| (pearsons) and it gets colder and colder when the sun goes down |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 20 Avr 2022 - 10:15 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson "Hmm, dans combien de temps exactement ?" s’entendit-elle demander d’une voix un peu trop autoritaire, une main posée sur sa hanche droite, échevelée par la gymnastique impromptue qu’elle venait d’opérer en faisant passer son énorme valise de sa chambre au vestibule de l’appartement qu’elle partageait avec Lara. Chad était à l’autre bout du combiné de son téléphone portable, à se trouver des excuses pour expliquer son retard monstre. Il lui avait pourtant promis d’être là à l’heure tandis qu’elle lui avait explicitement demandé d’être son chauffeur, délaissant ses habitudes en la matière pour remettre son trajet entre les mains de quelqu’un en qui elle avait confiance. Elle partait, Evelyn. Pas très loin, juste à un tour complet des aiguilles d’une montre sur son cadran, mais c’était déjà un pas à faire vers un besoin évident de prendre le large, de se départir de la tension qui régnait sans cesse quand elle rentrait dans une pièce. Maze avait entendu ses arguments quand elle lui avait glissé l’idée de prendre congés, tout comme ses clients qui s’en remettraient à l’énergie de sa collaboratrice le temps qu’elle se sente un peu mieux, moins soumise à ses propres émotions. Ce n’était probablement pas une bonne chose d’aller s’enfermer dans la luxueuse villa que sa famille possédait sur la Cold Coast, seulement ça avait toujours été à cet endroit qu’elle s’était senti le mieux ici, en Australie. Cette maison, son domaine luxuriant et sa vue sur la plage, refoulait de souvenirs au même rythme que l’océan refoulait son écume, et si elle avait besoin de ça pour faire la paix avec elle-même et ce qu’elle cachait, grand bien lui faisait.
Elle partait seule. Peut-être que Chad resterait quelques temps à ses côtés pour reprendre le rôle qu'il avait joué fût un temps, petite souris dévouée à ce qu’elle se sente le mieux, ainsi loin de tout et de tous ; même de Lara. L’ambiance n’était toujours pas au beau fixe entre elles, et si elle n’avait fait aucun effort pour régler les choses, entendant encore les reproches sous couvert d’inquiétude de sa cousine, on ne pouvait pas dire que cette dernière en avait fait elle aussi "Je t’attends, ne traîne pas. Merci." finit-elle par dire au jeune homme, éteignant dans la foulée l’écran de son téléphone pour le mettre en veille et l’ajouter à son sac à main qu’elle ouvrit pour y dénicher un bloc-note et un stylo. Avant de s’installer sur la causeuse, elle vérifia qu’elle n’avait rien oublié dans tout ce qu’elle apportait avec elle, ressassant la liste mentale qu’elle s’était faite quand elle avait décidé de s’en aller. Elle avait tendance à pécher dans l’organisation carrée de sa vie ces derniers temps, mais la certitude d’avoir tout emporté était assez prégnante à ce moment-là pour qu’elle décide de ne pas en faire une compulsion, et elle s’assit doucement tout au bord de l’assise, presque en équilibre, pour poser son bloc-note sur la table-basse du salon. Elle actionna son stylo, prête à être concise dans la note délicatement tracée qu’elle rédigea pour sa cousine, la sommant de ne pas s’inquiéter, qu’elle reviendrait probablement avant même qu’elle ne se soit rendu compte qu’elle était partie. Ça lui serrait le coeur, cette manière qu’elle avait de ne pas vouloir l’affronter davantage, remettant au lendemain ce qui lui tournait dans la tête et qui partait de l’action de la prendre dans ses bras pour lui murmurer que ce n’était rien, juste une mauvaise passe. Mais elle avait trop longtemps ployé face à la volonté des autres d’obtenir ce qu’ils voulaient d’elle et quelque part, c’était Lara qui en payait le prix alors qu’elle campait sur ses positions et ne tenait pas à faire le premier pas vers elle pour faire quoi, d’ailleurs ? Pour s’excuser de ne pas aller bien, pour s’excuser d’avoir voulu faire passer son ressenti avant le sien ? Evie s’arrêta dans sa rédaction, fronçant les sourcils en jetant à sa propre écriture un regard peu amène, peu convaincue que cette note ne fasse du bien à la jeune femme. Finalement, elle l’arracha sans plus de cérémonie, roulant en boule les vestiges de sa maigre bonne foi et rétracta la mine de son stylo quand elle se leva d’un bond. Elle fourra de nouveau le tout dans son sac à main avant de toupiller sur elle-même pour enfiler ses chaussures plates et empoigner son manteau qu’elle passa lui aussi, avec une élégance chargée d’un empressement de quitter cet endroit dans lequel elle s’était trop souvent terrée ces temps-ci — au point d’en être écoeurée, elle ne saurait le dire, aussi l’envie d’y échapper était aussi présente qu’elle était vitale pour qu’elle reprenne pieds, pour qu’elle oublie, ne serait-ce qu’un peu, ce qui lui était arrivée. Elle sortit de sa rêverie quand elle entendit la poignée de la porte s’actionner et que s’attendant à ce que ce soit Chad, elle dit à la volée "Ce n’est pas trop tôt." Mais quand elle se tourna vers la silhouette de la nouvelle arrivante, elle remarqua qu’il s’agissait de Lara. Evelyn se corrigea immédiatement, dégageant le col de son manteau des cheveux qui y étaient coincés et qu’elle replaça convenablement sur ses épaules "Désolée, je pensais que c’était Chad." Rien de plus, rien de moins. Un sourire lui échappa néanmoins, mais il fila aussi vite qu’elle se courba pour tracter sa valise un peu plus loin dans le vestibule, vers la sortie qu’elle laissa ouverte en posant une main sur la battant quand Lara, de son côté, s’enfonçait dans l’appartement. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 30 Avr 2022 - 13:13, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 28 Avr 2022 - 12:45 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Rentre chez toi, Lara." Ce sont les mots de Duran qui te sortent de ta torpeur et tu réalises, quand l'agent de sécurité te parle, que tu regardais dans le vide et que le début de conversation que tu avais lancé avec un autre employé ne s'est pas vraiment terminé. Parce que tu as fini par tourner la tête vers le club vide, par adresser un hochement de tête à l'adresse d'une des femmes de ménages et que tu t'es encore perdue dans tes pensées. Parce que le club a vraiment des allures de vaisseau fantôme sous la lumière du jour, tout parait un peu plus morne et terne sans les néons, sans la musique, sans un corps presque dénudé sur la scène, sans les clients et le bruit si caractéristique des verres qui claquent tandis que l'on trinque et qu'on essaye d'oublier ses problèmes. La liste des tiens commence à devenir longue et la boule que