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 it's just one call away (scogan #1)

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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyVen 18 Mar 2022 - 12:22


It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

Ses larges mains repliées sur les bords de l’évier, Scott sondait son reflet dans la surface lisse et sphérique qui réfléchissait des faisceaux aux sous-tons incandescents. Il s’étonnait lui-même de l’incroyable célérité qui avait exhorté sa détermination la plus profonde à prendre la tangente, lâchement, spontanément ; comme si toutes ces promesses silencieuses n’avaient jamais eu le moindre poids, la moindre crédibilité. En l’espace de quelques minutes, l’anglais avait balayé d’un simple revers de la main les misérables débris d’intégrité qui subsistaient tant bien que mal depuis qu’il avait appris, en juillet dernier, l’union de Megan et Damon. Un pseudonyme qui, encore aujourd’hui, lui était particulièrement déplaisant. Pour la première fois de sa vie, les mots accouraient à lui, impatients de servir ; s’assemblaient seuls, en escadrons bien disposés, présentés par des adjudants-paragraphes pointilleux. Il haïssait Damon Williams. La seule pensée de ses mains glissant le long de ses courbes plantureuses et de son souffle, extatique contre sa nuque, lui était insupportable. L’australienne était sienne, indubitablement, depuis que ses lèvres s’étaient écrasées contre les siennes et que sa masculinité s’était immiscée en elle, passionnelle, puissante, conquérante. Les prunelles figées sur son image, Scott repensait aux éclats de rire auxquels ils avaient cédé tous les deux, un nombre incalculable de fois, à ses traits enfantins et à ses cuisses exquises.

Soudain, se débarrasser de la chape de plomb qui lui écrasait l’estomac ne lui semblait plus impossible. C’était même la seule chose à faire. Dans une complète débauche de concupiscence, Scott rangea son smartphone dernier cri dans la poche intérieure de son costume et réfléchit à son itinéraire. Il irait à pied ; s’éclaircir les idées en marchant lui ferait le plus grand bien – si les gaz d’échappement qui envahissaient les rues de Brisbane pouvaient aider à éclaircir quoi que ce soit –. ‘The Blue Train’ était un excellent choix. Le restaurant correspondait parfaitement à cette soirée, très particulière. En franchissant l’entrée située en plein Fortitude Valley, on avait l’impression de passer un portail ouvrant sur un univers parallèle. L’intérieur du restaurant ressemblait à un wagon de l’Orient-Express, croisé avec une salle de bain hollywoodienne du début des années soixante. La couleur des banquettes, tapissées de cuir, évoquant un train de l’époque édouardienne, étaient d’un bleu profond ; des moulures opulentes et loufoques en laiton, marbre, miroirs et carreaux incrustés de motifs recouvraient les murs. Il y avait même une sonnette, pressée pour délivrer un millésimé de qualité. L’atmosphère avait le don de plonger la clientèle au cœur d’un roman novateur d’Agatha Christie.

Lorsque Scott arriva à sa hauteur, son cœur bondit et se coinça dans sa gorge. Il déglutit puis serra les dents. Pourquoi se sentait-il nerveux ? Il le savait bien. L’anglais n’avait qu’un faible espoir de la retenir, de gagner un peu de temps pour décanter encore cette essence de lumière qu’il puisait en sa présence, pour savourer la satisfaction infinie que lui procuraient ses traits et son effronterie admirable. « Bonsoir Megan. » Elle était éblouissante. Elle avait une cascade de vagues blondes en guise de chevelure, et présentait un visage ravissant ; juvénile mais impénétrable. Il avait le sentiment qu’elle cherchait à se défendre instinctivement, comme elle aurait levé les mains devant un brigand faisant mine de l’attaquer, comme si elle cherchait à se protéger de lui, se prémunir de son ressentiment et de sa rage qui n’auraient fait que croître durant ces huit derniers mois. « Tu es ravissante. » Son accent londonien donnait à sa voix le tranchant lascif et abrupt du diamant, tandis qu’ils se regardaient dans le blanc des yeux. L’espace d’un instant, Scott se surprit à contempler ses clavicules. Il avait toujours trouvé un charme particulier à cette ligne séraphique et sinueuse, comme un ruisseau voluptueux longeant son rocher.

« J’ai demandé à ce qu’on nous réserve une table en terrasse. J’espère que ça te convient. » dit-il, d’une voix gutturale, avec cette inflexion grave qu’était habitué à produire son larynx. Il voyait sa poitrine se soulever et s’abaisser, présumant que son visage n’allait pas tarder à se chiffonner. Peut-être ressentait-elle cette douleur violente qui enflait dans la poitrine, remontait dans la gorge et jaillissait par la bouche sous forme de mots affreux. Toutes les barrières se levaient peu à peu, dévoilant la multiplicité de tabous sur lesquels il risquait de trébucher tout au long de la soirée. C’était sa volonté contre la sienne ; lui poussant contre une porte afin d’entrer dans une pièce à laquelle elle serait déterminée à ne pas lui donner accès. Et pourtant, il espérait que, quelque part, tout au fond d’elle, Megan souhaitait qu’il y parvienne.

Dévotieusement, il glissa une main dans son dos, l’entraînant vers les deux immenses et somptueuses portes à battants. Mais avant qu’il n’ait pu s’élancer pour lui tenir l’une des portes, la jeune femme l’avait ouverte, s’éclipsant tel un spectre à la suite du petit personnel. Impassible, il la contempla s’éloigner lentement, ondulant des hanches, avant de lui emboîter le pas, la peur au ventre de s’engager sur une mauvaise voie. Quand ils furent installés, Scott commanda une surabondance de mets ridiculement lourds, à mi-chemin entre la culture gastronomique et les dîners chics. Il ne fallut que quelques minutes avant que deux flûtes ne leur soient apportées, trônant sur un plateau d’argent massif porté par un serveur aux gants blancs et au gilet lapis-lazulis. « Il fallait que je te vois. » confessa-t-il avec, dans ses yeux céruléens, une expression presque pathétique. Le trentenaire n’éprouvait aucune honte à faire cet aveu ; au contraire, il en ressentait le besoin. Rien de ce qu’il ne pourrait dire ou faire ces prochaines heures ne devait rester secret pour elle. En sa compagnie, Scott n’avait aucune envie de se censurer. Pas plus qu’il ne désirait se mettre en valeur. Il aspirait à sentir son cœur lourd redevenir aussi léger qu’une plume et, malgré tout le respect et l’amour qu’il portait à son épouse, il n’y avait que Megan qui soit en mesure d’accomplir une telle prouesse.
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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
la détresse des roses
  
it's just one call away (scogan #1) 9OYzxwd Présent
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
it's just one call away (scogan #1) SCY02
POSTS : 5711 POINTS : 410

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : darkgoldenrod.
RPs EN COURS :
― megan's theme ―
writing challenge 2024

(06) ginny #2shiloh #14maisie #5jo #14damon #41 › molly #6

(ua) olive #2 (slasher)

it's just one call away (scogan #1) SYLHY
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041

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melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs EN ATTENTE :
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

AVATAR : Sydney Sweeney
CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/09/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t38701-megan-i-m-your-biggest-fan-i-ll-follow-you-until-you-love-me
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it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

”Meg. Maintenant.” Après plus de sept mois de silence, je n’ai le droit qu’à deux petits mots mais mon cœur a raté un battement, quand le nom du destinataire s’est affiché à l’écran. J’ai ouvert le fil de discussion dans lequel, jusque-là, je passais pour une pauvre fille pathétique lancée dans un monologue pour faire entendre son point de vue et sa vérité. En août, j’ai tenté de le contacter à plusieurs reprises, en attendant une réponse qui n’est jamais venue. Le jour de mon mariage, j’ai pianoté un message qui avait un arrière goût d’adieu : ”Je pensais que tu me dirais au moins au revoir”. Il est resté sans réponse, tout comme les photos suggestives que j’ai disséminées ici et là sans plus rien attendre de sa part, dans le simple espoir de l’imaginer jaloux, en colère, bouillonnant de désir et frustré de ne pas pouvoir agir en conséquence. Lui envoyer un selfie, vêtue de ma robe de mariée et observant l’objectif avec des yeux de biche, c’était cruel. Tout autant que les clichés où j'apparais dénudée capturés aux quatre coins du monde pendant ma lune de miel. Mais il m’a fait mal au cœur et j’ai voulu lui rendre la pareille : je n’ai à aucun moment réfléchi à qui avait raison et qui avait tort.

Il est marié, Scott. Il était marié pendant les plus de trois ans qu’a duré notre liaison et, moi, je n’ai jamais fait pression sur lui pour qu’il quitte sa femme. Jamais je ne me suis conduite en maîtresse exigeante et injuste : je savais où je mettais les pieds lorsque j’ai partagé ses draps pour la première fois. Je savais qu’il ne serait jamais à moi, mais sans hypocrisie j’admettrais que j’aimais qu’il me considère comme n’appartenant qu’à lui. Bien sûr, en trois ans, j’ai chauffé les draps d’autres hommes, rencontres pour la plupart éphémères et nuits uniques, et j’ignore s’il le savait ou le soupçonnait. J’ai tenté d’entreprendre une relation avec un type de mon âge, en espérant me prouver que je pouvais vivre comme tout le monde et être en couple comme il faut. Mais rien n’a duré bien longtemps, tout me ramenait toujours à Scott qui, je pense, ignorait tout de mes errances. Il y a quelque chose chez lui qui me rassure, qui m’attire toujours dans ses filets : il a besoin de moi ou, en tout cas, c’est ce qu’il me communique. Je me sens voulue et désirée, je ne me sens pas aimée - il n’a jamais été question d’amour - mais j’existe. A l’instant où ses yeux bleus se posent sur moi, ils me glacent. Personne ne me regarde comme Scott me regarde. « Bonsoir Megan. » - « Bonsoir. » Prononcer son prénom, c’est au-dessus de mes capacités actuelles. « Tu es ravissante. » J’ai tout fait pour. J’ai passé des heures dans ma salle de bain à transformer mes ondulations floues en boucles sophistiquées, et j’ai choisi une robe de créateur que je peux me payer, à présent. La remarque, je l’accueille d’un sourire mince quand, au fond, j’exalte. J’exalte parce qu’il ne voit que moi, et c’est tout ce dont j’ai besoin, moi qui me sens seule.

« J’ai demandé à ce qu’on nous réserve une table en terrasse. J’espère que ça te convient. » - « T’as pas peur que quelqu’un nous voit, en terrasse ? » Elle est intérieure, évidemment. Sa main dans mon dos me fait frissonner et, comme brûlée, j’accélère le pas, je suis la serveuse qui nous guide à la table qu’il a réservée sans lui laisser l’occasion de toucher mon bras, de frôler ma taille ou de garder sa main plus longtemps posée dans mon dos puisque je le sais : je suis faible.

