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 must be fate (elila)

Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
must be fate (elila) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

must be fate (elila) K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

must be fate (elila) J7at55c
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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must be fate (elila) Y9oy77A
AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#)must be fate (elila) EmptyJeu 28 Avr - 8:38



( Must be fate )
@STELLA MEADOWS & ELIJAH WALKER

( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) L’heure affichait cinq minutes avant quatorze heures lorsque Elijah coupa le moteur de sa moto qui détonnait quelque peu entre les voitures rutilantes garées devant les somptueuses maisons de cette rue de Bayside. Il descendit de sa moto et jeta un coup d’œil à l’imposante bâtisse qui se dressait à l’adresse où on lui avait fixé rendez-vous dans quelques instants. Si elle était dans un état considérablement plus délabré que les villas voisines, les stigmates laissés par le temps n’avaient en rien entamé l’impression de grandeur qui s’en dégageait. Tout était imposant, de sa taille gigantesque aux colonnes qui soutenaient le porche et les terrasses à l’étage, et Eli se sentit gagné par la même impatience qu’un petit enfant le soir du réveillon de Noël l’idée qu’il s’agissait là de son futur projet. Depuis son retour à la Brisbane, Eli s’était montré à la hauteur des attentes que lui réservait le Walker Group, mais la proposition de lui affecter ce projet n’en avait pas moins été une immense surprise. Rénover cette majestueuse villa revenait pratiquement à voir s’exaucer un rêve d’enfance, et Eli n’avait pas hésité une minute avant d’accepter le contrat et de recontacter son futur client pour fixer un premier rendez-vous. C’est ainsi que ce mystérieux Adam Peters, visiblement trop occupé pour communiquer autrement que par des mails envoyés au beau milieu de la nuit, lui avait proposé de passer dès le lendemain voir la maison et convenir des premiers arrangements.

Elijah ôta son casque et se dirigea tranquillement vers les marches qui menaient à la porte d’entrée, admirant sur son trajet l’immense jardin revenu à l’état sauvage qui s’étendait entre les imposantes grilles en fer forgé et la villa. Il gravit l’élégant escalier de bois et manqua de se casser une jambe lorsqu’une planche céda sous son poids dans un craquement retentissant. Se rattrapant de justesse à la rampe qui n’était pas dans un bien meilleur état, Eli esquissa une grimace en jetant un coup d’œil furtif autour de lui, craignant de se faire hurler dessus avant même le début de son rendez-vous. Il se dégagea prudemment du trou béant qui trônait désormais au milieu de l’escalier et gravit précipitamment le reste des marches comme si elles étaient faites de lave en fusion, soulagé lorsqu’il finit par atteindre le porche sain et sauf. Il ne trouva pas de sonnette à côté de la porte d’entrée et frappa le heurtoir surmonté d’une étrange tête d’oiseau au long bec. Aussitôt, la porte, dont il n’avait pas remarqué qu’elle était déjà entrouverte, s’ouvrit dans un grincement sinistre et Eli lâcha le heurtoir, gagné par la désagréable sensation de se retrouver dans un mauvais film d’horreur.

Tout ce raffut sembla au moins avoir eu pour mérite d’attirer l’attention, car il ne dut attendre que quelques secondes après avoir formulé un « Heu, il y a quelqu’un ? » hésitant pour voir apparaître une jeune femme dans le hall d’entrée. « Bonjour, je suis Eli Walker, l’architecte », dit-il avec un sourire chaleureux en tendant la main à l’inconnue. Un phénomène étrange l’envahit lorsque leurs regards se croisèrent et que leurs doigts s’effleurèrent – comme happé, Eli dut se retenir à grand-peine de fixer le visage d’une beauté époustouflante de son interlocutrice. Un mélange de surprise, de chaleur et d’une curiosité bien contenue se lisait sur ses traits absolument parfaits, tandis que ses yeux noisette invitaient à s’y perdre. Elijah réalisa au bout d’un laps de temps qui aurait aussi bien pu durer deux secondes que quinze heures qu’elle attendait probablement qu’il élabore au lieu de la dévisager bêtement, aussi se racla-t-il la gorge et poursuivit-il précipitamment : « J’avais rendez-vous avec monsieur Peters à quatorze heures – mais ça n’a pas l’air d’être vous, ou alors je dois changer de lunettes. » Il eut aussitôt envie de se frapper la tête contre le mur quitte à le trouer aussi, tant il fut horrifié par la blague minable qui venait de franchir ses lèvres. Un petit sourire coupable vint étirer celle-ci, comme une invitation à la clémence face à ses inepties.

( Pando )


Dernière édition par Elijah Walker le Ven 20 Mai - 1:03, édité 2 fois
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Message(#)must be fate (elila) EmptyJeu 28 Avr - 16:52

MUST BE FATE
Stella verrouilla son téléphone portable lorsque l’heure afficha 01:58. Elle avait vérifié la date et l’heure du rendez-vous une bonne demi-douzaine de fois depuis son arrivée sur les lieux, un peu plus tôt dans la matinée. Adam, qui connaissait parfaitement le caractère anxieux de sa belle, lui avait pourtant envoyé un SMS la veille pour confirmer la venue de l’architecte à quatorze heures. Il n’y avait pas de raison pour que l’architecte ne vienne pas ou fasse une erreur... mais Stella haïssait les surprises. Elle avait expressément pris congé au cabinet pour consacrer l’après-midi à la présentation du projet à cet architecte. Toute cette histoire était éminemment importante pour elle. L’avenir de son couple allait littéralement se construire ici, Stella ressentait une pression démesurée pour que tout se passe correctement.
Un coup brut en provenance de la vieille porte d’entrée annonça que l’invité était ponctuel. Stella se détendit, glissa le portable dans la poche arrière de son jean, essuya furtivement ses mains moites en les frottant sur les cuisses puis se dirigea vers le hall d’entrée. L’architecte avait pris la liberté d’entrer dans la demeure et il remarqua la présence de Stella peu de temps après avoir demandé si quelqu’un était là. « Bonjour Mr Walker. » dit-elle en s’approchant toujours. Elle s’arrêta lorsqu’ils furent à bonne distance pour s’appréhender et se serrer la main poliment. A vrai dire, Stella s’attendait à un tas de choses, mais pas à ça. Et par ça, elle entendait la gueule de cet architecte dont les traits de visage semblaient avoir été taillés par Michel-Ange lui-même. Sa beauté était si déstabilisante qu’elle lui en glaça le sang et Stella eut grande peine à ne pas trembler violemment à son contact. Une fois ce contact rompu, elle ne put s’empêcher de penser que si Adam avait la moindre idée d’à quoi ressemblait Eli, il aurait forcément engagé un autre architecte. La jalousie d’Adam n’avait pourtant rien d’extrême, mais dans une telle situation il était moins question de jalousie que de simple bon sens. Bref, la tentative d’humour dans laquelle se lança gauchement l’architecte eut au moins le mérite de la sortir de cette brève torpeur. « Si vous êtes architecte, j’aimerais autant que vous ayez bien les yeux en face des trous. Je ne voudrais pas me retrouver avec des murs à fourrure verte ou avec une statue géante d’hélicoptère au milieu de la chambre à coucher. » Stella détourna le regard pour sourire, toujours troublée par cette rencontre quelque peu surréelle. S’il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre sur le terrain des blagues, aucun malaise ne s’était encore installé, du moins du côté de Stella. Mieux encore, la boule au ventre liée à l’anticipation qui l’avait accompagnée toute la matinée s’était magiquement évaporée. « Effectivement, les papiers sont au nom de Mr Peters. » enchaina-t-elle rapidement pour apporter une vraie réponse à la question soulevée par l’architecte. Stella ne portait ni de bague au doigt ni le même nom de famille d’Adam et pendant un instant, elle fut parcourue d’un doute : si les documents étaient au nom d’Adam Peters, l’architecte accepterait-il tout de même de travailler pour elle ? Adam n’avait manifestement pas prévenu l’homme qu’il serait accueilli par Stella, elle pouvait donc aisément passer pour une sombre arnaqueuse, ou encore une squatteuse. Afin d’éviter tout quiproquo, Stella décida de feindre l’assurance en se présentant : « Je suis Stella. C’est moi qui vais superviser tout ce chantier, » dit-elle en balayant les alentours d’un geste de la main. « Enfin, avec votre aide, bien sûr. » En voyant l’expression quelque peu béat de l’architecte, Stella compris qu’il ne comptait nullement remettre en cause la légitimité de sa présence.
D’un léger signe de tête, elle l’invita à la suivre dans la pièce que l’on devinait être la cuisine malgré l’état délabré général. Contre toute attente, le réseau électrique était toujours actif, ce qui avait permis à Stella de brancher une machine à café qui serait bien pratique au vu du faramineux chantier à venir. Elle désigna la machine en demandant « Vous voulez un café avant de passer aux choses sérieuses ? » Stella se mit à rougir violemment en s’entendant parler, imaginant malgré elle un double sens un peu scabreux dans ses paroles. Pour cacher son embarras, elle mit la machine en route en vitesse en tournant le dos à son interlocuteur.
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Dernière édition par Stella Meadows le Dim 22 Mai - 22:34, édité 2 fois
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Message(#)must be fate (elila) EmptyVen 29 Avr - 19:33