tu as au creux de l'estomac s'alourdit de jour en jour et il est impossible d'ignorer que tu n'es pas là où tu voulais te trouver. Avec un business plus florissant que cela, avec des gens qui t'entourent et qui t'acceptent pour ce que tu es et pas obligée de te cacher et de te réfugier ici. Par pur esprit de contradiction, tu fronces les sourcils face à Duran, le gratifie d'un, et c'est comme ça qu'on parle à sa patronne, sans vraiment être sérieuse et il le sait, il hoche la tête, te souhaite une bonne journée et après un hochement de tête, emprunte le chemin de la zone unique réservée aux employés. Tu regardes sa silhouette disparaitre et tu croises les bras sur ta poitrine, baillant malgré toi, ton corps commençant à lui aussi te trahir et te rappelant que tu ne peux pas passer tout ton temps ici. A danser, à t'inquiéter, à forcer des sourires pour les clients, à échanger des regards qui se veulent rassurants avec Izzie et à regarder le chiffre d'affaires grossir certains soirs et d'autres non. Ce n'est que le début, le club est nouveau, rien ne se fait en une seule soirée, tu le sais et tu devrais vraiment rentrer chez toi. Tu restes installée sur le long tabouret quelques minutes de plus, parce que tout le monde semble avoir un endroit où aller se réfugier sauf toi. Tes bras sont trop lourds pour aller sur scène et tu pousses un long soupir avant d'enfin bouger. Tu vas récupérer ton sac dans le bureau rapidement et ta veste en denim dans une main, tu balances ton sac sur une épaule et enfin, tu affrontes les rues de Brisbane. Qui ne sont pas plus accueillantes que cela et tu fais même un arrêt dans un Starbucks pour acheter la boisson la plus rose et la plus sucrée qu'ils peuvent te donner, te disant qu'au-moins, même si cela ne reflète pas ton humeur, ça ne serait pas perdu. Et enfin, tu prends un taxi pour rentrer chez toi. Un coup d'œil à l'heure et tu sais que les chances que tu croises Evelyn sont très minces, tu ne sais pas si cela t'enchante ou pas, si tu as envie de la voir ou pas. C'est triste d'en arriver là, à être autant sur tes gardes quand Evelyn est la dernière personne avec qui tu as envie de faire cela. Enfin, tu es devant la porte de l'appartement que vous partagez et le cœur lourd, tu rentres chez toi, chez vous, déjà préparée au pire. Evelyn est là, elle attendait clairement quelqu'un d'autre et tu hoches négativement la tête, marmonnant un :"Non, c'est juste moi." Est-ce que Maze doit passer la prendre pour aller règler une urgence pour une cérémonie ? Ou alors ta tante ? Tu n'en sais rien, cela ne te regarde pas au final et, plus pour être polie qu'autre chose, tu reprends. "Je peux laisser la porte ouverte si tu attends quelq..." Sauf que c'est avant que ton regard ne croise celui d'Evelyn, son sourire qui disparait déjà, son manteau, son sac, sa valise. Tu manques de lâcher ton gobelet en plastique quand tes yeux se posent sur cette valise. "Tu vas quelque part ?" Tu ne suis même pas ta propre règle, posant des questions à ton aînée, c'est plus fort que toi, tu parles sans réfléchir encore une fois, parce que ce n'est pas une vision anodine. La valise te parait de taille trop importante pour une urgence, elle te parait même de taille double tandis que tu sens ton cœur s'accélérer, que les scénarios affluent dans ton esprit et tous te mène à la même conclusion : Evie part. Tu l'as perdue pour de bon, elle ne peut plus gérer sa petite cousine trop immature et trop caractérielle, qui pourrait lui en vouloir après tout ? Ce n'est pas comme si tu lui donnais des raisons de rester ou que tu étais capable de faire quoi que ce soit de bien. "... Evelyn, est-ce que tu pars de l'app... de notre appartement ? Si c'est à cause de moi, on peut faire l'inverse, tu peux rester et je peux faire mes valises en dix minutes, si quelqu'un doit aller vivre ailleurs, c'est bien moi. Tout ce que tu fais depuis le début c'est gérer le chaos que je sème et ce, sans rien demander en retour." Tu ne fais pas de sens, tu balbuties les mots sans prendre le temps de respirer et sans même prendre le temps de penser. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 6 Mai 2022 - 13:56 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson La rebuffade était mentale, seulement elle apparut dans l’esprit d’Evelyn comme le slogan d’une mauvaise publicité martelée pour entrer de force dans les têtes : qu’est-ce que ça peut bien te faire, Lara ? Vraiment, qu’est-ce que ça lui apporterait vraiment de savoir où elle allait alors qu’elle avait passé les derniers temps à souffler le froid, étant plus à l’extérieur de l’appartement qu’à l’intérieur, sans doute pour éviter de s’arrêter sur les dégâts causés par la dispute qu’elles avaient eues, il y avait déjà des semaines de ça. Ce n’était pas dans l’urgence qu’il fallait réparer les choses, ce n’était pas non plus quand on avait la sensation que tout nous échappe qu’il fallait reconnaître ses torts : c’était bien avant ça, quand les reliefs fumants de la bataille était encore à embaumer la pièce et pas des semaines après, quand la rancœur avait pris place, enroulant ses doigts crochus autour des cœurs, pour s’installer sur la durée, faisant camper sur des positions plus ou moins valables, toutes les plus personnelles les unes que les autres. Elle aurait pu verbaliser sa rebuffade, la lui cracher au visage pour enfin mettre un terme à tout ça et établir pour de bon le pont qui s’était dressé entre elles, mais elle était plus mature que ça et elle ne lui répondit pas sur le moment, trop occupée à tirer sa valise pour lui faire traverser le vestibule et la sortir de l’appartement. Son téléphone portable se mit à vibrer dans son sac, la forçant à détourner son attention de l’agitation qu’elle sentit soudain émaner de Lara. Quand Evelyn alla pêcher son appareil dans son sac à main et qu’elle consulta le message que le jeune homme lui envoya pour lui indiquer qu'il était bien là, elle faillit dire à la jeune femme qu’elle était déjà en retard, qu’elles parleraient à son retour — ou pas, pour ce que ça réglerait maintenant de toute façon, autant s’exempter de la corvée de s’adresser à un mur. Elle revint sur sa décision cependant, confrontée au discours de la jeune femme vers qui elle releva la tête pour la voir se placer en seule responsable de quelque chose qui les concernait toutes les deux. Son égocentrisme était assez prégnant pour que ça l’agace dans le fond ; encore une fois, elle estimait que les faits et gestes d’Evie étaient entièrement dus à ce qu’elle faisait ou ne faisait pas, et quelque part, elle regretta de ne pas s’être rendue compte qu’elle avait tendance à se placer au centre de l’attention même dans sa vie privée.