Il en fait trop, Scott. Il commande un champagne hors de prix, deux menus gastronomiques en sept plats, et ne regarde pas à la dépense. Pourtant, je m’interroge. L’ambiance du restaurant est tamisée et je n’en avais jamais entendu parler, du The Blue Train. Depuis la rue, il est impossible de soupçonner l’existence d’un tel lieu derrière une porte plutôt banale et un coup d'œil rapide aux autres convives et voilà que je tire mes propres conclusions, certainement exagérées. Je me persuade que c’est la discrétion, que cherchent tous ces hommes. Que tous sont en compagnie de femmes avec lesquelles ils ne veulent pas être aperçus et, mon esprit malade de colère de s’être senti rejeté leur retranche une dizaine d'années à chacunes. « Il fallait que je te vois. » - « Pourquoi ici ? » Je repose mes yeux sur lui, bloquant sur un détail peut-être inutile, trop fière pour admettre que je suis simplement blessée d’avoir été laissée derrière quand j’avais besoin d’une présence familière et rassurante dans ma vie. Mais il ne peut pas le savoir, ça. « C’est quoi, un restaurant où tous les hommes de Brisbane amènent leur maîtresse ? Leurs putes ? » Mon franc parler a toujours tranché avec l’élégance à l’anglaise de Scott. Je crois qu’il aimait ça, quand nous étions des coéquipiers plutôt que des adversaires. « Ou c’est parce que les lumières sont assez tamisées pour que tu sois sûr que personne te reconnaîtra ? » Elle pense quoi, Anouch ? Qu’il est en plein dîner d’affaires ? Fera-t-il passer la note sur sa carte d’entreprise pour ne pas risquer d’être questionné par son épouse ? « Pourquoi maintenant ? » Pourquoi après presque huit mois à attendre un signe de vie ?





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It’s just one call away
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Scott la regardait, fixement ; il la contemplait encore et encore, à la manière d’un chien errant devant une maigre côtelette. Elle était élégante et altière dans cette robe hors de prix, dont les chiffres s’étaient pressés en rangs serrés sur l’étiquette – il en mettait sa main à couper –. Ses yeux étaient comme deux topazes sous les rayons du clair de lune tandis que la nitescence de l’astre lunaire formait un halo autour de ses boucles travaillées. Sous la texture rêche de la dentelle de sa robe, il sentit sur sa paume le tissu serré qui la gainait. Il se sentait chanceux de la retrouver sienne et, d’être là. Megan était une femme dont il n’avait pas compris qu’il ne pouvait absolument plus se passer, jusqu’à ce qu’on exige de lui qu’il vive sans elle. « Ce serait mal me connaître. » rétorqua-t-il d’une voix où se mêlaient évidence et convoitise. Après trente-deux semaines à s’être perdu sous les traits du parfait époux qu’il aurait dû être, il n’était pas question que son premier acte de perfidie soit dévoilé au grand jour. L’adresse avait été minutieusement sélectionnée et aucun détail n’avait été laissé au hasard. Le poids des responsabilités s’abattait sur ses larges épaules ; celles de faire croire à son entourage qu’il était irréprochable pour se fondre, avec un empressement indécent, dans la peau d’un fauve avide d’une chair juvénile aux sous-tons dorés.

Après plusieurs visites à leur table, et des regards implorants à l’attention de Scott, qui semblait déterminé à choisir presque l’intégralité de la carte, la serveuse parvint à obtenir un semblant de commande et s’éloigna à la hâte. « Pourquoi pas ? » demanda-t-il en se penchant en arrière, son buste épousant le dossier de sa chaise. Il ne la quittait pas des yeux, inflexible, les lèvres réunies en une ligne fine. Par ce seul contact, il la tenait devant lui, plantée comme une échelle, lui soutenant les bras comme si elle était un objet dépourvu d’équilibre autonome, qui tomberait raide par terre dès qu’il la lâcherait. « Je n’ai pas manqué de remarquer que tes goûts avaient… évolués. » Il faisait évidemment référence à son incroyable lune de miel et à la multitude de clichés audacieux qu’elle avait posté sur les réseaux, durant des semaines. C’était comme si Megan s’était trouvée derrière une vitre en verre trempé et qu’elle l’avait nargué de ne pouvoir l’atteindre, lui parlant au travers du combiné d’un parloir de prison. Elle l’avait rendu fou, le poussant presque à sortir de ses gongs pour venir l’arracher aux bras immatures du fils prodigue de Saül.

« Pas de ça avec moi, Meg. » la reprit-il d’un ton ferme, quand il considéra que son vocabulaire n’était plus adapté. « Tu sais très bien que je ne t’ai jamais traitée de la sorte. » Scott se tenait prêt à la dévorer, à la soumettre tel le lion avec sa proie si elle persévérait à s’engager sur cette voie. Il refusait catégoriquement de la laisser user de sarcasmes pour l’attaquer, le vilipender, et l’insulter par la même occasion. Il ne put se retenir de jurer à voix basse et un éclair traversa ses yeux cobalt. « Et toi, tu n’as pas peur d’être vue avec moi ? » Sous la lumière artificielle, le visage pâle de Scott donnait l’air d’avoir été taillé dans le marbre par un sculpteur manifestement doué pour les pommettes. Il pencha son buste vers l’avant et appuya ses coudes sur la table, intrigué par ce que la jeune femme pourrait lui répondre. « Est-ce qu’il sait, d’ailleurs ? » l’interrogea-t-il sans vergogne. Ses iris céruléennes glissèrent jusqu’à la naissance de ses seins, qu’il devinait pointer sous sa robe – c’était l’effet qu’il leur faisait à l’époque – puis se passa une main sur la mâchoire, se repaissant du spectacle que lui offrait Megan « Est-ce qu’il sait le nombre de fois où tu as partagé mes draps ? Combien il m’est facile de te conduire jusqu’au plaisir ? Est-ce qu’il est au courant, de toutes ces photos dénudées que tu m’as envoyées alors que tu venais juste de l’épouser ? »

De l’index, il pressa la sonnette à millésimé et, en moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, deux flûtes furent déposées au centre de la nappe en tissu blanc. Il espérait que cette courte pause dans leur croisade respective l’aiderait à désamorcer la bombe à retardement qui siégeait en face de lui. Pourquoi maintenant ? Il avait été comme quelqu’un qui aurait eu l’esprit lent devant un puzzle complexe et une dernière pièce qu’il aurait refusé de placer, sous prétexte qu’il ne voyait toujours pas ce que cela représentait. « Parce que je n’ai jamais cessé de penser à toi. » Il n'était pas en mesure de lui balancer une déclaration pesante, partielle et excessive, de lui promettre qu’elle ne devrait plus jamais s’inquiéter qu’il la laisse tomber ; mais un verbe lui venait à l’esprit pour définir les sentiments qu’il éprouvait pour Megan. Ce n’était pas un mot qu’il utilisait souvent, mais c’était le bon : posséder. Il voulait la posséder. « Et parce que je ne supporte pas l’idée que tu puisses appartenir à un autre que moi. » acheva-t-il dans un souffle.
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Megan Williams
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MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

« Pourquoi pas ? » Parce que ça a jamais été notre genre, les restaurant chics mais intimes, parce qu’on a toujours préféré les hôtels et que, les rares week-ends qu’il m’a accordés, ceux auxquels j’ai eu droit, nous les avons passé loin de Brisbane, pour être certains que nous ne croiserions jamais personne de connu. Nous sommes en plein centre ville mais dans un restaurant qui semble hors du temps. L’impression que ça me renvoie à moi, c’est qu’il a juste envie de jouer avec le feu mais sans prendre non plus le risque de se brûler, parce qu’il est trop bien pour ça, Scott. « Je n’ai pas manqué de remarquer que tes goûts avaient… évolués. » - « Mes goûts en termes d’hommes ou en termes de garde robe ? Sois plus précis Scott. » Amusée et excitée par ce petit jeu - celui où j’ai les pleins pouvoirs et où il ne cherche même pas à prétendre le contraire - je pose mes mains sur la table, délaissant ma fourchette et les mets qui jonchent la table, pour plonger mon regard océan dans la glace du sien. La pique, était-elle pour Damon ou pour ces belles choses que je peux m’offrir ? Quel était donc le sous-entendu ?

«  Pas de ça avec moi, Meg. Tu sais très bien que je ne t’ai jamais traitée de la sorte. » - « Jamais ? » Même quand, du jour au lendemain, il a décidé que c’était fini et qu’il ne me devait aucune explication ni même la moindre discussion ? Et pourquoi exactement ? Parce que j’ai décidé de devenir une honnête femme ? Il l’a dit lui-même lorsqu’il a claqué la porte de notre liaison : il ne m’a jamais rien promis. Dans ces conditions, je me suis toujours sentie libre, je l’étais. « Jamais, t’es certain ? » Mes lèvres s’étirent un peu plus. Oh, que je brûle d’envie de le voir craquer. Ce que je veux, c’est que quelqu’un se batte pour moi, et pas contre moi. « Et toi, tu n’as pas peur d’être vue avec moi ? » Je hausse les épaules, campant le rôle de la joueuse de poker. C’est facile pour moi, même s’il l’ignore. C’est facile puisqu’il ne connaît pas les dessous de mon mariage. Moi même, je n’en comprends plus réellement les règles, je ne sais pas ce que Damon attend de moi et ce que je suis en droit d’attendre de lui. « Est-ce qu’il sait, d’ailleurs ? » - « Qu’est ce qu’on fait de mal ? » Rien que de se revoir, c’est risque de me brûler les ailes, de nous brûler les ailes. Mais c’est préférable à une vie solitaire, sans amour et sans risque. A trop vivre sur le fil du rasoir, j’y ai pris goût. « Est-ce qu’il sait le nombre de fois où tu as partagé mes draps ? Combien il m’est facile de te conduire jusqu’au plaisir ? Est-ce qu’il est au courant, de toutes ces photos dénudées que tu m’as envoyées alors que tu venais juste de l’épouser ? » - « Les photos ça se trouve sur internet tu sais de nos jours. » Et que sont des photos face à plus de trois ans d’infidélité ? « Tu veux pas jouer à ce jeu là avec moi Scott. » Parce que sa parfaite Anouch ne sait rien, rien du tout. « Pourquoi tu me demandes pas plutôt ce que tu veux savoir ? » Ce qui l’a torturé pendant des semaines, ou en tout cas, c'est mon vœu silencieux. « Pourquoi tu me demandes pas quand on s’est rencontré, lui et moi ? » Je veux voir s’il aura le culot de me reprocher de l’avoir trahi.

« Parce que je n’ai jamais cessé de penser à toi. » Bien. Je ne devrais pas, mais la gamine en manque d’amour au fond de moi se satisfait de cette question. Il n’est pas question d’attention - ou peut-être un peu - il est question d’affection, de reconnaissance, il est question de sentir au travers des yeux d’un homme que je suis digne d’intérêt. Il me veut moi, Scott. Et malgré mes promesses faites à Damon, celles dont ni lui ni moi ne connaissons l’étendue, j’en ai besoin. J’en crevais du manque d’être désirée, d’être voulue. « Et parce que je ne supporte pas l’idée que tu puisses appartenir à un autre que moi. » - « Toi tu m’appartiens pas. » C’est un constat. Un sur lequel il ne pourra pas me contredire : il serait le pire des joueurs de pipeau, s’il le faisait. « C’est toi qui a décidé que c’était fini. Moi, je nous ai juste remis sur un pied d’égalité. » Je l’ai mis dans ma situation, et ça l’a rendu malade.





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It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

À ce moment, le trentenaire inspira longuement ; les lignes puissantes de sa mâchoire se crispant sous la naissance d’une irascibilité croissante. Le grand Scott Whistler aux cheveux épars et à la beauté virile tentait de contenir tout le mordant qu’elle faisait surgir en lui. « Parce que c’est utile ? » l’interrogea-t-il d’une voix qui dégueulait de sarcasme. La chaleur qui émanait de ses yeux, d’un bleu profond qui lui était particulier, n’était plus qu’à deux doigts de se muer en éclairs foudroyants. Il se pencha vers elle, son regard plongé dans le sien, sentant les effluves addictives de sa peau parfumée. « Je pensais que tu avais de plus grands rêves que de changer l’intérieur de ta penderie et te faire entretenir par un gamin d’à peine vingt ans. » Il jubilait, sa figure affichant une expression solennelle qui – en son sens – le déclarait vainqueur et conquérant. Il redressa le buste pour se tenir droit comme un chêne, dans son costume haut de gamme, puis prit une bouchée d’un mets raffiné, enveloppé d’une sorte de pâte feuilletée. Megan n’était pas une femme que l’on exhibait simplement à son bras, comme une plante décorative ou un trophée au miroitement incandescent. C’était une lionne, une déesse guerrière ; une Amazone féroce, fière et puissante, maniant la lance et le javelot parfaitement.

