Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

 (Amelyn #67) ► After the fall

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #67) ► After the fall 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #67) ► After the fall 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #67) ► After the fall 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #67) ► After the fall 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #67) ► After the fall 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #67) ► After the fall 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #67) ► After the fall Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #67) ► After the fall 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyLun 14 Mar 2022 - 16:39


after the fall
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #67) ► After the fall 873483867

”Le bal des officiers." Je suis tombée sur l’invitation adressée à Amos - j’ignore si elle est arrivée à Kilcoy ou à notre appartement vitrine - et qu’il avait certainement l’intention d’ignorer. Sans quoi, elle n’aurait pas été pliée en quatre sur un coin de son bureau au casino. Je n’ai pas fouillé pour mettre la main dessus : le vent s’est engouffré par la fenêtre un jour où nous étions tous les deux présents et, ramassant la feuille de papier glacé, mes yeux ont accroché le titre. J’ai froncé les sourcils sous le regard gêné d’un Amos peu habitué à ce genre de manifestation.

Sauf que, si l’idée lui avait totalement déplu, il aurait déchiré l’invitation et l’aurait jetée sans plus de cérémonial. S’il n’envisageait pas au fond de lui-même l’éventualité de s’y rendre, à ce bal donné à la The Governement House, je ne serais jamais tombée sur l’invitation, directement adressée à mon complice et lui indiquant qu’il pouvait bien entendu venir avec un plus un. Habituellement, je n’aurais pas oeuvré pour qu’Amos accepte de m’y emmener : l’armée et un univers à l’esprit trop étriqué pour l’amoureuse de liberté que je suis, et il y a quelque chose d’ironique à l’idée que je me trouve dans l’une des institutions officielles du pays. Sauf que l’armée est une partie de la vie de mon futur époux dont il ne parle que peu et qui, pourtant, a laissé de profondes blessures en lui. Certaines sont encore béantes et peut-être a-t-il besoin, de ce genre de reconnaissance de l’institution qu’il servait autrefois. S’il est invité, c’est qu’il n’a pas quitté les rangs de la navy en paria, non ? C’est qu’il existe encore quelque part parmi les hauts gradés quelqu’un qui se souvient de lui ou, en tout cas, qu’il fait encore partie des listes officielles de vétérans.

De toute façon, nous avons besoin de passer du temps ensemble, rien que lui et moi. Nous en avons assez besoin pour que, presque trois mois après la naissance de ma fille, nous l’ayons déposée chez son parrain pour la nuit. C’est la première fois qu’elle en passera une loin de nous, mais je crois qu’elle se sent en confiance, avec l’ancien frère d’armes d’Amos. Moi, je ne le connais que mal mais il reste une solution préférable à l’alternative Marshall. Il n’a pas pleuré, mon bébé, lorsque la porte s’est refermée derrière nous et je me raccroche à ça alors que, sur notre trente et un, nous nous apprêtons à gravir les marches de l’imposant bâtiment. « Ta cravate est très bien mise, arrête de la tripoter. » Je le réprimande avec humour et bienveillance, en me retournant pour lui faire face. Installée sur une marche plus haute que lui, je suis presque à son niveau et n’ai pas besoin de me hisser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres et ajuster une dernière fois le nœud qu’il ne cesse de tripoter. « Encore une fois, si tu veux faire demi-tour, on peut faire demi-tour. » A condition de dîner en tête à tête pour ne pas gâcher l’occasion qui se présente à nous : une soirée tous les deux, comme avant. « Mais ma robe est bien trop belle pour le genre de restaurant qu’on peut réserver à la dernière minute. » Je lui adresse un sourire amusé et un clin d'œil. L’objet du délit est une magnifique pièce couture en satin d’un noir profond. Mes cheveux tombent en cascade sur mes épaules et je porte celui de mes parfums qui rend le plus mon compagnon fou. « Tu l’as dit toi-même : il n’y aura que des inconnus. » Lorsqu’il l’a affirmé, c’était à la base pour trouver une excuse pour briller par son absence. Aujourd’hui, j’estime que cela ne peut que le rassurer : il ne sera pas le centre de l’attention. « On est même pas obligés de se mélanger. » Nous n’avons jamais aimé ça, de toute façon.





:gniark: :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyLun 14 Mar 2022 - 19:02




