ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
Sur le continent américain pour trois jours, Channing rentre tout juste dans sa chambre d'hôtel sur le coup des vingt heures. Il est arrivé hier matin à Los Angeles pour un meeting prévu aujourd'hui dans l'après-midi, et entre le décalage horaire et les déplacements qu'il n'a cesse d'enchaîner, l'héritier commence à ressentir une certaine fatigue. Son assistante de direction lui avait préconisé de partir pour la semaine afin de prendre le temps de se reposer et de prendre quelques marques avant d'avoir à repartir, mais considérant son passif avec la belle ville californienne Channing ne préférait pas s'y attarder plus que nécessaire. Trois jours seraient suffisants, et il dormirait dans l'avion ou une fois de retour à Brisbane. C'est donc en desserrant son noeud de cravate qu'il laisse tomber sa mallette sur le lit de la suite, allumant distraitement la télévision avant de se saisir d'un verre d'eau qu'il vide à peine a-t-il fini de le remplir. et s'il pourrait probablement commander à manger, le Walker a pour unique intention de prendre une douche et d'aller dormir. Enfin, s'il trouve le courage de se redresser du mini bar sur lequel il s'est appuyé après s'être servi à boire, son regard happé par l'écran de son téléphone portable. Quelques messages de Lexie, des mails qu'il consulte et auxquels il se fait la promesse de répondre demain matin...
« Une fusillade à la sortie du Los Angeles Superior Court cet après-midi, faisant deux morts et des blessés. »
Ses oreilles frétillent, et il fronce les sourcils à l'entente du gros titre annoncé par la journaliste à la télévision. Channing se ressert un verre d'eau après avoir posé son téléphone, reportant son regard sur les images qui défilent à l'écran tout en terminant sa boisson, avant de se geler sur place. La caméra fait un plan sur une avocate brune, celle ayant défendu l'un des accusés tué à la sortie du tribunal, escortée par un homme qui la fait mettre en sécurité dans une voiture. Une avocate brune, une qu'il reconnaît en un fragment de seconde. Gabrielle. Incapable de savoir si la journaliste a prononcé son nom ou a fourni le moindre renseignement sur elle, les sons qui parviennent à ses oreilles de plus en plus lointains, l'héritier attrape ses clés de voiture et il ne lui faut qu'une poignée de secondes pour quitter sa chambre et se ruer dans le parking souterrain de l'hôtel. Gabrielle, sa Gabrielle. Celle qui n'est pas sienne, justement, et là est tout le problème. Celle qui l'a laissé partir il y a un peu moins de deux ans de ça, qui ne l'a pas retenu, celle qui n'a jamais avoué l'aimer ou ne serait-ce tenir à lui. Mais Gabrielle quand même, celle qu'il aime et qu'il est terrifié à l'idée de perdre s'il venait à lui être arrivé malheur. Le brun saute dans sa voiture, écrase la pédale et quitte les lieux en trombe pour prendre la direction de la villa de la demoiselle, n'ayant aucun mal à se souvenir de la direction à prendre.
Ce sont les minutes les plus longues et à la fois les plus courtes de sa vie. Il aurait dû mettre bien plus longtemps que huit pauvres minutes à arriver sur son perron, et pourtant Channing pense qu'il aurait pu en mettre cinq. La sportive freine brusquement sur le devant de sa porte, et le brun l'abandonne aussi sec pour couvrir les derniers mètres en quelques enjambées. Son coeur bat à tout rompre, il s'est mis à transpirer et il ne ressent soudainement plus la moindre fatigue alors que son poing se met à tambouriner sur sa porte - et ce n'est peut-être pas la manière la plus rassurante, compte tenu de la situation, de s'annoncer. « Gabrielle ?! » hèle t'il, reprenant son souffle comme s'il avait oublié de respirer ces dernières minutes. « Gabrielle... ouvre, je t'en supplie. » implore t'il en appuyant sa main puis son front sur la porte, tremblant malgré lui. La villa a l'air étrangement calme, et il se met soudain à s'imaginer les pires scénarios. Peut-être aurait-il dû écouter la fin du reportage ? et si elle était à l'hôpital ? ou ailleurs, d'ores et déjà en sécurité ? « Je... c'est Channing. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Dernière édition par Channing Walker le Mer 6 Avr 2022 - 13:01, édité 1 fois
UA. Los Angeles. Juillet 2020.Quarante huit heures. C’est le maximum de temps qu’on lui donne avant de quitter la ville. Provisoirement ou définitivement. Sa tête est mise à prix par un gang de la ville, suite à ce procès remporté contre l’un d’entre eux. Son client, accusé à tort depuis le début, n’a eu que quelques minutes de répit, avant de se faire sauvagement assassiner sous ses yeux à la sortie du tribunal. Et sans l’intervention de Jackson, elle aurait subi le même sort. Il s’en est fallu de peu, surtout lorsque les malfrats ont bien montré leur intention de la tuer elle aussi en faisant volontairement demi-tour, alors même que le corps de Jayden était déjà au sol, gisant dans son propre sang… Tout est allé bien trop vite et Gabrielle n’a pu retrouver ses esprits qu’après avoir quitté ce qui est devenu après coup, une scène de crime. Les assaillants ont été arrêtés mais si deux sont en prison, il y en aura toujours deux autres pour venir la chercher elle, et la faire payer. Les menaces reçues ont été nombreuses, explicites, et ce qui vient de se passer ne peut être on ne peut plus clair. Sous les conseils de Jackson d’abord puis de cet inspecteur au commissariat, Gabrielle n’a d’autre choix que de fuir si elle ne veut pas avoir cette épée de Damoclès en permanence au-dessus de sa tête. Elle est donc contrainte de quitter la ville, qu’elle le veuille ou non, et cela suffit à la rendre encore plus mal qu’elle ne peut l’être déjà suite à ce qu’il vient de se passer.
Parce qu’elle est effrayée, Gabrielle, évidemment, malgré son sang-froid, malgré les apparences et ce qu’elle veut bien montrer, elle a frôlé la mort de trop près pour en être indifférente. Si les menaces écrites ne l’avaient pas effrayées au départ, si son procès l’avait transporté dans une sorte de bulle au point de ne pas y accorder d’importance, désormais, elle n’a plus d’autres choix que de faire face à la réalité. Cette réalité qui l’oblige à dire adieu à cette vie qu’elle s’est construite ici depuis dix-sept ans. Une vie de dur labeur où elle est parvenue à atteindre son objectif, celui de vivre sa vie comme elle l’attendait en exerçant une profession qui l’épanouit pleinement. Son regard dans le vide, ses mains ont pris appui contre le plan de travail central de sa cuisine, alors qu’elle semble avoir besoin encore de temps pour réaliser. Les policiers à l’intérieur de sa maison, qui assureront sa sécurité jusqu’à ce qu’elle parte, inspectent les lieux et lui déblatèrent tout un tas de blabla auquel elle n’accorde que très peu d’importance. Un discours vite interrompu alors qu’on vient à tambouriner à la porte. Gabrielle se redresse, les policiers lui demande si elle attendait quelqu’un, ce à quoi elle répond par la négative par un simple signe de la tête. Un d’eux la somme de rester où elle est alors qu’il approche de la porte, main portée sur son arme. Gabrielle, malgré l’interdiction, le suit et peut ainsi entendre les mots suivants… « Gabrielle... ouvre, je t'en supplie. » Elle se stoppe net. Elle se stoppe parce que le son de cette voix lui parait irréel. Iréel parce qu’elle la reconnait encore, après tout ce temps. Et elle ne tardera pas à avoir confirmation « Je... c'est Channing. ». Qu’est-ce qu’il fait ici à Los Angeles ? Il est parti voilà deux ans, sans un regard en arrière… est-t-il seulement vraiment parti ? Elle en avait eu l’affirmation en lisant plusieurs articles sur internet à son sujet mais entendre sa voix derrière sa porte aujourd’hui la font nécessairement douter. Le policier interroge Gabrielle du regard, et elle le stoppe dans son geste, venant elle-même poser sa main sur la poignée « Je le connais, laissez-moi faire » Le policier ne bouge pas d’un iota, ce qui ne manque pas de la faire soupirer et alors qu’elle s’apprêtait à répliquer, son collègue vient à lui dire qu’ils vont inspecter l’arrière de la maison et se posteront ensuite à l’avant pour monter la garde. « Merci » formule-t-elle alors, attendant qu’ils s’éloignent pour qu’elle puisse enfin ouvrir la porte…
Et elle n’a pas rêvé, tout comme elle n’a pas rêvé le prénom prononcé. C’est Channing qu’elle retrouve derrière sa porte d’entrée, cette même porte qu’elle lui avait ouverte deux ans plus tôt pour l’inviter à partir définitivement. Gabrielle ne sait comment réagir, restant silencieuse quelques secondes alors qu’elle l’observe longuement comme pour réaliser… « Channing ? » souffle-t-elle au bout d’un certain moment. Ils n’ont pas le temps de parler sur le perron c’est pour cette raison qu’elle ajoute un « Entre » , chose qu’elle n’aurait jamais fait dans d’autres circonstances. Jamais elle ne lui aurait permis d’entrer à nouveau quand il l’a blessé comme jamais personne n’a pu la faire souffrir comme il l’a fait en la quittant. Mais, l’heure n’est pas au règlement de compte. Et dès l’instant où elle referme la porte derrière lui, la main toujours sur la poignée de celle-ci, elle l’interroge « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Son ton est plus ferme à son encontre. Et pourtant, pourtant, le voir ici et maintenant à ses côtés, après cette terrible journée, lui fait naitre en elle un sentiment de sécurité, au point qu’elle serait capable de se laisser aller dans ses bras, tout simplement, parce que la peur est bien trop omniprésente à cet instant.
