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 (ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive.

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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyMer 30 Mar 2022 - 11:22

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 « tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. »  (ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. 873483867  nino marchetti & addie shephard.


Elle ne savait pas vraiment comment aborder le sujet Adèle, elle ne savait pas vraiment si c’était à elle, ou à lui de faire le premier pas. Parce que si elle acceptait volontiers de prendre sa part de responsabilité dans le fait qu’elle soit partie du jour au lendemain sans de réelle explication le concernant, il avait lui aussi une grosse part de responsabilité les mois qui avaient précédés. Et elle refusait tout simplement qu’il rejette toute la faute sur elle. Il était d’ailleurs peut-être là, le vrai problème : les deux voulaient que l’autre accepte leur plus grande responsabilité, se rejetant la faute l’un sur l’autre. Ne se comprenant pas, et si on lui avait dit il y a quelques mois, où ça les mènerait, elle n’est pas sûre qu’elle se serait laissé aller, dans ses bras. Parce qu’aujourd’hui, elle en souffre, même si elle cherche à ce que ça ne se voit pas, elle voudrait jouer à la femme forte, et indépendante, alors qu’elle ne l’est plus vraiment. La mort de Ash, elle y pense encore, et très certainement que si ça ne s’était jamais passé, elle ne serait pas revenue à Brisbane aujourd’hui. Elle serait restée dans le déni total. Elle serait restée loin de ses proches, loin de ses amis… Loin de ses souvenirs. Elle venait enfin de reprendre sa place à l’agence immobilière et si elle n’y mettait plus autant d’entrain qu’auparavant, c’est parce qu’elle avait bien d’autres problèmes à régler, bien d’autres choses à présent en tête. Si bien, qu’elle demeurait toujours la même Adèle qu’avant son départ : intransigeante, et entière. Elle ne connaissait pas le juste milieu, elle agissait souvent au quart de tour, avec elle c’était soit blanc, soit noir. Et il semblerait qu’en ce moment la couleur qui prédominait, été ce noir. Rien de bien palpitant dans sa vie. La matinée était passée malgré tout relativement vite, suffisamment du moins pour afficher midi sur son téléphone portable, et ayant eu une visite dans le quartier Bayside, c’est en passant devant le restaurant Italien, qu’elle avait envie de le tester. Elle n’avait guère eu le temps, ni l’envie depuis son ouverture et autant qu’elle profite de son retour. Ses yeux se fixaient devant la carte quelques brefs instants, avant de finalement ouvrir la porte du restaurant. Elle avait repéré d’un œil furtif une silhouette qu’elle connaissait bien, elle fronçait les yeux, hésitant même à aller le voir. Nino. Evidemment, dans un restaurant Italien. Pourtant, son corps la guida jusqu’à lui, jusqu’à sa table et elle s’arrêta un instant devant lui, toussant un peu. « Salut Nino… » Qu’elle prononce, alors qu’il relève le regard sur elle, peut-être figé par cette voix familière. Il reste distant, muet… Sûrement surpris de la revoir trois mois après, devant lui. Elle ne lui avait guère laissé le temps de dire quelque chose la dernière fois, et elle s’attendait bien à ce qu’il la pique. Ils sont doués pour ça, ses derniers mois. Se faire mal, se détruire. Vouloir toucher l’autre, mais dans quel but, elle ignore encore. Elle devrait au contraire, ne plus vouloir lui adresser la parole, c’est en tout cas ce qu’elle prétend à quiconque qui veut savoir, qu’elle ne ressent strictement rien pour lui. Et qu’il fait partie de son passé, mais finalement un passé pas si lointain que ça. « Tu attendais quelqu’un ? » Qu’elle demande, sans même faire de référence à cette femme qu’il a épousé alors qu’il était soit disant en couple encore avec elle. Ca la démange pourtant et elle se mord la lèvre pour ne pas commencer les hostilités aussi tôt, il saurait s’en servir contre elle. Lui, qui a toujours dit ne rien ressentir pour elle, mais qui s’est entêté à jouer le parfait et charmant mari que la terre n’est jamais porté. Ca lui fait pourtant mal de le reconnaître. Elle finit par tirer la chaise vers elle pour s'asseoir. « J’en aurai pas pour bien longtemps… » Elle n’compte pas s’éterniser, elle sait même pas quel courage l’anime à l’instant présent pour se jeter dans la gueule du loup. « Jamais, je n’aurai cru te revoir si vite… » Et elle laisse son regard voguer sur le menu et les différentes pizza. C’était un peu étrange comme situation, davantage même que les cris ne se font pas encore entendre. Ont-ils passés un cap ?