AFTER THE FALL
Je la reçois chaque année, cette invitation aux bals des officiers. Elle arrive chez mes parents qui me la font parvenir par la poste avec un petit mot signé de mon père. Il m’encourage à m’y rendre et je sais quel est son but. Il espère que je ne soupire plus sur mon passé et, pour ce faire, il n’existe qu’une méthode : l’accepter. Accepter que j’ai été militaire, que j’ai été victime d’un accident qui m’a moralement abîmé et, qu’au fond, j’ai fait le choix de ne pas me soigner par déni et par fierté. Or, la naissance de Micah et mes résolutions en matière d’abstinence m’ont empêché de balancer ce bout de carton à la poubelle. Ai-je réellement envie de faire abstraction de ce pan entier de mon existence ? N’est-ce pas le moment que je me réconcilie avec mon histoire afin d’être à l’aise lorsque mon bébé grandira et qu’elle sera curieuse de découvrir qui est son père ? Je sais que j’aurai à coeur de ne rien lui cacher. Je sortirai d’emblée les albums photo et que gagnerais-je à transformer un moment complice avec ma cadette en épreuve pour mon moral ? J’ai donc décidé d’y réfléchir, sérieusement, et au lieu de l’enfoncer dans la corbeille à papier de mon bureau, j’ai abandonné le carton sur le coin de mon bureau, bien en évidence, que je ne puisse prétendre avoir “oublié” son existence. Je veux qu’il me saute aux yeux aussi souvent que possible, que je me perde dans mes pensées et que je pèse le pour, le contre ou le neutre. Mille fois j’ai envisagé de ce que Rae pourrait m’aider à dresser cette liste, mais n’est-ce pas une perte de temps si d’aucuns arguments ne me viennent seuls ? J’attendais d’en avoir au minimum un avant de lui toucher mot. Le sort en a voulu autrement. Comme au cinéma, un coup de vent a déposé au pied de ma dulcinée l’objet de mes tracas et, sans surprise, elle a été interpelée, non pas par l’idée de participer à cette soirée, mais bien que j’y sois convié. Je comprends : si je suis sur les listes, c’est que ma conviction d’avoir été “évincé” est exagérée par ma déception. Elle a brandi ce raisonnement tel un drapeau, les yeux brillants, s’imaginant sans doute dans une tenue qui ferait pâlir de jalousie les vieilles rombières des généraux. Je soupçonne également qu’elle oeuvre pour mon bien avec la même volonté de mon père bien que, j’en suis certain, ils ne se sont pas concertés. J’ai été touché par son engouement et, a priori, ne dit-on pas que ce que femme veut, homme peut ? Assurément. Dès lors, le soir donné, je me suis retrouvé au pied d’un escalier dans mon ancien costume de cérémonie qui me donne l’impression d’étouffer et d’être ridicule. «C’est trop serré. Tout est trop petit.» Faux ! Je suis déstabilisé parce que je repère quelques vieux amis qui, par chance, ne m’ont pas encore aperçu. Sera-t-il là, mon ancien amiral ? J’y pense et puis l’idée m’échappe grâce au baiser offert par ma dulcinée. Nous allons mieux et ça fait du bien. Je m’accroche à notre renouveau pour trouver, plus tôt, le courage de laissser ma fille pour la nuit et, sur l’heure, celui de grimper les marches. «Non ! J’ai pas envie d’aller, mais j’aime l’idée que tout le monde combien tu es magnifique.» l’ai-je complimentée, sincère, aussi authentique que dans le dressing, lorsque je lui ai soufflé qu’elle était splendide dans cette robe noire au décolleté plongeant sans être audacieux. «Et, je me suis planté. Je vois déjà des gens que tu connais… et tu sais quoi ? J’ai des anecdotes croustillantes sur chacun d’eux.» J’avoue avec un sourire narquois au coin de mes lèvres tandis que, ma main dans celle de Rae, je prends les rênes : je la guide à l’intérieur de la salle richement décorée. Tout est faste, luxueux, presque outrageant. «Du coup, je suis curieux de savoir à quelle table ils nous auront installé pour le repas. Tu sais que, c’est très légiféré ? Ce sera fatidique. Le tableau est là.» La liste, imprimée sur un panneau orné par les talents d’un peintre, comprend les numéros de table et les identités de chacun des invités. «Tu nous repères et tu me cites qui est avec nous ok ? » Thomas, peut-être. Marshall père ? (Liv n’y est pas, à cette soirée, je le sais…du moins, j’y crois).




Revenir en haut Aller en bas
Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #67) ► After the fall 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #67) ► After the fall 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #67) ► After the fall 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #67) ► After the fall 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #67) ► After the fall 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #67) ► After the fall 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #67) ► After the fall Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #67) ► After the fall 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyLun 14 Mar 2022 - 19:50


after the fall
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #67) ► After the fall 873483867

« C’est trop serré. Tout est trop petit. » Je secoue la tête de droite à gauche en esquissant un sourire amusé. Amos n’a pas tout à fait perdu ses kilos de grossesse - ceux qu’il a pris avec moi, en m’utilisant comme prétexte de la plus éhontée des manières - mais le costume de cérémonie qu’il a enfilé le sied parfaitement. « Si tu continues de râler, je serre encore un peu plus la cravate. » Je le houspille avant de déposer sur ses lèvres un baiser du bout des miennes, un peu trop sage pour nous mais de rigueur étant donné les circonstances. De ce que j’en ai vu pour l’instant, la moyenne d’âge est un peu plus élevée que le mien et Amos n’aura pas à rougir de s’afficher à mon bras : je pense au contraire qu’il pourra me m’utiliser comme revanche : je ne m’en formaliserai pas. « Non ! J’ai pas envie d’aller, mais j’aime l’idée que tout le monde sache combien tu es magnifique. » Comme s’il avait entendu mes pensées, il confirme mes soupçons et, les yeux brillants de reconnaissances - c’est difficile de s’appréhender après avoir eu un enfant, et la fierté qui brille dans son regard à lui vaut plus que tous les compliments qu’il pourrait me faire - je m’accroche à son bras. « Et, je me suis planté. Je vois déjà des gens que tu connais… et tu sais quoi ? J’ai des anecdotes croustillantes sur chacun d’eux. » Je laisse un rire m’échapper, avant de me pencher vers lui pour parler à voix un peu plus basse, alors que nous gravissons les marches d’un blanc immaculé. « Tu sais que t’as pas à rougir de là où tu es. » Ces hommes sont peut-être plus décorés que lui, plus gradés, et il a peut-être traversé des périodes d’errances sans fin mais, aujourd’hui, il est à la tête d’une affaire qui rapporte gros, à mon bras, et vient d’accueillir un nouveau bébé. S’il y a une année où il pouvait accepter l’invitation et se rendre à cette réception sans avoir à rougir, c’est bien celle-là.

« Du coup, je suis curieux de savoir à quelle table ils nous auront installés pour le repas. Tu sais que, c’est très légiféré ? Ce sera fatidique. Le tableau est là. » Je jette un coup d'œil au tableau qu’il me désigne avant de me retourner vers lui en souriant. « S’ils nous ont mis à côté de n’importe qui d’autre qu’un sénateur, gouverneur, ou la reine d’Angleterre, on s’en va tout de suite. » Je me moque bien des convives avec lesquels nous mangerons. En revanche, je prie pour qu’aucun d’eux ne mette mon compagnon mal à l’aise de part sa simple présence. « Tu nous repères et tu me cites qui est avec nous ok ? » Je hoche la tête et parcours le tableau des yeux. « Là, on est là. » J’énumère le noms de famille - ils n’y a que ça, et chaque plus un n’est désigné que par cette condition - des personnes assises à notre table sans trop de réaction de la part d’Amos, jusqu’au dernier. « … Et le dernier, un dénommé Hutchinson. » Et son épouse à côté, je présume. « C’est lui même. » Surprise d’entendre une voix inconnue s’élever dans mon dos, je me retourne et accroche à nouveau mon bras à celui d’Amos. Le militaire - plus vieux d’Amos d’au moins dix ans - note d’un regard nos bras entrelacés avant de sourire à mon complice. « Et vous, vous n'êtes pas Sarah. » C’est dit dans un sourire, le genre de remarque qui serait accompagnée d’une tape dans le dos si je n’étais pas présente, mais j’espère toutefois qu’Amos ne se tendra pas à la mention de son ex-femme. Combien sont-ils à savoir que j’existe, ses anciens frères d’armes ?