Damons Williams n’avait pas les épaules pour combler une jeune femme de cette trempe ; il n’avait à lui offrir qu’un compte en banque truffé d’escadrons de zéros cuirassés. Et les billets en polypropylène n’étaient pas réputés pour faire le bonheur du peuple ; même s’ils y contribuaient largement. « Jamais. » insista-t-il d’un ton sec. Ses yeux commencèrent à changer, devenant sauvages et brillants tandis que sa jugulaire laissait apparaître la pulsation de son sang qui battait frénétiquement à la base de sa gorge. Megan était en train de jouer avec le feu. Un incendie qui embrasait les méandres flexueux de son esprit, croissant ; comme une voix, un cri, un hurlement dont l’écho ricochait sur des portes qu’il maintenait scellées jusqu’à présent. « Tu es une femme mariée si j’en crois le diamant qui brille à ton doigt. Est-ce que ce n’est pas suffisant pour t’affubler du pêché de l’adultère ? Ton cher mari n’est-il pas en train d’avaler une pizza pendant que tu dînes là, avec moi ? » Il eut, l’espace d’un instant, l’image de sa propre épouse en tête. Il se souvenait très distinctement de cet énième moment où il lui avait serré la main d’une manière rassurante, tandis qu’elle acquiesçait gravement de la tête devant l’écran digital d’un test de grossesse. Tout était finement pensé, tous les détails avaient leur importance. Et dans leur cocon, chaque pièce avait sa fonction, son intérêt.

« Et tes sms ? Est-ce qu’ils se trouvent sur internet eux aussi ? » répliqua-t-il avec un sourire narquois. Il essayait de se représenter ce que le fils prodigue de Saül pouvait savoir de leur histoire – si tant est qu’il soit au courant de quoi que ce soit –. Probablement de pas grand-chose, et sans doute pas du quart de ce qu’il avait pu faire découvrir à sa femme. « Je veux jouer à tous les jeux avec toi, Megan. Tous ceux qui impliquent ton corps nu contre le mien et tes lèvres sur les miennes. » Sous la désinvolture de ses paroles, ses sourcils s’étaient froncés. Scott s’imaginait très distinctement détacher la robe de la jeune femme d’un mouvement rapide du poignet, la laissant tomber de ses épaules à ses pieds, de sorte à ce qu’elle se retrouve en tenue d’Ève devant lui, terriblement, merveilleusement exposée. « Quelle importance ça a, la date à laquelle vous vous êtes rencontrés ? Si tu es là, ce soir, c’est qu’il n’est pas si merveilleux que tu le dis. » La vérité, c’était qu’il ne voulait pas le savoir. Il n’avait pas l’intention de l’écouter lui conter les détails d’une histoire à laquelle il refusait encore de croire aujourd’hui et qui, malgré lui, lui infligeait un réel supplice.

« Regarde-moi dans les yeux et dis-le moi. Dis-moi qu’il te rend heureuse. » Il savait qu’il y avait bien peu de chances pour qu’elle ne réplique ce qu’il voulait entendre mais l’anglais était prêt à la mettre au défi. Il connaissait ses qualités, ses défauts ; et par extension, sa fierté mal placée. Il l'observa longuement, tentant de comprendre ce qu'elle pouvait bien dissimuler derrière son silence, puis éclata d’un rire ; purement nerveux. « Ça n’a jamais été un problème. Est-ce que ça doit l’être ? » s’enquit-il d’une voix gutturale. S'il y avait bien une chose qu’il ne pouvait nier, c'était cette espèce de rapport de force qui s’était immiscé entre eux, presque naturellement. En choisissant de s’investir dans cette liaison, Scott avait renié la plupart de ses convictions profondes. Mais il avait toujours été certain de son attirance pour elle et le démontrait avec des moyens qui lui étaient propres. Il lui était dévoué et pour le peu de demandes qu'elle avait, il faisait au mieux pour y répondre et faire en sorte de la satisfaire, tant qu’il le pouvait. « De quelle égalité tu parles ? » Ses yeux clairs continuaient de fixer Megan, interrogateurs, polaires.  

« Tu as raison… J’ai été lâche de partir comme ça, d’ignorer tes textos, tes photos. J’aurais pu te répondre et, j’ai failli le faire, quelques fois. » avoua-t-il finalement. C'était comme si un miroir qui reflétait l'illusion qu'il avait créée se brisait en mille morceaux, dévoilant une vérité qu’il s’était retenu jusqu’à présent de révéler. « Mais je n’ai jamais eu l’intention de te partager, Meg. Encore moins avec un adolescent prépubère. »
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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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POSTS : 5711 POINTS : 410

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
― megan's theme ―
writing challenge 2024

(06) ginny #2shiloh #14maisie #5jo #14damon #41 › molly #6

(ua) olive #2 (slasher)

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cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041

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melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs EN ATTENTE :
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptySam 19 Mar 2022 - 15:18


it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

« Je pensais que tu avais de plus grands rêves que de changer l’intérieur de ta penderie et te faire entretenir par un gamin d’à peine vingt ans. » - « Parce que passer ma vie dans une chambre d’hôtel avec un mec marié, tu crois que c’est mon rêve ? » Piqué à vif, je réponds sans chercher à faire autre chose que lui rendre la monnaie de sa pièce. Que sait-il de mes rêves et de mes ambitions ? Il ne sait même pas d’où je viens, comment pourrait-il comprendre mes choix ? Me mettre à l’abri financièrement et devenir quelqu’un par la même occasion, n’était-ce pas un meilleur deal que tout ce qu’il avait à m’offrir ? Saül Williams m’a offert l’opportunité d’appartenir à un clan puissant. S’il me pensait assez idéaliste et utopique pour refuser ce genre de marché, alors il me connait moins bien que ce qu’il prétend. « Jamais. » Un rire mauvais m’échappe, et je lève les yeux au ciel. Jamais, dans ce cas. Jamais il ne m’a abandonnée comme une jette un jouet usé après trois ans de liaison. « Tu es une femme mariée si j’en crois le diamant qui brille à ton doigt. Est-ce que ce n’est pas suffisant pour t’affubler du pêché de l’adultère ? Ton cher mari n’est-il pas en train d’avaler une pizza pendant que tu dînes là, avec moi ? » - « Elle est belle, hein ? » D’un air distrait et innocent parfaitement étudié, j’observe l’énorme caillou à mon annulaire avant de tendre ma main dans sa direction pour qu’il puisse l’admirer, ma bague de fiançaille. L’alliance, traditionnelle et plus discrète, l’a rejointe depuis novembre. « C’est l’hopital qui se fout de la charité. » Pardonne-moi de te le dire. Et Anouch, que fait-elle en ce moment ? Quel contact professionnel pense-t-elle que son dévoué mari est en train de rencontre le temps d’un diner ?

« Et tes sms ? Est-ce qu’ils se trouvent sur internet eux aussi ? » - « Tu les as gardé ? » Répondre aux questions qui dérangent par d’autres qui le provoqueront et le mettront hors de lui, c’est ma spécialité. C’est déjà la deuxième fois en quelques minutes, et mon sourire s’agrandit rien que de l’imaginer rougir et avoir du mal à se contenir, alors qu’il a posé les yeux sur les clichés les plus osés. « Je veux jouer à tous les jeux avec toi, Megan. Tous ceux qui impliquent ton corps nu contre le mien et tes lèvres sur les miennes. » - « On jouait à ça avant. C’était fun. Mais t’as décidé d’arrêter. » Je suis loin d’être insensible à ses paroles osées, franches et assumées. Scott est un homme, un qui ne rougit pas à l’idée de parler de choses intimes entre l’entrée et le plat principal et je me sens seule - physiquement comme mentalement - depuis trop longtemps pour ne pas être emoustillée. « Quelle importance ça a, la date à laquelle vous vous êtes rencontrés ? Si tu es là, ce soir, c’est qu’il n’est pas si merveilleux que tu le dis. » - « Tu te trompes. » Et je n’ai même pas besoin de mentir : Damon est réellement et objectivement un gaçon merveilleux. Il n’est juste pas amoureux de moi. Je ne peux pas en vouloir au brun de frapper au mauvais endroit, il ignore tout de mon marché avec l’homme d’affaires italien. « Regarde-moi dans les yeux et dis-le moi. Dis-moi qu’il te rend heureuse. » Je reste silencieuse un instant, mes yeux fichés dans les siens. Il me prend de court et esquisse un sourire satisfait avant que je n’ai le temps de répondre. « Ça n’a jamais été un problème. Est-ce que ça doit l’être ? » Je secoue la tête, amère à cause de son hypocrisie. « Il l’est, merveilleux. C’est quelqu’un de bien, bien plus que toi, bien plus que moi, aussi. » Damon est doux, gentil, attentionné et amusant. Mais tous ces qualificatifs ne feraient que convaincre Scott que mon mariage n’est qu’une façade : je pourrais parler d’un golden retriever de la sorte, pas d’un amant. « C’était pas un problème. Mais toi, t’as décidé que c’en était un. » Puisque l’anneau à son doigt n’est pas supposé me déranger, pourquoi a-t-il réagi si violement au mien ?

Bien sûr, je suis hypocrite. J’ai tout avoué à Scott en espérant qu’il me quitterait puisqu’après avoir été menacée et violentée par Saül Williams, je savais que je devais le faire. Je n’avais pas la force de mettre fin à notre histoire moi-même, aussi indescriptible soit-elle, et je préférait qu’il le fasse lui même.

