ta vie. Si t’avais été une gamine bien sage et gentille, t’aurais pas été virée de ta première école et par extension, tu l’aurais jamais rencontrée. Alors peut-être que oui, si t’avais eu un tant soit peu de courage t’aurais demandé à ce qu’elle devienne ta copine y a des années, et qui sait comment ça aurait évolué. Pour le coup, tu te contentes d’hocher la tête doucement sans rien ajouter. Au final, trois fois rien c’est les gens qu’elle fréquente au quotidien, visiblement. Tu demandes pas plus de précisions sur les filles, parce que tu sais de qui il s’agit pour les avoir déjà vues à plusieurs reprises y a une paire d’années. En toute honnêteté, tu les avais même oubliées, celles-là, mais du coup ça veut dire qu’elle les voit toujours et que tu vas finir par les recroiser aussi. « Trois fois rien, ouais. » tu souffles en acquiesçant, et c’est légèrement terrifiant. T’as envie de savoir quelles ont été les réactions, t’imagines mal ceux qui te connaissaient déjà avant tout ça approuver l’idée. S’ils ne sont pas forcément au courant pour tes soucis d’addiction, ils ne doivent pas garder un incroyable souvenir de toi ou même de votre relation en général. Surtout sur la fin. T’es celle qui trouvait trop souvent des excuses de dernière minute pour ne pas venir, celle avec qui chaque dispute prenait trop d’ampleur, celle qui s’est tirée en lui brisant le cœur. Son entourage, tu seras forcément amenée à le côtoyer à un moment où à un autre, pas tout de suite, mais un jour. Et tu sais pas vraiment quoi en penser, parce qu’alors il te faudra sûrement affronter les regards désapprobateurs et les murmures à peine masqués. Ou peut-être qu’ils n’en ont rien à faire, aussi. Mac est une adulte responsable, bien capable de prendre ses propres décisions sans se soucier de ce que tout le monde dit ou pense. « J’suis sûre qu’ils sont plein à s’être fait de l’argent sur notre dos. » genre des paris à la con sur combien de temps ça prendrait, combien de ruptures avant que l’une ne se décide à sauter le pas, ce genre de chose. T’attends aussi les questions indiscrètes du type “maintenant vous pouvez le dire, il s’est passé un truc avant hein ?”, tout ça pour confirmer ou non ce qu’ils avaient tous déjà deviné. Y en a une paire qui vont être déçus à ce sujet là. Si vous avez pas toujours été honnêtes sur vos sentiments et vos intentions (surtout toi en fait, elle l’a plus ou moins explicité une ou deux fois), vous pouvez au moins affirmer que rien ne s’est produit avant aujourd’hui. « J’l’ai dit genre à ma sœur. Et à Kieran. » autrement dit, elle en connaît un et n’a encore jamais rencontré l’autre. Mais tu vois mal à qui d’autre tu peux te confier sur le sujet, c’est pas comme si t’avais énormément de proches à qui aller annoncer la nouvelle. Même Maureen, tu peux pas aller lui étaler ton bonheur au visage et c’est presque dommage. « Et mes collègues savent, aussi. Parce qu’ils t’ont vue l’autre coup et maintenant ils sont jaloux. » et voilà, la liste s’arrête là parce que ton cercle social est on ne peut plus restreint. Ceux qui comptent savent, les autres, ils ont pas besoin d’avoir trop d’infos sur toi et sur qui partage ta vie. « J’pourrai pas, c’est sûr. » carrément impensable de te lasser, même. Si vous avez des désaccords, ce ne sont pas quelques accrocs qui vont faire que tu vas en avoir marre. Être ensemble vous convient pour le moment et dans l’immédiat c’est la seule chose sur laquelle tu veuilles te concentrer. « Ca ira. Et si jamais j’sens que ça va pas le faire, promis j’le dirai. » en théorie, quoi. Dans les faits, c’est toujours un peu compliqué pour toi de demander de l’aide de façon claire et précise. Mais tu fais des efforts, ça compte déjà un peu. Quant à savoir si tu peux te rendormir ou pas, c’est une vaste question. T’aimerais bien choper un peu de sommeil, juste ce qu’il faut pour être fonctionnelle. En temps normal dans une situation pareille, t’auras pas hésité à prendre quelque chose, n’importe quoi d’assez fort pour t’assommer et que ça fasse le job. Ça te démange très fort de le faire, si t’es tout à fait honnête, mais faire attention ça veut aussi dire être capable de résister à ce genre d’envie. C’est dur, et t’es à peu près sûre qu’à l’instant où elle va s’endormir et qu’elle ne fera plus attention, tu vas craquer de toute façon parce que tu seras trop crevée pour continuer de lutter. Alors tu secoues doucement la tête, non, tu vas pas réussir à te rendormir. Clairement ça t’emmerde de lui imposer de pas le faire non plus, elle est malade et a besoin de repos. Toi t’as juste besoin de prendre de quoi apaiser ton organisme qui réclame sa dose. Tu fermes les yeux un instant, profitant de la sensation de ses doigts sur ton bras, c'est préférable de te concentrer sur ça pour le moment. « C’est peut-être la seule occasion qu’on aura jamais de voir un film en entier. » t’y crois à peine parce que t’es vraiment épuisée et qu’elle est pas en meilleur état, t’es pas certaine d’avoir la capacité de suivre quoi que ce soit. Tu demandes pas explicitement à ce qu'elle reste éveillée avec toi, mais t'es sûre qu'elle aura compris le message. Après ce qui semble être une éternité, tu te décides à bouger pour attraper la foutue télécommande, tu profites de cet élan de courage pour te lever même si ça implique de devoir t’éloigner de ton radiateur humain. Tu remplis le verre d’eau et tu choppes un paquet de mouchoirs que tu fous sur la table basse avant de retourner te glisser sous la couette avec elle. Tu t’en fous pas mal qu’elle soit toute transpirante, qu’elle dégage mille degrés, t’as besoin de l’avoir dans tes bras le temps que ça aille mieux. Alors tu la laisses mettre ce qu’elle veut à la télé et puis vous vous allongez là pour essayer de terminer la nuit déjà bien trop courte. Peut-être que le sommeil finira par l’emporter, après tout.