:gniark: :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyMar 15 Mar 2022 - 14:44




AFTER THE FALL
Je fais mine d’avoir peur devant cette menace aux couleurs de la plaisanterie. Je pousse aussi le vice en mimant, devant ma bouche, la clé qui tournerait dans une serrure, preuve que j’ai entendu et que je piperai mot dans l’unique but de me plaindre. En revanche, je l’ouvre volontiers pour la louanger de compliments qui, cette fois, ne sont pas exprimés directement, mais sous-entendus. Je suis fier d’avoir une femme comme Raelyn à mon bras. Je le suis d’autant plus qu’il y a quelques mois, elle a accepté de m’épouser et, naturellement, mon regard est attiré par le diamant qu’elle porte au doigt. Comment pourrais-je donc rougir de me mêler à ces gens qui me sont inconnus ou non ? Pourquoi douterais-je de l’affirmation de ma fiancée ? J’ai réussi, finalement. Certes, je ne sers plus mon pays. Je négocie parfois des ventes frauduleuses d’armes frappées. Je n’en reste pas moins à la tête d’une entreprise florissante, sécurisée et qui remplit les bourses de mon couple jusqu’à ce que la notion de caprice n’existe plus, qu’il ne soit plus qu’un concept qui nous est complètement étranger. Fort des mots de Raelyn que j’embrasse sagement, je glisse ma main dans la sienne, je pose un autre baiser sur le dos de celle-ci et, une respiration profonde plus tard, j’avance en direction de la foule. Je trie également toutes les anecdotes que je détiens sur les diverses têtes familières que j’ai croisées et qui m’ont saluée d’un signe de la tête en attendant que nous nous croisions. ça arrivera, c’est évident. En attendant, j’écoute avec attention la liste des gens qui mangeront à notre table. «Apparemment, ils avaient vraiment envie que je sois là. Ils se sont pas foutus de ma gueule. Ce n’est pas la reine d’Angleterre, mais il y a des noms.» ai-je remarqué, effaré, me demandant ce qui se prépare pour qu’on m’accorde autant d’honneur. Mes absences des années précédentes n’y sont pour rien. Ils ne les ont pas remarquée, j’en suis convaincu. Alors, que se passe-t-il ?, ai-je songé, suspicieux en entendant le dernier nom, celui de l’homme qui nous surprend, ma complice et moi, en nous hélant avec un sourire dans la voix. Il a été jusqu’à posé sa main sur mon épaule et je suis gagné par la nervosité propre aux jeunes recrues devant leur instructeur. Hutchinson a été mon amiral sur bien des navires. C’est lui qui m’a confié la charge de ce champ de mine qui a eu raison de ma carrière ou de ma santé mentale. Je suis plus mal à l’aise qu’un gosse, désarçonné, et non pas parce que Sarah ne se pend pas à mon bras, mais parce que je suis inquiet de son jugement. Etait-il de ceux qui ont souhaité que je retrouve ma place parmi les miens ? A-t-il voté pour l’inverse ? Au vu de son sourire, je serais tenté de penser que la première option est la plus adéquate et j’essaie, en conséquence, de me décrisper alors que je suis aussi raide qu’un manche de brosse. «Mon Amiral. Félicitations pour votre promotion…» l’ai-je félicité après l’avoir salué tel un militaire, la main contre le front. J’en ai été informé par un vieil ami. «Oh !!! Pas de ça entre nous Taylor. Je suis content de vous voir, vous allez l’air en forme.» Peu de chance que ça soit en référence avec ma récente prise de poids. Moi, j’y songe : j’ai envie de me justifier en évoquant Micah, comme si je l’avais portée. Au lieu de ça, je lui présente celle qui l’intrigue. Je la qualifie par ce qui est plus qu’un détail à mes yeux - ma fiancée - et, j’avoue, je bombe le torse tel un coq dans une basse cour. «On m’avait parlé de ton divorce. J’avais pensé te dire que j’étais désolé, mais tu n’en as pas besoin visiblement.» Il brûle de me demander depuis combien de temps dure notre histoire. Moi, j’estime que ça ne le regarde pas. Je cherche juste un moyen d’ajouter que nous sommes parents, là encore, parce que c’est source de superbe et d’enthousiasme. [color:7b9e=#cc9900[/color] «Et si nous descendions pour nous installer à table ? Mademoiselle pourra m’expliquer ce qu’elle fait dans la vie en chemin.» Il lui a tendu son bras. J’ai hoché de la tête et j’ai récupéré celui de l’épouse de mon ancien supérieur qui m’a soufflé que j’avais l’air heureux, serein et qu’elle était ravie pour moi.



Revenir en haut Aller en bas
Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #67) ► After the fall 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #67) ► After the fall 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #67) ► After the fall 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #67) ► After the fall 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #67) ► After the fall 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #67) ► After the fall 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #67) ► After the fall Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #67) ► After the fall 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyMer 16 Mar 2022 - 20:00


after the fall
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #67) ► After the fall 873483867

« Apparemment, ils avaient vraiment envie que je sois là. Ils se sont pas foutus de ma gueule. Ce n’est pas la reine d’Angleterre, mais il y a des noms. » Plus je déroule la liste de noms assis à la même table que nous, plus les yeux de mon complice s’agrandissent. Je mettrais ma main à couper qu’il est surpris. De mon côté, je me contente de son commentaire - il est à même de juger du statut de nos convives et je ne le suis pas - et je me demande ce que ça cache. Les invités sont nombreux. Amos a-t-il minimisé son grade et son importance dans la navy lors des rares occasions au cours desquelles il m’a parlé de son passé de militaire ? Je ne pense pas : je le répète, il a l’air simplement surpris. Je m’apprête à lui demander ce qu’il pense que tout ça signifie lorsque nous sommes interrompus par un homme d’apparence dure, mais qui salue chaleureusement mon compagnon et m’adresse un salut respectueux de la tête. « Mon Amiral. Félicitations pour votre promotion… » J’ai beau ne rien savoir des grades au sein des différents corps d’armée, je n’ai pas besoin de ça pour savoir que l’Amiral n’est pas loin du haut de la pyramide. Si ça n’avait pas été de notoriété publique, le respect dans la voix d’Amos m’en aurait convaincue. « Oh ! Pas de ça entre nous Taylor. Je suis content de vous voir, vous allez l’air en forme. » Il m’accorde un second regard, avec déférence, pas à la manière dont d’autres me scrutent parce que j’attire les regards ou parce qu’ils sont surpris de voir une femme telle que moi avec Amos. Je suis amusée, de voir ce dernier adresser à son supérieur un salut militaire. Nul doute que je le houspillerai lorsque nous serons seuls pour qu’il me dise bonjour de la même façon. « On m’avait parlé de ton divorce. J’avais pensé te dire que j’étais désolé, mais tu n’en as pas besoin visiblement. » Amos me présente en précisant notre statut : nous sommes fiancés. Il est fier, ce sentiment émane de chaque pore de sa peau alors qu’il passe un bras dans mon dos pour me ramener à lui tandis que je m’accroche à son épaule avec, sur les lèvres, un sourire charmant. « Et si nous descendions pour nous installer à table ? Mademoiselle pourra m’expliquer ce qu’elle fait dans la vie en chemin. »

