Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo La nouvelle année. Il fut une époque où la nouvelle année était arrosée de pas mal d’alcool et composée de pas mal de mauvaises décisions. Désormais, les choses avaient pas changées. Aiden était devenu « mature » ou … la gueule de bois durait un peu plus longtemps avec les années, et il était plus vigilant quant à la manière dont il passait ses soirées. 2022, il allait la vivre avec Iris. Tout cela s’était fait de la manière la plus naturelle qu’il soit. Ils n’avaient pas eu envie de se glisser dans le public d’une grosse soirée. Ils avaient décidé de passer la soirée ensemble, rien qu’à deux. Encore une fois, ils referaient le monde dans les bras l’un de l’autre, essayant de rafistoler leurs coeurs abimés.
C’était donc sur la pelouse de la Brisbane River à Kangaroo Point que l’on pouvait retrouver le duo. Assis confortablement dans une atmosphère pique nique simple et efficace, ils n’avaient pas encore entamé la bouteille de champagne : il y a des traditions que l’on doit respecter coûte que coûte. Sur cette pelouse, ils n’étaient pas les seuls. Et pourtant ! Les petits groupes s’étaient éparpillés sur la pelouse et semblaient cette année vouloir respecter l’intimité des autres. Foi en l’humanité retrouvée, pas vrai ? Les éclats de rires rebondissaient de groupe en groupe et le duo ne faisait pas exception à la règle. Le repas s’était passé sans le moindre heurt ; tout était bien trop beau pour être vrai. Calme. Serein. Authentique. Naturel. Aiden était « heureux ». Le genre de bonheur simple qui vous donne le sentiment de pouvoir déplacer des montagnes. Il lui suffisait d’entendre le rire d’Iris pour se dire qu’il ne faisait pas d’erreur en se disant « en couple ». Car ils l’étaient, non ? Certes, ils ne s’étaient pas assis autour d’une table pour mettre un mot sur leur relation … mais il devait bien l’admettre que c’était ainsi qu’il la présenterait, dont il parlait d’elle. Sa petite-amie. L’idée de construire quelque chose avec quelqu’un : une révolution. Il tendit le bras pour saisir quelques snacks à grignoter alors que son regard se posait sur sa montre. 23:50. Woh ! « Sûr qu’on va voir quelque chose d’ici ? », qu’il demanda un peu inquiet … et enthousiaste. L’enthousiasme d’un gamin qui se prépare à vivre une petite aventure. « Tu sais que normalement, on devrait être en train de sortir les plus jolies casseroles pour faire un vacarme monstre ? — à la place, on va juste regarder le ciel dans le calme et la béatitude la plus complète. » Serait-ce une pointe de déception ? Il laissa échapper un éclat de rire tout en levant les mains au ciel en guise de salutation au destin qui lui permettrait de fêter la nouvelle année ailleurs qu’en nouvelle zélande. Traditions étranges d’une autre vie. « Je préfère de loin notre version » qu’il ajouta tout en s’approchant de la jeune femme pour déposer un tendre et rapide baiser sur ses lèvres.
31 décembre 2021. Agréablement installée, Iris regarde la vue qui s’offre devant elle composée des buildings de la ville et du fleuve endormi, sur lequel les lumières de ces premiers se reflètent. Une vue qui lui permet de faire abstraction quelques secondes de ce qui se passe autour d’elle et de faire le bilan de cette année qui vient de s’écouler. Et à cet instant, elle se sent bien. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel apaisement, qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien avec quelqu’un. Ce quelqu’un n’est autre qu’Aiden Iaroslavtsev, ce chirurgien avec lequel elle sort depuis plus d’un mois et demi. C’est dans ses bras qu’elle a trouvé refuge, sûrement pour les mauvaises raisons, et pourtant, aujourd’hui, elle est incapable de s’en vouloir. Les jours passent et elle se sent incroyablement bien à ses côtés. Chaque moment où ils se retrouvent est de plus en plus agréable et même si leur relation est indéfinie, il lui apporte une certaine douceur dont elle manquait cruellement dans sa vie ces dernières années. Il faut dire qu’Iris n’a jamais été réellement seule, quand elle a vécu plus de quatorze ans avec la même personne, dont dix en étant marié. Elle s’est habituée à être seule, mais la présence de quelqu’un à ses côtés est un sentiment dont elle avait oublié la saveur. Cette saveur dont elle s’accoutume de plus en plus, à nouveau, et ce soir, alors qu’ils sont tout deux installés sur la pelouse de Kangaroo Point, elle se dit que l’année se termine sur une note positive. C’est les mots d’Aiden qui la sortiront de ses pensées, retrouvant son regard avec une certaine tendresse dans celui-ci « Sûr qu’on va voir quelque chose d’ici ? » Iris recroqueville ses jambes un peu plus et vient porter sa main sur la joue du médecin, dans un geste qui se veut délicat et lent « On ne peut pas trouver mieux. Tu verras, en plus, le feu est lancé de plusieurs points un peu partout. Tu ne seras pas déçu » Elle a ce sourire qui s’agrandit et laisse retomber sa main sur une de ses jambes, alors que de l’autre, elle se soutient. « Tu sais que normalement, on devrait être en train de sortir les plus jolies casseroles pour faire un vacarme monstre ? — à la place, on va juste regarder le ciel dans le calme et la béatitude la plus complète. » Son sourcil s’arque face à cette tradition qui semble être la sienne, et un petit rire s’échappe même d’entre ses lèvres « Je préfère de loin notre version » La tendresse dont il fait preuve à son égard la fait sourire, alors qu’il vient à déposer un baiser doux sur ses lèvres. Sa main se saisit alors de la sienne, restant proche l’un de l’autre « On peut toujours y remédier si tu veux amorce-t-elle avant de saisir le poignée d’Aiden pour regarder l’heure on a dix minutes pour aller sonner chez quelqu’un et leur demander ce qu’il faut. On va certainement nous prendre pour des fous mais… on l’accusera elle » elle brandit la bouteille de vin presque terminée qui a accompagnée leurs petits snacks qu’ils ont concocté à deux chez l’architecte quelques heures plus tôt « Mais il faudra aussi manger 12 raisins et faire 12 vœux en même temps » chacun ses traditions, elle remarque bien l’air qu’adopte Aiden, ce qui la fait sourire et la pousse à en dire davantage « C’est une tradition mexicaine. Et je me souviens d’ailleurs, qu’enfant, je trouvais que douze n’était pas assez. Aujourd’hui, je pense le contraire car je suis obligée de les noter, douze, ça fait beaucoup à retenir avec ma mémoire qui commence à me faire défaut » Elle pouffe légèrement, s’amusant de son âge avant de retrouver un certain sérieux et d’approcher son visage de celui d’Aiden « Je sais déjà qu’elle sera mon premier vœu… et c’est dans le creux de son oreille qu’elle vient le lui glisser, tentant de garder son sérieux Que tu deviennes le dieu de la salsa ». Elle ne peut retenir son rire un peu plus longtemps, se moquant de lui quand elle a tenté de lui montrer quelques pas de cette danse qu’elle affectionne tout particulièrement.