« De quelle égalité tu parles ? » Je lève les yeux au ciel, ils roulent dans leur orbites de la plus horripilante des façon mais je ne peux m’en empêcher : Scott n’est pas un idiot, il sait très bien de quoi il est question. Il est question de possession : si je ne le possède pas, il est hors de question que l’inverse soit vrai. « Tu as raison… J’ai été lâche de partir comme ça, d’ignorer tes textos, tes photos. J’aurais pu te répondre et, j’ai failli le faire, quelques fois. » Surprise qu’il l’admette, je me radoucit et je ravale ma verve. « Mais je n’ai jamais eu l’intention de te partager, Meg. Encore moins avec un adolescent prépubère.  » Bien sûr, j’exalte d’entendre ces mots. Ma fierté m’empêche de le lui montrer mais, même si je sais qu’il y a quelque chose de malsain à l’idée d’aimer cette possessivité, je ne peux pas m’empêcher de le faire. De me sentir flattée. « Je suis pas un cheval de course. Je suis pas un passe temps docile. » Et il me connaît assez pour savoir que, ce que j’ai fait, ça me ressemblait. C’était prévisible. « Tu imaginais les choses comment ? Que je passerais ma vie seule juste pour tes beaux yeux ? Que je serais toujours à ta disposition, prête à écarter les jambes au moindre sms et que je me satisferais ad vitam aeternam de n’être que la maîtresse de ? » La maîtresse de ne devient jamais quelqu’un. Et je me suis rendue à l’évidence : la petite photographe non plus. La femme de Damon Williams en revanche a bien plus de chance de faire quelque chose de sa vie. « Et mes intérêts à moi dans tout ça ? » Il s’en moque, et d’une façon assez tordue, moi ça m’excite. « De toute façon c’est trop tard. » Je suis mariée, et j’ai bien l’intention de le rester. « On fait quoi avec tout ça, maintenant ? »





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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyJeu 24 Mar 2022 - 20:59


It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

Scott s’essuya la bouche avec une serviette en tissu blanc qu’il laissa retomber sur la nappe du même ton et termina son ‘Château Petrus’ d’une seule traite. Le coin de ses lèvres s’étirait en une ébauche d’un rictus acerbe face à la répartie sans failles de Megan ; elle était aussi sereine qu’une reine sur son trône et presque plus mordante qu’une louve dominante. « C’est un peu réducteur, tu ne crois pas ? » La jeune femme n’était pas une passade, ni une nouveauté. Elle était la muse d’un désir obsessionnel qu’il nourrissait depuis trois ans maintenant sans même être en mesure de se l’expliquer. Comme une dose d’opiacé par laquelle il se serait laissé tenter, à la manière d’un novice malhabile, son addiction s’était révélée particulièrement intense et inattendue. Les prunelles rivées sur sa silhouette et sa chevelure blonde ondulée, Scott considérait celle qui lui causait tant de soucis et qui, craignait-il, pourrait lui en causer davantage. « Tu voulais gravir les échelons de la presse à scandale pour te faire un nom. Je pense avoir été un bon allié. » rétorqua-t-il avant qu’elle n’éclate d’un rire cassant, une étincelle espiègle dans les yeux. Une ambition louable. Toute son énergie n’avait été destinée à ne servir qu’un seul et unique but : son ascension professionnelle, si bien qu’elle l’avait régulièrement sondé, dans le cadre intimiste d’une chambre d’hôtel, juste après l’instant des baisers volés.

La fragrance qui émanait de sa peau au sous-tons dorés ravivait irrémédiablement l’étrange effet qu’elle avait sur lui. Son regard s’attarda sur ses lèvres charnues, d’une jolie nuance de rose – il mourrait d’envie de les goûter à nouveau – avant de redescendre vers le symbole de sophistication et d’élégance qu’elle portait orgueilleusement à son doigt. Les sourcils figés, une moue faussement rigide, l’anglais s’efforçait de n’avoir aucune réaction devant la remarque triviale de Megan. Qu’en avait-il à faire de son bijou ? De toute manière, le résultat était le même. Un diamant d’au moins dix-huit carats trônait magistralement sur son annulaire fin et manucuré, l’injuriant sans le moindre scrupule, à la manière d’un doigt d’honneur dressé vers le ciel. Il offrit un sourire de circonstance à cette observation et à la suivante, loin d’avoir l’envie d’y répondre. Et quand elle suggéra qu’il était aussi coupable qu’elle – si ce n’est davantage –, Scott inspira fortement. Même sans entendre la longue liste des sept péchés capitaux – dont il savait qu’il en cumulait au moins trois –, il se sentait piqué au vif. Au cours de sa vie, l’anglais avait renié certains principes pour s’accomplir, mais la fidélité n’en avait jamais fait partie ; jusqu’à ce qu’il ne rencontre Megan. Il aimait sentir ses courbes remplir ses paumes et ses lèvres fusionner avec les siennes, n’ayant absolument aucune idée de la façon dont il pourrait réparer les dommages qu’il avait sans doute déjà causés à son mariage.  

« Bien sûr que non. » souffla-t-il en jouant volontairement la carte de la provocation. Il voulait l’atteindre, lui aussi ; comme elle s’en donnait à cœur joie depuis de trop longues minutes. Et si la sensation de jubilation qui le traversait faisait de lui un sale con, alors soit. Scott n’avait aucune envie de se quereller avec la jeune femme, mais il ne pouvait pas rester indifférent devant sa relation avec le fils de Saül et les inepties qu’elle décidait de lui jeter avec hargne à la figure. « Qu’est-ce que tu croyais ? Que j’allais les utiliser pour me branler en cachette dans les toilettes ? » Prêt à livrer bataille, le trentenaire sentait les muscles de ses épaules se contracter et son self-control légendaire s’amenuir de manière progressive. Il n’était pas enclin à lui laisser une victoire ; pas maintenant et de préférence jamais. Les rôles s’étaient brusquement inversés et ça ne lui avait pas plus, l’adrénaline fusant toujours dans ses veines avec l’envie d’explorer son corps aussi minutieusement qu’il l’aurait fait en possession d’un trésor. Elle avait choisi de mettre un terme à leur histoire, par le simple fait de s’unir à un homme de plus de dix ans de moins et dont il n’avait strictement jamais entendu parler. « Tu es sûre ? Parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir eu le choix. »

Scott fronça les sourcils à son adresse et se pencha vers elle. La seule chose dont il pouvait se targuer était de toujours avoir fait preuve de franchise et de ne jamais s’être fait passer pour ce qu’il n’était pas. Un homme libre, par exemple. « Il est si merveilleux que tu n’as jamais eu l’idée de le mentionner. » Cette pensée le fit sourire ; jamais il n’oublierait ce qu’il avait ressenti à l’annonce de cette union, comme s’il n’était rien de plus qu’une minuscule et insignifiante planète en orbite dans le système solaire de Megan Monroe. « Parce que je ne t’ai jamais caché ma condition Meg. Toi tu n’étais célibataire que sur ton avis d’imposition. » Au cours des derniers mois, l’anglais avait presque réussi à se convaincre qu’il portait trop d’importance à cette liaison. Mais maintenant, confronté encore une fois à la manière dont chacune des cellules de son corps réagissait en sa présence, la volonté de fer qu’il s’était forgé commençait à s’ébranler et menaçait déjà dangereusement de déserter. « Je t’écoute, puisque tu tiens tant à t’en vanter. Quand vous êtes-vous rencontrés ? A quel moment t’a-t-il demandé de l’épouser ? » Il y avait autre chose qu’il voulait savoir. Quelque chose de plus profond et de plus important, à ses yeux. « Est-ce que tu pensais à lui quand tu partageais mes draps ? »

Chacun des mots qu’elle émettait semblait se traduire en une seule phrase quand ils atteignaient ses oreilles. Je t’ai trahi. Son sang bouillonnait dans ses veines. « Je pensais que tu me l’aurais dit, Meg. Je croyais qu’on était une équipe, qu’on partageait nos rêves et nos secrets, qu’on était quelque chose l’un pour l’autre. Je ne t’ai jamais menti, tu le sais. Je pensais, au moins, que tu aurais fait de même. » Ça faisait mal ; plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Sa voix était profonde et légèrement rauque. « Arrête ce petit jeu, tu veux. Tu n’as jamais simplement été la maîtresse de et ne me dis pas que je n’ai jamais pensé à tes intérêts. Pas avec tous les secrets de mes clients que je t’ai livrés. » Il plongea des pupilles inquisitrices dans les siennes, désireux d’y déceler un fragment de vérité ; de découvrir si les années qu’ils avaient partagées secrètement n’étaient qu’un monceau de conneries. « Pourquoi j’envisagerai de te revoir si je ne te désirais pas ?  » Mais cette fois, il y avait une différence ; il avait conscience qu’elle pouvait disparaître à tout moment. « Mes intentions sont claires. Je te veux, Megan Monroe.  » Qu'importe qu'elle porte le titre de Williams.
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Megan Williams
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la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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POSTS : 5711 POINTS : 410

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
― megan's theme ―
writing challenge 2024

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cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041

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melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptySam 26 Mar 2022 - 14:02


it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

« C’est un peu réducteur, tu ne crois pas ? » Et pourtant non. Ça ne l’est qu’à ses yeux puisqu’il n’a jamais eu besoin d’un statut social pour devenir quelqu’un, ça ne l’est qu’à ses yeux puisque qu’il coche “célibataire” ou “marié” sur les papiers d’un bail ou de n’importe quel autre document officiel n’a jamais rien changé au fait qu’on le prenne au sérieux ou non. Je pourrais lui dire tout ça, je pourrais dire qu’à mes yeux à moi c’est tout ce qu’il était, un mec marié que je m’envoyais dans un hôtel mais ce serait lui mentir et je suis persuadée qu’il n’aurait aucun mal à lire en moi le cas échéant. Il était plus. Pas un coup de foudre, pas l’amour de ma vie, mais j’étais - et je suis toujours - sincèrement attaché à lui. Et pas uniquement parce qu’il m’a aidée à percer. « Tu voulais gravir les échelons de la presse à scandale pour te faire un nom. Je pense avoir été un bon allié. » - « Tu l’étais. » C’est peut-être aussi pour ça qu’aujourd’hui, prendre des photos pour les revendre à ces feuilles de chou ne m’intéresse plus. Parce que c’était amusant, que dis je, exaltant mais en grande partie parce que c’était avec lui. « Prendre tes starlettes en photo était amusant. C’était lucratif. Mais j’ai pas envie de rester au même stade toute ma vie. » Je n’aspire pas à la célébrité et aux projecteurs : je le lui ai déjà affirmé et je n’ai pas changé d’avis. Mais j’aspire à être accomplie, à être quelqu’un dans un monde que je touche maintenant du doigt après des années à l’observer de l’extérieur.

« Bien sûr que non. » Sa réponse, celle qu’il m’offre sans la moindre hésitation, elle me vexe. Je suis une belle femme, une femme habituée à plaire et je n’aime pas être renvoyée dans mes buts. « Qu’est-ce que tu croyais ? Que j’allais les utiliser pour me branler en cachette dans les toilettes ? » - « Tu les as gardées. » Je n’en sais rien : mais c’est moins douloureux pour mon égo de me convaincre qu’il me ment. Et j’ai toujours été particulièrement douée pour ne voir et n’entendre que ce qui m’arrange. « Tu es sûre ? Parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir eu le choix.  » - « Tu aurais pu si on avait eu une vraie conversation. » C’est un mensonge : j’avais peur de mon beau-père, peur au point de nous saboter, Scott et moi.

« Il est si merveilleux que tu n’as jamais eu l’idée de le mentionner. Parce que je ne t’ai jamais caché ma condition Meg. Toi tu n’étais célibataire que sur ton avis d’imposition. » - « Qu’est-ce que ça aurait changé, que je t’en parle plus tôt ? Quel bien ça nous aurait fait ? » Scott est fier, rancunier et macho : je savais qu’il mettrait fin à notre liaison en me sachant engagé auprès d’un autre. Savoir que je batifolais parfois est une chose, apprendre que j’allais me marier en est une autre. Et je n’étais pas prête à lui dire au revoir. « Je t’écoute, puisque tu tiens tant à t’en vanter. Quand vous êtes-vous rencontrés ? A quel moment t’a-t-il demandé de l’épouser ? Est-ce que tu pensais à lui quand tu partageais mes draps ? » Oh, je n’y tiens pas. Que de la gueule sera mon épitaphe et, confrontée au fait que je vais devoir lui mentir, encore, je fais moins la fière. Je me mords l’intérieur de la joue, je détourne les yeux quelques secondes avant d’oser à nouveau affronter son regard. « En janvier. On s’est rencontrés en janvier. Et il m’a demandé de l’épouser en mai, à Bali. » Je ne lui ai jamais parlé de Bali : il n’y a dans les faits jamais eu de Bali mais, plus j’en parle, plus j’arrive à me convaincre que c’est ainsi que les choses se sont passées. C’est plus glamour, c’est un souvenir que je préfère à la réalité. « Et c’est plus compliqué que ça, tu le sais. » Je pousse un soupire, avant d’ajouter. « Tu penses à moi, lorsque tu es avec elle ? » Avec sa parfaite épouse. « Tu penses à elle quand tu m’embrasses moi ? » Moi, je ne froisse plus les draps de personne et ça me manque. Ça me manque autant que les baisers passionnés, les vrais, ceux qui disent ”j’ai envie de toi”.