L’Amiral me tend un bras et, quoique surprise par le côté très protocolaire de la démarche, je m’y accroche. Adaptable, je suis rarement déstabilisée sous prétexte que je mets les pieds dans un monde nouveau. Je ne jette qu’un regard en arrière à Amos qui, de son côté, nous suit au bras de l’épouse de son supérieur. Je lui adresse un sourire avant de me concentrer sur les questions que me pose l’homme d’âge mûr. Amos et moi sommes ensembles depuis un peu plus de deux ans. Je ne parle pas de Micah, désireuse de laisser à mon complice l’occasion de le faire tant il brille de fierté à chaque fois qu’il a l’occasion d’informer un proche de la naissance de notre bébé. Je lui parle de l’Octopus, de l’audace dont a fait preuve mon futur époux en décidant d’acheter un bâtiment de cette taille pour se lancer dans une entreprise d’une telle ampleur. A lui comme aux autres, je sers l’histoire de l’agent immobilier indépendant tombée sous le charme du projet de mon complice. J’en suis la directrice financière, je n’ai pas besoin de mentir à ce sujet, simplement ”d’oublier” l’autre moitié de mes activités. La table n’est pas bien loin, mais j’ai l’impression que le dénommé Hutchinson a bien l’intention de profiter de toute la durée du trajet pour en savoir plus sur moi et, à travers ma personne, sur l’évolution de son ancien protégé. A table, je divorce du bras de l’inconnu pour m’asseoir à côté d’Amos et nouer nos doigts sous la table. Je me penche vers lui, pour parler à voix basse. « Il est curieux. De qui je suis mais, à travers ça, de savoir ce que tu es devenu. » C’est son moment de briller : il va pouvoir parler de sa réussite avec des hommes qu’il estime, son supérieur le premier. « Tu penses que ça va être quoi ? Des discours toute la soirée ou on va pouvoir profiter du repas ? » J’appréhende à nouveau un peu mieux l’idée de manger en public, même si je suis toujours légèrement mal à l’aise. En tout cas, sur l’heure, c’est un discours qui nous attend puisqu’un homme monte déjà sur l’estrade pour ouvrir la soirée. Moi, je pose les doigts sur la cuisse de mon complice en écoutant d’une oreille, distraitement.





:gniark: :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyLun 28 Mar 2022 - 18:15




AFTER THE FALL
Tandis qu’elle s’éloigne avec mon ancien supérieur, je ne suis pas inquiet. Il peut questionner Raelyn sur ses activités sans que je ne me tracasse d’un faux-pas de sa part : elle est aguerrie dans l’art de ce mensonge - elle a été tour à tour dans la pharmaceutique ou dans l’immobilier - et, qui plus est, elle a plus qu’une couverture au Casino. C’est un vrai second boulot que de le diriger avec moi. Tout comme c’est de l’investissement de gérer une partie des activités du Club. La seule chose à laquelle je songe alors qu’elle s’éloigne au bras d’un autre que moi, un autre que je respecte assez pour lui confier ma cavalière, c’est que Raelyn n’est pas seulement splendide, elle est merveilleuse. Elle est semblable à un caméléon : elle se fond dans le décor qu’importe où elle se trouve et, en général, elle fait bonne impression. Cette soirée dans mon monde de jadis en est une preuve supplémentaire. Dès lors, comment ne pas être fier d’elle ? Comment ne pas avoir envie de bomber le torse et de la louanger auprès de la dame qui m’accompagne. J’ignore si elle était une fan de Sarah qui, grâce à ses bonnes manières et son tempérament versatile - dans le sens péjoratif du terme - possédait le bagage pour ne pas être détestée d’emblée. Ce n’est toutefois pas comparable avec l’habileté de Raelyn qui me jette un coup de oeil de par-dessus son épaule. Je lui offre un large sourire reconnaissant. Sans elle, je ne serais pas là. Sans sa motivation à nous éloigner de notre vie de famille aussi souvent que nécessaire, je me serais cloîtré chez nous à m’occuper de la petite, non pas en le regrettant - c’est un plaisir que de découvrir les premiers sourires sur les lèvres de ma gamine - mais par amour et par devoir envers Micah. Sauf que j’en ai également vis-à-vis de la femme qui m’accompagne et à côté de laquelle je m’assois à la table qui nous aura été réservée plus tôt. Discrète, elle me chuchote quelques mots à l’oreille. Je hoche la tête, considérant avec intérêt cette mise en garde compte tenu que je hais parler de moi. Peu me chaud d’avoir finalement réussi quand beaucoup ont misé sur la chute de ma descente aux enfers. Je pactise aussitôt avec moi-même : je laisse les questions tombés. En attendant, je réponds à celle de ma dulcinée. «Il y a de fortes de chances. Et des remises de médaille après le plat consistant, juste avant le dessert de ce que je m’en souviens.» Sur l’heure, j’ignore que je serai appelé à la barre des “condamnés” aux applaudissements. Je me doute pas que je vais grimper sur cette scène pour être récompensé et invité à témoingner de ma gratitude. Alors, je prends le tout à la légère. «Et, après, ça danse. C’est la seule raison pour laquelle j’ai décidé de venir. Pas pour moi… évidemment.» Aucune ironie dans mon ton. Je ne suis pas de ceux qui se déhanchent sur une piste à moins d’y être aidé par l’alcool ou autres, à l’occasion, pendant une époque révolue. « Mais parce que je sais que tu aimes ça. » Amusé par notre aparté, le jugeant proche de ceux des jeunes tourtereaux, mon supérieur nous interrompt pour - j’avais été prévenu - s’enquérir de mes nouvelles. Je lui ai rapporté que nous tenions notre propre affaire. J’ai livré quelques détails pour satisfaire sa curiosité. Il eut l’air impressionné et soulagé à la foi. Quant à moi, je n’ai pu m’empêcher d’ajouter : «Et, on a une petite fille aussi. Très jeune. Encore trop jeune pour être emmenée ici.» Plus tout à fait un poupon, mais toujours un bébé, Micah compte parmi mes réussites et je suis d’emblée plus à l’aise à en parler que de converser autour du boulot. Bientôt, on me réclame une photo et je m’engonce dans l’orgueil des pères. Je crois que si l’Amiral n’avait pas conclu par des félicitations si solennel, je ne me serais jamais arrêté de parler, moi qui suis de nature taiseuse, mais intarrissable à propos de la mère et de l’enfant. «Merci.» ai-je lancé, embarrassé puisque je sais quel non-dit se cacher derrière ce regard. La référence est pour Sofia, mais ce n’est pas grave. Au termine d’une minute de silence utile au serveur pour déposer des coupes de champagne pleine devant chaque tête, je me suis penché sur Rae. «Ah, cette année, c’est pendant l’apéritif.» L’un de mes anciens instructeurs grimpent sur l’estrade pendant que je commande un jus de fruit. A mon sens, ce n’est pas le moment de flancher quoique la tentation soit grande. Elle est d’autant plus forte que tous les regards se tournent vers moi. Certains, parce qu’ils m’ont reconnu, d’autres sont simplement motivés par leur instinct grégaire. Moi, qui n’a pas écouté un traite mot du monologue d’un vieux frère, j’ai pris le plus beau des airs hagards. «Qu’est-ce qui se passe ? » ai-je murmuré à l’oreille de Raelyn. Le mystère fut levé d’un peu partout : des hauts-parleurs qui diffusent cette voix familière dans tout la salle, de mon Amiral, de son épouse qui m’a souri et m’a encouragé à me lever d’un signe. «Je ne peux pas y aller.» Je m’adresse à ma complice encore et toujours sur le ton de la confidence, amorçant un départ vers le lieu-dit. « Pourquoi faire ? Et qu’est-ce que je vais dire ? » Dans le fond de mes pupilles, la panique de l’homme taciturne et ombrageux que je suis de coutume en dehors de son intimité brille comme les flammes de deux bougies.