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo « On ne peut pas trouver mieux. Tu verras, en plus, le feu est lancé de plusieurs points un peu partout. Tu ne seras pas déçu » Il acquiesça d’un signe de tête et détourna une seconde le regard pour fixer le ciel encore clair et vierge de toute poudre colorée. C’était sans doute surprenant mais Aiden n’avait pas encore subi une de ces traditions : assister à un feu d’artifice. Étrange ; comme quoi même avec la quarantaine, on peut vivre des premières fois. « Impossible. J’ai veillé à avoir la meilleure compagnie possible » qu’il répondit tout en lui décochant un sourire malicieux. Il était vrai qu’elle pesait beaucoup dans la balance. Sa présence seule allait faire de ce rendez-vous improvisé un moment magique. Il en était persuadé. Il redécouvrait le plaisir simple de la vie : rire de tout et de rien, parler de tout et de rien, apprécier la compagnie d’autrui, ne pas avoir à se cacher, à devoir tourner sa langue six fois dans sa bouche avant de prononcer le moindre mot. Alors, ce soir, ils allaient passer une fois encore une bonne soirée. Sans aucun doute.
Ils étaient au milieu de cette rive, le regard rivé dans celui de l’autre. Incapable de se détacher l’un de l’autre ; les mauvaises langues diront que c’était toujours ce qui se passait quand on était au début de sa relation. Les premiers mois se passaient toujours de cette manière, non ? Il arqua un sourcil quand elle lui dit : « On peut toujours y remédier si tu veux » Y remédier ? Oh non. Son regard suivit le sien vers sa montre. « On a dix minutes pour aller sonner chez quelqu’un et leur demander ce qu’il faut. On va certainement nous prendre pour des fous mais… on l’accusera elle. » En guise de réponse, il secoua la tête de droite à gauche tout en prenant une moue boudeuse. Il était plus que ravi de ne pas avoir à vivre ce genre de tradition et avant même qu’il n’ait la possibilité de répondre quoique ce soit, elle ajouta « Mais il faudra aussi manger 12 raisons et faire 12 voeux en même temps » « Heu — quoi ? », demanda-t-il, amusé et curieux d’en savoir plus sur cette tradition plus gourmande que celle de sa petite île. « C’est une tradition mexicaine. Et je me souviens d’ailleurs, qu’enfant, je trouvais que douze n’était pas assez. Aujourd’hui, je pense le contraire car je suis obligée de les noter, douze, ça fait beaucoup à retenir avec ma mémoire qui commence à me faire défaut » « Le vin n’est pas d’une grande aide non plus … » plaisanta-t-il en désignant d’un signe de tête la bouteille qu’elle avait déjà pris à partie quelques minutes plus tôt. « Une tradition gourmande, ça me plait. » se permit-il d’ajouter avec un regard qui en disait long sur ses arrières pensées et le fait qu’elle s’approcha de lui n’arrangeait en rien ces petites étoiles qui se mirent à briller au fond de ses prunelles.
« Je sais déjà qu’elle sera mon premier vœu…» Il laissa échapper un « oh » intrigué alors qu’elle lui glissa au creux de l’oreille : « Que tu deviennes le dieu de la salsa » Son rire vint chatouiller son oreille alors qu’il se souvenait encore de son rire quand il lui avait montré et démontré combien il était mauvais danseur. « Héééé. » laissa-t-il s’échapper de ses lèvres, fausse complainte qui avait une autre tonalité à cause de son sourire idiot. « Je te permets pas de te moquer à ce point — et tu devrais peut-être pas gaspiller un voeu pour une chose comme celle-ci ; ça relève de l’impossible. Im-po-ssi-ble ! » dit-il en insistant sur chacune de ses syllabes. Sa main vient se poser sur la hanche de la jeune femme alors que ses lèvres s’approchèrent des siennes, un air malicieux habillant les trait de son visage : « mais possible que je puisse te démontrer d’une autre manière que j’ai le sens du rythme. » Il recula subitement et brandit son index, prenant un air de premier de la classe: « et c’était pas de ma faute ! Peut-être que la professeure en question doit changer sa méthode. »
31 décembre 2021. « Impossible. J’ai veillé à avoir la meilleure compagnie possible » Le sourire d’Iris étire davantage ses lèvres suite aux mots d’Aiden. Il a toujours un compliment pour elle, ce mot qui la réconforte dans ce choix qu’elle a fait d’être avec lui, bien que la décision a été quelque peu précipité. Alors, comme pour le remercier, sa main posée toujours sur sa joue, Iris vient à déposer un tendre baiser chaste sur sa joue avant de laisser retomber sa main sans pour autant quitter le regard du médecin, regard qui se veut reconnaissant à son encontre.