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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyJeu 28 Avr 2022 - 11:21


Nino avait rendez-vous ce matin avec Katherine, elle avait demandé à l’italien s’il pouvait venir déposer Lucia à Bayside, où elle serait chez une copine et non au domicile de la Beauregard. Il avait traversé la ville après une nuit infernale dans son studio. Il n’avait pas beaucoup dormi, Lucia était malade et n’avait fait que pleurer pendant des heures. C’était bien la première fois qu’il passait une nuit d’enfer en présence de sa fille. A plusieurs reprises, il avait songé à appeler Katherine à la rescousse mais il se devait de se débrouiller seul. Enfin, seul, il avait quand même appelé à l’aide à sa voisine de pallier, Allie, qui n’avait pas hésité à sortir de son lit à 3h du matin pour soulager les douleurs de sa fille avec une serviette humide et la chaleur d’une bouillotte, qui semblait avoir fonctionner le temps qu’elle puisse se rendormir. L’italien lui était vraiment reconnaissant et avait gardé en tête les quelques conseils qu’elle lui avait prodigué. Il se faisait moins de soucis en sachant que Lucia était à présent entre les mains de sa mère et qu’elle saurait bien mieux comment agir en cas de besoin. La jeune infirmière était pour le coup bien mieux renseigner que lui.
Ayant l’impression de n’avoir rien avalé depuis trois jours, en passant devant le restaurant italien du quartier, il avait poussé la porte, voyant que les prix étaient plutôt raisonnables. La commande passé, il patientait avec un verre de bière devant lui. Plongé dans son nouveau téléphone, son index allait de droite à gauche ou de gauche à droite pour matcher ou non sur sa nouvelle application de rencontre. Oui, l’italien était depuis peu le propriétaire d’un smartphone, son Nokia l’ayant laché une bonne fois pour toute après 10 années de bons services. . « Salut Nino… » un boom dans la poitrine, une voix dont il ne s’attendait pas à entendre raisonner de sitôt. Il relève son regard, fronçant les sourcils. Il était surpris de la voir, bien sûr, aux dernières nouvelles – celles de trois mois auparavant – Adèle devait sauter dans un avion pour le Mexique. Que faisait-elle ici ? « Tu attendais quelqu’un ? » il se demandait comment elle pouvait bien venir vers lui avec un naturel aussi déconcertant. Il n’avait toujours pas ouvert la bouche qu’elle tirait la chaise en face de lui avant de s’y assoir. L’audace dont elle faisait preuve le déstabilisait toujours autant. « J’en aurai pas pour bien longtemps… » c’était déjà trop long à son gout. « Jamais, je n’aurai cru te revoir si vite… » il ne pu retenir son rire nerveux, rire jaune qui aurait pu lui faire recracher sa bière s’il était en train de boire. « C’est une blague ? » il regardait autour de lui, pour voir si quelqu’un ne le fixait pas avec un air moqueur. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tes vacances sont terminées ? Ou peut être que t’es jamais partie ? » peut être qu’elle voulait juste trouver une excuse pour devoir se débarrasser une bonne fois pour toute de lui. « qu'est ce que tu veux? »
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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyMar 3 Mai 2022 - 13:20

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C’était tout aussi étrange, qu’elle ne s’était pas encore imaginé comment cela pourrait se passer entre eux, leurs retrouvailles. Elle était partie de Brisbane sans trop se retourner, sans penser aux conséquences et encore moins à penser à ceux qu’elle laissait ici. A ceux qui lui en voudraient, et Nino en faisait partie. Elle ne lui avait pas laissé le temps de riposter, de vouloir la retenir, il ne l’avait d’ailleurs pas fait, et elle ne sait pas si c’était simplement parce qu’il n’en avait pas eu envie ou parce qu’il avait été trop surpris de ce départ, de ses mots. Et