( Must be fate )
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( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) Si c’était possible, la voix de l’inconnue était encore plus enchanteresse que sa simple apparition sur le pas de porte délabré. Face à son air quelque peu perplexe et désarçonné, il se demanda brièvement s’il ne s’était pas trompé d’adresse – tout en sachant qu’il était très peu probable que ses compétences d’architecte pussent être sollicitées dans une autre maison de cette rue que celle qui menaçait de s’écrouler sur leurs têtes en ce moment-même. Mais la surprise s’évanouit bien rapidement des traits de son interlocutrice, dont l’assurance et la prestance semblaient innées. Une étrange sensation de chaleur s’abattit sur Elijah alors qu’elle serra sa main dans la sienne, mais il ne se départit pas de son sourire affable pour autant, s’efforçant du mieux qu’il pouvait de ne rien laisser transparaître sur son visage de ce phénomène déstabilisant. Ses prunelles azur brillèrent d’un air amusé et il fut soulagé de voir qu’elle n’avait visiblement pas l’intention de le lapider pour sa blague, au contraire, elle semblait partager son sens de l’humour hasardeux. « Vous êtes sûre ? Les murs en fourrure verte ont pourtant le vent en poupe en ce moment », dit-il, l’air le plus sérieux possible. Désormais rassuré de savoir qu’il ne s’était pas pointé au mauvais endroit, il s’engouffra dans le hall d’entrée qui était aussi sordide qu’il n’était majestueux. Autour d’eux se dressaient de hauts murs soutenus par des colonnes de marbre craquelé, reliées entre elles par des toiles d’araignée qui auraient rendues jalouses les maisons d’horreur des fêtes foraines les plus élaborées.

« Enchanté, Stella ! » En voilà, un doux euphémisme… Eli avait néanmoins retrouvé son assurance habituelle et l’air affable qu’il affichait toujours face à ses clients, celui-là même qui avait sans nul doute contribué à son succès grandissant – car s’il était indubitablement apprécié pour ses talents, il était clair que sans sa personnalité et son contact plus qu’agréable, il n’aurait pas acquis la même notoriété. « J’ai hâte de vous aider du mieux que je peux », ajouta-t-il, proférant ainsi un nouvel euphémisme. Si Eli avait retrouvé son allure posée et charmeuse, à l’intérieur, un chaos indescriptible continuait à faire rage, et chacune de ses interventions se faisait au prix d’un effort phénoménal tant il était sur le point de se laisser gagner par le sentiment troublant que suscitait cette Stella à chaque fois que leurs regards se croisaient. « Je m’excuse pour mon arrivée un peu maladroite, Monsieur Peters ne m’avait pas dit qu’il ne serait pas présent au rendez-vous – mais maintenant que j’y pense, il a l’air d’être un homme très occupé », balbutia-t-il avec un peu moins d’assurance que ce qu’il aurait voulu, en se demandant aussitôt quel était l’intérêt de sa remarque, quand bien même il avait été surpris de toujours voir que les e-mails du fameux Peters lui parvenaient systématiquement 4 et 6 heures du matin. « Du coup, on tâchera de ne pas faire de bêtises en son absence ! » Eli sourit, et, alors qu’il était d’ordinaire plus perspicace que cela, poursuivit sans se rendre compte du double-sens pourtant peu subtil de sa dernière phrase : « Ce serait dommage qu’il arrive ici pour découvrir de la fourrure verte sur les murs de la cuisine. »

Ils prirent la route de la cuisine en question, où la seule trace de modernité semblait être la cafetière vers laquelle Stella se dirigea instantanément. « Oui, merci ! », répondit-il à la proposition de la jeune femme, à nouveau imperméable au sous-entendu qui aurait pu être décelé dans la question de cette dernière. Il prit place précautionneusement sur une chaise, soucieux de ne pas courir un nouveau risque de finir dans le plâtre. « Et du coup, si vous n’êtes pas monsieur Peters, vous êtes… sa sœur, sa fille, son associée… ? », demanda-t-il innocemment. « D’ailleurs, j’espère que ça ne va pas me coûter le contrat, mais je dois vous avouer que j’étais visiblement trop lourd pour votre escalier – j’ai failli perdre une jambe en montant jusqu’au porche… » Il esquissa un sourire coupable, une nouvelle fois victime de sa satanée habitude d’être sincère peu importe les circonstances. Il aurait pourtant pu mettre le trou béant dans les marches du porche sur le dos d’un chat obèse ou d’un voyou qui aurait voulu mettre le feu à la maison. « Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je propose qu’on envisage de remplacer cet escalier pour éviter qu’il y ait des morts parmi vos futurs invités. » Nouveau sourire un peu idiot pour ponctuer cette tirade où transpirait toutefois la culpabilité d’avoir saccagé l’escalier centenaire.

( Pando )


Dernière édition par Elijah Walker le Ven 20 Mai - 1:04, édité 1 fois
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Message(#)must be fate (elila) EmptyVen 29 Avr - 22:13