« Je pensais que tu me l’aurais dit, Meg. Je croyais qu’on était une équipe, qu’on partageait nos rêves et nos secrets, qu’on était quelque chose l’un pour l’autre. Je ne t’ai jamais menti, tu le sais. Je pensais, au moins, que tu aurais fait de même.  » Je n’ai pas envie de me répéter : quel bien cela nous aurait fait ? « Je te l’ai dit. Je te l’ai dit quand j’étais prête. » Et c’est égoïste : je n’ai pensé qu’à moi mais jamais je ne m’en excuserai. Personne d’autre ne le fait. « On partageait pas nos secrets. J’étais le tien. » Du reste, il ne sait rien de là d’où je viens. Je n’en même pas large cependant : quoi que nous étions réellement ne change rien au fait que, d’une certaine façon, je l’ai trahi. « Arrête ce petit jeu, tu veux. Tu n’as jamais simplement été la maîtresse de et ne me dis pas que je n’ai jamais pensé à tes intérêts. Pas avec tous les secrets de mes clients que je t’ai livrés. » - « Je voulais plus. Est-ce que c’est mal ? Est-ce que c’est répréhensible ? » C’est vrai, même si ce qui s’est passé n’a en réalité rien à voir avec ça, ça n’enlève rien à l’authenticité de mes mots. Je voulais plus, et je ne l’ai jamais exigé de lui puisque je savais qu’il n’était pas en mesure de me le donner. Alors, j’ai cherché ailleurs.

« Pourquoi j’envisagerai de te revoir si je ne te désirais pas ? Mes intentions sont claires. Je te veux, Megan Monroe. » Je ne m’appelle plus Monroe. Je veux oublier ce nom, je veux oublier les familles d’accueil, mon père qui connaissait mon existence et ne m’a jamais cherchée, je veux oublier Billie. Je ne lui ai pas rendu visite depuis le mariage, je me contente d’envoyer des chèques. « Tu me veux  maintenant ou tu me voudras encore après avoir eu ce que tu voulais ? » Désire-t-il seulement se satisfaire parce que Anouch ne lui apporte rien de semblable à ce que moi je lui donne ?« Tu me jetteras après ? » Si je pose la question, c’est que je suis déjà proche de franchir la ligne, même si je refuse de l’admettre. « Je veux pas d’un petit garçon capricieux. Ça m'intéresse pas. » Je ne veux pas être un faire valoir, un de plus.





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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyVen 8 Avr 2022 - 11:50


It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

Il eut les narines qui frémirent lorsqu’elle fit le choix – regrettable – de citer leur histoire au passé ; ses pupilles s’étaient distinctement élargies, atteignant presque la taille d’un terrain de football. Dans leur sillage il y avait de la musique, des airs entraînants et extatiques, des perles de champagne, quelques flocons de poudre blanche et d’innombrables scandales. Megan, non contente de s’amuser du malheur des stars avait entendu défier la vie, parfaire ses talents jusqu’au paroxysme de la mystification, faire de sa vocation un état d’esprit, une ligne de conduite. « Et à quoi est-ce que tu aspires, à présent ?  » s’enquit-il avec sincérité. Un doux raclement s’était échappé de la gorge de Scott, sèche, malgré les maigres goulées de ‘Château Petrus’ qu’il avait mécaniquement absorbées. Les secondes s’écoulaient avec une curieuse lenteur au sablier du temps, lui donnant l’impression de toucher l’éternité du bout des doigts, quand la simple présence de Megan le précipitait dans une boucle spatio temporelle. Les battements de son cœur étaient lents, réguliers, tandis qu’il la scrutait de ses yeux bleus perçants, sans ciller ; pas même une seconde. « Est-ce que tu as changé de profession ? De spécialisation ? » hasarda-t-il avec une curiosité évidente. Tout ce à quoi la jeune femme avait fait allusion jusqu’à présent ne faisait que soulever davantage d’interrogations et lui donnait l’envie de creuser la question.

Ses lèvres s’étirèrent en un sourire suffisant quand l’inflexion de Megan perdit subitement toute note de gaieté ; il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle était terriblement opiniâtre et insoumise. Elle avait dévoilé sa pensée d’une voix psalmodique, dépourvue de chaleur mais convaincue de la justesse de chacun de ses mots. Un silence importun s’abattit graduellement sur eux. Bien sûr qu’il avait conservé ses clichés ; tous savamment sauvegardés dans la mémoire brûlante d’un disque dur hautement sécurisé dont il était seul détenteur de l’accès. Scott plissa imperceptiblement les paupières pour révéler, expansif, des iris inquisitrices qu’il dirigea droit dans les siennes, puis en direction de sa bouche pulpeuse. Ses prunelles, d’une teinte cobalt, descendaient de haut en bas, comme s’il désirait vérifier quelque chose. L’assurance dont l’australienne faisait preuve servait-elle de parade pour dissimuler ce qu’elle ressentait réellement ? Megan lui faisait parfois penser à un chaton élevé à la dure dans la rue, crachant et hérissant le poil pour se défendre ; il y avait clairement une lueur insolite qui brillait dans ses yeux. Ils étaient, en cet instant, tellement obscurcis qu’on aurait pu croire que les ténèbres s’en étaient emparés. « Comme celle que tu t’es donnée tant de mal à éviter ? » Cette fois, c’était dans les siens que le diable avait choisi de revêtir son noble smoking fuligineux. L’anglais sentait sa mâchoire se contracter ; serrait tellement les dents qu’il risquait de s’en briser une sous la pression. Pensait-elle réellement qu’il était dupe ? Elle ne lui avait pas laissé le choix ; quoi qu’elle en dise et qu’elle essaie de s’en convaincre aujourd’hui.

Il pinça les lèvres avant de prendre le soin d’afficher une expression neutre à nouveau, malgré la tension qui pesait sur lui ; insoutenable. Rien. Rien n’aurait changé s’ils avaient eu cette conversation plus tôt et probablement que ça ne leur aurait fait aucun bien. Scott aurait immanquablement senti les flammes de la colère monter en lui, bouillonnant, prêt à imploser. Il aurait déversé son venin dans l’objectif cruel de lui faire mal, libérant des propos à la fois vides de sens et des hurlements enragés. Pourtant, maintenant qu’il avait l’occasion de s’exprimer, ses reproches ressemblaient davantage à de la jalousie maladive qu’à du véritable dégoût. Megan et Scott manquaient cruellement de synchronisation ; quand il la désirait, elle fichait tout en l’air et quand elle n’était plus sienne, il lui courait après. « J’ignorais qu’il y avait des sujets tabous entre nous. » déclara-t-il, ses yeux comme deux lance-flammes pointés vers les siens. Il avait l’horrible sentiment de sentir son cœur pulser dans sa gorge et c’était crispé dans chacun de ses muscles qu’il écoutait son récit truffé de romantisme. Comment avait-il pu ne pas s’en rendre compte ? Comment avait-elle fait pour le laisser s’essouffler de son corps, s’épuiser d’elle ; lui offrir sa peau nue et magnifique alors qu’elle était à mi-chemin vers l’autel ? Il ne se souvenait pas non plus, d’ailleurs, qu’elle lui ai parlé un jour d’un voyage à Bali. Le trentenaire lâcha un soupir, ses épaules s’affaissant sous l’expiration de l’air ; la lueur qui animait ses iris était dangereuse ; comme celle d’un meurtrier sur le point de commettre un crime. « Ta présence me manque. » souffla-t-il imperceptiblement, conscient des dommages irréparables qu’il pourrait causer s’il répondait autrement. Megan lui était indispensable, essentielle et primordiale, mais quelque chose – il ne parvenait pas à savoir quoi – imprégnait également son union avec Anouch. Il se détestait pour cela. Il se haïssait d’avoir rêvé d’elle, visualisé des images floues et brumeuses de leurs corps enlacés sous les draps tandis qu’il tenait son épouse entre ses bras. Scott avait délibérément franchi une ligne maculée de rouge et couverte d’interdictions ; saboté son mariage après six ans d’euphorie, d’allégresse et de ravissement. Mais il n'avait pu s’en empêcher. Il était un gigantesque bidon d’essence et Megan son allumette craquée.

Le temps se suspendit à nouveau, équilibriste ployant sous un poids beaucoup trop lourd tandis qu’il se redressait sur sa chaise, inspirant profondément. Il ne savait pas ce qu’elle lisait sur son visage mais il avait laissé le silence reprendre ses aises. Encore quelques secondes pendant lesquelles ils se scrutèrent l’un l’autre sans dévoiler la nature de leurs pensées, puis il baissa la tête. « J’aurais volontairement partagé les tiens, si tu me les avais confiés. » Sa voix était extrêmement basse et grave, comme si le fait de s’ouvrir davantage lui demandait un effort incommensurable. Scott saisit le fût de la bouteille avec adresse pour se resservir ; il avait catégoriquement besoin d’un verre. « Ce n’était pas qu’une question de sexe, Meg. » confessa-t-il avant de prendre une gorgée du liquide à la robe tuilée. Un nouveau silence s’étira entre eux jusqu’à ce qu’il ne se décide à murmurer, les prunelles rivées aux siennes. « Tu comptais. »  Il se satisfit d’avoir puisé en lui une certaine logique et d’avoir abandonné la ligne de front, désireux de ne pas susciter de sa part une nouvelle réplique cinglante. Il n’entendait plus se quereller stupidement alors qu’il n’était même pas certain de la revoir après ce soir. Quelque chose avait changé. C’était diffus, imprécis, mais c’était là et ça les enveloppait. « Je ne pouvais pas t’offrir plus. » Il y avait quelque chose de brisé dans sa voix ; même si le sentiment n’était pas tout à fait fondé, il comprenait. Il entendait les choix qu’elle avait dû faire et la manière – particulièrement égoïste – dont il avait réagi. Megan ne pouvait pas mettre simplement sa vie entre parenthèses contre quelques parties de jambes en l’air, recluse dans une chambre d’hôtel, aussi luxueuse soit-elle.