finalement, elle est sans doute bien mieux dans son ignorance, ne sachant pas vraiment sa réaction si il venait à lui faire part de quelque chose qu’elle ne voudrait pas vraiment. Elle aime penser que dans d’autres circonstances, entre eux, cela aurait pu devenir plus sérieux, moins prise de tête aussi. Si il n’y avait pas eu Katherine dans l’équation, ni Lucia aussi. Pourtant, elle n’a pas l’habitude de regarder en arrière Addie, et elle a ce besoin de feindre un état général à la normale, alors même que sa présence ici, lui laisse un goût trop amer. Elle aimerait pouvoir retenir que le bon en lui, et tirer un trait sur le reste, sur lui aussi, mais la réalité c’est qu’elle a encore besoin qu’il pose ses yeux sur elle. Elle refoule tout ce qu’il ne sera jamais capable d’admettre, capable d’être, tandis que lui, reste muet. Elle est pas vraiment très à l’aise Addie, même si elle ne l’admettra pas. Qu’elle tentera de rien montrer. «  C’est une blague ? » Son rire nerveux, presque à contrecœur ne lui laissait rien paraître de bon, peut-être n’étais-ce pas la meilleure idée du siècle qu’elle est eu, en voulant manger dans ce restaurant. Elle avait juste eu besoin de savoir comment il allait, malgré tout. Et parce que finalement il a bien plus à se reprocher qu’elle, Addie ne semble à ses yeux, pas être de trop dans cette grande salle. Sans qu’elle pense un instant, qu’il lui en veut au point de ne pas la calculer s’ils venaient à croiser. Manque de bol pour lui, parce qu’elle est bien décidé à avoir une conversation avec lui, après des mois de silence. Nino a eu la même sentence que tous ses autres de la part de la Shephard. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tes vacances sont terminées ? Ou peut être que t’es jamais partie ? » Qu’il demande, presque d’un air moqueur, elle en ressent du moins de l’animosité dans cette phrase, ce qui la fit soupirer. « Qu’est-ce qui t’arrangerait ? » Qu’elle rétorque, aussi tôt, un peu trop sur la défensive alors que son regard balaye le menu que lui apporte le serveur. « Je ne suis pas revenue pour tes beaux yeux ! » Qu’elle rajoute dans un vague soupire, sans même lever les yeux du menu, un peu trop sure d’elle, et surtout si ce n’était pas vraiment un mensonge, ce n’était pas réellement une réalité qu’elle se voyait dire tout haut, mais comme à chaque fois, il la poussait à bout. « On va dire que je suis de retour, pour … des affaires personnelles… » Sa voix était différente de sa précédente phrase comme si elle perdait en contenance. La mort de son frère n’est pas quelque chose qu’elle a envie de discuter et encore moins avec Nino. Elle préfère faire taire ses sentiments, et il n’a nullement besoin de connaître les détails de son retour, c’est ce qu’elle présume du moins, « qu'est ce que tu veux? » Qu’il lâche, comme si clairement, elle était de trop. Et c’est sûrement un peu le cas, elle ne pouvait pas revenir comme une fleur après être partie comme une voleuse comme elle l’a fait, mais pourtant, ça ne semble pas plus la déranger que ça, à la Shephard. « Rien de spécial, t’aurai forcément su un jour ou l’autre, alors autant que tu le saches aujourd’hui. » Oui, et alors ? Est-ce pour autant qu’elle allait lever ses fesses de cette chaise et faire demi-tour, maintenant qu’il le savait ? Non. Evidemment que non. « Comment va ta femme ? » Qu’elle demande, comme à chaque fois, lui rappelant ainsi d’où vient le problème numéro un, même si aujourd’hui, il n’en n’est plus un n’est-ce pas Addie ? Elle pose son regard sur Nino, le détaillant un instant, avant que le serveur n’arrive pour prendre sa commande. A peine repartit, que le silence commence à s'installer entre eux, et comme à son habitude, Addie a ce besoin de le briser. D'une façon comme d'une autre, « Je ne voulais pas te blesser tu sais, Nino. » Qu'elle confesse, pas très sûre d'elle et de ses mots qui ne l'impacteront sûrement pas.