MUST BE FATE
Stella n'écoutait qu’à moitié le bavardage d’Elijah, se contentant d’acquiescer timidement aux remarques - « oui effectivement, un homme débordé… » - et à souffler du nez à l’évocation des murs de fourrure verte. Elle s’affaira en vitesse à la préparation du café que l’architecte avait accepté et lui tendit une tasse brûlante. L’homme avait pris place sur ce qui avait dû, dans une dimension parallèle, être un tabouret de bar. Stella préféra garder ses précautions en s’adossant en toute délicatesse contre un des comptoirs de la cuisine tout en faisant face à Elijah. Elle était enfin libre de pouvoir le dévisager longuement, chose qu’elle se languissait de faire depuis leur rencontre quelques minutes auparavant. D’ailleurs, il lui rendait bien la pareille : il ne la lâchait pas du regard mais cela n’indiquait pour elle rien d’autre qu’un homme gorgé d’assurance. Les gens nerveux ou avec peu de confiance en eux avaient tendance à fuir le regard de leur interlocuteur. Stella était bien placée pour le savoir, usant régulièrement de cette tactique d’évitement. En quelques secondes, Stella posa tour à tour les yeux sur la chevelure sombre de l’homme, puis sur les sourcils fournis entourant un regard brillant et enfin sur le sourire qui occupait les trois quarts de sa face. Analyse faite des détails, Stella dézooma son point de vue pour apprécier l’ensemble du visage d’Eli et donner le verdict suivant : il était probablement le plus bel homme qu’elle ait vu de sa vie. Fort heureusement, Stella ne partagea rien de cette analyse à voix haute. Dans un dernier flot mental, Stella se dit que, quand bien même, il était probablement habitué à ce que les gens pensent ça de lui, non ?
La nouvelle interrogation d’Eli permit à la jeune femme de sortir d’une torpeur latente. L’architecte était manifestement bien curieux du motif de l’absence d’Adam ce jour-là. De nouveau, Stella fut vaguement parcourue par la peur que l’architecte ne la prenne pour un escroc ou pis encore, qu’il soit un sombre crétin sexiste qui ne supportait pas l’idée de travailler avec une femme ! A cette idée, Stella se renfrogna et ne répondit que partiellement à la question : « Mr Peters vit à Singapour, il ne vous l’a pas indiqué ? » Stella arqua un sourcil en même temps qu’elle commença à s’interroger sérieusement sur la teneur des échanges entre Eli et Adam. Certes, ce dernier n’était nullement tenu de révéler tous les détails de sa vie personnelle, mais spécifier qu’il était à plus de seize mille kilomètres de là et que sa petite amie se chargerait donc de tout semblait faire partie des informations légèrement utiles. « On se trouve ici dans ma future villa donc je pense que je suis bien placée pour m’occuper du projet, vous ne pensez pas ? » enchaîna-t-elle sur un ton vaguement amer. L’idée d’envoyer un message bien salé à son compagnon traversa l’esprit de Stella puis s’envola dans la foulée. Elle n’était pas du genre impulsive, ni bagarreuse et après tout, il y avait sûrement une bonne raison pour qu’Adam eût été si évasif. Comme l’avait souligné Eli tantôt, c’était un homme occupé. Mais Stella pourrait bientôt en dire autant ! Le lancement de ce monstrueux projet de restauration allait lui prendre un temps fou et elle pouvait difficilement dissimuler l’excitation que cela suscitait en elle. Et c’est cet émoi qui la traversa tout entière lorsqu’elle réagit à l’histoire de la marche cassée. « Je n’y vois pas d’inconvénient, bien au contraire ! Je refuse que quiconque ne finisse avec un pied bot par ma faute ! Et laissez-moi vous dire une chose, cet escalier n’est pas la seule chose à remplacer… de toute évidence. » acheva-t-elle en désignant les cadavres de meubles et les murs en ruine autour d’eux. Puis, passant du coq à l’âne « Pardonnez-moi Mr Walker, mais votre accent n’est pas vraiment d’ici, je me trompe ? Enfin pas tout à fait. Certains de vos mots sonnent américains. » Elle le dévisageait toujours, comme depuis le début de l’interaction. Puis elle eut enfin l’occasion d’avaler une gorgée de son café à température supportable. « J’espère que malgré ça, nos visions pourront se rejoindre… » La remarque avait un sous ton chauvin pleinement assumé. Stella portait un œil méfiant envers les américains et à juste titre : ils vivaient dans un monde bien différent du sien. Elle avait déjà un tas d’idées concernant cette maison et espérait sincèrement que ce bellâtre d'architecte fût sur la même longueur d'onde qu'elle.
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Dernière édition par Stella Meadows le Dim 22 Mai - 22:33, édité 2 fois
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( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) C’est avec un sourire chaleureux qu’Eli accepta la tasse de café que Stella lui tendit, et il tâcha de rapidement la poser sur le comptoir branlant devant lui avant de se brûler les doigts. Ses yeux bleus s’écarquillèrent presque imperceptiblement, l’espace d’une seconde, lorsqu’il eut la réponse concernant ses interrogations quant au mystérieux monsieur Peters. « Aaaah, voilà qui explique les horaires de nos échanges par mail ! », dit-il, rieur, et totalement inconscient des questions dramatiques que se posait son interlocutrice. La seule chose qu’il remarqua était le sourcil qu’elle avait arqué et qui ne faisait qu’ajouter à son charme impossible à ignorer – puis, aussitôt que cette pensée lui eut traversé l’esprit, il la chassa vigoureusement, peu désireux de se laisser distraire par des considérations qui risquaient de mettre à mal son professionnalisme. Il ne perçut pas non plus l’agressivité latente dans les propos suivants de Stella, tant il était enthousiaste de se trouver ici et de s’atteler au projet titanesque qu’était la rénovation de cette maison. « Je suis totalement d’accord, et j’ai hâte de voir ce que vous avez en tête ! », claironna-t-il, se retenant à grand-peine de lui signifier exactement à quel point il était enchanté de savoir qu’il allait passer les mois à venir à ses côtés pour ce projet. Car il n’y avait pas que le physique incontestablement époustouflant de Stella qui captivait Elijah comme c’était le cas actuellement – s’il ne s’était agi que de cela, il aurait perdu la tête depuis longtemps face à toutes les femmes splendides qui avaient croisé son chemin jusqu’ici. Non, Stella dégageait quelque chose d’indescriptible – elle était à la fois captivante et accessible, elle l’intriguait tout comme elle le mettait extraordinairement à l’aise, comme s’ils s’étaient connus depuis toujours. Eli avait toujours eu la chance de bénéficier d’une aisance hors du commun en présence des personnes qu’il rencontrait dans les divers contextes que lui présentait la vie, mais ici, c’était tout à fait différent. Il avait l’impression de retrouver une vieille amie, et en même temps, il se surprenait à déblatérer des âneries les unes après les autres et s’en mordre les doigts immédiatement après, déstabilisé par l’effet qu’elle lui faisait.

« Oui, on va devoir remplacer pas mal de trucs, même si ces tabourets de bar sont vraiment très confortables », plaisanta-t-il alors que son coccyx semblait brûler sur le bois dur et abîmé du vétuste siège sur lequel il avait eu le malheur de s’installer. Un sourire amusé illumina ensuite son visage, contrastant avec le léger froncement de sourcils qu’il ne put retenir face aux interrogations de Stella. Il n’était nullement dupe quant au message maladroitement caché derrière les questions de la jeune femme, mais ne s’en offusqua pas pour un sou. « Aïe, je vois qu’on ne peut rien vous cacher – je suis d’ici, mais je rentre de vingt ans à New York, et je vous promets de ne pas construire un gratte-ciel à la place de votre jolie villa », répondit-il, assortissant d’un bref clin d’œil sa réplique teintée d’un accent de Brooklyn lourdement exagéré bien qu’il fût parfaitement imité, comme il avait appris à le faire au cours de ses années d’exode. C’était là le lourd tribut de tout exilé : dix-neuf ans durant, chaque personne qu’il avait pu croiser à New York avait instantanément relevé les tonalités exotiques de son accent australien, et maintenant qu’il était de retour au bercail, il lui était visiblement impossible d’effacer les stigmates de ses années passées à l’étranger. «  Si ça peut vous rassurer, j’ai quitté New York pour avoir l’occasion de travailler sur des maisons comme la vôtre – c’est pratiquement un rêve de gosse qui se réalise, donc je vous promets que je prendrai grand soin de votre chez-vous. » Nouveau sourire angélique, avant d’enfin oser porter ses lèvres à sa tasse de café. Il fut soulagé de constater que la boisson n’était plus à une température susceptible de lui écorcher le palais. « Vous voulez m’en dire un peu plus sur votre vision ? Vous aviez déjà pensé à des aménagements en particulier ? », demanda-t-il, loin de se douter de qui il avait en face de lui, et des centaines d’idées parfaitement définies qui avaient déjà dû fuser dans l’esprit déterminé de Stella. Il était également loin de se douter combien son esprit aiguisé allait encore le surprendre, l’impressionner et même le subjuguer. Elijah attrapa son sac en bandoulière pour en extirper un carnet à spirales et un crayon à papier, ainsi qu’une chemise en carton dans laquelle il avait fourré les vieux plans de la maison, qu’il s’était procurés quelques jours auparavant. Il disposa le tout sur le comptoir de la cuisine avec un enthousiasme nettement perceptible sur ses traits sculpturaux.
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Message(#)must be fate (elila) EmptyMar 3 Mai - 21:17