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@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
La circulation est trop lente, ses doigts s'agacent sur le volant et son impatience provoque quelques coups de klaxon alors qu'il fait plusieurs embardées brusques pour changer de voie. Deux morts. Un procès qui tourne mal. Que s'est-il passé ? A-t-elle été blessée ? Le brun s'en veut de ne pas avoir écouté le reportage trente secondes supplémentaires, mais il se refusait d'en perdre la moindre supplémentaire. C'est assez machinalement, sans réfléchir, qu'il conduit jusqu'au quartier résidentiel de la brune en ne pouvant qu'espérer qu'elle n'a pas déménagé ou déjà quitté son domicile suite à l'attaque. Espérer, c'est la seule chose qu'il puisse faire alors qu'il a conscience de ne pas être en mesure de pouvoir obtenir le moindre renseignement la concernant. Les services de police et d'enquête doivent déjà être sur l'affaire, et pour la sécurité de l'avocate tout doit être terriblement confidentiel afin que les informations la concernant ne tombent pas entre de mauvaises mains. Alors coucher la pédale, puisque c'est ce qu'il peut faire de mieux à l'instantané, est la chose qu'il s'applique à faire pour atteindre son porche le plus rapidement possible. et c'est ce qu'il fait, la sportive se garant négligemment de travers sur le goudron, avant que l'héritier ne quitte l'habitacle pour atteindre en quelques enjambées la porte. Pas de voiture de police, pas de surveillance apparente, tout est très calme et il atteint l'entrée sans que personne ne lui barre la route. Son poing tambourine à plusieurs reprises contre le bois et c'est d'une voix aussi contrôlée qu'il puisse la faire sonner que le brun décline son identité, sa voix tremblante et légèrement essoufflée mais qui ne peut tromper la brune si elle se tient bel et bien de l'autre côté de la paroi. Il souffle son prénom, cesse de toquer et ferme les paupières un peu plus fort que nécessaire en appuyant sa main contre la porte. Seul le silence lui répond, et Channing comprend qu'elle n'est probablement déjà plus là. Elle est déjà partie, et la réalisation le heurte alors qu'il prend conscience qu'il devra sans doute surveiller les informations, comme le reste du monde, pour avoir des nouvelles de l'avocate si toutefois les médias en donnent. Sa mâchoire se contracte tristement et il se redresse, regardant distraitement autour de lui en réouvrant les yeux, comme pour savoir si un voisin l'observe curieusement ou s'il est bien seul. Mais il ne voit personne, et cela le rassure un peu : il n'a pas envie que la commère du coin le prenne en photo et envoie sa tête aux services de police comme suspect.
Mais alors qu'il s'apprête à partir, acceptant les faits, la serrure grince et la poignée s'affaisse tandis qu'il se reporte sur la porte. Il n'ose pas bouger, cloué sur place, surpris alors qu'il est celui ayant toqué dans un premier temps : Gabrielle se découpe sur l'intérieur de sa villa, pâle, le regard éteint et fatigué mais bien présente en chair et en os sous son toit. Le temps s'arrête et leurs regards se retrouvent, presque intactes près de deux ans plus tard, et l'héritier n'ose plus rien dire. Ses yeux noisettes l'auscultent brièvement, comme pour réaliser à son tour, se rendre compte que cela est bien réel. Bien sûr qu'il n'a pas hésité une seule seconde en la voyant aux informations, s'est jeté dans sa voiture et est venu ici en espérant la trouver, mais maintenant qu'elle est face à lui la réalisation le choque plus qu'il ne l'avait imaginé. « Channing ? » Son regard trouve le sien et il acquiesce sans un geste ni le moindre mot, même si cela est inutile. « Entre » Conscient qu'elle ne doit pas être ainsi à découvert, il entre sans poser de question et s'arrête sur le seuil une fois la porte refermée. Cette villa, il la connaît par coeur et s'y est toujours senti le bienvenu et en sécurité, mais aujourd'hui même l'odeur qui y flotte le met mal à l'aise. Elle semble vide, bien moins chaleureuse qu'il n'y a été habitué, et surtout il ne se sent pas à sa place. Gabrielle lui a ouvert cette porte dans le sens inverse, l'a encouragé à partir et à ne jamais revenir, et la voilà contrainte de le faire entrer à nouveau pour préserver sa sécurité. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Ses lèvres s'entrouvrent doucement sans que le moindre son n'en sorte, et son regard est happé par une silhouette qui passe près de la baie vitrée du salon. Un homme en uniforme, main posée à sa ceinture sur son arme de service, qui les regarde un instant avant de disparaître hors de son champ de vision en restant sur la terasse. Elle n'est pas seule, et ses épaules se détendent un peu. « J'ai vu les informations... » commence t'il avant de se reporter sur elle, son visage encore empreint de l'urgence et de la crainte qu'il a ressenti il y a quelques minutes. « Je suis à LA pour le travail, pour quelques jours... Je rentre demain. » l'informe t'il alors que ses yeux tombent à nouveau sur son corps, glissent sur ses bras et sa silhouette d'une manière plus générale : il cherche à savoir si elle a été blessée. Il sait que Gabrielle l'interroge quant à sa présence ici dans la cité des anges mais également et surtout sur le pas de sa porte, mais cela Channing a plus de mal à l'avouer. Ses yeux croisent à nouveau les siens et il ne cherche pas à sourire ou à initier le moindre contact, se contentant de se tenir droit comme un bâton, même s'il meurt d'envie de la prendre dans ses bras. De la serrer contre lui, de lui dire que tout va bien se passer, de la rassurer et d'être là pour elle. « Je voulais savoir si tu avais été blessée... m'assurer que tu allais bien. » confesse t'il dans un murmure timide toujours en la regardant. « Je pouvais pas... rester sans savoir, Gabrielle. » confesse t'il d'une voix encore plus basse, sans avoir conscience de la transparence de son regard : il est encore terrifié. Terrifié à l'idée de la perdre, et ce malgré les années.
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UA. Los Angeles. Juillet 2020.L’information est partout sur les chaines télévisées. Elle n’a pas envie que son nom soit cité, la demande a été faite expressément à la presse de la part de son cabinet et de la police pour ne pas aggraver son cas, elle dont la tête est mise à prix. Alors, la présence de Channing sur le pas de sa porte n’est pas étonnante, il a dû, lui aussi, entendre la nouvelle à la télévision, comme toutes les personnes qui ont tenté de la joindre depuis, dont son meilleur ami, Joshua, mais qu’elle a défendu de la rejoindre quand être avec elle le mettait en danger. Elle a la même inquiétude pour Channing quand sa silhouette se dessine sur le pas de sa porte et c’est pour cette raison qu’elle l’invite à entrer. Mais sa présence reste surprenante. Il ne vit plus à Los Angeles, plus depuis qu’il l’a quitté presque deux ans plus tôt. Il vit sur un autre continent, de l’autre côté du Pacifique leur faisant avoir plus de dix sept heures de décalage. Jamais il n’aurait pu arriver aussi vite donc. Pourtant, il est là, en chair et en os, devant elle, et la suite logique de leur échange est celle où elle lui demande ce qu’il fait ici « J'ai vu les informations... (…) Je suis à LA pour le travail, pour quelques jours... Je rentre demain. » Gabrielle obtient toutes les réponses à ses questions en une seule phrase. Bien sûr qu’il n’est pas arrivé de Brisbane en une heure de temps, il était déjà présent sur place quand les faits ont eu lieu. Et si l’avocate pourrait se tendre quand il ne manque pas de préciser qu’il rentre le lendemain dans son pays natal, en réalité, à cet instant, elle est bien trop subjuguée par les traits inquiets qui se dessinent sur le visage de son ex-amant. La peur se lit sur son visage, celle qui l’a poussé à se précipiter chez elle dès l’instant où il l’a reconnu à la télévision. Et c’est ce qui fige Gabrielle, c’est ce qui la pousse aussi à ne pas le repousser et à ne pas lui dire de rentrer chez lui, où que ce chez lui soit aujourd’hui. Elle reste silencieuse et tout aussi de marbre que lui alors que leur regard se croise à nouveau et qu’il interrompt ce silence embarrassant « Je voulais savoir si tu avais été blessée... m'assurer que tu allais bien. (…) Je pouvais pas... rester sans savoir, Gabrielle. » Son cœur tambourine bien trop vite dans sa poitrine et son estomac se noue en l’écoutant admettre qu’il est venu parce qu’il s’inquiète pour elle. Elle, qu’il a quitté, elle, qu’il a laissé derrière lui sans un regard en arrière, elle, qu’il n'a pas daigné inviter à le suivre. Et pourtant, pourtant, malgré les nombreux mois qui se sont écoulés, il est là. Inquiet. Terrifié. Terrifié à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose et cette précipitation qu’il a eu de venir s’assurer qu’elle allait bien la touche. La touche bien trop, au point qu’après avoir laissé un silence s’installer entre eux, elle montre une première faille, celle de la peur qu’elle peut ressentir elle-même et qui prend place sur ses traits « Je… je vais bien, Channing » Elle croit. Elle pense qu’elle va bien. Oui, physiquement, elle n’est pas touchée. Mais moralement ? « Je n’ai pas été blessée… J’ai eu de la chance mais… » mais j’aurai pu y passer, Chan’. J’aurai pu mourir moi aussi, aujourd’hui, devant ce tribunal. Sa gorge se serre, elle tremble soudainement, comme prenant conscience, enfin, de ce qui venait de se passer. Sur les lieux du crime puis au commissariat, elle était restée de marbre, n’avait laissé transparaitre aucune émotion mais soudainement, devant Channing, elle sent qu’elle est à deux doigts de s’effondrer. Elle a vu deux hommes perdre la vie devant elle, elle a vu les balles la frôler de près, elle a vu la mort de près. De très près. De trop près. Elle trouve le regard de l’héritier alors, plonge celui-ci dans le sien, et ses barrières s’affaissent. Ses yeux s’humidifient d’abord avant qu’une larme, puis une deuxième, perle sur ses joues. Gabrielle ne tente même pas de les rattraper d’un revers de la main alors qu’elle reprend la parole « J’ai eu peur, Chan’… J’ai vu… j’ai vu deux hommes être… criblé de balles. Je les ai… je les ai vu, perdre la vie… devant mes yeux… j’aurai pu… j’aurai pu y passer aussi… » Elle marque une pause et tente de reprendre « J’ai… » j’ai encore peur, peur qu’on vienne me trouver pour finir le travail, peur parce que soudainement, tous mes repères n’existent plus. Elle est incapable de le dire à voix haute, laissant ses larmes parler à sa place, celles-ci coulant désormais abondamment sur son visage alors qu’elle sent ses jambes se dérober sous son poids.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
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@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
Il n'est pas du genre à perdre ses moyens. Channing a été conditionné depuis sa plus tendre enfance, souvent malgré lui, à ne pas se laisser submerger par ses émotions et pire - ou mieux encore, à les occulter. Il a l'esprit d'un homme d'affaires, un fait pour gérer des situations de crise et garder son calme peu importe les circonstances. Mais lorsqu'il a reconnu le visage de l'avocate que l'on fait monter dans une voiture, qu'il a lu les titres aux informations et qu'il a compris, quelque chose en lui a cliqué et c'est comme si la bande son de son selfcontrol s'était mise à grésiller. Il avait même laissé son téléphone portable sur le lit de sa chambre d'hôtel, s'était contenté de prendre les clés de sa sportive puisqu'elles étaient les seules indispensables à ce qu'il s'apprêtait à faire, et avait traversé la ville sans se poser de question. Sans même réfléchir à la route à prendre, conduisant en autopilote, jusqu'à s'arrêter une poignée de minutes plus tard sur le perron de la villa. Sur le devant de la porte de la californienne quand rien ne lui indique qu'elle est chez elle, quand au contraire la logique voudrait qu'elle ait d'ores et déjà été mise en sécurité ailleurs. Mais il ne pense pas à tout ça, se contente d'aller tambouriner à la porte au même rythme affolé que les battements de son coeur, et se fige lorsqu'elle lui ouvre comme si sa vue était inattendue.
