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 (angus) favourite worst nightmare

Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
la trahison des images
  
(angus) favourite worst nightmare IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (angus) favourite worst nightmare Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(angus) favourite worst nightmare Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(angus) favourite worst nightmare 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(angus) favourite worst nightmare Tumblr_inline_oyp7sbWLG21ty6gbn_400
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

(angus) favourite worst nightmare SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(07/06 - c'est presque ça)sara #1emery #1russell #1mateo #1samuel #1
RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3raphael #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3cameron #1logan #1aide #2 carl #6twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1dan #1

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith).
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39485-
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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyJeu 21 Avr 2022 - 21:57


@ANGUS SUTTON & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ and do me a favor and break my nose, or do me a favor and tell me to go away, or do me a favor and stop asking questions. (c) lexiresources&kaceyrps.

(FLASHBACK). « C’est absolument immonde. » Que je jauge ma silhouette dans le miroir de la boutique, devant l’air choqué du vendeur qui se retient de m’offrir sa sympathie tant qu’il n’a pas la garantie que je repartirai d’ici les mains vides. C’est pas ce qui est prévu, alors il fait bien de garder ses commentaires que j’arrive pourtant à lire dans ses yeux. Je suis sûre qu’il se retient de me dire que c’est sa plus belle pièce, que je n’ai aucun sens du style vu comme je me suis pointée en jogging et que c’est le genre de robe qui ferait tourner quelques têtes. Je veux bien lui accorder ce dernier point, car c’est très exactement mon but. Sauf que je n’ai pas l’intention de recevoir des compliments, mais bien des regards interloqués, dégoûtés ou mieux, choqués. Je joue avec le tissu rose bonbon de la robe et j’esquisse une grimace, me faisant violence pour ne pas éclater de rire et souligner, une fois encore, à quel point ce vêtement est horrible, parce que mon but n’est pas d’être sortie de force de la boutique, mais de repartir avec l’achat le plus immonde qui soit. « Je la prends ! » Je m’exclame en tapotant dans mes mains comme une gamine, devant le regard surpris du vendeur qui, visiblement, a décidé de ne pas chercher plus loin dans ma manière de raisonner, se contentant d’un sourire crispé. Oui, je l’ai trouvé, leur modèle le plus immonde et il va rejoindre ma penderie malgré son coût un peu exorbitant pour l’horreur que c’est. Il y a vraiment des gens sensés – hors Halloween, donc – qui sont prêts à acheter ce genre de trucs ? J’ai même pas envie de le savoir, alors que mon regard s’accroche sur un chapeau tout aussi moche, dont je me saisis à la hâte avant de le planquer sur ma tête. « Par-fait. » Mon sourire est large à m’en faire mal aux joues alors que je détaille encore ma silhouette et que cette fois-ci, je pouffe de rire. Je rigole moins quand je passe en caisse et que je me rends compte de la somme que je m’apprête à débourser pour utiliser le vêtement qu’une seule fois dans ma vie, puis je me souviens que c’est pour la bonne cause. Ou presque.

On pas se mentir, je suis pas à l’aise, entre la robe immonde à moitié transparente et les talons bien trop compensés sur lesquels je suis perchée. Le chapeau est finalement mon meilleur allié alors que je l’enfonce un peu plus sur mon crâne dans une vaine tentative de disparaitre – au moins, je verrai moins les regards qu’on va me lancer – parce que je ne vais pas y échapper, c’est bien pour ça que j’ai passé mon après-midi à faire les boutiques. Je réfléchis une dernière minute, plantée sur le trottoir en face de Micheal Hills, consciente que je m’apprête à lancer un nouveau chapitre de cette bataille sans fin dans laquelle nous nous sommes plongés avec Angus. Est-ce que je suis sûre de n’avoir rien à perdre ? Est-ce qu’il ne serait pas encore temps d’anticiper les conséquences de mes actes et me rétracter, alors qu’un passant m’adresse déjà un regard interrogateur ? Mais est-ce qu’il y a pensé, lui, quand il a débarqué sur mon lieu de travail en faisant le coq, dans sa tenue d’éboueur et qu’il n’a rien trouvé de mieux qu’à lancer son pop-corn sur nos spectateurs ? Est-ce qu’il a réfléchit deux secondes à la situation dans laquelle il risque de nous mettre, Rose et moi, avant de venir faire – littéralement – son cinéma ? Non. Il n’a pas réfléchi un seul instant et même quand j’ai mis en évidence son attitude, il a continué de me provoquer. Il a joué avec des limites que je m’interdisais d’outrepasser, celles qui touchent à nos vies professionnelles. Je dois l’admettre, j’ai pris un certain plaisir à nos confrontations, mais quand celles-ci n’impactaient pas notre quotidien. Et il a été trop loin. Je le lui ai dit et même quand j’ai essayé de lui expliquer, il n’a pas voulu écouter, Angus, trop fier pour s’excuser ou ne serait-ce qu’admettre que peut-être il aurait dû s’abstenir. Alors, aujourd’hui, j’ai aucune raison de m’abstenir. Il s’est pointé en toute conscience à mon travail, il savait très bien ce qu’il faisait. Et s’il ne voulait pas prendre le risque que la monnaie de sa pièce lui soit rendue, il  aurait déjà réfléchir avant de venir perturber la soirée que nous avions mis tant d’énergie à organiser avec Rose.

Je respire un instant, manque de trébucher en me remettant en marche. Je m’en fiche d’avoir l’air ridicule, mais il est hors de question que je tombe et que je m’affiche contre ma volonté. Alors mes pas sont petits, maladroits, et finalement ça va avec le personnage de la copine paumée qui panique pour un tout ; parce que c’est bien ce que je suis aujourd’hui. Une copine en or, oui, mais surtout totalement affolée à l’idée que mon chéri ait oublié son porte-bonheur pour sa réunion ôh combien importante du jour. J’ai presque envie de vomir à cette idée, et, au pire, ça ira avec l’humiliation que je veux lui infliger. Je franchis la porte et je garde un air imperturbable quand j’avance à travers le grand hall de l’entreprise qui, en réalité, m’intimide particulièrement. J’ai rien à voir avec ces gens-là et c’est bien ce qui me réconforte, néanmoins tout ceci me rappelle à quel point je suis en bas de la chaîne alimentaire. Je me mords la lèvre alors que les premiers doutes m’assaillent quand une femme, puis une seconde, m’ignorent royalement après avoir passé en revue mon accoutrement alors que je tente de leur demander mon chemin. Angus a ruiné notre soirée, Anguis a ruiné notre soirée, Angus a ruiné notre soirée. Je m’accroche à ce fait pour avoir une raison de persévérer – et bingo, quelqu’un m’indique l’avoir croisé à la cafétéria au bout du couloir. Pas besoin de supplier pour un badge afin d’avoir l’autorisation de monter dans les bureaux, un scandale que je préfère m’éviter. Non, la chance est de mon côté – je ne suis pas encore tombée – alors que je continue mon chemin. Quand je débarque dans le restaurant d’entreprise, évidemment que mon rose bonbon attire les regards et j’affiche le large sourire de la jeune fille un peu (beaucoup) conne, mais pleine de bonnes intentions. « Sutton ? Angus Sutton ? Il est par là ? » Je demande aux gens qui croisent mon chemin. Certains rient, d’autres marmonnent dans leur barbe. « Oui, oui, je suis sa copine. » Personne n’a posé la question, mais je m’assure qu’ils m’identifient comme quelqu’un de proche de lui. J’ai hésité avec le rôle de la sœur, mais vu ce que je m’apprête à faire, ça aurait été dérangeant, même pour moi. Et je le vois. À quelques mètres de moi, un café à la main, en train de profiter de ces dernières secondes de répit. Bingo. Il croise mon regard et même à cette distance, je lis la panique dans ses yeux. « Gugus, mon petit sucre d’amour ! » Que je l’interpelle des fois qu’il aurait l’idée de m’ignorer et de tourner les talons. « Gugus, t’as oublié ton porte-bonheur pour ta réunion si importante ! » Je m’exclame, plus fort que de raison pour qu’on nous entende, alors que je me garde bien de dévoiler le porte-bonheur en question, qui est dans mon sac, prêt à être affiché à la vue de tous. Et Angus n’est très clairement pas prêt pour ce que j’ai embarqué avec moi.