Si la tradition d’Iris a toujours été – plus ou moins – d’assister au feu d’artifice que la ville offre chaque année à ses habitants pour accueillir la nouvelle année comme il se doit, Aiden lui fait part en contrepartie des siennes, sûrement plus bruyantes qu’un feu qui illumine le ciel. Elle n’est pas contre l’idée d’en faire de même si c’est ce qu’il souhaite et c’est d’ailleurs ce qu’elle lui propose mais la réponse négative qu’il lui donne d’un simple signe de tête lui montre qu’il n’en a pas nécessairement l’envie. Elle hausse les épaules, ne manquant pas de remarquer sa mine boudeuse qui la fait sourire davantage avant qu’elle ne partage à son tour la tradition mexicaine pour fêter la nouvelle année « Heu — quoi ? » Evidemment, il ne comprend pas pourquoi elle vient à lui parler de raisins et de vœux et spécifie un peu plus la tradition de son pays natal « Le vin n’est pas d’une grande aide non plus … » C’est à son tour d’afficher une mine boudeuse parce qu’il a raison. Le vin n’aide pas surtout elle qui ne supporte pas réellement l’alcool et qui est vite dans un état second après un verre ou deux, selon le type d’alcool qu’elle ingurgite. Elle ne peut pas réellement nier et acquiesce un peu honteuse avec la tête penchée sur le côté « Une tradition gourmande, ça me plait. » Oh, elle le comprend son sous-entendu, et ça l’amuse d’ailleurs, alors que son regard se perd dans celui émeraude de son amant. « Je le sais, et c’est pour ça que j’ai tout prévu » Elle désigne les grappes de raisins qu’elle a apporté dans une boite mais au vu de cette lèvre qu’elle se mordille et cette distance qu’elle amoindri entre eux en s’approchant davantage de lui, il est certain qu’elle aussi sous-entend quelque chose d’autre.
Et si leurs lèvres sont affreusement proches, ce n’est pas pour cette raison qu’elle cède à l’embrasser pour autant. Au contraire, elle se joue de cette proximité, faisant languir le jeune homme quand elle évoque ce premier vœu qu’elle a déjà en tête. Et lorsque dans son creux de l’oreille, elle confesse qu’elle aimerait qu’il devienne le dieu de la salsa, la réaction d’Aiden ne se fait pas attendre Héééé. (…) Je te permets pas de te moquer à ce point — et tu devrais peut-être pas gaspiller un voeu pour une chose comme celle-ci ; ça relève de l’impossible. Im-po-ssi-ble ! » « Un vœu se réalise toujours, docteur… » elle se complait à utiliser son titre, utilisant ce ton si particulier alors que le docteur passe la barrière de ses lèvres. « Et je ne me moque pas… Je trouve ta façon de te mouvoir plutôt… adorable » Bon clairement, ce n’est pas le but de la salsa, dont les mouvements doivent être plutôt sensuels et sexy. Elle ne dit pas qu’Aiden ne l’est pas mais disons qu’il manque un peu de… pratique. Elle laisse échapper un petit rire à nouveau, portant aussitôt sa main sur sa bouche, comme pour se retenir de rire davantage. « Mais possible que je puisse te démontrer d’une autre manière que j’ai le sens du rythme. » « Oh, vraiment ? J’ai hâte que tu m’en fasses la démonstration » fait-t-elle alors qu’elle s’approche encore plus de lui, ses lèvres venant frôler les siennes sans pour autant s’en saisir « et c’était pas de ma faute ! Peut-être que la professeure en question doit changer sa méthode. » Iris adopte cet air offusqué, repoussant légèrement Aiden, alors qu’elle porte son autre main sur sa poitrine « Comment oses-tu accuser la prof alors qu’elle est LA meilleure que tu puisses trouver ici ? » Elle adopte une mine boudeuse, alors qu’elle croise ses bras sur sa poitrine et détourne la tête, telle une enfant à qui on a refusé d’acheter un jouet.
Et alors qu’ils continuent de se taquiner de la sorte, le décompte commence à être dicté par la foule, faisant tourner la tête d’Iris qui se joint à eux pour prononcer les dernières secondes de l’année 2021. « Trois, deux, un » et c’est à cet instant que le ciel vient à être illuminé de mille couleurs par les feux lancés de divers points du centre-ville face auquel ils se trouvent, de l’autre côté de la rive. Son regard vient alors à trouver celui d’Aiden et avec une tendresse infinie, sa main se portant à nouveau sur sa joue et ses lèvres s’approchant des siennes, elle susurre d’un air qui se veut sincère et sérieux « Happy New Year, Aiden ».
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo « Je le sais, et c’est pour ça que j’ai tout prévu » Il détourna le regard rapidement pour poser son attention sur ce que la jeune femme désignait. Il ne put s’empêcher de sourire, ravi d’avoir trouvé une femme comme Iris pour faire un bout de chemin avec lui. Car c’était ce qu’ils faisaient : un petit bout de chemin ensemble. Plongeant son regard dans le sien, il se laissa captiver par son regard, par son souffle sur sur ses lèvres et cette soudaine envie de l’embrasser.
« Un voeu se réalise toujours, docteur … » Il leva un sourcil. Les voeux ne se réalisaient pas toujours. Si Iris n’était pas cette bouffée d’air frais dans sa vie, il serait certainement en train de se souvenir la manière dont son père avait pu lui briser ses rêves … un par un. Ouais, il serait certainement en train de broyer du noir et se plaindre sans la moindre pause. Au lieu de cela, il baissa son regard sur les lèvres de la jeune femme, qui était même parvenue à chasser ces pensées noires d’un revers de la main. Amusé, intrigué et peut-être un peu enthousiaste par cette manière de jouer sur les mots et les tonalités, il ne retint pas un éclat de rire. « Et je ne me moque pas … je trouve ta façon de te mouvoir plutôt … adorable » Il secoua la tête comme électrifié. « Adorable ? Tu te moques en plus ! » dit-il sur un ton faussement offusqué alors qu’elle se surprit elle-même par un éclat de rire bien trop spontané. « J’pense pas que ce soit le premier adjectif qui vienne à l’esprit quand on pense salsa … si ? » demanda-t-il alors un peu décontenancé. Évidemment non. On ne pensait pas au côté adorable et surement un peu potiche du géant, qui n’avait en aucun cas le sens du rythme dans la peau. « Oh vraiment ? J’ai hâte que tu m’en fasses la démonstration »« Tu m’étonnes » fanfaronna-t-il sur le ton de la plaisanterie alors qu’elle affichait quelques secondes plus tard un air offusqué. Des gamins ! « Comment oses-tu accuser la prof alors qu’elle est LA meilleure que tu puisses trouver ici ? » A son air, il ne semblait pas impressionner et faisait même mine de juger la jeune femme et ses potentiels talents de pédagogue.