Elle l'invite à entrer et il se fige deux pas plus loin, la laissant refermer la porte derrière lui alors que son coeur tachycarde toujours. Elle est là, saine et sauve, elle va bien. Leurs regards s'auscultent et Channing ne devrait pas être celui à l'air si surpris. Il est celui qui est venu à sa rencontre, celui qui savait en venant à Los Angeles que la brune y vivait toujours, celui qui savait qu'il allait tomber nez à nez avec elle en allant à son domicile - ou du moins, qui l'espérait. et pourtant. Ses yeux noisettes sont différents, une fine pellicule de sueur s'est installée sur ses muscles - due à la peur, et il a du mal à croire qu'elle se tient bel et bien debout devant lui. L'héritier voudrait l'inspecter sous toutes les coutures, demander leurs badges à tous ces agents de police qui l'ont regardé en posant leur main à leur arme de service afin de s'assurer qu'ils en soient des vrais - des flics. L'australien n'en a pas conscience mais il est pâle, tremble légèrement et sa respiration est étrangement audible alors que son palpitant ne redescend pas en régime. « Je… je vais bien, Channing » Physiquement oui, c'est ce qu'il constate. Il n'y a pas de sang sur ses vêtements, pas la moindre éraflure sur sa peau, et cela apaise peut-être un tantinet les battements de son coeur. Pas que cela soit visible réellement dans son attitude. « Je n’ai pas été blessée… J’ai eu de la chance mais… » et c'est à son tour de se mettre à trembler, au même moment où son propre corps cesse de trésailler, comme s'il prenait conscience d'avoir commencé dans un premier temps. Sa voix reste en suspens et le regard du grand brun s'attriste. Il n'ose imaginer la violence du traumatisme qu'elle a dû vivre, le bruit des balles et celui de panique. La vue des corps sur le sol, l'odeur de mort, la peur de la connaître à son tour. Il déglutit en la regardant, ses épaules s'affaissant alors qu'il aimerait la prendre dans ses bras. « J’ai eu peur, Chan’… J’ai vu… j’ai vu deux hommes être… criblé de balles. Je les ai… je les ai vu, perdre la vie… devant mes yeux… j’aurai pu… j’aurai pu y passer aussi… » Ses mots le frappent, son regard ne quitte pas le sien et il se sent terriblement impuissant en voyant sa mascarade s'effriter sous ses yeux. Comme si citer les faits à voix haute lui provoquait une prise de conscience, comme si les images défilaient à nouveau sous ses yeux après qu'elle ait essayé de les effacer aussitôt après les avoir visionné. Ses yeux s'humidifient et à nouveau le coeur de l'héritier se tord sur lui même, lui donnant presque la nausée. « J’ai… » Elle ne termine pas sa phrase, éclatant en sanglot dans un silence plus bruyant que celui de ses pleurs, et Channing s'avance vers elle juste à temps pour l'empêcher de glisser sur le sol. Ses bras s'enroulent autour de sa silhouette à l'apparence brusquement fragile, et l'héritier la maintient sur ses pieds en la rapprochant de lui, appuyant sa tête sur le haut de la sienne en fermant les yeux. « Je suis là, Gaby. Tu es en sécurité, tout va bien, tu vas bien. Tu es saine et sauve. » murmure t'il d'une voix qui se veut aussi rassurante que possible, plus tendre qu'elle ne devrait l'être compte tenu du lien qui les uni au jour d'aujourd'hui. Il ne devrait pas être là, mais Channing pense en réalité qu'il n'aurait jamais dû partir. et alors qu'il sent la masse de l'avocate se fondre peu à peu contre lui, son bras passe sous ses genoux lorsqu'il se baisse et l'héritier la porte sans un mot jusque dans son canapé. Il reste dans son salon, à vue des policiers qui rôdent d'une manière protectrice à proximité, et assoit la brune avant de s'asseoir à ses côtés. « Il ne va plus rien t'arriver, d'accord ? » souffle t'il à voix basse en chassant quelques mèches de son visage, celles qui se sont collées à ses joues à cause de ses larmes, larmes qu'il essuie avec ses doigts. L'héritier la quitte des yeux uniquement pour se pencher vers la table basse et attraper un mouchoir, tissu qu'il vient tendre à la brune par la suite. « et je reste là pour toi, si tu m'y autorises. » poursuit-il avec une précision, avant de s'installer plus confortablement et d'ouvrir ses bras pour l'inviter à y trouver refuge.
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UA. Los Angeles. Juillet 2020.Les bruits des balles résonnent encore dans sa tête, tout comme celui des pneus qui grincent sur le sol au moment où les malfrats font demi-tour pour la visée, elle. Parce que, c’est la conclusion qu’elle a faite lorsqu’ils se sont donnés la peine de revenir devant eux et qu’ils ont tiré à nouveau alors qu’ils auraient dû quitter la scène de crime après avoir déjà abattu Berak. Mais elle était aussi la cible, leur cible et elle le savait, consciente du risque suite aux nombreuses menaces reçues pendant le procès. La dernière était plutôt parlante d’ailleurs et Gabrielle, qui n’y avait accordé que peu d’importance, bien trop focalisée sur ce procès qu’elle voulait à tout prix remporter, regrette aujourd’hui de l’avoir pris à la légère. Elle s’en veut même, se blâme de ne pas avoir exigé plus de sécurité pour son client. Mais il est trop tard pour les regrets désormais. Le mal est fait, son client a perdu la vie, un agent de sécurité aussi. Et si elle peut être reconnaissante d’être en vie et d’aller bien physiquement, moralement une part d’elle est comme éteinte. Elle prend conscience peu à peu de ce qui s’est passée, prend conscience qu’elle aurait pu se retrouver elle aussi dans une mare de sang, une similaire qui la ramène aussi à des souvenirs beaucoup plus sombres de son passé. Gabrielle se sent tout d’un coup vaciller sous son poids, sent que la pression retombe et ce sont les larmes qui déferlent sur ses joues qui le montre. Peut-être que se lâcher prise est aussi dû à sa présence à lui, à ses côtés. Cette présence inattendue et inespérée, celle qu’elle n’aurait pas pu imaginer ce matin encore ou même en quittant ce commissariat quelques minutes plus tôt. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il se trouve ici alors qu’elle venait de vivre un drame et qu’il accoure pour s’assurer qu’elle aille bien. Deux ans s’était écoulé depuis leur rupture et pourtant, Channing est bel et bien présent pour elle dans un de ses pires moments. C’est tout ce qu’elle retient, incapable de rester de marbre face à lui quand elle a cruellement besoin d’un point de repère quand tous les siens, ceux bâtis pendant plus d’une dizaine d’années ici à Los Angeles, sont en train de s’écrouler un par un. C’est ce qui la fait flancher et Channing est là pour la rattraper au moment où elle sent que ses jambes lâchent prise. « Je suis là, Gaby. Tu es en sécurité, tout va bien, tu vas bien. Tu es saine et sauve. » Gabrielle ne montre aucun signe de résistance, se laisse aller dans les bras de son ex-amant qui lui offre une étreinte plus que rassurante. Elle a un goût particulier, la propulse dans des souvenirs meilleurs, ceux qu’ils ont partagé deux ans plus tôt, et instantanément déjà, cela a le don de l’apaiser. Il en faudra évidemment bien plus à la jeune femme pour qu’elle aille mieux mais sa présence aide déjà, quand l’héritier a été un pilier pour elle dans le passé et qu’il l’est peut-être toujours sans qu’elle en soit consciente. Gabrielle reste silencieuse, ses sanglots secouant ses épaules alors qu’elle se laisse totalement envahir par l’émotion, sans pour autant émettre un quelconque bruit de sa bouche. Elle a appris à pleurer en silence étant enfant, à être forte aussi mais aujourd’hui, ses barrières s'effondrent. Au point que, contre Channing, elle se laisse aller de tout son poids contre lui. Il la soulève délicatement pour l’amener sur le canapé, la jeune femme nouant mollement ses bras autour de sa nuque alors que sa tête repose sur son torse. Il vient à la déposer avec douceur en position assisse sur le canapé, l'avocate ayant ce regard vide quand il vient à lui adresser ses quelques mots « Il ne va plus rien t'arriver, d'accord ? » C'est à la résonnance de sa voix que son regard retrouve le sien couleur noisette, celui qui lui a tant manqué et lui rappelle à quel point elle lui faisait confiance et se sentait en sécurité à ses côtés. Elle acquiesce alors en hochant doucement mais plusieurs fois la tête à ses dires et se saisit du mouchoir qu’il lui tend pour essuyer ses joues désormais trempées « et je reste là pour toi, si tu m'y autorises. ». Ce sont des mots inespérés là encore, tout comme sa présence, des mots qu’elle aurait aimé entendre des années plus tôt. Mais le temps n’est pas à l’amertume, ses pensées sont ailleurs et quand il lui offre ses bras, l’avocate hoche la tête, son regard totalement embué encore et abattu, se penchant pour trouver refuge contre l’héritier. Mais avant de se laisser aller totalement, elle trouve son regard dans une proximité qu'ils n'ont plus eu depuis longtemps « Stay » please murmure-t-elle alors que son regard est insistant, laissant ses yeux vagabonder dans les siens quelques secondes. Elle s’allonge alors, repose sa tête contre le torse de Channing et après un mince silence, elle est celle qui vient à le briser « Je… je ne peux pas rester à Los Angeles amorce-t-elle en ayant retrouvé un certain calme j’ai reçu des menaces et rien ne garantis qu’ils n’essaieront pas de me retrouver jusqu’à… » les mots sont difficiles à prononcer et elle s’interrompt dans sa phrase, volontairement, le jeune homme comprenant certainement ce qu’elle sous-entend. Elle relève d'ailleurs sa tête pour trouver à nouveau son regard « Je… je ne sais pas où encore, mais je dois partir » elle se redresse un peu, passant d’une position allongée à assisse tout en restant appuyée contre Channing, ne quittant pas pour autant ses bras et conservant cette proximité avec lui « J’envisageais peut-être d’aller retrouver mes frères… » a-t-elle besoin de lui rappeler où ils résident, quand elle lui a parlé d’eux de nombreuses fois ? Et qu’il est conscient que c’est de Brisbane qu’elle parle, cette même ville d’où vient l’héritier ?