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(angus) favourite worst nightmare Qi7UeVN
(angus) favourite worst nightmare XH2HHJH
(angus) favourite worst nightmare UkyMCNR
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:l::


Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 20:51, édité 1 fois
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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyVen 13 Mai 2022 - 21:55



Favourite worst nightmare
     @Maisie Moriarty   :l:  
◊ ◊ ◊

Je n’ai jamais voyagé, si ce n’est à travers les différentes vidéos de globetrotter qu'on peut trouver sur youtube. Grâce à eux, j’ai pu visiter : le vieux carré de la Nouvelle-Orléans (si je devais choisir une ville pour décrire la fête, ce serait celle-ci.) ; découvrir les plus beaux recoins de l’Alaska (ce qui m’a un peu aidé à comprendre pourquoi un mec comme Alex Supertramp, qui avait tout pour réussir, a un jour décidé de bruler la totalité de son argent pour partir à l’aventure. Vous avez déjà vu un bébé élan ?) et puis un tas d’autres villes que je ne verrai jamais en vrai, mais qui ont l’air sacrément cool à travers un écran 13 pouces. Je parle de ça, parce que l’un de ces voyageurs a un jour dit que dans chaque ville, comme dans chaque lieu, il y a toujours un endroit où on se sent le mieux. Du coup maintenant à chaque fois que je me rends quelque part, je prends plaisir à chercher la pièce que je préfère, celle où je me sens le plus à l’aise. Chez moi par exemple, c’est le salon parce que je peux garder un œil sur ma mère  et  sur Samuel qui a transformé l'ilot de la cuisine en une planète pour dinosaures. Oui, parce que c’est bien connu que les dinosaures n’ont pas tous disparus et que certains ont même pu voler vers une nouvelle galaxie en transportant sur leurs dos quelques-uns de leurs amis. Ça coule de source, surtout pour un môme de neuf ans. À la MHI, l’endroit que je préfère c’est la cafétéria. Parfois, quand je suis assez chanceux, j'arrive même me faire offrir une pâtisserie par Constantine, la caissière. Je sais pas si c’est parce qu’à force de m’avoir vu trop de fois m’arracher les cheveux devant mon ordinateur portable, elle a commencé à avoir pitié de moi ou si c’est parce que je suis l’un des seuls qui prend soin de débarrasser ma table en partant, mais je crois qu’elle m’apprécie et secrètement, il en est de même pour moi. Elle me fait un peu penser à ma mère, sauf que Constantine n’a pas deux, mais quatre bouches à nourrir et qu'elle cumule trois emplois en tout ce qui ne l’empêche pas d’arborer un sourire bienveillant sur sa mine épuisée. « Sutton ? Angus Sutton ? Il est par là ? »  La bouche pleine de café, je manque d’avaler de tout recracher. Les rires se mêlent vite à la voix qui scande mon patronyme et les murmures ne mettent pas longtemps à se faire entendre. Cependant, ce sont les regards de travers qui me dérangent réellement plus que le brouhaha que son entrée vient de provoquer. Je me retourne de façon presque automatique vers celle qui semble me chercher. Mes yeux s’attardent d’abord sur la couleur de sa robe, un rose bonbon hideux qui me donnerait presque envie de faire don de mes yeux à la science sans parler du tissu assez transparent pour que je puisse y deviner la couleur de ses sous-vêtements. C’est trop pour moi, alors je ferme les yeux si fort que j’ai presque espoir de disparaitre comme quand j’étais môme et que j’avais assez d’imagination pour croire qu’il suffisait simplement de fermer les yeux et de penser fort à un endroit pour pouvoir transplaner. « Oui, oui, je suis sa copine. » J’écarquille les yeux en me mordant l’intérieure de la joue pour ravaler une pique. C’est Saül qui serait bien heureux d’apprendre que je me suis enfin trouvé une nouvelle petite-copine. Et connaissant la mentalité des gens qui m’entourent, je mets mes deux mains à couper que la rumeur traversera les murs encore plus vite que la vitesse de la lumière jusqu’à finir par arriver à ses oreilles. La mâchoire serrée, je peux entendre le bruit de mes talons martelés le sol alors que mes genoux frappent contre le dessous de la table. Je suis en train de paniquer et pas juste un peu. Plus j’essaye de songer à un plan qui pourrait m’aider à me sortir de là et moins j’arrive à trouver des idées. J’ai le cerveau paralyser par la peur de me faire virer à cause d’une cow-girl Barbapapa. J’essuie mes mains moites sur mon pantalon cintré avant de  prendre une longue inspiration, je peux pas perdre la face. Le Angus Sutton qui bosse à la MHI ne panique pas, jamais. Il est égocentrique, sûr de lui et bien trop orgueilleux pour se laisser ridiculiser par une fille. [color:b81a=#tomato]« Gugus, mon petit sucre d’amour ! » Ça fait marrer mon voisin jusqu’à ce que ses yeux rencontrent les miens et que son rire ne se transforme en un simple raclement de gorge. « Gugus, t’as oublié ton porte-bonheur pour ta réunion si importante ! » Elle gueule comme lorsque j’ai débarqué à son ciné, un mois plus tôt, pour lui ramener son remède imaginaire contre les mycoses. On pourrait croire que c’est de bonne guerre, mais y’a une nette différence entre son lieu de travail et le mien. Premièrement : Elle bosse dans un petit cinéma de quartier tandis que je travaille pour l’une des plus grandes enseignes de Brisbane. Deuxièmement : Sa patronne est une crème qui l’adore alors que le mien m’a dans le collimateur depuis que j’ai fait l’erreur de fricoter avec son fils ainé. Je suis sur la sellette et si je suis encore assis à cette table aujourd’hui, c’est certainement parce que même si je suis un gros con, je suis aussi excellent dans mon domaine, mais le talent à ses limites et si y’a bien un truc que Saül déteste c’est de voir ses employés faire des vagues au sein de sa petite fourmilière. Or, l’arrivée de Maisie me fait l’effet d’un putain de tsunami. Je pourrais l’insulter, lui gueuler de se casser ou même la tirer vers la sortie, mais j’aurais l’air de quoi ? Si ce n’est d’un connard qui maltraite sa petite-copine ?  Et puis c’est quoi cette histoire de porte-bonheur ? J’essaye de rester calme alors que tout mon corps se trouve en alerte, d’une main presque tremblante de rage, je porte le gobelet à mes lèvres pour me délecter des dernières gorgées de mon café avant de me lever. Ça fait un moment que je dors peu, si ce n’est pas du tout et que la caféine est devenu mon seul et unique moteur. « Tu veux bien me suivre ? » Je lui demande alors que je passe ma main dans son dos pour la pousser à avancer en direction des toilettes. L’ordinateur sous le bras, j’affiche un sourire forcé puis m’empresse de grimacer en direction de mes collègues lorsqu’elle a le dos tourné. Je pourrais toujours leur raconter ma version de l’histoire, celle d’une fille rencontrée dans un bar et qui n’arrête pas de me suivre partout depuis que j’ai accepté de coucher avec elle, un soir où j’étais trop bourré pour refuser. « Écoute-moi bien parce que j'le dirai pas deux fois : soit tu te casses maintenant et j’oublie tout de ta petite intervention, soit tu restes mais tu peux dire adieu à une vie paisible sur Brisbane.» Je murmure entre mes dents serrées  après m'être assuré que les toilettes soient libres et que la porte soit bien verrouillée. « J'te laisserai pas gâcher ma seule chance de réussir.» Je lâche en passant une main sur mon visage fatigué. « Ce job, c’est mon avenir et tu peux te moquer, j’en ai rien à foutre tant que tu piges là où je veux en venir. Tu ne peux pas te pointer sur mon lieu de travail en tenue olé-olé pour t’amuser. Mon patron n’a rien de Rose, ok ?» Je souffle alors que plus je pense aux conséquences que pourrait me coûter son petit numéro et plus je la déteste. « j'ai dû sacrifier des tas de choses pour arriver jusqu'ici, c’est pas un jeu.» J’ai passé des années à jongler entre les jobs étudiants, les cours à l’université, jouer les infirmiers pour ma mère et m’occuper de Samuel. J’ai dû faire des choix en délaissant de vieux amis que je n’avais plus le temps de voir, abandonner le rugby, et ne plus dormir quitte à ressembler à passer pour un zombie. C’est pas pour qu’elle débarque sur ses talons compensés et qu’elle ruine tous mes plans de réussite. « Alors casse-toi. » Je lance en déverrouillant la porte et dans le cas contraire je n’aurais pas d’autre choix que celui d’appeler l’agent de sécurité car elle n’a rien à faire ici et quitte à tomber autant l’emporter dans ma chute.  