C’était la rancœur qui parlait, c’était une certitude qu’elle regretta immédiatement, pas le moins émue par ce que laissait transparaître sa cousine pourtant. Néanmoins, Evelyn n’avait pas la capacité de chasser d’un geste de la main ce qu’elle ressentait pour autrui. En fait si, elle avait cette capacité là, c’était bien pour ça que quitter Brisbane avait été si facile pour elle ; elle pourrait faire la même chose avec Lara, entretenir la culpabilité qu’elle lui laissait entrevoir sans lui donner d’explications et tourner les talons sans attendre qu’elle ne la retienne. Mais c’était Lara, c’était différent, et parce qu’elle avait appris à la connaître et à la considérer comme une sœur, elle mit sa fierté de côté pour ne pas enfoncer le clou et la rassurer — sans déroger à son attitude toutefois, ne voulant pas faire dans l’excès de sentimentalisme alors que la jeune femme lui avait donné toutes les raisons de lui en vouloir comme elle lui en voulait maintenant. A distance, elle lui dit, glissant de nouveau son téléphone dans son sac et rabattant son pli pour le fermer, sentant peser son poids contre sa hanche pour mieux l’ancrer dans la réalité "Je ne pars pas de notre appartement, je pars juste en vacances quelques temps." commença-t-elle avant de redresser la tête et d’ajouter "Mais si tu considères qu’on doit chacune avoir notre espace, je peux me lancer dans une recherche une fois que je serais rentrée." Elle se trouva très dure, presque robotique, une caractéristique qu’on lui avait souvent reproché quand elle travaillait, si portée sur l’organisation qu’elle donnait parfois l’impression de fonctionner sous l’autorité d’un code ou d’une charte compliquée, manoeuvrée par des scientifiques chevronnées "Personne ne mérite plus de rester ici et je ne te demande pas de partir de mon côté, donc inutile de t’affoler." fit-elle en la regardant de plein fouet, tâtant le devant de son manteau pour y dénicher sa ceinture qu’elle noua finalement, sans doute un peu trop serrée d’ailleurs tandis qu’elle retenait sa propre émotion sous un masque stoïque qui n’était pas sans rappeler Celie — les chiens ne font pas des chats, c’était connu. Presque avec désinvolture, elle renchérit doucement, avec une sorte de conviction aussi solide que son ton "Ce n’est qu’une mauvaise passe. On en connaîtra d’autres, ce n’est pas forcé de bien s’entendre tout le temps et si ça peut te rassurer, mon départ en vacances n’a rien à avoir avec toi. J’en ai juste besoin." Une clarification qui était teintée d’une part de vérité, mais d’une part de mensonge également, et qu’elle ne se sentit pas coupable de prononcer sans ciller. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 16 Mai 2022 - 10:50, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 12 Mai 2022 - 3:41 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu réalises avec une seconde de retard qu'Evelyn aurait juste pu t'annoncer qu'elle allait faire les courses ou même sortir la poubelle, tu aurais sûrement eu une réaction aussi excessive. Tu n'y peux rien, tu te détestes un peu pour cela, c'est ce qui te caractérise le mieux au final et si tu fais de ton mieux pour devenir une jeune femme un peu plus responsable et mesurée, tu mets les pieds dans le plat à chaque fois. Tu te forces à prendre une profonde inspiration tandis que tu vois l'autre brune fouiller dans son sac à main, tandis que vos regards se croisent et encore une fois, il n'y a qu'un mètre qui vous sépare, tu as l'impression que c'est plus. Que la distance est même infranchissable et que cela ne sert à rien d'essayer, qu'il vaut mieux tourner la page. Est-ce que tu as envie de le faire ? Non, c'est Evie, tu te soucies d'elle au point de dire des bêtises, au point de lui poser des questions et de faire des suppositions nerveuses, avec une grande partie de ta famille, tu as laissé tomber, tes silences parlent d'eux-mêmes, les sourires hypocrites que tu fais aux rares fonctions de familles auxquelles tu apparais creusent tes joues et tu n'imposes vraiment pas ta présence quand elle n'est pas désirée. Tu ne veux pas que cela devienne pareil entre Evie et toi. "Tu pars en vacances. Okay. Je vois." Tu murmures les mots, plus pour toi que pour elle, comme pour en saisir le sens et comprendre que oui, tu en as vraiment trop fait et qu'elle ne prend pas la fuite. Elle ne disparaitrait pas comme ça, elle te l'annoncerait très certainement et il y aurait tout un tas de paperasse à remplir la connaissant. Le ton d'Evie est un peu trop plat pour que tu ne le remarques pas, elle ne s'adresse pas ainsi à toi d'habitude et si tu avais déjà la désagréable sensation d'avoir le cœur écorché à vif il y a quelques secondes de cela, c'est un autre coup que tu ressens et tu fais non de la tête, toujours aussi crispée, ta main sur ton gobelet en plastique fait perdre l'objet sa forme de secondes en secondes et tu vas sûrement devoir nettoyer tout cela dans quelques instants. "Et non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je ne mets pas à la porte et je ne te mets pas non plus à la porte, j'ai juste vue ta valise et..." Et tu as fait ce que tu sais faire de mieux, n'est-ce pas ? Tu ne l'expliques pas, elle mérite sûrement mieux que cela et tu voudrais retourner en arrière, à il y a des semaines de cela, où tu serais rentrée fatiguée, où tu aurais dit à Evie que tu as compris son absence et