Mais les gamins qu’ils étaient en train de redevenir n’auront pas vraiment le temps de continuer puisque le fameux décompte commence. Trois, deux, un. Le temps s’arrête pour quelques secondes et alors que la foule s’exclame et s’enlace, le ciel finit par s’illuminer. Aiden redevenait un gosse. Le regard illuminé et pétillant de malice, il tourna la tête vers Iris pour pouvoir la regarder avec la plus grande tendresse. « Happy New Year, Aiden » « En commençant de la sorte, elle ne peut que bien se dérouler … pas vrai ?» répondit-il avant de reprendre un air plus sérieux. « Happy new year, Iris.» Et c’était sur ces quelques mots qu’il vint anéantir les derniers millimètres qui les séparaient pour venir lui offrir le plus délicat des baisers. Sa main vint se poser sur son cou et au contact de sa peau, ce baiser d’abord délicat se fit un peu plus passionné. Il détacha finalement ses lèvres des siennes, gardant son front collé au sien. Son regard alternait entre ses lèvres qui avaient laissé un parfum sucré sur les siennes et son regard.
31 décembre 2021. « « Adorable ? Tu te moques en plus ! » Elle hausse les épaules, avec cet air faussement innocent en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, comme pour étouffer un rire qu’elle ne retint pas bien longtemps. « J’pense pas que ce soit le premier adjectif qui vienne à l’esprit quand on pense salsa … si ? » Elle grimace légèrement, penchant sa tête sur le côté et avoue alors « C’est vrai que, normalement, qui dit salsa dit… et elle s’approche de lui, laissant son index glisser le long de son torse alors qu’elle vient trouver son oreille dans laquelle elle susurre ritmo y … sensualidad » Elle use de sa langue maternelle, mais elle sait qu’il comprendra ce qu’elle sous-entend. Elle se recule doucement, retrouvant son regard avec ce sourire malicieux. Et la malice semble s’installer entre eux quand à défaut d’être un excellent danseur, Aiden s’attribue d’autres talents – le sous-entendu à peine dissimulé – qu’Iris avoue se languir de découvrir « Tu m’étonnes ».
Leurs échanges sont vite interrompus quand le compte à rebours est dicté par la foule environnante. L’année 2021 touche à sa fin, une année qu’Iris est ravie de laisser derrière elle, bien que cela ne mette pas à fin à certains tracas. Bien sûr que lorsqu’elle souhaite la bonne année à Aiden, elle pense aussi à Caelan. Elle sent d’ailleurs son estomac se nouer car, qu’elle le veuille ou non, elle est incapable de ne pas avoir de pensées pour lui. Le savoir seul, dans sa cellule, malheureux, la mine déconfite et sûrement des kilos en moins, toutes lueurs disparus dans son regard, la rend mal et pourtant, à cet instant, elle essaye d’en faire abstraction en étant dans les bras d’Aiden. Ça peut sonner comme de l’égoïsme, mais elle est perdue depuis que son ex-mari est derrière les barreaux. Elle n’a pas été capable de lui rendre visite et s’en veut de ne pas en avoir le courage. Elle ne sait comment agir, Iris ayant l’impression de perdre pied et pourtant, elle se raccroche à celui qui se trouve face à elle, celui dont le regard doux a le don de la rassurer. La mexicaine se perd dans le regard d’Aiden, s’y perd davantage pour l’aider à chasser ses pensées « En commençant de la sorte, elle ne peut que bien se dérouler … pas vrai ?» Elle acquiesce mollement et pourtant d’un air convaincu, le « oui » à peine audible au vu du bruit environnant, provenant massivement des feux d’artifices qui illuminent le ciel australien. « Happy new year, Iris.». Aiden vient sceller ses lèvres aux siennes avec douceur, et Iris y répond avec la même ferveur. Ses bras viennent se nouer autour de la nuque du jeune homme alors qu’ils poursuivent leur baiser, le moment agréable quand ils semblent être soudainement dans leur bulle, rien autour ne pouvant les en sortir ou les distraire. Lorsque leurs lèvres se séparent, front contre front, Iris ferme les yeux, comme pour apaiser son cœur qui s’accélère soudainement. Prenant une profonde inspiration, elle retrouve le regard d’Aiden avant d’étirer ses lèvres avec un sourire « Viens » fait-t-elle alors doucement en se levant, l’invitant à en faire de même alors qu’ils réhaussent leur regard vers le ciel et se dirigent en courant légèrement vers le bord de la rive pour profiter davantage du spectacle de lumières. Iris se glisse dans les bras d’Aiden, prenant appui contre son torse, nouant ses mains à celles du médecin, posées sur son ventre et c’est ainsi, en silence, qu’ils observent la fin du feu d’artifice.
Lorsque celui-ci est terminé, Iris tire Aiden vers leur place initiale. Et sans s’assoir, elle se penche pour attraper les grappes de raisin, les deux amants restant debout « A chaque fois que tu en manges un, tu fais un vœu, n’oublies pas ». Elle a un sourire amusé et vient à lui donner un premier raisin qu’elle porte elle-même à ses lèvres, non sans laisser échapper un petit rire. « C’est bon ? Encore 11 ». Elle apporte un deuxième à sa bouche avant de s’en saisir d’un pour elle aussi et ainsi de suite jusqu’à ce qu’ils aient terminé cette tradition typique de son pays natal.
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo Le tableau était des plus surprenants. Surprenant et attendrissant. Surprenant parce que deux coeurs brisés étaient finalement en train de battre à nouveau, rafistolé à la va-vite mais apparemment, ça marchait. Attendrissant car on pouvait voir dans leurs regards, leurs gestes toute cette tendresse dont ils ne savaient que faire. Ils s’apprivoisaient. Doucement et surement. Debout au milieu de ce parc, le regard rivé vers le ciel qui s’enflammait, ils ne laissaient aucun centimètre venir les séparer. Ils restaient liés l’un à l’autre sous les lumières flamboyantes et colorées. Aiden avait enroulé ses bras autour d’elle tout en posant le menton sur le haut de sa tête alors que ses doigts venaient s’enlacer aux siens. Attendrissant, je vous dis. Et alors que beaucoup d’australiens imitaient leur comportement un peu partout en ville et surtout dans ce parc, cet instant devenait en quelque sorte intime. Une intimité crée de toute pièce juste par ces doigts qui s’entrelacent, cette peau qui se rencontre et le parfum de l’un qui vient enivrer l’autre. Les cris enthousiastes des uns et des autres participent au spectacle mais ne semblent pas atteindre Aiden, bien trop concentré sur cette nouvelle année. Ce passage à cette nouvelle année. Un nouveau chapitre qu’il a bien l’intention de ne pas foirer. Pas cette fois.