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
La détresse qui persiste dans les yeux chocolat de la demoiselle torture son coeur, et si Channing a naturellement une facilité pour trouver les mots justes, il n'en demeure pas moins désemparé face à cette situation. Elle a cru mourir, a vu des hommes s'écrouler sous une pluie de tirs, et l'héritier n'ose imaginer les sons qui doivent se répéter inlassablement dans son esprit. Ceux des cris de la foule, les sifflements des balles, la panique de la scène. Gabrielle a eu beaucoup de chance et sans doute une aide extérieure même s'il ignore laquelle, et l'australien doit refouler la pensée de sa perte qui cherche à s'immiscer dans ses pensées. Celle de ne peut-être jamais l'avoir su, dans le cas de figure où un corps, son corps qui passe sur un brancard dissimulé sous un drap blanc ou dans un sac mortuaire n'aurait pas attiré son attention sur l'écran télévisé. Il aurait peut-être tourné la tête en s'installant dans sa chambre d'hôtel, aurait grimacé une seconde en lisant un titre annonçant le meurtre d'une avocate et de son client, puis se serait détourné et aurait repris le cours de sa soirée. Les anciens amants ne sont plus en contact depuis leur rupture, depuis son départ précipité du pays deux ans plus tôt, et si la californienne se serait faite tuée ce soir Channing ne l'aurait peut-être jamais su. et même s'il bat rapidement des paupières pour chasser ce scénario de sa tête, ses yeux ne peuvent que refléter la terreur qui l'envahi un fragment de seconde durant. Il aurait pu la perdre sans jamais avoir eu le temps de lui avouer ses sentiments, et il aurait été trop tard.
Ses jambes se dérobent sous son poids et il la rattrape délicatement dans ses bras pour la déposer sur son sofa, canapé où il s'installe à son tour en cherchant à la rassurer. En cherchant à l'apaiser, aussi mince cet apaisement soit-il, une seconde ou deux. À lui faire savoir qu'il est à ses côtés, qu'il est présent pour elle, et qu'il ne compte pas la laisser seule tant qu'elle ne lui en fait pas explicitement la demande. Channing lui offre ses bras, les ouvrant pour l'inviter à venir s'y blottir si elle en a le coeur, et leurs regards se scellent un maigre moment. « Stay » Elle a le regard meurtri, embué par ses pleurs, les épaules lourdes sous la douleur et les sourcils du brun s'affaissent tristement. oh ce qu'il ferait pour l'empêcher de vivre cela. Ses bras se referment dans une étreinte protectrice autour d'elle, la serrant contre lui d'une manière se voulant ferme et douce à la fois, sa tête venant se poser sur le haut de la sienne comme pour fermer un peu davantage le contact. « Je suis là. » murmure t'il à voix basse alors qu'elle reprend la parole après un silence, leurs respirations se calquant l'une sur l'autre. « Je… je ne peux pas rester à Los Angeles... j’ai reçu des menaces et rien ne garantis qu’ils n’essaieront pas de me retrouver jusqu’à… » Ses bras s'entrelacent pour garder la brunette contre lui, se desserrent uniquement pour lui permettre de le regarder lorsqu'elle semble vouloir le faire. Leurs regards se trouvent à nouveau et ses doigts caressent sans qu'il ne s'en rende compte son dos à un rythme régulier. Elle a reçu des menaces, et les coupables sont probablement prêts à tout pour finir ce qu'ils ont commencé... La nouvelle lui brise le coeur, encore davantage quand il sait à quel point la brunette tient à Los Angeles qu'elle va devoir pourtant quitter. Pour son bien, pour protéger sa vie. « Je… je ne sais pas où encore, mais je dois partir » Elle n'est plus en sécurité ici, et il n'a pas besoin de le dire à voix haute pour savoir qu'elle en a conscience. Même si cela est dur à avaler, encore plus à accepter. « Tu sais où tu aimerais aller... ? » l'interroge t'il doucement, sa voix réduite à un murmure alors qu'il devine que même si elle n'a pas vraiment eu le temps d'y réfléchir, une décision doit être prise. et si ce n'est pas elle qui la prend, ceux en chargent de la protéger choisiront à sa place. « J’envisageais peut-être d’aller retrouver mes frères… » Brisbane. Son regard ausculte le sien maintenant qu'elle s'est un peu redressée, adoptant une position assise sans pour autant renoncer à son étreinte. Il est incapable d'éprouver la moindre joie face à cette décision qui n'a rien de volontaire, même s'il pense tout de suite à la façon dont il pourrait l'aider si elle venait à choisir l'Australie comme continent de chute. « J'ai euhm... j'ai un avion demain, et deux billets. » commence t'il en la regardant, avant de poursuivre pour s'expliquer. « Je devais emmener un nouvel associé avec moi sur mon retour à Brisbane mais... il reste finalement ici. Tu peux prendre sa place, tu partirais au plus tôt. » Ses caresses dans son dos cessent distraitement alors qu'il regarde à la dérobé l'un des agents qui passe à proximité. Il se reporte ensuite sur elle, concerné et cherchant à faire au mieux à son niveau. « et je serais à tes côtés... moi ou un de ces agents, peu importe. Mais tu ne serais pas seule, ni dans l'avion ni en arrivant à Brisbane. » Elle l'aurait lui, elle aurait ses frères, elle aurait un nouveau chez elle. Bien sûr qu'il lui faudra sans l'ombre d'un doute du temps pour guérir de son trauma, mais elle ne serait pas seule. Ils l'aideront, et elle sera en sécurité.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
UA. Los Angeles. Juillet 2020.« Je suis là. » Et c’est tout ce dont elle a besoin. Elle a besoin de sentir ses bras autour d’elle, elle a besoin de sentir son étreinte afin de se sentir en sécurité. Parce qu’elle a l’impression que tout s’effondre autour d’elle désormais et qu’elle est vulnérable. Un sentiment qu’elle n’a plus ressenti depuis des années, principalement lorsqu’elle était enfant et qu’elle devait faire face à la violence de son père. Vulnérable n’est pas un terme qui pourrait la définir, peu sont ceux qui l’ont déjà vu dans un tel état. Ils sont peu nombreux, deux pour être exacts, ces deux meilleurs amis. Même pour Channing c’est une première de la voir aussi fragile. Jamais il ne l’a vu aussi mal, même dans les moments où elle a pu se laisser aller à quelques confidences sur son passé avec lui. Même lorsqu’il lui a annoncé son départ pour Brisbane, Gabrielle est restée de marbre alors que son cœur à l’intérieur était meurtri. Meurtri de le voir quitter sa villa définitivement, meurtri surtout de voir celui qu’elle aimait la quitter définitivement, sans avoir eu le courage de lui dire à quel point elle l’aimait. C’est sûrement un de ses plus gros regrets, celui de ne pas l’avoir retenu. Et elle prend conscience d’autant plus aujourd’hui de cette erreur qu’elle a faite quand aujourd’hui, elle a failli ne pas rentrer vivante. Channing était à Los Angeles et a eu l’information grâce aux médias. Mais jamais il n’aurait eu celle-ci s’il n’avait pas été dans la ville californienne. Et elle n’ose même pas imaginer si le pire lui serait arrivé… Il ne l’aurait jamais su, d’aucune manière et rien que l’idée lui traversant l’esprit lui donne des frissons. Elle resserre son étreinte autour de l’héritier, se blottissant davantage dans ses bras, retrouvant du réconfort qui lui permet, après un moment de silence de lui confier qu’elle ne peut pas rester à Los Angeles et qu’elle va donc devoir tout quitter.