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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyVen 20 Mai 2022 - 14:17

Nino n’en revenait pas d’être face à Adele. En réalité, il n’avait pas imaginé une seconde qu’elle puisse être à nouveau devant lui un jour, il avait sans doute préféré se dire qu’elle était partie pour de bon et qu’elle ne reviendrait toujours. Naïvement d’ailleurs, puisqu’elle était bien ici sa vie, même si elle voulait prendre l’air, prendre de la distance, c’est bien à Brisbane qu’elle avait tous ses repères. Et Adèle avait sans doute besoin, plus que personne de ce retour aux sources et d’être encrée dans ses racines. Avec un tout petit recul, il aurait du y penser, il aurait du se faire à cette idée que tôt ou tard, il allait devoir à nouveau la confronter. C’était bien plus tôt qu’il ne l’aurait jamais imaginé. Et maintenant, il devait bien se faire à l’idée.  Sans surprise, lui se montrait piquant et distant avec elle, alors qu’elle avait décidé de le confronter, dans une facilité déconcertante. Comme toujours. « Qu’est-ce qui t’arrangerait ? » bien sûre qu’elle était partie, qu’elle avait quitté la ville comme elle lui avait annoncé. Bien sûre qu’elle n’était pas restée là à se planquer juste pour l’éviter, ça c’était la technique qu’il aurait pu aborder lui. Pas elle. Adèle, quand elle dit quelques chose, elle le fait. « Je ne suis pas revenue pour tes beaux yeux ! » tant mieux alors, même si en réalité, c’était vexant pour lui. Que voulait-il vraiment, l’italien ? Qu’elle continue de lui courir après alors que tous les deux savaient qu’il n’y avait plus rien à récupérer ou à espérer de leur couple ? Tant soit peu qu’il en ait formé un, un jour ? Bien sûre, qu’ils étaient un couple, aussi surprenant que cela puisse paraitre. « On va dire que je suis de retour, pour … des affaires personnelles… » il hocha la tête, elle pouvait revenir pour toutes les raisons qui l’incombaient, toutes les excuses du monde, il préférait se dire qu’il s’en moquait. Mais il ne pouvait pas nier qu’elle le faisait faiblir, à cet instant où elle se tenait devant lui. La question était de savoir ce qu’elle faisait réellement en face de lui. Pourquoi avait-elle cru bon de s’installer en face, alors qu’elle n’était pas là pour ses beaux yeux ? « Rien de spécial, t’aurai forcément su un jour ou l’autre, alors autant que tu le saches aujourd’hui. » « j’vois pas comment j’aurai pu le savoir. La ville est suffisamment grande pour pas se croiser à tous les coins de rue. » la preuve en était, elle était pourtant bien là. Arrêter de jouer l’idiot, Nino, tu l’as suffisamment fait avec elle. « Comment va ta femme ? » « laquelle ? » pas foutu d’apprendre de ses erreurs, hein ? Elle jouait, il jouait, c’est tout ce qu’il se disait. , « Je ne voulais pas te blesser tu sais, Nino. » il souffla, secoua la tête et passa sa main dans sa barbe mal taillée. « tu m’as pas blessé. T’as surement pris la meilleure décision en partant, ça m’a rendu service. » qu’elle ai pris la meilleure décision, c’était sans doute pas pour lui, c’était sans doute plutôt pour elle, elle fait bien, Adèle, de s’éloigner de lui, car elle n’a peut-être pas les épaules pour le supporter, elle n’a pas a subir toutes ses bêtises et sa mauvaise foi. Par contre, qu’il ne l’ai pas blessé, en voilà un de plus, de mensonge. « J’me suis jamais autant amusé que depuis que t’es pas là. » c’est maintenant, qu’il joue au plus con, c’est ça ? « Regarde. » il sort son téléphone de sa poche et aussitôt, il trouve le chemin de sa nouvelle application préférée, tinder. « J’comprends pas pourquoi j’ai pas choisi d’avoir un vrai téléphone plus tôt. C’est la meilleure chose qui me soit arrivé. » et il swipe, juste sous ses yeux, matchant avant le plus de profil possible. « J’pensais pas pouvoir interesser autant de femme. J’veux dire, des vraies femmes. » pas une gamine, sous entendu ? Quel idiot.