La main glissée dans la sienne, il la suit jusqu’à leur place initiale et roule des yeux en le voyant attraper les grappes de raisin. Sa tradition va donc également être perpétrer cette année. « A chaque fois que tu en manges un, tu fais un vœu, n’oublie pas » « Oh donc je n’ai pas vraiment le choix - faut que je perpétue la tradition … » dit-il sur un ton faussement plaignant alors qu’elle porte à ses lèvres. Son regard plonge dans le sien et il contemple ses prunelles qui s’illuminent. L’enthousiasme liée à chaque nouvelle année, sans doute. « C’est bon ? Encore 11 » Il ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire amusé à cette remarque « Attends — Laisse-moi le temps de réfléchir aux prochains voeux ; va falloir que je m’en trouve onze … parce que le premier, j’arrive pas à me le sortir de la tête » dit-il sur un ton faussement mystérieux mais à lire son sourire, son regard complice et cette drôle de voix qu’il vient d’utiliser, on se doute que son premier voeu a comme personnage principale : la jeune femme qui lui fait face. Il ferma les yeux un instant comme pour se concentrer, sourire amusé aux lèvres avant d’acquiescer pour continuer la ronde des raisins. Onze autre voeux plus tard … la musique des groupes voisins se mélangent pour former un tumulte presque agréable malgré le mélange des genres. Soit, il peut remercier les quelques verres de vin avalés plus tôt, soit sa bonne humeur nouvelle.
«C’est normalement le moment où on se rue sur ton téléphone pour ne pas manquer d’envoyer un message à cette vieille amie dont on a pas parlé depuis des mois … mais … », il s’approcha d’elle en posant une main sur sa hanche, qui glissa dans le creux de ses reins. «… mais j’ai plus envie d’aller me créer une nouvelle tradition de nouvelle année et voir si cette histoire de voeu fonctionne vraiment » souffla-t-il au creux de son oreille tout en venant enrouler ses bras autour d’elle.
31 décembre 2021. « Oh donc je n’ai pas vraiment le choix - faut que je perpétue la tradition … » Iris acquiesce vivement, grand sourire aux lèvres, potentiellement un brin moqueur, alors qu’elle tient dans sa main un raisin, attendant qu’il ouvre sa bouche pour lui faire manger « Ce n’est pas parce que toi tu ne veux pas perpétuer la tienne que je ne peux pas perpétuer la mienne. Et puis, je te fais vivre pleinement la tradition de mon pays natal, je partage tout ça avec toi et tu trouves encore le moyen de te plaindre » et c’est à cet instant qu’elle l’incite à prendre le raisin, venant écraser celui-ci contre ses lèvres, l’obligeant à ouvrir la bouche. Elle laisse échapper un rire franc, alors qu’elle le regarde faire, prenant un petit fruit à son tour avant d’en brandir un autre devant la bouche du médecin. « Attends — Laisse-moi le temps de réfléchir aux prochains voeux ; va falloir que je m’en trouve onze … parce que le premier, j’arrive pas à me le sortir de la tête » Elle allait se plaindre en lui signifiant qu’il était rabat-joie mais ses derniers mots font qu’elle ne le fera pas. Il a bien réussi son coup, faisant ressortir davantage les pommettes de la jeune femme qui se perd quelques instants dans son regard alors qu’elle comprend très bien l’allusion qu’il fait. Il a visiblement fait un vœu la concernant et bien sûr, elle n'est pas indifférente à ce choix. Lorsqu’il ferme les yeux pour réceptionner un deuxième raisin, la jeune femme s’approche alors et vient à déposer un subtil baiser sur ses lèvres avant de lui glisser ensuite un deuxième raisin entre celles-ci. Ils continuent ainsi encore dix fois et il est fort probable que, parmi ses vœux ce soir, Aiden ait eu une place de choix pour certains d’entre eux.
«C’est normalement le moment où on se rue sur ton téléphone pour ne pas manquer d’envoyer un message à cette vieille amie dont on a pas parlé depuis des mois … mais … » Et il lui fait penser à cet instant qu’elle a oublié d’écrire à Channing alors qu’ils ont toujours cette tradition un peu puérile du premier qui écrira à l’autre pour souhaiter un happy new year comme il se doit. Mais elle n’a pas vraiment l’occasion de le faire maintenant, ni de voir si elle a perdu même si elle se doute qu’il y a certainement pensé avant elle, puisque son attention est accaparé par Aiden et ses sous-entendus qui la font sourire encore et toujours «… mais j’ai plus envie d’aller me créer une nouvelle tradition de nouvelle année et voir si cette histoire de vœu fonctionne vraiment » « Oh Dios mio ! s’écrit-t-elle alors soudainement Mon voeu s'est réalisé » D’un air des plus sérieux, elle vient attraper le visage d’Aiden en posant ses mains de part et d’autre de celui-ci avant de l'embrasser fortement, retrouvant ensuite son regard. Je croyais que c’était peine perdu mais, ça y est, enfin, tu te découvres un amour pour la danse. Et j’accepte Elle en fait des tonnes, le taquine volontairement quand elle sait très bien que ce n'est pas ce qu'il voulait dire j’accepte de créer cette nouvelle tradition avec toi ». Ni une, ni deux, elle l'entraîne dans ses pas de danse, venant coller son corps contre le sien et l'invitant à se mouvoir avec elle sur la musique latine qui se démarque des autres environnantes. Et elle rit. Elle rit indéniablement parce que le miracle n’a pas eu lieu et que la tête d’un Aiden pris au dépourvu l’amuse évidemment. « Ce n’est pas ce que tu voulais dire ? » dit-t-elle innocemment alors qu’elle continue à danser sur les airs de salsa, tournant sur elle-même avant de venir poser une de ses mains sur son torse et l’autre dans son dos « Il faudrait que tu sois plus clair sur cette fameuse tradition que tu veux initier ce soir » C’est dans le creux de l’oreille qu’elle lui murmure ces quelques mots, ses lèvres frôlant son cou sans pour autant s’autoriser à un quelconque contact, volontairement, restant proche alors que son regard retrouve le sien et que leurs visages sont inévitablement proches.