Ses pensées tourbillonnaient furieusement et ce fut à ce moment que l’anglais se rendit compte qu’il éprouvait un sentiment qu’il ne se croyait plus capable de ressentir. Un sentiment dont il avait ardemment souhaité se débarrasser et qui l’avait cruellement tourmenté par le passé : l’empathie. Il l’avait indéniablement heurtée en la cloisonnant au rôle d’amante, sans toutefois se soucier de ce qu’elle pouvait éprouver. Il réclamait sans peine l’exclusivité alors qu’il n’était lui-même pas en mesure de la lui offrir ; et c’était injuste. « Je n’ai jamais voulu te blesser. » souffla-t-il, conscient des émotions qui l’agitaient. Scott ne perçut que très vaguement les questionnements de Megan, pourtant, l’un d’eux lui firent lui jeter une brève œillade assassine. « Je n’ai pas l’intention de te laisser. » coupa-t-il froidement. Il devait être honnête, maintenant plus que jamais. Alors, il ravalait sa fierté, se laissait envahir par la culpabilité, les remords, les regrets, les actes manqués. « C’est ce que tu penses ? Que je suis un petit garçon capricieux ? » La jeune femme pouvait entendre son cœur battre à tout rompre, le deviner trembler comme celui d’un homme sur le point de perdre la maîtrise de lui-même. Parce qu’elle était mauvaise ; une obsession malsaine. Megan était un poison dont il ressentait le besoin de se délecter inexorablement, sans réussir à s'en éloigner. Son regard semblait vouloir l’engloutir entièrement dans les ténèbres, et curieusement, il la suivait ; prêt à fouler le sol de la piste de danse des enfers. « Mais tu peux choisir de tout arrêter, ce soir, si c’est ce que tu veux vraiment. » déclara-t-il d’une voix gutturale. Il faillit s’arrêter net mais cette option était contraire à ce qu’il désirait. Il n’avait jamais rencontré une créature aussi addictive qu’elle, qui s’était donnée à lui sans vouloir obtenir quelque chose en retour. Car malgré sa condition d’homme marié, l’australienne ne l’avait jamais menacé, jamais fait chanter. « Ou tu peux choisir de rester, de tout recommencer. » prononça-t-il en lui tendant une petite carte magnétique. Il avait besoin de serrer Megan dans ses bras, sans être certain qu’elle accepterait cette marque d’affection, de retrouver ses lèvres pleines et de les sentir enfler sous l’intense ferveur de ses baisers. « Je serai au ‘Grand Chancellor’ ce soir. Passe la nuit avec moi. »
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Megan Williams
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PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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(06) ginny #2shiloh #14maisie #5jo #14damon #41 › molly #6

(ua) olive #2 (slasher)

it's just one call away (scogan #1) SYLHY
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435363738394041

it's just one call away (scogan #1) 164
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.

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Femme (elle)
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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyVen 8 Avr 2022 - 17:41


it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

« Et à quoi est-ce que tu aspires, à présent ? Est-ce que tu as changé de profession ? De spécialisation ? » Si la curiosité de Scott n’a l’air ni déplacée, ni malsaine, ni animée par de mauvaises intentions - comme celle de s’offrir le luxe de se foutre de ma gueule - je suis malgré tout mal à l’aise. « Je réfléchis. » Parce que j’ai pas fait d’étude, parce qu’il a fallu que je bosse pour me payer un toit au dessus de la tête et que la seule chose pour laquelle j’ai un vrai talent, un talent pur, à l’état brut, c’est la photographie et c’est aussi la chose qui me terrorise le plus au monde. Si je ne montre jamais mes clichés à personne, les vrais, alors personne ne peut me dire que je suis mauvaise et que je l’ai rêvé, ce talent. C’est simple et dans mon esprit fichu un peu bizarrement, c’est logique, ça fait sens. « J’aspire à être quelqu’un. T’es quelqu’un. Damon est quelqu’un. » Madame Whistler est quelqu’un, et même Jo est quelqu’un, dans un sens. La maîtresse de n’est personne. La maîtresse de est un concept un peu flou, une anonyme qu’on imagine toujours avec des seins ronds, une taille fine et des lèvres en forme de cœur. Elle n’a pas de prénom, pas de signes distinctifs et pas de rêves propres. Ce que je veux, c’est qu’il y ait des gens qui chialent à ma mort, qu’il y ait une grandiose épitaphe sur ma tombe et qu’on se souvienne de moi des années après : tout l’inverse de Billie qui crèvera certainement d’une overdose ou d’un coma éthylique dans son appartement et dont le corps sera vraisemblablement découvert plusieurs jours plus tard à cause de l’odeur. « Alors c’est mon tour. » Et je n’ai pas l’intention de reculer devant quoi que ce soit pour ça. Pas même devant des choix difficiles, questionnables. Pas à cause de ma foutue empathie non plus.

« Comme celle que tu t’es donnée tant de mal à éviter ? »
« C’est trop facile ça Scott. »

C’est trop facile parce que, quand j’ai voulu l’avoir cette foutue conversation, il y a mis un point final avant même qu’elle n’ait commencé. Il a fermé la porte à mes explications - elles ne seraient jamais venues mais il ne le savait pas - et il m’a tourné le dos. « J’aime pas quand tu prends pas tes responsabilités comme ça. » Scott est un homme et c’est ce qui m’attire chez lui. Dire que je n’ai aucun tort dans toute cette histoire serait d’une hypocrisie qui bat tous les records et, même moi, je ne le sous-entend pas. En revanche, ce dont je suis persuadée, c’est que le résultat aurait été le même qu’importe la date des mes aveux. « J’ignorais qu’il y avait des sujets tabous entre nous. » - « Bien sûr que y’a des sujets tabous entre nous. » Si je ne le berce pas d’illusions, ce n’est pas pour qu’il le fasse lui-même. « Tu me parles d’Anouch ? Tu me parles de vos rêves et de vos projets ? » Le nom de sa femme, s’il n’est pas proscrit, il est malgré tout souvent laissé à part de notre conversations puisqu’il rappelle à Scott son statut d’homme infidèle. « J’ai été lâche. Mais t’as pas le droit de m’accuser de t’avoir menti ou de pas avoir respecté mes engagements. Parce qu'on n'en avait pas toi et moi. » Parce qu’on ne s’est jamais rien promis puisque nous n’étions pas dans la position pour le faire. Nous étions des amants. Nous nous rendions coupable du péché d’infidélité. J’étais l’autre femme et, à partir de là, je n’étais pas tenue à la fidélité l’exclusivité.

« Ta présence me manque. » Mon cœur chante la sérénade et pour cause : il est en manque de ce genre de déclaration. Je ne manque pas à Damon. Il n’est pas heureux et comblé à l’idée de se réveiller à côté de moi jusqu’à la fin de sa vie. Son cœur ne bat pas pour moi et si j’ai cru que je pourrais me contenter de tout ce que m’apporte ce mariage, force est de constater que le mien n’est pas d’accord et souffre de cette situation. Il souffre autant que mon égo puisque j’ai mal de ne plus être source de désir et de rêves brûlants et inavouables. La vérité, c’est que Scott me dit toutes les choses que je voudrais entendre et qu’à ce stade, qui me les dit n’a pas la moindre importance. Qu’il soit marié et qu’il ne soit pas l’homme qui m’a conduite à l’hôtel n’a pas la moindre importance. Ces quatre mots se frayent un chemin jusqu’à mon cœur, en se faufilant à travers mes failles et fissures et je perds un peu de mon mordant le temps d’un aveu. « La tienne me manque aussi. » Je détourne le regard un instant et je referme mes longs doigts aux ongles manucurés autour du verre de vin posé devant moi, pour me donner une contenance.

« J’aurais volontairement partagé les tiens, si tu me les avais confiés. » Sauf que c’est impossible : mes secrets n’attirent pas le respect : ils attirent la pitié et je n’en veux pas, on m’en a assez servie pour que j’en fasse une indigestion. « Ce n’était pas qu’une question de sexe, Meg. Tu comptais. » Je soutiens son regard, assez pour y lire de la sincérité. Bien sûr que ce n’était pas qu’une question de sexe. A-t-il besoin que je le lui confirme à haute voix pour savoir que pour moi non plus ? Toutefois, ce n’était pas de l’amour non plus. Son amour, on sait tous les deux à qui il va. « Je ne pouvais pas t’offrir plus. » - « Je sais. Je t’ai jamais demandé de le faire. » C’est bien parce que j’en suis consciente que j’ai retroussé mes manches et que je me suis débrouillée toute seule. Je suis allée chercher auprès d’un autre ce qu’il ne pouvait pas m’offrir. « J’ai jamais attendu de toi que tu le fasses. » Mais lui n’avait pas à attendre de moi que je m’en contente.

« Je n’ai jamais voulu te blesser. » Trop jeune, trop authentique, entière, impulsive et explosive, j’ai toujours du mal à masquer mes émotions et cette fois ne fait pas exception à cette règle. Je n’admets pas que je l’ai été mais je baisse les yeux, je les détourne un instant et je reviens à la charge avec d’autres questions. Si je suis sur la défensive, c’est faute de l’avoir été, blessée. « Je n’ai pas l’intention de te laisser. » Je devrais le repousser, mais comment alors qu’il est le seul à me dire ce genre de chose ? Alors qu’il me rassure et qu’il me dit ce que j’ai besoin d’entendre. « C’est ce que tu penses ? Que je suis un petit garçon capricieux ? » - « C’est ce que pensent mes amies. » Mes est peut-être un terme incorrect. Il n’y en a qu’une qui connaisse son existence et les dessous de mon mariage. « Enfin, ce que pense celle qui est au courant. C’est pas comme si j’en parlais à la terre entière. » Rassure-toi. Moi, ce que je pense, je l’ignore. Ma volonté fond comme neige au soleil quand il me dit qu’il me veut, quand il me dévore des yeux comme il est en train de le faire. « Mais tu peux choisir de tout arrêter, ce soir, si c’est ce que tu veux vraiment. » C’était le plan initial, mais je ne suis plus du tout certaine d’en avoir la force ou l’envie. A quoi ça rime, de tout arrêter ? Je ne veux pas prendre une décision irréfléchie, mais suis-je capable de faire autre chose ? « Ou tu peux choisir de rester, de tout recommencer. » Il sort de sa poche une carte magnétique et je n’ai pas besoin de lui demander ce qu’elle ouvre. La porte d’une chambre d’hôtel, certainement. La première fois que nous avons profité de la chaleur du corps de l’autre, après des regards lourds de sens échangés dans un restaurant comme celui-ci, c’est ainsi qu’il a procédé. « Je serai au ‘Grand Chancellor’ ce soir. Passe la nuit avec moi. » J’observe la carte, je la retourne entre mes doigts. « Est-ce que c’est un ultimatum ? » Est-ce qu’il me dit que c’est ce soir ou jamais ? « Si je viens pas ce soir, il se passera quoi ? » J’ai assez de volonté pour ne pas replonger la tête la première, mais je me sais incapable de tirer un trait, pas après ce que j’ai ressenti ce soir. Pas alors que tout son corps appelle le mien, et que ce dernier crève d’envie de répondre à cet appel.

T’as promis d’être une meilleure personne.

J’ai envie de mériter de belles choses. Mais pourquoi je ne pourrais pas tout avoir ? « Je viendrai pas. » Pourtant, mes doigts refusent de lâcher la carte magnétique. « Mais je la garde. » Ma lèvre inférieure tremble et pourtant je relève le menton, je me donne l’air de contrôler la situation. « Je veux pas que tu la donnes à quelqu’un d’autre. » Le pourrait-il ?





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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyVen 29 Avr 2022 - 17:03


It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

Une grimace singulière vint incurver le pli de ses lèvres tandis que les paroles de Megan se déversaient dans la pièce ; elle voulait être quelqu’un, jouir d’une image digne d’estime, de respect. Peser dans une sphère qui semblait n’être réservée qu’à une minorité là où — pourtant — aucune règle n’en régissait l’entrée. C’était ce qu’elle voulait ; et probablement qu’elle réussirait. Comme à chaque fois, l’australienne saurait se servir de ce qui était en elle pour atteindre son objectif, aussi pénible et inaccessible soit-il, car, d’une manière tout à fait remarquable, l’impétuosité dont elle faisait preuve se dressait comme une sorte d’arme fatale. Un coup dont la puissance était capable de briser un obstacle en deux ou d’envoyer au tapis le plus revêche des adversaires. Il n’y avait qu’à voir l’inflexion de sa voix, dégueulant de cette hardiesse effrontée dont elle seule avait le secret. Scott éclata d’un rire rauque — qui aurait pu être beau s’il n’avait pas contenu une pointe d’aigreur — à la mention du fils de Saül. Il planta ses prunelles dans les siennes, chaque globule de son sang éclatant comme du pop-corn dans le réseau de ses veines. Qu’il le veuille ou non, il avait de l’affection pour elle. Certainement pas d’une manière saine, mais l’espèce d’animosité inscrite sur son visage indiquait bien que lorsqu’il s’agissait de Megan, l’anglais n’était pas indifférent. Il était étonnamment facile de tomber sous son charme dès l’instant où elle baissait la garde, caressait son oreille de sa voix chaude et douce comme du velours. Mais sans aucun égard, et encore moins de délicatesse, la blonde était allée trop loin dans sa prose. Si elle venait de taper là où ça faisait mal, Scott prit sur lui pour ne pas riposter. Parce que Damon Williams n’était pas quelqu’un. Il était surtout l’ombre et le rejeton de son père. Rien qui ne suscite l’admiration ou le respect, ne brille de l’éclat dont elle voulait éblouir le monde.