que tu espères qu'elle va bien et après l'avoir gratifiée d'une courte étreinte, tu lui aurais dit que tu as besoin d'une bonne nuit de sommeil et tu pourras tout lui raconter plus tard. Tu l'aurais fait dans le salon ou dans la cuisine, non dans la cuisine, tandis que ton aînée aurait tenté encore une fois de te faire avaler un repas équilibré, tu aurais fait la grimace avant de lui parler du client enthousiaste qui est monté sur scène, avant de lui parler de toutes les danses que tu as chorégraphiées qui ont été très bien exécutées... Evie aurait écouté, et tu aurais pris de ses nouvelles aussi, veillant vraiment sur elle et lui demandant si la presse la tanne toujours, si elle a pu reparler à sa propre mère calmement, ce genre de choses. Mais non, cela ne s'est malheureusement pas passé comme cela et vous en êtes là aujourd'hui. Et elle te ment, la seconde suivante, en reprenant la parole, c'est presque imperceptible, mais tu as passé suffisamment de temps en sa compagnie pour savoir quand elle force le ton et quand elle essaye de faire bonne figure, Evelyn est une excellente actrice, elle a passé toute sa vie à se protéger de la sorte et elle continue de le faire, tu ne pensais pas juste pas qu'elle aurait besoin de le faire ici. Tu ne relèves cependant pas, tu hoches la tête un peu plus résolument, reprenant ses mots à elle. "Une mauvaise passe... j'espère que ce n'est que cela, et je suis sincère, je n'ai vraiment pas envie d'être en froid avec toi. Et je ne suis pas en train de t'accuser, je sais que je m'y suis très mal prise la dernière fois." Il faudrait être une idiote pour ne pas le reconnaitre, oui, vraiment. "Et je ne suis pas en train d'essayer de te faire culpabiliser ou de me positionner en victime, c'est juste la vérité... je t'ai parlée comme si tu étais une étrangère et comme si on ne partageait pas le même appartement depuis... longtemps." Elle n'est pas juste une autre Pearson à tes yeux, tu espères qu'elle le sait vraiment, tu as été très maladroite, parce que son avis compte beaucoup, parce que tu as besoin de la savoir en sécurité, et c'est sûrement la pire façon d'exprimer son affection ça, de blesser la personne concernée. Tu ne t'étais jamais vu dans ce rôle-là, cependant, c'est bien le cas. "Je suis sincèrement désolée Evie, et je veux vraiment mettre les choses à plat." Voilà, c'est tout ce que tu veux faire juste une conversation entre vous deux, sans craindre le pire et en espérant aller dans le bon sens. Dans un futur proche. "A ton retour et si tu le souhaites également... je ne veux pas te retenir plus, tu attendais quelqu'un, non ?" Tu as un coup de tête vers la porte, histoire de ne pas la mettre en retard en plus de tout.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 16 Mai 2022 - 11:32 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Evelyn ne se savait pas rancunière. Elle avait tendance à jeter l’éponge assez facilement, pas tellement bâtie pour garder en elle l’acidité des reproches à l’égard d’autrui. Elle avait appris à transférer ce genre de sentiments pour en faire de la bonne énergie, préférant rester aussi positive que possible alors que toute sa vie durant, elle avait eu vent des choses dites à son sujet, des ragots colportés et de la manière dont la voyait sa propre famille. Quitter la ville, ça lui avait permis de travailler sur son tempérament à aller de l’avant. Elle n’en voulait pas vraiment à sa mère, elle regrettait juste la manière dont leurs rapports avaient évolués dans le temps, elle n’en voulait pas à ses sœurs non plus pour les mêmes raisons ; il y avait des familles dysfonctionnelles, c’était comme ça, et quelque chose lui disait que dans tous les cas, elles l’étaient toutes à leur manière. Elle ne se faisait plus de soucis pour ça, ça ne représentait plus vraiment un objectif à atteindre que de désépaissir la tension qui régnait quand elles se retrouvaient en famille, surtout quand elle apparaissait et que l’attention était soudaine dirigée vers elle. Elle faisait simplement avec, se pliant au jeu des convenances avec un talent certain, dérogeant à peine du rôle qu’on lui demandait de tenir en se tenant à l’écart, en s’occupant de sa propre vie. Alors pourquoi en voulait-elle autant à Lara à ce moment ? Evelyn ne se posa pas la question, connaissant déjà la réponse et ne tenant pas tellement à ressasser ce à quoi elle avait pensé ces semaines durant. Elle lui en voulait parce qu’elle était différente de sa mère, de ses sœurs et qu’elle avait été plus proche d’elle que n’importe qui portant leur nom de famille. C’était un sentiment de déception qui s’était soumise à elle quand elle s’était aperçue que, comme tout le monde dans cette famille, dans leur famille, Lara lui demandait des comptes. Ce n’était pas agréable, de voir ses certitudes éteintes par la volonté de quelqu’un à vous faire endosser le mauvais rôle, et tandis qu’elle avait toujours été certaine qu’entre elles, tout se passait assez bien pour qu’elle ne se sente jamais acculée, Lara l’avait prise à son propre jeu en démontant la totalité de la confiance qu’elle lui portait en la mettant face à ses décisions. Ça l’avait blessée, ça la blessait encore suffisamment pour qu’elle se comporte comme elle le faisait maintenant, ne faisant rien transparaître de plus que son irritation face à la propension de la jeune femme à se placer en seule responsable.