Revenir en haut Aller en bas
Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #67) ► After the fall 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #67) ► After the fall 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #67) ► After the fall 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #67) ► After the fall 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #67) ► After the fall 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #67) ► After the fall 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #67) ► After the fall Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #67) ► After the fall 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyLun 28 Mar 2022 - 20:41


after the fall
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #67) ► After the fall 873483867

« Il y a de fortes chances. Et des remises de médaille après le plat consistant, juste avant le dessert de ce que je m’en souviens. » Je hoche la tête, peu enchantée par un programme qui, en d’autres circonstances, m’aurait semblé ennuyeux. Si je n’ai pas changé au point d’être enchantée à l’idée d’écouter de vieux hommes se congratuler les uns les autres en rappelant au reste de l’assemblée pourquoi ils font la fierté de leur pays, je suis toutefois curieuse et heureuse d’être immergée dans un univers qui fait partie d’Amos et qui représente pourtant à mes yeux un vrai mystère. Il ne parle pas ou peu de l’armée. Alors si je dois écouter de grands discours pompeux pour obtenir un bref aperçu de ce monde, je le fais volontiers. « Et, après, ça danse. C’est la seule raison pour laquelle j’ai décidé de venir. Pas pour moi… évidemment. Mais parce que je sais que tu aimes ça. » Doucement, je dépose ma main contre sa joue en esquissant un sourire. Je sais à quel point il déteste fouler le sol d’une piste de danse. Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où nous avons été amenés à la faire. Je n’ai donc pas besoin de la précision qu’il apporte : je sais qu’il ne le fera que pour moi. L’aurait-il fait sans notre violente dispute ? Nous ruminons encore l’un et l’autre de notre côté, nous prétendons que tout va bien mais en subissant les conséquences : l’ambiance entre nous n’est pas des plus légères. Veut-il, de la même façon que moi, à nouveau goûter à un sentiment de normalité dans notre couple ? J’en ai besoin, et mes yeux le remercient, alors que mes doigts caressent sa joue et sa barbe soigneusement taillée pour l’occasion. Je n’aurais pas résisté à l’envie de déposer un baiser sage contre ses lèvres si son ancien supérieur ne nous avait pas interrompus pour se moquer gentiment de notre comportement avant de poser à Amos toutes les questions nécessaires à satisfaire sa curiosité. J’en déduis que mon complice n’a plus donné de nouvelles depuis des années, et je me demande quel drame, de son éviction ou la mort de Sofia, l’a poussé à s’éloigner. « Et, on a une petite fille aussi. Très jeune. Encore trop jeune pour être emmenée ici. »

Mon sourire s’agrandit lorsqu’il est question de Micah et, surtout, lorsque je suis témoin de la fierté d’Amos lorsqu’il parle de son bébé. La femme de l’amiral réclame à voir une photo de notre petite fille, mais je jurerais que mon compagnon brûlait de toute façon d’envie d’en sortir une. Il l’aurait fait même si personne n’avait posé la question. Il tire de son portefeuille un cliché pris avec son polaroïd flambant neuf pris la semaine dernière, ou la précédente, à en croire la taille de notre poupon. Je ne compte plus le nombre de fois où il capture son image et je ne m’en plains pas : elle grandit et évolue si vite que même moi qui n’ai rien d’une sentimentale, j’ai peur de voir le temps me filer entre les doigts. Je le bénis donc en silence de nous assurer que nous aurons de quoi nous souvenir de chaque instant des premiers mois de vie de Micah. Je précise qu’elle a les yeux de la même couleur que son père - ma plus grande victoire - et répond aux questions que l’on nous pose en prenant soin de laisser Amos s’exprimer aussi.  Bien sûr, la femme s’intéresse également à nos futures noces et je ne trouve qu’à lui répondre que nous sommes en pleine organisation et pour cause : nous n’avons pas fixé de date, ni même reparlé de quand et comment depuis que nous sommes devenus parents.