BY PHANTASMAGORIA

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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyVen 27 Mai 2022 - 19:10

Ma fierté m’a souvent (toujours) obligée à rivaliser avec Angus dans cette petite guerre qui a commencé il y a quelques mois. Je ne me souviens même pas de qui a lancé les hostilités le premier et je crois que ça n’a pas beaucoup d’importance puisque ce n’était qu’un prétexte pour exprimer notre animosité à l’autre. Au fond, s’il faut vraiment un coupable, je crois que nous sommes tous les deux innocents et que la faute revient à Seth. Ça peut paraître facile de lui mettre la situation sur le dos, certes, mais s’il s’était abstenu de faire le con (pour changer) et de renvoyer Angus, ce dernier ne m’aurait probablement pas rangé dans la même catégorie que mon frère. Et au final, je ne suis même pas surprise tant les comportements de Seth finissent toujours par avoir un impact sur moi – s’ils ne déteignent pas complètement sur moi – et finalement ce n’est que dans la logique des choses. Et j’aurais très bien pu laisser couler les premières attaques d’Angus ou retenir les miennes, mais il y a cette foutue fierté ajoutée aux liens familiaux qui m’ont empêché de rester impassible. Je suis pourtant bien consciente que Seth n’a pas besoin d’être défendu – et surtout, qu’il ne le mérite pas. Mais c’est comme un foutu code d’honneur que je suis obligée de respecter et à choisir je suis obligée de me ranger du côté de mon frère, quand bien même je suis totalement en désaccord avec son attitude. Ce qui ne devait être que des piques de temps à autre, aux rares occasions où le chemin d’Angus et le mien se croisaient, s’est transformé en ce combat qui n’a pas plus de vainqueur qu’il n’a de limites. Je m’apprête pourtant à franchir les miennes aujourd’hui, alors que je n’aurais jamais cru me pointer sur son lieu de travail pour lui faire goûter à sa propre médecine. Il peut penser ce qu’il veut, il a sûrement raison sur bien des points, mais je ne suis pourtant pas du genre à détruire la vie de quelqu’un pour le plaisir – et oui, j’ai bien conscience qu’il se relèvera de pareille humiliation et que je ne lui détruis pas la vienne à proprement parlé, toujours est-il que ça ne me ressemble pas. C’est mon désir de vengeance qui m’anime plus que mon sadisme alors que je veux qu’il comprenne dans quelle position il m’a mis lors de son petit spectacle au cinéma. Je sais bien que je ne peux pas lui mettre la responsabilité de notre probable future faillite sur le dos, mais il y contribue, à son échelle, en ayant dégoûté certains spectateurs de revenir. Et que c’en soit un ou dix, ça ne change pas grand-chose au fait que son attitude a eu des répercussions et qu’il est temps pour lui de les assumer. Je me fiche bien qu’un cinéma et une entreprise de cet acabit ne soient pas comparables, bien au contraire, il aurait dû penser qu’une seule mauvaise pub pouvait nous être fatal contrairement à son environnement. Rose m’a assuré qu’elle l’avait trouvé charmant, même si elle ne s’est pas gênée de me demander de le maîtriser un peu, mais les regards noirs que je perçois depuis de la part des quelques habitués revenus après les faits (sans parler de ceux reçus à la fin de la séance par des gens que je n’ai jamais revus) ont fini de me convaincre de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Je vois son regard paniquer au loin quand je m’approche et ça m’ôte un peu de mon malaise, alors que je tente de me concentrer sur lui et uniquement lui. Trop d’honneur de ma part, qu’il en soit content. Je suis surprise de ne pas trébucher – surtout qu’il ne viendrait probablement pas me ramasser, cet ingrat – alors que m’approche de lui. Si ça se trouve, il va être tellement en colère qu’il est bien celui qui me fera tomber. Non pas que je l’imagine être violent envers moi (c’est peut-être une des seules qualités que je peux lui accorder), une seule pichenette de sa part suffirait à me déséquilibrer et puisqu’il en a probablement conscience, c’est une issue à laquelle je dois me préparer. Franchement, au prix de cette horreur de robe et vue les talons que je me paie, un airbag dissimulé dans les coutures pour amortir une potentielle chute serait une condition requise avant de la commercialiser. J’arrive enfin vers lui après avoir beuglé pour réveiller tout l’étage – et peut-être même le haut de la tour, qui sait, j’imagine que les nouvelles vont vites par ici. « Tu veux bien me suivre ? » Sa main contre mon dos ne me laisse pas vraiment de choix, mais s’il croit qu’il va s’en tirer comme ça, il se trompe. Je ne suis qu’à un dixième de l’humiliation qu’il m’a fait subir, et je tiens à égaliser. « Pas ici, chaton, voyons, soyons civilisés... » Je glisse d’un air entendu, assez fort pour qu’on m’entende, tandis que j’ai bien identifié l’endroit où il nous emmène. Ma main vient effleurer doucement son torse avant de revenir dissimuler ma bouche et le rire cristallin de celle qui prétend être gênée par les intentions d’Angus – totalement fausses, mais ma comédie fera le travail pour deux. « Écoute-moi bien parce que j'le dirai pas deux fois : soit tu te casses maintenant et j’oublie tout de ta petite intervention, soit tu restes mais tu peux dire adieu à une vie paisible sur Brisbane. » Désormais à l’abri des regards, mon sourire provocateur et mon regard noir reprennent place sur mon visage, tandis que je me débarrasse un instant de mon chapeau ridicule et de mes talons trop hauts. Je perds quelques centimètres face à lui, mais mon assurance les compense. « Tiens, c’est drôle, j’ai pas le souvenir que tu sois parti quand je te l’ai demandé, à Halloween. » Je mets les faits en évidence, l’air de rien, un sourire désormais angélique plaqué sur le visage. S’il pense que ses menaces m’atteignent, il se trompe. « J'te laisserai pas gâcher ma seule chance de réussir. »  - « Tu t’es pas gêné, toi, il me semble. » Deuxième fait. Et si de son point de vue un poste au cinéma du coin n’a rien d’un avenir prometteur ou d’une chance de réussir, dans mon univers où je gâche tout ce que j’entreprends, c’est ce qui s’en rapproche le plus. Même ses traits tirés et l’évidente fatigue qu’il se traîne ne me feront pas avoir pitié de lui. « Ce job, c’est mon avenir et tu peux te moquer, j’en ai rien à foutre tant que tu piges là où je veux en venir. Tu ne peux pas te pointer sur mon lieu de travail en tenue olé-olé pour t’amuser. Mon patron n’a rien de Rose, ok ? » Je l’écoute, attentivement d’ailleurs, même si mon sourire reste moqueur et que je joue à l’agaçante gamine qui n’en a rien à faire quand on lui passe un savon et qui continue de provoquer par ses regards et son air arrogant. « Quoi, t'aimes pas ? » J'ai une moue boudeuse théâtrale sur le visage alors que mes doigts s'accrochent au jupon de cette robe pour la faire virevolter. « j'ai dû sacrifier des tas de choses pour arriver jusqu'ici, c’est pas un jeu. » Et c’était pas un jeu non plus, ce jour-là au cinéma, contrairement à ce qu’il a l’air d’avoir cru. « Alors casse-toi. » Il entreprend d’ouvrir la porte et en signe de prostration quant à son petit plan avec lequel il est le seul à être d’accord, je m’appuie contre le mur à l’opposé. « Vraiment, t’es hilarant, Sutton. Tu te souviens quand toi t’en avais rien à foutre quand t’es venu m’afficher à mon travail ? Devant ma patronne ? Nos spectateurs ? Les mêmes que tu as fait fuir parce que t’as pas su où étaient les limites ? » Je débute, pour lui restituer le contexte. « Alors non, je pige pas où tu veux en venir. Ou plutôt, si, mais... c’est à mon tour d’en avoir rien à foutre. » Je dis, sourire aux lèvres et haussement d’épaules las. « C’est tout de suite moins drôle quand les rôles sont inversés, hein ? Tu te sens comment, là ? J’imagine que t’as envie de m’éclater la tête contre le mur, hm ? Moi je tremblais même un peu tellement j’étais énervée ce soir-là, et toi ? » Je lui demande, faussement intéressée, pour comparer nos situations et qu’il comprenne à quel point elles sont similaires malgré ce qu’il peut croire. « C’est pas parce que mon boulot n’est pas aussi réputé que le tien que t’avais le droit d’agir ainsi. Alors si tu penses que je vais te faire une fleur aujourd’hui... » J’éclate d’un rire que je force seulement pour lui montrer à quel point il se trompe. « Et puis, tu peux me pourrir la vie autant que tu veux. J’suis pas celle qui a le plus à perdre dans tout ça et tu le sais très bien. » Je peux dire adieu à une vie paisible à Brisbane, bouhou, j’ai peur. Il me semble pourtant qu’il ne cesse de me faire comprendre à quel point il est important, maintenant, Angus. Alors, forcément, de nous deux, il est évident qu’il est celui qui doit réfléchir à deux fois avant de lancer des menaces pareilles. « Et puis, je t'ai pas encore donné ton porte-bonheur ! »Dans le fond, je ne sais même pas ce que j’attends de lui, si ce sont des excuses ou un second round, pour l’instant je me régale de la même manière qu’il le faisait quand c’était lui qui m’avait provoqué une telle colère. On fait moins le malin, Sutton, n’est-ce pas ?