« Tu sais où tu aimerais aller... ? » La seule destination qui lui est venue en tête, lorsque la question lui a été posé par Jackson et ce policier un peu plus tôt au commissariat, est Brisbane. Et si elle ne le dit pas explicitement à Channing, il le comprend quand elle évoque son souhait de rejoindre ses frères – qui vivent dans la ville australienne. Leur regard se scelle alors à la confession de son choix, Gabrielle désormais en position assisse tout en restant assez naturellement finalement dans les bras de son ex-amant. « J'ai euhm... j'ai un avion demain, et deux billets. (…) Je devais emmener un nouvel associé avec moi sur mon retour à Brisbane mais... il reste finalement ici. Tu peux prendre sa place, tu partirais au plus tôt. » Elle sait qu’il rentre demain, il n'a pas manqué de le lui dire en arrivant chez elle, comme un moyen pour lui de lui spécifier qu’il n’est que de passage et n’est pas revenue pour elle. Et pourtant. Par sa proposition, il montre qu’il serait prêt à la prendre avec lui cette fois, à être à ses côtés dans cette épreuve qu’il lui sait difficile à traverser, tant elle est attachée à Los Angeles « et je serais à tes côtés... moi ou un de ces agents, peu importe. Mais tu ne serais pas seule, ni dans l'avion ni en arrivant à Brisbane. » Elle est touchée. Touchée au point que de nouvelles larmes s’invitent sur ses joues alors que son regard est incapable de quitter celui noisette de l’héritier. Et après un moment où elle semblait comme figée, Gabrielle finit par acquiescer doucement de la tête « Il faut que je parte au plus vite… amorce-t-elle alors que sa gorge se serre davantage, contenant difficilement ses sanglots et je n’ai pas envie de partir seule, Channing… » C’est un appel à l’aide qu’elle lui lance, bien qu’il lui ai déjà jeté une bouée de sauvetage dans cet océan en pleine tempête « Je… je veux bien partir avec toi… demain » et rien que toi, personne d’autre ne sera pas formulée mais c’est tout comme quand elle lui adresse ce regard empli de détresse. « Merci… » susurre-t-elle alors que les larmes affluent et que son regard quitte celui de l’héritier, pour fixer le tissu du canapé sur lequel ils sont installés.
***
Elle ne réalise pas qu’elle doit partir, quitter tout ce qu’elle a ici et la pensée lui tort l’estomac alors que son regard est perdu dans le vide. Elle est installée à même le sol dans sa chambre, en train d’empaqueter le strict minimum. Assisse au pied du lit, elle a recroquevillé ses jambes et observe cette vue imprenable qu’elle a sur le paysage environnant. Channing est parti récupérer ses affaires à son hôtel, sur conseil de l’officier de police – en réalité, il ne lui a pas laissé vraiment le choix – afin qu’ils partent directement depuis chez elle le lendemain pour l’aéroport. Une façon de le protéger lui aussi et de ne pas non plus exposer davantage l’avocate. Ses larmes perlent à nouveau, prenant conscience au fil des heures qui passent de cette page qui s’apprête à se tourner définitivement. Les souvenirs sont nombreux, ceux avec l’héritier tout particulièrement. Et c’est lorsqu’il pénètre dans la chambre qu’elle relève le regard sur lui, essuyant d’un revers de main ses larmes, se relevant alors pour se mettre debout « Je n’ai pas vraiment avancé… je ne sais pas ce que je dois prendre en priorité… je… j’ai juste envie de tout prendre… » Elle déambulait dans la chambre tout en parlant et s’arrête subitement sur ces derniers mots. Elle porte ses mains à son visage, prend une profonde inspiration « C’est toute ma vie ici, Channing… », elle baisse à nouveau les armes, se montrant vulnérable à nouveau « et une partie de la nôtre aussi… » Ce trop-plein de sentiments, d’émotions a surement raison de l’évocation soudaine de leur passé, chaque millimètre carré de cette villa renfermant au moins un souvenir de cette époque où, elle et lui étaient heureux, ensemble. Elle soupire à nouveau, son regard venant retrouver celui de Channing « Tu m’as manqué… » avoue-t-elle alors à demie-voix, baissant ensuite son regard alors qu’à nouveau, l’humidité vient à gagner ses joues.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
S'il le pouvait, l'héritier prendrait sans une once d'hésitation toute la douleur que ressent la brune. Il l'en débarrasserait, se l'infligerait plutôt que de parcourir une seconde de plus le triste cocktail d'émotions que retranscrit son regard. Elle va mal, son coeur saigne et lui ne peut qu'essayer d'en garder les bouts les uns contre les autres de la même façon qu'il la garde contre lui. Elle aime tellement Los Angeles, tient tellement à son pays, est si fière de ce qu'elle y a construit qu'il a conscience du crève coeur que ces menaces représentent. Mais elle a conscience, de la même façon, qu'elle ne peut rester plus longtemps ici. L'héritier pose doucement son nez dans ses cheveux lors de leur étreinte, inspire tristement son parfum avant de se reculer la seconde suivante pour mieux trouver son regard. Brisbane. Elle veut partir pour Brisbane, rejoindre ses frères, prendre un nouveau départ dans la même ville qui a vu naître - et qui verra probablement mourir, l'héritier. Elle veut venir vivre là où lui a toujours vécu, et la nouvelle lui serre un peu davantage le coeur. Il pourrait s'en réjouir, d'une certaine façon, être heureux que l'avocate vienne en Australie et que ce choix laisse sous entendre à un potentiel nouveau départ pour eux. Il pourrait mais en est incapable quand il aimerait, pour elle, qu'elle puisse vivre heureuse jusqu'à la fin de ses jours dans la ville qui l'a vue devenir la femme qu'elle est. Il aimerait qu'elle soit maître de ses choix, pas que ces criminels la poussent à partir. Il aimerait, il aimerait que les choses soient différentes. Mais elles ne le sont pas. « Il faut que je parte au plus vite… Elle acquiesce, lentement, à ses mots en lui en confiant quelques uns supplémentaires. Lui aussi doit repartir, doit rentrer pour l'Australie et ce dès demain, et c'est d'une façon assez spontanée que l'héritier lui propose de rentrer à ses côtés. De ne pas effectuer ce long et pénible voyage seule avec ses pensées, de ne pas le passer à ruminer et à pleurer sans le soutient de qui que ce soit. Il se propose comme compagnon de voyage, l'invite à accepter sa présence à ses côtés dans cette épreuve. et je n’ai pas envie de partir seule, Channing… » Leurs regards se croisent, son coeur s'émiette un peu davantage et il déglutit difficilement en la regardant. Non, lui n'a pas le droit de pleurer, mais la voir dans un tel état et demeurer aussi impuissant lui donne presque la nausée. Il voudrait qu'elle se calme contre lui, qu'il la berce et qu'elle se réveille de ce cauchemar, qu'elle se réveille à nouveau à ses côtés quelques années plus tôt quand tout était bien plus simple. « Je… je veux bien partir avec toi… demain » Sa main vient doucement à la rencontre de sa joue, essuie délicatement ses larmes, ses doigts caressant sa peau d'une manière si douce qu'elle sonne comme un désolé. « Alors je vais voyager avec toi... à tes côtés. Je ne te laisse pas. » plus jusqu'à ce que tu m'en fasses explicitement la demande, pourrait-il ajouter. Elle s'accroche à lui dans ce moment et Channing la tient aussi fort qu'il le peut, se blottissant contre elle alors qu'elle souffle un « Merci… » et que lui vient à presser ses lèvres sur son front. always, Gabrielle.
L'officier de police a dû le mettre dehors pour qu'il daigne quitter les côtés de l'avocate. Faire ses valises ? Il se moque de ses effets personnels restés à l'hôtel, sa voiture est sur le parvis et concernant les quelques documents et tenues dans sa chambre il est certain que la compagnie de l'hôtel peut s'en occuper et lui envoyer à Brisbane. Le prix des frais n'est pas un frein, il ne veut pas quitter la brune, et pourtant les officiers sont catégoriques : il sort d'ici et va chercher sa valise. Alors Channing s'exécute, à contre coeur, et fait un bref aller-retour pour aller rassembler ses affaires et revenir au plus tôt. Il ne lui faut qu'une vingtaine de minutes, vingt-cinq peut-être, pour qu'il disparaisse et revienne aux côtés de Gabrielle. Il toque, un officier vient lui ouvrir et lui indique la chambre de la jeune femme dont il prend la direction en laissant sa valise dans l'entrée. Mais avant de retrouver la brune, l'héritier prend un instant pour regarder autour de lui : pour regarder ces murs et s'imprégner une dernière fois de ce foyer qu'il a longtemps côtoyé. Combien de souvenirs ont-ils forgé ici ? Combien de fois leurs rires ont-ils empli l'espace ? Il se souvient et se souviendra toujours de cette villa comme d'une safeplace, et son coeur se tord à l'idée de la voir se vider. À l'idée d'imaginer quelqu'un d'autre ici, dans cet endroit qui est et sera toujours le leur à ses yeux.