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L’éclat de rire qui émana tout naturellement du corps détendu de Stella manqua de lui faire cracher sa dernière gorgée de café. Elle échappa de peu à l’humiliation, toutefois elle posa prudemment la tasse quasiment vide sur le comptoir derrière elle. L’exagération de l’accent américain, tant il était charmant et spontané, avait eu raison de Stella et de sa crispation passagère. La réponse apportée par Eli était excellente tant dans la forme que dans le fond. Il était à la fois rassurant, flatteur et excitant d’apprendre qu’Eli était là - s’il disait vrai - pour les bonnes raisons, à savoir pour le projet plus que pour l’argent. Il ne faisait nul doute que des contrats au moins aussi alléchants financièrement couraient les rues de New York et pourtant, il n’y était plus.
Le visage de Stella s’illumina à la vue du matériel que l’architecte sortit de son sac à bandoulière. Il n’était pas venu les mains dans les poches ce qui signifiait que les choses sérieuses - mais amusantes - pouvaient commencer. L’architecte avait apporté un petit dossier, de quoi prendre des notes et manifestement d’anciens plans des lieux. A vrai dire, Stella non plus n’était pas venue les mains vides…
Elle avait onze ans quand elle avait rempli ce qu’elle appelait un "calepin à idées". A l’époque, la jeune fille avait récupéré un carnet destiné aux cours à l’école pour le décorer d’autocollants et d’images récupérées dans les magazines. La plupart des pages étaient recouvertes de photos d’animaux plus ou moins mignons, d’illustrations, de paillettes, de stickers. Les années qui suivirent, un tas d’autres cahiers, carnets et calepins avaient été remplis grâce à l’imagination florissante d’une Stella y accordant un temps fou et une application démesurée. Sur les pages blanches, les espaces vides étaient comblés par des dessins qui s’étaient fatalement perfectionnés grâce à la pratique. En effet, à défaut de s’exprimer à l’oral ou à l’écrit, par timidité autant que par choix, la brunette avait trouvé une façon alternative d’extérioriser des idées crépitantes. Près de vingt ans plus tard, la méthode de Stella était toujours la même.
Ainsi, lorsque l’homme interrogea Stella sur ses idées pour la maison, l’intéressée se dirigea en direction du hall d’entrée d’une démarche un peu gauche. Elle récupéra sur un meuble un épais classeur qui vomissait de part et d’autre des papiers multicolores. Elle brandit l’objet volumineux et le plaqua sur sa poitrine. Elle revint doucement vers Eli, l’air craintif mais tout de même bien décidée à lui faire découvrir quelque chose d’éminemment intime. Un nombre infime de gens pouvait se vanter d’avoir déjà vu un dessin réalisé par Stella, et encore moins d’avoir eu la chance de parcourir les pages d’un de ses curieux grimoires. L’architecte avait l’air intrigué, à juste titre. Arrivée à sa hauteur, Stella posa l’imposant classeur devant l’architecte qui put y lire l’inscription manuscrite accolée à la devanture : HOME IDEAS. Elle respira un grand coup comme pour s’armer de courage et ouvrit l’objet à la vue de son interlocuteur.
« Je voyais une villa… royale. » Immédiatement, Stella s’empourpra de manière incontrôlée. Elle sentait le regard de l’homme qui alternait entre le classeur et elle. Ils étaient si proches qu’il pouvait sûrement sentir son odeur ou même voir le détail du duvet sur ses joues rosées. Elle s’efforça de l’ignorer et tourna quelques pages. « J’utilise le mot « royal » non pas pour dans le sens d’un folie des grandeurs, mais plutôt dans l’idée d’un mélange entre les éléments chargées d’histoire et les matériaux nobles, somptueux. J’aime les endroits qui éveillent des souvenirs même à ceux qui y pénètrent pour la première fois de leur vie. Un endroit qui murmure 'j’ai du vécu' mais… comme dans un grand palais, pas comme dans une maison hantée… » Elle fronça les sourcils à cette idée, croyant dur comme fer aux mauvais esprits. Rapidement, elle se mit à feuilleter le classeur, montrant ci et là des photographies - elle pointa à un moment du doigt une image représentant le décor du mariage d’Anakin et Padmé dans l’épisode 2 de Star Wars. Elle passa plus rapidement sur les croquis, ne voulant pas s’embarrasser immédiatement de devoir expliquer qu’il s’agissait bel et bien de ses propres dessins. « Je ne veux pas d’une maison aseptisée comme c’est souvent le cas dans les constructions modernes de luxe. Pour autant, je ne veux pas tomber dans le côté kitsch de l’abondance royale, je préfère que l’atmosphère soit chaleureuse naturellement : par des couleurs douces, de la belle lumière, des plantes… » Stella s’interrompit, le cœur battant violemment dans les tempes. « Je suis désolée, je… je m’emballe un peu… Je vais trop loin dans les détails, et je sais que vous n’êtes pas décorateur d’intérieur… » D’un pas en arrière, elle s’écarta de l’architecte en prenant soin de ne pas croiser son regard. Elle rapprocha le classeur vers elle et le ferma délicatement. Ils auraient bien l’occasion de revenir dessus à l’avenir, ç’en était assez pour le moment. « On pourrait peut-être heu, faire le tour du propriétaire pour que vous vous rendiez un peu mieux compte de l’espace ? »  demanda-t-elle, tremblante, fuyant toujours des yeux qu’elle devinait transperçants. Elle espérait de tout son cœur qu’il accepte la perche qu’elle lui tendait. Se dégourdir un peu les jambes et prendre un peu l’air en visitant le vaste jardin lui ferait sans doute le plus grand bien.
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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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Message(#)must be fate (elila) EmptyMer 4 Mai - 20:09



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( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) Le rire de Stella résonna mélodieusement dans les oreilles d’Eli, qui fut rassuré de la voir se radoucir après l’instant de réticence dont elle avait fait preuve à son égard – quoiqu’il n’avait jamais réellement été très inquiet, il était pour autant plus agréable de la voir amusée et détendue à ses côtés plutôt que réservée et soupçonneuse. « C’est pas très gentil de se moquer des accents des autres, ma’m… », reprit-il sur un ton taquin avec le même accent, directement inspiré de ses amis natifs de New York dont il avait pris plaisir à apprendre à imiter l’accent si caractéristique.

Elijah avait eu affaire à des profils de clients de tous horizons –  au-delà des quelques ordinaires qui avaient quelques idées et croquis pour illustrer leurs idées, il avait connu des perfectionnistes de l’extrême qui avaient déjà consulté plusieurs architectes avant lui et qui débarquaient avec des plans déjà plus ou moins bien réalisés (et qui, généralement, finissaient par le mettre dehors à la première contrariété comme ses pauvres prédécesseurs), des tête-en-l’air qui avaient bien quelques idées mais n’avaient pas pensé à les mettre sur papier et peinaient à les expliquer, des anxieux qui le laissaient prendre les décisions sur absolument tout et n’osaient pas apporter leur pierre à l’édifice, des occupés qui passaient l’ensemble des entrevues au téléphone avec l’un ou l’autre partenaire d’affaires et hochaient la tête impatiemment et plein d’indifférence à chacune des propositions qu’il leur soumettait. Stella semblait toutefois créer toute une catégorie rien qu’à elle seule et Eli ne put s’empêcher d’écarquiller légèrement les yeux lorsqu’elle débarqua avec un classeur qui semblait dangereusement sur le point d’exploser sous le poids de son contenu. Un sourire incrédule se dessina sur ses lèvres et il s’attendit presque à ce que le plan de travail vétuste ne s’écroule sous le poids du colosse. Piqué par la curiosité, il dévora du regard les pages qu’elle ne tarda pas à tourner sous ses yeux ébahis. Il se sentait pratiquement submergé par le flot d’informations qui s’offrait à lui – pas seulement en provenance du classeur, mais aussi de la jeune femme qui se tenait presque impossiblement près de lui. Un parfum doux et fleuri, empreint d’un caractère assorti à Stella chatouilla les narines d’Eli, tandis qu’il s’autorisa un bref regard, puis un autre, et encore un troisième, sur ses boucles qui dansaient avec la même frénésie qu’elle, ses cils qui papillonnaient et le léger rougissement qui vint colorier ses pommettes. « Wow… », ne put-il s’empêcher de murmurer alors que les schémas, les dessins et les collages se succédaient au fil des pages. Il hocha la tête aux explications de Stella, esquissant un mouvement pour toucher l’un des schémas avec curiosité avant de se raviser, comme intimidé par l’aspect quasiment sacré de l’album. Il n’eut même pas l’idée de lui fournir une réponse plus construite tant il était obnubilé par le fruit du travail de Stella et quelque peu enivré par sa présence à quelques millimètres de lui. Des mhhm, mhhm approbateurs furent les seuls sons qui franchirent ses lèvres tandis qu’il buvait ses paroles et dévorait son œuvre du regard. Puis de s’empresser de formuler une réaction un peu moins minable lorsque Stella sembla soudain embarrassée et regagnée par une pudeur certaine : « Stella, j’étais déjà impatient de commencer, mais là, c’est sans conteste le plus beau projet qu’on m’ait jamais présenté. » Un sourire empreint de sincérité et d’enthousiasme vint ponctuer sa phrase, sans pour autant qu’il ne cherchât à la pousser à lui en montrer davantage, bien conscient que ce classeur faisait partie de l’intimité de la jeune femme et qu’il venait d’accéder à une brèche de celle-ci.