La discussion est interrompue par un homme sur l’estrade qui prend la parole et, enroulant mes doigts autour de la cuisse d’Amos qui commande une boisson non alcoolisée au serveur, je prête attention aux paroles de l’intervenant par simple politesse. « Ah, cette année, c’est pendant l’apéritif. » - « Peut-être que, comme ça, on sera tranquille pendant le repas et jusqu’au dessert. » J’adresse un sourire amusé à mon complice qui enroule ses doigts autour des miens. J’écoute toutefois plus le discours de l’homme au micro et, lorsque mon conjoint est appelé pour recevoir une distinction, je suis la première de nous deux à réagir. Surprise - je ne m’y attendais pas puisque j’ai présumé que ce genre de chose consiste rarement une surprise - je me tourne vers Amos en l’observant, avant d’effectuer une pression sur ses doigts pour qu’il réagisse. « Qu’est-ce qui se passe ? » Je me penche vers lui pour chuchoter à son oreille. « Il t’a appelé. Tu fais partie des récompensés. » Je n’ai pas assez écouté pour savoir de quel type de récompense il s’agit, pas assez connaisseuse du milieu non plus. « Je ne peux pas y aller. Pourquoi faire ? Et qu’est-ce que je vais dire ? » Il se lève et, pour le tranquilliser, je l’attire contre moi pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres. « Tu remercies ceux qui ont pensé à toi, tu dis que tu es très heureux d’être là et honoré de recevoir cette distinction. Tu n’oublies bien sûr pas de préciser que tu es chanceux de partager ta vie avec quelqu’un d’aussi formidable que moi. » Pour la dernière partie, il s’agit d’un trait d’humour, d’un visant à l’aider à faire redescendre la pression et retrouver ses moyens. Je lui adresse un sourire amusé puis je me laisse aller à un léger rire. « Reste naturel. Mais en un peu plus souriant. » J’embrasse ses doigts avant de les libérer, et de l’encourager d’un signe de tête à rejoindre l’estrade.





:gniark: :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyJeu 31 Mar 2022 - 20:48




AFTER THE FALL
Cet aparté, j’aurais souhaité qu’il dure plus longtemps. Il aurait pu s’étendre tout au long de ce bal sans que je ne me soucie de l’obséquieux exigeant que nous entretenons avec notre voisin de tablée une conversation banale autour de la pluie, du beau temps, du passé ou de l’avenir. Raelyn et moi nous suffisons à nous-mêmes. Certes, elle évolue très bien en société, ma complice. Toutefois, nous aimons nous construire une bulle, qu’importe où nous sommes et avec qui nous traînons. Rien de surprenant, par conséquent, qu’à peine installé, mes doigts se referment  autour des siens. Déposés délicatement sur ma cuisse, je me retiens pour ne pas porter chaque doigt à ses lèvres. Tout comme elle réprime tout envie de m’embrasser. Celle-là, nous la partageons et, pour être honnête, je ne me serais encombré de manières si mon ancien supérieur et son épouse ne nous avaient pas draguer avec l’épuisette de la curiosité. Ils s’enquièrent de notre avenir, évitent d’aborder le passé et se concentrent sur notre présent. Etonnamment, ça ne me dérange pas. Evoquer Micah est un délice lorsque son prénom résonne à mes oreilles. Je ne renâcle ni de m’enorgueillir de ses exploits – n’existent-ils que dans ma tête ? -  ni à dégainer une photo récente de mon poupon, mon joyau, notre bijou. Les sourires s’étirent aussitôt. Nul n’est insensible au cliché d’un bébé et notre progéniture est parfaite. Le mien s’affadit cependant. Il est gommé par les interrogations au sujet de nos futures noces dès lors que je réalise que ma partenaire et moi n’en avons plus reparlé depuis la naissance de notre enfant. Est-ce grave ? La preuve irréfutable que Rae a raison ? Qu’à me consacrer à notre fillette, j’oublie d’honorer sa mère ? Force est d’admettre que je n’exclus pas l’hypothèse. A contrario, elle souffle sur notre violente dispute une explication nouvelle qui étaie deux vérités : mon comportement n’était pas approprié et mes propos inconvenants. Evidemment, ils ne sont pas le fruit d’une volonté de mal faire ou de blesser. L’ironie et le sarcasme de ma complice sont le doigt qui presse l’interrupteur d’une bombe à retardement. Malheureusement, cet argument ne justifie pas tout et, tandis que perdu dans mes pensée, je resserre d’instinct la main de Rae, je suis absent à tout ce qui se déroule autour de moi. J’entends, je n’écoute pas. J’opine du chef de temps en temps parce que chacun m’a perdu. Autant dire que le type, habillé en pingouin qui s’exhibe sur la scène, je ne lui prête aucun regard. Je suis tout à ma réflexion quand j’intègre que des paires d’yeux sont braquées vers moi, que mon amiral – il était mon formateur – me dévisage avec fierté. Hagard, je cherche les raisons qui m’ont propulsé au cœur de l’attention et de l’aide auprès de la seule personne capable de m’en fournir. Elle fait bien plus : elle m’informe et me conseille. Elle glisse même un trait d’humour dans le texte qu’elle écrit pour moi et qu’elle me chuchote tel un souffleur pour un théâtreux dénué de talent. Je me sais intelligent. Je suis aussi capable d’éloquence pour sauver ce que j’ai chèrement gagné. Je suis aussi conscient de ce que ce type de situation m’embarrasse et me désarçonne au point de finir muet devant un public désireux d’être témoin d’un discours. Le hic, c’est qu’il manquera d’une part de sincérité, si bien que je hausse les épaules à défaut de rire devant la qualité du trait d’esprit de Rae. « Au moins, ce serait vrai. Ça ne regarde personne, mais ça l’est. » Elle est effectivement formidable, ma complice. Elle n’a pas hésité à me rassurer d’une baiser rempli de pudeur et d’affection. Je réitèrerais volontiers d’ailleurs. Au lieu de ça, je reprends chacun de ses mots. « Je dis merci, que je suis heureux et honoré…Et, si ce n’était pas suffisant ? » Et si quelques-uns s’étaient préparé à ce que je rédige un monologue émouvant sur tout ce que j’ai appris à l’armée, sur les liens que j’ai créées, sur ce que mes frères d’armes partis trop tôt me manquent et hantent encore mes nuits. « Ok. De toute façon, je ne peux pas reculer. » A l’inverse, ce serait un affront à graver dans les annales et, je n’ose l’admettre, mais une part de moi est ébranlée par la perspective d’être enfin reconnu. Alors, pour me maîtrisé, j’ai flatté la paume de mon soutien sans faille et je me suis jeté dans l’arène. Je me suis balancé dans le vide, sans filet, mais le cœur toutefois lourd de reconnaissance. Au départ, j’ai respecté les prescrits de l’oratrice. Puis, porté par l’émotion, j’ai ajouté une pensée pour les disparus, tous, sans exception. Sans doute étais-je plus souriant quand j’ai rejoint, sous les applaudissements, amis et future mariée. Hutchinson m’a donné l’accolade. Sa femme l’a singé renchérissant de félicitations authentiques. Quant à Raelyn, je lui ai dérobé une friandise au creux de ses lèvres. J’ai nourrir l’éventualité qu’elle était au courant, mais je ne l’ai pas relevé, pas de suite. « J’étais assez souriant ? » me suis-je enquis alors que je sens encore l’empreinte de la grimace précitée figée sur mon visage rougi par l’émotion, la gêne, la fierté également. « Je n’étais pas prêt » ai-je confié à l’autre homme de la table. « Et, pourtant, tu la mérites Taylor.  Tu mérites mieux que ça. J’ai bien compris que tu avais une affaire qui roule, mais si tu veux nous rejoindre, si tu veux accompagner nos jeunes, nous en serions heureux. C’est l’histoire de quelques missions de reconnaissance à l’étranger quelques jours par trimestre. Et quelques heures par ci par là en journée, selon tes disponibilités. » Ebahi, je n’ai su que répondre. Ai-je fabulé cette éviction du corps militaire d’Australie ? M’en suis persuadé par la force de ma peine ? De ma culpabilité ? L’entrée arrivant, mon interlocuteur a estimé que ce n’était ni le moment d’en parler ni même de donner une réponse. Tant mieux. Je ne voudrais pas refroidir l’ambiance. Je ne veux pas inquiéter Raelyn non plus. Alors, juste avant que  tous les serveurs déclochent en même temps les assiettes, j’ai profité des bruits de couverts pour lever tout doute éventuel chez la mère de mon enfant. « Je n’ai pas l’intention d’aller où que ce soit loin de vous deux. » Hors de question de fragiliser notre équilibre…  