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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyLun 23 Mai 2022 - 10:30

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 « tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. »  (ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. 873483867  nino marchetti & addie shephard.


Elle n’avait pas eu l’intention de se perdre trop longtemps dans ce restaurant, elle ne savait même plus à présent, si elle avait toujours faim, ou si elle venait de perdre l’appétit en croisant le regard de son ex petit-ami. Elle n’avait pourtant pas hésité une seconde à se pointer un sourire aux lèvres, sans doute un peu trop surfait pour qu’il soit réel et franc. Mais elle a très vite été rappelée par cette fierté en elle, et finalement elle ne comptait pas partir aussi rapidement. Plus comme une voleuse. Elle voulait qu’il se rende compte de ce qu’il avait perdu à cause de ce mariage, parce qu’elle le savait : qu’elle ne lui pardonnerait pas. Si au début, elle s’était braquée, les disputes entre eux, nombreuses. Elle avait voulu croire à une accalmie, on lui avait dit, que l’amour pourrait triompher de tout. Alors, elle avait voulu y croire, et elle avait tenté réellement de faire des efforts. Mais aussitôt séparée de lui, que son cœur se resserrait, bien malgré lui. Nino se fichait bien de savoir finalement ce qu’elle ressentait. Si au début, il avait tenté de la rattraper, de s’expliquer, de tenter de lui tendre la main, leur fierté respectives les ont éloignés, l’un de l’autre. Et ce jeu destructeur, à celui qui tape plus fort, à celui qui crie plus haut, avait prit un nouveau tournant. Elle avait alors tenté de l’oublier, de l’effacer et nulle doute qu’elle n’y parvenait pas : ce départ en était le résultat. Et c’est un peu vrai, parce qu’elle le ressent pour la première fois de sa vie : c’est bel et bien terminé entre eux. Il n’y a plus rien de doux, plus rien d’attendrissant. Quand bien même, elle sent son palpitant s’accélérer, elle ne sait pas bien si ce n’est pas juste parce qu’il l’énerve. Au plus profond d’elle. « J’vois pas comment j’aurai pu le savoir. La ville est suffisamment grande pour pas se croiser à tous les coins de rue. » Il comptait sérieusement remettre sa parole en doute à chaque fois qu’elle l’ouvrirait ? C’était donc ça, leur relation aujourd’hui ? Elle était prête à encaisser Addie, elle n’en démordrait pas, et ne serait pas du genre à lâcher l’affaire aussi facilement. Il le savait sans doute, au fond de lui. Elle lève les yeux au ciel, sans même rétorquer, mais plutôt remettre sur le tapis la Beauregard, c’est bien plus drôle finalement. De lui rappeler quel genre de connerie il a fait, « laquelle ? » Elle relève son regard bien trop rapidement, sur lui, Addie, elle le foudroie sans aucun doute, que si elle avait eu une arme dans ses yeux, il aurait été propulsé en dehors de la ville. « Ca m’étonne même pas, en réalité… » Qu’elle lâche, entre ses dents, les jambes qui ne savent pas vraiment rester en place. « Pas certaine que la Polygamie soit vraiment acceptée dans notre monde… » Et elle était plutôt fière de le lui rétorquer, de lui faire reconnaître que son sérieux laissait à désirer, même si la douleur est bien réelle. Même si elle aurait sans aucun doute voulu être celle qui prône dans son cœur, mais elle ne pouvait plus se voiler la face la Shephard. Elle avait déjà bien trop perdu de temps et d’énergie pour l’Italien ! « Tu m’as pas blessé. T’as surement pris la meilleure décision en partant, ça m’a rendu service. » Qu’il dit, remontant sa tête comme si finalement, il se joue d’elle, marqué dans sa fierté. « J’me suis jamais autant amusé que depuis que t’es pas là, piqué à vif, elle regarde avec minutie ses gestes, fronçant les sourcils. Il récupère un téléphone dernier cri qu’il se met à pianoter comme si c’était le sien, lui qui détestait la nouvelle technologie, regarde. » Et si il garde son téléphone à porté de main, il le penche légèrement vers