Soucieux de la mettre à l’aise autant qu’il le pouvait, il approuva instantanément la proposition de visiter les lieux et se redressa de son mètre quatre-vingt-cinq, surplombant d’une tête Stella dont le langage non-verbal trahissait toujours une attendrissante vulnérabilité. « Oui, si vous me promettez que je ne passerai pas au travers d’une autre marche trop vieille, j’ai eu assez de frayeurs pour la journée », plaisanta-t-il avec un autre clin d’œil complice. « Je vais prendre de quoi noter sinon je risque d’avoir du mal à suivre », annonça-t-il toujours sur le ton de la plaisanterie, tendant la main pour prendre son porte-bloc disposé près du classeur de Stella. Ce faisant, il effleura accidentellement la main de la jeune femme, et sursauta légèrement, comme s’il avait été au cœur d’une comédie romantique de bas étage. « Pardon. » Cette fois-ci, ce fut au tour d’Eli de s’empourprer, quoique presque imperceptiblement, lui qui d’ordinaire semblait tant à l’aise dans pratiquement toutes ses interactions. Il s’empressa de ramasser son porte-bloc et son stylo avant d’attendre que Stella ne lui montre le chemin à emprunter. « Si vous voulez quelque chose de grandiose et de chaleureux, on peut compartimenter les espaces en les gardant ouverts avec des arches… Pourquoi pas des colonnes pour les soutenir, comme celles que vous avez devant la maison – je ne sais pas vous, mais moi, je les trouve magnifiques… et on peut faire ça en marbre, en pierre, en bois – ou même y incorporer des plantes, si vous n’avez pas peur de l’une ou l’autre petite bestiole à l’intérieur » , commenta-t-il, rêveur, admirant l’immense espace qui les entourait.
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Message(#)must be fate (elila) EmptyJeu 12 Mai - 23:42

MUST BE FATE
La gêne qui avait traversé Stella disparut aussi vite qu’elle était apparue. A travers les pages de ce classeur, elle avait offert à un parfait inconnu des parcelles de sa sphère intime. A contrario, c’est avec une certaine légèreté que Stella guida l’architecte dans les anfractuosités de la demeure en ruine, quelques instants plus tard. Elle avait balayé d’un revers de main la pudeur de ce moment hors du temps, enjouée à l’idée de se mettre à l’action. En parlant de main, Stella sentit un accidentel contact tactile sur la sienne mais décida de faire mine de rien. L’air décidé, le regard fixé vers le hall d’entrée, elle écouta avec intérêt les premières propositions de l’architecte, vraisemblablement inspiré. Elle acquiesça sans un mot, la gorge serrée. Sa peau brûlait à l’endroit où il l’avait effleuré.

Stella décida de poursuivre la visite non pas en direction du hall mais à l’opposé, de l’autre côté de la cuisine. Ils passèrent par une grande porte en bois qui séparait la cuisine d’un espace vaste, lumineux, et pour cause, les trois quarts des murs étaient remplies de fenêtres immenses. La pièce était totalement vide. Arrivés au cœur de celle-ci, Stella s’arrêta et fit un tour sur elle-même. « C’est un peu étrange de commencer par cette pièce, je vous l’accorde. » Elle acheva la phrase en même temps que sa pirouette. Elle faisait à présent face à l’architecte qui regardait attentivement tout autour de lui, les sourcils arqués sous le coup de la concentration. Stella le fixa pendant de longues secondes jusqu’à ce qu’il interrompe son circuit visuel. Elle détourna brusquement la tête lorsqu’il posa finalement son regard sur elle. L’air de rien, elle enchaîna « Je ne sais même pas ce que c’est censé être, à vrai dire. Une sorte de véranda, j’imagine. Mais puisque vous venez de parler d’ouvrir les espaces en les compartimentant avec des colonnes, tout ça, tout ça… » Stella se risqua à un coup d’œil en direction d'Eli. Il arborait toujours le même sourire discret qui creusait d’adorables fossettes sur son visage parfait. « Si l'on pouvait avoir cette vue… de la cuisine, ça pourrait être pas mal, non ? » poursuivit-elle en désignant les immenses arbres qui se laissaient deviner à travers les nombreuses fenêtres. Stella s’interrompit enfin, laissant l’architecte le soin de commenter ou non. Elle n’était pas familière de ce genre d’exercice, c'est à dire travailler avec un prestigieux architecte pour retaper sa non moins prestigieuse baraque… Adam, lui, était le spécialiste de ce genre d’activités : celles dont seules les personnes riches avaient connaissance. Échanger avec des architectes, des notaires, des gestionnaires de patrimoine,… La majorité des gens n’avaient jamais affaire à ce genre de professionnels et c’était aussi le cas de Stella jusqu'à ce qu’elle ne rencontre Adam. Ils étaient issus de mondes différents mais au bout d’un certain temps d’adaptation, elle avait fini par complètement rejoindre le sien, celui où l’argent n’était jamais un problème. Quinze ans de relation avec un homme fortuné avait donc inévitablement fait d’elle une femme fortunée… ou presque. Il y avait toujours ce pourcentage, faible mais omniprésent, qui la ramenait à une réalité tout autre : elle n’était qu’une simple vétérinaire, elle n’était pas mariée à Adam, rien de tout cela ne lui appartenait vraiment. Comme un réveil strident au milieu de la nuit, cette idée resurgissait dans son esprit à des moments aléatoires. C’était l’un de ces moments, alors qu'elle était là, debout au milieu d’une pièce gigantesque qui n’avait aucune utilité apparente. Dans le monde de Stella comme celui de beaucoup d’autres, les maisons étaient modestes et aucune pièce ne servait juste à "faire joli". Traversé par cette pensée, le visage de Stella s’était assombri et le corps figé. Lorsque son esprit cessa de divaguer, elle manqua de sursauter en s’apercevant que l’architecte s’était sensiblement rapprochée d’elle. Il la regardait, l’air indéchiffrable. « Je suis désolée si je me suis absentée pour un instant. » déclara-t-elle. « Ca m'arrive, parfois. J’ai un peu la tête dans les nuages.» Stella sourit timidement et pensa à sa sœur, Gia, qui n’avait cesse de lui répéter qu’elle vivait à mi-temps sur la lune. Cette fois, Stella s’efforça de ne pas s’attarder sur le souvenir de sa sœur défunte, sans quoi son esprit risquait encore de s’échapper sous les yeux curieux d’Eli. « J’ai juste vraiment besoin de m’approprier cet endroit, vous voyez ? » enchaîna-t-elle rapidement, comme si de rien n’était.