Leurs pupilles se croisèrent et se harponnèrent mutuellement ; Scott ricana, se grattant machinalement l’arcade sourcilière. « Ce qui est fascinant, c’est cette capacité que tu as à toujours vouloir contre-attaquer. » La seconde suivante il avait déjà repris son habituel air indifférent. D’un point de vue extérieur, le trentenaire ressemblait au gentil père de famille — à la différence qu’il n’avait pas d’enfant —. Son visage aux traits réguliers, ses cheveux sombres et fournis impeccablement, signalaient clairement son statut d’homme bien sous tous rapports. Son costume bleu foncé, sans faux plis ou tâche de sucre, jusqu’aux chaussures parfaitement cirées et qui étincelaient faisaient de lui le suprême ‘Monsieur Whistler’. « On n’est pas sur un ring, Megan. » gronda-t-il en fronçant les sourcils. Scott posa négligemment ses doigts autour de son verre puis le porta à ses lèvres. « Ce n’est pas à celui qui décochera la meilleure beigne. » Sa voix était calme, mais elle pourrait lire l’avertissement qui flamboyait dangereusement dans ses yeux. La jeune femme s’était aventurée sur son territoire, il était strictement exclu qu’il la laisse gagner. Il se mordit méchamment la langue pour éviter de lui suggérer l’endroit empli de ténèbres où elle pouvait se carrer son infinie désinvolture lorsqu’elle cita Anouch. Même si ce n’était pas interdit, la mention de son épouse restait une des limites à ne pas franchir. Parce qu’elle lui rappelait immédiatement qu’il n’était pas un homme bon ; mais un salaud, un moins rien que rien, un mari de pacotille pioché dans une vulgaire pochette surprise. Ses cellules s’agitaient d’une telle façon qu’on aurait pu croire qu’un animal dangereux avait osé se faufiler dans son pantalon pour remonter jusqu’à son caleçon. En une fraction de secondes, ses bourses s’écrasaient comme deux raisins secs, le privant instantanément de la virilité dont il se targuait. Il n’était plus capable de penser ou de satisfaire sa maîtresse, son corps ployant sous le poids des regrets.

« Tu as raison. » finit-il par concéder. Ses pupilles s’étaient dilatées pour ne ressembler qu’à deux lacs sombres, la détaillant attentivement ; puis, comme s’il avait vu tout ce qu’il désirait voir, Scott les détourna. Il détestait cela ; cette sensation qu’elle était en train de lui échapper alors qu’il venait de mordre à l’hameçon, après des mois d’efforts, de lutte intérieure pour devenir un meilleur homme, un meilleur époux. En fait, les choses avaient pris une mauvaise tournure dès l’instant où il avait croisé sa route, l’avait laissée entrer dans les méandres de son esprit. Megan avait fait surgir le pire en lui ; mais l’anglais ne pouvait faire de reproches à nul autre qu’à lui-même. Car le pire avait toujours été présent ; quelque part, au fond de son être. Il avait seulement évité de le voir, ignorant qu’il pouvait se déclarer si férocement, indubitablement, comme des bribes d’ADN putrides dont il aurait hérité de son paternel. « Je suis surpris de te l’entendre dire. » rétorqua-t-il d’un ton narquois. Ses yeux d’un bleu céruléen cherchèrent de nouveau les siens, les trouvant et la tenant captive. Il essayait de ne pas sourire, ce qui fonctionna à peu près aussi bien que la fois précédente, soit, pas le moins du monde. « La lionne qui rugit en toi serait-elle en train de se radoucir ? » L’intonation était neutre, mais un seul coup d’œil sur la ligne puissante de sa mâchoire serait suffisant pour lire en lui. Il jubilait. Megan avait érigé tellement de défenses qu’il se réjouissait d’avoir réussi à en franchir au moins quelques-unes.

Scott la regarda agiter ses doigts, fasciné par leur élégance et la grâce de leurs mouvements, avant de remonter jusqu’à ses prunelles parfaitement rondes. Il les avait toujours imaginées comme deux forteresses impénétrables protégeant le fort de ses pensées. Et il ne devait pas être bien loin de la vérité. « Je sais. Et je ne doute pas que le clan Williams sera en capacité de t’offrir ce que tu veux. » Un soupir s’exhala d’entre ses lèvres tandis qu’il se redressait sur sa chaise. Il n’aimait pas la tournure de cette discussion ; laisser Damon grignoter du terrain dans le cœur et dans la vie de Megan, lui dérober son objet de convoitise le plus précieux, la raison de son obsession diurne — et nocturne —, de sa plus grande faille. Le dos raide, les muscles roulant sous sa peau, Scott se crispa. Ses amies ? Avait-elle perdu la raison ? Comment ses amies pouvaient-elles être au courant de leur liaison ? S’ils s’accordaient sur le fait qu’il n’avait jamais été question d’engagement l’un envers l’autre, le trentenaire refusait catégoriquement, en revanche, que la rumeur de son infidélité ne s’ébruite. « Je ne crois pas que... » Il n’eut pas le loisir de terminer cette phrase commencée du bout des lèvres car, déjà, la jeune femme se reprenait. « Son nom. » éructa-t-il en relevant le menton. Comme si l’anglais venait de se rendre compte du ton qu’il avait employé, il se racla brièvement la gorge. Ses yeux restaient rivés sur le visage de Megan, sans qu’il ne prononce un seul mot, puis harponnèrent ses iris sans ménagement. Pendant cet instant — celui où ils s’étudiaient l’un l’autre — Scott perçut autant ses barrières que les siennes. « Comment elle s’appelle, ton amie ? » ajouta-t-il cette fois-ci d’une voix gutturale et d’une inflexion légèrement plus musicale.

Megan était imprudente ; et même s’il essayait de pas constamment laisser glisser ses yeux débordant de désir sur sa peau nue et son décolleté criant — elle l’avait déjà pris la main dans le sac plus d’une fois — il y avait quelque chose chez elle qui l’hypnotisait autant qu’il l’alarmait. Mais le trentenaire était incapable de mettre le doigt dessus. Dans tous les cas, les trouver seuls dans un espace restreint suggérait l’existence d’une atmosphère pénible ; presque insoutenable. « C’en est un. » acquiesça-t-il tandis qu’elle manipulait précautionneusement la petite carte. De nouveau, leurs regards se télescopèrent et un pli franc creusa un sillon supplémentaire sur son front. « Rien. » Parce que si la jeune femme refusait de se saisir de cette main tendue — la dernière — plus rien ne l’empêcherait de redevenir le parfait époux qu’Anouch méritait qu’il soit. Il n’aurait plus aucune excuse pour se détourner du droit chemin et c’était, hélas, ce qui risquait de se produire. « Plus jamais rien. » précisa-t-il, à défaut que ce ne soit déjà limpide.

Les muscles raides, Scott tenta de placarder un sourire relax sur ses lèvres, mais il savait d’avance que le résultat était loin d’être convaincant. Megan, quant à elle, paraissait peser le pour et le contre dans un silence de plomb qu’elle brisa tout aussi violemment. « Je te conseille de la déposer à la réception avant demain midi, au risque que je ne sois dans l’obligation d’adresser les 20$ qui me seront réclamés à ton cher et tendre. » déclara-t-il sobrement. Il était évident qu’il se fichait d’elle ; d’ailleurs, l’anglais ne s’en cachait pas vraiment. « C’est lui qui gère les comptes, n’est-ce pas ? » Un sourire en coin grignota peu à peu sa joue, animant ses traits impassibles et leur donnant une expression emplie de malice. Scott l’observait, elle et son minois dépouillé d’audace — celle qui aurait normalement dû s’y trouver — parce que c’était naturel chez elle ; l’audace. « Ce n’est qu’une carte. » Le ton de sa voix était glacial ; parce qu’il ne supportait pas qu’on lui dise non, et parce qu’il refusait l’éventualité que ce soir soit le dernier. La jeune femme lui semblait si étrangère maintenant, si détachée ; si différente de la créature chaleureuse qui l’avait alternativement rendu furieux et électrisé, celle qu’il ressentait l’envie d’atteindre maintenant bassement. « Posséder la seconde me suffit amplement. » L’inflexion brutale avec laquelle Scott avait prononcé ces mots l’avait probablement déconcertée car, sur le coup, l’australienne n’avait rien ajouté. D’interminables secondes s’étaient écoulées avant qu’il ne se décide à renchérir, d’une voix nettement plus dure qu’en début de soirée. « Ça ne m’empêchera pas de m’introduire entre les cuisses d’une autre. » Dans son esprit, l’anglais souriait comme un idiot, s’attendait à ce que Megan s’infiltre plus qu’aisément dans la brèche car cela l’avait toujours fasciné, son aptitude à transformer ses émotions en arme de destruction massive.
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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.

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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptySam 30 Avr 2022 - 20:59


it's just one call away
Megan Williams & @Scott Whistler it's just one call away (scogan #1) 873483867

« Ce qui est fascinant, c’est cette capacité que tu as à toujours vouloir contre-attaquer. » On appelle ça se défendre, Scott. C’est ce que je pense avant de me dire que je n’ai rien à me reprocher. Parler de Damon, ce n’était pas une façon de lui faire mal au coeur et qu’il le veuille ou non, je n’arriverai jamais à la famille de quiconque né avec le nom de famille qui est à présent le mien : les privilèges auxquels ils ont le droit sont un droit que seul la naissance permet d’acquérir, j’en ai bien peur. Si j’en doutais encore, le traitement auquel a le droit Elise aurait achevé de m’en convaincre. « On n’est pas sur un ring, Megan. Ce n’est pas à celui qui décochera la meilleure beigne. » - « Je suis pas en train de t’attaquer, crois le ou pas. » J’aurais tapé bien plus bas, sous la ceinture, si telles avaient été mes intentions. Je ne suis pas de celles qui incarnent parfaitement l’esprit du sport. Je ne suis ni fair-play, ni du genre à laisser gagner quelqu’un sous prétexte que ma relation avec cette personne s’en portera mieux. Si je peux faire mal, je fais mal, et je le fais volontairement. L’agacement de mon ancien amant à la mention du prénom de mon mari, je ne l’avais pas anticipé et il flatte mon égo.