Elle prit une légère inspiration "Et tu as sauté aux conclusions." Comme la dernière fois, aurait-elle pu ajouter sans pour autant le faire. Ce n’était même pas prononcé sur le ton des reproches, c’était simplement une constatation qu’elle se permit de faire parce que pouvait-elle dire d’autre ? Elle arqua un sourcil, replaçant la bordure de la manche du chemisier qu’elle portait sous son manteau pour que leur liseré respectif correspondent au millimètre près "Je comptais te prévenir une fois arrivée. Je ne savais pas quand tu rentrerais, ni même si tu rentrerais d’ailleurs." Un moyen de lui faire comprendre qu’elle avait deviné qu’elle évitait de se retrouver à l’appartement quand elle y était. Mais là encore, ce n’était pas un reproche, seulement une constatation qu’elle prononça en relevant la tête, tenant à accrocher le regard de sa cousine à qui elle précisa, gardant la face "Je ne pars pas très loin et je reste joignable en cas de besoin." Elle aurait pu lui dire qu’elle partait au domaine, elle l’aurait très bien compris. Seulement, elle ne voulait pas que ses explications passent pour une invitation à la rejoindre. Evelyn avait besoin de prendre du temps seule pour réfléchir, pour remettre en perspective ce qui l’attendrait une fois qu’elle rentrerait tandis qu’elle avait des décisions à prendre et des actions à mener. De nouveau, elle prit une légère inspiration, un peu plus reconnaissante vis-à-vis de Lara lorsqu’elle reprit ses paroles. Evie enchaîna "C’est bien de le reconnaître." Certainement qu’elle avait ses torts également. Mais l’admettre aurait été ouvrir la porte à d’autres questions alors que quand leur discussion s’était terminée l’autre fois, elle lui avait demi-mots avoué que quelque chose s’était passé. Lara n’avait pas cherché à en savoir davantage, elle avait juste tourné les talons et c’était ce qu’elle n’avait cessé de faire depuis. Ça mettait en avant plusieurs choses sur lesquelles Evie ne tenait pas à s’appesantir, préférant dire à la place "Personne n’est parfait, Lara. Et je crois pouvoir dire qu’on a toutes les deux eu de mauvais modèles en la matière, alors on a droit à un peu de marge pour réparer nos erreurs." Et mettre du baume sur leurs rancœurs. Mais encore une fois, elle préféra ne pas amplifier sa pensée sous la menace de l’orage qui était toujours là, prêt à éclater. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de laisser filer un mince sourire quand Lara reprit la parole et que légèrement agacée, elle devait bien l’avouer, elle lui demanda suite à ses excuses et son envie de mettre les choses à plat "Pourquoi maintenant, parce que tu as cru que je m’en allais comme une voleuse ?" Niveau image qu’elle avait d’elle, c’était encore une fois affreusement blessant "Je ne sais pas combien de temps je pars exactement. Si tu veux qu’on le fasse maintenant pour alléger ta conscience et tourner la page, je peux dire à Chad de patienter encore quelques minutes." finit-elle par lui proposer sans réelle conviction cependant, sentant ses mâchoires se crisper et la douleur de son épaule se réveiller et lui faisant regretter d’avoir tracté seule sa valise quand en réalité, c’était la tension qu’elle ressentait qui réveillait ses vieilles blessures. Dans tous les sens du terme. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 30 Mai 2022 - 2:52 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Face à Evelyn, tu ne sais tout simplement plus quoi penser, ou plus quoi dire d'ailleurs. Vraiment, tu es en train de mettre les pieds dans le plat encore une fois et pourtant, tes excuses sont bien sincères. Oui, tu ne mens pas, tu ne lui dis pas ce qu'elle voudrait entendre ou ce qu'il faudrait dire, ta cousine te connais suffisamment pour savoir que tu ne brilles pas vraiment dans cette compétence-là. Et tu comprends bien qu'Evelyn t'en veut, beaucoup, c'est plus que justifié selon toi et tu ne cherches pas à te décharger de ta culpabilité ou à effacer ce que tu as dit ou ton absence. Ton ainée a ses blessures, tu possèdes les tiennes et vous êtes autant similaires que différentes sur bien des points et tu as appris, après un autre éclat d'ailleurs, que tu ne pouvais pas anticiper les réactions d'Evelyn, ou encore moins lui dicter sa conduite. Quoi de plus normal, tu détesterais qu’elle fasse l’inverse, que n’importe qui le fasse d’ailleurs et encore plus ta cousine. Tu sais bien qu’avec une simple conversation, tu as effacé et ruiné des mois et des mois d’une très bonne cohabitation, de l’entente entre vous et même plus que cela, Evie n’est pas juste une autre cousine, pas juste une colocataire. Tu la regardes prendre une profonde inspiration et te répondre, elle a des mots durs l’autre brune, elle dit la vérité mais ce n’est pas pour autant plus facile à accepter. Tu ne répliques pas, pas comme tu as si bien l’habitude de le faire, prête à te tenir et à écouter comme tu aurais dû le faire ce matin-là, comme tu aurais dû le faire il y a des jours de cela. Cette froideur et cette distance sont tout à fait justifiés et mérités, tu le sais et Evelyn te dit, te soutient qu’elle avait l’intention de te prévenir dans tous les cas. Comment le faire sinon, tu n’es jamais là ? Tu ravales une autre inflexion de voix cette fois-ci, le reproche est audible, lourd et tu pourrais te cacher derrière ton business qui vient juste de prendre forme, elle travaille également à son compte, elle sait à quel point les premiers mois sont cruciaux. Pas besoin de lui expliquer cela et dans le fond, ce n’était qu’une excuse, une excuse toute trouvée pour ne pas rentrer. Se focaliser sur le club, se tuer à la tâche et ne penser à rien d’autre que cela parce qu’au moins, tu peux gérer tous les aspects du club, pas comme avec le reste de ta vie. Tu ne peux pas juste dire à Evelyn de te pardonner ou de nouveau s’ouvrir, ça ne fonctionne pas comme cela, elle n’est pas ton employée et elle tournerait sûrement et véritablement les talons si tu la traitais de la sorte, aucun doute là-dessus. Elle reste joignable et tu murmures un :"Okay." sachant que tes excuses ne sont pas pour autant acceptées. Entendues certes, et tu regardes Evelyn prendre une autre inspiration, la conversation étant tout aussi désagréable pour elle. Elle a raison sur un point, vous manquez de pratique, quand il s’agit de famille et d’affection, tu aurais vraiment voulu pouvoir dire que tes parents sont des exemples parfaits. Ce n’est pas le cas, tu as été obligée de grandir en marge, d’évoluer et de te construire loin, sans jamais vouloir t’excuser, parce que c’était admettre une faiblesse. Tu réalises que c’est un raisonnement de pensées un peu stupide, tu as assez de recul pour le voir, ça c’est certain et tu regrettes vraiment … tout en fait. La nouvelle question d’Evelyn est tout glaciale que le reste de ton discours et si tu la dévisages quelques secondes comme si elle venait de faire apparaitre un troisième bras ou quelque chose de ce genre, cela ne dure pas bien longtemps et tu hoches négativement la tête. "Je ne... je ne cherche pas à alléger ma conscience Evelyn, vraiment." Que tu dis sur un ton un peu dépité, avant de t’éclaircir la gorge et de reprendre. "Et je ne veux pas t'en imposer plus. Oui plus que je ne l'ai déjà fait en fait." Tu aimerais être aussi forte que tu l’es d’ordinaire là tout de suite, ça ne t’atteindrait pas autant, ce moment, la façon dont elle s’adresse à toi, te toise un peu comme si tu n’étais qu’un désagrément sur son parcours et dans sa journée. Tu supposes que c’est mérité, encore une fois, c’est toujours aussi désagréable et encore une fois, face à Evelyn, tu as l’impression d’être la gamine de treize ans qui vient de faire une gaffe. Tu as bien appris à t’excuser comme il le fallait, n’est-ce pas ? Tu chasses la pensée et l’air déçu de Cassandra Pearson le plus loin possible de ton esprit, te concentrant sur Evelyn "Je sais ce que j'ai dit et j'ai fait et te présenter des excuses était, est important à mes yeux, et je ne veux pas que tu te sentes obligée de les accepter parce que c'est ce qu'il faut faire." Ou parce que ce serait la chose la plus simple à faire pour tout le monde et pour que tout redevienne un peu plus vivable dans cet appartement. Tu te moques bien de cela dans la présente et tu reprends après une autre inspiration. "J'ai paniqué oui, c'était complètement idiot mais oui j'ai paniqué... La perspective de te perdre dans mon quotidien est terrifiante vraiment, même si je n'ai pas envie de l'admettre." Tu n’essayes pas de la prendre par les sentiments ou de l’attendrir pour qu’elle prenne pitié de la pauvre Lara, loin de là, c’est la vérité et tu réalises que tu n’as jamais menti à Evelyn. Tu as été déçue, triste, blessée, inquiète pour elle, mais jamais tu n’as menti, tu as une drôle façon de le montrer tu le sais, et ce n’est pas de sa faute à elle si tu es rouillée dans le domaine et tu ne sais pas comment faire. Il faudrait que tu travailles sur tout cela, c’est certain. Tu t’es toujours vue comme quelqu’un de loyale et de particulièrement fidèle quand tes proches sont concernés, tu n’avais jamais été exposée au revers de ses deux facettes comme cela… "Donc oui, je choisis très mal mon moment et ça en dit certainement beaucoup sur moi et ma sincérité." Beaucoup que tu réalises, des tonnes mêmes mais les mots et le discours sont déjà là."Mais comme tu l'as dit, personne n'est parfait, certainement pas moi... et si on t'attend alors, je ne te retiens pas plus. J'espère que tu passeras un bon séjour." Tu hoches la tête, elle n’avait certainement pas prévu de te croiser avant son voyage, un sms aurait été plus arrangeant. "Je serais là quand tu rentreras de ton voyage."