Sa main toque puis pousse doucement la porte de la chambre et le coeur du grand brun pleure un peu plus. Gabrielle est là, assise au pied de son lit, recroquevillée sur elle-même en regardant par l'immense baie vitrée. Près de ce lit qui n'a pas bougé depuis la dernière fois qu'il l'a vu, et il doit se forcer à inspirer doucement pour dénouer sa gorge. Pourquoi ne peuvent-ils pas remonter le temps ? Changer les choses, s'épargner ce scénario ? Ses pas sont lents dans la pièce et elle se lève mollement. Oh qu'elle lui apparaît vulnérable avec ses joues trempées, ses yeux rougis par les larmes et sa silhouette qui lui semble soudainement fragile tant sa démarche est timide. « Je n’ai pas vraiment avancé… je ne sais pas ce que je dois prendre en priorité… je… j’ai juste envie de tout prendre… » Elle se met à déambuler dans la chambre et lui s'avance vers elle pour la faire s'arrêter, ce qu'elle fait en portant ses mains à son visage. Elle n'arrive plus à penser clairement, comment le pourrait-elle ? Son regard se plonge dans le sien alors qu'il pose sa main sur sa joue, comme pour lui offrir un soutient physique aussi léger soit-il. « C’est toute ma vie ici, Channing… et une partie de la nôtre aussi… » Son regard s'attriste à ses paroles et il ouvre les bras pour l'attirer dans une étreinte. Il comprend ce qu'elle veut dire, le malaise qu'elle ressent à l'idée de devoir compacter tant de choses dans sa petite valise qui ne pourra décemment pas tout emmener avec elle. « Je sais... je sais. » murmure t'il d'une voix douce et faible près de son oreille, frottant son dos en la câlinant. Le brun la garde contre lui, cherche à la serrer comme si les mots lui manquaient et qu'il essayait désespérément de ne pas la laisser s'écrouler. Elle respire contre lui, se recule finalement pour trouver son regard et l'héritier lui offre un maigre sourire avant qu'elle ne prenne la parole. « Tu m’as manqué… » Ses yeux plongent dans les siens et il se penche vers elle pour embrasser ses larmes sans un mot, avant de se pencher vers la commode derrière eux pour dérober un mouchoir de la boîte posée sur cette dernière. et toujours dans des gestes prudents, il vient essuyer ses larmes. « Tu ne peux pas ramener toute cette villa avec toi... mais tu peux me ramener moi. Tu m'as moi, et tout ce qu'on va pouvoir faire tenir dans cette valise. Je vais t'aider. » sa voix est pudique mais claire, ses yeux ne trouvant pas les siens alors qu'il suit les mouvements qu'effectuent sa main et le mouchoir sur les pommettes de la californienne. « Tu m'as manqué aussi... beaucoup. » avoue t'il avant de finalement froisser le mouchoir et le glisser dans sa poche, puis d'offrir un sourire chaste mais sincère à la demoiselle et de s'accroupir près de la valise. « Viens, on va la faire ensemble. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
UA. Los Angeles. Juillet 2020.Elle s’avoue vaincue. Ses barrières se sont affaissées en une fraction de secondes dès l’instant où il est apparu sur le pas de sa porte. Gabrielle qui a réussi à conserver jusque-là un air impassible, est désormais incapable de le garder. Incapable quand elle se remémore la frayeur qui s’est emparée d’elle dès l’instant où les coups de feu ont retenti, incapable quand elle se voit dans l’obligation de tout laisser derrière elle et qu’on lui a donné l’ordre de quitter Los Angeles au plus vite. Elle prend conscience de tout ça, soudainement, et la voilà vulnérable. Vulnérable au point où elle admet être incapable d’y faire face, seule. C’est ce qu’elle avoue à Channing quand il lui propose de partir avec lui, le lendemain, pour Brisbane, destination qu’elle a choisie pour en faire son possible nouveau lieu d’habitation. L’héritier a ce geste tendre à son encontre, sa main venant trouvant sa joue pour essuyer les quelques larmes qui perlent sur celle-ci, lui faisant relever doucement le regard « Alors je vais voyager avec toi... à tes côtés. Je ne te laisse pas. » Il n’a pas idée de la force que peuvent avoir ses paroles sur elle. Le je ne te laisse pas qui s’échappe d’entre ses lèvres sont les exactes paroles qu’elle aurait aimé entendre deux ans plus tôt quand il est parti. Qu’il les prononce maintenant pourrait ne plus avoir d’importance, et pourtant, à cet instant précis, elles en ont. Elles en ont parce qu’elle a peur, est effrayée et a besoin pour une fois de savoir que quelqu’un restera à ses côtés pour l’épauler. Elle n’a jamais demandé de l’aide, à personne, même pas à ses frères bien qu’elle aurait aimé le faire à plusieurs reprises, mais aujourd’hui, elle se tolère cette possibilité, cet appel à l’aide, envers l’héritier.
Son regard s’est perdu longuement dans l’horizon, sûrement parce qu’elle préfère éviter de porter son regard plus longuement sur cette chambre, sur cette pièce, tout comme toutes les autres de son immense villa. Gabrielle a le cœur qui se serre dès l’instant où elle regarde ne serait-ce qu’un petit objet ou un recoin parce que pour chacun d’un, elle a un souvenir. Un souvenir, seule ou accompagné de l’héritier ou de ses amis de Los Angeles, quoi qu’il en soit ce ne sont que des souvenirs heureux. Elle ne veut pas partir, elle ne veut pas laisser tout derrière elle et elle se sent à cet instant dépassé. Quand Channing la rejoint à nouveau dans la chambre, elle se lève et à la façon qu’elle a de se déplacer dans la pièce, il n’est pas difficile de se rendre compte à quel point elle est perdue. Ce n’est pas d’elle, elle qui a pour habitude d’avoir cette démarche assurée et déterminée. Elle se stoppe, confesse à l’héritier qu’elle ne sait quoi prendre, tant le panel est large. Elle sait que le reste de ses affaires lui seront envoyés à Brisbane, dès qu’elle donnera le feu vert, bien que là encore, des subterfuges seront utilisés pour ne pas permettre à un quelconque membre du gang qui sont sur son dos de la retrouver. Sa nouvelle adresse ne devra apparaitre nulle part et tout le cheminement sera scrupuleusement suivi par la police afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de fuite. C’est ce que l’agent lui a indiqué tout à l’heure, pendant l’absence de l’héritier, la jeune femme ayant retrouvé de sa contenance lors de cet échange, ayant repris son masque impénétrable habituel. Mais désormais à l’abri des regards étrangers, Gabrielle le laisse tomber, avouant à Channing que c’est toute sa vie qu’elle doit laisser et sûrement que le trop plein d’émotions et sa présence sont les raisons pour lesquelles elle ajoute qu’il s’agit d’une partie de la leur aussi. « Je sais... je sais. » Channing n’hésite pas une seule seconde à la prendre dans ses bras, la serrant fortement contre lui. L’avocate noue ses bras autour de la taille du jeune homme et réfugie son visage contre son torse, ses mains s’agrippant à son t-shirt alors qu’il vient à la serrer davantage contre lui. Et après ce court instant, intense où elle a pu retrouver une nouvelle fois la chaleur de ses bras, c’est en retrouvant son regard qu’elle lui avoue qu’il lui a manqué. Leur regard se scelle et la réaction immédiate de l’héritier est de venir embrasser ses joues avant de venir précautionneusement essuyer ses larmes à l’aide d’un mouchoir attrapé sur la commode « Tu ne peux pas ramener toute cette villa avec toi... mais tu peux me ramener moi. Tu m'as moi, et tout ce qu'on va pouvoir faire tenir dans cette valise. Je vais t'aider. » Il lui prouve une fois de plus qu’il ne la laissera pas tomber et réitère cette promesse faite un peu plus tôt. Elle acquiesce alors mollement, fermant les yeux lentement, quelques secondes comme pour en faire échapper les dernières larmes et se ressaisir « Tu m'as manqué aussi... beaucoup. ». C’est l’émotion qui l’a faite avouer le manque qu’elle a pu ressentir de son absence mais c’est aussi une part de ce qu’elle a pu ressentir depuis qu’il est parti deux ans plus tôt. L’entendre le dire en retour fait accélérer son cœur dans sa poitrine, son regard s’ouvrant à nouveau pour capter celui noisette de l’héritier, ce regard si intriguant et captivant dont elle ne pouvait se lasser. Elle reste muette alors qu’il vient à s’accroupir pour l’inciter à en faire de même « Viens, on va la faire ensemble. ». Elle l’observe puis s’accroupit à son tour.
Un policier s’est chargé personnellement d’aller leur prendre à manger mais l’appétit de l’avocate est inexistant. C’est à peine si elle a avalé deux bouchées. Ils remontent ensemble d’un pas lent les escaliers de sa villa, ceux qui regorgent aussi de leurs souvenirs et de leurs éclats de rire, pour rejoindre la chambre. Sa valise est entreposée dans celle-ci, désormais close et prête pour partir le lendemain matin à la première heure pour l’aéroport. Elle montre des signes de fatigue mais Gabrielle sait qu’elle sera incapable de fermer l’œil cette nuit « Reste avec moi… » dit-t-elle alors qu’elle noue sa main à la sienne sur le pas de sa porte « je n’ai pas envie d’être toute seule… cette nuit ». Elle ne veut pas le voir dormir dans une autre chambre, elle veut qu’il reste à ses côtés et c’est donc dans un mouvement assez naturel qu’elle l’entraîne avec elle, refermant la porte derrière eux. Ils s’installent sur le lit et Gabrielle trouve refuge dans les bras de Channing « Merci… merci d’être… venue ou revenue marcherait tout autant. me rejoindre dès que tu as su… ». Elle se blottit davantage contre son torse, resserre son étreinte autour de lui et laisse ses yeux se fermer doucement.
Sa vision est floue. Mais elle reconnait l’endroit. Ou presque. C’est un mélange entre la rue adjacente au tribunal et celle où elle réside, sa villa se trouvant derrière elle. Avec elle, les mêmes protagonistes que la veille, Channing en plus, alors qu’ils font traîner derrière eux leurs valises. Et puis soudain, une voiture débarque de nulle part et les malfrats commencent à tirer. La scène est similaire, son client s’effondrant en premier, suivi d’un des agents de sécurité les accompagnants. Et puis, à nouveau, ils font demi-tour, tente d’atteindre l’avocate. Mais c’est en voulant la protéger qu’il prend une balle à sa place… Elle se réveille soudainement, en sueur, des cris s’étant très certainement échappés sans qu’elle ne puisse les contrôler. Son regard est vide, absent, sa respiration haletante et elle ne prend pas conscience tout de suite qu’il est là, à ses côtés, sain et sauf.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
Il regrette d'être parti. Bien sûr qu'il le regrette quand l'avocate enroule ainsi ses bras autour de sa taille, cherche du réconfort en enfouissant son visage contre son haut et tremble malgré sa force intérieure. Il s'en veut de ne pas avoir été là pour elle ces deux dernières années, de ne pas avoir pu prendre soin d'elle. Ses bras viennent à leur tour serrer la brune et sa tête se reposer doucement sur la sienne. Il est désolé, peu importe qu'il ne soit pas l'unique responsable et qu'il n'ait pas à culpabiliser ainsi. Il l'est car il est dans sa nature de se blâmer lorsqu'il considère ne pas avoir fait les bons choix pour ceux qu'il aime, et Gabrielle est l'une de ces personnes. L'héritier embrasse ses cheveux avant de l'aider à faire sa valise, s'asseyant avec elle à même le sol.