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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyMar 7 Juin 2022 - 14:36



Favourite worst nightmare
     @Maisie Moriarty   :l:  
◊ ◊ ◊

Si j'étais parano, je serais en train de me faire tout un film à propos de traceurs gps ou en train de me demander si Maisie n'a pas mis une puce dans ma nuque pendant que j'avais le dos tourné pour pouvoir suivre le moindre de mes faits et gestes, mais je ne suis pas parano même si elle me rend complètement dingue. J'essaye de garder la tête haute pour faire bonne impression sauf que les rires s'intensifient un peu plus et que l'humiliation est à son paroxysme. « Pas ici, chaton, voyons, soyons civilisés... » Elle a de la chance de se trouver à la MHI parce que si nous avions été dans un autre endroit que celui-ci, j'en aurais profité pour jouer le jeu à fond en venant lui mettre une main aux fesses pour aller de pair avec le message peu catholique qu'elle essaye de faire passer. Je n'aurais eu aucun scrupule à la prendre à son propre jeu, parce qu'elle s'amuse à jouer l'aguicheuse, mais je suis sûr qu'il n'y a rien sous le capot. Le problème c'est qu'on est pas ailleurs et qu'ici, je peux pas me permettre de passer pour le type qui profite de la visite de sa petite-amie pour aller la baiser dans les toilettes réservés aux employés. Sa main vient effleurer mon torse, j'en profite pour attraper son index et le broyer d'un geste qui est tout en finesse et discrétion. J'étire mes lèvres en un petit sourire gêné pour couronner le tout avant de lancer un S.O.S à l'aide d'un regard apeuré dès qu'elle a le dos tourné. Une fois à l'abris des regards indiscrets, je mets fin au sourire forcé et m'éloigne d'elle comme je le ferais si j'étais en compagnie d'une pestiféré. La distance sociale instaurée, je n'attends pas bien longtemps avant de lui lancer un ultimatum. « Tiens, c’est drôle, j’ai pas le souvenir que tu sois parti quand je te l’ai demandé, à Halloween. » Je lâche un soupire d'exaspération. Je ne suis peut-être pas parti quand elle me l'a demandé la première fois, mais j'ai fini par le faire au bout de la deuxième, c'est du pareil au même. Et, parce que je suis un type bien, j'ai même offert mes services d'homme de ménage pour l'aider à tout nettoyer. Les pop-corn ça se nettoie plutôt bien contrairement à toute la merde que je vais devoir éponger à cause de sa petite intervention.« Tu t’es pas gêné, toi, il me semble. »Maisie bosse dans un cinéma bon marché, elle a gâché ses chances de réussir en y déposant son c.v, je n'ai fait qu'accélérer le processus pour que la douleur soit moins pénible, voilà tout. "Tu vends des putain de pop-corn, Maisie !" Je gueule, parce qu'il faut qu'elle arrête d'être dans le déni. Et puis je ne l'ai pas humilié devant ses collègues de travail parce qu'hormis Rose, il n'y avait qu'elle ce soir là. Et les clients, mais ça se renouvelle plus facilement que des employés. Moi je vais devoir faire face aux messes basses, aux rumeurs et aux remontrances de mon patron si je ne perds pas mon job entre temps. "Quoi, t'aimes pas ?" Elle fait virevolter sa robe et je détourne immédiatement le regard vers partout sauf vers elle. "Apercevoir ta culotte d'adolescente et ton bonnet A ? Non, pas vraiment." Pour ne pas dire, pas du tout. Sa robe est horrible, je me doute que c'était l'effet escompté et qu'elle a dû faire pas mal de boutiques pour trouver la tenue qui saura me faire le plus honte, mais je suis un peu étonné qu'elle soit allée jusqu'à choisir de porter un tissu transparent. Elle n'a pas froid aux yeux, Maisie surtout quand c'est pour venir ternir ma réputation.