Revenir en haut Aller en bas
Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #67) ► After the fall 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #67) ► After the fall 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34323 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #67) ► After the fall 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #67) ► After the fall 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #67) ► After the fall 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #67) ► After the fall 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #67) ► After the fall Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #67) ► After the fall 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyVen 1 Avr 2022 - 11:13


after the fall
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #67) ► After the fall 873483867

Je ne m’attendais pas à entendre le prénom d’Amos prononcé par l’homme qui prend la parole, visiblement pour remettre un certain nombre de récompenses. Je ne m’y attendais pas puisque la seule ”vision” que j’ai de l’expérience d’Amos au sein de la Royal Navy, c’est à travers ses yeux à lui et force est de constater que cette vision est biaisée par les propres ressentis de mon complice. Il n’est pas un paria au sein de l’institution. Il n’est pas non plus le genre de type dont on n’ose pas prononcer le nom de peur d’attirer sur soi le mauvais œil. Ce soir, il est projeté sur le devant de la scène et je sais qu’il n’est pas à l’aise avec l’exercice, mon complice. C’est la raison pour laquelle je l’encourage et je le rassure : il n’a pas besoin de s’étendre, il lui suffit d’être reconnaissant et de faire confiance à son charisme naturel, celui qu’il oublie lorsqu’il est la cible de tous les regards mais qu’il possède pourtant. Pour le détendre, j’use même d’un trait d’humour à l’image de ma trop haute opinion de moi-même. « Au moins, ce serait vrai. Ça ne regarde personne, mais ça l’est. » Amusée, j’esquisse un sourire et je réplique. « C’est pas parce que ça les regarde pas que tu n’as pas le droit de le préciser. » Dans les faits, je me moque bien que le discours de mon complice parle de moi ou qu’il m’évoque pendant ce dernier. Ce n’était là qu’une tentative de le mettre à l’aise et ça fonctionne, puisqu’il se redresse et semble déjà plus confiant. « Je dis merci, que je suis heureux et honoré…Et, si ce n’était pas suffisant ? » - « On s’en moque. » De toute façon, la plupart des invités ne sont - je le soupçonne - que là pour se remplir la panse et boire aux frais du contribuable. « Ok. De toute façon, je ne peux pas reculer. » Je dépose un dernier baiser sur ses doigts et je le laisse s’éloigner.

J’ai plus de foi en lui qu’il n’en a lui-même et, visiblement, c’est moi qui suis dans le juste et pour cause : son passage sur scène est à mes yeux réussi. Bien sûr, il est nerveux mais cela ne fait que souligner son émotion d’être ainsi distingué. Il est modeste, reconnaissant, et sort même du script pour ajouter un hommage à l’attention de ses comparses disparus qui semble être approuvé par l’assemblé. Tous écoutent, chacun se tait et honore avec gravité la mémoire de ces frères d’armes tombés en mission. Les conjoints et conjointes, moins concernés, lâchent même leur flûte de champagne par respect pour ces hommes et pour Amos. Moi, je ne suis que fierté. Lorsqu’il revient à table, je fais fi du protocole pour lui dérober un baiser néanmoins relativement chaste. « J’étais assez souriant ? » - « Tu étais parfait. » Je jette un coup d'œil à la médaille accrochée sur son torse, que je caresse du bout des doigts avant de me rasseoir. Il n’était pas prêt. Je le sais et, me coupant l’herbe sous le pied, son ancien supérieur prend la parole. « Et, pourtant, tu la mérites Taylor.  Tu mérites mieux que ça. J’ai bien compris que tu avais une affaire qui roule, mais si tu veux nous rejoindre, si tu veux accompagner nos jeunes, nous en serions heureux. C’est l’histoire de quelques missions de reconnaissance à l’étranger quelques jours par trimestre. Et quelques heures par ci par là en journée, selon tes disponibilités. » Suite à cette tirade, je suis tiraillée entre deux sentiments : le premier, c’est la fierté et la reconnaissance pour cet homme qui, à l’aide de mots justes et bien trouvés, comble profondément Amos. Je le sais et je le sens. Au-delà de la fierté, je sens une certaine sérénité s’emparer de lui. La suite de son discours me trouble par contre plus profondément. J’imagine Amos reprendre du service, partir en mer pendant de longs mois - il a parlé de quelques jours, mais je ne suis déjà plus tout à fait rationnelle - et mon coeur se serre d’angoisse et de possessivité. L’idée m’est intolérable et, contrairement à ce qu’a sous-entendu Amos l’autre jour, pas parce que je ne m’imagine pas élever notre fille seule, mais parce que je n’envisage pas d’être séparée de lui, pas même une semaine. Notre amour n’est pas taillé pour que je devienne femme de marin. Nous sommes excessif, exclusifs et, si j’ose, codépendants.