l’agente immobilière pour qu’elle voit bien ce qu’il fait : like tous les profils de gonzesses de son site à la con. Elle fait mine que ça ne la touche pas, quand elle a envie de lui balancer son verre au visage. Mais elle serre le poing de sa main droite, soigneusement caché sous la table. « J’comprends pas pourquoi j’ai pas choisi d’avoir un vrai téléphone plus tôt. C’est la meilleure chose qui me soit arrivé. » Quel gamin ! « J’pensais pas pouvoir intéresser autant de femme. J’veux dire, des vraies femmes. » Un sourire presque ironique apparaît au coin des lèvres de la Shephard, même si elle sait pourquoi il est méchant avec elle. Elle se doute que contrairement à ce qu’il prétend, elle l’a blessé. Mais que comme elle, jamais il ne l’avouera. « Ravie de savoir qu’il te faut un site de rencontre pour que les ‘femmes’ te regardent… » Et elle accentue bien davantage sur le mot femme, comme si au fond d’elle, elle a pu être touchée. « Enfin c’est quand même assez drôle Marchetti, que tu te considères assez mature pour vouloir leur plaire, alors même que te marier à la mère de ta fille juste pour des papiers, ne te dérangent pas… » Est-ce qu’elle a prononcé cette phrase à voix haute ? Faut croire que oui… « Assez mature pour cambrioler une villa aussi… » Qu’elle ajoute, en levant les yeux au ciel. « Faut croire que t’as une définition de la maturité différente de la mienne, mais je suis ravie de savoir que tu prends du bon temps… » Comme si c’était vrai, comme si elle pouvait prétendre en être satisfaite, alors même que le serveur vient lui déposer sa salade caesar devant elle, et finalement lui fait détourner son attention de Nino quelques secondes. « Du coup, comment va Katherine ? A moins que tu l’es déjà remplacée… » Plus rien ne l’étonnerait de lui, mais Addie poursuit, quand elle a un truc en tête, elle insiste, toujours. Et ça, ça n’a pas vraiment changé…
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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyVen 1 Juil 2022 - 16:46


Adèle a toujours été impressionnante, ce petit bout de femme, aux allures mignonnes et inoffensives et qui pourtant, est une vraie tigresse à l’intérieur. Une battante avec son caractère et c’est ce qui avait plu à l’italien. Son visage d’ange, son âme de diablotin. Il avait été touché par sa force et sa rage de vivre qui ont fait qu’aujourd’hui, elle se tient toujours devant lui. Il l’a vu fébrile et fragile, mais surtout combattante et enragée. Elle est complète, à la fois docile et indépendante, douce et entêtée. Elle n’a jamais plié le genou devant lui, jamais baissé les yeux, jamais courbé l’échine, elle lui a tenu tête, elle l’a forcé à sortir de sa zone de confort, pour tout ça, il lui en serait sans doute à jamais reconnaissant, mais il lui en voulait aussi énormément de n’avoir jamais essayé de le comprendre. Mais peut être que s’il avait su se livrer plus à elle, elle aurait compris et elle aurait accepté. Mais aujourd’hui, ils sont comme deux gosses qui se chamaillent pour des broutilles et ni l’un ni l’autre ne semblent prêts à baisser les armes. Trop tôt sans doute. Ce serait mentir de dire que la jolie brune le laissait totalement indifférent mais pour le moment, il était encore trop aveuglé par sa colère. Il était rancunier et elle en ferait les frais. Et il adorait la provoquer. « Ca m’étonne même pas, en réalité… » c’était sans doute pour elle plus simple de lui donner tous les tords, c’était sans doute moins culpabilisant. « Pas certaine que la Polygamie soit vraiment acceptée dans notre monde… » sa remarque arracha un sourire amer à l’italien. De quel polygamie pouvait-elle bien parler ? A aucun moment il n’avait franchi un seul pas vers la tromperie, bien qu’elle puisse en dire tout le contraire. Les apparences étaient trompeuses, pas son attitude. Lui, il n’avait rien à se reprocher. Et aujourd’hui qu’il était célibataire, il n’avait aucun scrupule à pouvoir fréquenter plusieurs femmes à la fois, il n’avait rien promis à personne.