La notion du temps lui échappe alors qu'ils restent ainsi de longues heures, à parler du passé et de ce qui peut tenir dans ce bagage étrangement ridicule face à l'intégralité de la villa. Ils parlent d'eux, de LA, de détails stupides, de moments qu'ils ont partagé, d'absolument tout ce qui peut parvenir à faire naître l'esquisse d'un sourire sur les lèvres de la brune. C'est tout ce qu'il souhaite dans ce moment, parvenir à alléger ne serait-ce de quelques grammes son coeur et ses épaules, et même si le Walker a conscience de ne pas pouvoir la décharger de tout le poids qu'elle porte, il tient à faire de son mieux. Finalement, en fin de journée, le duo est parvenu à boucler la valise de la californienne et les voilà qui remontent vers sa chambre après avoir pris l'air sur la terasse. Après avoir regardé dans un silence quasi religieux la piscine dans laquelle ils ont passé bon nombre d'après-midi, les transats qui la longent sur lesquels ils se sont si souvent chamaillés, la vue sur la ville en contrebas qu'ils ont contemplé probablement l'équivalent de journées entières. C'est sans doute la brise fraîche qui les encourage à rentrer, la fatigue qui les gagne qui les pousse à aller trouver du repos. Channing l'accompagne jusqu'à sa chambre, incertain quant à l'endroit exact où il va passer la nuit, mais cela lui important peu tant qu'il est assez près pour veiller sur elle. Ce fauteuil dans un coin de sa chambre lui conviendrait parfaitement, mais l'avocate semble avoir autre chose en tête alors qu'elle entre puis referme la porte sur leur passage. « Reste avec moi… » souffle t'elle en nouant ses doigts aux siens, leurs regards s'ancrant l'un dans l'autre. « je n’ai pas envie d’être toute seule… cette nuit » Ses doigts viennent effleurer sa joue, dans un mouvement tendre et réconfortant, et l'héritier acquiesce en silence avant de murmurer doucement. « D'accord... d'accord Gaby. » tout ce que tu veux. Son sourire atteint le sien, et il ne leur faut que quelques minutes pour se changer et s'installer confortablement dans ses draps. Channing a conscience qu'elle trouvera difficilement le sommeil, si elle le trouve, et c'est pour cela qu'il ouvre ses bras pour l'inviter à s'y blottir. Si s'accrocher à lui peut la rassurer, qu'elle ne le lâche pas. « Merci… merci d’être… venu (...) me rejoindre dès que tu as su… » Ses doigts caressent déjà ses cheveux alors qu'il l'écoute, et il pose sur elle un regard tendre même si elle ne peut le voir. « Je veille sur toi, Gabrielle. Essaie de te reposer un peu... » souffle t'il comme pour l'encourager à ne pas trop réfléchir pour essayer de se reposer. Il ne va nul part.
Il s'est mis à somnoler. Après avoir veillé de longues heures sur la brune, sentant sa respiration s'alourdir puis ses bras se détendre autour de lui, Channing a finalement cédé à Morphée à son tour. Il l'a regardée dormir, a longuement inspecté les traits de son visage et leur tension, avant de finalement sombrer à son tour au milieu de la nuit. et il semble bien dormir, pas trop profondément toutefois, ce jusqu'à ce que des cris le ramènent brusquement à lui. Ses paupières battent vivement et il pose immédiatement son regard noisette sur la californienne qui se redresse brusquement, respiration haletante et visiblement en sueur. « Eh eh, Gaby... » souffle t'il d'une voix rauque par le sommeil, à peine audible. Il bat à nouveau des paupières, ne met que quelques secondes à comprendre ce qui se passe avant de se redresser à son tour et de poser ses mains sur les épaules de la demoiselle. « Gaby, tout va bien. » Elle semble dans un état de transe, un dû au stress et à l'égarement, et alors qu'elle continue de trembler ses mains viennent prendre son visage en coupe pour qu'il puisse la forcer à le regarder. « Gabrielle, here. » Ses yeux parcourent les siens et l'héritier l'invite à calmer sa respiration en lui offrant un rythme à suivre, inspirant profondément et lentement sans la lâcher du regard. et peu à peu, elle revient à elle, même si elle semble avoir du mal à réaliser. L'une de ses mains quitte sa joue pour venir s'appuyer sur son front, et Channing frémit désagréablement. « Tu es brûlante... doucement, d'accord ? je vais te chercher un peu d'eau. » Il se lève, quitte les draps pour aller récupérer une bouteille d'eau et en profite pour passer à la salle de bain chercher un gant de toilette qu'il imprègne d'eau fraîche. ça, et une petite serviette. Il ne lui faut que quelques secondes pour revenir à ses côtés et lui tendre la bouteille d'eau, tapotant quant à lui la serviette sur son buste et le haut de son dos.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
UA. Los Angeles. Juillet 2020.Ils viennent de remonter à l’étage, empruntant ces escaliers dans un silence lourd, contrastant avec leur passé où ils les empruntaient d’une toute autre façon. Bien souvent, Channing la portait dans ses bras, soit parce qu’elle s’était endormie et qu’il prenait soin d’elle en la portant jusqu’à son lit, soit parce qu’ils voulaient laisser leurs corps se retrouver, des baisers s’échangeant tout en grimpant à l’étage, des éclats de rire résonnant dans toute la villa. Mais aujourd’hui, l’ambiance est tout autre. Elle n’est pas apaisée, elle n’est pas passionnelle. Elle est lourde. Son cœur est lourd à l’avocate parce qu’elle prend conscience que, le lendemain, lorsqu’elle empruntera ces mêmes escaliers dans l’autre sens, ce sera pour la dernière fois.
Le traumatisme de la journée est toujours présent, les images aussi, son esprit ne pouvant penser à autre chose qu’à ce qu’il s’est passé. Consciente que ces mêmes images hanteront sa nuit, elle refuse de la passer seule et c’est pour cette raison qu’elle noue ses phalanges doucement autour de celles de Channing et qu’elle lui demande de rester à ses côtés pour la nuit. « D'accord... d'accord Gaby. »Il accepte et c’est d’un sourire qu’elle le gratifie. Revêtant une tenue plus confortable pour dormir, elle se glisse sous les draps avec l’héritier qui l’invite à se blottir dans ses bras. Elle le remercie à nouveau, à voix haute cette fois, pour être venu la rejoindre dès qu’il a su. C’est cette façon qu’il a eu de se précipiter chez elle, c’est cette inquiétude qu’elle a pu lire sur ses traits lorsqu’il a passé le pas de sa porte, et cette façon qu’il a eu de refuser de la quitter depuis qu’il est arrivé qui font qu’elle s’abandonne totalement dans ses bras. Elle s’accroche à lui au point de laisser toute sa rancœur derrière elle, celle qu’elle peut ressentir face à son départ précipité deux ans plus tôt. Cela n’a plus d’importance à cet instant quand elle est consciente de la chance qu’elle a d’être toujours en vie. « Je veille sur toi, Gabrielle. Essaie de te reposer un peu... » A ses mots rassurants, la jeune femme se blottit davantage contre lui et ferme les yeux, une larme s’échappant peut-être alors qu’elle tente d’apaiser ses pensées et de trouver le sommeil.
Elle y parviendra, parce qu’il est présent, parce que la chaleur de ses bras l’aide à se laisser aller. Pour autant, si son corps parvient à relâcher la pression, son esprit, quant à lui, en est incapable. Elle revit les événements dans son cauchemar, où, cette fois, s’ajoute aux victimes, l’héritier qui, à la place de Jackson dans la réalité, a été celui qui s’est interposé pour la protéger. Mais c’est une mare de sang de plus qui s’ajoute à celle déjà trop nombreuses sur ce trottoir et c’est cette violence qui finit également par l’extirper de son songe. Elle se réveille subitement, en se redressant alors qu’elle a la sensation de suffoquer, les images paraissant si réelles que même en se réveillant, elle a l’impression qu’elle l’a perdu. Les larmes s’invitent sur ses joues, alors qu’elle tremble et est incapable de s’arrêter. « Eh eh, Gaby... » Et puis, au loin, lui parvient cette mélodie, celle de sa voix, et pour autant, cela n’est pas suffisant pour la faire revenir à la réalité. « Gaby, tout va bien. » Malgré le contact de ses mains sur ses épaules, Gabrielle continue de fixer le mur devant elle, sa respiration saccadée, son corps agité par les secousses « Gabrielle, here. » Et c’est finalement en trouvant son regard et alors qu’il a ses deux mains sur ses joues qu’elle parvient à retrouver ses esprits. Peu à peu. Il l’aide à trouver une respiration normale, l’américaine se calquant sur la sienne qu’elle imite et elle réalise. Elle réalise qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar, elle réalise qu’il est bien là, qu’il est bien en vie et c’est pour cette raison qu’elle souffle un « Tu es là… », alors que son regard parcoure le sien, comme pour en prendre davantage conscience. « J’ai cru… » et puis elle se stoppe, incapable d’en dire davantage, la chaleur la faisant frémir, l’impression que ce trop plein d’émotions pourrait la faire s’effondrer. « Tu es brûlante... doucement, d'accord ? je vais te chercher un peu d'eau. » Elle acquiesce mollement d’un signe de tête alors qu’elle encercle ses bras autour d’elle-même et tente de s’apaiser jusqu’à ce qu’il revienne. Il lui tend alors cette bouteille d’eau, dont elle se saisit, sa main tremblante quand elle en dévisse le bouchon, et porte celle-ci à ses lèvres. Il prend soin d’elle en venant tapoter une serviette pour éponger les gouttes de sueur et peu à peu, Gabrielle s’apaise, retrouvant totalement ses esprits et s’excuse « Je suis désolée… amorce-t-elle alors qu’elle retrouve son regard j’ai cru… je t’ai vu… te prendre une balle pour me protéger… Je… » ne le supporterai pas, elle est incapable de le dire et pourtant, c’est ce qu’il peut lire dans son regard, celui qui s’attriste davantage alors qu’elle est incapable de s’en défaire j’ai eu peur de t’avoir perdu… » termine-t-elle. Sa main, encore un peu tremblante, vient à se poser sur sa joue, comme pour être certaine que tout cela est bien réel « Ne me laisse plus, Channing… » le supplie-t-elle alors que des larmes s’écoulent à nouveau sur ses joues et qu’elle laisse retomber sa main sur les draps.