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Il y avait un point de repère dans chaque situation à laquelle Evelyn était confrontée ; quelle était la chose la plus adulte à faire ? Elle n’avait jamais vraiment été une enfant, elle avait taché de le redevenir en se positionnant en rebelle de pacotilles à l’adolescence, quand il était facile de faire porter le chapeau à ses erreurs durant cette période ingrate de la vie de tout un chacun. Mais dans le fond, elle avait cessé de fonctionner comme telle dès qu’elle avait perdu son père. Elle s’était pris de plein fouet la réalité d’une vie qui jusqu’alors n’était que joie et douceur, tandis qu’elle perdait le droit de vivre dans l’ignorance encore quelques temps, encore choyée et protégée par le cocon formé par sa famille — la chute avait été atroce, tout avait été si violent à l’époque que les souvenirs qu’elle gardait de son enfance devaient sans doute être trop beaux pour être vrais, seulement c’était de cette façon qu’elle continuerait de voir la vie avant que son père ne parte. Finalement, ça faisait trente ans qu’elle était adulte, qu’elle savait comment réagir de la façon la plus rationnelle, à se reposer sur des faits plutôt que sur des théories, à réguler son monde comme on régule une catastrophe ; stratégiquement, toujours, sans jamais rien omettre, soumise à l’éducation qu’elle avait reçue et à ce talent qu’elle avait de savoir comment réagir en cas de catastrophe, assez autoritaire pour remettre tout le monde dans le droit chemin et régenter ses troupes à la baguette sans jamais élever la voix, en restant ce modèle de stoïcisme qu’elle avait appris à devenir, ayant très vite compris que faire dans l’impulsivité et les bons sentiments, ça n’apportait souvent que de l’imprévisible, chose qu’elle redoutait plus que tout. Ça l’avait enfermé dans des chimères, Evie, rejoignant ainsi les desseins de l’enfant qu’elle n’avait pas été très longtemps, mais qu’elle chérissait dans son cœur d’adulte blessé par la destinée ; à se dire qu’elle était tout capable de contrôler sans jamais faillir, elle en avait perdu de vue la réalité du monde qui l’entourait et qui n’était que ça, de l’inattendu. Quand elle s’apercevait qu’elle pouvait reprendre les choses en mains, qu’elle pouvait modérer les effets des aléas de la vie, c’était là qu’elle se sentait le mieux et que sa fameuse doctrine, celle qui mettait en exergue les super-pouvoirs des adultes, pointait le bout de son nez pour l’aider à réussir. Ici, face à Lara, quelle était la chose la plus adulte à faire ? Elle marqua une pause dans sa réflexion, inclinant la tête sur le côté pour adresser un regard fixe à sa cousine qui se lançait dans un exposé dont elle seule avait le secret ; chargé d’informations qui firent froncer les sourcils à la jeune femme, puis bloquer sa respiration dans sa poitrine et en venir à la conclusion que : tourner la page, c’était ça la chose la plus adulte à faire.