La provocation se poursuit quand il lui montre son profil sur l’application de rencontre que Maze lui avait installé. Il va sans doute trop loin et il le sait parfaitement, il n’a rien à gagner non plus. Fierté mal placée. « Ravie de savoir qu’il te faut un site de rencontre pour que les ‘femmes’ te regardent… » oh non, pas que. Mais ça aide… « c’est un petit bonus. » « Enfin c’est quand même assez drôle Marchetti, que tu te considères assez mature pour vouloir leur plaire, alors même que te marier à la mère de ta fille juste pour des papiers, ne te dérangent pas… » il se redressait, son poil s’hérissait alors qu’elle osait aborder ce sujet sans faire attention aux personnes qui l’entourent et au ton qu’elle emploie. « Assez mature pour cambrioler une villa aussi… » son regard s’assombri doucement, ne ressentant plus que de la haine envers elle. Pour qui pouvait-elle bien se prendre pour lui parler de cette manière ? « Faut croire que t’as une définition de la maturité différente de la mienne, mais je suis ravie de savoir que tu prends du bon temps… » la commande de madame arriva à table, elle allait pouvoir se faire plaisir, mais surtout pas en la présence du Marchetti. « Du coup, comment va Katherine ? A moins que tu l’es déjà remplacée… » « tu crois faire preuve de maturité ? » son jeu est aussi pitoyable que ce qu’elle peut lui repprocher. « Tu vaux pas mieux que moi, Adèle. Tu t’es brûlé les ailes en voulant des sensations fortes en sortant avec moi, ca t’fais kiffer les badboy, t’es attirée que par ça, hm ? » il rangea son téléphone, poussa les couverts qu’il avait devant lui. « Tu joues avec le feu et quand tu te brûles, tu vas pleurer chez tes frères. C’est ça la vérité, dès que tu contrôles plus ton jeu de gamine innocente, tu boudes et tu te casses. Tu ferais mieux de rester avec tes amis les petits bourgeois trop gentils, trop parfaits. » il se lève de sa chaise et regarde la table devant eux. « J’te laisse payer l’addition. »
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Message(#)(ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. EmptyLun 29 Aoû 2022 - 16:20

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 « tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. »  (ninele) tu vois mon regard vide de l'autre côté de la rive. 873483867  nino marchetti & adèle shephard.