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo « Oh dios mio ! » La réaction d’Iris était bien trop rapide pour que ce soit ce à quoi il pense. Et à constater le sourire et la malice qui vient de s’ancrer dans son regard, il n’a d’autre choix que d’avoir un air un peu ahuri. Il ne pouvait s’attendre qu’au pire avec autant d’enthousiasme. « Mon voeu s’est réalisé. » « Je sais pas pourquoi mais j’ai le sentiment que je suis en train d’me faire avoir. », dit-il alors qu’elle vient d’écraser ses lèvres contre les siennes, ne faisant qu’aiguiser son sourire idiot. « Je croyais que c’était peine perdu mais, ça y est, enfin, tu te découvres un amour pour la danse. Et j’accepte. j’accepte de créer cette nouvelle tradition avec toi. »
Les épaules s’affaissèrent immédiatement. La tête tomba en avant et un soupire des plus bruyants s’échappa de ses lèvres. Mais, il n’avait pas le temps de rester trop longtemps dans cette position qu’elle l’emportait avec elle dans quelques pas de danse qui … bien évidemment … le dépassaient. Aiden était un très piètre danseur. Depuis toujours. Deux pieds gauche. Il avait toujours joué au clown quand il avait été question de danser ; adolescent, il avait compris qu’on pouvait également plaire aux filles en jouant au clown … et qu’on était pas obligé de gérer le collé-serré et de danser comme un Ricky Martin. Dépassé, il peinait à suivre. « Ce n’est pas ce que tu voulais dire ? » Elle demandait cela avec cette bouille d’ange et il restait là, stoïque, les bras ballants tout en remuant les lèvres pour former un « non » silencieux … mais son sourire trahissait son amusement par ce grain de folie qui animait sa vie depuis maintenant quelques mois. « Il faudrait que tu sois plus clair sur cette fameuse tradition que tu veux initier ce soir » vint-elle lui souffle au creux de l’oreille sans venir à la rencontre de sa peau.
« Comment est-ce-que je fais pour me faire à chaque fois avoir par cette bouille d’ange alors qu’au fond se cache le plus malicieux des démons ? » dit-il alors avec cette moue faussement boudeuse. Rapidement, cette moue disparait pour laisser place à un sourire presque carnassier. Il fit un nouveau pas dans sa direction, tout en posant les mains sur ses hanches. « Et, juste pour le protocole, ce n’est pas moi qui n’aime pas la danse, c’est la danse qui ne m’aime pas. » Il ajoutait cela à voix basse, presque dans un murmure alors que son regard dévorait les lèvres rougies de la jeune femme et qu’une de ses mains glissa dans le creux de ses reins pour la rapprocher davantage de lui. « Il faut que je sois plus clair … tu disais … » et alors que la paume de sa main était posé dans le creux de ses reins, il vint déposer un brulant baiser dans son cou. Son autre main était venue se poser contre sa joue et il l’invita à tourner le visage pour qu’elle puisse découvrir ce sourire amusé. Son pouce se posa sur sa lèvre dont il suivait la courbe avant de lui souffler une invitation à la luxure, qui allait sans aucun doute se passer dans l'appartement du chirurgien. L'enthousiasme des nouvelles traditions.
31 décembre 2021. « Je sais pas pourquoi mais j’ai le sentiment que je suis en train d’me faire avoir. » Et son sentiment est bon puisqu’effectivement, elle se joue de lui. Bien sûr qu’elle a compris l’allusion qu’il faisait quant à cette nouvelle tradition qu’il voulait inaugurer avec elle. Mais Iris conserve son air ahuri presque choquée, venant coller ses lèvres contre les siennes d’un baiser plus que furtif avant de l’entraîner avec lui dans des pas de danse qu’elle sait ô combien il peut détester. La salsa n’est sincèrement pas la plus facile de toutes, surtout quand il s’agit de déhancher son popotin et oui, clairement, Aiden n’a rien d’un Ricky Martin. Mais elle s’en fiche en réalité, Iris, elle se marre de bon cœur et ne peut l’étouffer plus longtemps. Sans pour autant s’arrêter, elle l’interroge d’un air innocent, comme si elle comprenait – enfin – que ce n’est pas du tout ce qu’il insinuait. Et à ce non quelque peu dépitée qu’il lui donne silencieusement, elle s’approche de lui et un brin de malice rejoint son innocence. Qui semble avoir son effet sur le chirurgien « Comment est-ce-que je fais pour me faire à chaque fois avoir par cette bouille d’ange alors qu’au fond se cache le plus malicieux des démons ? » « Sûrement parce que je suis une de vos faiblesses, Monsieur Iarostlavtsev » Elle rit une fois de plus alors qu’elle noue ses bras autour de son cou et qu’il vient à poser ses mains sur ses hanches « Et, juste pour le protocole, ce n’est pas moi qui n’aime pas la danse, c’est la danse qui ne m’aime pas. » Elle frissonnne la Castillo. Non pas du fait de la teneur des propos d’Aiden, mais plus par la manière qu’il a de le faire. Elle se perd elle aussi dans son regard, son sourire s’estompant sûrement car troublée par sa proximité avec le chirurgien, qui la rapproche de lui en venant poser sa main dans le creux de ses reins…« Il faut que je sois plus clair … tu disais … ». La malice reprend place, alors qu’elle se mordille la lèvre inférieure et qu’elle hoche la tête en guise de réponses. Il lui en laisse à peine le temps à vrai dire, ce baiser qu’il lui dépose dans le creux de son cou la figeant à nouveau. Et puis, il a y cette invitation, celle qu’il lui glisse dans le creux de l’oreille, celle qu’elle a très bien compris et qui ne nécessitait pas de message plus clair, mais parce qu’elle est d’humeur taquine et aime le faire languir aussi, Iris prétend nécessité quelques précisions. Leur regard se croise alors, évocateur autant l’un que l’autre alors que les pupilles de la mexicaine s’embrasse face à ses mots, et en guise de réponses, c’est un baiser tout autant brûlant que le sien qu’elle lui offre. Il ne leur faudra que quelques minutes pour tout remballer alors et prendre la direction de l’appartement du chirurgien.