Je pose ma main sur la poignée de la porte en lui demandant une nouvelle fois de bien vouloir quitter l'établissement alors qu'elle vient s'appuyer sur le mur opposé pour montrer son désaccord. Qu'on se le dise, elle n'aura pas le droit à un troisième avertissement parce que c'est le mec de la sécurité qui se chargera de la trainer vers la sortie si elle continue à vouloir faire des manières au sein d'une société qui possède toute une équipe d'avocats pour couvrir les procès. « Vraiment, t’es hilarant, Sutton. Tu te souviens quand toi t’en avais rien à foutre quand t’es venu m’afficher à mon travail ? Devant ma patronne ? Nos spectateurs ? Les mêmes que tu as fait fuir parce que t’as pas su où étaient les limites ? » Je l'ai traumatisé, la pauvre. Elle ne s'en remettra jamais, tout ça pour une histoire de mycoses et quelques pop-corn égarés."Et elles sont où, les limites ?" Je demande en pointant du doigt le chiffon rose bonbon. Elle parle des limites qu'elle a dépassé en me faisant virer du bureau de poste ? Non, parce que c'est comme ça que tout a vraiment commencé. À cause d'une malheureuse file d'attente et de quelques timbres. On ne s'est jamais imposé de limites peut-être parce qu'on sait tous les deux qu'on serait incapable de les respecter tout comme il n'y a jamais eu aucune once de respect lors de nos nombreux échanges. La seule chose qu'on sait faire c'est se gâcher la vie, c'est tout.« Alors non, je pige pas où tu veux en venir. Ou plutôt, si, mais... c’est à mon tour d’en avoir rien à foutre. » Elle s'est donnée beaucoup de mal pour quelqu'un qui en a rien à foutre. C'est ce que je dirais à Samuel quand je rentrerais chez moi les bras chargés de cartons parce qu'on m'aura viré. Je lui dirais que c'est la faute de la soeur de son meilleur ami, et qu'elle en a rien à foutre de nous avoir mis dans de sales draps. Enfin je dirais pas "rien à foutre" devant Sam, mais voilà.« C’est tout de suite moins drôle quand les rôles sont inversés, hein ? Tu te sens comment, là ? J’imagine que t’as envie de m’éclater la tête contre le mur, hm ? Moi je tremblais même un peu tellement j’étais énervée ce soir-là, et toi ? » "T'éclater la tête contre le mur ?!" Je fronce les sourcils en la dévisageant. C'est ça, l'image qu'elle a de moi ? Jamais il ne me viendrait à l'idée de me montrer aussi violent envers elle. Alors ouais, il m'est peut-être arrivé de lui broyer un peu le doigt et de lui pincer la cuisse, j'admets tout, mais la scène qu'elle vient de décrire ne me ressemble pas, pas même quand je suis énervé et qu'elle me met hors de moi. « C’est pas parce que mon boulot n’est pas aussi réputé que le tien que t’avais le droit d’agir ainsi. Alors si tu penses que je vais te faire une fleur aujourd’hui... » Je me pince les lèvres pour cacher un sourire enfantin tout en relevant les yeux vers elle. "Donc t'admets enfin que mon boulot est beaucoup plus réputé que le tien ?" Je dis tout en bloquant la poignée lorsque quelqu'un essaye de rentrer. « Et puis, tu peux me pourrir la vie autant que tu veux. J’suis pas celle qui a le plus à perdre dans tout ça et tu le sais très bien. » Donc c'est comme ça que ça va se passer, on va se pourrir la vie jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien et après quoi ? Qu'est-ce qu'on fera quand aucun établissement ne voudra prendre le risque de nous employer et qu'on se sera fait blacklister de tous les lieux publics de la ville ? On fera quoi à ce moment là ? "Ma chute entrainera forcément la tienne." Et celle de Lee par la même occasion, est-ce que c'est ça qu'elle veut ? Que nos petits frères payent pour nos enfantillages ? Je suis prêt à faire quelques efforts pour que ce ne soit pas le cas, je promets pas d'arrêter toutes mes gamineries, mais de ne plus intervenir dans des lieux aussi important que le boulot ou dans tout ce qui pourrait avoir un impact sur la qualité de vie de Lee. « Et puis, je t'ai pas encore donné ton porte-bonheur ! » J'en ai rien à foutre de son porte-bonheur, je veux juste qu'elle s'en aille."Tu peux le garder sauf si c'est un aller sans retour à ton nom et à destination de la Laponie." Y'a que ça qui pourrait vraiment me porter chance, qu'elle se retrouve à l'autre bout du globe et qu'elle me laisse tranquille. "Tu peux partir, s'il te plait ?" Je demande en utilisant le mot magique. Je sais bien que j'avais dit que je ne donnerais pas de troisième avertissement, mais je préfère quand même la voir quitter l'endroit d'elle même plutôt que de faire appel à l'agent de sécurité. Parce qu'il ne prendra pas la plaisanterie à la légère et que j'ai pas envie de l'entendre pousser une gueulante en plein milieu du hall. "Je te propose un marché. Tu quittes l'établissement sans faire d'esclandre et je promets de ne plus venir t'importuner, deal ?" Je trouve que ma proposition est plutôt alléchante.

BY PHANTASMAGORIA

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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(angus) favourite worst nightmare IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (angus) favourite worst nightmare Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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INSCRIT LE : 01/07/2021
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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptySam 25 Juin 2022 - 0:45

Je sens les regards sur nous, ceux que je voulais provoquer et que, paradoxalement, j’essaie d’ignorer. Si ce n’était pas pour Angus, jamais je n’aurais revêtu un accoutument aussi ridicule, jamais je ne me serais exposée de la sorte ; il me pousse à bout sur tous les plans, m’obligeant à des extrêmes vers lesquelles je ne me serais jamais dirigée sans ses provocations. La main que je passe sur son torse en fait partie, un geste que je ne réserve à personne en temps normal ; tout simplement parce qu’il n’y a personne dans ma vie et que ce n’est pas prêt d’en changer. Je suis tactile avec mes potes, je le suis beaucoup moins dans l’intimité et outre le fait d’avoir à prétendre en avoir une avec Angus, c’est bien parce qu’il s’agit de lui que ce geste m’écœure. Mais je joue le jeu, je maintiens mon rôle de jeune écervelée à la cuisse légère qu’elle dévoile sans se soucier des regards sur sa personne et qui peine à se maîtriser en compagnie de son formidable petit-ami, alors qu’intérieurement, chaque seconde qui passe me fait un peu plus douter sur la bonne idée de ce plan. Il n’a jamais été bon, en réalité, j’en suis bien consciente ; il me demande de prendre sur moi à un point que je ne suis pas vraiment capable d’atteindre – quand bien même mes motivations visant à renvoyer la monnaie de sa pièce à Angus me font tenir. J’ai néanmoins envie d’en finir au plus vite et je ne suis pas mécontente quand il m’embarque dans les toilettes et nous isole du reste du monde ; que le seul regard que j’ai à supporter est désormais le sien, enragé, qui me permet de regagner une certaine confiance en moi car c’est très exactement ce que je voulais, bien que mon doigt endolori par son broyage en règle me rappelle que j’ai face à moi un adversaire à la hauteur. Mes provocations reprennent ; mon sourire satisfait reste plaqué à mes lèvres alors que je fais mine de ne pas comprendre sa demande – est-ce qu’il a respecté la mienne, quand les rôles étaient inversés ? Je crois pas, non. "Tu vends des putain de pop-corn, Maisie !" - « Oh ! Je savais pas que ça éliminait toute forme de respect à mon égard ! » Je fais mine de comprendre les choses trop tardivement, ma bouche en « o » sous la surprise de cette information à côté de laquelle je suis vraisemblablement passée bien malgré moi. Le respect, ça n’existe pas vraiment entre Angus et moi, ou plutôt, ça n’existe plus. J’ai souvenir d’une époque où il m’en montrait, et j’en viens parfois à la regretter ou à me demander si c’est réellement la seule faute de Seth, s’il n’a pas été une excuse derrière laquelle nous cacher pour laisser la haine s’exprimer ; mais j’ai aussi souvenir d’une époque où je l’appréciais vraiment, Angus et elle-aussi j’en viens parfois à la regretter. Ce qui est certain, c’est qu’il n’a fait que concrétiser notre irrespect mutuel en franchissant une ligne interdite ; celle de l’espace professionnel et ce n’est pas parce qu’il me rappelle – une énième fois – à quel point je suis une moins que rien que cela justifie son attitude. Au contraire, ça ne fait qu’accentuer ma colère à son égard, à l’égard de tous les connards comme lui qui se croient supérieurs à la moyenne alors qu’ils ne sont rien ; et qu’il me le prouve avec ces réflexions pathétiques. Je vends peut-être du pop-corn, mais j’ai au moins le mérite de ne pas juger et écraser les autres sous le couvert d’un argument aussi pitoyable que leur profession. Et lorsqu’il critique ma tenue, je ne manque pas de virevolter pour lui faire profiter de toute la beauté de celle-ci (non). "Apercevoir ta culotte d'adolescente et ton bonnet A ? Non, pas vraiment." - « Tant pis, du moment que tes collègues pensent que c’est le cas. » J’ajoute en m’immobilisant pour lui faire face, mon sourire toujours plaqué aux lèvres. Peu importe qu’il aime ou non – je me suis assurée que ce ne serait pas le cas – peu importe aussi que ses collègues apprécient mon goût de la mode, l’essentiel réside dans le fait qu’ils le pensent capable d’être séduit par un tel accoutrement et d’aimer partager la vie d’une exubérante comme moi.