« Tu as raison. » Mes yeux s’écarquillent et, sans plus toucher à mon assiette, je l’observe avec surprise. Mes yeux sont fichés dans les siens et, même si j’y vois de la peine et de la colère, je me souviens également de combien il fut facile de tomber sous son charme. De combien il est toujours aussi facile de le faire aujourd’hui. Il est dur, fort et fier, mais pour quiconque le connaissant intimement, il est également vulnérable et transparent. « Je suis surpris de te l’entendre dire. La lionne qui rugit en toi serait-elle en train de se radoucir ? » - « C’est pas moi qui ai tout arrêté comme si j’en avais jamais rien eu à faire. Je m’en foutais pas de ce qu’on avait. » Est-ce sa fierté qui l’a poussé à me laisser tomber comme si ce n’était pas son cas ? Comme un jouet qui aurait été sali parce qu’un autre l’a touché ? « Je sais. Et je ne doute pas que le clan Williams sera en capacité de t’offrir ce que tu veux. » En réalité, je l’ignore. Ce que je sais, c’est qu’être l’amante de quelqu’un n’a jamais rendu qui que ce soit puissant. « Tu as vu la nouvelle campagne publicitaire de Michael Hills ? » Le meilleur moyen de lui donner raison, c’est avec des preuves factuelles plutôt qu’avec de belles paroles. Au retour de la lune de miel, Saül m’a proposé - comprendre ici que dire non n’était pas une option - de devenir le visage de la future collection hiver de son entreprise. Qui aurait refusé, à ma place, de toute façon ? « Elles sont belles, non ? » ”Tu m’as trouvé belle, non ?” Un bijou au prix à cinq chiffres  mettrait qui que ce soit en valeur, non ? Ma photo dans tous les magazines de mode du pays, est-ce une récompense à la hauteur de mon sacrifice ? Je me pose la question, un air résolument pensif affiché sur mon joli minois.

« Son nom. » La réaction de Scott ne devrait pas me surprendre et pourtant, j’esquisse un mouvement de recul tant la violence est palpable dans son ton. Si pas violent, l’effet est au moins brusque et je n’aime pas recevoir des ordres. Surtout lorsqu’ils sont crachés de la sorte. « Comment elle s’appelle, ton amie ? » - « Elle s’appelle confiance. Je sais qu’elle racontera rien à qui que ce soit. » Pense-t’il que je suis stupide ? « Me confonds pas avec les petites écervelées que tu baby-sittes. Je suis pas encore complètement idiote. » Si je suis piquée, refroidie, ce n’est pas tant à cause de ça que parce que je sens qu’il essaye de prendre l’ascendant sur moi, au travers de cet ordre qui a claqué l’air comme s’il réprimandait un enfant.

« C’en est un. » - « Je savais pas qu’on en était là. » N’aurais-je pas été en droit de lui en poser dans ce cas ? N’aurais-je pas pu lui servir le classique ”si tu ne quittes pas ta femme, je lui dis tout” ? Je suis piquée, mais je réalise également qu’il ne sera pas capable de mettre ses menaces à exécution. Il est là aujourd’hui, après des mois de silence, après que je me sois mariée. Il reviendra si je le décide. « Rien. » Ma certitude qu’il bluffe n’empêche pas ma mâchoire de se serrer. Je n’aime pas ça, l’idée de perdre en emprise sur lui. « Plus jamais rien. » Je pousse un soupir agacé, avant de secouer la tête. « Tu bluffes. » Je m’en convaincs en le disant. « Je vais tenter ma chance. » J’aime croire que je suis une meilleure menteuse que lui. « Je te conseille de la déposer à la réception avant demain midi, au risque que je ne sois dans l’obligation d’adresser les 20$ qui me seront réclamés à ton cher et tendre. » C’est mesquin, mais c’est également de bonne guerre. A nouveau, je suis persuadée qu’il n’en fera rien. « Ce serait mesquin, même pour toi. » Ce serait surtout ruiner nos chances d’à nouveau froisser les mêmes draps. Moi, je ne m’abaisse pas à son niveau quand, dans l’histoire, il a bien plus à perdre que moi. Que ferait son épouse si je décrochais mon téléphone pour lui expliquer que son mari la trompe depuis plus de trois ans ? « C’est lui qui gère les comptes, n’est-ce pas ? » Mon sourire s’efface lorsque, en une seule phrase, il sous-entend que je ne suis ni plus ni moins qu’une femme trophée. Que tout ce que je peux m’acheter, je ne peux le faire que grâce à Damon et que j’ai tout d’Elise : une femme vénale accrochée au portefeuille d’un époux idiot. Mon visage se ferme, mon sourire disparaît. « Ce n’est qu’une carte. Posséder la seconde me suffit amplement. Ça ne m’empêchera pas de m’introduire entre les cuisses d’une autre. » Certes, je ne le possède pas. Certes, je sais que je le partage avec une femme mais j’aime penser que c’est différent, qu’il ne la trompe qu’avec moi et sa remarque me pique, elle me fait à la fois mal et réaliser que je n’ai pas tourné la page de notre liaison. J’ai fait semblant de l’avoir fait. « Tu veux que je vienne parce que j’en ai envie, ou parce que tu m’auras forcé la main ? » La victoire n’en sera-t-elle pas plus belle quand je serai celle qui sera revenue en rampant ? Avons-nous changé au point qu’il ignore que c’est exactement ce qu’il arrivera ? « Fais-le et je ne te laisserai plus jamais me toucher. » Il a ravivé mon amour de la guerre, des victoires qui ne s’obtiennent qu’en se battant. « Je te laisse régler l’addition. Puisque je ne gère pas les comptes. » Et que c’est une remarque que je n’ai pas digérée. Je me lève, attrape mon sac à main et remonte la bride sur l’épaule et, avant de m’éloigner, je ne résiste pas à l’envie de poser ma main sur son épaule, d’enrouler mes doigts là un instant, avant de le quitter en laissant mes doigts traîner et caresser le tissu de costume, avant de rompre tout contact.





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Message(#)it's just one call away (scogan #1) EmptyMar 7 Juin 2022 - 17:36


It’s just one call away
Scott Whistler & @Megan Williams it's just one call away (scogan #1) 873483867

Lorsqu’elle évoqua la dernière campagne publicitaire de ‘Michael Hills’ — et plus particulièrement, cette photographie qu’il avait vu passer bien trop de fois pour pouvoir la compter —, Scott songea qu’à nouveau, Megan ressentait l’irrépressible envie de lui en mettre plein la vue. À l’heure actuelle, elle devait être satisfaite de l’épilogue du premier acte, à savoir : avoir rejoint l’une des plus influentes fratries qu’il connaisse, même de loin, pour se pavaner sous ses yeux avec un gigantesque diamant au doigt. Était-ce pour cela qu’elle avait accepté son invitation ? « Je l’ai vue. » Le cruel pincement de jalousie qu’il avait déjà ressenti en découvrant le visage de Damon Williams sur les réseaux sociaux de la jeune femme revint immédiatement le torturer. Ses pupilles, déjà larges, se dilatèrent jusqu’à ce que ses yeux deviennent noirs, la commissure de ses lèvres s’étirant pour y laisser apparaître un rictus factice. C’était plus qu’il ne pouvait supporter ; la contempler s’extasier sur cette vie parfaite, entourée d’êtres parfaits, la comblant de présents plus que parfaits. C’était bien plus que tout ce qu’il ne pourrait jamais lui offrir et lui avait un jour promis. « Je l’ai trouvée plutôt réussie, d’ailleurs. » Force était de constater qu’il existait entre eux cette alchimie qu’il détestait dès que le fils prodigue de Saül entrait dans le périmètre ; cette représentation idyllique — presque fantasmagorique — de ce que l’on qualifiait communément d’âmes-sœurs. « Cela dit, l’image de la blonde pulpeuse couverte de bijoux, c’est un peu cliché, non ? » s’enquit-il en croisant les bras sous la poitrine. En réalité, Scott avait été subjugué par les clichés de son ancienne amante, révélant avec subtilité cette touche d’élégance qui était sienne. Ce n’était pas le bijou qui sublimait la finesse de ses traits ; c’était elle qui l’habillait. Pour autant, il était strictement exclu qu’il ne s’abaisse à le lui confier.

Encore une fois, l’anglais parcourut son corps des yeux, ne pouvant s’en empêcher. Il émanait d’elle une sensualité brute, précieuse, qui le poussait à la désirer et à souhaiter lui susurrer des paroles impudiques à l’oreille de la plus exquise façon. Soudain, quelque chose ressemblant à un sourire incurva l’extrémité de sa bouche. « C’est drôle, je n’en suis pas si sûr. » Pensait-elle réellement que cela lui suffirait ? ’Je ne suis pas stupide, Scott ; promis, mon amie gardera le secret.’ Foutaises. Il redevint sérieux. « Tout le monde s’achète, Meg. » C’était assez dingue la différence de ton entre les SMS qu’il avait laissés sans réponse et leur échange face à face. Le trentenaire avait le sentiment qu’elle était plus « accessible » dans les conversations indirectes — et à sens unique —. « Tu le mériterais pourtant. Que je te baby-sittes. » Cette phrase avait franchi le seuil de ses lèvres sans passer par la case cerveau mais c’était sa plus grande crainte ; que son épouse découvre un jour l’ensemble de ses fautes et le crucifie avant qu’il ne puisse exprimer quoi que ce soit. « Oublie ce que je viens de dire. » Le ton de sa voix était sec, polaire. Sa réplique lancée, Scott afficha très vite cette expression qu’il retenait depuis trop longtemps, un étrange mélange de décontraction et d’agacement mal contenu. Puis il passa une main dans ses cheveux et ses doigts finirent sur sa nuque un peu raide ; ce geste trahissait son état d’effervescence intérieur.

Ses prunelles harponnèrent les siennes tandis qu’il s’installait plus confortablement. À priori oui, ils en étaient là. Megan ne lui était apparue que pour lui signifier que ce serait la dernière fois et qu’elle ne se laisserait pas convaincre par l’idée d’une énième nuit dans ses bras. Un sourire qui n’en avait que le nom décora subitement ses lèvres alors qu’il décroisait les bras pour déposer ses couverts dans son assiette. Cette voix masculine aux accents autoritaires revint subitement assiéger ses pensées ; celle qui résonnait systématiquement lorsqu’il s’apprêtait à faire une bêtise… « Pourquoi me poser la question puisque tu ne viendras pas ? » L’inflexion de sa voix fut brutale, impétueuse, incontrôlable ; et ce qui flamboyait dans ses yeux n’en était pas moins intense. Évidemment qu’il aurait souhaité qu’elle le rejoigne de son plein gré, brûlante d’envie et de désirs inavoués, son visage en forme de cœur éclairé d’un sourire chaleureux. Toutefois, il était inutile de se prénommer Einstein pour deviner que cela ne se produirait pas. « À priori c’est déjà le cas. » rétorqua-t-il. « N’est-ce pas ? » Lorsqu’il avait émis l’idée de la remplacer par une autre créature, au grain de peau séraphique et aux courbes rebondies, Scott n’en avait pas pensé un mot. C’était sa frustration et sa douleur qu’il lui avait craché à la figure dans un élan d’amertume ; parce que ses réponses ne lui convenaient guère et qu’elles le rendaient fou. L’idée que Megan Williams ne le désire plus en retour et qu’elle s’efface complètement de sa vie lui explosait les neurones. « Tout s’arrête ce soir. » répéta-t-il. Il eut la bizarre impression d’être à un carrefour de son existence et que le choix qu’elle s’apprêtait à faire la changerait radicalement. Ses iris la scrutèrent longuement, la contemplant se lever de sa chaise pour glisser son sac jusqu’à son épaule et recouvrir l’extrémité de sa clavicule au moyen de sa longue sangle mince. Puis il la regarda se diriger vers lui, tressaillant au contact de ses doigts manucurés sur son costume. L’espace d’un bref instant, Scott les recouvrit de sa main large et virile, fermant les paupières avant que son timbre guttural ne claque dans l’air. « Au revoir, Megan. »
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