Mais est-ce que ce serait la meilleure ? La nuance était quasi-imperceptible, elle avait le mérite d’exister néanmoins, et c’est ce doute qui la fit réagir avec un temps de retard quand elle cessa de parler et que voulant prendre les choses dans l’ordre, elle lui dit doucement "Tu sais ce qui me blesse le plus ? C’est que tu puisses penser que je sois capable de sous-estimer l’importance du club à tes yeux, alors que je t’ai vue le mettre sur pied. Pire, que je sois capable de te donner ma parole un jour pour la reprendre le lendemain sans une bonne raison." commença-t-elle, et son visage se releva graduellement pour apposer le point qu’elle souleva une seconde après "Je ne fais jamais rien sans bonne raison, Lara. Surtout quand je me suis engagée." termina-t-elle, tenant à remettre les choses dans leur contexte en même temps et lui faire réaliser avec ça qu’elle avait eu tort de la mettre au pied du mur quand elle avait déjà l’impression de se l’être pris en pleine figure "Maintenant, j’entends tes excuses, et sans doute que je vais les accepter à un moment où un autre. J’ai juste besoin d’un peu de temps pour faire de la place dans ma tête et remettre les choses dans le bon ordre." En vérité, ça n’avait même rien à voir avec elle ; autant qu’elle était capable de l’admettre, Evelyn savait qu’elle était un peu perdue ces temps-ci "Tu ne t’en es sûrement pas aperçue, mais les choses n’ont pas été faciles pour moi ces derniers mois." avoua-t-elle alors, sans pour autant faire dans le détail parce qu’à en juger par l’attitude de Lara, il valait mieux qu’elle garde ce genre de secrets pour elle si elle ne voulait pas lui laisser l’impression de se plaindre et de chercher à éponger ses erreurs en la prenant par les sentiments. Elle haussa les épaules, reprenant tout aussi calmement "Tu ne me perdras pas si tu m’autorises à rester. Autrement, je sais quand m’éclipser et si tu préfères qu’on en reste là, j’aurais été ravie d’avoir enfin fait ta connaissance." Sa gorge se serra sans prévenir et sa tête se baissa pour dissimuler la vague d’émotions qui vint saturer le bord de ses cils et la faire déglutir péniblement ; assez en tout cas pour qu’elle mette plusieurs secondes à reprendre sur elle pour mieux relever la tête et opiner à ce qu’ajouta Lara — qu’elle serait là quand elle rentrerait de son voyage, ce à quoi elle répondit simplement "Je te préviendrai de la date exacte de mon retour. Je ne sais pas encore combien temps je vais rester là-bas." Mais encore une fois, elle ne quittait pas le pays, la distance à parcourir était moindre et si elle réussissait à lâcher prise, peut-être qu’elle reviendrait plus tôt qu’elle était capable de se l’imaginer sur le moment. Sa voix changea légèrement, passant de la neutralité accablante de son tempérament un peu rigide pour trembloter quand, faisant un pas vers sa cousine, elle lui demanda en s’arrêtant devant elle "Ce n’est pas notre truc, mais un câlin pour se dire au revoir ?" Son interrogation fit prendre une tonalité plus aiguë à sa voix, faisant tinter la responsabilité qu’elle laissait à sa cousine d’accepter ou pas de la prendre dans ses bras. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 18 Juin 2022 - 15:33 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Les mois et les semaines, voire même les quelques jours, qui ont précédé l'ouverture du club ont été longs, fatigants et certains jours, moins gratifiants que d'autres, et parfois, tu as eu envie de regarder Itziar dans les yeux et de lui demander si vous ne venez pas de commettre une erreur colossale. Et tout cela, Evelyn le sait, bien entendu qu'elle le sait, combien de fois t'a-t-elle vu rentrer un peu trop fatiguée, prête à t'endormir sur le canapé toute habillée, ou avec un repas à moitié entamé abandonné sur la petite table basse, la télévision allumée en train de passer en boucle les épisodes de tes dessins animés préférés. Et les coups de fils passés à un tel ou un tel pour obtenir les bons matériaux, le bon champagne et trouver tout ce qu'il faut pour le jour J ? Evelyn le sait tout cela, tu ne te caches pas vraiment entre les murs que vous partagez, tu n'aimes pas le faire, cet endroit, c'est un peu votre forteresse, votre sécurité loin du monde et cela a toujours été le cas, cela doit toujours être le cas. Tu as tout gâché d'un simple claquement de doigts tu le sais, alors que sans le soutien constant d'Evelyn, les derniers mois n'auraient pas été possibles et auraient été un véritable calvaire, tu le sais, elle le sait. Alors pourquoi lui en imposer tant ? Tu ne sais vraiment pas et les excuses que tu as prononcées sont sincères, pas là pour te faire bien voir et quand ta cousine reprend la parole, explique comment tu l'as blessée, tu l'écoutes. Parce que le dialogue n'est pas encore fermé, parce qu'elle te parle vraiment, pour expliquer tes torts et tu l'écoutes avec une expression attristée sur le visage, hochant la tête pendant sa phrase. Elle a raison, bien entendu qu'elle a raison et c'est bien parce qu'Evie n'a qu'une seule parole que ne pas la voir le jour j t'a fait bien plus mal que ce que tu le pensais. Mais c'est stupide de mettre Evelyn sur un pied d'estale, elle est bien humaine après tout, elle aussi, elle a ses propres problèmes et stress et tout un tas de choses que tu ne sais pas depuis quelques temps. Tu n'as pas envie qu'elle redevienne une étrangère, juste un simple prénom suivi d'un nom de famille commun, c'est certain. Elle a besoin de temps et si tu sens quelque chose se serrer en toi, tu es néanmoins rassurée dans un sens, parce qu'elle ne referme pas la porte complètement sur toi, parce qu'il y a encore l'espoir que tout aille bien et maintenant tu peux véritablement respirer. Mieux que tu ne l'as fait en apercevant sa valise et en imaginant le pire. "Je sais bien que tu as tes raisons pour ton absence, de très bonnes raisons, et prends tout le temps qu'il te faut, Evie." Que tu dis, hochant de nouveau la tête, et puis, peut-être que cela te fera également du bien d'être toute seule dans votre appartement. Ce sera le moment de te poser seule avec tes pensées et mettre de l'ordre dans tout ce que tu as ressenti et tout le stress que tu ressens, principalement causé par le club et tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin. Oui, un peu de temps passer seule, ça ne peut-être que bénéfique, pas vrai ? Tu as envie d'y croire, tu veux y croire, sachant que le retour d'Evelyn sera plus qu'attendu. Tu ne la corriges pas cependant, la possibilité d'un déménagement est toujours là, si c'est ce dont elle a besoin, tu serais bien égoïste de le refuser que tu te dis tout simplement et tu prends une autre profonde inspiration quand elle te confirme qu'elle n'a pas encore de date de retour. "Okay." Tu garderas ton téléphone près de toi, tu ne le dis pas, tu te contentes de le penser très fort, Evie t'a déjà dit et répété qu'elle n'allait pas loin, alors aucune raison de s'inquiéter, elle sera bien entourée et très certainement bien accompagnée, que tu te dis, parce que tu dois bien la laisser partir et que tu n'avais pas réalisé à quel point ce serait difficile jusqu'à ce qu'elle parle d'au-revoir. Tu n'en mènes pas large, vraiment à sa demande, ayant une expression plus surprise