Si il y a quelques années, on lui avait dit comment entre eux ca finirait, elle n’aurait sûrement pas insisté autant. Parce qu’elle y avait cru la petite Adèle, elle pensait vraiment qu’il était le bon, et qu’ils seraient heureux encore pour bien des années. C’est con à dire, mais elle se voyait bien évoluer avec la petite Lucia, jalousant un peu cette relation qu’entretient Katherine avec l’Italien. Elle savait que finalement, elle ne ferait jamais le poids. Il n’y avait qu’à voir la décision qu’il a prise pour le Noel, il avait préféré le passer avec les Beauregard et Lucia, qu’elle et les autres coloc. Et si c’était censé s’arranger avec le temps, elle savait bien que pour les prochaines réunions familiales, elle n’aurait jamais vraiment sa place. Et c’était pas évident pour elle, ni pour lui sûrement. Mais devant le silence de l’Italien, Adèle n’avait pas eu d’autre choix que de s’effacer, jusqu’à un point de non-retour. Parce qu’elle n’a jamais eu l’habitude de tout ça. Ses anciennes relations n’ont jamais étés aussi sérieuse que celle-ci, et elle en aura jamais mis autant de passion et de cœur. Mais elle semble comprendre, que désormais, c’est de ses propres ailes qu’elle doit voler. Devant le mobile de l’Italien, elle hausse les épaules, elle veut paraître dénuée de sentiment – alors même que ça la touche et ça l’irrite au plus haut point. «  C’est un petit bonus. » Qu’il ajoute, presque avec un sourire qu’il ne dissimule même pas, comme si il était content au fond de lui. Elle se tendit légèrement la Shephard et elle n’allait certainement pas être des plus sympathiques. «  Tu crois faire preuve de maturité ? » Oh ?! Il se vexait déjà ? Il avait suffi de voir la vérité en face, qu’elle lui rappelle certaines choses du passé pour que Monsieur perde enfin ce sourire ?! « Tu vaux pas mieux que moi, Adèle. Tu t’es brûlé les ailes en voulant des sensations fortes en sortant avec moi, ca t’fais kiffer les badboy, t’es attirée que par ça, hm ? » Elle fronce les sourcils, « tu crois vraiment que je suis simplement sortie avec toi, parce que t’es soit disant un bad boy… » Elle lève les yeux au ciel, et même si elle ne le lui dira plus jamais, elle l’avait vraiment aimé, elle était vraiment amoureuse de lui. Elle aurait pu déplacer des montagnes pour lui, mais comme à son habitude, il gâche tout. Avec lui, dès que ça n’allait pas comme il voulait, il devait tout remettre en cause. « T’es pas le meilleur bad boy que j’ai rencontré tu sais, Marchetti… » Qu’elle ajoute, se collant contre le dossier de la chaise, jouant nerveusement avec sa fourchette, posée sur la table, lui jetant qu’un pauvre regard distant en guise de complément de réponse. «  Tu joues avec le feu et quand tu te brûles, tu vas pleurer chez tes frères. C’est ça la vérité, dès que tu contrôles plus ton jeu de gamine innocente, tu boudes et tu te casses. Tu ferais mieux de rester avec tes amis les petits bourgeois trop gentils, trop parfaits. » Ca la faisait presque sourire ses paroles et elle lâche un bruit inaudible, « t’es encore avec ça ?! Tu vois pas que le monde n’est plus à l’âge de pierre, où il y a les pauvres qui doivent détester le monde des riches, et les riches, détester les pauvres. » Elle pose son regard sur lui, « faut que tu évolues un peu avec ça ! » Ca l’avait toujours saoulée quand il tenait ce genre de discours, de l’homme qui n’avait rien à faire avec une femme comme elle, car ce ne sont que des préjugés, et qu’Addie n’en avait rien à cirer des préjugés. Elle trainait avec les gens qu’elle avait envie de traîner, pauvre ou riche, elle ne s’arrêtait pas à une étiquette ! «  J’te laisse payer l’addition. » Ses paroles ont eu du mal à monter jusqu’à son cerveau, elle était bien trop pensive sur leurs paroles précédentes, triste à la fois, fatiguée de l’autre. Lassée de ce comportement qui traîne maintenant depuis bien trop longtemps, elle avait l’impression de se battre dans le vide, pour rien. Elle ne réalisait pas vraiment ce qu’il pouvait bien lui dire, et pire encore, elle ne voulait simplement pas y croire. « L’enfoiré ! » Qu’elle lâche, alors qu’il était déjà trop tard pour lui courir derrière – elle n’en avait aucune intention, question de fierté avant tout ! Mais la porte se refermait sur l’Italien, alors qu’elle restait muette, sans bouger le petit doigt, on ne pouvait pas bien savoir si elle respirait encore d’ailleurs. Mais il allait lui payer, c’est certain qu’elle récupérerait sa tune au centime près, avec les intérêts ! Elle se leva, pour payer et demander la facture, avec un sourire en coin bien décidé à la lui apporter directement !

(FIN)
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