Je m’installe contre le mur face à lui alors qu’il semble persuadé que son dernier avertissement aura plus de succès que les précédents. Mon sourire narquois en dit long sur ce que j’en pense, alors que je me veux cette fois-ci plus sérieuse pour lui expliquer la situation – vu qu’il n’a pas l’air de comprendre. "Et elles sont où, les limites ?" - « À toi de me dire. » Je lui demande, aussi sérieuse que je ne le mets au défi. Elles sont où, hein Angus ? C’est lui qui a la réponse alors qu’il est bien celui qui s’est pointé au cinéma et a fait le spectacle ; alors qu’il assume jusqu’au bout. Elles sont où, Angus ? Que je sache à quel point aujourd’hui n’est qu’une mise en bouche de ce dont nous sommes capables. Il ne se cachera pas, cette fois-ci. Il peut bien se cacher derrière un masque dans cette foutue entreprise alors que je sais pertinemment d’où il vient. Il peut se cacher derrière les erreurs de Seth pour justifier son changement d’attitude, mais il ne se cachera pas derrière moi pour instaurer des limites que je respectais sans avoir besoin de les expliciter – quoi qu’il puisse en penser. Je continue de le provoquer, m’en fichant bien de ces foutues limites puisque même sans qu’il ne les ait encore fixées, il semble évident qu’elles ne sont pas à une réflexion près de ma part. "T'éclater la tête contre le mur ?!" Je hausse les épaules alors qu’il semble outré par cette hypothèse. Je ne l’imagine pas violent, non, il aurait eu de nombreuses occasions de me gifler tant je l’ai mis hors de lui et il ne l’a jamais fait – mais il voit où je veux en venir et il s’agit d’une image. Même quand j’ai rêvé de le pousser sous un bus après une énième provocation de sa part, ou de lui coller une droite, je ne l’ai pas fait, parce que ça ne me ressemble pas (et parce que de toute évidence je ne ferais pas le poids). Il peut chipoter sur les mots s’il le souhaite, ça m’importe peu. "Donc t'admets enfin que mon boulot est beaucoup plus réputé que le tien ?" - « C’est pas bien difficile à croire vu comme tu le répètes en boucle. » Et je ne suis pas stupide, contrairement à ce qu’il a l’air de penser à cet instant. Je sais que son boulot est plus réputé que le mien ; je le sais et il ne manque pas de s’assurer que je ne l’oublie pas. Et je ne peux même pas tenter de me défendre, de lui avouer que là où j’en suis aujourd’hui n’a rien à voir avec mes rêves passés ; parce que même les études que je voulais entreprendre ne m’auraient pas permis de rivaliser. J’aurais été qu’une misérable assistante sociale qui essaie de mettre de l’ordre dans la vie des autres à défaut de parvenir à le faire dans la sienne et il ne se serait pas privé pour le dire, pour me rappeler que je ne suis qu’un larbin au service des autres, mal-payée et hypocrite, en plus de ça. J’ai jamais rêvé d’avoir un doctorat, j’ai jamais rêvé de gloire et de fortune, mais ça me fait mal de savoir que je ne suis rien et que toutes mes tentatives de réussir n’auraient rien changé à cela. "Ma chute entrainera forcément la tienne." Est-ce qu’il essaie de me faire peur ? Oh, Angus, si seulement tu savais à qui tu t’adresses. « J’ai pas besoin de toi pour ça. » Alors ses menaces ne m’atteignent pas. J’ai jamais eu besoin de mon frère, de ma mère ou de lui pour m’enfoncer, j’y arrive très bien toute seule et ce n’est qu’une question de temps avant que je m’effondre à nouveau. Les enfantillages dont Angus est capable seront bien la dernière de mes priorités.  « Je te l’ai dit. C’est toi qui a à perdre dans tout ça. » Moi, j’ai plus grand-chose, et ça fait de moi l’adversaire qu’il n’a pas envie de se mettre à dos.

Alors oui, il aurait besoin de mon porte-bonheur pour se donner du courage quant à ce qui l’attend. "Tu peux le garder sauf si c'est un aller sans retour à ton nom et à destination de la Laponie." Je soupire en pouffant légèrement de rire pour parfaire le rôle. « Oh, voyons, je suis plus originale que ça, tu le sais bien. » J’ai des idées aussi créatives que lui quand il s’agit de se rendre fou l’un l’autre, alors un aller simple n’est clairement pas dans mes cordes. Non, le porte-bonheur en question est bien moins coûteux – si l’on veut, l’offrir à Angus est synonyme d’une perte dans mon business accessoire. Mais il est vrai que je ne peux pas le lui donner ici, alors que nous sommes que tous les deux ; pour une raison très simple. « D’accord, je le garde. » Je débute, lui laissant un instant de répit. « Un petit moment. Parce que ce serait dommage de te l’offrir sans spectateurs. » Oh, il n’est assurément pas prêt. "Tu peux partir, s'il te plait ?" Ah tiens, il est capable de politesse quand il est désespéré ? Encore une chose à ajouter sur la liste de ce que je découvre d’Angus. "Je te propose un marché. Tu quittes l'établissement sans faire d'esclandre et je promets de ne plus venir t'importuner, deal ?" - « Comment je peux en être sûre ? » Je l’interroge, les yeux dans les yeux, persuadée qu’il se défilera à la première occasion. J’ai pas souvenir qu’il m’ait fait un jour douter de sa parole, Angus, mais il faut aussi dire qu’il ne me l’a jamais vraiment donnée, pour ce que ça vaut. Alors oui, c’est alléchant, de là à céder... « Non. Je veux une garantie. » Qu’il ne peut évidemment pas m’offrir puisqu’on ne peut pas signer un contrat de promesse. Je ne sais seulement pas quelle condition lui imposer et je réfléchis sans faire preuve d’une grande originalité ou de quelque chose de suffisant jusqu’à ce que l’idée me vienne en tête et qu’elle soit évoquée avant même que j’y réfléchisse réellement. « J’ai besoin de quelqu’un pour m’accompagner chez ma mère à Noël. Tu acceptes, et je te promets que je pars en te rendant ta crédibilité au passage. » C’est une plus mauvaise idée encore. C’est la dernière personne pour jouer ce rôle, un rôle dont je n’ai même pas précisé toutes les spécificités. Mais s’il accepte, alors je pourrai croire en sa bonne foi et lui concéder la victoire du jour. J’aurais aussi un élément à charge pour justifier de ne pas hisser le drapeau blanc s’il manque à sa promesse – et il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même.

@Angus Sutton  :maah:



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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyMar 28 Juin 2022 - 19:25



Favourite worst nightmare
     @Maisie Moriarty   :l:  
◊ ◊ ◊

« Oh ! Je savais pas que ça éliminait toute forme de respect à mon égard ! » Un soupire lasse s'extirpe d'entre mes lèvres et même par delà mes narines. Elle va me rendre chèvre, si ce n'est pas déjà le cas. Je sais même pas comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps sans qu'on m'enferme chez les fous. L'asile, voilà où je risque de terminer si je me débarrasse pas d'elle le plus vite possible. Mon respect, elle l'a perdu quand elle m'a pris de haut au bureau de poste. C'est pas plus compliqué que ça. Je savais même pas qu'elle dans un ciné à l'époque. En fait, ça faisait même un moment que je n'avais pas eu de nouvelles de son frère et donc d'elle aussi. Elle ne s'en souvient peut-être pas, pourtant c'est bien Maisie qui a commencé à me descendre devant tout le monde. L'habit ne fait pas le moine que lorsque cela l'arrange, car si je suis fort pour juger les gens un peu trop facilement, elle est tout aussi douée pour faire des raccourcis en se basant sur un physique. Je me souviens plus exactement de la première pique qu'elle m'a lancé, mais ça faisait référence à ma grande taille et mon égo tout aussi disproportionné. Une balle gratuite, pour un délit mineur : deux pas en avant dans une file d'attente. Alors ouais, j'ai aucun respect pour les personnes qui n'en ont pas pour moi, c'est aussi simple que ça et ça n'a rien à voir avec le pop-corn, même si notre relation est plutôt salée que sucrée. "Au moins maintenant tu sais." Je mens en haussant les épaules d'un air désinvolte. Il est loin le temps où je demandais de ses nouvelles à son frère et encore plus loin celui où on pouvait discuter sans avoir envie de s'entre tuer. Est-ce que je pense que son job au ciné est minable ? Oui, absolument. Est-ce que je la trouve minable pour autant ? Non, pas vraiment. C'est du gâchis, voilà ce que j'en dis. Maisie peut faire beaucoup mieux que ça, elle est intelligente, créative et entêtée sauf qu'elle préfère utiliser tout son potentiel pour créer des plans machiavéliques plutôt que de mettre tout en oeuvre pour se construire un avenir. La malédiction des Moriarty, hein. Son frère l'a fait avant elle, j'espère juste que Lee saura briser le sort.