Ils sont parvenus à retrouver un tant soit peu le sommeil et c’est finalement le réveil qui les extirpera de cette nuit mouvementée. Doucement, Gabrielle quitte les draps et elle sent son estomac se nouer en prenant conscience qu’elle doit partir définitivement de cette villa. Ses pas l’amènent devant la baie vitrée, de laquelle elle observe une dernière fois cette vue dont elle ne se lassera jamais. Elle prend une profonde inspiration, se promet d’être forte aujourd’hui et les jours qui suivront quand, de toute évidence, le choix ne lui revient pas et qu’elle se doit d’accepter, tout simplement. Son regard vient à se poser sur l’héritier, lui adressant un fin sourire avant qu’elle ne se dirige vers la salle de bain attenante pour prendre une douche, laissant volontairement la porte ouverte pour l’inviter à se joindre à elle, sans le formuler.
« Je l’ai toujours… murmure-t-elle alors qu’elle tient entre ses mains ce collier qu’il reconnaitra sans aucun problème. Celui qu’il lui a offert pour son trente-troisième anniversaire, cet anniversaire qu’elle n’est pas prête d’oublier quand il s’est plié en quatre pour elle. Son regard est porté sur le bijou qu’elle observe comme si elle le redécouvrait pour la première fois, son index parcourant les courbes de celui-ci je ne veux pas l’oublier » incapable de s’en défaire, tout comme elle est incapable de se défaire de la présence de Channing à ses côtés. Son regard n’a toujours pas trouvé le sien et alors qu’elle s’apprête à reprendre la parole, un des policiers vient toquer à la porte déjà ouverte de sa chambre « Nous partons dans dix minutes ». Gabrielle acquiesce doucement, remercie l’agent et se retourne vers l’héritier. « Il est temps… » on sent la lourdeur des mots dans sa bouche, cette résignation aussi quand elle n’a plus le choix, et qu’elle doit définitivement tirer un trait sur sa vie ici. Son regard retrouve le collier, laissant un mince silence s’installer quelques secondes avant de le briser à nouveau « Tu peux m’aider ? » demande-t-elle alors en lui tendant le collier, son regard se plantant dans le sien, un sourire triste étirant ses lèvres et ses yeux s’humidifiant malgré toute la volonté qu’elle peut y mettre pour ne pas craquer.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
@Gabrielle Strange & Channing univers alternatif, juillet 2020 à Los Angeles
Que la brune soit ébranlée par un cauchemar ne le surprend pas vraiment compte tenu des évènements de la journée, mais l'héritier avait espéré qu'elle y échapperait. Que sa présence à ses côtés l'apaiserait peut-être assez pour l'empêcher de revoir se jouer devant ses yeux la scène du tribunal, que si elle ne trouvait pas le sommeil peut-être au moins que de sentir une présence dans son lit l'aiderait à calmer son coeur. Mais lorsqu'elle se réveille tremblante, transpirante et les yeux vides, Channing comprend que les rouages de son esprit ne l'ont pas épargnée. Le brun cherche à la ramener à elle, à lui faire prendre conscience que ce n'est pas réel, et ses mains prennent en coupe ses joues tandis que son regard se plonge dans le sien. « Tu es là… » Il acquiesce, parcourt ses yeux en esquissant l'ombre d'un sourire à peine visible dans l'obscurité, caresse ses pommettes à l'aide de son pouce. « Je suis là. » souffle t'il à voix basse, lui laissant le temps de revenir à elle, le coeur serré de la voir dans un tel état. « J’ai cru… » Il secoue la tête par la négative, se recule doucement en constatant la sueur qui perle sur sa peau. « Peu importe, ce n'était qu'un cauchemar. » lui assure t'il en caressant encore une seconde sa peau, avant de se lever et d'aller se quérir d'une serviette. Ses propres idées s'éclaircissent alors qu'il sort pour de bon du sommeil, et lorsqu'il revient vers la demoiselle Channing s'assoit prudemment sur le lit avant de commencer à tapoter sa peau. Ses bras enroulés autour d'elle comme une armure, l'héritier se force à garder la face pour ne pas l'inquiéter en lui montrant à quel point la voir ainsi lui fait du mal. « Je suis désolée… » Il l'interrompt instantanément, secouant la tête en continuant d'essuyer prudemment son front avant de laisser retomber sa main. « j’ai cru… je t’ai vu… te prendre une balle pour me protéger… Je… » Ses sourcils s'affaissent et le brun délaisse la serviette sur les draps avant d'attirer la demoiselle dans une étreinte. Ses bras viennent remplacer les siens et Channing la serre contre lui, frottant doucement son dos tout en posant sa tête sur son épaule. Elle l'a vu mourir et il ne peut rien faire pour chasser l'image de son esprit, si ce n'est l'étreindre pour lui prouver qu'il est bien réel et en vie. « C'est fini Gaby... c'était juste un mauvais rêve. » murmure t'il avant de se reculer pour plonger son regard dans le sien, tout aussi vulnérable qu'elle l'est tant l'émotion du moment lui noue la gorge. « j’ai eu peur de t’avoir perdu… Ne me laisse plus, Channing… » Les larmes qui inondent ses joues portent le coup de grâce à son coeur et il ne sait quoi faire d'autre que l'attirer à nouveau contre lui, tremblant peut-être un peu à son tour - ou est-ce elle ? « Je ne vais nul part. » lui promet-il en la gardant ainsi contre lui de longues minutes, avant d'essuyer ses larmes lorsqu'ils se séparent. Ereintée, elle retrouve le sommeil plus facilement que lui après qu'ils se soient rallongés, mais difficile pour le brun de refermer l'oeil. Il veille sur la brune pour ce qui reste de la nuit avant que le soleil ne se lève, ses doigts dans ses cheveux et son regard parcourant à intervalles régulières son visage à la recherche de la moindre tension à faire disparaître.
Le réveil le fait sursauter alors que ses paupières se sont faites lourdes l'espace d'un instant, et Channing échappe un râle alors qu'il comprend que la journée va être longue et rude. Ses yeux croisent ceux de l'avocate et les amants ne tardent pas à se lever, le temps pour paresser au lit leur manquant. tout comme l'envie. Ils s'extirpent des draps, Gabrielle rassemble ses dernières affaires puis prend la direction de la salle d'eau en laissant la porte ouverte sur son passage, invitation à laquelle il répond en suivant la demoiselle. C'est probablement la douche la plus silencieuse qu'ils partagent, prenant soin l'un de l'autre sans avoir besoin de parasiter leurs actions avec des mots, et un quart d'heure plus tard les voilà une dernière fois debout dans cette chambre qui a accueilli bon nombre de leurs rires et sourires. « Je l’ai toujours… Il se tourne vers elle, s'arrachant à la vue offerte par la baie vitre, puis s'approche à pas lents pour regarder ce qu'elle tient prudemment entre ses doigts. Ce collier, ce précieux bijou est toujours là malgré les années, intact comme au premier jour, et un sourire persiste à transgresser son visage morose. je ne veux pas l’oublier » Ses yeux noisettes ondulent sur le pendentif avant de se reporter sur les billes chocolat de la brune, même si ces dernières ne retrouvent pas les siennes. « Tu l'as gardé... » souffle t'il, doux et tendre, touché qu'elle ait conservé le cadeau quand elle aurait pu le jeter ou le revendre. L'a-t-elle remis depuis ? Il en doute mais ne peut s'empêcher de se poser la question, prêt à la lui poser lorsqu'un policier toque à la porte. « Nous partons dans dix minutes » Comme un vif rappel à la réalité, un qui suffit à lui faire oublier sa question alors qu'ils acquiescent tout deux en direction de l'agent qui disparaît après un signe de tête. Son attention demeure sur la porte au moment où l'américaine se mouve à ses côtés, le forçant à se recentrer sur elle. « Il est temps… » Il inspire profondément, pose une seconde sa main sur son épaule qu'il serre brièvement avant de la relâcher en comprenant ce qu'elle s'apprête à lui demander. « Tu peux m’aider ? » Elle lui tend le bijou et il s'en saisit lentement, se penchant vers elle pour presser un baiser sur son front. Peu importe depuis quand ne l'avait-elle pas porté, le décompte prenait fin aujourd'hui. « Tourne toi. » souffle t'il avant qu'elle ne s'exécute, et se tournant face au miroir les deux amants apprécient leur reflet une dernière fois avant que le collier ne soit placé autour de son cou. Ses mains glissent sur ses épaules une fois le fermoir clos, s'y attardent encore un peu avant de quitter sa peau. « Je suis là. et tout ira bien. » souffle t'il comme une promesse, lui adressant un sourire avant de prendre sa main et de la faire se tourner vers lui pour plonger son regard dans le sien. Il hésite, puis l'attire dans une énième étreinte avant de porter ses lèvres près de ses oreilles. « Tout ira bien répète t'il, avant de marquer une pause. We'll be fine. I love you. »
end
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