« Puisqu’on est là, on peut dès maintenant aller dans le jardin, pour que vous puissiez voir la villa par derrière, apprécier les dimensions, tout ça… » Stella sourit en s’entendant parler. Elle utilisait des expressions qu’elle ne maîtrisait manifestement pas. « Ou alors on ferait peut-être mieux de faire demi-tour et de commencer par l’intérieur ? Je ne sais pas… » A travers ce simple doute, Stella trahissait un sévère manque de confiance de soi. Elle avait l’habitude que l’on prenne les décisions pour elle et cette fois-ci, comptait bien sur l’architecte pour ce faire.
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( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) Suivant Stella à la trace, Eli poursuivit son inspection visuelle des lieux somptueux qui les entouraient. La pièce longeant la cuisine dégageait une impression de grandeur encore plus palpable que les espaces qu’ils avaient traversés jusqu’ici, et l’architecte prit le temps d’inspecter les alentours, son regard visiblement avide. Il ne faisait aucun doute que l’architecte qui avait conçu cet endroit, plus d’un siècle plus tôt, avait dû figurer parmi les plus talentueux et les plus inspirés de son époque. Eli parcourut quelques mètres dans la pièce, effleurant de la paume l’un des murs recouvert d’un lambris qui avait relativement bien vieilli, juste à côté de l’un des pans de murs entièrement vitrés. Pour être tout à fait honnête, en dépit de sa fascination pour la demeure des Peters, Eli cherchait également à conserver une certaine contenance, car son regard n’était pas avide qu’à la vue de l’architecture environnante – il devait se retenir de dévorer de son regard fasciné la façon presque aérienne dont se déplaçait la maîtresse des lieux. À l’instant où cette dernière prit la parole, il reporta sur elle, comme par réflexe, son regard curieux jusqu’ici soigneusement rivé sur le décor. L’espace d’une fraction de seconde, ses prunelles turquoise croisèrent celles, d’un beau vert tirant sur le noisette, de Stella, avant que cette dernière ne détourne le regard. Eli fut parcouru d’une curieuse sensation, qu’il n’aurait su identifier ni définir, et qui résonna tant le long de sa colonne vertébrale qu’au bout de ses doigts engourdis. Ne sachant quoi faire de ce phénomène, il décida de l’ignorer, préférant plutôt porter son attention sur les paroles de Stella, qui décrivait avec ferveur, mais aussi avec ce qu’il identifia comme une forme d’hésitation, sa vision des lieux. Il hocha la tête en guise d’approbation, sans se départir de son habituel sourire, aussi doux qu’il n’était chaleureux. « Je pense que c’est une très bonne idée », renchérit-il, se grattant la nuque d’un air absent tout en scrutant les vitres, qui étaient en partie recouvertes d’une couche de terre et de poussière empêchant de prendre pleinement la mesure de combien la lumière était susceptible d’illuminer les lieux. « Si vous décidez de faire ça, votre cuisine sera baignée de lumière, je ne peux qu’approuver », ajouta-t-il, un large sourire aux lèvres tandis que son regard se fit à nouveau complice.

Cette fois-ci, toutefois, la complicité ne sembla faire qu’un aller simple, car quelque chose semblait s’être mis en veille dans les yeux de Stella, dont le regard s’était soudain fait étrangement absent. Eli fut frappé de voir combien ses grands yeux semblaient expressifs alors qu’il ne savait absolument rien d’elle. Pour autant, il n’aurait su dire quelles émotions se tramaient actuellement dans l’esprit de la jeune femme – il la devinait songeuse, peut-être perturbée, sans qu’aucun signe autour d’eux pût expliquer ce qui aurait déclenché un tel phénomène. Eli, lui, était perplexe, bien qu’il n’en laissât rien percevoir. Il amorça un pas, puis deux dans sa direction, frappé au passage par son parfum floral qui était déjà venu lui chatouiller les narines quelques minutes auparavant. Sans qu’il n’eût à dire un mot, elle sembla sortir de sa torpeur, avant de lui adresser un sourire pour le moins ravissant. Eli le lui rendit, pas formalisé pour un sou. « Comme nous tous, pas vrai ? », répondit-il simplement, désireux de la mettre à l’aise, repensant à la confiance qu’elle avait exultée un peu plus tôt, lorsqu’elle s’était laissée emporter par le plaisir de lui faire découvrir son monde consigné dans les pages de son classeur.

« Alors, dites-moi, Stella, comment voudriez-vous procéder pour vous l’approprier ? Je peux vous proposer des pistes, mais j’ai comme l’impression que vous vous débrouillez très bien avec vos propres idées. » Eli était frappé par la dualité entre l’incertitude de Stella et la richesse et l’aboutissement de ses idées. Il n’avait pas envie de courir le risque de la voir renoncer à l’une d’entre elles simplement parce qu’il viendrait, sans le savoir, lui proposer une direction peut-être radicalement différente de celle à laquelle elle aurait pensé. Sans être un grand psychologue, ni même un minable psychologue de comptoir, Eli eut le pressentiment que, par simple manque de confiance en elle, elle serait capable d’abonder dans son sens parce qu’il était l’architecte, et c’était quelque chose qu’il voulait éviter à tout prix, particulièrement dans une situation, rare qui plus est, où il avait l’opportunité de travailler avec quelqu’un dont il avait instantanément adhéré aux projets et aux idées. Elijah décida donc de lui signifier, le plus clairement possible, qu’il préférait se positionner en simple exécuteur de ses rêves à elle, dont il espérait de tout cœur pouvoir les rendre réalité. « Non, le jardin, c’est très bien – de toute façon, je ne suis pas pressé, j’ai vidé mon emploi du temps pour l’après-midi », s’empressa-t-il de répondre, attendant que Stella le précède à l’extérieur. « Allons donc apprécier ces dimensions », plaisanta-t-il, son sourire en coin creusant ses adorables fossettes.

Les voilà dehors sous la chaleur étouffante du soleil du Queensland, arpentant le sentier qui s’enfonçant dans le jardin revenu à l’état sauvage. Eli se retourna vers la maison et les baies vitrées qui donnaient sur l’extérieur, plissant les yeux pour y voir un peu mieux. « Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit, mais c’est vraiment une magnifique baraque », commenta-t-il, guilleret. Ils poursuivirent ensuite leur chemin, Elijah se baissant régulièrement pour éviter les branches les plus basses qui pendaient en travers de son passage, tendant à plusieurs reprises les bras en avant pour repousser certaines d’entre elles afin de faciliter la progression de Stella, qui le précédait dans leur expédition. Ils se retrouvèrent dans une espèce de cour délimitée par des arches, au centre de laquelle trônait une fontaine ornée de têtes de lion. Eli toisa cette dernière, ne sachant trop qu’en penser. « Bon… celle-là, je pourrai soit vous la retaper, soit vous la remplacer, à vous de me dire ce qui vous semble plus adapté », suggéra-t-il. Son regard fut alors attiré par un mouvement rapide et furtif au bout des boucles qui trônaient sur le sommet de la tête de Stella. « Vous permettez ? Ne bougez pas… », demanda-t-il avant de prudemment lever une main en direction de sa chevelure, qu’il s’efforça de ne pas effleurer de trop alors qu’il en pêcha une petite araignée, qui avait dû s’y loger pendant leur traversée de la jungle qui avait pris ses droits sur le jardin. Il secoua quelque peu théâtralement la main pour se débarrasser de l’arachnide, esquissant une petite grimace de dégoût.