« Tant pis, du moment que tes collègues pensent que c’est le cas. » Mes collègues sont de vrais connards qui seraient prêt à baiser n'importe qui rien que pour pouvoir ajouter une nouvelle conquête à leurs palmarès. Ils passent le temps en notant les filles de l'entreprise et la moyenne ne dépasse jamais les 5/10. Je peux déjà les entendre me féliciter d'avoir réussi à chopper une cow-girl et je les vois déjà faire leurs meilleures imitations du lancer de lasso. C'est pas eux que je crains, mais mon patron. Je tiens à mon job, plus qu'à ma réputation, c'est dire. Cependant, Maisie n'a pas l'air de vouloir bouger. Je l'observe s'adosser au mur des w.c en plissant des yeux. La scène ressemble désormais à une mauvaise blague du genre "Qu'est-ce qui est rose et qui attend ?" « À toi de me dire. » Je lève les yeux au ciel avant de m'adosser contre la porte en croisant les bras.  "C'est simple, à partir de maintenant on touche plus à ce qui pourrait avoir un impact sur le quotidien de nos petits-frères." Je serais capable du pire pour protéger Samuel et je sais qu'il en est e même pour la brune. Le job, c'est non. Le foyer, c'est non et la voiture, c'est non aussi. Elles sont là, les limites. La ville est assez grande pour qu'on puisse continuer notre petite guerre sans que cela puisse avoir des conséquences sur nos frangins. Si Maisie me fait perdre mon job, y'a pas que moi qu'elle trainera dans la boue. Ma mère n'est pas du tout en mesure de nous aider, je connais pas très bien son schéma familial, mais il me semble que ce n'est pas son cas et que Lee habite toujours chez sa mère. Elle me sort tout un charabia grotesque sur sa tête et un mur jusqu'à ce qu'elle me donne raison sur un point et que mon sourire s'élargisse un peu plus jusqu'à faire apparaitre mes deux fossettes. « C’est pas bien difficile à croire vu comme tu le répètes en boucle. » - "Je répète souvent que je suis quelqu'un d'extraordinaire, est-ce que ça veut dire que tu le crois aussi ?" Je demande en souriant de toutes mes dents, si seulement les choses pouvaient être aussi simples. J'ai beau être un fin stratège, un brin manipulateur, les seules idées que j'arrive à incruster dans la tête des gens sont celles liées aux bijoux de la société. « J’ai pas besoin de toi pour ça. » J'essaye de trouver quelque chose à répondre, mais elle marque un point. Elle s'en sort très bien toute seule et le fait qu'elle en est pleinement conscience ne fait que confirmer ce que je pensais déjà : elle s'auto-sabote, seulement je sais pas pourquoi. « Je te l’ai dit. C’est toi qui a à perdre dans tout ça. » Les pertes, j'en ai connu pas mal et si ça ne tenait qu'à moi, je serais déjà en train de riposter pour lui rendre la monnaie de sa pièce sauf que j'ai besoin d'argent pour payer le loyer et les frais de Sam. Maisie, le sait et ne se fait pas prier pour me le faire remarquer.


« Oh, voyons, je suis plus originale que ça, tu le sais bien. » Un voyage en Laponie, c'est original surtout quand on sait tous les deux qu'on aurait jamais les moyens de se payer un billet pour une destination qui se trouve en dehors de l'Australie. Elle pouffe de rire et ça me fait retrousser le nez. Je déteste quand elle joue les pimbêches.« D’accord, je le garde. » Je murmure un 'merci' en papillonnant des yeux. J'espère qu'il lui portera chance, si sa définition du bonheur consiste à se tenir loin de moi.  « Un petit moment. Parce que ce serait dommage de te l’offrir sans spectateurs. » Je m'assure que la porte soit bien verrouillée. Oh que non, Maisie ne partira pas d'ici sans qu'on se soit mis d'accord sur un compromis. Y'a déjà eu assez de témoins pour en rajouter d'autres. Je prends une longue inspiration avant de lui demander poliment de se barrer. J'y mets du mien, grand sourire, ton plus ou moins calme, marque de politesse. Sincèrement, je me suis jamais montré aussi sympa depuis nos retrouvailles même le marché que je lui propose est équitable. « Comment je peux en être sûre ? » - "T'as ma parole, c'est mieux que rien." Et c'est aussi tout ce que j'ai à lui proposer. « Non. Je veux une garantie. » Je lève les mains au ciel en jurant. Elle veut quoi au juste ? Le problème avec les types égocentriques comme moi, c'est qu'on est trop concentré sur sa propre personne pour porter intérêt à autre chose donc je ne possède rien qui pourrait être utilisé comme garantie si ce n'est l'amour que je porte à mes proches et le salaire qui tombe à la fin du mois. "Compte pas sur moi pour mêler mon sang au tien." Non parce qu'on sait jamais, peut-être que les films sur les vampires ont fini par lui monter à la tête ou qu'elle a un côté sataniste. « J’ai besoin de quelqu’un pour m’accompagner chez ma mère à Noël. Tu acceptes, et je te promets que je pars en te rendant ta crédibilité au passage. » J'éclate de rire jusqu'à ce que mes yeux se posent sur Maisie qui m'a tout l'air d'être plus que sérieuse. "Et par 'quelqu'un' t'entends... ?" Je nous montre du doigt en fronçant les sourcils. Plutôt mourrir que de me faire passer pour son petit-copain, non mais y'a qu'à nous regarder. On arrive même pas à communiquer alors pour tout ce qui est du 'plus si affinité', c'est mort.  D'un autre côté, je donnerais cher pour voir la gueule que ferait Seth en voyant sa soeur arriver à mon bras. Et puis qui suis-je pour dire non à un repas gratuit ? "Une fois, c'est tout." Pas plus parce que je ne le supporterais pas. "Je veux des séances de ciné gratuites pour Sam." J'ajoute en faisant les cents pas dans les toilettes. Si Maisie me demande à moi d'être son cavalier pour la soirée, c'est qu'elle doit vraiment être dans une merde sans nom alors autant en profiter pour lui soutirer quelques bénéfices de plus. "Et tu gardes ta salive pour toi. " J'ajoute, c'est sûrement le point le plus important. Pas question qu'on s'embrasse. "Ok ?" Je suis prêt à lui tenir la main et lui broyer quelques doigts au passage pour faire chier son frère, mais c'est tout.