Consciente que si remarque il y a à faire, elle n’a pas lieu d’être en public, je me concentre sur le serveur qui dépose les plats sur la table et décloche les assiettes. Je me décompose peut-être, ou bien est-ce le fait que ma main quitte sa cuisse, en tout cas, Amos remarque mon émoi. Il entrelace à nouveau nos doigts et, profitant du bruit ambiant, il se penche vers moi pour murmurer contre mon oreille. « Je n’ai pas l’intention d’aller où que ce soit loin de vous deux. » Ces mots me réchauffent le cœur mais je m’interroge : pour lui, ont-ils des allures de sacrifice ? Je raffermis la prise de nos doigts, et je tourne mon visage dans sa direction. « Je n’ai pas envie d’être loin de toi. » Le reste, c’est une discussion pour plus tard. L’essentiel est dit. « Je suis fière de toi. » Il l’a sûrement déjà remarqué, mais je ne veux pas que mon trouble alourdisse son allégresse. En bonne actrice, je plisse toutefois le nez. « Mais par contre, tu as oublié de préciser que j’étais formidable. Je suis vexée. » Pas le moins du monde. Notre histoire ne regarde que nous et notre harmonie transpire de toute façon par tous nos pores, spectacle permanent pour ceux qui nous entourent. « Je peux pas l’affirmer avec un tel aplomb que lui. » Parce que je ne sais pas grand-chose du jeune homme qu’était Amos à cette époque. « Mais je sais que tu le mérites. J’en suis certaine. »





:gniark: :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall EmptyVen 1 Avr 2022 - 12:56




AFTER THE FALL
« Ne me tente pas, Blackwell. » l’ai-je taquinée, plus vantard que de raison. Je chanterai pas ses éloges au vu et au su de tous quand tous les projecteurs sont braquées sur moi. Non pas qu’elle ne le mérite pas. Elle l’est, merveilleuse. Je suis néanmoins trop territorialiste pour attirer l’attention d’un assaillant quelconque vers ce que que je possède de plus précieux. Il est écrit en lettres capitales dans mes gênes qu’à choisir, je garderai ma complice dans l’ombre. Pas dans la mienne, mais sous celle d’une cloche recouverte d’un drap que je ne soulèverais qu’une fois l’heure pour qu’elle se nourrisse d’un peu de lumière. Mais, ce serait la tuer. Ce serait aussi détruire mon couple puisqu’on ne coupe pas les ailes d’un oiseau sauvage et farouche. J’ai abandonné cette idée malsaine il y a longtemps, mais je ne suis pas de ceux qui tentent le bâton pour se faire battre ou qui fanfaronne au point de titiller la jalousie du commun des mortels. Je suis discret et, si elle me le lançait comme un défi à relever, je capitulerais sans regret. Je resterai sourd à l’appel du jeu par instinct de préservation : il prévaut sur tout le reste. Sur l’estrade, si j’ai respecté la première mouture du scénario, ce que j’ai jugé essentiel, c’est d’honorer ces frères qui auraient mérité une médaille au même titre que moi. Elles leur sont remises à titre posthume. Une minute de silence s’installe dans la salle. Elle devient silencieuse, prompt au recueillement et, au terme, tandis que je retrouve mes pénates, l’épouse de mon binôme de l’époque m’a salué et remercié en levant son verre de champagne dans ma direction. J’étais ému : elle m’a achevé. Je me suis remercié de m’être fié à ma nature altruiste quoiqu’elle me fasse peur compte tenu du monde dans lequel nous évoluons, Rae et moi. Je me suis enorgueillis d’être capable de distinguer quand elle est utile de quand elle pourrait s’avérer dangereuse. Motivés par toutes ces constatations, c’est heureux que j’embrasse Raelyn qui s’est levée pour m’accueillir. La table l’a imitée. Une autruche aurait creusé un trou pour cacher sa tête dedans. Au lieu de ça, je puise dans le compliment de ma future épouse – nous devons impérativement reparler de ce mariage -  de quoi laisser exprimer ma gratitude et ma fierté. Je suis même capable de remercier Hutchinson pour sa proposition et pour sa délicatesse : il n’attend pas de réponse prochainement. Au mieux, il me convoquera. Sauf que je n’envisage pas d’un avenir dans lequel je voguerais sur les mers étrangères pour former la future génération de démineur-plongeur. Je ne pourrai me résoudre à laisser derrière moi la moitié grâce à laquelle je fonctionne et le fruit de cette association. Elles me sont vitales, toutes les deux et je n’ai nul besoin d’être medium pour deviner que ma partenaire s’est déjà crispée, assez pour que je mette d’emblée les pendules à l’heure. Je suis flatté par l’offre. Elle n’est cependant pas pour moi. « Personne ne me conduire loin de toi. Je ne déciderais jamais un truc pareil. » ai-je promis avant d’être attendrit par son compliment auquel elle ajoute un nouveau trait d’esprit. « Je me doutais que tu m’en voudrais. Pour me faire pardonner, je te le chanterai toute la nuit si tu veux, entre deux trois propositions plus lubriques, bien sûr. » Pour sûr, ce serait le programme habituel si je n’avais pas à cœur de crever un abcès avant qu’il ne devienne purulent. « Peut-être. J’ai le sentiment aussi, même si j’aurais voulu que ça se termine autrement. Mais on devrait manger, avant que ça ne refroidisse… Et puis, après le repas, je me ferai violence pour te faire danser, même si tout le monde n’aura plus d’yeux que pour toi. » J’ai conclu par un dernier baiser sur le dos de sa main et, mon attention, je l’ai reportée sur nos voisins de table et mon assiette.


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(Amelyn #67) ► After the fall Empty
Message(#)(Amelyn #67) ► After the fall Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(Amelyn #67) ► After the fall