qu'autre chose, et tu marmonnes un : "Pas notre truc du tout." pour te donner une excuse, mais tout de même, tu finis par franchir la distance qui vous sépare et par passer tes bras autour d'Evelyn. Elle est un peu plus grande que toi, elle l'a toujours été, encore plus sur des talons, si bien que ton visage se retrouve pressé à mi-chemin entre son bras et son épaule et tu laisses échapper un léger soupir en la serrant contre toi. Parce que tu sais pourquoi vous ne faites pas cela si souvent, aucun moyen de cacher la façon dont ton cœur bat un peu trop vite dans cette position, parce que la panique ne t'a pas complètement quittée, mais que tu es également soulagée parce qu'elle ne disparait pas complètement, toujours désolée de ton comportement, et parce qu'elle compte tout simplement. L'étreinte s'éternise un peu trop, même toi, tu peux le ressentir et tu finis par la lâcher lentement, faisant un pas de recul et te forçant à sourire, histoire que les larmes que tu sens dans tes yeux restent à leur place, la dernière chose que tu veux c'est éclater en sanglots devant elle, vraiment, Evie mérite mieux que cela. "Je crois que tu devrais filer avant de faire plus attendre Chad, et je ne dis pas du tout cela parce que je vais ruiner non maquillage, non." La blague est mauvaise très, c'est tout ce que tu as pour te défendre, avant de prendre une autre inspiration et de légèrement serrer la main libre de ta cousine, pendant quelques secondes. "Passe un bon séjour Evie." Que tu lui souhaites, sincère encore une fois et contente d'avoir pu commencer à recoller les morceaux entre vous.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 23 Juin 2022 - 9:14 | |
| ≈ ≈ ≈ {and it gets colder and colder when the sun goes down} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Dans d’autres circonstances, Evelyn jugerait le câlin de trop. Elle n’était pas à l’aise avec les démonstrations de ce type, elle qui devait les gérer plus souvent qu’à son tour, entourée d’amour et tendresse, elle n’avait jamais friande de ce genre de choses pourtant ; les mariés n’étaient pas les derniers à la prendre dans leurs bras, et elle ne parlait pas des familles qui la considérait comme une pièce rapportée le temps de quelques heures, à réaliser les souhaits les plus frivoles de ceux qui s’unissaient bien souvent dans l’émotion. Elle ne savait pas d’où ça lui venait. Un bon thérapeute se pencherait sur l’éventualité qu’elle n’avait pas reçu assez de câlins durant son enfance, et elle n’aurait pas tort. Celie n’avait jamais été tactile avec elle, l’avait-elle seulement été avec ses sœurs ? Le doute s’insinuait en elle quand elle y songeait, avant de mettre l’accent sur une vérité qui blessait. Le seul qui savait comment la prendre dans ses bras, qui savait comment gérer sa force colossale pour ne pas écraser le petit corps qu’il tenait contre lui, c’était son père. La satisfaction des moments passés à les respirer, lui et l’amour paternel qui émanait de lui quand, la bouche collée à son oreille, il lui murmurait ses comptines préférées, c’était les seuls bons souvenirs qu’elle gardait des moments où elle n’avait pas encore l’impression que ça la rendait fragile d’autoriser quelqu’un à dépasser cette barrière. C’était un blocage comme un autre, elle commençait à se faire à l’idée que ce n’était pas mal de se laisser étreindre parfois, mais il y avait toujours un léger sentiment de gêne qui s’emparait d’elle quand elle était l’instigatrice. Demander à Lara si elle en avait envie, c’était lui refiler la patate de chaude pour faire mine de se soumettre à sa volonté, elle qui n’était pas sans être complaisante quand il le fallait. Ce n’était pas très courageux, seulement elle n’avait jamais prétendu être courageuse, c’était même tout le contraire ; au cœur de la somme de tous ses défauts, la lâcheté faisait partie intégrante de la femme qu’elle était devenue, et elle n’accepterait pas qu’on prétende le contraire pour améliorer l’image qu’elle avait d’elle.
Lara se cala sur sa demande sans rechigner malgré le fait, qu’elle non plus, ce n’était pas son genre de faire dans le pathos. Evelyn en fût aussi ravie que soulagée. La laissant entamer les réjouissances, elle écarta les bras pour l’accueillir contre elle, et laisser le temps filer pendant qu’elle sentait son cœur battre à l’unisson avec celui de sa cousine. Peut-être que ça prendrait du temps avant qu’elles ne réussissent à se regarder de nouveau sereinement, mais Evie avait bon espoir. Elle n’avait pas tellement envie de faire une croix sur la présence de la jeune femme, au contraire de ce qu’elle avait prétendu en se cachant derrière des éventualités, anticipant le plus difficile à avaler pour mieux être capable de le gérer. Mais Lara avait été claire sur ce sujet, elle ne voulait pas qu’elle quitte définitivement l’appartement. Alors elle reviendrait, dans quelques temps, poussant de nouveau la porte de chez elles avec une certaine allégresse malgré tout, persuadée d’être la bienvenue. Elle la serra un peu plus contre elle, posa sa main sur l’arrière de sa tête pour caresser brièvement ses cheveux, sentant son émotion s’établir pour de bon et lui faire froncer les sourcils quand elle tacha de la contrer pour mettre un terme à ce câlin. Elle ne laissa pas Lara battre en retraite cependant, lui prenant le visage entre les mains pour constater, qu’elle aussi, elle avait les larmes aux yeux. Qu’elle était belle, Lara, à savoir comment souligner le total de ses qualités en usant de paillettes et de fards, ses cils longs comme des pattes d’araignées agrandissant ce regard de poupée qu’elle lui renvoyait ; et à l’étreinte s’ajouta un baiser qu’elle planta sur son front avant de lui dire "Ça va aller, d’accord ?" La blague que la jeune femme laissa filer, elle fit briller les yeux de sa cousine d’une autre forme d’émotion alors qu’elle passait ses pouces sous les yeux maquillés de Lara en ajoutant "C’est tendance d’avoir l’air misérable. Mais sois rassurée, tu seras toujours la plus jolie, même avec un maquillage ruiné." Elle ne la flattait pas pour se la mettre dans la poche, elle soulignait ses qualités parce qu’elle le méritait. Revalant ses larmes, récupérant ses mains, elle se redressa en laissant enfin de l’espace à la jeune femme dans un soupir qui signifiait clairement, ça y est, c’est l’heure. Elle n’avait pas tellement besoin de le verbaliser, de fait elle lança un dernier regard à Lara avant de se retourner pour récupérer sa valise et son sac à main dans un geste gracieux et simultané, la gratifiant seulement d’un petit signe de tête quand elle ouvrit la porte de leur appartement qu’elle referma doucement après en être sortie. E soudain dos à la porte close, elle ferma les yeux pour contenir ce que lui inspirait la conversation qu’elles venaient d’avoir, pour contenir un peu plus toutes les choses qu’elle aurait aimé lui dire si elle n’avait pas eu aussi peur. Elle ne pleurerait pas pour de bon avant de partir, elle eut cependant besoin de quelques longues minutes pour reprendre bonne contenance avant de filer avec détermination.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (pearsons) and it gets colder and colder when the sun goes down |
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