BY PHANTASMAGORIA

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Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
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(angus) favourite worst nightmare IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (angus) favourite worst nightmare Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(angus) favourite worst nightmare Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(angus) favourite worst nightmare 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(angus) favourite worst nightmare Tumblr_inline_oyp7sbWLG21ty6gbn_400
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

(angus) favourite worst nightmare SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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INSCRIT LE : 01/07/2021
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Message(#)(angus) favourite worst nightmare EmptyLun 8 Aoû 2022 - 23:37

"Au moins maintenant tu sais." J’hausse un sourcil, traduction de mon interrogation. Ce n’est pas que je doute de ses propos ; j’ai bien compris, le jour où il a débarqué sur mon lieu de travail à faire son intéressant, que son respect pour moi était à peu près inexistant. La surprise n’est pas tant due au fait qu’il me le confirme qu’au simple écart que quelques années ont su produire. On a jamais été très proches, lui et moi, mais on pouvait au moins se targuer d’avoir une relation cordiale, relation bien mise à mal par les conséquences des actes toujours plus impulsifs et immatures de mon aîné. Au fond, je ne suis pas sûre que si Seth avait quelques neurones de plus, suffisamment pour s’éviter de toujours chercher la merde, les choses seraient différentes : au-delà de cette stupide guerre qui s’est lancée entre nous, on a pas grand-chose en commun à l’exception d’un amour démesuré pour nos petits frères, mais je ne suis pas certaine que ce soit suffisant pour quémander son respect. Ce n’est même pas que ça m’importe ; il n’est pas le premier et certainement pas le dernier à m’attaquer de la sorte – et oui, j’admets, je ne suis pas en reste, soit, mais c’est lui qui a commencé – mais il sait toucher juste, Angus. Parce qu’au-delà des attaques, c’est surtout la vérité de ses propos qui me blessent, vérité dont je suis parfaitement consciente. J’ai pas grand-chose pour moi, je frôle le néant des ambitions professionnelles et même si j’aime mon travail au cinéma, je sais aussi que j’aurais pu prétendre à plus si je l’avais voulu – j’ai même essayé. Alors oui, ça me touche, parce qu’il a raison, parce que même si je lui renvoie aisément la monnaie de sa pièce en critiquant cette stupide entreprise où je suis venue l’humilier, c’est toujours mieux que tout ce à quoi je pourrai prétendre.

Le constat ne m’apaise pas pour autant ; pire, à mesure qu’il continue de me faire comprendre que son boulot est plus important que le mien et que sa visite de la dernière fois est plus justifiée que celle que je lui offre aujourd’hui, je n’ai qu’une seule envie : me dépêcher de quitter ces toilettes pour accentuer un peu plus ma vengeance. Je suis prête à subir toutes les humiliations si je peux m’assurer d’emporter Angus dans ma chute et peut-être que quand il se sera autant en colère que déstabilisé par mes actes, il réfléchira un peu plus aux siens. Il me demande où sont les limites et je trouve cela particulièrement ironique compte tenu du fait qu’il est bien celui qui les outrepassées pour débuter. "C'est simple, à partir de maintenant on touche plus à ce qui pourrait avoir un impact sur le quotidien de nos petits-frères." Je pince les lèvres, l’air d’accepter le deal avant de m’empresser de préciser : « quoi que tu penses du cinéma, si je me fais virer ça aura un impact sur le quotidien de Lee. » Et je sais que s’il se fait virer de MHI, ça en aura un pour Sam. Alors il comprend, maintenant, pourquoi sa visite m’a mise hors de moi ? Dans un autre contexte, j’aurais pu en rire, même si je ne l’aurais jamais félicité – ma fierté ne m’aurait pas permis. Mais son coup était réussi, je dois l’admettre, sauf quand cela implique mon petit frère ; et si je perds mon travail au cinéma, je serais certes plus disponible pour m’occuper de Lee quand ma mère tentera désespérément de joindre les deux bouts, mais mon salaire ne me permettra plus de l’aider et encore moins de me payer ma coloc. Alors oui, ce serait dramatique que cela se termine ainsi, pour l’un comme pour l’autre et ce n’est pas parce que mon boulot est moins reconnu que le sien que les conséquences en seront moins importantes. "Je répète souvent que je suis quelqu'un d'extraordinaire, est-ce que ça veut dire que tu le crois aussi ?" - « D’extraordinairement pénible, oui. » Mon sourire exagéré se joint au sien, et qu’il ne s’offusque pas de ma réflexion, étant donné qu’il ne doit pas en penser moins. Et d’ailleurs c’est bien moi qui en ai le moins à perdre dans toute cette histoire, étant donné que, comme il le rappelle régulièrement, ma vie n’est pas composée de grand-chose contrairement à lui.

Angus ne veut pas de mon cadeau et j’en suis sincèrement déçue. Je me voyais déjà joindre mon business à son humiliation, en retirant ma culotte, son porte-bonheur, devant ses collègues. J’aurais eu du mal à assumer, mais encore plus à me retenir de rire. Rire qui aurait été probablement de courte durée, consciente que l’acte aurait sincèrement pu le mettre en danger concernant son emploi et ayant, vraisemblablement, un peu plus de remords que lui sur le sujet. Mais qu’il se rassure, il aura juste une visite d’un plan cul qui n’a pas compris que ce n’était pas l’histoire d’une vie, ses collègues le chambreront quelques semaines, mois tout au plus, avant de passer à autre chose. Ça, c’est l’idée s’il accepte de me rendre un service, un que je n’aurais jamais pensé demander à lui mais qui, à cet instant, me semble être le bon compromis pour mettre, quelques temps durant, cette guerre derrière nous ou, à défaut, réellement s’en tenir aux limites établies. "T'as ma parole, c'est mieux que rien." Je hausse les épaules, détachée face à cette garantie. « ça vaut rien, tu veux dire. » Je le provoque, alors que je sais pertinemment que s’il y a quelque chose que je ne peux pas lui enlever, c’est qu’il a l’air de la tenir, sa parole, quand il la promet. Mais vu les circonstances de nos derniers échanges, j’ai toutes les raisons du monde de douter. "Compte pas sur moi pour mêler mon sang au tien." J’arque un sourcil, étonnée qu’il me pense dans ces délires-là, mais presque tentée de jouer le jeu. « Alors on va avoir un problème, toi et moi. » Parce que je comptais évidemment lui demander de se saigner, voyons. Je regrette presque de ne pas avoir pensé à l’idée plus tôt. Je finis par lui faire ma proposition, complètement irraisonnée et surtout très mauvaise, en sachant pertinemment qu’au mieux il se foutra de moi, au pire n’hésitera pas à profiter de cet aveu de faiblesse pour reprendre l’avantage. Il éclate de rire. J’aurais dû m’en douter. "Et par 'quelqu'un' t'entends... ?" - « Je me suis trompée de Sutton ? » Je lui demande alors que l’info commence à lui monter au cerveau. Que Sam ne comprenne pas l’idée, ça aurait eu du sens, quant à lui, il me semble être doté de la capacité de comprendre ce que je sous-entends. Je finis néanmoins par acquiescer silencieusement, alors qu’il nous désigne du doigt et qu’une fois de plus, l’idée me semble complètement foireuse. Mais c’est le seul moyen de m’assurer une certaine tranquillité ; si le repas se passe mal, si ma mère comprend que j’ai décidé de fricoter avec l’ennemi de mon frère, si mon frère lui-même devient dingue à cette idée, alors c’est la garantie que mon plan aura marché et on pourra chacun reprendre notre petite vie et nos plaisanteries de haut vol (non). « C’est ça ou rien. » J’annonce, presque comme une tentative de chantage – c’en est probablement une. "Une fois, c'est tout." Je pense qu’il doit lire sur mon visage que je suis surprise, moi qui étais prête à continuer de trouver des arguments pour le convaincre et sauver sa dignité au passage. « Et une deuxième s’il y a besoin. » Ce sont mes conditions qui s’appliquent s’il veut retrouver la sérénité sur son lieu de travail. "Je veux des séances de ciné gratuites pour Sam." - « Il en a déjà. T’en auras aussi. » Je ne dis pas cela pour préciser que Sam perdra ses avantages, seulement qu’ils existent déjà quand il vient avec Lee, mais ils s’étendront désormais à l’aîné s’il fait bien son travail. "Et tu gardes ta salive pour toi. " - « Je rêvais de te lécher le fond de la glotte, mais j’imagine que je m’en remettrai. » Vraiment, moi qui ai mis tout ce plan a exécution pour m’assurer de toucher ses lèvres et partager sa salive, je suis dévastée. "Ok ?" - « Ok. Mais si tu fais pas ce que je te dis, sache que j’ai d’autres tenues dans le genre qui ne demandent qu’à être portées en public. » Je précise pas que le public ne serait pas celui de son travail, j’ai bien compris les limites ; il peut se rassurer. Pour le reste, rien ne dit que je ne prendrai pas plaisir à le pister pour offrir un autre spectacle du genre là où les limites l’autorisent s’il ne met pas assez de cœur à l’ouvrage que je lui impose.

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