***
Dans le couloir, ils se sont taquinés, se sont comportés comme des gosses alors qu’ils rejoignaient l’étage où il vit. Des chutttt se sont échappés de leurs lèvres, le doigt devant la bouche pour ne pas réveiller d’éventuels voisins possiblement déjà endormis en cette heure tardive bien que soirée du réveillon, mais les rires ont pu être très difficilement étouffés. Alors, nécessaire en parvenant dans l’appartement, ils les laissent s’exprimer une fois qu’Aiden a refermé la porte derrière eux. « Tu as attisé ma curiosité, maintenant… dit-t-elle en déposant le sac des restes de nourriture qu’ils ont ramené sur le comptoir de la cuisine et puis, te voir exécuter un haka peut être particulièrement … sexy ses gestes se ralentissent alors qu’elle délaisse la hanse du sac surtout si tu en portes la tenue traditionnelle qui va avec… son regard taquin l’invite indéniablement à la rejoindre alors qu’elle ne bouge d’un millimètre Ca pourrait être une tradition de plus… à ajouter à celle que je me languis d’inaugurer avec toi… » conclue-t-elle en se mordillant l’intérieur de la lèvre inférieure.
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo Les rires étouffés - plus ou moins - se mêlent à la musique qui s’échappe de certaines portes closes. Le monde entier est à la fête, et si pas le monde entier, Brisbane tout au moins est à la fête. Tout le monde sourit. Tout le monde est de bonne humeur. Les soucis d’hier ont disparu pour laisser place à l’insouciance. Insouciance pour une nuit, une nuit au cours de laquelle le temps s’arrête. Le nouveau duo n’échappe à la règle. Ils se précipitent vers l’immeuble comme deux gamins, se challengeant sur un peu tout et n’importe quoi. Apparemment l’ambiance est au jeu ce soir et Aiden a toujours été joueur. « Tu as attisé ma curiosité, maintenant … » Il tourne la tête vers celle qui vient de prendre la parole après un énième éclat de rire. Il dépose les clefs sur la table de l’entrée avant de pénétrer à son tour dans l’appartement. « et puis te voir exécuter un haka peut être particulièrement … sexy » Il cesse chacun de ses mouvements pour la regarder elle. Le vin ne l’aide pas vraiment à se concentrer sur la jeune femme et à éviter de tanguer mais il essaie de se concentrer. Un drôle de sourire se dessine sur ses lèvres … sans doute parce qu’il ne sait pas comment un haka pourrait être sexy. Est-ce-qu’elle avait déjà entendant ce chant ? « surtout si tu en portes la tenue traditionnelle qui va avec » Il ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire tout en secouant la tête de droite à gauche. « Ça pourrait être une tradition de plus… à ajouter à celle que je me languis d’inaugurer avec toi… » Et aussitôt, il ne rit plus. A la place, son regard s’illumine et son sourire étirer ses lèvres. Iris a toujours été douée avec les mots. Depuis qu’il la connait, elle a la capacité de le séduire en deux trois phrases. Et ce soir, cela n’échappe pas à la règle.
Il s’approche alors dangereusement de la jeune femme, sans la quitter des yeux. « C’est moi où dans toutes tes idées les plus folles je suis en train de danser ? » La question ne passe pas vraiment avec les apparences, avec ce sourire malicieux qui laisse transparaître pas mal de sous-entendus. Arrivant à sa hauteur ou tout au moins un bras de distance, il laisse glisser la paume de sa main dans le creux de ses reins pour l’attirer vers lui, contre lui. Son autre main vient saisir la sienne et il entrelace ses doigts aux siens. Va-t-il s’apprêter à danser ? « A croire que ça deviendrait presque une obsession … » dit-il sur un ton faussement mystérieux alors qu’il l’invite à tourner sur elle, comme s’il l’invite à danser. Mais elle s’arrête pour qu’il puisse venir l’inviter à coller son dos contre son torse. La main qui s’était aventurée dans le creux de ses reins est désormais posée sur son ventre et ses lèvres viennent frôler son cou qu’elle lui offre en tournant la tête vers le côté.
31 décembre 2021. Cette relation n’a peut-être pas d’étiquettes à l’heure actuelle mais elle est plaisante. Ils se cherchent, se taquinent, apprennent à s’apprivoiser aussi et peut-être à découvrir les failles de chacun. Ils y parviennent, peu à peu, connaissant à merveille cette façon que l’autre peut avoir de flancher, d’être séduit au point de laisser tout tomber, jusqu’à ce sourire amusé, pour retrouver un sérieux et laisser apparaitre cette vulnérabilité. C’est ce qui se passe à ce moment-là, quand enfin ils se retrouvent dans l’appartement du jeune homme, et qu’ils sont seuls, livrés à eux-mêmes. Pas de regards curieux, pas de foule autour d’eux qui pourrait les surprendre. Ils ne sont plus qu’eux deux et cette fois, les sous-entendus se poursuivent, mais les gestes finissent par les rejoindre. « C’est moi où dans toutes tes idées les plus folles je suis en train de danser ? » « Peut-t-on seulement considérer que le haka est réellement une danse » demande-t-elle innocemment, alors qu’il approche dangereusement et que, peut-être elle recule au point de prendre appui sur le plan de travail un peu plus. Mais, il finit par rompre ces quelques centimètres les séparant en l’attirant vers lui, pour faire en sorte qu’elle soit tout contre lui, ayant glissé sa main dans le creux de ses reins. Une des mains de la Castillo vient à se poser sur son épaule alors que l’autre est saisit par Aiden qui entrelacent ses doigts au sien. Ce geste la rend curieuse « A croire que ça deviendrait presque une obsession … » « Posible » murmure-t-elle dans sa langue natale mais un léger cri de surprise s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il vient à la faire pivoter sur elle. Et lorsqu’il vient à venir se planquer contre elle, alors qu’elle est de dos, Iris frisonne à son contact, lui offrant son cou pour qu’il vienne y déposer ses lèvres. Elle mordille à nouveau sa lèvre inférieure, sa main venant rejoindre la sienne posée sur son ventre, l’autre venant se perdre dans la chevelure d’Aiden. Et puis, doucement, elle se tourne pour lui faire face à nouveau, sans pour autant rompre un quelconque contact, ses bras se nouant autour de sa nuque et si on entreprenait plutôt cette danse dans laquelle je sais parfaitement… et cette fois, c’est à son tour de venir titiller la peau de son cou, pour venir susurrer la fin de sa phrase dans le creux de son oreille que tu excelles ». Ces lèvres se posent délicatement contre sa peau, avant qu’elle ne scelle son regard au sien, comme un consentement silencieux qu’elle lui donne, celui de la porter jusqu’à sa chambre. Ses bras toujours noués, elle le laisse faire, passant ses jambes autour de ses hanches alors qu’elle se saisit de cette lèvre dans un baiser brûlant et passionnel.