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Message(#)must be fate (elila) EmptySam 18 Juin - 20:02

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Les rayons du soleil automnal embrassaient avec douceur les silhouettes d’Elijah et Stella qui arpentaient le jardin à pas feutrés. Dans cette banlieue australienne à l’écart du cœur de la ville, l’environnement sonore était bien différent de celui du centre de Brisbane. En tendant l’oreille, on pouvait percevoir d’intelligibles sons anthropiqueset en se concentrant un peu plus, les bruits caractéristiques d’un bord d’eau lointain. Les voix de l’architecte et de la vétérinaire venaient donc rompre une quiétude ambiante ce qui, d’une façon presque mystique, rendait ce moment particulièrement intime. Comme le souligna Elijah, le terrain était magnifique et Stella ne put s’empêcher de penser que la présence de l’architecte ne faisait qu’accentuer la beauté des lieux. De nouveau, Stella s’efforça de faire fi de telles pensées parasites et récurrentes. Elle n’avait aucune raison valable d’être si déstabilisée par la présence d’Elijah, ce n’était pas comme si elle n’avait jamais croisé de bel homme auparavant ! Elle acquiesça la remarque en silence. Puisant parmi les techniques acquises dans l’art de la méditation, Stella inspira un bon coup et recentra son énergie dans l’instant présent. Elle faisait visiter sa future maison familiale à un architecte et il convenait de diriger son attention en ce sens. Concentrée, Stella répondit alors avec sérieux à la question de son accompagnateur. « Je ne suis pas fan de cette fontaine. Les lions, ça ne me représente pas vraiment. Des taureaux auraient mieux fait l’affaire. » Puisque cela n’avait que peu d’importance, elle ne prit pas la peine d’expliquer cette remarque à Elijah qui faisait simplement référence à son signe astrologique. « Enfin, tant qu’à la retaper, autant n’y mettre aucun animal du tout, un peu de sobriété de ferait pas de mal. C’est suffisamment pompeux comme ça d’avoir une fontaine dans son jardin… » Maintenant qu’elle était parvenue à s’ancrer dans le moment et l’espace, Stella pensa à son couple et tenta de se représenter aux côtés d’Adam dans l’éden environnant. Elle imagina alors la silhouette blonde et élancée de son amoureux faisant les cent pas entre les arbres, le téléphone collé à l’oreille, les sourcils froncés pendant qu’à l’opposé, Stella vérifierait si les nichoirs accueillaient de nouvelles familles d’oiseaux. Un avenir se dessinait clairement derrière les yeux vitreux de Stella et pour la énième fois -déjà- de l’après-midi, ses pensées furent interrompues nettes par l’intervention d’Elijah qui lui somma de rester immobile. Rappelée à la réalité, elle obéit et laissa l’homme lui toucher les cheveux avec délicatesse. Lorsqu’il retira sa main, Stella s’autorisa à le regarder. Il afficha une moue des plus exagérées au regard de la situation et le regard de Stella s’attarda plus longtemps qu’il ne fallait sur les lèvres de l’architecte. « Merci. Cependant, puisque l’on va être amenés à passer pas mal de temps ensemble, j’en profite pour vous apprendre la règle numéro un dans mon monde : interdit de faire du mal à quelconque créature vivante ! » En vérifiant à leurs pieds, Stella retrouva trace de l’araignée qu’Elijah avait fait valser dans les airs. L’animal déplaçait son corps minuscule avec une rapidité à en faire suer les arachnophobes et disparut dans les herbes inégales. Stella ne put s’empêcher d’afficher un sourire affectueux. « Au de-là d’être l’amie des animaux, je suis aussi vétérinaire. » précisa-t-elle finalement bien qu’Elijah n’eût rien strictement rien demandé.

Le duo d’inconnus poursuivit son parcours dans le jardin puis retourna dans la maison. Ils arpentèrent chaque pièce, allant de leurs petits commentaires ci et là. Alors qu’en début de visite, Stella avait été parcourue d’émotions déstabilisantes, sans aucune raison apparente, elle se sentait incroyablement détendue depuis l’épisode de l’araignée. Bien vite, Elijah et elle avaient réussi à s’appréhender ce qui rendait les échanges fluides et agréables. S’ils évoquaient bien sûr les projets de rénovation, la discussion dérivait naturellement sur des sujets plus généraux. Ainsi, Stella appris quelques anecdotes de la vie d’Elijah aux États-Unis et sur son retour récent près de sa famille à Brisbane. En échange, elle lui parla de la clinique vétérinaire, des associations dont elle faisait partie, des lieux où elle aimait courir le matin avant que la ville ne s’éveille. Elle éclatait de rire à tout va et si Elijah était un peu plus sur la retenue, les fossettes qui ne quittaient pas ses joues étaient un bon indicateur d’une gaité partagée. Si l’attirance était là, indéniable, à aucun moment Stella ne l’envisagea comme ces hommes qu’elle croisait dans les bars et qui finissait dans son lit. Ils étaient une succession de visages et de corps sans nom, alors qu’Elijah était un humain à part entière pour qui elle avait déjà une sincère estime.

De nombreuses minutes défilèrent, peut-être même plus d’une heure s’était écoulée depuis le début du tour. Ils prenaient leur temps et les nombreuses divagations rallongèrent sensiblement le temps de visite. On approchait de la fin, toutefois, il restait une chambre à découvrir. Ils avaient déjà vu deux autres chambres que Stella avait décrites comme potentielles chambre d’ami et bureau. La question n’était tellement pas à l’ordre du jour avec Adam qu’elle n’avait même pas évoqué l’éventualité de chambres d’enfants. Cette pièce-ci était gigantesque, ne laissant planer aucun doute sur sa fonction : « On termine donc sur cette pièce où l’on voudrait faire notre suite parentale, avec Adam. »  Stella se sentit submergée d’une étrange sensation. C’était la première fois de toute la visite qu’elle prononçait le prénom d’Adam et cette omission n’était pas intentionnelle.
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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#)must be fate (elila) EmptyMer 22 Juin - 18:53



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( villa "Peters" - Bayside - mars 2022 ) Sans grande surprise, l’enthousiasme de Stella à l’égard de la fontaine rocambolesque fut tout au plus modéré, et Eli ne put réprimer un petit sourire amusé face à l’attitude réservée de la jeune femme, qui contrastait avec les tendances à l’extravagance quitte à tomber dans le mauvais goût de certains de ses clients fortunés. Malgré ses connaissances pour le moins limitées dans le domaine (Eli ne connaissait de l’astrologie que les horoscopes en dernière page du guide TV que ses parents avaient autrefois l’habitude d’acheter chaque semaine), il rebondit avec une vivacité dont il s’étonna lui-même sur la réponse de Stella. « Des lions ? Vous êtes mordue d’astrologie ou vous avez un faible pour le rococo ? », demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie, connaissant d’avance la réponse à sa question dont les options étaient si caricaturales qu’elles ne laissaient planer que peu de doute, du peu qu’il connaissait déjà de Stella. Il éclata de rire face au dédain à peine déguisé qu’elle témoigna au sujet de la fontaine. « Je n’osais pas le dire au cas où ça m’aurait coûté le contrat, mais je suis d’accord, c’est pas trop à mon goût non plus », conclut-il, le regard pétillant.

L’espace d’un instant, le temps sembla s’arrêter autour d’eux tandis qu’Eli pêcha la petite araignée dans les boucles folles de Stella. Il eut l’impression de sentir un filet d’eau glacée ruisseler le long de sa colonne vertébrale, grisé par le pourtant minime contact physique de ses doigts contre ses cheveux, dont l’aspect camouflaient habilement une douceur inattendue au toucher. Leurs regards se croisèrent à nouveau avec une intensité accrue par la proximité physique qu’avait requis la grande opération de sauvetage à laquelle il s’était adonnée, et Eli dut penser à respirer après quelques secondes passées hors du temps. Il se mordit la lèvre sans s’en rendre compte, puis se ressaisit comme si un sort venait de se rompre, baissant les yeux avec un petit sourire dont la timidité ne lui ressemblait nullement. « Bien reçu. Je serai plus sage qu’un moine bouddhiste », glissa-t-il malicieusement, suivant le regard de Stella qui scrutait le sol aux alentours, comme pour s’assurer qu’il n’avait pas brutalement assassiné la pauvre araignée. Il posa ensuite à nouveau les yeux sur elle, attendri devant l’air presque aimant avec lequel elle scrutait ce qu’il devinait être l’araignée rescapée. « Ah ouais ? Je pourrai vous amener Zelda ? », demanda-t-il avec un enthousiasme non feint. « C’est mon siamois », précisa-t-il tous sourires. « Je suis pas fier, mais je ne l’ai pas encore conduite chez le vétérinaire depuis mon retour à Brisbane, tous ceux que je connaissais avant mon départ doivent être morts… et il faut absolument que je lui fasse faire ses rappels, sinon je vais passer pour un antivax », confessa-t-il, à la fois plaisantin et penaud, espérant ne pas dégringoler dans l’estime de Stella.

La visite se poursuivit dans une bonne humeur rafraîchissante dont il ne se lassa pas. Il fut surpris de la facilité avec laquelle la discussion abondait entre eux – Eli avait, de manière générale, une indéniable aisance pour faire la conversation dans des situations professionnelles, et c’est l’un des aspects qui avaient contribué à son succès et sa carrière impressionnante à seulement trente-sept ans. Néanmoins, ici, il ne s’agissait pas de l’une ces discussions où l’on se plaignait des travaux sur la voie publique, ou du fait qu’il n’y ait plus de saisons – Eli avait, au contraire, l’impression de parler à une vieille amie tant les mots lui venaient facilement, et le sentiment de connaître Stella depuis des années plutôt que depuis une poignée de minutes se fit plus fort au fur et à mesure qu’ils déambulaient dans les pièces qui rivalisaient toutes de grandeur et de potentiel. À chaque fois, Eli s’émerveilla des idées déjà abouties et, de manière générale, très justement pensées qu’amena Stella tout en gesticulant dans tous les sens avec une énergie qu’il lui envia à plus d’une reprise. La joie, le rayonnement solaire et la passion qu’elle dégageait contrastaient d’autant plus avec l’air incertain et quelque peu réservé qu’il lui avait connu lors des premiers instants de la visite, et Eli se retrouva mystérieusement happé par le magnétisme qui entourait Stella. Il aurait aimé que cette visite ne prenne jamais fin – et pourtant, les voilà arrivés à l’ultime pièce de la maison, dont il avait déduit par élimination qu’il s’agirait de la suite parentale.

À ce moment précis, Stella évoqua le fameux Adam dont Eli avait déjà complètement oublié l’existence et l’architecte, de manière tout à fait stupide, sentit une étrange sensation lui tordre le ventre. Il n’y comprit rien, tant il semblait insensé de réagir de la sorte, mais il n’eut pas trop de mal à identifier une pointe de déception derrière cette sensation pour le moins malvenue après plus d’une heure de joie et de surprises agréables. « Adam – », répéta-t-il bêtement, en écho au dernier mot prononcé par son interlocutrice. Il fit de son mieux pour se ressaisir, conscient qu’il avait l’air parfaitement idiot. « Oui, heu, je vois – très bien, allons voir ça », s’empressa-t-il d’ajouter, précédant Stella dans la pièce là où, jusqu’à présent, il lui avait toujours emboîté le pas. Il eut envie de se taper la tête contre le mur tant il se sentait idiot – plus ridicule encore qu’un adolescent qui aurait le béguin pour son institutrice. Reprenant son sang-froid alors qu’il faisait ce qu’il faisait de mieux, à savoir, scruter des murs d’un œil expert en les commentant avec savoir-faire, Eli arpenta la pièce, laissant planer quelques instants de silence entre eux après sa dernière intervention pour le moins minable. Il posa ensuite son regard azur sur Stella, arborant à nouveau son habituel sourire pétillant. « Je ne pensais pas que c’était possible, mais cette pièce est encore plus belle que les autres. Vous allez être très heureux ici, tous les deux, ça ne fait aucun doute », déclara-t-il avec une sincérité non feinte, bien loin de se douter de l’envers du décor du couple de Stella. Le malaise éprouvé pendant quelques instants s’était estompé une fois accusé le coup de cette sotte déception, et Eli fut à nouveau en mesure de ressentir pleinement l’enthousiasme qui était de circonstance face au beau projet de Stella et Adam.

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Message(#)must be fate (elila) EmptyJeu 23 Juin - 15:21

MUST BE FATE
L’arrivée dans cette pièce brisa l’alchimie qu’ils avaient naturellement tissés durant l’heure précédente. Comme pour marquer tangiblement cette séparation virtuelle, Stella s’éloigna de l’architecte et fit le tour de la pièce. Elle arpenta chaque recoin de sa future chambre, immense et déjà si chaleureuse, essayant de se projeter dans un bonheur commun avec Adam. Pendant ce temps, Elijah demeura immobile, peut-être à la jauger ou alors était-il en mouvement lui aussi, à prendre des mesures absurdes dont seuls les architectes ou les pères quinquagénaires ont le secret, quand bien même, Stella ne remarqua plus sa présence. Cette villa représentait un vrai tournant dans sa vie de couple ce qui avec du recul semblait assez surprenant au regard de la longévité de cette union. En quinze ans, ils avaient évidemment atteint plusieurs échelons et leur lot de « première fois ». Ils habitaient ensemble depuis belle lurette, avaient voyagé dans un tas d’endroits, ils avaient même eu un bébé si l’on puit dire, Maximiliano, un chat noir qui avait partagé leur quotidien pendant dix ans. Mais l’achat cette demeure avait incontestablement l’odeur d’une étape bien supérieure : ce n’était pas un endroit de passage, un « on se pose un peu ici et puis on verra ensuite », non, cette villa sentait la maison d’une vie, celle où grandissent des enfants et leurs propres descendants. Cette villa pourrait s’appeler « Pour toujours ». Pleinement consciente de tout ça, Stella ressentait une émotion si forte et inédite qu’elle ne pouvait pleinement identifier si c’était positif ou négatif.

Sans s’en rendre compte, Stella avait fini son parcours circulaire dans la pièce et était revenue au point de départ, vers la porte, près d’Elijah. Elle croisa son regard et sourit sur-le-champ. « Et bien voilà, je suppose qu’il ne nous reste plus qu’à passer à l’action ? » Zut, elle avait encore sorti une phrase à double-sens qui la fit rougir et tourner le dos à l’architecte, mal à l’aise. « Bon, heu, je vous raccompagne à l’entrée ? » Sans attendre de réponse, Stella se rua dans le couloir puis dans l’escalier qu’elle dévala en trombe. Ils se retrouvèrent alors là où leur échange avait débuté, la cuisine. Ils échangèrent leurs numéros et quelques banalités puis se remercièrent mutuellement. Stella tripotait nerveusement la machine à café - elle alluma et éteignit l’appareil une dizaine de fois sans s’en rendre compte - pendant qu’Elijah rassemblait ses affaires pour partir. Casque de moto sous le bras, il se dirigea avec élégance jusqu’à l’entrée et Stella lui emboita le pas. Maladroitement, ils se dirent « au revoir » deux ou trois fois avant qu’Elijah ne démarre son engin, Stella restée sur le palier avec un sourire mi gêné mi sincère collé au visage. Elle articula un dernier « à bientôt » muet tandis que l’architecte prit la route dans un nuage de fumée provoqué par le gravier. Stella resta paralysée jusqu’à ce que la silhouette de l’homme sur la moto disparaisse de sa vision. Avec un timing qui relevait d’une grande scène de cinéma, il se mit à pleuvoir furieusement et Stella ne s’en rendit compte qu’une fois complètement trempée. Penaude, elle se réfugia à l’intérieur. Son téléphone vibra dans sa poche et elle le déverrouilla sur la notification d’un message d’Adam « Alors, ça s’est bien passé avec l’architecte ? ».
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