Meilleurs voeux pour toute la vie, comme ça, c'est fait une fois pour toutes. Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. Mes meilleurs voeux vous souhaitant, en ce jour de nouvel an ; bonheur amour santé, que ces mots soient exaucés. Le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux.
☽ 31 décembre 2021 feat. @Iris Castillo Les quelques mots de la jeune femme susurrés au creux de son oreille étaient une invitation qu’il ne pouvait et ne voulait pas décliner. Comment le pouvait-il alors que son coeur venait d’émettre un battement un peu plus fort dans sa poitrine ? Ses bras vinrent se nouer autour de son cou et alors qu’il la soulevait du sol, elle vint enrouler ses jambes autour de ses hanches pour venir sceller leurs lèvres dans un baiser brûlant. Les pas du chirurgien les guidèrent jusqu’à sa chambre, illuminée par la lueur de la lune qui brillait encore et toujours haut dans le ciel de Brisbane.
Accueil
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31 décembre 2021. Agréablement installée, Iris regarde la vue qui s’offre devant elle composée des buildings de la ville et du fleuve endormi, sur lequel les lumières de ces premiers se reflètent. Une vue qui lui permet de faire abstraction quelques secondes de ce qui se passe autour d’elle et de faire le bilan de cette année qui vient de s’écouler. Et à cet instant, elle se sent bien. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel apaisement, qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien avec quelqu’un. Ce quelqu’un n’est autre qu’Aiden Iaroslavtsev, ce chirurgien avec lequel elle sort depuis plus d’un mois et demi. C’est dans ses bras qu’elle a trouvé refuge, sûrement pour les mauvaises raisons, et pourtant, aujourd’hui, elle est incapable de s’en vouloir. Les jours passent et elle se sent incroyablement bien à ses côtés. Chaque moment où ils se retrouvent est de plus en plus agréable et même si leur relation est indéfinie, il lui apporte une certaine douceur dont elle manquait cruellement dans sa vie ces dernières années. Il faut dire qu’Iris n’a jamais été réellement seule, quand elle a vécu plus de quatorze ans avec la même personne, dont dix en étant marié. Elle s’est habituée à être seule, mais la présence de quelqu’un à ses côtés est un sentiment dont elle avait oublié la saveur. Cette saveur dont elle s’accoutume de plus en plus, à nouveau, et ce soir, alors qu’ils sont tout deux installés sur la pelouse de Kangaroo Point, elle se dit que l’année se termine sur une note positive. C’est les mots d’Aiden qui la sortiront de ses pensées, retrouvant son regard avec une certaine tendresse dans celui-ci « Sûr qu’on va voir quelque chose d’ici ? » Iris recroqueville ses jambes un peu plus et vient porter sa main sur la joue du médecin, dans un geste qui se veut délicat et lent « On ne peut pas trouver mieux. Tu verras, en plus, le feu est lancé de plusieurs points un peu partout. Tu ne seras pas déçu » Elle a ce sourire qui s’agrandit et laisse retomber sa main sur une de ses jambes, alors que de l’autre, elle se soutient. « Tu sais que normalement, on devrait être en train de sortir les plus jolies casseroles pour faire un vacarme monstre ? — à la place, on va juste regarder le ciel dans le calme et la béatitude la plus complète. » Son sourcil s’arque face à cette tradition qui semble être la sienne, et un petit rire s’échappe même d’entre ses lèvres « Je préfère de loin notre version » La tendresse dont il fait preuve à son égard la fait sourire, alors qu’il vient à déposer un baiser doux sur ses lèvres. Sa main se saisit alors de la sienne, restant proche l’un de l’autre « On peut toujours y remédier si tu veux amorce-t-elle avant de saisir le poignée d’Aiden pour regarder l’heure on a dix minutes pour aller sonner chez quelqu’un et leur demander ce qu’il faut. On va certainement nous prendre pour des fous mais… on l’accusera elle » elle brandit la bouteille de vin presque terminée qui a accompagnée leurs petits snacks qu’ils ont concocté à deux chez l’architecte quelques heures plus tôt « Mais il faudra aussi manger 12 raisins et faire 12 vœux en même temps » chacun ses traditions, elle remarque bien l’air qu’adopte Aiden, ce qui la fait sourire et la pousse à en dire davantage « C’est une tradition mexicaine. Et je me souviens d’ailleurs, qu’enfant, je trouvais que douze n’était pas assez. Aujourd’hui, je pense le contraire car je suis obligée de les noter, douze, ça fait beaucoup à retenir avec ma mémoire qui commence à me faire défaut » Elle pouffe légèrement, s’amusant de son âge avant de retrouver un certain sérieux et d’approcher son visage de celui d’Aiden « Je sais déjà qu’elle sera mon premier vœu… et c’est dans le creux de son oreille qu’elle vient le lui glisser, tentant de garder son sérieux Que tu deviennes le dieu de la salsa ». Elle ne peut retenir son rire un peu plus longtemps, se moquant de lui quand elle a tenté de lui montrer quelques pas de cette danse qu’elle affectionne tout particulièrement.